Managed (VIP 2)

Les amis, j’ai lu un livre et je lui ai donné 5 étoiles sur Goodreads.

Est-il besoin d’en dire plus ?

Bon allez, c’est le début de l’année, nous ne vous avons pas souhaité un joyeux Noël, et encore moins la bonne année, je me suis dit qu’il fallait que je vous fasse un petit cadeau pour me faire pardonner et vous dire que malgré tout, nous ne vous oublions pas (du coup je publie un mercredi après-midi, où vas le monde je vous le demande?).

C’est un peu triste d’avoir du arrêter par manque de temps, mais j’espère que quelques lecteurs trainent encore par ici (un accident est si vite arrivé) et que vous serez contents de voir que ce n’est pas encore tout à fait mort.

Alors déjà, BONNE ANNÉE à tous, avec tous les vœux de rigueur! 🙂

Et ensuite, parlons livre : j’ai mis 5 étoiles à Managed de Kristen Callihan, tome 2 de sa série VIP (le tome 1, Idol, a été chroniqué ici par Charlotte).

Et après Idol (avis mitigé pour moi), j’ai lu le tome 2. Lu, que dis-je ? Je l’ai dévoré.

C’est l’histoire de Gabriel (dit Scottie – surnom qui soit dit en passant ne lui va pas du tout, les geeks comprendront), le manager du plus grand groupe de rock du monde (non, pas U2, l’autre). Gabriel qui est un ultra-méga beau gosse qui laisse dans son sillage des cœurs brisés et des larmes de désespoir, juste par la force de son magnétisme et de son aura mystérieuse. Gabriel (vraiment, tout le monde l’appelle Scottie mais moi je ne peux pas) qui cache derrière cette sublime façade des secrets et des tourments que toute héroïne normalement constituée ne peut que vouloir découvrir. Sinon il n’y a pas d’histoire, vous comprenez bien…

Notre héroïne, c’est donc Sophie, photographe (ancienne paparazzo/i/a – pas certaine de la bonne terminaison), et un humour de dingue. Quelques valises à trainer mais pas trop non plus.

Et ce livre, cette histoire, c’est surtout ça : mettez Sophie et Gabriel ensemble, secouez bien (genre dans un avion, ou dans une rue sous la pluie), et ça fait des étincelles. C’est drôle, avec des dialogues bien écrits, pétillants, qui m’ont fait éclater de rire à plus d’une reprise (et ce n’est pas une figure de style, je veux dire le vrai éclat de rire où l’auteur réussit à vous surprendre et du coup vos voisins de métro eux aussi sont surpris, parce que je n’ai pas le rire le plus discret du monde).

C’est très très sexy aussi, avec une réelle montée en puissance de la tension entre les deux, des moments clés où leur alchimie donne le frisson et entre les deux, le développement d’une relation de confiance et de compréhension mutuelle.

J’ai très vaguement hésité à ne donner que 4 étoiles à ce livre, car le fond de l’histoire, bien que tout à fait convaincant, n’est pas renversant non plus. Le truc classique du héros à problème réparé par l’amour de l’héroïne (je ne vous dirai rien de plus, autant garder le suspens). Mais après tout non. Je n’ai rien à reprocher à ce livre, j’admets que c’est cliché mais c’est un cliché rondement mené, efficace et qui sait se faire oublier. Et puis tout ce qui pouvait être reproché au tome 1, sur la lenteur ou l’absence de communication, a disparu…

Je l’ai lu d’une traite, j’ai ri (je vous jure ce n’est pas si facile), j’ai frissonné, j’ai soupiré d’aise à la fin et franchement, que demander de plus ?

Un Gabriel en chair et en os au pied du sapin l’an prochain ?

Je suis sure que cela peut se négocier, j’ai 11 mois pour trouver le fabricant…

Mais d’ici là, précipitez-vous pour lire Managed (je crois qu’un tome 3 est prévu, je suis sur l’affaire et je vous tiens au courant).

Bonne lecture,

Chi-Chi

The Goal (Off-campus 4)

Pssst, vous savez quoi ?

J’ai lu The Goal, le nouveau (dernier) Elle Kennedy.

Déjà, en passant, c’est juste moi ou vous aussi vous confondez tout le temps cette série avec celle de Sarina Bowen ?

Du New Adult, des joueurs de hockey, une université en Nouvelle-Angleterre, et des auteurs qui ont travaillé ensembles et ont fait un cross-over entre leurs séries (je crois).

Bref, j’aime cette série, c’est un bon doudou pour moi, c’est choupi, c’est sexy, souvent assez drôle, moderne et avec des personnages pas crédibles du tout mais qui sont souvent intelligents du genre, bons à mettre en évidence les notions de consentement, de sexe protégé, tout ça, ce sont des bons points dans mes romances à moi.

J’ai donc lu The Goal d’Elle Kennedy, tome 4 de la série Off-campus.

Je vous le dit tout net, grosse déception.

On connaît Tucker depuis le tome 1, c’est le coloc de Garrett, c’est un saint avec ses amis, il est patient, il est bien élevé, il sait faire la cuisine, il est sérieux, il joue au hockey mais n’est pas obsédé par le sport parce qu’il ne veut pas particulièrement en faire une carrière, bref, c’est le gendre idéal.

Et Tucker un jour aperçoit Sabrina au coin d’un bar.

Sabrina, c’est un peu la bitch de service, en tout cas c’est ce que l’on a vu d’elle dans le tome précédent, celui de Dean. Parce que Dean et Sabrina ont couché ensemble un soir alcoolisé, et parce que Sabrina considère Dean comme un type arrogant et trop gâté par la vie pour lequel elle n’a aucun respect, et qu’en général, elle n’a pas une très haute opinion des hommes, en dehors de leurs qualités au lit.

Tucker aperçoit donc Sabrina, et il a aime bien ce qu’il voit. Et vice versa.

Cela se termine dans la voiture de Tuck, sur le parking du bar.

Comme Sabrina a une règle de « jamais deux fois avec le même gars », les choses devraient en rester là.

Sauf que, vous vous en doutez bien, Tuck est intéressé. Il veut la revoir, dans un vrai lit cette fois, et plus si affinités…

Et comme notre héroïne n’est pas trop trop partante, eh bien cela va prendre du temps.

Jusque là, de mon coté tout va bien.

C’est chou, c’est sexy, c’est intéressant, je vois bien les obstacles qu’il va falloir surmonter.

Et puis malheureusement, à force d’être parfait, eh bien Tuck devient un peu transparent.

Entre eux, c’est un mauvais cha-cha-cha : un pas en avant, quatre pas en arrière.

Il est parfait cet homme, compréhensif. Il est très perceptif aussi. Il comprend vite les problèmes de sa dulcinée. Il refuse de lui mettre la pression. Il ne fait jamais la gueule parce qu’elle a (encore) bloqué son numéro de téléphone, ne pipe mot quand elle reste 3 semaines sans lui donner signe de vie. Pas un reproche, pas un commentaire. Pas un seul « moi aussi j’ai des sentiments et ça serait gentil de ne pas toujours t’essuyer les pieds dessus ».

A la décharge de Sabrina, elle est bien consciente de ce qu’elle fait vivre à Tuck, et se débat avec ses problèmes pour arranger les choses. Mais elle n’est pas franchement des plus logiques en la matière, et c’est fatiguant. Et je ne spoile rien en disant ça, comme par hasaaaaard, elle tombe enceinte par accident du premier coup alors qu’elle prend la pilule (par contre on ne parlera jamais du risque de MST, pas sexy). Évidemment il fallait que ça arrive à la fille qui a le moins de chance sur terre. Ça a un vieux relent de morale bien-pensante tout cela. Je ne pense pas que c’était le but mais je l’ai ressenti comme cela…

Et une fois madame enceinte, l’histoire se traîne, parce qu’ils ne se parlent pas, parce que Tuck encaisse tout sans broncher, parce que Sabrina s’enferme dans ses problèmes. Parce qu’en théorie, il se passe beaucoup de choses dans ce livre. Des rebondissements dans tous les sens, des surprises, des personnages secondaires que l’on aime, forcément, on les connaît pour la plupart et ceux que l’on ne connaît pas sont chouettes.

Mais non, rien à faire.

Je suis déçue, je me suis ennuyée (parfois un peu agacée aussi).

C’est un livre qui a mérité deux petites étoiles sur Goodreads parce que je l’ai lu sans déplaisir, sans avoir envie de me taper la tête contre un mur. Mais c’est un livre que je ne vous conseille pas, sauf si vous êtes des fans hardcore de la série et que vous voulez absolument revoir vos personnages préférés…

Love,

Chi-Chi

Les immortels de la nuit

Réédition du 19/03/2012

Au programme d’aujourd’hui, pas un mais cinq livres chroniqués! C’est le retour des marathons lecture avec une envie, ces derniers jours, chez moi, de canines, de loups et autres créatures fantastiques.

Vous le savez, sans être des fans absolues de Bit-Lit, nous nous laissons parfois tenter, Chi-Chi et moi-même, par le monde obscur et mystérieux des chasseurs de la nuit.

La série de Kresley Cole, Immortals after Dark, compte à ce jour pas loin de douze ouvrages. Il fut un temps pas si lointain où j’aurais trouvé le temps de tous les lire à temps pour ma chronique, or, j’ai fini le cinquième cet après-midi, et j’ai du renoncer au rêve de tout lire ce weekend. Mais ce n’est que partie remise, car sitôt cet article rédigé, je me plonge dans le suivant…

Comme vous êtes toutes dotées d’un sens de la déduction plus que développé, vous aurez conclu du paragraphe précédent que j’aime beaucoup la série. Mais pourquoi ? Et qu’a-t-elle de plus que toutes ces histoires de vampires à la sexualité débridée ? Qu’est ce qui a fait que dans cette série a su sortir du lot ?

Je me suis plongée dès le tome un sur cette question. Et j’ai étudié les suspects habituels :

  • Le style : je mentirais sans doute un peu en vous disant que Kresley Cole est la prochaine Jane Austen. Son style se lit facilement, en VO tout du moins, je ne saurais m’avancer quand à la qualité de la traduction. L’auteur mène son histoire de manière efficace, établit même un petit glossaire à notre intention, ce qui est bien pratique dans une lecture fantastique parfois, mais rien de bien transcendant ici. Pas de hurlement de rire, qui font que j’aime d’amour Julia Quinn ; pas de moments Nutella Kristan Higgins qui me font pousser des petits soupirs de satisfaction ; et pas non plus de gorge qui se serre comme à la lecture de Courtney Milan.

 

  • Le suspense : oui, on se rapproche. Lire du fantastique, si l’auteur sait s’y prendre, c’est se donner l’occasion d’être surprise. Sherrilyn Kenyon avait le don de me surprendre à chaque chapitre lors de la lecture de ses premiers tomes, et puis c’est devenu plus dur à mesure que je me suis acclimatée au style de l’auteur.

 

  • Les personnages : on brûle! Kresley Cole a mis en place tout un système de Panthéon. La série va bien au-delà du vampire de base et du loup garou syndical. Ici, on rencontre des « Valkyries ». Et si, comme moi, vous vous attendiez à de plantureuses créatures blondes qui arrivent sur scène dans des chevauchées épiques de type wagnériennes, attendez-vous à quelques surprises. Pas de macarons blonds sur chaque oreille, point d’accent « chermanique », point de gorge palpitante, mais des êtres à l’allure de petits lutins matinées d’elfes, qui, sous cette apparence fragile et délicate, sont des guerrières sans pitié. J’aime bien les contrastes. J’ai adoré celui-là !

 

  • Le pitch des histoires d’amour : bingo ! Ici, l’amour c’est un peu le mariage arrangé par excellence. Vous vous souvenez de la théorie de Chi-Chi : un mariage arrangé, c’est comme un road trip, on ne découvre les personnes qu’une fois la route prise et il faut bien se débrouiller avec ses compagnons de voyage pour arriver à destination. Ici, c’est exactement cela. Sauf que nos héros ne sont pas mariés de force, c’est encore plus vicieux. Il sont destinés l’un à l’autre par des forces contre lesquels ils ne peuvent rien. Et laissez moi vous dire que c’est n’est pas le pays des petits poneys quand ils se découvrent une destinée commune. Ils auraient plutôt tendance à dire « plutôt mourir » que « youpi, sautons dans un lit et faisons plein de petits bruits! ». L’auteur prend un malin plaisir à mélanger des êtres fantastiques avec une antipathie séculaire l’un pour l’autre. C’est formidable, les Capulet vs. Montaigus, sans l’histoire pourrie d’ados qui veulent mourir au milieu!
    Je m’emballe, passons à quelques synopsis, histoire de vous mettre en canine…

 

warlordThe warlord wants forever, pas traduit à ce jour, ouvre la série des immortels avec une valkyrie et un vampire. Les deux races ennemies… Nicolai Wroth fait pourtant partie d’une race de vampire particulière qui a renoncé à boire du sang à partir de la source, cette pratique étant à l’origine de la folie meurtrière et de la cruauté légendaire de la race par la suite.

Mais ce petit détail, Myst the Coveted (la Convoitée) n’en a pas grand chose à faire. Pas question qu’elle soit la Bride (épouse prédestinée par le destin et qui permet au vampire de récupérer l’usage de son système sanguin, et donc de certaines fonctions masculines) d’un vampire, reformé ou pas ! Qui dit Bride, dit excitation permanente pour le vampire. Il passera cinq ans à lui courir après. Pour enfin la retrouver à la nouvelle Orléans avec un sérieux compte à régler.

morsureA hunger like no other (Morsure secrète en VF) raconte l’histoire de Lachlain MacRieve, roi loup-garou emprisonné pendant des siècles par les vampires et condamné à la torture constante (les vampires étant on le sait, un race pleine d’amour et de gentillesse dans leur cœur), et Emmaline Troy, hybride à moitié Valkyrie, à moitié Vampire (oui, il y a des mélanges étrange qui se font chez les immortels).

Notre histoire s’ouvre à Paris, où dans les profondeurs des souterrains, le roi lycan souffre, quand tout à coup il sent l’odeur de sa « mate » (épouse prédestinée chez les loup-garous qui fait naitre chez eux un sentiment de possessivité et de besoin de protection au-delà de tout entendement). Ses forces décuplées par le choc, il brise ses chaînes et fuit (bien pour lui) et par à la recherche de celle qui l’a libéré : Emmaline (moins bien pour elle). Devenir la compagne über-protégée d’un puissant mâle, ce n’était pas dans son programme. Pas plus que de voir la moitié de son héritage trainé dans la boue… Scènes cocasses et autres mises au point machistes au programme. Un délice.

walkyrieNo rest for the wicked (Valkyrie sans cœur en VF) nous refait le coup du duo valkirye/vampire. Sebastian Worth (frère de…) et Kaderin the Cold-hearted (Sans-cœur) se rencontrent brièvement au début du roman, juste assez pour que la guerrière agite le sang du vampire, ce qui m’a fait craindre un bis du premier tome.

Mais c’était sans compter sur le passif des deux héros qui finissent par nous emmener dans une épopée digne d’Indiana Jones appelée « the Hie » et qui a très modestement lieu tous les 250 ans. C’est une sorte de Survivor/Koh Lanta pour les êtres surnaturels en manque de sensations fortes. Kaderin y participe depuis des siècles, et compte bien remporter encore une fois la récompense. Mais c’est sans compter sur les autres compétiteurs et Sebastian qui se mettent dans ses jambes (en tout bien tout honneur bien entendu).

charmesWicked deeds on a winter’s night (Charmes en VF) se passe lui aussi pendant la « chasse au trésor ». Mais cette fois-ci, nous découvrons la course du point de vue de Bowen MacRieve (cousin de…) et Mariketa the Awaited (l’Attendue), sorcière de son état.

Si je vous dit que dans son passé, Bowen a déjà eu à faire à des sorcières et que ça s’est très mal passé, vous me croyez ? N’ayez crainte, l’histoire est un peu plus complexe que cela. Au-delà du fait qu’il est question d’une « mate » perdue et de réincarnation, se lève aussi le voile sur une prophétie qui lie Bowen et Mariketa, au grand désespoir des deux intéressés.
amedamneeDark needs a dark edge (Ame damnée en VF) est à ce jour celui que j’ai le moins aimé. Il y est question de Conrad Worth (l’auteur aime les histoires de famille), vampire tombé du coté obscure de la force (comprendre, il boit le sang à la source) et que ses frères essayent de sauver à son corps défendant en l’enchaînant à un lit dans une maison désertée.

Ce qu’ils ne savent pas c’est que dans la maison vit Néomi Laress, ancienne ballerine et fantôme de son état, morte il y 80 ans de cela. La culture urbaine voudrait que les fantômes puissent être visible par nous autres mortels, sauf qu’en fait, ici, pas du tout. Néomi vient de passer 80 ans à observer sans jamais être vue ni entendue. Quelle n’est pas sa surprise quand Conrad semble très clairement la percevoir…

J’aime et je conseille quatre sur cinq, c’est un bon début. Je m’en vais de ce pas commencer le sixième.

En attendant la suite, bonne lecture,
Tam-Tam

PS : l’ordre n’est pas capital à la compréhension, juste pour info. J’en veux pour preuve que la traduction n’a pas cru bon de passer par le premier tome…

Edit du 30/05: j’ai tenté de poursuivre…mais finalement, les premiers tomes sont les meilleurs. Il y a la surprise, la mise en place du monde. Les tomes suivants s’essoufflent très rapidement, et ils ont même fini par me lasser!

Les Kowalski

kowalskiRéédition du 08/03/2012

Allez pour une fois, je ne suis pas avant-gardiste… (ah ah, parce que d’habitude si… quelle blague ! non ne croyez pas que j’ai pris la grosse tête mais il fallait bien trouver un moyen d’introduire le sujet…)

La série dont il est question aujourd’hui était dans ma PAL  depuis un moment, mais c’est l’avis de Fashion qui m’a finalement décidée… Et à cause d’elle, à l’insu de mon plein gré, j’ai fait une entorse à ma règle de lire les séries dans l’ordre. Après les Turner, et les Bedwyn, cela commence à faire beaucoup. Je crois que ce n’est plus une règle en fait. Un genre de principe fait pour être ignoré peut-être ? C’est tragique, je crois que je suis en train de perdre toute crédibilité à vos yeux, toute légitimité à vous faire la morale en disant que non non non lire les séries dans le désordre c’est très mal !

Bon, je maintiens, pour la plupart des séries, cela reste vrai !

Enfin, pour les Kowalski, j’ai fait très fort. J’ai donc lu le tome 3 en 1er. Puis j’ai pris le suivant au hasard, il était tard, j’avais la flemme de rallumer l’ordi pour vérifier l’ordre… Manque de chance, je me suis trompée, c’était le tome 2. J’ai donc lu cette série scrupuleusement à l’envers, avouez que c’est un exploit pour une psychorigide comme moi ! Nous avons donc, dans l’ordre, Exclusively yours, Undeniably yours et Yours to keep…

Revenons à nos moutons, et parlons maintenant de Shannon Stacey, l’auteur. Ce n’est pas une petite nouvelle, elle a commencé en écrivant d’autres livres qui ne m’inspiraient pas. J’ai vu passer son nom plusieurs fois, pour des erotica, pour des westerns historiques, pour des nouvelles de Noël, pour des justiciers/soldats/enquêteurs/je ne sais trop quoi réunis en ligue, à chaque fois, bof, je passais mon tour.

Et puis une série contemporaine. Depuis mes premiers Nora Roberts, je garde une affection particulière pour les séries contemporaines soft. Malheureusement, les auteurs ont senti le filon et se sont mises à faire des séries à rallonge. Shame… On se fatigue des meilleures séries après un moment ! Et Nora n’est plus ce qu’elle était, ou j’ai trop changé… Je suis donc en permanence à la recherche de substituts pour cette catégorie de romance que j’aime particulièrement.

Et voila comment, après avoir découvert avec enthousiasme Abigail Strom (et lu et aimé, depuis cet article, tous ses autres livres), j’ai lu le tome 3 des Kowalski. Et cette semaine, le 2, puis le 1. Et comme j’ai aimé, j’ai pensé qu’il était de mon devoir de vous en parler !

Le tome 1, autour de Joe et Keri, aborde le sujet tant redouté des retrouvailles. J’ai aimé, rien à dire. Comme Kristan Higgins, Shannon Stacey en fait un sujet crédible, où le lecteur comprend les motivations derrière la rupture, et où les protagonistes agissent de manière adulte quand ils se retrouvent. Le tome 2 met en avant Kevin, frère de Joe, et le tome 3, Sean, leur cousin. Voila des résumés alléchants, n’est-ce pas ? Je n’ai pas envie de vous en dire plus pour ne pas spoiler l’histoire…

Shannon Stacey nous offre donc trois romances bien faites, divertissantes, des contemporains très réussis, où (mon dieu que c’est reposant) les personnages ne passent pas les trois quarts du livre à se mentir à eux-mêmes et à s’aveugler sur leurs sentiments. Particulièrement les hommes d’ailleurs. J’ai adoré voir tous ces hommes Kowalski à l’œuvre, sachant souvent très vite qu’ils ont rencontré une femme avec laquelle ils veulent construire quelque chose. J’ai aimé que leurs épreuves passés qui n’en aient pas fait des hommes brisés (si si, comme les héros de Courtney Milan – je crois que je suis vraiment fatiguée des héros torturés en ce moment, point d’inquiétude, cela reviendra).

Et si chaque tome a bien son couple star, il se penche aussi sur la vie des autres membres de la famille. Puisque c’est une série, nous avons la chance de voir évoluer les couples formés dans les tomes précédents, ainsi que ceux formés avant le début du tome 1. Si l’amour et la formation d’un nouveau couple sont bien sur des sujets abordés, il est aussi question de couples mariés depuis longtemps, de leurs difficultés à maintenir leur mariage, de l’élevage d’enfants (oui oui, l’élevage, parfaitement).

J’ai une tendresse particulière pour cette famille nombreuse, unie comme les doigts de la main, bruyante et compliquée. Comme tant de familles en littérature (et je ne vous ferais pas l’affront de toutes les citer), ils représentent tout ce que j’aimerais que ma propre famille soit, quand nous avons fini de nous disputer le 25 décembre au soir pour savoir qui allait faire la vaisselle (vous remarquerez que dans les livres, ils ne se battent jamais pour la vaisselle, elle se fait magiquement toute seule) !

Petit détail pour la route, l’auteur a le don pour donner à chacun de ses personnages une petite touche, une manie ou un détail, qui les rendent particulièrement vivants à mes yeux. Une habitude de danser dans la cuisine, des baisers sur des serviettes en papier, des post-it laissés un peu partout… Les traces quotidiennes de l’amour en un mot !
Bonne lecture,
Chi-Chi

First star I see tonight (Chigaco Stars – 8)

Comme toujours avec Susan Elizabeth Phillips, j’attendais ce livre comme le messie. Il faut dire que l’auteur n’écrit pas vite, 18 mois au minimum entre deux livres. Bien assez de temps pour faire monter les espoirs du lecteur fébrile !

Et ce nouveau livre s’annonçant comme le tome 8 de la série des Chicago Stars que j’avais tellement adoré que nous en avions fait le casting pour la série télé, je ne pouvais pas passer à coté de First star I see tonight.

Alors, magie au rendez-vous, promesse tenue ou pas ?

Eh bien oui et non. Ce fut une jolie lecture, mais pas un coup de cœur.

Et voici pourquoi :

Déjà, je dois dire que j’ai aimé que SEP ne profite pas de l’occasion pour nous inonder de l’intégralité de tous les couples de la série. On en voit certains, il y a des liens, mais c’est bien dosé à mon humble avis (je déteste avoir l’impression de l’auteur a fait du remplissage avec ses couples déjà formés pour ne pas avoir trop d’efforts à faire pour nous raconter une histoire).

Ensuite…

Ensuite, l’auteur est toujours aussi drôle. La dynamique entre Piper, la détective dure à cuire et Cooper, Coop pour les intimes, ex-superstar du football tout juste retraité, est hilarante. Ils se chamaillent, s’envoient des piques, se challengent mutuellement et arrivent malgré tout à se surprendre l’un l’autre, et à surprendre le lecteur. Piper est droite comme un i, honnête jusqu’au bout des ongles, avec un coté efficace en toutes circonstances que j’ai adoré. Coop est un « overacheiver », qui tient plus que tout à son indépendance, et ne veut surtout surtout pas à aucun prix devenir une star vieillissante qui n’existe plus que par la gloire de sa carrière passée.

Pour vous résumer le début, Piper est embauchée pour suivre Coop, qui la repère assez vite et n’apprécie pas. Piper se fait donc passer pour la stalker de Coop, se disant que c’est mieux que de voir sa couverture percée à jour. La ruse ne fonctionnant pas, Piper perd son job et Coop finit par l’embaucher pour gérer quelques autres problèmes qu’il a avec la boite de nuit qu’il vient d’ouvrir. Sans oublier que la personnalité étonnante de la demoiselle lui plaît bien.

Et je vous dirait bien que la suite appartient à l’histoire, mais ce serait mentir.

Car si j’ai un reproche à faire à ce livre, c’est qu’il y a trop d’histoire. Trop de rebondissements, trop d’éléments perturbateurs. Enfin pas exactement. Tous ces éléments se justifient devant le fait que Piper mène l’enquête, et que donc, elle trouve sur son chemin moult fausses pistes, qui l’induisent en erreur autant que nous, pauvres lecteurs.

A l’inverse de ce qui touche à la relation entre Piper et Coop, SEP a l’air de ne pas très bien savoir où elle veut nous emmener. A moins que ce n’ait justement été son intention, auquel cas, c’est réussi. Je me suis sentie un peu ballottée entre tous ces fils narratifs, tous ces suspects, ces rebondissements qui prenaient beaucoup de place et me faisaient croire que nous allions dans un certain sens, pour arriver dans une impasse.

Je ne peux vraiment pas vous en dire plus sans spoilers. Simplement, SEP n’est pas Linda Howard (oui je suis assez limitée dans ma connaissance des romances policières, mais j’en sais assez pour trouver que cela aurait pu être mené plus efficacement).

Je me retrouve donc à la dernière page du livre, ayant adoré tout ce qui touche à Coop et Piper, leur relation, leurs interactions, leur entourage, et leur personnalité, et ayant bien moins adoré tout ce qui touche à l’enquête elle même..

Un livre qui se finit pour moi en demi-teinte, avec le sentiment que si l’auteur avait simplifié son histoire, celle-ci en serait ressortie bien plus réussie. Une demi-teinte positive tout de même, un livre qui m’aura donné plus d’un fou-rire est forcément à sa place dans la liste des livres à recommander !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Duke of Sin – Maiden Lane #10

dukeofsin

Comment vous parler de ce livre… Cela fait 10 jours que je l’ai fini, et j’en suis encore 1) à couiner quand j’évoque le héros/l’histoire/ma lecture (ne rayer aucune mention) et 2) à souffrir d’un cas de book hangover assez sévère. Pour ceux qui ne seraient pas au fait de ce que peut être un book hangover, je vous explique. Le hangover, c’est la gueule de bois; la gueule de bois littéraire, comme la gueule de bois normale, c’est ce moment où tu jures que jamais jamais jamais plus jamais tu ne boiras/te mettras dans un état pareil/liras. Après, les effets du hangover sont différents chez chacun. Je veux dire, tout comme certaines personnes ont besoin d’un demi verre de vin pour être pompettes (Tam-Tam qui regarde son nombril, rouge de honte), certains livres auront plus ou moins d’effet sur une lectrice.

Et là, clairement, Valentine Napier, Duke of Montgomery, je ne m’en défais pas. Il m’est donc extrêmement difficile de réussir à prendre le recul nécessaire pour vous en parler.

Peut être qu’avec un verre de rouge…

Duke of Sin est le 10ème tome de la série de l’auteur Elizabeth Hoyt. Si vous avez lu tous les tomes dans l’ordre, je ne vous surprendrai pas en déclarant que le héros du jour n’a absolument pas le beau rôle. C’est un maître chanteur qui ne respecte personne, n’a aucun sens moral et dont la compagnie va bien au delà du simple scandale.

C’est simple, Val est pote avec l’antéchrist, déjeune avec Sauron le vendredi et joue au bridge avec Loki un mardi sur deux.

Tom

Mais comme Loki le dis si bien « Every vilain is a hero in his own mind ». Et comptez sur Elizabeth Hoyt pour s’inspirer de mon méchant préféré et en faire un héros. Parce que voilà, Val, c’est vraiment un héros. Méga complexe, qui se la joue oignon en terme de couches de complexité, mais un héros néanmoins. Et moi, j’ai un truc pour les âmes en errance. C’est un club extra celui des âmes en errance, on y retrouve Sebastian Saint Vincent, Derek Craven, Styxx, pour ne citer qu’eux.

Parce qu’un bon méchant (comme Saint Vincent, Styxx ou ici Val), la lectrice aura eu tout le temps du monde pour apprendre à le mépriser avec toute la condescendance dont elle est capable. Et elle aura eu raison de souhaiter au héros de marcher sur un Lego… Jusqu’au moment où la talentueuse auteur décidera de bouleverser les règles et de vous montrer l’autre côté de l’histoire, ce qui vous projettera dans un hangover de ouf parce que l’espace d’un livre, vous serez tombées désespérément amoureuse du héros (Tam-Tam se regarde le nombril en rougissant de honte)…

Mais c’est ce qui fait la grandeur d’une histoire pareille. Partir d’un être qu’on déteste avec chaque cellule de son être, pardonner, et tomber amoureuse.

Alors oui, il est vaguement question dans l’histoire d’une héroïne hein… Je sais, j’ai même retenu son nom si vous pouvez y croire. Elle s’appelle Bridget Crumbs, et elle est la gouvernante de notre héros.

Et oui, il est vaguement question qu’il tombe amoureux… d’elle… pas de moi. Mais que voulez vous, le héros et son histoire sont magistralement racontés, et 1) je suis pas sure de ne pas être un peu jalouse et 2) finalement, Bridget à côté de Val…

C’est sans doute mon seul minuscule bémol. Bridget a une bonne backstory, mais tout cet opus est articulés à la gloire du héros (et avec brio et pertinence si je puis me permettre). Du coup, depuis 10 jours, je ne sais pas quoi lire…

Peut être vais-je le relire du coup?

En attendant, bonne lecture à vous!

T.

PS: comment ne pas swooooooner à mort sur ce genre de citation « Elle sait ce qu’il est, il sait ce que son cœur désire »…

dukesin-2ndcover

 

The substitute – The Wedding Pact #1

the substitute

Avant de partir en voyage diplomatique, je me prépare toujours une petite booklist pour ne pas manquer. Et comme à mon habitude, je ne sais jamais quoi mettre dedans. C’est ainsi que fin juin début juillet, j’appelais l’internet à l’aide pour savoir quoi acheter pour occuper 2 semaines de soirées. C’était sans savoir que mes soirées allaient être peuplées d’imprévus professionnels… Mais passons.

Me voilà de retour avec à mon compteur un total faramineux de 2 livres lus et un autre à peine entamé (quand tu penses que dans une bonne lancée, je peux en lire 3 en l’espace de 24 heures, la performance est mince; et elle atteste de mon agenda de ouf).

Je vous ai présenté le premier la semaine dernière (lu dans le train qui m’emmenait vers la perfide Albion), et celui là, j’ai mis 10 jours à le finir… En grande partie parce que je n’avais pas une minute à moi, mais aussi parce que je l’ai trouvé bof.

Et par « Bof » comprendre moyen option lisible. Le truc qui se lit mais s’oublie parce qu’il manque ce truc en plus: Pas assez de swoon, pas assez de cute, pas assez de giggle… Les verbes me manquent même dans la langue du Barde pour vraiment expliquer pourquoi. Je vais donc plutôt vous expliquer le pitch, et on verra si les mots viennent…

C’est donc l’histoire de Megan Vandemeer qui est supposée se marier ce samedi. Sauf que Jay, son maintenant ex et elle-même ont rompu leurs fiançailles il y a 6 semaines. Alors pourquoi rentre-t-elle à Kansas City pour la cérémonie?

Parce que notre héroïne était tellement pétrifiée à l’idée de révéler son échec à sa mère, parce que cette dernière, surnommée « Knickers » (culotte en français, mais plutôt une dérive de l’expression « Knickers in a wad » qui signifie se mettre la rate au court bouillon/se faire du mouron mais dont l’utilisation de la culotte fonctionne ironiquement bien avec la mère de Megan qui fait passer sa majesté la Reine pour une délurée de première) est une folle furieuse qui lui inspire des poussées de plaques rouge rien qu’à l’idée de lui tenir tête sur le moindre détail de l’organisation de la cérémonie et enfin parce que Megan, qui est pleine crise identitaire, n’a pas vraiment de backbone (comprendre elle est mou du genou) et qu’elle m’a agacé presque direct.

Mais je m’égare… Megan est donc dans l’avion, angoissée par le vol/sa mère/son mensonge/sa vie qui a déraillé (ne rayer aucune mention) et après avoir pris deux Daramine, histoire que le vol se passe dans tout le zen que la médecine peut apporter, elle a le malheur de boire un verre (comprendre d’alcool). Son corps fait alors une réaction de fou au cocktail médoc+alcool (qui n’était pas du Médoc) (oula je suis fatiguée, celle là elle vient de loin) et la voilà qui raconte sa life à son voisin avant de perdre la maitrise de ses fonctions cognitives (en gros, elle est défoncée grave).

Le voisin de son côté n’est autre que notre héros qui prend l’avion pour essayer de crasher le mariage de la fille de Mr. Vandemeer, soupçonnant ce dernier de lui avoir volé un brevet; LE brevet qui lui permettrait de ne pas mettre la clé sous la porte. Voilà voilà…

Megan étant doucement en train de planer avec Dingo et Babar à atterrissage, Josh, grand prince, la transporte, en mode total prince charmant et demoiselle en détresse… Une chose en entrainant une autre la famille Vandemeer, venue chercher Megan à l’aéroport, prend notre héros pour l’ex (comme c’est pratique pour crasher le mariage avouez)…

Voilà pour le pitch.

Vous avouerez, ce pitch n’est pas le plus invraisemblable qu’une auteur ait voulu nous vendre. Il est certes peu vraisemblable que dans la vie des gens normaux un tel scénario arrive, après, clairement, j’ai déjà lu vachement plus téléporté (tout en couinant et lovant à mort!).

Mais voilà, celui là, bah c’était bof. Après, je l’ai fini sans avoir d’envie de meurtre, et le dieu de la paillette sait à quel point je suis difficile en contemporain!

Alors qui sait, peut être aimerez vous?

T.

 

 

Unlocked – Turner #1.5

unlocked

(Réédition 02/02/12)

Vous vous souvenez que je n’aime pas trop les nouvelles?
Eh bien c’est comme les Harlequin, ou les cow-boys, aussitôt écrit,  le livre suivant me fait mentir ! Je vais bientôt déclarer que je n’aime pas les régences, pour le plaisir de voir le destin mettre sur mon chemin un exemplaire particulièrement réussi du genre qui me donnera tort !

Dans la lignée de ma mission de découverte de nouveaux auteurs, après le steampunk post-apo, je suis revenu à… eh bien à la régence justement… Aventureuse mais pas trop ! (Ce que je peux radoter quand même avec mes régences…)
Le nom de Courtney Milan, je l’avais déjà vu passer plusieurs fois, dans des chroniques sur des blogs américains, souvent enthousiastes. Mais avec un résumé qui ne me tentait que moyennent. Je suis un peu fatiguée des histoires ridicules où l’auteur semble n’avoir eu qu’un seul but : faire en sorte que les protagonistes finissent dans un lit, avec un maximum de scènes sexy à la clé.
C’est pour cela que j’ai porté mon choix sur une nouvelle. Pire, cette nouvelle se place entre le tome 1 et le tome 2 d’une série de 3 ! Certaines personnes ignorent-elles encore ici que je suis légèrement psychorigide sur les bords, et suis capable de faire des leçons de morale sans fin aux malheureux qui essayent de lire une série dans le désordre?
Je me suis dit qu’une nouvelle, ce ne serait pas trop grave, en cas de déception, mon agacement ne durerait pas trop longtemps… Et surtout, elle était presque gratuite sur la boutique Kindle ! (Isidore a changé ma façon de lire de manière incroyable, il faudra que je vous en parle plus longuement un de ces jours)
Bien, assez de suspens, j’ai lu Unlocked de Courtney Milan et j’ai trouvé ça si chouette que j’ai récupéré le tome 1, le 2 et le 3. J’ai lu le 1 et le 2 en 48h, je garde le 3 pour demain. Oups…
Nous avons donc dans l’ordre, Unveiled, Unlocked, Unclaimed et Unraveled ! Et puisque, en ce qui me concerne, l’essai est transformé avec Unveiled, vous aurez droit à un article sur les autres tomes de la série, dans les semaines qui suivent, tandis les autres livres de l’auteur sont tout en haut de ma liste de livres à acheter…
Pour aujourd’hui, je vous parle de Lady Elaine Warren, une amie de Margaret, héroïne du tome 1. La nouvelle peut sans problème se lire indépendamment du reste de la série, comme chaque tome de la série peut être compris sans avoir lu les autres (mais ne suivez pas mon exemple, il est bien plus sage de respecter l’ordre).
Lady Elaine, donc, a le malheur d’avoir un physique plutôt commun assorti d’un rire de cheval, très très moche et fort peu discret. Si moche que, dès sa première saison, elle s’est retrouvée la risée d’un groupe de petits plaisantins, mené par Evan Carlton, Earl de Westfled. Un grand amour se profile entre les deux, assurément ! En réalité, après avoir fait de la vie d’Elaine un enfer pendant une saison entière, et avoir ainsi assuré qu’elle fasse à tout jamais tapisserie dans les soirées chics, Evan disparait de la bonne société, attiré par les voyages sur le continent.

Flash forward quelques années, Elaine a fait de la discrétion une carrière, mettant de son côté toutes les chances de ne pas attirer sur elle les moqueries de ses tourmenteurs, pas exactement découragés par l’absence de leur leader et menés par l’amie d’enfance d’Evan en personne. Mais voilà qu’Evan est de retour, et Elaine tremble à l’idée que son calvaire ne recommence. Cette fois pourtant, elle est bien décidée à ne plus se laisser faire. Les années ont passé et Elaine en a par-dessus la tête d’être le souffre-douleur d’un petit groupe de snobs qui ne cherchent qu’à s’amuser sans considération pour les sentiments d’autrui…

Mais Evan semble différent…
Pas un mot de plus, vous savez bien que ces deux-là vont finir ensembles, comme dans toute romance qui se respecte ! Mais comment? Comment Elaine peut-elle pardonner à celui qui l’a tourmenté pendant si longtemps? Comment peut-elle lui faire confiance? Comment croire que ce n’est pas là un plan cruel pour l’humilier comme tant d’autres fois par le passé?
L’intelligence de l’auteur ici est de ne pas essayer de brusquer le rythme de son histoire. Oui, c’est une nouvelle, mais une nouvelle relativement longue, une nouvelle où le temps s’écoule, où l’histoire ne se déroule pas sur quelques jours.
Et, c’est une histoire très touchante (en même temps j’ai un faible particulier pour les histoires de bad-boys et de rédemption), Elaine est une héroïne de caractère avec un héros qui saura lui prouver qu’il en vaut la peine et j’ai vraiment adoré, et dévoré cette nouvelle en quelques heures !
Je n’ai donc rien de plus à vous en dire que, n’hésitez pas, Courtney Milan est en train de devenir une de mes références, à grande vitesse !

Bonne lecture, 
Chi-Chi

The Earl takes all

earl takes all

Il était une fois des jumeaux… Héros de romance.

Pour les initiés, vous savez que les héros jumeaux en romance, c’est un ressort qui propose un certain nombre de scénarios différents:

– Les jumeaux sont séparés à la naissance et se retrouvent par un coup du sort en se croisant dans une échoppe berbère lors d’un voyage en mode quête initiatique.

-Les jumeaux partagent un lien indéfectible qui leur permet de finir les assiettes, les mots croisés et les phrases l’un de l’autre.

-Les jumeaux sont doués d’une capacité de « transférance » de leurs symptômes. Si tu frappes John, Jack se roule par terre, normal.

-Les jumeaux aiment bien échanger leurs affaires/expériences/conjoints/vies (ne rayer aucune mention).

-Les jumeaux ne sont jamais vraiment compris par d’autres personnes qu’eux-même… Enfin avant que leur âme sœur arrive dans leur vie. L’âme sœur a son manuel et notice d’explication à dispo, toujours.

-Les jumeaux sont divisés en deux catégories: les copies carbones conformes, et les copies carbones avec cicatrice différenciatrice, sur le visage pour plus de lisibilité.

-Les jumeaux ont des familles qui, avouons-le, ne gagneraient pas le prix Nobel de la paix. Entre celles qui n’arrivent pas à faire la différence entre les 2, celles qui voient dans le fait même qu’il y en ait deux la marque du démon et ceux qui se disent que des jumeaux c’est un bon moyen de boucler ses fins de mois en les exposant tels des animaux de foires…

Bref, les jumeaux en romance, c’est typiquement un des trucs qui va me donner envie de tester. Après, typiquement, c’est un ressort usé qui demande une bonne dose de talent, et encore une fois, typiquement, c’est le genre d’élément qui peut vous donner envie de balancer le livre tant l’histoire est peu vraisemblable… Mais que voulez-vous, j’ai une part de masochisme en moi, elle est confortablement installée à coté de mon amour des couverture kitch vintage, et elle m’a fait tenter sans vraiment lire le synopsis le livre de Lorraine Heath intitulé « The Earl takes all ».

Dans cet opus sur les jumeaux, on assiste à un cas d’usurpation d’identité gémellaire pour cause de décès. Lors du voyage qui aura mené à la perte d’Albert, Edward se voit chargé par son jumeau de prendre sa place (« Be me », en citation directe). Pourquoi? Pour que Julia Kenney, épouse de l’Earl de Greyling ne perde pas l’enfant qu’elle porte. Que notre parturiente et le héros ne soient pas les meilleurs amis du monde suite à un certain baiser échangé alors qu’Albert et Julia n’était encore que fiancés est là pour rajouter un peu de piment à cette recette romantique.

Alors clairement, il faut une certaine dose de crédulité, histoire de gober qu’une épouse (décrite comme méga éprise de son mari) n’arrive pas à le reconnaitre (alors que les meilleurs potes des jumeaux ont besoin de 10 minutes pour percer Edward à jour). On va dire que ce sont les hormones (qui sont des truies, on ne le répétera jamais assez!).

Et il vous faut être dans l’envie de déclarations en mode envolées romantiques lyriques dégoulinantes de guimauve et de barba à papa, de dialogue très très poney paillettes, option über-glitter. Le truc parfois indigeste si on n’est pas prévenu.

Mais sinon, c’est de la bonne histoire. Franchement. Et les seules raisons qui ne m’ont pas fait mettre 5 étoiles sont les raisons susmentionnées. Parce que sinon, c’est de la romance bien menée, c’est une situation complexe traitée en totalité et pas en un coup de cuillère…

C’est un scénario qui explore vraiment les sentiments de l’amour et du deuil. Et ni Edward, ni Julia n’ont le beau rôle. Ce qui est plutôt une prouesse quand on s’arrête sur le postulat de départ: Edward, qui n’est pas le Earl, prend la place de son frère, le Earl donc, pour « sauver » l’enfant que Julia porte, dont le sexe n’est pas encore déterminé… Notre héros est en plus connu pour être un rake qui n’a que faire des responsabilités et ce voyage était son idée (dame culpabilité, vous ici?). Après, il est méga sexy, alors on bave. Mais le concept des jumeaux qui peuvent faire le coup du « life swap », c’est qu’ils sont identiques (le coup de la copie carbone, toussa… tousssaaaa). Mais voilà, Edward il est moins boy scout que Albert, plus Batman que Superman si je puis dire. Et la recette fonctionne.

Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture, et si d’aventure vous aviez encore besoin d’être persuadé, sachez qu’Hibana a adoré sans réserve (son article ICI)!

Bon mardi,

T.

PS: je ne résiste à l’envie de vous laisser avec la couverture intérieure de la version US, ce débordement de glamour me fait toujours autant glousser. Bon après, je vous rappelle que la demoiselle est supposément ENCEINTE!!!

earl takes all 2

Mariés par devoir, amants pour toujours – Les frères Malory, Tome 10

Cet article pourrait s’appeler « Le théorème du Biactol », mais comme une preuve de retenue sans borne de ma part, et parce que je souhaite que tout le monde sache bien de quel livre je parle aujourd’hui, je me suis abstenue.Le titre reste donc le tome 10 des frères Malory.
Sur le papier ça donne quoi ? Ça donne une famille qui me plait bien à l’origine. Une série que je suis en audiobook depuis quelques années maintenant. Je ne suis pas à la pointe de chaque sortie, mais je me tiens au courant. J’ai mes favoris, mais je reste ouverte d’esprit lorsqu’un nouveau tome m’est présenté.

Cet opus, Chi-Chi me l’a offert pour mon anniversaire. J’étais d’ailleurs ravie. Vous pensez, un tome qui m’avait échappé ET un « classique » qui devait me plaire presque à coup sûr…

Un Johanna Lindsey. Cette auteur est à l’origine d’un des pirates que je chéris, portant le doux nom de James Malory. Je me le garde pour le jour où les marins d’eau douce seront mis à l’honneur dans une chronique spéciale, sachez néanmoins que Johanna a le chic pour créer des hommes virils, un brin caractériels, qui savent bien mieux régler leurs problèmes à coup de poings qu’à coup d’arguments. Des héros comme je les aime. Grands, forts et musclés de partout…Revenons d’ailleurs à notre tome 10, puisqu’il est le sujet de ce lundi. En l’ouvrant, je me suis dit « Chic » ! Un héros Malory. En plus, il s’appelle Richard. Un Richard, on est d’accord, ce n’est pas le potentiel de sexytude d’un Colin, mais parfois, un Richard, ça suffit pour nous accrocher à une série fleurie !

Sauf que…
Beware, spoilers à suivre…

Bah Richard, ce n’est pas un Malory, pour commencer ! Je n’ai rien contre les « valeurs ajoutées » aux familles des séries que nous aimons d’amour. Mais là, en plus de ne pas être un Malory, il a des vues sur la femme d’un Malory. Genre, le crime absolu !

Le Malory, vous l’aurez compris, est légèrement borné. Ils ont tous décrété, dans leur stupidité partagée, qu’ils ne se marieraient JAMAIS. Et bien sûr, un livre après l’autre, ils se sont tous fait avoir un par un. Ce qui fait qu’ils sont tous un brin possessif maintenant qu’ils ont trouvé LA perle. Vous imaginez donc comment un homme qui a des vues sur leur chère et tendre peut leur faire voir rouge…

En plus, ce canaillou de Richard, il est marié! Avec Julia Miller, notre héroïne.

Un pacte a été signé entre leurs deux familles alors que les deux héros n’étaient que des enfants. Ce n’est pas un simple contrat que l’un des deux époux pourrait faire annuler une fois l’âge légal atteint. Non, c’est un pacte qui ne peut être dissout qui si les deux familles l’ayant contracté sont d’accord. Pourquoi cela a son importance ? Parce que le père de Richard tient absolument à ce que ce mariage ait lieu.

Et c’est ainsi que Julia et Richard vont grandir en se vouant une haine féroce. Une antipathie telle, qu’ils vont en venir aux mains, se bagarrer comme des chiffonniers. Elle va lui briser le nez. Il va la faire tomber dans un lac gelé… Et je vous en passe et des meilleures.

Ils passeront leur enfance et leur adolescence entière à se détester avec toute la hargne dont sont capables les jeunes à cet âge. Il va se moquer de sa silhouette maigrichonne, elle va ricaner à chaque fois qu’elle est meilleure que lui dans quelque domaine que ce soit. Ils ne trouveront jamais de terrain d’entente. Richard prendra la fuite pour échapper au mariage mais il deviendra pour Julia celui qui représente tout ce qui n’allait pas dans sa vie pendant son adolescence.

Vous savez que les mariages arrangés peuvent donner lieu à de très belles histoires, mais à cette histoire s’ajoute des retrouvailles, et pas des moindres.

Imaginez qu’on vous ait marié au berceau avec celui qui s’est fichu de votre absence de poitrine à l’âge de 15 ans. Celui qui a fait que vous pleuriez intérieurement lorsque le cours de sport arrivait parce qu’il hurlait « hey, gras du bide !».

Imaginez que vos parents aient signé pour vous un contrat qui vous oblige à passer le reste de vos jours aux côtés de celui qui fait ressortir chez vous une partie primaire de votre personne. Cette partie que je nomme la partie Hulk et qui se manifeste chez moi par une envie de violence incontrôlée envers les automobilistes qui ne mettent pas leur s***** de clignotant sur un rond point ou qui déboitent à 40km/h sur une autoroute. Je voue encore une haine féroce à tous mes tourmenteurs (imaginés ou réels) de l’adolescence, j’appelle cela le théorème du Biactol (j’ai un nom pour tout, ou presque).Donc imaginez…
Vous pourrez alors peut-être commencer à entre-apercevoir ce qui a pu animer nos deux héros toutes ces années et pourquoi, malgré les péripéties que l’auteur a placé sur leur route pour les rapprocher, je n’ai jamais pu croire en leur amour. Non. Désolé. Trop de choses à surmonter.

Je vous dirai bien bonne lecture, mais ce serait mentir.

A défaut, bonne semaine…
Tam-Tam

Une orchidée pour un parvenu


Tam-Tam is back!!!

Houurrrrraaaaaaaa!!!!! Après un mois passé en sous-marin de labeur, je reviens. Ça c’est la bonne nouvelle.

La mauvaise est que je n’ai rien lu (ou presque), et qu’avec la saison estivale qui arrive (accompagnée de ses voyages diplomatiques divers et variés), je ne suis pas sure d’être très très productive, littérairement parlant. Alors oui, vous pourriez me répondre que justement, les vacances sont la période idyllique pour lire, et je vous répondrais que sa majesté le petit prince, du haut de ses 2 ans et demi est très très chronophage (en plus d’être hyper mobile) (le temps où je pouvais le poser à un endroit et lire deux chapitres est révolu….Hell yeah!).

En même temps, ce temps a duré 2 mois… Des excuses!!!

Du coup, pas de saga de l’été en perspective (alors que je vous promets j’avais un super idée!), mais des livres. Et aujourd’hui, quel livre!!!!

Le second opus de la nouvelle série historique de Lisa Kleypas, Les Ravenel et un focus sur Mister Rhys Winterborne et Helen Ravenel : Marrying Winterborne, Une orchidée pour un parvenu en français (qui sort en octobre). Et Sweet lord que j’ai couiné!!!!

J’ai pas trop envie de vous spoiler, ce serait mal.

Oui, surtout que moi je n’ai toujours pas lu le tome 1 de la série. Je me demande si je relirai de l’historique un jour…

Je pourrais vous la faire: héros rencontre héroïne – héros et héroïne se découvrent une attirance de ouf – péripéties et communication à travailler – happy end. Mais j’avoue c’est light. Alors je vais tâcher de vous persuader autrement!

Dans ce livre vous :

  • allez gravement améliorer votre niveau de Gallois, et réaliser que le Gallois ne met pas de voyelle dans le sexe de la femme (ou comment briller en société, je vous le dit)
  • imaginerez ce qu’une robe arc-en-ciel et des chaussures licornes pourraient donner à un mariage (moi j’étais colorée, mais quand même pas autant que ca!) (OMG ça va faire 5 ans!)

Euh non mais surtout, méga référence à Peau d’âne, non?

  • réaffirmerez que la meilleur arme de la femme est sa langue (avec TOUT ce que cela peut sous entendre)
  • comprendrez que lancer des cailloux sur un arbre est un bon moyen d’exprimer ses sentiments pour l’homme local (peut être que celui de Montauban diffère un tantinet, mais j’ai la sensation que ce moyen d’expression est finalement très universel) (ou alors je suis mariée à un Gallois sans le savoir)
  • découvrirez que Helen Ravenel a de très bonne références littéraires et phantasme sur des héros plutôt canons (Darcy, Heathcliff, Romeo, Lancelot, Rochester) (je ne les valide pas tous, mais bon…)

Le premier qui défend Heathcliff comme héros romantique perd des points…

  • rêverez avec l’héroïne de Mister Winterborne qui vous embrasse, vous déshabille et vous murmure bien des choses en Gallois (oui, je suis une gourgandine!)
  • ricanerez devant des envies d’amandes salées (moi j’ai vraiment jamais eu d’envie chelou. Ça existe vraiment?)

Tu es en train de nous spoiler qu’il y a un bébé on the way là non?

Alors oui, pauvres de vous qui lisez en VF, il va falloir attendre l’automne. Mais je vous promets, ça vaut le coup! C’est simple, Winterborne m’a rappelé Derek. Et c’est MA référence Kleypasienne, car si mon échelle de la sexytude va de zéro à Hugh Jackman, chez Kleypas, c’est de zéro à Derek Craven.

Bonne lecture,

T.

Et C.

Le duc de fer (Iron seas 1)

Je vous ai déjà dit que j’aimais la régence. Si si, ne faites pas semblant, vous savez bien que j’aime les choses simples. Un héros, de préférence sombre et inaccessible, une héroïne, de préférence avec une colonne vertébrale, une rencontre, un mariage forcé et ils vécurent heureux, etc, etc.Simple donc !

Et parfois, un coup de folie. Un moment d’inattention. Une erreur dans ma commande de livres ? Même pas ! L’envie de voir un peu autre chose…

C’est comme cela que je me suis retrouvée en train de lire The iron duke (Le duc de fer en VF chez J’ai Lu pour elle) de Meljean Brook. Une romance steampunk post-apocalyptique. Ou juste steampunk ? Je ne suis pas sûre… Je fuis tout ce qui est post-apo en général, mais je n’avais pas bien compris en lisant le résumé.

Commençons par le début… Steampunk, merci Wiki, cela peut se définir comme ça :
« Genre de la littérature de science-fiction né à la fin du XIXe siècle, dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. »

Ce qui signifie que les récits steampunk se déroulent dans un présent uchronique alternatif qui empreinte ses références à l’Angleterre de la révolution industrielle et victorienne. L’esthétique de ce monde se comprend par le fait que les hommes n’auraient pas inventé le moteur à combustion interne (attention, ça devient technique) et donc, auraient continué à utiliser les machines à vapeur. Qui dit machine à vapeur dit charbon ou gaz et non pétrole. Pas de pétrole, pas de plastique, pas d’électricité (ou très peu), mais l’usage d’éléments anachroniques comme les manipulations génétiques ou des systèmes automatisés miniatures proches de l’informatique. Si vous avez vu Le château dans le ciel, d’Hayao Miyazaki, cela y ressemble beaucoup pour l’aspect visuel.

C’est donc dans cette atmosphère résolument steampunk que se déroule notre histoire. Dans une époque indéterminé, la Grande-Bretagne se remet à peine d’une révolution qui a renversé plus de 200 ans d’esclavage, sous l’autorité d’une race asiatique, nommée la « Horde », qui contrôlait le pays par l’implantation de nano-robots dans le corps de tous. Grâce à sa technologie, par le simple pouvoir d’un signal radio, la Horde pouvait figer un homme, le forcer à commettre toutes sortes d’actes, du meurtre au viol en passant par les tâches domestiques les plus communes. Autrement dit, un peuple entier qui a vécu 200 ans avec le sentiment de n’être jamais maître de leur corps (leur esprit restant conscient en tout temps).

Je ne sais pas pour vous mais moi je trouve ça assez terrifiant comme idée ! Déjà que je ne me suis jamais remise de Big brother et de 1984…

Heureusement, The Iron Duke, c’est aussi le nom du héros de la révolution, celui qui a tout déclenché en détruisant la tour radio de la Horde, Rhys Trahearn, un pirate devenu Duc d’Anglesey et adulé par les foules.

Steampunk et monde à reconstruire, voilà la base de notre histoire, qui commence lorsque Mina, détective inspecteur de la police de Londres, est appelée sur les lieux d’un crime. Un homme a été jeté d’un bateau (oui, les bateaux volent dans cette histoire) dans le jardin de notre Duc. Qui protège farouchement son intimité et n’aime pas trop l’attention que tout cela attire. Et qui est prêt à jeter notre détective hors de chez lui, tant pis pour la loi. Mais Mina est redoutablement efficace et elle ne se laisse pas impressionner. Entre son métier et son visage, elle a plus d’une raison de savoir se défendre ! Car Mina est le fruit d’un viol de sa mère par un dignitaire de la Horde, ses origines asiatiques sont flagrantes et ne lui attirent pas franchement la sympathie de la population. Difficile de passer inaperçu quand on ressemble au peuple qui vous a réduit en esclavage…

Revenons à notre cadavre, c’est donc sur fond d’enquête que nos deux héros vont apprendre à se connaître. Dès le premier instant, le Duc est fasciné par Mina, il veut la posséder. Dans le sens le plus littéral du terme. Il est même prêt à payer pour cela. Comme il le dit si bien, tout le monde à un prix. Qu’il s’agisse d’argent ou d’autre chose, il suffit de le trouver. Rhys est bien décidé à découvrir qui se permet de jeter des cadavres chez lui, ce qui n’est pas du tout raccord avec la déco, et quel est le prix à payer pour Mina. J’aime les hommes qui se fixent des buts comme ça dans la vie, au lieu de se reposer sur les lauriers de leur gloire révolutionnaire.

Je vais être honnêtes avec vous, chers lecteurs, j’ai eu du mal à lire ce livre, jusqu’au deuxième tiers. J’ai même failli abandonner. Heureusement, passé le chapitre 10, tout a été plus facile…

Je m’explique : je ne suis pas du tout familiarisée avec les romances SF et, comme je le disais tout à l’heure, j’aime les choses simples. Cette histoire est tout sauf simple.

Déjà, il faut mettre en place l’univers. Un univers qui est tellement différent du nôtre, et si complexe, que chaque détail compte. Impossible de lire vite donc, il faut prendre le temps pour s’efforcer de visualiser chaque élément qui nous est décrit.

Ensuite, le vocabulaire utilisé est d’un niveau supérieur à celui de la romance moyenne. Je déconseille la lecture à des débutants en VO, ils seraient découragés en 3 pages !

Enfin, l’intrigue de l’histoire en elle-même est assez complexe. Les twists sont fréquents, et renvoient souvent à des éléments qui paraissaient anodins auparavant, et m’ont parfois obligée à revenir en arrière pour vérifier des détails. Du coup, je peux vous dire que l’auteur a bien arrangé son affaire, car tout est cohérent !

Mais passé la (longue) phase d’adaptation, j’ai aimé la relation entre Rhys et Mina. Ils n’ont pas la même expérience. Rhys a fui l’Angleterre enfant, il a échappé à la Horde assez tôt et est devenu pirate pour reprendre sa liberté. Mina au contraire vit dans la terreur du souvenir de ce qu’elle a vécu jusqu’à l’âge adulte. L’amour entre eux paraît impossible tant ils sont durs (comme tous les autres personnages secondaires d’ailleurs), et je ne pouvais imaginer qu’ils se laissent aller à une émotion aussi… sentimentale ! Dans un contexte aussi difficile, qui songe à l’amour ? Et pourtant…

Pourtant, j’ai été fascinée par leur évolution, par la construction de leur couple et leur manière de fonctionner ensembles. Pas d’arc-en-ciel ou de petits poneys roses, romance post-apo oblige, mais une véritable lutte pour obtenir le droit de rester ensembles. Mina est sans conteste le personnage principal, elle est forte et déterminée, tient tête au Duc sans hésitation, lui sauve la vie à plusieurs reprises et montre un grand talent dans son travail.

Ce n’est pas une romance légère, mais pas non plus une romance angoisée. C’est un genre hybride, un peu inclassable, et une expérience en soi ! The Iron Duke est le tome 1 d’une série, Iron seas, dont je lirais la suite assez rapidement je pense. Je crois que tout est dit, ce roman a tout pour vous plaire : une belle écriture, un univers riche et original, une intrigue menée de main de maître et une histoire d’amour fascinante.

Bonne lecture,
Chi-Chi

The All-Star antes up (Wager of Hearts 2)

Hello friends! Chi-Chi here…

Je ne sais pas vous mais moi j’ai un peu le moral dans les chaussettes en ce  moment. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis française et je vis à Londres depuis trois ans. Autant vous dire que ce fichu Brexit nous met la tête à l’envers et l’ambiance n’est pas vraiment pas rose… Raison de plus pour essayer de trouver le réconfort dans des jolies  romances !

Du coup j’ai pris ce livre un peu par hasard. J’avais lu mon premier Nancy Herkness, un peu par hasard aussi, et sans grande conviction. Juste assez pour me dire qu’il y avait là un bon potentiel. C’était mignon, pas completement mal écrit, bien trop rapide mais assez bon pour que je ne me transforme pas en mégère sur la fin, avec une grande tirade énervée de la nana frustrée a qui on a volé son happy-end/ses paillettes/son prince charmant/son quota de lecture frivole. Ne rayez aucune mention.

Te transformer en mégère, tu veux dire comme ca?

Je suis d’humour potache héhé!

C’est que si je vais perdre mon temps à lire (ahem) (c’est bien connu, la lecture, plus grosse perte de temps depuis l’invention de la roue) (attendez, je pleure de rire!) (ça se voit que je suis championne de Questions pour une championne?) (question pour une princesse tu veux dire… Tiens d’ailleurs c’est un jeu avec du potentiel non?) si je vais donc perdre mon temps à lire, mon temps précieux, alors je veux en avoir pour mon argent. Raisonnement bassement consommateur de la lectrice qui pleure pour trouver 5 minutes de lectures dans sa journée, et qui a BESOIN que le livre soit bon, sinon elle pleure et les 5 minutes se transforment en 12 secondes, parce que de rage le livre fait un vol plané à travers la pièce (je me controle dans le métro) (par contre le kindle je ne vous raconte pas le drame) (je ne vis pas dans une cellule capitonnée). Du coup, c’est beaucoup de pression pour l’auteur, je ne vous le cache pas.

Comme je te comprends, je ne lis plus rien depuis un mois exactement pour cette raison. J’ai fait une seule entorse (le dernier Kleypas), mais je ne risquais pas grand chose, faut admettre!

Donc, Nancy Herkness. Dont j’avais lu le tome 1 de la série Wager of Hearts (Le pari des coeurs, en français). Que j’avais trouvé sympa mais sans plus. Mais assez sympa pour que quand le tome 2 est sorti, je me dise que j’allais lui donner sa chance.

Tu es une fille sympa toi. Je suis devenue vachement plus vilaine. Tu crois que je deviens aigri de la romance? Oh mon dieu?? Tu crois que je suis blasée????

Allons droit au but. C’était chouette. Toujours pas inoubliable. Mais vraiment chouette.

Miranda et Luke sont choupinous, ascendant sexy (attendez, Monsieur est superstar de football américain, fichu comme un dieu grec, et en plus, il lui fait le coup du fantasme du cowboy texan, chapeau Stetson, bottes et torse nu à l’apui, que demande le peuple???). Ils sont plutot smarts, ils sont plutot marrants, ils ont des soucis mais pas de drama pénible – juste la moyenne de casserole tolérable pour une histoire qui va aussi vite.

Sur l’échelle des Chicago Stars, on est où niveau sexytude??? Moi je veux du concret là. Parce que il y a sexy et Seeeexy *Tam-Tam cligne des yeux et remue les sourcils dans un effet peu concluant, mais comme vous êtes gentil, vous voyez ce qu’elle veut dire*.

Ben oui, que voulez-vous, autant dans la vie en vraie, je n’aime pas quand les choses trainent (l’angoisse existentielle de l’effeuillage de marguerites à base de « il m’aime », « il ne m’aime pas »…) autant dans les livres, je veux que les choses prennent leur temps. Parce que les livres et la réalité, c’est bien connu, cela ne fonctionne pas pareil, et dans mes livres, je veux VOIR les sentiments se developper.

Traduction, Chi-Chi est une vilaine sadique qui veut bien que les héros souffrent dans l’angoisse et l’incertitude, mais elle veut elle-même sauter cette étape et passer directement aux promesses gravées dans le marbre (saumon, obviously).

Résultat des courses? Eh bien cela m’a changé les idées le temps de la  lecture,ce qui est déjà pas mal, et je vais attendre la sortie du tome 3. Parce que si Nancy continue à s’améliorer, elle est chaque fois plus proche de me donner mon livre parfait qui justifie que je sacrifie 10 minutes de sommeil pour en savoir plus… Et que donc, ce livre était choupinou et que le seul reproche que je lui fait, c’est qu’il va trop vite. C’est un défaut avec lequel je peux vivre, et je pense que vous aussi. 😉

Mouuais…. Je reste perplexe. Mais je suis une perpétuelle perplexe. Surtout sur la romance contemporaine…

En attendant, bonne lecture!

Chi-Chi

Et T. en mode pénible…

Idol (VIP 1)

Je veux vous parler du cas du livre qu’on adore et déteste à la fois.

Un peu comme la pluie en plein milieu du mois de juin? Genre pfffff… Je voudrais le soleil, mais en vrai, la pluie c’est plutot pratique pour les pollens?

Genre celui la…

Idol de Kirsten Callihan.

Bon, je ne connais pas bien l’auteur, mais une copine (non, ce n’était ni Chi-Chi, ni Tam-Tam) (QUÔÔAAAAA???? Tu as d’autres amies???? I am crushed) m’a dit qu’il était très chouette, après en avoir lu les 3 premiers chapitres. J’étais désœuvrée, j’avais un avion à prendre (et en plus tu pars en voyage… Je suis verte d’envyyyyyy), je cherchais l’inspiration, l’inspiration est venue à moi, tous les ingrédients étaient réunis pour que cela se passe bien.

J’ai donc commencé ma lecture.

Dis??? Tu avais la place à côté du hublot????

C’est l’histoire de Liberty, qui trouve, un matin au réveil, un mec à la dégaine de bad boy / rocker/ biker – complètement bourré et endormi sur sa pelouse, devant sa porte d’entrée. Liberty n’est pas trop contente, d’abord parce que cela fait mauvais effet, ensuite parce que le mec bourré ça ne sent pas bon, et enfin, parce que la moto dudit mec bourré a défoncé sa pelouse (et que ses parents sont morts dans un accident causé par un mec bourré, ce qui ne la rend pas très charitable avec les mecs bourrés qui conduisent).

A ce stade, vous vous dites que ce livre sera une histoire avec un mec bourré.

Et perso je me dis que l’auteur a de l’ambition, parce que me vendre le « mec bourré », c’est pas gagné! L’alcool a tendance à rendre les gens bêtes et à les faire régresser à l’état primitif. Ce qui est tout sauf classieux (j’ai des images de popotins montrés aux voitures… Mais que voulez vous, j’ai été jeune, et les princes qui ont accompagnés mes années étudiantes n’étaient pas tous des gentlemen).

Ben non. Killian, le mec en question, n’est pas coutumier du fait. C’est aussi une super rock star de la mort qui tue, mais cela, Liberty ne le sait pas. Elle vit un peu en ermite notre amie Liberty. Libby pour les intimes.

Je peux demander à ce que ce soit Tom Hiddleston qui vienne s’écrouler devant chez moi alors? Quitte à choisir hein? 

Et comme Killian n’est pas là par hasard (il a loué la maison d’à côté), avec Libby, ils vont avoir l’occasion de se revoir. Heureusement que les premières impressions ne sont pas toujours les bonnes, et que cela va s’arranger entre eux !

Je n’en dis pas plus sur l’histoire.

Ouhhhhhh vraiment??? Vraiment??? même si je dis please, que je ne mets pas de chantilly dessus (parce que oui, je me suis souvenue que te n’es pas fan) mais que je mets des M&Ms (en gardant les rouges pour moi, parce qu’il faut pas déconner, ce sont les meilleurs!)

Mais je vais vous en dire plus sur ma relation conflictuelle avec ce livre.

Ah? Tu es en conflit avec toi même? Un peu schizophrène sur les bords? C’est d’avoir un pseudo (Mouahaha) ça… C’est confusing!

J’ai ADORE la première partie.

Mais genre, vraiment, jusqu’à la moitié je me disais « ce livre est génial, je vais lui mettre 5 étoiles, c’est drôle, c’est fin, là et là et là aussi j’ai vu un écueil magnifique et l’auteur a su l’éviter, franchement, chapeau ». En particulier un super passage sur le consentement et le préservatif…

Je sens venir le bémol. Enfin le bémol… Je nous vois passer de Fa majeur à Do majeur…ET je me demande si il ne faudrait pas passer directement dans la relative mineur, pour plus d’effet dramatique…

NDLR- En fa majeur, il n’y a qu’un bémol dans l’armature, en do majeur, 7. 

Et puis il y a eu une scène de sexe (une de plus à ce stade) et je me suis dit « bon, ok, on a compris qu’ils ont une alchimie de ouf de malade, on est peut-être pas obligés d’avoir tous les détails à chaque fois ».

Et puis j’ai enchainé avec « bon, ok, ça suffit les chauds lapins, vous avez complètement arrêté de vous parler là, less kissing, more talking ».

Et puis…

Et puis (définitivement La Mineur les gars. On en est à 4 répétitions! Et Charlotte maîtrise ses figures de styles!) j’ai commencé à m’agacer. L’auteur est tombée dans le piège de la non-communication (alors qu’elle avait juste super bien géré jusqu’alors). Libby et Killian ne se parlent plus, ils doutent, ils s’inquiètent. Il se passe des trucs, ils ne se parlent pas.

Pour être juste avec le livre, ce n’est pas atroce. Il n’y a pas d’énorme malentendu à se taper la tête contre un mur.

Mais frustration certaine, quand tout était TELLEMENT bien parti, et que la qualité baisse comme cela. Baisse au point que si tout le livre avait été de ce niveau, il aurait eu deux étoiles au classement. Ce qui nous fait une moyenne de 3 étoiles pour ce livre. Et une grosse déception pour moi qui ai tellement adoré la première moitié.

C’est pénible ces auteurs qui changent la tonalité du livre en plein milieu (oui, je continue avec ma métaphore filée à la musique, sue me!)

Là où vous savez que c’est tout de même un livre pas mal ?

A la fin, il y a le premier chapitre du tome suivant (en passant, cela existe encore, des auteurs qui n’écrivent pas de série ??!), et j’ai… adoré… Donc je suis à peu près certaine de tomber dans le panneau et de redonner sa chance à l’auteur, ne serais-ce que pour retrouver les petits papillons et les rires qu’elle a su provoquer pendant un moment.

Alors moi, je te propose de réécrire la suite, et de nous la proposer en ces murs. Comme ça au lieu d’une bonne première partie, on pourra se régaler d’un livre entier top! 

 

Bonne lecture quand même !

Charlotte

Et T. Chef d’orchestre de la romance, oui oui!

The betrayal of the blood lily

Mes chers sujets, aujourd’hui j’ai un rêve, pas celui de Martin, non, un rêve beaucoup plus égoïste… Je rêve que Lauren Willig soit traduite en français. Une vague d’espions fleuris ne peut être qu’une bonne chose pour la croissance économique.
Imaginez, vous commencez le premier tome, vous tombez amoureuse de Richard et surtout de Colin… Et ça y est, vous avez signé pour une dizaine de tomes (l’auteur ne les a pas encore tous écrit, mais en comptant le délai de traduction, il y en aura bien dix d’ici là).C’est mathématique !

Et comme ça, vous pourrez enfin vous réjouir avec moi de la suite des aventures d’Eloïse et son sujet de thèse. C’est que chaque article me demande de puiser dans des ressources d’imagination pour ne pas spoiler le fil rouge…

Aujourd’hui, 6ème tome « The Betrayal of the Blood Lily » et, encore une fois, Colin et Eloïse ont happé mon attention dès les premières minutes de l’audiobook. Colin, dont la sexytude ne prend que plus de profondeur à mesure que se dévoile son passé, son caractère, et Eloïse, à qui nous pouvons sans doute toutes nous identifier lorsque, comme elle, nous vivons les premiers mois d’une romance avec un magnifique spécimen britannique.

Mais voilà, Lauren Willig n’est pas traduite. Et sous peine de vous spoiler le plaisir des tomes précédents, je ne peux pas vraiment vous expliquer pourquoi l’histoire prend du corps, pourquoi Eloïse et moi, on pourrait être amies, pourquoi la famille de Colin m’est carrément familière… Non… Je dois me retenir (mais c’est très dur).

Heureusement, il y a l’autre histoire, celle qui supposément aide Eloïse à avancer dans sa thèse. Pas que depuis le début, on n’en ait vu une ligne de cette thèse (je ne suis même pas sûre qu’elle ait fait valider son plan), mais passons.

Trêve de divergences, cette fois-ci Lauren et ses espions nous emmènent en Indes avec Pénélope. Dans le « Jasmin de la nuit », nous avions quitté la jeune fille dans une situation précaire. Et dans les historiques, la précarité sous-entend bien souvent scandale, réputation ruinée, et mariage précipité.

Pénélope ne fait pas exception. Pour éviter la honte et la déchéance, la voilà mariée à Lord Frederick Staines, et en route avec ce dernier pour sa prise de poste. Mais si la société londonienne peut sembler périlleuse avec son étiquette, ses scandales et la peur de la ruine, c’est une partie de pique-nique par rapport aux relations complexes de la cour du Nizam de Hyderabad. Autre culture, autres mœurs.

Bien décidée à revenir à Londres la tête haute, Pénélope s’est mise en tête de découvrir l’identité d’un espion local appelé le Marigold (pour info, en langage floral, Marigold est l’anglais pour souci, mais vraiment, le traduire ici, ce serait ouvrir la porte à un nombre infini de jeux de mots pourris, je vais m’abstenir), envers et contre Freddie, pour qui espionnage rime avec parties de cartes dans des clubs enfumés jusqu’aux premières heures de l’aube et parties de chasse dans les étendues exotiques de l’Inde.

Ce n’est pas au goût d’un certain capitaine Alex Reid qui a d’autre choses à faire qu’assister l’épouse du dignitaire britannique local nouvellement nommé dans sa lubie d’espionnage et de contre-espionnage. Elevé en Inde, il n’a aucune patience pour cette Lady anglaise qui se donne de grands airs. Il n’a aucunement l’intention de passer derrière elle ou son mari pour rattraper leurs écarts de conduite. Il a d’autres choses à faire. Bien plus importantes…

Sauf que… sauf que notre cher Alex ne sait pas à qui il se frotte. Pénélope ne lui laissera pas un instant de répit. Elle ira bousculer ses a priori, chambouler sa vision des femmes et détruire ses résolutions d’homme pragmatique.

Ahhhhh le pragmatisme ! Si j’avais une autruche, je l’appellerais pragmatisme, parce que c’est exactement l’attitude des héros qui se veulent pragmatiques. Bon, vous me direz, Alex a des raisons de vouloir s’agripper à son pragmatisme, entre le fait qu’elle soit anglaise et le fait qu’elle soit mariée, je ne sais quel facteur est le plus contrariant pour notre sombre héros !

Cet opus se rapproche énormément du roman historique. On quitte quelque peu la romance pure pour se plonger dans les machinations du pouvoir dans les colonies. C’est haletant, c’est trépidant. J’ai adoré!

Mais n’ayez crainte, entre deux excursions dans la pampa indienne en compagnie de notre couple improbable, vous aurez le fin mot de leur histoire, avec en prime, quelques news de Colin !!!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Emporte-moi (Backstage – 3)

Après mon article de la semaine dernière, vous ne serez pas surpris d’apprendre que je suis très très légèrement à court de temps. Du coup, j’ai fait un truc hyper mature, j’ai renoncé à tout gérer de front et j’ai appelé à l’aide. Comme j’ai de chic copines, Charlotte a répondu à mon appel (un couinement assez pathétique entre le cri de grâce et le grognement de douleur)(hyper élégant et glamour, je vous l’accorde). Je compte donc sur vous ce mois ci pour la couvrir de guimauve…

Je passerai en pointillés pour vous surveiller hein!

Bises bises

T.

Hello !

T. est sous l’eau en ce moment, alors elle m’a recrutée pour donner un coup de main pendant quelques semaines. Du coup, je viens vous proposer une petite chronique de Fade into you – Shaken Dirty 3 de Tracy Wolff (Emporte-moi de la série Backstage,  en français dans le texte, sortie prévue le 8 juillet chez Milady).

Je suis comme ça, je commence les séries par le tome 3.

Moi je valide la lecture anarchique, mais ça vous le saviez. 

Faux, j’ai lu le tome 2 aussi, je lui avais donné 3 étoiles, chou mais pas inoubliable (une sombre histoire de musicien rock qui retrouve son amour d’enfance, une pianiste classique qui vient d’avoir un grave accident et ne pourra plus jouer de piano). Le tome 1 ne m’inspirait vraiment pas du tout donc j’avais fait l’impasse.

Alors, quand tu dis terrible accident, tu sous-entends quoi? Parce que j’imagine que cela ne l’handicape que pour le piano, parce que une héroïne manchot, tu nous le dirais hein?

Ce tome 3, comment vous dire… Pas bien. Pas atroce/détestable, mais pas bien. Une LC avec la princesse Chi-Chi qui ne s’est d’ailleurs pas super bien passée, pas une pour rattraper l’autre…

L’honneur!!!!! 

ATTENTION SPOILERS!

Le livre où le héros est un drogué qui sort tout juste (moins de 12h) de cure de desintox. La 3ème cure, pour un type qui a commencé à boire à 11 ans et se piquait à l’héroïne. C’est vous dire qu’il a des soucis dans la vie. Sauf que l’on ne saura presque pas pourquoi il se drogue. On nous parle d’un trauma d’enfant, je manque peut-être de cœur mais cela m’a semblé à peine justifier le comportement autodestructeur qu’il traine depuis 20 ans. On y reviendra.

12h?? Genre même digérer une pomme prend plus de temps, alors purger son corps de 20 ans de drogue, je peux rire?

Le livre où l’héroïne est une business woman qui rêve de prouver à son père (un crétin misogyne qui est aussi son patron) que oui oui, une femme cela peut aussi avoir des idées. Alors elle prend incognito des fonctions de babysitter auprès du groupe (Shaken Dirty – il faut suivre !) pour s’assurer que le héros ne se re-drogue pas. Elle a un cas de conscience horrible parce que mentir c’est MAL, mais c’est son frère (qui bosse aussi pour papa) qui l’a obligée, et puis se droguer c’est mal aussi, et faire perdre de l’argent à la boite, c’est mal, alors du coup, on est en droit de se demander ce qui est le plus mal dans l’histoire hein ?

Et puis c’est connu, le titre de « baby sitter de groupe », ça en impose. C’est Papounet qui va être impressioné par l’accomplissement… 

Notre héroïne (Poppy – comme une fleur, une fleur de pavot – pour un drogué, c’est trop poétique non ?) arrive donc en ville et croise un beau mec dans la pénombre, dans une allée sombre près de la boite de nuit où elle doit retrouver les musiciens. Prise d’une attraction irrésistible, elle se laisse aller à quelques moments intimes avec le BG dont elle n’a même pas vu le visage (et heureusement, sinon elle aurait reconnu Wyatt – le héros qu’elle est venue pour babysitter).

J’aime tellement ces héroïnes qui ont des pulsions incontrôlables. C’est tellement crédible, et hyper adapté à une ambitieuse qui veut prouver à Papounet qu’elle est une businesswoman. Cré-Dible. 

Et là, paf, magie absolue de la romance et de la féminité de l’héroïne (là encore, le lien avec la drogue, so subtile, vous avez vu ?), Wyatt va mieux. Il a carrément moins envie de se droguer. Il est de nouveau inspiré par la musique, la vie est belle, les oiseaux chantent, les licornes s’envolent…

(Mouahahaha, moi quand je serai grande, je serai dresseuse de licornes!)

Ah bah non en fait.

Mais nous avons là une magnifique démonstration d’insta-love.

1/4 de secondes passés ensembles et ça y est, nos héros ne peuvent plus se passer l’un de l’autre.

#insta-love #licornepower #sniffonsdespaillettesensemble 

Tout ceci, j’aurais pu le pardonner. Excuser le fait qu’ils se sautent dessus comme des lapins en rut (quoi, ça ne rut pas un lapin ?), avec moult détails de scènes pseudo-sexy que je n’ai pas trouvé particulièrement inspirantes ni aguichantes.

Tu crois que le rut du lapin c’est duveteux ou viril?

Mais je ne peux pas pardonner que le livre entier se déroule sur moins de 2 semaines. Pendant lesquelles l’amour de Poppy guérit Wyatt de son addiction (en tout cas pour le moment) (de toute façon, il peut replonger sans souci car c’est un type tellement bien que ses amis l’aiment même drogué et la preuve c’est qu’il n’a pas besoin de jamais s’excuser de rien qu’il aurait pu faire quand il était sous influence) (d’ailleurs c’est dingue parce que pour un camé de haut vol, il semble n’avoir jamais rien fait de mal – ni vol, ni arrestation, ni conduite en état suspect, ni insultes à personne, ni… rien.), où un seul mot de sa part suffit à le guérir de son trauma (il a vu mourir son papa écrasé par un tracteur à l’âge de 5 ans et se sent responsable car il n’a pas su arrêter ledit tracteur. Et que sa mère lui a rabâché que c’était de sa faute) (ok c’est un trauma légitime, mais cela justifie-t-il une vie d’autodestruction, je vous le demande ???) là où tous les psys de la terre n’avaient pas réussi. Et parlons-en tiens, pourquoi ce type n’est-il pas suivi par un psy, genre 4 fois par jour ? Il en a les moyens, il est « à risque », mais non non, il sort de desintox et hop, dans la nature sans aucun garde-fou ? Je n’y crois pas une seconde

Un tracteur+ un enfant de 5 ans = une purée mousseline de futur junkie. Personne lui a passé le mémo? Quant aux psys incapables, je pense qu’eux aussi sont sous l’influence des paillettes snifées consciencieusement tous les matins avant le porridge (oui, je suis une fille wild, les psys ça mange du porridge qui, on le sait tous, facilite le transit) (mais je m’égare).

Pour traiter d’un sujet aussi délicat, il aurait fallu des mois et des mois à l’auteur.

Et moi, pour me remettre du portrait dramatique qu’elle en a dressé, il m’aurait fallu des pages et des pages.

C’est parce qu’à l’époque il y avait pénurie de papier. Nous en France on a une pénurie d’essence, et trop d’eau dans des endroits pas adaptés (genre ton parking ou ta salle de réunion), l’auteur de son côté a souffert d’une grande pénurie de papier. Du coup son éditrice lui a dit « soit synthétique », ce qu’elle a interprété par « je vais te boucler le truc en 15 jours, easy! ».

Ici, rien de tout cela. Il se passe des trucs, le méchant papa qui complote, la mauvaise conscience de Poppy, mais rien de très constructif. C’est trop court, tout est trop raccourci, simplifié à l’extrême, on tombe dans une forme assez désagréable de manichéisme primaire. Blanc, noir, gentil, méchant, amour, haine, bien, pas bien. Drogue, pas drogue.

Puis-je émettre une suggestion: notre amie Poppy, elle a un sérieux problème elle aussi. Elle aime sauter suavement sur des types dont elle ne voit même pas le visage, mais elle a des cas de conscience avec son père qui a l’air d’être le plus gros douchebag de la terre, et ne parlons même pas du fait qu’elle se laisse séduire par un junkie, qui sont les personnes les plus stables de la terre, obviously! Poppy, je crois qu’il faut que tu te trouve un psy toi aussi… Après je dis ça..

Wyatt + trauma = drogue = pas bien = problèmes MAIS

Wyatt + Poppy = plus de trauma = pas de drogue = bien = happy end

Vous avez la recette du livre… que donc, je ne vous recommande pas.

 Tu as oublié les paillettes et les licornes, celles qui sont sous acides!

Bonne journée quand même!

Charlotte

Et T. qui se marre bien!

Le temps du mariage (Huxtable 1)

En régence, si je schématise à la truelle, il y a deux sortes d’histoires. Chacune de ces histoires est définie par un élément déterminant pour l’époque : le mariage.

C’est bien simple, je n’ai pas encore trouvé de régence où le couple formé par les deux héros ne prononce pas ses vœux à un moment donné du roman.

Il y a deux écoles.

Celle où le mariage est la conclusion de l’histoire, l’union est alors comme une clôture à tous les malentendus/ péripéties/ »vilains pas beaux » à terrasser, pour enfin atteindre le bliss marital. L’union est une perspective heureuse, les héros voient un futur débordant d’amour s’ouvrir devant eux. Bon, j’exagère sans doute un peu, certains auteurs savent être subtils et n’ont pas forcément recours aux angelots chantant la gloire de l’amour triomphant dans l’église, mais vous avez saisi l’idée.

Je leur ai d’ailleurs trouvé un nom : Happily ever after mariage, parce que si on y réfléchît bien, Blanche-Neige, Cendrillon et toutes leur copines ont eu droit à de telles unions. A l’instant des « je le veux », le Prince charmant leur mangeait déjà dans la main.

A l’opposé des happily ever after, nous avons les mariages qui surviennent dès les premiers chapitres du roman. Les circonstances sont souvent les mêmes : une réputation doit être sauvée, une fortune est à la clé, un domaine est dans la ligne de mire… les unions ont été arrangées et les nouveaux époux ont été contraints de s’unir, dans une certaines mesure à l’insu de leur plein gré.

Tout le roman s’articule alors sur la transformation de cette union contractée « sous la menace » en une union des corps, des âmes, des destins, et des envolées de petits poneys, ne les oublions pas. Ces unions, je les ai baptisé les Contractuels. En effet, c’est souvent un contrat plus qu’une réelle affection qui lie les deux « parties » dans les premiers temps du mariage. Dans certains cas, les nouveaux époux ne se sont rencontré que 2 ou 3 fois avant l’échange des vœux. Il faudra tout le talent de l’auteur pour faire naitre des sentiments chez eux, et le roman se clôturera sur la déclaration des sentiments/l’annonce d’une naissance/la résolution de tous les problèmes.

Qu’ils soient contractuels ou happily ever after, les mariages dans les historiques sont une condition sine qua non  de l’écriture. Les anachronismes qui peuvent parfois se glisser dans une régence ne vont pas jusqu’à considérer le mariage avec la désinvolture d’un contemporain…

Très personnellement, si je dois admettre qu’un mariage arrangé est loin de me faire fantasmer de prime abord, c’est un schéma que j’aime assez en romance (et ce n’est pas Chi-Chi qui ira me contredire). Les héros sont ensemble pour le meilleur et pour le pire. Sous entendu, ils vont bien être obligés de faire avec ce qu’ils ont et d’établir un dialogue. Certains essayeront de s’enfuir, de se mettre des œillères, mais l’auteur prendra un malin plaisir à les obliger à faire face à leur vie.

C’est d’ailleurs exactement ce qui se passe dans le roman de ce lundi. First comes mariage (Le temps du mariage) de Mary Balogh est le premier tome de la série des Huxables. Ce premier opus s’ouvre sur une bonne nouvelle. Par un caprice du destin (et le jeu des successions), Stephen, petit dernier et seul garçon de la tribu des Huxtable se retrouve héritier du titre de comte de Merton. La fratrie est sous le choc. Elliot Wallace, Viscount Lyngate, qui leur annonce la nouvelle, souhaite sur le champ commencer la formation du jeune comte. Notre héros prend en effet ses responsabilités de tuteur très au sérieux. Ce qu’il n’avait pas calculé par contre, c’est que ses trois grandes sœurs insistent pour suivre leur petit frère à Londres. « Môssieur » Elliot est quelque peu misogyne au début de notre histoire, il faut l’admettre. Une femme ne peut savoir ce qu’il y a de mieux pour le jeune comte, une femme ne peut que l’handicaper dans son apprentissage, une femme est… une distraction. D’autant que leur venue à Londres implique de les lancer dans la bonne société londonienne pour la « saison » à venir.

Et un lancement pour une « saison », c’est bien plus compliqué qu’un simple « je te présente mes cousins de province ». Voyez-vous, il faut être sponsorisé par un « membre honorable » qui lui-même gravite dans les « bons cercles ».

Voilà pourquoi, après une réflexion intense sur les diverses possibilités qui s’offrent à lui, Eliott en arrive à la conclusion suivante. Pour que l’éducation du jeune comte se fasse sans anicroche et que les trois sœurs ainées puissent jouir de la respectabilité suffisante pour être présentée à la noblesse, il va devoir se marier avec l’une d’entre elle.

Il a le choix, Margaret, Katherine et Vanessa sont toutes trois célibataires. Les deux premières sont même des splendides jeunes femmes. Il fini par choisir l’ainée, Margaret…

Sauf que Vanessa, notre héroïne, jeune veuve de son état, ne veut pas voir sa sœur perdre tout espoir d’un jour être heureuse, parce qu’avec un butor pareil qui pense si peu des femmes, elle ne peut être QUE misérable. Nessie (oui, elle a le surnom d’une bestiole écossaise pas super glamour) prend sur elle de demander à « sa grâce »  s’il consentirait à l’épouser elle, et non pas Margaret, histoire de faire d’une pierre trois cailloux. Il sauve la respectabilité de la famille, il lance tout ce beau monde en société, et il sauve l’esprit d’une jeune fille en la laissant sur le carreau.

Elliot réfléchit longtemps… C’est qu’elle n’est pas aussi belle que sa sœur, notre héroïne, et qu’elle a la langue acérée. Mais très étrangement, il finit par dire oui.

Entre ces deux là, pas de pâmoison en vue. Un vrai mariage de convenance est contracté au début du livre. Et c’est là que tout débute.

Mary Balogh va développer la relation de nos héros de manière très fine et toute en sensibilité. Il n’y aura pas, comme on pourrait le craindre, de déclaration d’amour éternelle dès la première scène d’amour. Pas plus qu’il n’y aura de feu d’artifice entre la jeune veuve et son nouveau mari dès les premières embrassades. Leur relation va prendre corps doucement, elle va gagner en profondeur à mesure que les pages et les chapitres vont s’enchainer. Vanessa va apprendre des choses sur elle-même au contact d’Elliot, et ce dernier va murir et découvrir qu’il est des femmes sur lesquelles on peut compter (oui, un lourd passif, une fois encore, dans ce roman).

Ce livre est un exemple parfait de tout ce qui fait que les Contractuels en régence sont des histoires qui peuvent porter nos héros bien plus loin que l’on aurait pu le penser.

Une partie pragmatique de ma personne ne peut par ailleurs pas s’empêcher de penser que ces histoires d’amour sont sans doute celles qui auraient eu le plus de chance de survenir à l’époque…

Bonne lecture,
Tam-Tam

Irresistibly Yours – Oxford #1


Ma relation avec Chi-Chi fête cette année ses 8 ans. Et dès le début, on a entretenu un lien « lecture » très fort. Ces derniers temps, on est un peu sous l’eau question vies personnelles. Mais on ne demande pas à Superman et Batman de se justifier quand Clark et Bruce sont overbookés. Donc on peste sur les journées trop courtes et on se lamente qu’on arrive pas à se voir/s’appeler assez, mais jamais on ne faillit.

Et toujours, toujours, on se recommande des lectures. La lecture d’aujourd’hui, c’est une fois encore Chi-Chi qui me l’a conseillée. Mais cette fois ci, à l’insu de son plein gré. En effet, j’ai été fouiner sur son Goodreads (grosse stalker que je suis) et j’ai été lire ses impressions sur les livres auxquels elle donnait 4 étoiles ou plus (on est des juges assez dures et exigeantes en romance – Cher auteur, si vous obtenez un 4 étoiles de notre part, c’est une très très bonne note, car nous ne réservons les 5 étoiles que pour le moment où la lumière divine de l’archange de la romance vient caresser délicatement la couverture de votre oeuvre ).

Je me suis donc lancée vaillament dans une romance contemporaine. Chose rare pour moi. Et j’ai aimé l’histoire de Cole Sharpe et Pénélope Pope. Tous deux journalistes sportifs, les voilà qui se rencontrent alors qu’ils briguent le même poste. L’équation pour se hair au premier regard… Sauf que l’auteur Lauren Layne en a décidé autrement, et nous embarque dans une romance au concept simple mais efficace.

Pénélope est le garçon manqué par excellence (on donne dans le cliché pour une journaliste sportive, je vous l’accorde), et Cole est un charmeur fini mais avec un peu de matière quand même. Les héros physiquement intelligents, ca finit par etre méga boring.

La romance se construit sans gros drama, mais avec quelques problématique à résoudre (efficace je vous disais). On se laisse emporter, on glousse des personnages secondaires, on sourit des héros et on passe un très bon moment!

Que vous dire de plus. Allez donc le lire!!!

Très bonne semaine,

Tam-Tam

Allez je passe vous faire un petit commentaire en bonus! 🙂

Je ne savais même pas que T. avait lu ce livre, c’est vous dire le niveau de non-communication entre nous en ce moment, elle ne m’a rien dit cette fourbe! T. my dear, je suis ravie que tu ais aimé ce livre. En revanche ne lis pas le suivant, il est nettement moins bon. Seulement deux étoiles, c’est dire… Ceci dit, j’attends avec impatience la publication du tome 3 d’ici quelques mois. Je ne perds pas espoir!

Et je confirme, c’est une jolie romance sans prise de tête avec de l’humour, un peu de sexy, une ribambelle de persos secondaires tous bien alignés en rang d’oignons pour faire valoir/devenir les meilleurs amis/servir de conscience à nos héros, en fonction des besoins. Mais comme c’est drôle on pardonne à l’auteur.

Enjoy!

Chi-Chi

PS : Happy birthday to us, 1ère fois que l’on ne fête pas l’occasion…

The Player and The Pixie

Un an après cet article, et une chronique plutôt mitigée sur le tome 1, me voici de retour pour le tome 2 de la série « Rugbymen » – écrite à 4 mains entre Penny Reid et L.H. Cosway.
J’attaquais ce livre avec une grande méfiance. D’abord, parce que je ne lis presque pas en ce moment. Presque pas et encore moins de romance. J’ai déserté les pages de ce blog, à mon grand regret, mais voici enfin quelque chose qui méritait que je le partage avec vous !

The player and the pixie, c’est donc l’histoire de Sean et Lucy. Sean, c’est le méchant dans le tome 1. La tête brulée de l’équipe qui n’a qu’une idée en tête, faire virer le héros précédent, qui ne vit que pour le provoquer et qui règle tous les problèmes de sa vie en jetant de l’argent dessus d’un grand geste. Autant dire, un gars bien, un mec qui fait rêver. Sauf que Sean est, je viens de le dire riche, sportif (donc bien foutu), célèbre, et accessoirement, n’a pas encore les oreilles en chou-fleur du joueur de rugby qui a trop vécu. Sean est un ultra-méga beau-gosse.

Et Sean est aussi un très très très, mais alors vraiment très mauvais coup.

Du genre à ne pas savoir où se trouvent les parties intéressantes, et à faire un bruit d’aspirateur aux moments les plus inopportuns. Du genre qui dure 12 secondes et laisse ses partnaires admirer les fissures du plafond (et 12 secondes c’est déjà trop long dans ces circonstances).

La loose totale.

D’autant plus que Sean sait qu’il est nul, nul, archi-nul. Et qu’il ne le vit pas hyper bien. Ce qui le rend encore plus charmant. Comprenez, il se comporte encore plus comme un idiot.

Entre en scène Lucy.

Lucy c’est la sœur du héros du tome 1, donc la fille qui a toutes les raisons du monde de détester Sean, pour ce qu’il a fait à son frère. Lucy a les cheveux arc-en-ciel, une mère tarée qui zappe toute sa confiance en elle, et une volonté de se libérer de cette emprise. Lucy vient donc de déménager à New-York pour mettre de la distance entre sa mère et elle, elle pratique la méditation et le yoga, bref, Lucy est une fille qui traine quelques casseroles mais qui est globalement saine et surtout, sympa. Avant même d’avoir connaissance des petits problèmes de Sean, elle essaye d’être sympa. Parce qu’il faut toujours être sympa avec tout le monde.

Pauvre Lucy qui n’imaginait pas ce qu’elle allait déclencher!

Et c’est là que se joue la meilleure partie de ce livre : enfin, Penny Reid a écrit (avec l’aide non négligeable de L.H. Cosway je n’en doute pas) une héroïne différente. Lucy n’est pas une originale excentrique (à part les cheveux), elle fait plaisir à lire.

Pour l’histoire ? Eh bien Sean et Lucy font des étincelles, Sean est nul, Lucy est sympa, ils font du yoga et du toilettage de chien, la mère est insupportable, le grand frère pète les plombs en apprenant la nouvelle, l’histoire est hyper mignonne, et prend bien son temps pour évoluer et développer les sentiments de tout le monde (y compris ceux du lecteur), et enfin, c’est drôle et enlevé.

Pour conclure, je dois vous avouer que j’ai très sérieusement hésité à donner 5 étoiles à ce livre sur Goodreads. Il me manque un minuscule je-ne-sais-quoi pour l’adoration totale et l’entrée dans mon Panthéon des livres inoubliables, mais depuis le temps vous me connaissez, vous savez qu’il n’y a guère qu’une quinzaine de livres de tous les temps dans ce classement !

Excellente lecture,

Chi-Chi (en coup de vent)

PS de Tam-Tam (qui a lu la chronique en amont): Arrrgggg, j’aurais pas dû lire la chronique alors que j’avais plein de boulot. Je viens de passer mon après-midi à lire d’une traite. Super bon moment. Et moi aussi, j’ai failli mettre 5 étoiles, mais je trouve qu’il y a quelques questionnements qui restent sans résponses concernant le héros (et moi j’aime bien qu’on réponde à toutes mes questions)(j’étais madame Pourquoi)(j’assume). Mais sinon, very very good indeed!!!!!

At the bride hunt ball

Aujourd’hui, je reviens à mes premières amours pour vous parler de mon genre favori… la régence ! Cela fait un moment, je suis sûre que cela vous avait manqué !Au programme d’aujourd’hui, At the bride hunt ball, d’Olivia Parker.

Madelyn Haywood est de petite noblesse, incroyablement maladroite (à ce stade, elle a le mauvais œil, je ne vois que ça…), et pourvue d’une belle-mère américaine ambitieuse, qui n’hésiterai pas à la compromettre si cela pouvait permettre de la marier plus vite à un homme riche et titré (ne soyons pas regardante sur l’âge ou le caractère, quelques milliers de livres de rente suffiront à compenser).

Autant dire donc que Madelyn est mal partie, surtout que s’achève bientôt sa 4ème saison sans succès.

Quand Gabriel Devine, Duc de Wolverest, organise une « chasse à la fiancée » pour son frère, Madelyn n’a pas du tout, mais alors pas du tout envie d’être invitée à y participer. Car notre héroïne, bien que plutôt mal lotie, trouve le procédé parfaitement scandaleux et abusif, comparable au marché aux esclaves…

Inviter 8 jeunes filles bien sous tout rapport dans la propriété familiale pour que Tristan Devine puisse faire son choix en toute tranquillité, cela me rappelle étrangement A lady most likely. Ou inversement d’ailleurs, puisque At the bride hunt ball a été publié deux ans avant A lady most likely…

Mais peu importe finalement, car ce qui compte, c’est que Madelyn se retrouve participant contre son gré à cette aventure (le pouvoir redoutable de la belle-mère et du chantage affectif). Et en matière d’aventure, elle va trouver de quoi s’occuper face à Gabriel, notre Duc qui n’est, de son coté, pas du tout décidé à se trouver une fiancée. La chasse à la fiancée qu’il organise, c’est à l’intention de son petit frere, héritier présumé, Gabriel n’ayant pas l’intention de se reproduire un jour !

Lors de leur première rencontre, Madelyn commence par s’étaler de tout son long en trébuchant dans le jardin, ce qui est très « un-lady like », vous l’avouerez, et Gabriel vient la ramasser comme tout preux chevalier qui se respecte. Seulement, il fait noir, Madelyn prend peur et envoie un citron qui traînait sur un arbre à proximité en plein dans la tête de notre héros.

Le ton de l’histoire est donnée, Madelyn passant son temps à se retrouver dans des situations pas possibles, très drôles le plus souvent, même si je me dis que ce n’est pas humainement possible d’être poisseuse à ce point ! Gabriel de son coté, est comme il se doit, un parfait prototype de Duc comme il faut, rien d’aussi extrême que mon cher Wulfric, mais sacrément à cheval sur les conventions sociales et l’étiquette. Enfin tant que l’on n’essaye pas de les lui appliquer, puisque cette bienséance ne va pas jusqu’à le convaincre qu’il devrait arreter de se comporter comme un rake et s’occuper d’assurer la postérité du titre…

Sauf que Madelyn le fait rire, et cela n’a pas de prix ! Comme quoi, le rire est décidément l’un des principaux moteurs d’un couple qui marche.

Voilà comment, au cours de cette chasse à la fiancée, Gabriel et Madelyn vont faire connaissance, se découvrir, bien évidemment tomber amoureux, et essayer de trouver le moyen d’intégrer Madelyn dans la haute société. Car, bien que noble, notre héroïne n’est pas du tout du même niveau que Gabriel, et sa maladresse légendaire (et son boulet de belle-mère) ne font rien pour arranger les choses

Madelyn est touchante, manquant parfois de confiance en elle, ce qu’elle dissimule derrière une attitude ouverte et franche, à la limite de l’inconvenance. Gabriel est charmant sous toutes les coutures… Si si, toutes, j’ai bien vérifié !

Une lecture très sweet et cute, parfaite pour les fans du genre !

Olivia Parker écrit des romances tout à fait dans l’esprit de Julia Quinn, et je vous recommande de lire également les deux suites, avec pour héroïnes la meilleure amie de Madelyn (To wed a wicked earl) et la sœur de Gabriel (Guarding a notorious lady).

Bonne lecture,
Chi-Chi

Désirs secrets – Jeunes filles en fleurs, tome 3

Mes chers sujets,Cette semaine marque deux évènements : d’une part, la Saint Nicolas est passée, donc je suis entrée en mode « écoute de chants de noël en continu », et c’est la période tant redoutée des « nocturnes » au travail, en conséquence de quoi il m’a été assez difficile de finir un livre à temps pour la chronique du lundi, les chants de Noël ayant pris la place des audiobooks et mes soirées étant prises elles aussi par de vastes réjouissances bien loin des happy-end de rigueur ici.

C’est donc avec une grande fierté que je vous annonce que j’ai fini pour vous ce matin un livre qui prenait la poussière depuis des lustres dans ma PAL : « The secret desires of a gentleman » de Laura Lee Guhrke.

Titre prometteur ma foi, qui fleurent bon la sensualité débordante de l’homme dont on aperçoit le haut du dos sur la couverture.

Voyons le synopsis ensemble, il est question de Maria Martingale, sur le point de s’enfuir avec le petit frère du Marquis de Kayne. Le-dit Marquis ne saurait voir la réputation de sa famille et la vie de son frère ruinées par une telle mésalliance et décide de soudoyer la demoiselle…

Petite ellipse temporelle, et voilà Maria qui est sur le point d’ouvrir sa pâtisserie chic dans un coin à la mode de Picadilly. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle découvre que son voisin n’est autre que le Marquis de Kayne. Ce dernier va tenter à nouveau de se débarrasser de la présence inopportune de notre héroïne, mais celle-ci n’est plus la jeune fille influençable qu’elle était bien des années plus tôt, et elle décide de tenir tête…

En théorie, cet historique avait tout pour me plaire. Une héroïne qui ne se laisse pas faire, qui a la tête bien sur les épaules et la volonté de s’en sortir. Un héros qui, bien que coincé dans ce que la société attend de lui, semble irrémédiablement attiré par Maria. Le contexte d’une pâtisserie avec donc mention de nombreuses et alléchantes douceurs et la promesse dialogues acérés, pour bien épicer le tout.

En théorie…
Mais dans le contexte, ça reste un peu plat.
Déjà, il y a cette vague histoire de retrouvailles sans en être. J’admets, ce n’est pas le bon frère, mais j’ai trouvé que Maria prenait cela avec beaucoup de nonchalance… Lawrence, petit frère de son état ne semble pas gêné plus que ça par sa défection passée, et Maria, bonne pâte, a mis toute cette histoire derrière elle. Genre, on ne lui avait pas brisé le cœur avant de l’humilier en bonne et due forme… Naaaannnn !!!
Ensuite, il y a cette attirance très « tu es insupportable, mais mes hormones sont en feu ». Si cela fonctionne bien au début, cela dure un peu trop longtemps, cette histoire, et sans trop vouloir vous spoiler la suite, disons que cela dure presque jusqu’à l’avant-dernier chapitre…
Enfin, il y a ce fameux avant-dernier chapitre, où, là, magiquement, tous les quiproquos sont résolus. Trois petits paragraphes et puis s’en vont enfin nos héros vers un bliss majestueux d’amour assumé – j’ai promis de donner une semaine de libre aux poneys, donc ils resteront chez eux cette fois-ci.Une histoire qui se lit bien, mais très oubliable, très clichée, et sans le petit truc qui ferait que le final grandiloquent serait justifié !

Fort heureusement, il semble que d’autres livres de l’auteur soient à la hauteur de leur synopsis. J’ai commencé dans la foulée « With seduction in mind », et ce que j’en ai lu me plait beaucoup. Je vous laisse donc pour aller finir l’ouvrage.

Bonne lecture,
Tam-Tam

Un parfum de chèvrefeuille – Boonsboro tome 1

Nora Roberts, c’est un peu la papesse de la romance contemporaine. Non pas qu’elle écrive forcément ce qui se fait de mieux (vous savez déjà que je ne jure que par Julia Quinn pour l’historique et Susan Elisabeth Phillips ou Kristan Higgins pour le contemporain), mais parce que c’est incontestablement celle qui écrit le plus. Et également parce que, rendons à César ce qui est à Nora, elle a largement contribué à faire évoluer le genre de la romance old-school à ce que nous connaissons aujourd’hui.Et puis, c’est un peu avec Nora que j’ai exploré la romance durant mes folles années d’adolescente, aussi, quand je vois qu’elle a sorti un nouveau titre, c’est un réflexe un peu pavlovien, il faut que je vois de quoi il s’agit, et notamment s’il saura me rappeler pourquoi, à l’époque d’Une femme dans la tourmente et de La fortune des Sullivan, cette auteur était pour moi incontournable.

Hélas, il y a eu plusieurs déceptions, et je vous confirme à présent que Nora n’est pas une auteur vers laquelle on peut se diriger en toute confiance. Il n’y a qu’a voir la différence entre la Trilogie irlandaise, les MacKade et le quartet des Wedding-planners.

Et comme vous ne pouvez pas vous précipiter aveuglément sur le dernier Nora, je me suis empressée de le lire pour vous donner mon avis ! Pour l’occasion, j’ai (re)fait lecture commune avec Pimpi. Avant, à l’époque où je n’avais pas de blog, je faisais lecture commune avec Tam-Tam… Maintenant cela ne fonctionne plus, nous essayons de lire des choses différentes pour mieux vous en parler ! Mais, je disais donc, j’ai lu The next always en même temps que Pimpi…

Alors alors…

Eh bien voilà une trilogie qui débute dans la droite ligne de la série précédente… Et de toutes ses autres séries en fait ! Le schéma de la série chez Nora est toujours très classique…

Trois frères décident de rénover, avec l’aide de leur mère, un Bed and Breakfast de la petite ville de Boonsboro, Maine. Pour la petite anecdote, Boonsboro est la ville où Nora habite depuis plus de 30 ans et la plupart des boutiques, noms de rues et autres lieux notables, sont fidèles à la réalité.

Le B&B donc, approche de la fin des travaux, le gros œuvre est fait, on en est à poser les parquets et à choisir le mobilier… Beckett, l’architecte du trio supervise tout cela avec une grande efficacité, tout en continuant de bosser sur quelques petits projets à coté et en mettant la main à la pâte dans l’atelier de menuiserie hérité de son père Entre deux journées de 18h, il trouve le temps de partager une pizza avec sa mère, boire des bières avec ses frères, et aller soupirer après Clare, qu’il aime depuis l’adolescence sans jamais le lui avoir dit, dans la librairie qu’elle tient…

Voilà un homme occupé, à qui il ne manque qu’une femme pour être heureux. Et Clare, veuve et maman de trois garçons, ne va pas avoir beaucoup de travail à faire pour attirer son attention !

Maintenant que le décor est planté, je vais vous dire ce que j’ai aimé :

  • J’ai aimé que Clare ne soit pas une veuve éplorée. Six ans après la mort de son mari, elle a fait son deuil et est prête à refaire sa vie si un homme bien se présente.
  • J’ai aimé qu’elle soit présenté profondément et avant tout comme une maman, avec une routine à un train d’enfer que j’ai reconnu.
  • J’ai aimé Avery, la meilleure amie de Clare, qui change de couleur de cheveux au gré de ses humeurs et prépare des pizzas fort appétissantes.
  • J’ai aimé que l’esquisse des tomes suivants soit suffisamment légère pour que je m’interroge un moment sur le « qui finira avec qui ».
Malheureusement, il y a plus de choses que je n’ai pas aimé :
  • Je n’ai pas aimé retrouver encore une fois ces descriptions à n’en plus finir de chaque détail de chaque pièce du B&B, qui me font penser que Nora cherche surtout à remplir ses pages et non pas à approfondir son histoire. Surtout qu’il s’agit des gouts décoratifs typiquement américains, et que je ne suis souvent que moyennement convaincue. Encore plus quand on m’évoque les merveilles de toilettes qui font bidet en même temps, comme summum du luxe… et du glamour?
  • Je n’ai pas aimé la perfection parfaite de ce monde idyllique où tous les gentils sont super gentils et il n’y a qu’un ou deux méchants histoire de remplir les quotas, un monde en noir et blanc, sans zone intermédiaire.
  • Je n’ai pas aimé que Beckett n’ait jamais une minute pour souffler, se reposer, se concentrer et réfléchir à ce qu’il faisait. Vivre à ce train d’enfer, ce n’est pas une vie ! Et personne ne peut tenir avec 4h de sommeil pendant aussi longtemps.
  • Je n’ai pas aimé le manque cruel de scènes entre Clare et Beckett, me frustrant d’assister au développement de leur relation. Bien que l’on nous dise qu’ils ont passé du temps ensembles, le lecteur n’a pas le privilège d’y assister Là encore, j’ai l’impression que Nora cherche à remplir sans trop se fatiguer.
  • Je n’ai pas aimé le conflit entre nos héros, tellement léger au début qu’il n’est qu’un détail anodin, avant de prendre des proportions énormes – dont les conséquences sont expédiées en 5 lignes top chrono.
  • Je n’ai pas aimé les descriptions de scènes « sexy » qui sont si ampoulées et fleuries que l’on frise le ridicule sans provoquer la moindre émotion.
  • Je n’ai pas aimé la présence incongrue de Lizzie le fantôme, qui m’a parue superflue, avant que je ne me rende compte qu’elle n’était qu’un prétexte pour faciliter le déroulement de l’histoire – sans avoir à penser à autre chose !
Pour conclure, je vous dirait que, même si j’ai passé un bon moment, et que j’ai lu The next always sans déplaisir, je ne peux m’empêcher de penser qu’il s’agit là d’un livre écrit certes agréablement, mais trop vite et sans profondeur.Nora elle même dit qu’il lui faut en moyenne 45 jours pour écrire un livre. Hélas, avec les années, cela se ressent de plus en plus et je me lasse d’être déçue.

Sans aller jusqu’à dire que l’on ne m’y reprendra plus, je ne suis pas particulièrement sûre d’avoir envie de lire la suite de cette série et, vous l’aurez compris, je ne vous recommande pas ce livre, trop superficiel et facile…

Chi-Chi

Because of Miss Bridgerton

Ce qu’il faut savoir avant de lire cette chronique, c’est que le nouveau livre de Julia Quinn est au centre de nos conversations depuis plus de 2 mois. C’est bien simple, depuis le lancement des #8WeeksOfBridgertons, il ne se passe pas un jour sans que d’une manière ou d’une autre, JQ, ses Bridgerton ou même ses autres livres ne fassent une apparition éclair dans nos conversations. Et par « Nos », comprendre, au sein des conversations de toutes les grandes addictes de la romance, historique ou non. Je crois même que le prince pas si charmant pourrait répondre à certains quizz, et il est bien évident que l’initiation de l’héritier a commencé par le biais des audiobooks que j’écoute en voiture (même si la collection complète Bridgerton ne semble pas encore être disponible à la vente).

J’avoue, je n’ai pas vraiment participé à l’engouement des #8WeeksOfBridgertons, sinon par le biais de mises à jour de la page Facebook de Julia Quinn. Ce qui m’a amené à quand même m’intéresser au nouvel opus. Donc, quand même un peu, oui ? OK, confession intime : j’avais peiné à finir les deux premiers livres de son quatuor Smythe-Smith, et à l’heure de la lecture de Miss Bridgerton, j’avais même fait l’impasse sur le reste du quatuor. Trop de déception, trop d’ennui… 
Et après avoir passé toutes ces semaines en compagnie des Bridgerton, quel délice de découvrir enfin l’histoire de Billie et George. 

(Dites bonjour à Cat, venue me prêter main forte pour cette chronique à 4 mains!!) (et comme je suis en vadrouille, impossible d’avoir les options complètes de mise en page, donc italique, c’est Cat, le reste, môaaaa)

Dès les premières pages, j’ai tout de suite senti ce petit frisson d’anticipation qui m’avait tant fait défaut depuis Ten Things I Love About You. Et alors quoi, si on est ici à l’ère des perruques poudrées et du brocard doré ? 

Notre histoire se passe un peu avant l’ère de la tribu. Du temps où Edmund était encore un ado et où Billie Bridgerton n’était pas mariée. Bon, elle se marierait sans doute un jour avec Edward ou Andrew Rockesby, les enfants des voisins et compagnons de jeu depuis l’enfance, mais pas George.

Deuxième confession, j’avais un peu zappé le fait qu’il s’agissait des aïeux (trop méchant ?) Bridgerton, donc ça m’a pris un petit temps avant que la lumière ne se fasse. 

Non, George est la croix de son existence, toujours le sourcil froncé et désapprobateur, toujours critique, jamais fun et affectueux…

Toujours gentleman, toujours là quand on en a besoin… dès la première scène du point de vue de George, j’ai commencé à fondre. Que voulez-vous, j’ai un faible pour les intellos sérieux aux sentiments profonds et à l’humour subtil !
A moins que…
Le feu sous la glace ! 

JQ nous signe une très très belle histoire entre deux personnages qui ne sont pas des héros aux passés sombre et mystérieux, qui ne sont pas des enfants batards vendus et fouettés pendant 3 hivers consécutifs avant de faire pour les colonies, qui ne sont que George, héritier du titre et conscient de sa responsabilité et de poids que cela représente, qui ne sont que Billie, fille aînée encore célibataire, un tantinet excentrique sur les bords, mais profondément gentille et aimante.

J’ai beaucoup aimé le fait que malgré son comportement garçon manqué et son indépendance, Billie est très bien placée dans son contexte historique. Elle a parfaitement conscience de ce qu’elle doit à sa famille, des privilèges de son rang, et elle aussi prend ses responsabilités au sérieux (il y a quelques scènes très poignantes entre elle et sa mère qui illustrent bien cette facette). Trop souvent le côté historique de la romance ne sert que de décor de pacotille à des héroïnes qui font fi de toutes conventions et comme par magie tout se résout sans qu’elles ne doivent faire face aux conséquences de leurs actions. Et George… sûr de lui, mais pas arrogant. Conscient de ses lourdes responsabilités mais dénué d’amertume. Aux premiers abords sérieux mais cachant un humour subtil et jubilatoire. Gentleman in the streets, rake in the sheets ! Je craque !

Une histoire où les héros couleraient presque de source.

J’ai parfois du mal avec les trames où les héros ont grandi ensemble comme frère et sœur. Mais là, c’était très bien amené. Ils se connaissent bien sans vraiment se considérer comme frangins (beurk !), au contraire des frères de George. Même s’ils sont très différents en surface, il est très vite évident qu’ils ont des valeurs communes et un sens des responsabilités très similaire, ce qui rend la partie « ever after » de leur « happily ever after » très plausible.

Un JQ qui a su faire naître chez mes comparses des lectures communes des réactions dithyrambiques proches de l’envolée de poney arc-en-ciel accompagné du cantique des angelots.

Chez moi, plus une aura rose, un cocon de tendresse… comme un air de douce nostalgie.


 
Mais un JQ qui selon moi est très bon, mais pas de l’excellence de mes chouchous chez les Bridgertons ou encore de mon derniers coup de cœur de l’auteur en date 10 things I love about you (qui commence à dater…)

Pour tout avouer, je pense que mon engouement a été en grande partie influencé par ma déception suite à la série Smythe-Smith. Franchement j’avais presque fait une croix sur Julia Quinn. Quand j’ai commencé l’histoire de Billie, j’ai enfin retrouvé cette étincelle qui a fait de JQ une de mes auteures phares. 

Pourquoi? Sans doute parce que c’est trop normal que ça en deviendrait presque suspect. J’aime avoir un peu de suspense, et j’ai senti venir les choses sur ce dernier tiers. Et j’ai déjà vu plus d’alchimie chez des héros.

Après la combinaison d’ennui et d’humour over the top/qui tombe à plat des Smythe-Smith (ce que j’en ai lu), avoir une belle histoire toute en douceur, à l’humour équilibré (Mallet of Death !) avec des héros attachants, tout ça de la plume d’une Julia Quinn en pleine forme, je n’ai vraiment pas tiqué sur le côté prévisible du roman. 

Mais je me veux l’avocate du diable, comme vous pouvez le voir, car Cat ici est une inconditionnelle de ce premier opus.

Je recommande sans réserve !

Alors il ne nous reste plus qu’à vous inviter à découvrir ce livre pour savoir si vous êtes enthousiastes, très enthousiastes, fan, uber-fan, poney-paillettes-chantilly-arc-en-ciel-en amour de ce livre.

L’éventail de possibilité s’offre à vous!

Bonne lecture, T. & Cat

La romance de l’angoisse

La romance, c’est très bien, c’est très joli, mais parfois, ce n’est pas exactement ce à quoi on s’attendrait. 
 
Parfois, l’auteur zappe les cœurs, les petits oiseaux, les poneys et les arc-en-ciel pour écrire ce que l’on appelle de la «romangst» – angsty romance, ou de la romance angoissante. 
 
Dans ces livres, les héros ne vivent pas dans un monde enchanté où le méchant est en carton pâte et le plus gros souci consiste à choisir entre bleu pale et bleu roi pour la robe de bal du jour. Et surtout, ces problèmes ne seront pas traités avec légèreté et humour, mais dans une ambiance lourde et pesante, où vous pourrez apprécier chaque seconde de l’angoisse, parfois de la douleur des personnages. La romangst vous prend à la gorge et ne vous lâche pas jusqu’à la dernière page. Souvent, elle laisse derrière elle un sentiment de vague malaise car, même si le happy-end de rigueur a bien eu lieu, il n’aura pas été facile. Tam-Tam aime voir ses héros souffrir un peu, moi pas du tout. Mais je reste curieuse, et parfois je me laisse convaincre par des copines. Comme Pimpi, qui avait dans sa PAL un livre dont j’avais beaucoup entendu parlé et dont nous avons décidé de faire une lecture commune. 
 
Ici, on va plutôt chercher dans le genre d’un héros enfermé dans un asile de fou. En Angleterre, en 1880, quand les méthodes de traitement étaient les douches glacées et les électrochocs. 
 
Et c’est précisément de cela dont je veux vous parler aujourd’hui. Non pas un, mais deux livres qui entrent dans cette catégorie. D’abord, The madness of Lord Ian MacKenzie, de Jennifer Ashley, et Flowers from the storm de Laura Kinsale. 
 
La romangst est un exercice périlleux car il n’est pas facile pour l’auteur de nous faire croire au potentiel romantique d’un héros se trouvant dans des circonstances pour le moins difficiles, et le plus souvent avec raison. Un héros qui ne sera donc pas charmant et charmeur, mais qui vient accompagné d’une ribambelle de problèmes et de séquelles psy sérieuses. Un héros qui le plus souvent, est diminué, intellectuellement. Parlons crument, ces héros là ont un handicap mental. Le talent de l’auteur doit donc être proportionnel à la difficulté de la tache, pour rendre ce personnage crédible dans le rôle du héros romantique ! 
 
Revenons à Lord Ian MacKenzie. Ian est fou. Ce qui, en réalité, ne veut pas dire grand-chose. Mais si Ian n’est plus dans l’asile où il a passé sa jeunesse, il parait évident à nos yeux de lecteurs que quelque chose ne tourne pas très rond. En fait, je crois que Ian est autiste, mais la notion même de ce syndrome n’ayant été reconnue que dans les années 1940, pour son époque, Ian est juste fou. Heureusement doté d’une famille très puissante, la bonne société tolère plus ou moins ses excentricités. 
 
Beth, de son coté, est une veuve de basse extraction qui vient d’hériter de la fortune de la vieille dame chez qui elle était demoiselle de compagnie. Après, l’histoire est assez simple, un cliché habituel de la romance. Ian rencontre Beth, il la veut, il la poursuit de ses assiduités, un meurtre et un méchant viennent mettre un peu de bazar dans tout ça et à la fin, ils vivent heureux avec beaucoup d’enfants. Classique. 
 
Mais à cause de la particularité du héros, j’attendais beaucoup de cette histoire. J’attendais que l’auteur essaye de m’expliquer le point de vue du héros, qu’elle analyse la manière dont il fonctionne dans la société, des explications sur pourquoi l’amour nait entre ces deux-là, et comment gérer leur relation étant donné son caractère forcément particulier. 
 
Mais rien de tout cela n’est présent dans The madness of Lord Ian MacKenzie, la seule chose qui lie Beth et Ian, c’est une libido surdéveloppée. Chaque description, des sentiments, des souvenirs, des scènes sexy, est faite de manière très détachée, clinique. Ce livre, en fait, manque cruellement de psychologie, et m’a laissée de glace. 
 
Il s’agit pour moi d’une vraie déception car je gardais en mémoire le souvenir d’un autre livre, Flowers from the Storm de Laura Kinsale, se déroulant an Angleterre vers 1850. Là, le héros, Christian, était lui aussi considéré comme fou. Mais dans ce cas, c’est à la suite d’une attaque qui lui a fait perdre l’usage de la parole, le rend presque sourd et partiellement paralysé. C’est dans l’asile où sa famille l’a fait enfermer qu’il rencontre son héroïne, Maddie. 
 
Là où, pour Ian, les choses sont racontées avec froideur et détachements, me donnant l’impression d’être un voyeur qui se repait des détails sordides, Laura Kinsale explore avec une grande finesse les méandres du système de « santé » de l’époque, les raisons qui permettent d’expliquer le fonctionnement de l’asile, l’état de la médecine et les théories médicales justifiant les traitements. Si tout cela parait cruel à nos yeux, au moins, dans ce deuxième livre, elles sont compréhensibles. 
 
Dans la façon de faire comprendre au lecteur le handicap du héros, les conditions sont évidemment différentes. Mais Laura Kinsale prend le temps d’accompagner Christian tout au long de sa « rééducation » – qui ne sera pas miraculeuse, laissez-moi vous le dire, et nous montre comment il apprend à vivre avec les lourdes séquelles de cette expérience traumatisante. 
 
La comparaison jouant nettement en défaveur de Jennifer Ashley, vous l’avez compris, je ne recommande pas The madness of Lord Ian MacKenzie. Quand à savoir si je recommande Flowers from the Storm… certainement pas si vous n’aimez que les romances fun et légères, à la Julia Quinn. Dans ce cas, passez votre chemin sous peine de traumatisme !
 
Cependant, si le sujet ne vous effraie pas, et si vous devez choisir un livre de ce genre pour découvrir, alors oui, Flowers from the Storm est pour vous. 
 
Bonne lecture (ou pas), 
Chi-Chi

Lord of Wicked Intentions – The Lost Lords of Pembrook

  
Aujourd’hui, j’ai une mission. Une mission sacrée dans le royaume de la romance. Je me dois de vous parler du téléphone paillette.

Le téléphone paillette est cette propension qu’a la lectrice de romance à partager à tour de bras et propager avec entrain la bonne parole romantique. Le téléphone paillette, c’est Chi-Chi qui appelle pour m’enjoindre avec fermeté (comprendre me menacer des pires tortures si je ne m’exécute pas) de lire « The deal ». C’est les mails de mon dealer en ligne qui me rappelle qu’il y a plein de jolies choses qui sont sorties et qui n’attendent que moi pour être lu, ce sont Maria, Julia, Hibana (et toutes mes amies blogueuses dont le nom ne riment pas forcément en « a ») qui savent rendre un livre irrésistible, et c’est même Goodreads qui a l’algorithme afuté…

Et le téléphone paillette (en la personne d’Hibana cette fois-ci) est responsable de la chronique ce ce jour.

Lord of Wicked Intentions de Lorraine Heath est le troisième opus de la série des « Lost lords of Pembrooke ». Le pitch est simple: 3 frères perdent leur père dans des circonstances tragiques (faudra qu’on m’explique un jour si on peut prendre un parent dans des circonstances heureuses)(à moins d’être Bruce Willis et de mourir en sauvant la terre d’un Armageddon)(et encore…). Dans la foulée, le frère du père (l’oncle) décide qu’un « accident est si vite arrivé » et se dit qu’il récupèrerait bien le titre. C’est sans compter sur la fuite et la disparition des 3 frères pendant plus de 10 ans.

Fast Forward dans le futur, les 3 frères réaparaissent. Comme vous êtes des lectrices chatoyantes de percpicacité, vous avez deviné que chaque opus de cette série traité de l’un des Gaillards, qui bien évidemment ont réintégré la haute société après des années à faire des trucs que je ne vais pas vous révélés parce que ce serait spoiler!

Mais voilà, on est au tome 3, il y en a 2 de casés sur 3… Passons au cas « Rafe », le benjamin de la fratrie, abandonné dans une workhouse par ses deux frères lors de la fuite et qui est aujourd’hui à la tête d’un club de jeu très lucratif…

Ce dernier est invité un soir à être témoin de la mise aux enchères de notre héroine, Evelyn. Cette dernière vient de perdre son père et son demi frère, le nouveau détenteur du titre, décide qu’éponger ses dettes et se débarrasser de sa demie-sœur illégitime est décidément là meilleure idée qu’il ait eu depuis longtemps (ce douchebag)!

De cette rencontre se construira une histoire dont la conclusion, quoique prévisible dans le cadre d’une romance, est tout de même sérieusement bien amenée. L’auteur ne fait pas de dans le raccourci facile et traite avec talent une problématique dense et des traumas du passé plus que compréhensibles.

Entre Evelyn qui est en plein deuil parental, en pleine dépression familiale d’avoir découvert le vrai visage de son frère et en plein trauma culturel car soudainement elle découvre la vraie vie des enfants batards et Rafe qui nous fait un complexe de l’abandon plus que salé avec une pointe d’angoisse de l’engagement, nous avons deux héros somme toute bien gratinés niveau bagages et une histoire qui monte en puissance à mesure que les chapitres s’enchaînent…

Et quand arrive le HEA (happily ever after), j’en voulais encore un peu plus, du coup j’ai attqué le tome 1 héhé…

Je vous tiens donc au jus!

Bonne lecture, 

T.

8 Weeks of Bridgertons

  
Cela n’aura sans doute pas échappé à votre attention, mais Julia Quinn nous fait l’immense plaisir de nous régaler d’un nouvel opus Bridgerton. A cette occasion, elle avait lancé sur la toile le tag #8WeeksOfBridgertons, lançant ainsi une lecture commune planétaire. Une semaine, un Bridgerton, histoire d’attendre sans trop ronger son frein la sortie de « Because of Miss Bridgerton » – qui en vrai est référencé comme premier opus de la série Rockesby, mais on ne va pas pinailler…

Alors forcément, notre amour des Bridgertons est sans faille ici. Ce sont les premiers livres que Chi-Chi m’a prêté (il y a quelques saisons de cela)(dear, te rends tu compte qu’on a fêté nos 8 ans il y a peu?) , c’est la série qu’on a offert à tour de bras, on en a imaginé le casting parfait, on s’est imaginé dans les bras des héros, on s’est imaginé sous les traits des héroïnes… Les Bridgertons et nous c’est l’amour forever, les paillettes, le HEA, les licornes, les envolées de cantiques d’angelots, des explosions d’échelle de Hugh Jackman… Bref, il était inconcevable, impossible, inevisageable, inqualifiable et meme ingognoscible de ne pas être de cette méga teuf Bridgerton.

Sauf que… Sauf que, vous me connaissez, je suis contradictoire (normal, je suis une princesse) et j’ai un emploi du temps bien plein (normal, je suis une princesse). Du coup, avec quelques amies (addictes), nous avons fait notre version du #8WeeksOfBridgertons : zéro contrainte, du spoilers à gogo, aucune obligation de tous les lire (et dans l’ordre) mais du Bridgerton en veux tu en voilà.

Et le bilan? Ce fut Dé-Li-Cieux et que de redécouvertes! Que de gloussements! J’ai tendance à relire toujours les mêmes (Anthony, Colin essentiellement). Et là… Rhaaaaa si vous saviez le nombre de Oh! Et Ah! J’ai même des témoins qui peuvent attester que quand je lis du Bridgerton, oui, je glousse pour de vrai!

En vrac et en spoilant bien, les Bridgertons c’est:

– la nuit de noces la plus ubuesque entre Simon et Daphne

– le bain dans la tamise le plus sexy avec Anthony et Simon

– La partie de Croquet la plus anthologique de la Régence avec Kate et son Mallet of Death

– L’identité secrète la plus génialement gardée … et sa révélation au champagne!

– Les récitals Smythe-Smith et la lecture de poésie à la mise ne scène « licorne »

– L’absence de problème de fécondité de Grégory (non, mais 9!!!)

– La séance de flirt innaproprié entre Mickael et Violet (oui, oui!!!)

– L’ épiphanie amoureuse de Hyacyth, la plus décidée de la fratrie 

– Le thé, ses conversations pas toujours correctes, mais toujours cet esprit potache

– L’appétit de Colin (et son tour de taille, franchement, c’est injuste ça aussi!)

– La scène de la prison, où comment on voudrait toutes que Violet soit notre mère

– L’in-articulation de Gregory… Surtout avec les « th » de Hyacyth et Gareth

– La demande en mariage devant Grand-Mère Dunbary!

– La canne de Lady Dunbarry, son carractère de dogue et sa perspicacité.

– Le sens chevaleresque de tous les hommes Bridgertons (les scènes pour illustrer cela sont tellement nombreuses)

– L’intelligence affûtée d’Eloise et son endurance aux pires crasses des 2 monstres

– L’esprit analytique de Lady Whistledown qui a compris que les hommes sont des moutons (dans Daphne), que tout le monde a des secrets (dans Colin) et qu’à choisir entre charme, look et honneur, il vaut mieux le dernier qui reste la vrai mesure d’une homme (Anthony)

– Les éléments qui se liguent toujours contre les héros mais toujours vers le Happy Ending (l’orage, la maladie, les abeilles)

Et puis au rayon des miracles, figurez vous que Madame Julia Quinn compte une nouvelle fan en la personne de ma maman qui voyant Little B. et moi même en pleine euphorie bridgertonesque a demandé à savoir… Bien évidement, Simon et Daphne ont ravi son petit coeur (normal).

Il ne reste plus qu’une semaine avant la sortie du nouveau. En attendant, poussée par autant de joie autour de cette relecture, je me suis replongée dans la ronde des saisons… Puisque le nouveau Lisa Kleypas sort peu de temps après Miss Bridgerton. 

Que ne ferait on pas pour patienter?

Et vous, les Bridgertons, vous en êtes où?

T.

Sweetest Scoundrel – Maiden Lane #9

 
La série Maiden Lane, le retour en force (j’ai failli mettre « le retour de la force », mais c’est sans doute parce que mon esprit est quelque peu omnubilée par SW épisode VII, mais passons…) car après avoir laissé passer des mois et des mois sans toucher un nouvel Elizabeth Hoyt, j’ai lu d’affilé « Garde du Coeur », le tome huit et celui là. Et j’attends à présent de pied ferme avec une impatience non discimulée la sortie du tome 10 qui m’intrigue au plus haut point.

Mais concentrons nous sur le tome 9, qui révèle l’histoire du frère perdu de la famille Makepeace, Asa. Tellement mystérieux qu’il se fait appelé Mr. Harte et travail d’arrache pied à remettre sur pied « Harte’s Foly », ce parc d’attractions/jardin mysterieux et théâtre en plein air qui est dans toutes les conversations de la bonne société. Et si Asa est dévoué à sa tâche, diplomate et ouvert aux conseils il n’est pas. Mais alors pas du tout.

Si bien que lorsque notre héroine, Eve Dinwoody, arrive pour demander des comptes, ce dernier la reçoit avec toute la condescendance et l’impatience d’un homme à l’égo bien large et qui considère qu’il n’a pas à recevoir d’ordre d’une nobody qui ne connaît rien à la life. Cependant, Eve a l’argument pécuniaire qui terrasse tout. C’est que voyez vous elle est en charge de surveiller l’investissement fait par son frère et notre héros va devoir ravaler sa supériorité et ouvrir ses oreilles.

Il sera question de rivalités entre « magnats du show-business », de trahisons, d’accidents, de danger, de révélations et ce méga gros dossier qui consiste à « apprendre à faire confiance aux bonnes personnes »…

Et nous autre lecteur dans l’histoire? Il nous sera donné l’occasion de couiner et soupirer en découvrant nos deux héros finalement réaliser qu’ils ont besoin de quelqu’un. C’est qu’il y a du dossier « passé sombre » mes amis, et pas qu’un peu: du trauma, une famille complexe à gerer, une famille qui ne vous pas du bien, le monde qui attend que vous montriez une faiblesse pour vous frapper à terre… Il y a du gros dossier à surmonter!

Du coup, ils sont méga mignons ensemble, et même si je n’ai pas autant aimé que le précédent, cette histoire est adorable à souhait dans le genre qui réconcilie les êtres avec le monde…

Maintenant, je trépigne dans l’attente de la sortie du suivant dont le héros ne sera nul autre que LE frère d’Eve, celui qui fait chanter tout le monde, celui qui est tout sauf un mec bien du coup… Ahhhhhh…. Il reste combien de mois? De semaines? De jours? De minutes?????

Bonne lecture

T.

Dukes perfer blondes – The dressmakers #4

  
Bon, je suis devenue un peu prévisible… Aujourd’hui, de l’historique… Mais promis, un peu de contemporain est a venir (genre, j’espère que vous n’avez pas craché votre thé/café/gorgée de vin rouge en lisant cela, tant votre suprise aura été grande).

Mais cette semaine encore, un historique par une grande du genre: Loretta Chase. Celle qui a créé pour nous « the last Hellion » ou « le prince des débauchés ». Du lourd en somme. Et  aujourd’hui én exclusivité princière, je vous offre « Dukes prefer blondes » quatrième opus de la série « the dressmakers » qui est soyons honnète, très très bon.

Il nous conte l’histoire de Lady Clara Faifax qui en a marre de n’être qu’une « jolie statuette de porcelaine qui fait joli sur le manteau de la cheminée ». C’est qu’une lady qui n’est pas mariée ne sert pas à grand chose dans la tête des hommes qui marquent le pas de la bonne société. C’est triste, absolument anti-féministe, mais c’est une constatation assez vraie. Lady Clara passe donc ses saison à refuser les offres de nobles et autres dandys qui croient qu’elle n’est qu’une enveloppe à vendre et soupire en se demandant ce qu’elle va faire de sa vie (je shématise, Parce que promis, Clara est loin d’être une chouineuse).

Lui faisant face, nous avons Mister Oliver Radford, avocat de son état. Membre d’une branche négligeable d’une famille noble et prépondérante, son intelligence ne l’a pas rendu très populaire auprès de ses camarades d’école, ni des autres membres de sa famille, pour lesquels il n’a jamais consenti à faire les génuflexions supposément nécessaire lorsqu’on est en présence de ses « suppérieurs ». La loi de la jungle, la loi de la bonne société… Vous appelez ça comme vous voulez, mais Oliver a bien du mal à trouver un sens dans cette répartition du pouvoir. 

Comment se rencontrent ils? Une histoire d’enfant et de gang de voleur.

Pourquoi cela marche-t-il? Parce qu’aucun des deux ne mâchent leur mots et que c’est un délice à observer.

Qu’est ce qui en fait un historique qui sort du lot? Lorretta a un style vraiment particulier. Plus verbeux, plus articulé que d’autres. Moi j’aime assez le décalage entre les conversations coup de poing et le niveau de langue utilisé. Ça me fait glousser toute seule. 

Les héros sont ils aussi sympa en vrai que sur le papier? Alors oui, franchement. Ils sont tous les deux dotés d’une intelligence qui les rend 1)super intéressants et 2) beaux. Vous savez, quand le fonctionnement de leur cerveau et leur réactions vous fait applaudir, et non jeter le livre dans grognement de frustration. 

Le bémol? Le synopsis. Dans le synopsis, on nous parle d’Oliver comme d’un homme catapulté direct héritier d’un titre ducal. Sauf qu’en fait pas vraiment. Oliver finira par être l’héritier du titre, mais franchement, moi en lisant le synopsis, je m’attendais à ce que ce soit une composante majeure du livre. Alors qu’en fait, pas vraiment. Donc l’histoire est top, mais si vous voulez une histoire à la « avocat roturier catapulté Duc », vous allez être un chouilla déçu(e)s!

Voilà, ma prescription est faite, je vous souhaite encore une fois un bonne lecture!

T.

Le masque de la tulipe noire

Masque Tulipe Noire

(Réédition du 03/10/2011)

Programme du jour… La suite des aventures d’Éloïse et son jardin aux espions. Vous allez voir, d’ici peu, vous serez incollables sur les différentes espèces de fleurs qui y fleurissent.

La semaine dernière, nous avions quitté Amy et Richard en plein bliss marital, tandis qu’à notre époque, Éloïse découvrait le charme anglais (le syndrome Colin Firth a encore frappé j’en ai peur) chez tante Arabella.

En ayant fini avec le coffre de correspondance, notre universitaire s’est arrangée pour se faire inviter dans la maison ancestrale des Selwick afin d’explorer les archives et de continuer sa quête de vérité sur « the pink carnation »…

Elle ouvre un ouvrage poussiéreux, et nous voilà plongés une fois de plus dans un jeu d’espionnage à la mode napoléonienne. Et c’est à travers les yeux de Henrietta et de Miles que nous découvrirons les dessous du contre-espionnage car figurez-vous que la rumeur est arrivée à Londres. La Tulipe noire, un opératif français des plus meurtrier est de retour après une longue absence.

Espion parmi les meilleurs, la Tulipe a toujours filé entre les doigts de la Gentiane et du Mouron. Et cette fois-ci, c’est au cœur même de la haute société londonienne qu’elle semble vouloir frapper…

L’Œillet rose n’est pas disponible, qu’à cela ne tienne, Henrietta a plus d’un tour dans son réticule et entend bien prouver à sa mère, à son cher frère, et à tous autour d’elle qu’elle n’est plus une enfant et qu’elle est tout à fait à même de démasquer l’espion le plus redoutable du royaume, un Goldfinger napoléonien si vous me permettez l’allusion.

Miles de son côté, a promis à Richard qu’il garderait un œil sur celle qu’il considère comme sa petite sœur, enfin sauf ces derniers temps, où il semble se découvrir des pensées fort inconvenantes (mais qui nous arrangent bien, nous lecteurs) à l’égard de la jeune fille.

Sans vous en dévoilez plus sur ses aventures, quelques détails tout de même, histoire de vous faire saliver. Des deux histoires, ma préférence va pour le moment à l’histoire entre Henrietta et Miles. Plus spontanés, plus natures, c’est avec plaisir que j’ai pu observer les deux personnages pester contre ces nouveaux sentiments qui ne sont pas les bienvenus.

Et puis, ils ont tous les deux cette qualité « next-door » qui rend un héros accessible. Richard est chevaleresque certes, Amy donne dans les plans rocambolesques et la tragédie grecque, mais il est confortable de savoir qu’un esprit logique et cartésien peut aussi se « faire avoir » par l’aiguillon de l’amour.

Miles aura tout fait pour ne pas succomber, tandis qu’Henrietta aura longtemps gardé la tête dans le sable… hilarant lorsque de notre confortable position de lecture omniscient, nous « savons » !

Et la Tulipe dans l’histoire ? Ohhhh, elle est aussi maline qu’elle est vilement brillante ! Préparez vous à la détester !

Bonne lecture,

Tam-Tam

PS : J’ai commencé le troisième tome qui semble m’emmener en Irlande. Je ne peux pas plus résister à l’appel des verts leprechauns que Miles n’aura pu résister aux charmes de Hen’… La suite la semaine prochaine, hopefully !

PS de décembre 2015: Juste parce que j’ai ricané comme une idiote en faisant des recherche images, je partage Alain avec vous.

Alain Delon Tulipe Noire

La mystérieuse histoire de l’OEillet rose

pink-carnation

(Réédition du 26/09/15)

Dans une autre vie, James bond était Horticulteur!

Vous ne le saviez pas ? Ce n’est pas grave, j’ai lu un livre où tout est bien expliqué : James Bond, dans un autre vie, avait Napoléon pour ennemi.  Il ne vivait que pour protéger sa chère Grande-Bretagne des griffes du Mini-Pouce corse! Il était courageux, il était vaillant et avec ses compères, il avait un nom de code « botaniquement chargé ». Au revoir monsieur Bond et bonjour à « l’œillet rose », « le mouron rouge » et la « gentiane violette » !

Ce jardin aux espions ouvre une nouvelle série de livres qui, pour changer, ne m’ont pas été recommandés par Chi-Chi (le monde continue de tourner? vraiment?) mais par une de nos lectrices qui a la fièvre de la romance au corps et un gout prononcé pour le sirop d’érable, j’ai nommé Pimpi.

Cette dernière, apprenant que je traversais une phase peu enviable de désert de lecture (40 livres en souffrance, mais aucune envie d’en prendre un et de l’ouvrir) s’est mise en tête de me redonner « le goût » et s’est mise à me parler de sa série chouchoute par Lauren Willig.

Vous serez rassurée d’apprendre que je ne me suis pas laissée persuader comme ça. Je ne suis pas une princesse facile! Elle a du recourir à tout son talent de persuasion, se montrer tour à tour charmeuse et catégorique… Tant et si bien que je me suis résolue à me procurer le premier de la série en audiobook (dans la vraie vie, votre Tam-Tam passe pas mal de temps au volant, l’audiobook, c’est la garantie que je puisse lire plusieurs heures par jour !) et j’ai passé la semaine à découvrir ce nouvel univers… Imaginez…

Il ne fait pas encore jour, me voici donc au volant de ma batmobile, et sur les conseils de Pimpi, l’audiobook « The Secret History of the Pink Carnation » résonne dans l’habitacle. Je découvre Eloïse… Universitaire en mal de matériel pour sa dissertation de thèse, elle nous raconte comment et pourquoi elle a décidé de lever le mystère qui plane au dessus de ce groupe d’espions de l’aire napoléonienne et de découvrir enfin l’identité secrète du plus valeureux d’entre eux : the Pink carnation aka l’œillet rose (sexy le nom de code hein?).

Mais Éloïse a un problème, elle a compulsé toutes les archives possibles et inimaginables, elle a passé un nombre d’heures incroyables le nez penché sur des rapports insipides du ministère de la Défense, mais pas la moindre mention de l’espion le plus connu de Grande-Bretagne, après James et son martini bien sûr!

Pour tacher de retrouver la piste du furtif bouton (c’est le jour de la métaphore filée sur le thème du jardin, qu’on se le dise!), elle s’est résolue à contacter les descendants des autres espions du jardin, ceux dont l’identité à été découverte par les français à l’époque même des faits. Et c’est donc avec la motivation du désespoir qu’elle se rend chez Arabella Selwick-Alderly, pour découvrir…………… un coffre entier de correspondance entre les divers fleurs du jardin des espions (quand vous en aurez marre des allusions botaniques, vous me ferez signe hein?) !

La voilà donc plongée dans la correspondance d’Amy, au grand dam d’un certain Colin, neveu de cette chère Arabella, qui ne voit pas la présence de notre américaine d’un si bon œil (NDLA : Je flaire une affaire entre ces deux-là sur plusieurs volumes, mais passons). Nous découvrons donc avec elle l’univers napoléonien de la jeune fille.

Française par son père, Amy Balcourt a beaucoup souffert de la révolution qui lui a ravi son père, plongeant sa mère dans une « mélancolie » qui l’a précipitée vers la tombe elle aussi. Elle a grandi avec les histoires des prouesses du Mouron Rouge (oui, vous l’avez bien compris, l’auteur fait une référence directe aux livres de la Baronne Orczy) et de son successeur, « The Purple Gentian ». Elle caresse depuis toujours l’espoir de rejoindre sa ligue et de combattre à ses côtés le joug Napoléonien et profite d’une invitation lancée par son frère resté en France pour traverser la manche avec sa cousine…

Mais qui est ce fameux espion ? Je ne souhaite pas tout vous dévoiler, mais sachez juste qu’iI est grand, blond, sait se mouvoir avec discrétion (surtout sur les balcons) et possède un sens de l’honneur digne de tous les espions de sa majesté… Et puis, avec un nom de code de la mort qui tue : the Purple Gentian, il ne peut qu’être irrésistible non ?

Entre le bel espion et sa « Gentian Girl », l’avenir de la monarchie est entre de bonnes mains. Enfin, pas tout à fait…

De l’aventure, du mystère, de l’humour, j’ai béni les kilomètres parcourus cette semaine et j’ai enfin résolu le mystère de la gentiane violette…

Je n’ai qu’une hâte, découvrir la suite avec le masque de la Tulipe Noire…

En attendant, bonne lecture !
Tam-Tam

PS : La photo, c’est un peu Colin, un peu la Gentiane… Et c’est toujours très agréable à regarder, surtout qu’il a de la bonne lecture à portée de main, héhé!

PS 2 : pour les myopes, notre ami Alexander lit « The Secret History of the Pink Carnation »!!!

Cold-Hearted Rake

Ô joie! Ô délice! Ô félicité!! Un Kleypas historique!!!

Cette chronique aurait pu commencer par un énorme « gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii », en lettres capitales, sur trois lignes. Et puis je me suis rappelée que c’était pas mal d’être articulée, surtout si je voulais pouvoir vous communiquer l’envie de sauter sauvagement sur ce livre.

Enfin pour ceux dont la mention des mots « Kleypas » et « historique » dans la même phrase n’a pas suffit, ce qui fut mon cas, ne nous voilons pas la face. Vous devriez me voir depuis des mois et des semaines à parler du mois d’octobre et de cette sortie tant attendu. Moi qui suis une quiche internationale pour retenir titres, noms et même dates, laissez moi vous dire que j’avais retenu les trois là!

Et malgré la fatigue et les impératif princiers, je l’ai lu. Et j’ai adoré et je m’en vais vous raconter pourquoi…

Il était une fois Devon Ravenel, un race de la plus belle espèce, qui se retrouva un jour héritant d’un titre et d’un domaine en ruines. Ce dernier, franchement pas intéressé par les responsabilités que cela impliquent et clairement décidé à tout vendre si possible se rend pour la première fois sur le domaine et rencontre la veuve de feu son cousin, Kathleen, Lady Trenear…

Alors j’ai longuement réfléchi à la possibilité de vous en dire plus. De vous parler des personnages secondaires, de vous parler plus en profondeur des protagonistes, de leur passé, de leurs attentes, « toussa toussa ». Mais ce serait pêcher. Ce serait vous révéler des choses que j’ai découverte avec une volupté non-discimulée. On a quand même attendu 5 ans avant de pouvoir gouter à nouveau le plaisir d’un Historique de Lisa Kleypas!! Mais j’ai couiné, j’ai gloussé, j’ai soupiré à qui mieux-mieux, confortablement installée au fond de mon lit.

Alors soyez rassurée, il est bon, délicieux, annonciateur d’une série absolument charmante qui nous ravira autant que les Wallflowers/Hattaways en leur temps. Je vais vous laisser découvrir seules (mais promis, vous serez bien accompagnée) et attendre que vous veniez me dire combien vous aussi vous avez adoré Devon, combien il vous tarde d’en savoir plus sur Winterborne. Et combien il est doux et amusant d’imaginer quelles pourront être les histoires que Lisa va nous imaginer!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Douzième coup de minuit – Il était une fois tome 1

Douzieme coup de minuit

Réédition du 01/09/2011

Aux origines de ce blog, il y a…
– Deux princesses pourvues de bibliothèques plus que conséquentes
– Notre rencontre, un jour de Salon du livre, il y a trois ans et des poussières
– Notre amour commun de la romance, genre ô combien négligé et maltraité
– Un trafic de bibliothèques (avec l’échange de valises entières de livres) entre nos appartements voisins
– Le prince pas si charmant qui a emmené ma comparse vivre dans de lointaines contrées (et j’aime autant vous dire que le trafic de valises est beaucoup moins marrant depuis…)
– L’idée qu’il fallait trouver un truc pour continuer à discuter pendant des heures de nos dernières lectures sans en oublier la moitié au passage (puisque certaines princesses ont une mémoire de poisson rouge pour les noms, mais je ne citerais personne ici ^_^ )
– Et finalement, THE décision qui en a entrainé plein d’autres et qui nous tient bien occupées depuis maintenant plus d’un an !
A l’acte II, il y a donc eu une réunion au sommet, où nous nous sommes posé les questions sérieuses :
– Saurons-nous nous tenir à un rythme?
– Y a-t-il un public pour un blog sur la romance?
– Allons-nous nous étriper à devoir toujours tout décider à deux?
– Quelle sera notre ligne éditoriale?
Et surtout, LA question… Comment allons-nous appeler ce blog ??! Tam-Tam a trouvé, j’étais hésitante… « Un titre en anglais, vraiment, mais est-ce que cela ne va pas perturber les gens alors que nous écrivons en français? »
Elle a insisté et elle a eu raison, je n’imagine plus autre chose !
Quand à nos pseudos (oui, car aussi incroyable que cela puisse paraître, je ne m’appelle pas Chi-Chi dans la vraie vie), c’est le prince pas si charmant (qui a eu le malheur de passer par là au mauvais moment) qui nous a baptisé toutes les deux ! Avouez qu’un spécimen aussi doué, elle a eu raison de l’épouser
Enfin, en ce qui concerne la répartition des taches, si je suis la maîtresse de l’étiquette en ces lieux, c’est Tam-Tam la responsable créatrice, elle a mis son crayon au service de notre look de princesses pour dessiner notre belle bannière !
Voilà comment est né In need of prince charming, I don’t think so…
Et sur cette fameuse bannière se trouve l’image du dernier livre que nos valises magiques venaient d’échanger à l’époque, j’ai nommé A kiss at midnight d’Eloisa James ! Il était donc inévitable qu’une petite chronique se retrouve un jour sur cette page…
Si j’ai déjà chroniqué When beauty tamed the beast, réinterprétation plus que réussie de La belle et la bête, avant cela, Eloisa avait expérimenté le genre conte de fée avec Cendrillon.
Posons le décor :
Kate, notre héroïne, est légèrement cynique. Elle est dotée d’une belle-mère épouvantable, comme il se doit, et d’une demi-sœur plus évaporée qu’un flacon d’éther. Et cette chère sœur est dans une situation délicate, qui l’empêche de se rendre à un bal où sa présence est absolument essentielle pour des raisons bien trop complexes et tordues pour vous les expliquer ici. Belle-maman a donc l’idée de génie d’envoyer Kate déguisée en sa sœur ! Il n’y a qu’une vague ressemblance, mais avec beaucoup de poudre et une perruque, tout le monde n’y verra que du feu…
Voilà un plan à toute épreuve, Kate est ra-vie.
De son coté, Gabriel est un prince. Un peu fauché, un peu exilé, mais un prince tout de même. Doté lui d’une riche fiancée certes plutôt sympathique mais qu’il n’aime pas d’amour, et d’une ribambelle de courtisans qu’il considère comme une pesante responsabilité.
C’est que ça coute cher à entretenir, tout ce petit monde, d’où le mariage de raison…
Maintenant que vous savez qui et pourquoi, voici comment :
Kate et Gabriel, pour une raison qui leur échappe complètement, se retrouvent irrésistiblement attirés l’un envers l’autre, ce qui a le don de les contrarier tous les deux, puisque cela perturbe les plans soigneusement étudiés pour l’avenir qu’ils se sont respectivement fixés.
Et comme il s’agit d’un conte de fée, pour aider au déroulement de l’histoire, on retrouvera ici une Marraine-la-bonne-fée, une pantoufle de vair (qui est ici en cristal – donc en verre, pour l’exactitude historique on repassera), un complot fort inopportun, un héritage, lui, fort opportun, un lion qui louche (ah non, ça c’est Daktari – juste un lion donc), des chiens, des cornichons, un accident de barque, un majordome mystérieux, un baiser au douzième coup de minuit et un happy-end digne des plus beaux Walt Disney…
Et maintenant que vous savez tout…
… bonne lecture !
Chi-Chi
PS : le prochain tome de sa série sur les contes de fées, The duke is mine, sort en décembre. Il s’agit de la Princesse au petit pois, je trépigne !

La série des Mallory

Réédition du 18/08/2011
Argh, mais ce n’est pas possible! Que m’arrive-t-il en ce moment??!
Pas d’inspiration, pas envie de lire, pas envie d’écrire… C’est la fin des haricots mes amis (ou des courgettes hallucinogènes comme dirait Tam-Tam)!

Bref, puisque je n’ai pas de nouveautés à vous faire découvrir, je vais me rabattre sur une vieillerie. Enfin vieillerie, tout est relatif… Disons assez vieux pour être un classique de la romance! Tender rebel de Johanna Lindsey a été publié pour la première fois en 1988. Et pour toute personne qui fréquente un peu le genre, vous savez que la romance a bien changé depuis ce temps! Ce livre appartient à la série des Malory, et les Malory, c’est ce que l’on appelle en science de la romance, une série « old school »… Genre qui est donc marqué par un coté parfois un peu (mais juste un peu n’est-ce pas…) excessif  à l’occasion (comment ça, il y aurait des clichés dans la romance? Est-ce possible?).

Mais quand l’histoire est bien menée, quand l’auteur a du talent, ces héros savent rester savoureux. Ils sont « too much » mais qu’ils sont drôles dans leurs excès!
Johanna Lindsey fait partie de ces auteurs dont les œuvres ont vieilli. Légèrement. Elle est « old school » mais pas trop. Juste assez pour savoir que ses livres ont été écrits il y a plus de 20 ans pour certains!
On y retrouve un héros, homme fort, un rake sans scrupule, aristocrate imbu de sa personne, dont l’assurance confine à l’arrogance, ce qui l’empêche d’écouter quoi que ce soit autour de lui. On y retrouve aussi une héroine, faible femme dans une situation délicate, ayant besoin au plus vite de la protection dudit homme fort et viril (si il pouvait être beau, cela ne gâcherait rien bien sur – sauf que notre héroine veut un mariage de raison et que notre héros ne veut pas tomber amoureux, non non jamais, c’est pour les omelettes ces histoires!).
En résumé, Roslynn est une riche héritière menacée par une terrible menace (parfaitement), sans compter la horde de ses admirateurs un peu trop pressants. Oui, sachez Messieurs Dames, qu’une fortune importante poussera des jeunes hommes (autrement biens sous tout rapport) à tenter de vous compromettre dans tous les coins d’une salle de bal, avec l’espoir de vous forcer à l’épouser.

Comme Roslynn est une fille intelligente, elle va demander la protection d’Anthony Malory, débauché notoire. Normal. Pourquoi se met-elle en tête qu’Anthony n’essayera pas de faire comme les autres, mystère et boule de gomme. Peut-être parce qu’il est encore plus riche qu’elle, ou parce qu’il est encore plus beau qu’elle? Toujours est-il que Roslynn se rebelle fermement contre le sort que la société lui réserve, un beau mariage et une vie de soumission à son mari. La rebelle attitude version « old school » veut simplement dire que notre héroïne n’a pas la langue dans sa poche, la plupart du temps, mais si on compare avec ce qui se faisait à la même époque, c’est déjà un gros progrès!

Et si vous mettez une forte tête avec un débauché, vous obtenez des étincelles! Ces deux-là entrent alors dans un rapport de séduction qui ne va pas vraiment arranger les plans de Roslynn pour éviter de se retrouver compromise, puisqu’ils manquent de se faire découvrir toutes les 10 minutes! Rassurez-vous, malgré son caractère rebelle, notre cher Anthony ne manquera pas d’occasion de prouver sa virilité en la sauvant des griffes de ses ennemis… Rebelle, mais pas indépendante, il ne faut pas exagérer!

C’est donc une régence 80’s pur sucre, pleine de clichés et de caricatures, mais une romance qui fonctionne malgré tout car Johanna Lindsey sait écrire! Certes, si vous êtes réfractaires à ce style de personnages et à ces intrigues cousues de fil blanc, vous n’aimerez pas Tender Rebel, mais personnellement, j’aime bien retrouver l’ambiance si particulière de mes premières romances!

Petit détail à noter, il s’agit du tome 2 de la série des Malory, récemment traduite en français chez J’ai Lu pour votre plus grand bonheur (encore que, ne me demandez pas ce que vaut la traduction, je n’en ai pas la moindre idée)!
Bonne lecture,
Chi-Chi
PS : La série est composée, dans l’ordre de :
  • Love only once (Le séducteur impénitent)
  • Tender rebel (Tendre rebelle)
  • Gentle rogue (Passagère clandestine)
  • The magic of you (Magicienne de l’amour)
  • Say you love me (Une femme convoitée)
  • The present (La faute d’Anastasia)
  • A loving scoundrel (Voleuse de coeur)
  • Captive of my desires (Les trésors du désir)
  • No choice but seduction (Confusion et séduction)
  • That perfect someone (Mariés par devoir, amants pour toujours)

Truth or beard

Je suis plutôt une lectrice fidèle. Comprendre, quand j’aime une auteur, je vais essayer de lire tout ce qu’elle écrit. Le souci, c’est quand cette auteur perd la main. Ou part dans une direction qui ne me plait pas trop.

Moi aussi je suis comme ça, j’appelle ça ma tendance monomaniaque, mais fidèle ça marche aussi.

Un livre, deux livres, je laisse passer, je me dis que c’est de la malchance, que l’on ne peut pas toujours tout aimer, que l’amour c’est comme dans la vie, parfois, on a envie de hurler même sur les personnes que l’on adore…

PS: c’est T. hein, dès fois que vous n’auriez pas connecté vos neurones (de bon matin, ça pourrait se comprendre).

C’est un peu ce que je vis avec Penny Reid en ce moment.

Et c’est carrément triste comme processus… Perso, je ne suis toujours pas remise du fait que je n’ai pas lu un SEP depuis 4 ans, je n’ai pas apprécié de Nora Roberts depuis le Bride Quartet, j’ai deux tomes de retard chez Elizabeth Hoyt, et avant de sortir son dernier opus de la série Smythe-Smith, Julia Quinn et moi-même étions en froid…

Je l’ai découverte au tout début, quand elle n’avait publié qu’un livre, et j’ai lu tout ce qu’elle a publié depuis. Dont le dernier, Truth or beard, tome 1 de la série sur les Winston Brothers, apparus pour la 1ère fois dans Beauty and the mustache.

Je me souviens de la première fois où j’ai lu un de ces livres. J’ai commencé à rebrousse chemin avec le tome 2 et Nico. Sa majesté dormait sur moi. J’adore ce souvenir.

Et Dieu sait que j’avais adoré ce livre, je suis encore émue à sa seule pensée. Mais dans ce livre, les frangins m’ont plus donné des cauchemars que des papillons dans l’estomac.

Je dirais même plus, j’étais horrifiée et j’ai eu de la peine pour cette malheureuse Ashley, affligée d’une famille pareille.

J’avoue, l’aspect hyper ours de la capillarité des frères me fait bien envie malgré leurs défauts. Et puis j’aime me rappeler que les « reformed rakes make the best husbands ».

Entre temps, j’ai lu Elements of chemistry, et je vous rappelle le désastre que cela a été pour moi. Autant vous dire que j’ai attaqué Truth or beard avec les plus grandes précautions…

Moi pas, il est toujours dans la PAL estivale… Mais j’ai lu Hermit and the Hooker.

Commençons par l’essentiel. J’ai apprécié ce livre. Mais je ne l’ai pas aimé. Je commence avec le résumé de l’histoire :
Jessica est prof de maths, elle rêve d’explorer le vaste monde mais commence par revenir vivre chez ses parents parce qu’elle a un crédit étudiant à rembourser. Elle n’est là que de passage, 2/3 ans max, et donc aucune intention de s’encombrer d’une relation sentimentale qui compliquerait tout.

Les maths, c’est sexy!

Sauf si on lui parle de Beau Winston, sur qui elle a un crush depuis la nuit des temps. Enfin ça c’est ce qu’elle croit, jusqu’au soir où elle embrasse Duane par erreur. Parce que Beau et Duane sont frères jumeaux et qu’une erreur est si vite arrivée…

Mouahahahaha… Le coup des jumeaux! 
C’est quoi son excuse? Il était de dos, dans le brouillard, un soir où elle avait abusée de Ginger beer? Parce que bon, même si ce sont des vrais jumeaux, si elle rêve en secret de Beau depuis des années, elle a du en passer des heures à détailler la grandeur de son physique et la noblesse de son profil hein… non?

Sauf que Duane a d’autres projets pour Jessica, des projets qui impliquent de lui faire la cour dans les règles de l’art, et de terminer tout cela par un entretien avec le papa et une jolie bague de fiançailles, un pavillon en banlieue et 2.5 enfants. J’exagère à peine.

Sans oublier le « white picket fence », qui dans la culture Américaine est LE must de l’accomplissement familial. Marié, 2.5 enfants et une maison avec une palissade blanche… 

Et bien sûr, rien ne va se passer comme prévu, mais cela vous vous en doutiez…

Duane et Jessica sont sympathiques, mignons ensemble même. Sexy par moments, oui. Tout cela est très joli et Penny a un talent indéniable pour entrainer le lecteur dans les mésaventures les plus improbables et lui faire oublier toutes les incohérences de son scénario.

Car incohérences il y a, et c’est ce que j’ai le plus de mal à accepter.

A commencer par le fait que les frères Winston ont totalement changé de personnalité entre les deux livres ! D’hommes un peu rustres (voir péquenauds) perdus au fin fond du Tennessee, border line délinquants et illettrés – ok j’exagère mais franchement ils n’envoyaient pas du rêve, les voilà qui deviennent des incompris, en réalité parfaitement éduqués, ayant lu tous les classiques, respectueux de ces dames, allant à la messe tous les dimanches (??!!!!). Incompréhensible !!!!

Quoiiii???? Moi je voulais du bad boy!!! Je voulais du mec au plaisir simple. Celui qui t’emmène en balade dans la foret et qui sait te montrer le nid des petits oiseaux et les terriers des petits lapins. Mais qui me cite Kant ou Twain… OMG non! Même chez BHL c’est pas sexy.

Ensuite Jessica. Son grand plan pour explorer le monde ne tient pas debout, pour une wannabe aventurière, elle n’est jamais allée nulle part à l’âge canonique de 24 ans. 4 ans de fac à 2h de route de chez ses parents, et pas l’ombre d’un petit week-end dans l’état d’a côté, ou d’un road-trip pendant ses vacances ? Et elle accepte un job dans son ancien lycée au lieu d’en profiter pour voir autre chose ? Non, vraiment, je n’y crois pas.

Attend, tu es dure, elle doit peut être montrer son passeport à la sortie de la ville. Supposément, le fin fond du Tennessee, c’est presque le tiers monde, non?

Et enfin, last but not least, il y a toute la partie du livre sur le gang de motard. Je ne vous dis rien, je vous laisse lire le livre et me dire ce que vous en avez pensé. Personnellement, je choisis de prétendre que cette partie du livre n’existe même pas, toute traumatisée que je suis par le dernier gang que j’ai rencontré

Pour conclure, j’ai envie de dire que c’est une lecture agréable, mais bien en dessous de ce que j’ai déjà pu lire de la plume de l’auteur. C’est à vous de voir sur ce coup-là !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et T.

De l’art de finir une série en beauté – Asa (Marked Men #6)

asa_jay_crownover

Aujourd’hui, deux couvertures pour le prix d’une, pour une fois, je les ai trouvé toutes les deux aussi réussies et je n’ai pas eu envie de choisir!

Et je vous raconte l’histoire du livre qu’il aurait été dommage de ne pas lire.

Tout le monde ici se souvient de mon crush sur Rule de Jay Crownover. Crush qui m’a conduite à lire tous les tomes suivants de la série et à trépigner d’impatience en attendant chaque sortie. Tous ? Non en fait, pas tout à fait.

On récapitule. Dans la série Marked Men de Jay Crownover, il y a eu :

  1. Rule
  2. Jet
  3. Rome
  4. Nash
  5. Rowdy

et maintenant, last but not least, Asa…

Et de Rule à Rowdy, un intérêt décroissant de ma part. L’auteur s’est empêtrée dans ses histoires, devenues trop compliquées, trop clichées, ses héros toujours plus bad boy, toujours plus tatoués, toujours plus percés (aie mes pauvres yeux quand j’ai été faire des recherches…) (et puis là pour le coup, je vous préviens tout de suite, y’en a pas) (et tant mieux, je frôlais l’overdose).

Bref, c’est l’histoire d’une série que j’ai failli abandonner plus d’une fois.

Mais le souvenir de Rule… C’est quand même le livre qui m’a fait découvrir le genre. Donc je suis prête à être très patiente pour l’auteure.

Mais c’est aussi l’histoire d’une série que je lisais en duo avec La Petite Lady (une de nos guest-stars récurrentes pour ceux qui n’étaient pas là et donc mon binôme pour la lecture du jour) (tout le monde, dites bonjour La Petite Lady!), et quand elle m’a glissé, au coin d’un petit texto, qu’elle avait prévu de commencer à lire le tome 6, Asa donc, sorti en avril dernier, je me suis dit que je n’avais rien de mieux à faire ce soir-là (surtout pas mon ménage).

Quand je commence une série  ou une saga de livres que j’aime globalement bien, je n’abandonne jamais le train en route… Et à vrai dire, il n’y a que 2 ou 3 livres que j’ai commencé sans les terminer, malgré certains beaux navets que je me suis imposé. Pardon Mes Yeux, je sais que parfois c’est dur.

Dimanche, 18h30, 7%, premier message « Non mais c’est quoi cette pity party de la part de l’héroïne là ??? Je sens qu’elle va m’énerver… »

Disons qu’elle a tout de même quelques circonstances atténuantes : son partenaire professionnel qui est également son meilleur ami a été blessé très gravement alors qu’il était en mission et qu’elle devait assurer ses arrières. Donc elle s’en veut personnellement (bien que ce ne soit pas de sa faute). Elle s’en veut en mode « début d’autodestruction car c’est tout ce que je mérite et ce petit southy m’a l’air tout à fait appétissant ».

Dimanche, 22h, 35%, deuxième message « Bon en fait ça va, c’est pas mal »

Effectivement Royal n’est pas du genre à se complaire dans son malheur donc elle se rend compte assez rapidement qu’elle doit reprendre sa vie en main ! Lucky us ! Mais ça n’exclut pas inclure Asa dans sa vie malgré tout. Lucky him.

Lundi, 15h, 51%, troisième message « en fait je l’aime bien cette fille, elle est smart, elle ne se laisse pas faire, elle est bien équilibrée, ça fait plaisir une héroïne réussie. Lui y va un peu lourdement dans la méga culpabilité mais il a de quoi, ils marchent bien ensemble »

Ouais il a de QUOI. Mais on lui pardonne, parce qu’il a vraiment changé. Et c’est assez heureux que lui mette du temps tout de même à se pardonner… Disons que la première fois qu’il a fait un acte non egoïste dans sa vie c’est peut-être dans le tome Rome, ce qui en dit long sur sa vie d’avant.

Lundi, 21h, 63% « je kiffe de plus en plus, l’auteur n’a pas la main trop lourde sur le drama. Je vais dormir, on en reparle demain »

Et puis mardi, 0h52 « en fait j’ai fini, c’était super »

Là les mauvaises langues vont dire que les LC avec moi ce n’est pas drôle, mais je jure que je ne le fais pas exprès !!!

Alors pour résumer… Asa, c’est le méchant dans Jet, et puis, je ne vais pas vous refaire l’histoire mais vous prenez son tome 3 ans plus tard, il a bien changé, cela fait 3 livres que nous le voyons reconstruire sa vie un gravillon à la fois, pas facile facile mais il essaye.

Depuis Nash, on sent bien qu’il y a baleine sous gravillon avec Royal, la très très jolie voisine de Saint (cherchez pas, les prénoms dans cette série…).

Dinosaure sous grain de sable ! Cachalot sous goutte d’eau. NEZ AU MILIEU DE LA FIGURE.

Et puis, je ne veux pas vous raconter leur histoire, mais simplement vous en dire deux-trois choses :

1. Je commence par le négatif : j’en ai tellement MARRE des auteurs (et accessoirement des personnages dans le livre du coup) qui trouvent que c’est normal et sexy de ne pas porter de sous-vêtements ! Une fois, nue sous le manteau pour surprendre ton mec, ok. Mais systématiquement, non ! Et lui, qui en fait une religion, non non jamais, même s’il trouve que le métal de sa braguette lui donne bien froid en hiver et qu’il ne serait pas contre un peu de protection supplémentaire. Ben alors, les boxers c’est pour les faibles c’est ça ??? Cela me dépasse.

Beurk beurk beurk beurk. Chacun fait ce qu’il veut certes mais un peu d’hygiène svp.

2. Ce tome est moins riche en drama que les autres et cela me convenait parfaitement. Oui il y a un conflit, et oui, on peut ne pas être 100% d’accord avec la manière dont ils vont le régler, mais j’ai trouvé intéressant que justement, cela ne se finisse pas d’une manière toute rose et parfaite, avec tous les problèmes nettement réglés et rangés dans des petites boites. Cela m’a surprise mais j’ai trouvé cela étrangement réaliste !

Effectivement le drama est intéressement géré… Ca change, même si effectivement cela surprends… Voir frustre un peu.  Vous nous direz ce que vous en pensez (voilà maintenant obligé de le lire).

3. J’ai vraiment aimé Royal. C’est une héroïne intelligente, et cela se voit dans son comportement. Elle ne se laisse pas faire mais n’en devient pas hystérique, elle est fine et parvient à ne pas se laisser manipuler, elle a du caractère et sait ce qu’elle veut dans la vie et est prête à se donner du mal pour l’obtenir. Rien que pour elle, cela vaut le coup de lire le livre.

En exclusivité notre grand top des héroïnes les plus stylées par ordre de préférence 1. Royal (voilà maintenant obligé de le lire) 2. Shaw (cool mais gnangan) 3. Ayden (cool mais s’invente des problèmes) 4. Cora (méga chouette mais pas crédible de A à Z) 5. Salem (une dure à cuire mais pas notre style) 6. Sainte (gentille mais trop mauviette)

4. Asa est un bad boy blond avec l’accent du sud. Et moi j’ai rêvé pendant tout le livre qu’il ressemblant à Wade dans Hart of Dixie. Si vous ne connaissez pas Wade, vous avez perdu quelque chose, précipitez-vous… (petit GIF pour la route)

wade

Oh la menteuuuuuuse. C’est ce dont J’AI rêvé et dans ma grande bonté, je t’ai fait partager mon kiffe. Le côté bad boy, bartender tout ça tout ça… SI TU M’ENTENDS WADE, I LOVE YOU.

Pour conclure, je crois qu’Asa est mon tome préféré de la série, ex aequo avec Rule ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire,

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et comme l’a très bien Lorde :
And we’ll never be royals (royals).
It don’t run in our blood,
That kind of luxe just ain’t for us.
We crave a different kind of buzz.
Let me be your ruler (ruler),
You can call me Petite Lady
And baby I’ll rule, I’ll rule, I’ll rule, I’ll rule.
Let me live that fantasy.

(désolée mais j’ai eu la chanson en tête pendant toute la lecture. En même temps, comme l’a dit Chi-Chi : C’est QUOI CES PRÉNOMS)

Just like heaven – Smythe Smith Quartet 1

Réédition du 20/06/2011

Lire l’écrit d’un auteur, c’est apprécier l’univers qu’elle créé le temps de 20 chapitres. Indépendamment des héros, il est très facile de s’attacher à toute cette ribambelle de personnages secondaires qui gravitent en bordure des histoires centrales. Comment ne pas fondre devant l’arrière grande-tante Mauricette du héros, qui, non contente d’être sourde, répond toujours à côté ? Comment ne pas sourire devant les bêtises toujours renouvelées des cousins issus de germain de l’héroïne? C’est d’ailleurs ce qui fait que j’apprécie autant les séries.
Mais nul besoin parfois de lire une série complète pour repérer les indices que l’auteur sème dans ses histoires et qui nous rappellent qu’il s’agit de la même époque, des mêmes gens et du même univers.

Je sens que je vous perds, prenons donc un exemple : Julia Quinn.

Nous sommes nombreux à avoir découvert Julia Quinn avec la famille Bridgerton. Et c’est tant mieux, puisqu’elle est formidable.

Nombreuses sont les choses qui font que Julia Quinn est une auteur d’exception. Son talent dans les histoires, le charmes de ses personnages, ses dialogues pleins d’esprit, l’humour des situations qu’elle dépeint.

Mais ce n’est pas tout, chaque livre est une occasion de retomber dans son univers, et de retrouver, comme des clins d’œil à notre intention, certains personnages qui ont fait chavirer nos cœurs il y a bien longtemps.

Lorsque j’ai pour la première fois ouvert « The Duke and I », j’ai découvert Daphné, Simon et le quatuor Smythe-Smith.

Alors que les livres de l’auteur s’accumulaient sur ma pile de livre lus, mon envie de découvrir les membres de ce fameux quatuor se faisait grandissante.

Et comme Julia est une personne formidable, elle a répondu à mes prières dernièrement en publiant « Just Like heaven », qui raconte l’histoire d’Honoria Smythe-Smith, violoniste du quatuor.

Si le livre se met place avec lenteur, j’ai beaucoup aimé l’installation de la dynamique du groupe musical : les différentes musiciennes, leurs instruments, leur relation avec l’événement mondain qu’est le « Smythe-Smith musical ».

Le concert en question est une tradition de la saison dans l’univers de JQ, qui rythme chacun de ses livres. Il est toujours question de cacophonie, de douleur auditive et d’acharnement musical. Et si les Bridgerton se font un honneur d’être présent, nombreux sont ceux dans l’assistance dont les oreilles saignent dès les premières mesures.

18 ans de tradition. Et cette année encore, Honoria devra jouer avec la certitude qu’elle insulte Mozart à chaque note qu’elle fait grincer sur son instrument. Sur les 4 du quatuor, seul Daisy, l’autre violoniste, semble avoir les oreilles remplies de coton pour ne pas réaliser à quel point leur prestation est mauvaise. Cette année encore, Honoria va sourire pendant que le public « entendant » espère la fin du morceau.

Comment intervient notre héros dans ce tableau « musical » ? Il se trouve tout d’abord que seul le mariage peut permettre à Honoria de quitter l’orchestre. Mais ce n’est pas tout.

Marcus est un ami de la famille, et alors que le frère d’Honoria s’apprêtait à quitter le pays, ce dernier lui fait promettre de veiller sur la jeune fille. Et par veiller, il faut entendre « l’empêcher de se marier avec un imbécile » (les mots du frère, pas les miens).

Sa promesse faite à un ami va l’emmener plus loin qu’il ne l’aurait pensé au départ. Et entre deux fausse notes, Honoria montrera bien plus de résolution et de courage que je n’en attendais d’elle au début de notre histoire.

Une histoire qui démarre doucement, mais dont la fin est à la hauteur d’une famille qui va sans aucun doute nous révéler bien des surprises !

Mozart n’a plus qu’à se procurer des boules Quies, Les Smythe-Smith sont « in da place » !

Bonne lecture
Tam-Tam

Les Chicago Stars – SEP

Réédition du 09/06/2011
Vous qui suivez tous religieusement notre blog, semaine après semaine, et ce, depuis le premier jour, savez tous que ma romance number one absolue est Ain’t she sweet de Susan Elisabeth Phillips.Et si vous ne le saviez pas, soyez rassurés, cette grave lacune a maintenant été réparée…Pour mon plus grand bonheur, SEP a aussi eu la bonne idée de vouloir écrire des séries (il faudra un jour que je développe la différence que je fais entre série et saga, et pourquoi j’aime tant l’un et pas l’autre)… SEP a donc écrit une série, 7 tomes que vous allez absolument devoir lire vous aussi !

Dans l’ordre de la série :
Nulle autre que toi (It had to be you)
Une étoile en plein coeur (Heaven, Texas)
C’est lui que j’ai choisi (Nobody’s baby but mine)
Ensorcelée (Dream a little dream)
Folle de toi (This heart of mine)
Parfaite pour toi (Match me if you can)
Tout feu, tout flamme (Natural born charmer)

Posons le décor : Phoebe Somerville, renversante beauté blonde à la réputation sulfureuse, quitte New York pour Chicago, où elle vient d’hériter de l’équipe de football américain locale, les Chicago Stars (et là, vous commencez à vous douter de quelque chose, puisque les Chicago Stars est le nom de la série!).

Phoebe est le parfait stéréotype de la bimbo décérébrée, emmenant partout avec elle son toutou chéri, qui tient dans son sac à main. Enfin c’est ce que tout le monde veut bien croire, mais qu’en est-il en réalité? Et surtout Phoebe ne connait rien, mais alors rien de rien du tout au football, américain ou autre. En fait, elle n’y connait même rien en sport d’aucun genre. Et la voilà qui débarque, le sourire aux lèvres, perchée sur des talons de 12 cm, le brushing parfaitement agencé, bien décidée à s’investir dans la gestion de l’équipe. Je vous laisse le plaisir d’imaginer la réaction des athlètes, et surtout, celle de Dan Calebow, coach de l’équipe, ancien joueur et légende vivante de son état. Rien que ça. Et n’oublions pas de mentionner que Dan est aussi parfaitement misogyne, et n’a aucune intention de faciliter la vie à Phoebe…

Voilà comment commence notre histoire, entre ces deux-là qui ne vont pas tarder à faire des étincelles dans tous les sens !

S’ensuit toute une série, s’intéressant successivement à différents membres de l’équipe des Chicago Stars, tous pourvus d’héroïnes hautes en couleurs.

Dans le lot, je ne vais parler que de mes chouchous : j’aime bien sur Phoebe et Dan, mais aussi Jane  et Cal, de Nobody’s baby but mine, qui m’ont fait pleurer de rire à plus d’une occasion. Jane est un génie au QI scandaleusement élevé, mais qui a souffert toute son enfance d’être si brillante. Aussi, quand son horloge biologique s’emballe, elle décide de faire un bébé toute seule. Mais, et c’est là le nœud de l’intrigue, il faut que le géniteur soit stupide, pour contrebalancer ses gènes à elle. Son choix se porte sur Cal, footballeur professionnel, qui n’avait rien demandé à personne ! Oui, vous avez bien lu, nous avons donc un docteur en physique réputé pour être l’un des esprits les plus brillants de la planète qui concocte un stratagème si stupide scientifiquement que même un élève de seconde verrait qu’il est voué à l’échec.

Et pourtant, en dépit de ce plan absurde, Jane et Cal forment un couple touchant, qui passe un bonne partie du livre à se jouer des tours pendables pour le plus grand bonheur du lecteur. Pour ceux d’entre vous qui ont le bonheur d’avoir déjà lu le livre, je n’ai qu’une chose à dire : Lucky Charms. Et si vous n’avez pas compris, c’est qu’il vous faut vous précipiter chez votre libraire .

Enfin, dans This heart of mine, Molly use elle aussi de procédés peu recommandables pour parvenir à ses fins avec Kevin Tucker, quaterback de l’équipe des Chicago Stars, qui a osé ignorer son existence alors qu’elle est amoureuse de lui depuis… eh bien presque depuis toujours ! Que se passe-t-il quand vous vous montrez un peu trop entreprenante afin de vous faire remarquer par quelqu’un qui ne vous voit pas? Rien de bon… en tout cas pas au début !

C’est là que se trouve la grande force de SEP dans cette série : malgré des situations complètement aberrantes, parfois même inconvenantes, même si ses personnages se comportent d’une façon pour le moins étrange, l’auteur parvient à nous faire entrer dans son univers, à nous convaincre que tout cela est plausible (tant que l’on ne lève pas le nez du bouquin en tout cas) et à nous amuser avec autant de talent qu’a nous émouvoir.

La série des Chicago Stars est un must-have de toute lectrice de romance qui se respecte. Au moins pour pouvoir s’en faire une idée, car SEP reste une référence en la matière. Ce cocktail d’humour et d’amour, tout en finesse, c’est la raison exacte pour laquelle j’aime la romance… Et je ne saurais en dire plus, car comme toujours quand j’aime un livre ou un auteur, les mots me manquent…

Bonne lecture,
Chi-Chi

Troubles plaisirs – Maiden Lane 2

Réédition du 06/06/2011

« Je te laisse, je veux trop finir ce livre que j’ai commencé hier. Il est chaud, chaud. J’en rougirais presque… ». C’est sur cette petite phrase sibylline que Chi-Chi m’a présentée Elizabeth Hoyt un soir d’automne. Elle lisait alors l’un des livres de sa série des Trois princes (Puritaine et catin – The raven prince – ou Liaison inconvenante – The leopard prince – , ma mémoire n’arrive plus vraiment à savoir).

Chi-Chi est toujours pleine de bonnes idées. Son génie s’est traduit dès le lendemain par un petit crochet à mon bureau pour me déposer un paquet, contenant deux livres (je vous laisse deviner lesquels).

Ce détour en apparence anodin a eu deux répercussions. La première à court terme, de magnifiques cernes, et l’autre beaucoup plus durable puisque Elizabeth est devenue une incontournable de ma bibliothèque. Je suis tombée sous le charme de ses héros loin d’être parfaits et j’ai moi aussi rougi à profusion de ses scènes sexy si bien tournées.

Pourquoi donc, me direz vous ? Qu’est-ce qui, dans ces livres fait que je vais immanquablement piquer un fard comme la jeune fille en fleurs que je ne suis plus vraiment ? Comment se fait-il que les clichés que je retrouve dans les histoires de la romancière ne me font pas lever les yeux au ciel, mais me donne une envie furieuse de finir le livre dans la minute ?

Pour répondre à toutes ces interrogations, petite étude de cas avec Notorious Pleasures, le deuxième tome de la troisième série de l’auteur, « Maiden Lane », dont le premier est chroniqué ici.

Ce livre s’ouvre sur la rencontre entre nos deux héros. Lady Hero Batten (oui, je vous l’accorde, le prénom n’est pas des plus réussi) et Griffin Remmigton, Lord Reading, alors que ce dernier s’apprête à batifoler avec une femme qui n’est pas la sienne. D’ailleurs, voici le mari en question qui s’approche et menace de découvrir le trio. Lady Hero ne saurait supporter une telle chose, aussi prend-elle sur elle d’interrompre les deux personnages.

Lord Griffin n’apprécie que fort peu d’être interrompu pendant un interlude qui s’annonçait si bien, et qui plus est, par une jeune miss à la perfection ennuyeuse (ses mots, pas les miens).

Car Lady Hero est la fiancée irréprochable de son frère, elle brille par son élégance et son sens des mondanités. Et comme toutes les jeunes Ladies, elle s’occupe avec zèle de ses œuvres caritatives. Mais sa Lady Perfect n’a pas fini de le surprendre, car sous des apparences bien comme il faut, la demoiselle cache un cœur passionné que son Lord Shameless (sans honte) va s’atteler à dévoiler.

Elle doit se marier au Marquis de Mandeville. On l’a élevée dans cette optique, elle ne saurait rêver d’autre chose que d’un mariage de convenances. Et pourtant, le jour où la passion vient frapper à sa porte, la voilà qui sort des sentiers que lui impose son rôle de Lady et se laisse aller à la séduction.

Le héros aussi dissimule bien des choses derrière son voile de scandale. On le dit immoral, sans honte, séducteur impénitent, sans honneur, son plus grand défaut est sans doute de ne pas se perdre dans les politesses hypocrites de sa classe. Mais à trop compter sur sa réputation de débauché, il en oublie que certaines personnes arrive à percer à jour un jeu bien ficelé et à découvrir l’homme bien qui se cache derrière.

Nos deux héros se sont appliqués à se cacher derrière un masque. A l’image de la réputation que leur a accordé le monde. Et rien de mieux que la passion pour lever l’illusion.

La passion. C’est le maître mot chez Elizabeth Hoyt. Grâce à elle, ses héros assument leurs travers et semblent toujours être sauvés par l’honnêteté de leurs sentiments.

Comme si l’amour rachetait tout. Ce qui n’empêche pas non plus l’histoire d’être finement menée, dans la lignée de l’intrigue du premier tome (ce qui fait que je ne vous dévoilerai rien pour ne pas spoiler, bande de petites canailles!).

Cliché me direz vous ? Oui, cliché sans doute. Mais si bien dépeint que j’en rougis… et en redemande !

Bonne lecture
Tam-Tam

Confessions of a Reformed Tom Cat

Il y a quelques semaines, j’ai fait un truc improbable: j’ai tenté une romance contemporaine, sans en parler à Chi-Chi ni même lui demander son point de vue avant de me procurer le livre. J’ai pris un risque, je me suis jeté dans le grand bain sans bouée et brassards…

Le plus marrant dans cette affaire, c’est que exactement la semaine d’avant, je me suis lancée dans une romance historique inconnue sans en parler à T.

Et franchement, je suis plutôt contente du résultat. Alors oui, pas d’envolée de poneys, pas de licorne arc-en-ciel, pas de paillettes à l’horizon mais un bon livre. Vraiment.

Confessions of a Reformed Tom Cat par Daisy Prescott, 4ème opus de la série Modern Love Stories. Une bonne romance contemporaine qui nous compte l’histoire de Thomas Clifford Donnely et Hailey King, aka Idaho pour les intimes.

Correction… Le plus marrant en fait, c’est que la semaine d’avant aussi, j’ai essayé de lire un autre livre de la même série (en fait, le tome 1, parce que mon coté maniaque s’est exprimé et m’a dit de commencer par le début)…

Au début de notre histoire, Tom en est encore a se lamenter d’avoir perdu son bras droit de la drague (en anglais dans le texte, ils appellent ça un « wingman », ce qui me fait toujours penser aux coqs paradant en se faisant gonfler les plumes) (cherchez pas, j’ai un humour pourri).

Moi le wingman cela me fait surtout penser à Top Gun, Tom Cruise, Val Kilmer, et mes frangins essayant de rouler des mécaniques. Ou à Barney Stinson.

Tom assume parfaitement son amour incommensurable de la gente féminine dans sa globalité. Il aime la variété et la quantité. Il a la cuisse légère notre héros. D’ailleurs il le dit lui même, c’est un « manwhore » (que mon autocorrect veut vous réécrire « mandore », mon autocorrect a de l’humour lui aussi).

L’amour, très peu pour notre héros.

Moi je pense comme le héros, très peu pour moi. Ceci dit il est fort, parce que sa réputation n’a vraiment par l’air d’être un problème. Merveille de la littérature.

Qu’en est-il de l’héroine? Hailey King est la meilleure amie de la sœur de Tom, fiancée à un responsable d’une boite qui fait de la spéculation immobilière, le Tom Cat, elle le connait depuis lonnnnnngtemps. D’ailleurs, il l’a affublé d’une surnom qui lui fait grincé des dents « Idaho » – c’est drôle la première fois,  mais vous savez comment c’est quand on est ado, on nous surnommerait « Madame Jackman » qu’on trouverait quelque chose à y redire. Hailey est de retour sur leur petite île qui vend du rêve, est s’est dégotté un travail de manager dans la boite familiale de construction de bateaux des Donelly.

Le pitch, à partir de là, est simple. Nos héros se côtoient, à la fois au boulot et lors des réunions/fiesta familiale du clan D. où bien entendu notre héroïne est conviée. Il y a rapprochement, et puis quand Hailey et monsieur immobilier se séparent, le rapprochement s’intensifie.

*sigh* tomber amoureuse du gars que l’on connait depuis toujours… peu probable mais tellement pratique pour que l’auteur évite tous ces moments pénibles où ils apprennent à se connaitre, on peut s’intéresser de plus près au nœud du problème en eux. J’aime bien!

Vous ajoutez des petits problématiques très modernes et courantes telles que:
-les ex qui sont des abrutis (et je pèse mes mots)
-les a prioris et réputations qui troublent la compréhension
-les famille envahissantes
-la communication qui n’est jamais parfaite
-l’alcool et ses conséquences
-le deuil

Vous obtenez un excellent livre avec une particularité qui a été très bien traité et qui n’est pourtant pas évidente: la narration à la première personne, du point de vue du héros!

Rien que ça, c’est assez pour vous intriguer et vous pousser à lire le livre non? Je me souviens, le 1er livre du POV du héros que j’ai lu, c’était un Harlequin Azur, je devais avoir 14 ans, il était millionnaire, anglais, menait une vie très austère, avec une fiancée très comme il faut qui avait la migraine quand elle mangeait du chocolat (la pauvre) et l’héroine elle dirigeait une maison de retraite, et elle était rousse et il y avait une histoire avec un foulard rose fuschia qui faisait comme des pétales de fleurs quand on l’apercevait à travers ses boucles. Les trucs bizarres que l’on retient d’une lecture parfois… J’avais bien aimé ce livre!

La première personne, c’est déjà une narration complexe, où l’auteur doit réussir à nous révéler des choses sur l’autre personne sans ruiner son rythme, où l’auteur doit réussir à introduire des dialogue sans que cela ne sorte de nulle part, et ou globalement l’auteur doit faire preuve d’ingéniosité pour compenser la perte du narrateur omniscient et tirer partie de la plongée dans les tréfonds de l’âme du « Je » du roman. C’est complexe mais bien utiliser c’est génial (j’ai en tête un KH absolument délicieux d’ailleurs).

D’ordinaire, les auteurs de romance nous plongent dans la tête de l’héroïne, sans doute parce que ainsi, la lectrice devient complètement l’héroïne elle aussi. et sans doute un peu parce que les auteurs étant elle-même des femmes, il est plus aisée d’imaginer la psyché d’une femme, aussi différente de vous soit-elle.

Le point de vue (POV) du héros n’a absolument pas le même effet. Déjà parce que l’identification sera très légèrement compromise par l’aspect physique de la différence entre femmes et hommes (je fais appel à vos connaissance sur les petites abeilles, les choux et les cigognes) mais aussi parce que comme le disent si bien les magasines féminin, les hommes ne pensent pas comme nous.

Ceci dit, je m’interroge vraiment sur la capacité d’une femme à se mettre bien dans l’esprit d’un homme? De même, quand je lis des romances écrites par des hommes, je m’interroge sur leur capacité à transcrire l’état d’esprit d’une femme. Il y a des exceptions bien sur, mais en général je me méfie. Disons que je ne vais pas prendre les bons conseils de Tom pour argent comptant!

Ainsi, les auteurs qui nous plongent dans les tréfonds de l’âme masculine, le fond en sachant pertinemment que nous allons être intriguées, curieuse et somme toute amusée de voir « comment le héros pense ».

Cependant, c’est une alchimie complexe. Parce qu’il faut aussi que l’on y croit. Et si vous pensiez que les juges de Top Chef étaient durs (là, j’avoue, je fais une référence que je ne comprends sans Chi-Chi, help?), la lectrice en pleine lecture… mes aïeux… c’est Gordon Ramsey en train de hurler dans sa cuisine!

Ah ah, de quoi traumatiser des générations entières! Tu me diras, la lectrice en train de disséquer sa lecture a posteriori n’est guère plus tendre…

Fort heureusement, le Tom Cat de Daisy Prescott est une réussite. Tom est tout a fait cohérent, ses errances intérieures crédibles et au final, je le trouve vachement cute ce cher Tom.

 

Enfin, je peux vous dire « Bonne lecture »!!!

Tam-Tam

(j’ai mentionné que je n’avais pas encore lu ce livre? j’y vais de ce pas!)

C.

Le Prince Captif, Tome 1, L’esclave

2015-05-08 01.44.16

Tout a commencé avant le Salon du livre de Paris. J’ai reçu par la poste une clé m’invitant à venir délivrer le prince sur le salon. Je n’étais pas disponible et la clé est tomber dans la jelly épaisse qui constitue le tréfonds de mon cerveau végétatif.

Pour faire court, j’ai retrouvé la clé en tentant de retrouver Ariel en nageoire, voilà pourquoi ni vous, ni Chi-Chi n’en n’avez jamais entendu parler en ces murs.

Euh je proteste, j’ai un souvenir très net de T. me parlant de la clé en question en février/mars dernier. Bieeeen avant qu’elle ne m’avoue qu’elle avait égaré notre Ariel aquatique (oui, Ariel était perdue, mais comme nous en avons plusieurs exemplaires, l’honneur est sauf – et depuis elle a été retrouvée, point d’inquiétude)!

Quelques semaines plus tard, je recevais une enveloppe avec un livre saucissonné dedans. Le Prince captif, tome 1 de la trilogie de C. S. Pacat. Et saucissonné est le bon mot, photo à l’appui! J’en parle à Chi-Chi, je lui lis le synopsis en jurant que non, jamais… Bon, en vrai, je n’ai pas du dire jamais, mais ça fait plus théâtral.

J’avoue que j’ai admiré le travail de saucissonnage quand même!

On ricane, je pose le livre sur ma table de nuit. Et mon cerveau entre à nouveau en mode végétatif.

Et puis il y a ce voyage à Londres qui est planifié. Chi-Chi qui me dit d’amener Le prince captif, qu’on le lira ensemble. Je lui réponds qu’il va nous falloir de l’aide. Elle me rétorque que le rouquin sera là. Je dis Banco.

Le rouquin??? Kesako??? (et sinon, on vend la caravane? – une médaille en chocolat pour ceux qui comprennent la référence)

Je pars à Londres.
J’arrive à Londres (en perdant quelque chose comme 10 degrés).

GRAVE. Pays de sauvages…

On « délivre » le prince, et débute alors la lecture. On abandonne page 50, mais c’est parce que le rouquin nous avait posé un lapin. On remballe le prince, je promets que je tacherai de le lire histoire de compléter notre étude approfondie de la problématique vocabulaire. Et on passe à autre chose, à la sexytude de Michel Sardou, au compte Instagram d’Ariel et Eric, à la propagation internationale du concept du poney à paillettes, bref… On avait du pain sur la planche!

Elle est bien T., elle nous vous mentionne pas les explosions de papillons, le linge de lit à flamants roses et la sangria londonienne, si réputée! OK, T., TU REVIENS QUAND???

Je rentre en France.
Je récupère mes 10 degrés de plus, mon petit prince et son père. Tout est beau dans le meilleur des mondes.
Sauf que dès le lendemain, il pleut.

C’est la punition divine pour m’avoir abandonnée (et fait lever à 7h du mat un samedi pour prendre l’avion)…

Du coup, je me suis dit que c’était un signe pour que je glande sur le canapé à finir Le Prince captif afin de pouvoir vous révéler que si certaines critiques sur la toiles sont dithyrambiques (on parle d’un level licorne arc-ciel minimum!), moi, non, vraiment bof.

Déjà, il y a eu cette mention du marbre 6 ou 7 fois dans les 50 premières pages. Non, mais j’ai un peu envie de dire que pendant que le prince se fait trahir par son demi frère, la qualité du marbre des colonnes du palais, comment vous dire…
Le sol est en marbre, les colonnes, la vasque dans laquelle on trempe l’éponge qui le nettoie sont en marbre, les murs sont en marbres, etc, etc. Après, j’avoue il y a de la nuance de couleur hein. Noir, blanc, crème, péridot, bleu… On en trouve de toutes les couleurs du marbre. Mais quand on en est arrivé au stade où le personnage avait la peau blanche comme le marbre et que la personne qui lui faisait face « restait de marbre », j’avais envie de crier « du marbre saumon, mon préféré! ».

J’espère que vous avez tous bien en tête la pub Apéricube, parce que c’est exactement le ton qu’elle a pris pour commenter ce passage, en sous-titrage de ma lecture à voix haute! Comment vouliez-vous que l’on prenne le prince machin (j’ai oublié son nom) et ses soucis au sérieux?

Et clairement, quand j’entre en mode « humour et référence bidons », c’est que l’heure est grave. Mais j’ai continué, je me suis dit que l’histoire pouvait décoller, que les éloges sur la tension sexuelle latente entre les deux protagonistes étaient fondés, qu’il fallait que je m’accroche.

Ainsi, le livre présente l’histoire de Damen, qui est trahi par son frère et offert en cadeau comme esclave sexuel à Laurent, prince de Veretia, le royaume ennemi d’Akileos. Le livre montre bien que Laurent est manipulateur ascendant sadique, que les intrigues de la cours vérétienne sont complexes et que s’il veut un jour reconquérir son royaume, notre prince va devoir se donner (dans tous les sens du terme).

Simple le pitch. Mais efficace en théorie. En même temps, pour tenir 3 volumes, il fallait de la ressource…

Toutefois, le livre ne m’a pas fait ressentir cette tension sexuelle de malade entre les deux. Il y a  une recherche des deux pour savoir qui est l’autre, ce qu’il souhaite, comment il peut servir (oui, parce que Laurent a un oncle et que sa position à la cour n’est pas aussi détente qu’on pourrait le croire). Mais de galipettes consentantes ou non, il n’y a point (par contre la mention d’une peau marmoréenne, ça oui, il y a eu p 142).

Et marmoréen, pour nous, ce sera forever and ever associé à Twilight et à Edward et à sa peau scintillante comme… le marbre!!! Forcément, quand on connait notre amour de Twilight, Damen perd en sexytude… et en sérieux!

Mon explication (oui, parce que j’ai réfléchi sur la question): ce livre est trop lent. Il ne se passe pas grand chose, si l’on met de coté la trahison du début. On découvre les personnages, on apprend au fur et à mesure les histoires qui lient les uns aux autres, mais d’action, de suspense, de tension (oui, parce qu’on m’avait vendu de la tension haletante), que nenni.

Ce tome n’existe vraiment que comme prologue à la suite. Ce qui est le fond du problème. Un premier tome c’est une alchimie délicate. Si l’auteur n’en dit pas assez sur les prémices de l’arc qu’il ou elle va développer sur plusieurs tomes, sa série va être bancale, et certaines conclusions/réponses/dénouements vont faire téléporter et tomber à plat. En revanche, si on en dit trop, on obtient le livre que j’ai lu: de très bonnes bases, mais zéro envie de savoir ce qui se passe après, parce que le premier tome nous a fait bailler.

J’avoue, rien à dire, passé les 50 premières pages, j’ai refilé le bébé à T. Certes, elle n’est pas hyper branchée contemporain, pas plus fan que moi de M/M, mais elle a le cœur bien mieux accroché, et les histoires d’esclaves, cela me retourne l’estomac. Elle m’a lu Acheron, elle a vaincu Styxx, elle était la princesse de la situation! La preuve : elle a fini le livre…

Alors voilà. Le Prince captif restera en captivité encore un peu plus, parce que chez moi, j’ai du parquet, et que je me retrouverai bête avec un prince dépité de ne pas trouver ses 13 sortes de marbres une fois délivré.

Tam-Tam

LOL!

Non mais LOL la conclusion quoi!!!!

Chi-Chi

The Mistake (Off-Campus 2)

Chi-Chi : Puisque The Deal était la grande exception qui avait convaincu T. de lire du contemporain (enfin !!!), il était bien évident que nous allions lire The mistake, le tome 2. Et je vous l’annonce tout de suite, il y aura un tome 3 (et probablement un tome 4).

Guest : O joie dans les chaumières. (Je suis le grand dragon de pierre)

Chi-Chi : Et pour l’occasion, on s’est un peu enflammées et on a décidé de réinviter l’une de nos guests (qui se font trop rares ces derniers temps je trouve). Welcome donc à la Petite Lady !

Guest qui s’est crue incognito : (Est-ce que je vous ai dit que j’étais le grand dragon de pierre ? Oui bon ok, j’ai menti : ici la Petite Lady)

La Petite Lady fait une fixette sur Mushu et Mulan, il ne faut pas lui en vouloir ! (C’est T.)

Chi-Chi : Revenons à nos moutons. Logan (le héros) est le BFF de Garrett (tome 1 donc), et il a un problème. Ce problème s’appelle Hannah.

Eh oui, fini le bon temps où les BFF étaient jaloux parce que la nouvelle copine occupait trop l’emploi du temps du héros. Souvenez-vous, dans l’épisode précédent (cela se lit vraiment dans la continuité de l’autre), Logan n’est pas triste parce qu’il a perdu son wingman, le Goose de son Maverick (vous gagnez un chocolat si vous avez la référence), non non il est tout malheureux parce qu’il a un crush atroce sur la nouvelle copine en question.

Bref.

Logan est amoureux d’Hannah, il dépérit, il ne mange plus, il ne dort plus, et surtout, il ne joue plus au hockey. Non je plaisante.

Petite Lady : Oui clairement Chi-Chi exagère. Disons qu’avoir un big crush sur la copine de ton meilleur pote,  ce n’est jamais agréable. D’autant que ce n’est pas comme si les 2 en questions n’étaient pas en mode tourtereaux à gogo. Donc, Logan se fait violence pour essayer d’oublier Hannah, mais finalement à part les éviter en tête-à-tête, il n’a pas trouvé grand-chose de bien utile.

Tam-Tam : Si voyons, d’enchainer les conquêtes, de se noyer un tantinet dans l’alcool et de prétendre à qui voudra l’entendre que Tout. Va. Bien. La technique de l’autruche qui se transmet entre mâles depuis des millénaires.

Chi-Chi : Mais Logan n’est pas au top de sa forme, et si l’on rajoute à l’équation quelques histoires de famille de derrière les fagots, avec un frère (que je ne trouvais pas des plus sympathiques au début mais en fait il est plutôt pas mal, il n’a juste pas la vie facile facile) et surtout un père qui lui demandent beaucoup (trop) d’attention, on comprend qu’il cherche à se changer les idées.

Petite Lady : Je pense que l’auteur a un faible pour les pères qui ne concourent pas dans la catégorie meilleur papa de l’année… Entre Garrett et lui, ils ne sont pas gâtés.

Tam-Tam : Notez que les mère ne sont pas non plus hyper présentes. C’est à croire que les mec sexy et yummy, ça pousse tout seul !

Chi-Chi : Grace (l’héroïne donc) de son coté, est top comme distraction. Et, attendez, tenez-vous à votre clavier, vous n’allez pas en revenir, Grace kiffe les films d’action !

Petite Lady : Je trouve ça un raccourci un peu réducteur (comme la couverture vous me direz…mais ça Chi-Chi nous en parle plus tard) : Avant d’être une distraction pour Logan, Grace est surtout une fille qui est bien décidée à profiter de sa vie d’étudiante, à prendre plus de risques …Bref à kiffer la vibe. Ils sont mutuellement des distractions l’un pour l’autre. Le bât blesse quand Logan dit le mot « distraction » de façon explicite… Ca pique un peu les oreilles en même de s’entendre dire ça, on peut comprendre que Grâce n’y ait pas vu un compliment.

Chi-Chi : En vrai je trouve ça super cool. Mais cela m’agace !

Petite Lady : Et oui il s’avère que Logan et Grace se retrouvent devant un film d’action qui leur donne envie de faire tous pleins d’actions eux-mêmes.

Et oui, il est vrai que Logan est trop charmé par le fait que Grâce aime les films d’actions… Mais je pense que cela vient du fait que Logan ne fréquente pas la gente féminine d’ordinaire, Logan flirte avec la gente féminine, grosse nuance. (Et encore je suis polie). Donc à mon avis, il ne connait jamais suffisamment bien une demoiselle pour connaître son film préféré…

Tam-Tam : Note pour les prétendants de la Petite Lady : le sien, c’est MULAN ! Pour charmer la belle, apprendre les répliques par cœur et promettre fidélité à Mushu.

Chi-Chi : Attendez, sérieusement, dans quel monde vivent les auteurs de romances américaines, pour croire qu’une fille qui aime les films d’action soit aussi rare qu’un mouton à cinq pattes ? Ou c’est juste moi et mes quatre frères qui ait été bien éduquée ? En tout cas, je peux vous dire que cela ne m’a jamais rendu irrésistiblement séduisante aux yeux du sexe opposé, ce gout bizarre que j’ai pour Bruce Willis. Mais passons.

Petite Lady : Oui moi non plus. Ni ma passion pour les Disney vous me direz.

Tam-Tam : Alors…
1) Bruce power ❤ et 2) Disney Forever ❤

Chi-Chi : J’ai deux choses importantes à vous dire sur ce livre :

D’abord, la 4ème de couverture est complètement fausse. Mais genre, vraiment, elle a été écrite par un stagiaire de 15 ans qui n’avais pas lu le livre et s’est pris pour Shakespeare. Ce n’est pas du tout ça !

Petite Lady : CLAIREMENT. Et encore je me demande comment on peut en ayant lu le livre écrire un tel 4ème de couverture. Je vous propose des variantes (tout aussi réaliste) spoiler free mais 100% véridique.

Logan est amoureux de Hannah. Or Hannah est la copine de son meilleur pote et ils filent le parfait amour. Si Logan était une femme (attirée par les hommes), il épouserait Garrett sur le champ, c’est vous dire son amour pour son meilleur pote. Va-t-il leur proposer de faire ménage à 3 ?

Ou encore : Grâce rencontre Logan dans une soirée alors que ce dernier sortait des toilettes. Elle se teint en blonde. Va-t-il la reconnaître alors qu’il fait un jogging ?

Ou encore : Grâce n’y connaît rien en hockey alors lorsqu’elle tombe sous le charme de Logan. Ce dernier va-t-il réussir à lui faire aimer ce sport de glisse ?

Bref vous l’aurez compris, le résumé n’est vraiment pas à l’image du livre.

Tam-Tam : J’ai une hypothèse à émettre (je me sens l’âme d’un chevalier venu sauver le stagiaire en détresse) : peut être que la 4ème a été écrite avant la conclusion du livre ? Peut être que l’auteur s’est amusé à réécrire 4 fois son opus sur Logan pour qu’il fonctionne bien ?

Après, je suis optimiste aujourd’hui, j’ai mangé ma bouillie de riz qui sourit !

Chi-Chi : Je ne vous en dis pas plus, mais faites-moi confiance. Ce n’est pas un triangle amoureux (Cess angoissait à mort sur le sujet et elle a fini par reconnaitre qu’effectivement non), et ce ne sont pas non plus des retrouvailles (et là vous savez que c’est moi que cela fait fuir).

Et par ailleurs, si j’ai aimé ce livre, que je l’ai lu en une nuit (blanche) et que je l’ai trouvé mignon et tout et tout, j’exprime une petite pointe de déception car, contrairement à ce qui avait rendu le tome 1 si exceptionnel, l’auteur se perd un peu dans du drama adolescent inutile, sur deux ou trois moments. Et c’est dommage. Mais pas du tout assez dommage pour ne pas donner à The Mistake 4 étoiles bien franches au classement.

Petite Lady : Mmmh je réfute les accusations faites. Je trouve qu’au contraire dans The Deal c’est le coup classique d’un  élément extérieur suivi d’un manque de communication entre eux qui les sépare et non pas le fait qu’il doute de leur sentiment alors que dans The Mistake les péripéties sont dues à leurs propres décisions et leurs propres réflexions… Du coup je trouve ça plus réaliste…et surtout moins « facile » pour l’auteur à traiter. Parce que dans The Deal la fin reste quand même un peu facile à mon goût. («  Ah mais tu aurais dû me le dire en fait parce que TADAAAA je t’aurai dit que TADAAAAA on est sauvé »). Enfin The Mistake a aussi son lot de résolutions de problèmes un peu faciles, mais vous verrez par vous-même puisque vous allez lire le livre !

Thèse, antithèse… Tam-Tam à la synthèse alors ?

J’ai lové certains détails de celui là (j’aime les listes)(comprendront les initiés). J’ai beaucoup ri de certains dialogues.
J’ai aimé. Je suis moins fan de Grace que je ne l’étais de Hannah. Et j’ai préféré le 1 au 2.

Chi-Chi : Sur ces bonnes paroles, bonne lecture !

Petite Lady : PS : non mais faut quand même dire que Grâce elle rock ! Et que Logan est attendrissant finalement.  Et que je plussoie les 4 étoiles. Et vivement le tome 3, ça va envoyer des étincelles ! Raaaouu…

La première leçon du sorcier – Epée de Vérité Tome 1

Réédition du 09/05/2011

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas parlé Fantasy ici…Je m’attaque aujourd’hui au premier tome du cycle de L’épée de vérité, classique du genre « La première leçon du sorcier ». Et pour vous en parler, j’ai demandé l’aide du prince pas si charmant et de son frère.Si l’avis sur le livre peut différer d’un frère à l’autre, il est un point qui fait l’unanimité. Terry Goodkind, il y a un avant et un après.Avant, on vit un peu dans le monde des bisounours, de Blanche-neige et de Candy. Après, le monde prend une nouvelle saveur, on redécouvre le bien, le mal, la morale.L’histoire est celle de Richard, garde-forestier élevé par son père adoptif dans un petit village des Terres de l’Ouest.  

Notons ici deux classiques du genre : la famille compliquée (mère morte dans l’enfance, père biologique inconnu) et l’enfance dans une contrée verdoyante à l’abri des noirceurs du mal.

Un jour, alors Richard se baladait dans les bois, il aperçoit une femme aux longs cheveux qui fuit à perdre haleine des cavaliers qui la pourchassent. Sa belle robe blanche s’accroche dans les buissons, les arbres et les hautes herbes qui barrent son chemin. Depuis l’autre côté du vallon, Richard décide de lui venir en aide et utilise sa connaissance parfaite des bois pour la rejoindre.

A cet instant du livre, Richard ne le sait pas encore, mais sa vie paisible de garde-forestier vient de finir. Car Richard vient de rencontrer Kahlan, grande inquisitrice des Terres du Milieu.

Notez que l’auteur ne donne pas dans les noms abracadabrants pour les pays qu’il nous décrit… C’est reposant et cela change de ces contrées dont le nom est imprononçable avec ces triplements de consonnes et multiplications des accents exotiques.

Mais revenons-en à Richard, dont les jours de quiétude parmi les chèvres viennent de toucher à leur fin. Il sauve donc l’inquisitrice (je pourrais vous expliquer ce qu’est une inquisitrice dans le monde de Goodkind, mais très sincèrement, cela me prendrait beaucoup de temps et cela vous ruinerait la surprise. Disons seulement que la donzelle a une position de premier ordre. La crème de la crème, l’élite des Contrées du Milieu.

Et la voilà donc sauvée d’un destin funeste par un garde-forestier… Qui la ramène dans son village où elle rencontre Zedd, qui se trouve être l’hurluberlu du coin, une sorte de hippie qui donne dans les potion de guérison, lit l’avenir dans les nuages, et parle aux animaux…

Mais comme le roman est bien fait, Zedd est en fait sous couverture et Richard est bien plus qu’un simple garde-forestier (même s’il n’est pas encore au courant lui-même). Zedd va se charger de lui révéler sa destinée en lui tendant l’épée de vérité (il fallait bien un objet de légende).

Evidemment, une ombre noire les poursuit. Darken Rhal veut conquérir le monde (je vous résume hein, parce que sinon je n’arriverais jamais à la partie qui vous explique pourquoi il faut lire ce livre), et notre trio va être chargé de la mission de sauver tout le monde.

Notez qu’il est toujours assez simple de savoir la finalité d’un livre de Fantasy.
Un méga super méchant (super beau gosse par contre), des super gentils plein de courage et d’abnégation (à coté de leur dévouement, Mère Teresa est un monstre d’égoïsme).

Alors pourquoi lire ce livre ?

Outre le fait qu’il soit admirablement bien écrit, l’auteur a cette qualité fabuleuse que j’affectionne particulièrement : il n’écrit pas pour remplir. Chaque détail qui nous est fourni aura son importance par la suite. Chaque péripétie sert un dessein dans la destinée du héros. Chaque dialogue comporte deux lectures, la première s’explique dans le contexte immédiat, la seconde qui prend toute son importance plus tard dans le livre…De plus, voici une histoire qui plait aux garçons, qui m’a été conseillée par un garçon, et dont je débat presque exclusivement avec des garçons alors que cette dernière est construite autour l’histoire d’amour entre notre garde-forestier et la grande inquisitrice. Amour impossible qui va aller de rebondissements en rebondissements. Khalan, Richard… C’est LE fil conducteur de la saga. On en viendrait presque à mettre de côté ce petit détail qu’est l’avenir du monde…Dans ce livre, et même dans cette saga, le mot rebondissement prend tout son sens. Quand vous pensez avoir tout vu, l’auteur vous démontre que son imagination va beaucoup plus loin que la votre, et que les héros n’ont pas fini d’en baver. L’auteur arrive à nous tenir en haleine sur des centaines de pages. Lorsque j’ai lu ce livre, je me suis raccroché au pragmatisme qui veut qu’on ne tue pas son héros au premier tiers du livre, mais malgré cela, j’ai eu peur par moment.« La première leçon du sorcier » marque un passage clé dans la vie d’un lecteur. Il y a un avant et un après. Pour le prince pas si charmant, ce  fut la première nuit blanche, pour son frère, la découverte d’un univers qui fait passé les Borgias pour des bisounours… Quant à moi, il marque la découverte d’un héros qui, en plus d’aimer de la plus belle manière qui soit, m’a prouvé qu’on pouvait faire de la fantasy autour d’autre chose que d’un anneau et de petits êtres aux gros pieds poilus…

Bonne lecture,

Tam-Tam

The Deal (Off-Campus 1)

Je n’avais pas envie de lire du New Adult. Mais on m’a mis ce livre dans les mains début mars en me disant qu’il était super. Je l’ai lu. Et la semaine d’après, j’ai commencé à voir des articles fleurir partout sur la toile !

Damned, j’étais avant-gardiste, et j’ai manqué une occasion de le faire savoir au monde entier… Qu’à cela ne tienne, j’ai obligé T. à lire le livre, en lui expliquant par A + B que ce serait parfait pour 1) lui faire lire du contemporain et 2) faire une chronique à 4 mains. Oui, encore.

Je ne m’en remets pas de vos réactions super positives à cette formule de chroniques. A croire qu’on a mis presque 5 ans de blog pour se rendre compte que l’intérêt d’être 2, cela pouvait aussi être ça…

Bref, j’ai forcé T. à lire The Deal d’Elle Kennedy, parce que c’est une super romance, super choupi et parce que j’avais envie. Na.

Entrée de T., qui n’a dormi que 4h…
*Bâillements*
*Soupirs de bonheur* au moment d’avaler la première gorgée de ce qui est officiellement ma 4ème tasse de café (j’essaie de n’en boire que 2 par jour, vous n’en avez rien à faire, mais depuis la naissance de l’empereur, 2 par jour, c’est le minimum requis et un maximum exigeant…)
*montée de la caféine*
*activation des fonctions vitales et allumage du système central de l’intelligence articulée* (ou comment passer du mode ours au mode princesse)

BONUS !

Les petits mots d’amour de T. qu’après je retrouve le matin sur mon téléphone…

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Très chers vous tous…
Je suis en mesure aujourd’hui de vous annoncer un séisme dans le monde de l’aristocratie de la romance.

J’ai lu un NA contemporain. Je ne vous raconte pas.

C’est un peu l’équivalent de la crise du crétacé-tertiaire dans mon monde à moi (où il n’y a évidemment, que des poneys à paillettes).C’est la disparition des dinosaures, la chute de l’astéroïde et la fête volcanique sur terre!

J’ai lu un NA contemporain… et j’ai adoré, genre « j’ai oublié que mon réveil vivant sonnait vers 5h, que je devais assurer une journée de boulot par dessus et je n’ai pas vu l’heure tourner ». Tout à coup le mot fin est arrivé, et il était 00h50 (on n’oublie pas le décalage horaire entre C. et moi). 

Commençons par le commencement et l’info importante avant de commencer. L’héroïne a été violée. Je ne spoile rien, c’est dit dans la 1ère page. A savoir, je déteste les histoires de viol. C’est un sujet qui me touche particulièrement et souvent, je n’aime pas le traitement qu’il reçoit dans les romances. Et là, après quelques pages d’inquiétude, je suis bien forcée d’admettre que le sujet est intelligemment traité. Comprendre, l’héroïne a réagi intelligemment. Porté plainte, vu un psy, ce n’est pas parfait mais elle avance et refuse de se laisser définir par ça. J’applaudis des deux mains, j’aime, j’aime.

Quand j’ai lu ça, moi aussi j’ai eu très très peur. Je n’aime pas vraiment la littérature YA et NA parce que c’est toujours plein de sentiments beaucoup plus exacerbés et le drama qui baigne naturellement cette période de la vie ne me fait pas rêver (mais alors pas. du. tout.). J’aurais plutôt envie de secouer tout ce beau monde et je pourrai facilement me mettre à hyperventiler au bout de quelques chapitres à force d’essayer de garder mon calme. Alors ajouter le viol dans l’équation, j’ai craint le pire (et j’ai failli me gameler avec l’élégance de la fille qui lit en marchant) (je vis dangereusement).

Ensuite, l’héroïne (Hannah au passage) a un énorme crush sur un joueur de football américain. Et elle est intelligente. Comprendre, là aussi, elle agit de façon intelligente (et donc aussi un peu bête parce que quand on a 20 ans et un crush sur le beau gosse du coin…). En fait,  simplifions les choses. J’aime beaucoup Hannah, je la trouve hyper-cohérente de A à Z !

En prime, ce qui ne gâche rien, elle vit en leggings, bottes et grand pull. Mon fantasme absolu. Oui, j’ai des principes, oui, je refuse d’être vue en public portant des leggings, mais qui ne rêverai pas du confort absolu qui va avec ? Elle peut s’asseoir en tailleur sur un lit sans se couper la circulation des cuisses, moi je vous le dit, cela n’a pas de prix !!!

Je love Hannah. Je ne compte pas le nombre de fois ou j’ai pouffé de rire sur l’une de ses reparties! Bon après, je n’ai pas cet enthousiasme pour les leggings. 
Par contre, je valide à mort son amour honteux des OneD. Ma chère C., je te laisse imaginer la chanson qui me trotte dans la tête depuis la première mention du groupe anglais dans le livre!

BONUS BIS !

Chanson culte dans la mythologie de Chi-Chi et Tam-Tam

Quand à Garrett, il est plutôt pas mal réussi aussi. Durant le premier quart du bouquin, j’ai trouvé que son comportement lourdement insistant était borderline stalker, mais il se rattrape bien par la suite, et c’est pour la bonne cause (pour la romance donc). Et il est sexy… Oui, soyons honnêtes, cela à son importance.

Tiens, moi j’ai pas du tout eu cette impression de « gros relou ». Surtout que il ne la harcelait pas pour avoir un rendez-vous en mode « si tu dis non, cela doit vouloir dire oui, alors j’insiste ». C’était plus, « je suis désespéré, j’ai besoin d’aide pour pas me prendre une caisse monumentale au partiel, aide moi!! ».

Je valide le sexy, à mort. Il fait des référence Princesse Bride!!! Par contre je lui enlève des points pour l’histoire des sous-vêtements (oui, encore un) Je ne sais pas si c’est une histoire d’embargo aux USA sur le sous-vêtement masculin, ou alors une inflation de ouf sur le produit, mais clairement, c’est la pénurie, je ne vois que cela comme explication!

Pas envie de m’étendre sur les rebondissements de l’histoire, pour cela vous avez la 4ème de couverture, et puis ce qui compte, c’est de savoir que c’est une histoire mignonne, avec ses passages comiques (les colocs !), ses passages moins comiques (les parents !), pas de mélodrame à l’excès, juste ce qu’il faut d’intensité et d’émotion, et à la fin, une très jolie réussite !

Tome 1 d’une série, je garde l’œil ouvert pour la suite…

Limite moi j’ai envie de tester les autres séries de l’auteur… Elle en a fait non? Il y a des gens ici qui ont testé?

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et Tam-Tam

La vie en couleurs


Voilà un article qui aura failli ne jamais voir le jour… Car après mes mésaventures microbiennes, c’est la tornade des problèmes informatiques qui s’est déchainé en Tam-Tamland.
A l’heure où vous lisez ces lignes, je ne sais toujours pas si le prince pas si charmant sera en mesure de récupérer mes données.
Je vous laisse imaginer l’état de désespoir qui est le mien. Car outre le fait que mon ordinateur m’est fort utiles pour écrire ces articles que vous attendez en trépignant tous les lundis, c’est aussi mon outils de travail dans lequel est stocké des heures et des heures de travail… Et puis comme je suis une princesse qui manque de temps, je n’ai pas fait de sauvegarde depuis juillet.

Je suis donc en mode « damage control » depuis la semaine dernière… Mais heureusement, j’ai une petite relecture à vous présenter, fruit de ma fin de grippe: La vie en couleurs de Susan Mallery. Mondialement connue pour sa série (à rallonge, elle doit en être à 20 tomes!) « Fool’s Gold », Susan Mallery a donné un temps dans la trilogie (comme notre amie Nora), et je me suis replongée avec plaisir dans le tome 1 de sa série « Backery Sisters ».

Ce dernier raconte comment Claire et Wyatt se sont laissé allé à tomber amoureux.
Concertiste de renom et pianiste prodige depuis sa plus tendre enfance, Claire revient au bercail après des années d' »exil »…
Mais c’est sans savoir que ce qu’elle croyait être une tentative de réconciliation entre Nicole, sa jumelle, et elle, n’est qu’en fait un stratagème mis au point par Jesse, la cadette. Mais si Nicole n’a nullement envie de revoir sa soeur, Jesse a disparu.

Voilà donc le duo contraint de faire des efforts… difficilement… en rechignant à qui mieux mieux… avec la plus grande des mauvaise foi… et dans une ambiance des plus tendue.

Et ce qu’il faut dans ces cas là, c’est un médiateur. Cela tombe bien, Wyatt, voisin sexy au sourire ravageur, est disponible. C’est le meilleur ami de Nicole et la vision de Claire fait naitre en lui des sensations, des envies…

L’équation parfaite non?
Pas tout à fait.
L’auteur installe ici le cadre qui sera celui de la trilogie et nous installe les personnages. ET si Nicole et Wyatt sont très réels, avec leurs défaut et leurs qualité, Claire fait un peu trop « miss Parfaite » et « Miss stoïque » à mon gout. ET ne parlons pas de Jesse qui passe pour une odieuse enfant gâtée pourrie qui m’a presque fait m’interroger sur Nicole elle-même (puisque cette dernière a en partie aidé à l’éducation de sa petite soeur).

Bref. Les traits sont parfois trop accentués pour mon confort, mais l’histoire se lit, Wyatt est appétissant à souhait, et le happy end voit nos deux jumelle enfin sur la même fréquence de communication!

Il parait que la grippe est virulente cette année, j’ai envie de vous dire de vous procurer le livre pour le cas ou, parce que c’était l’histoire parfaite à ce moment là!
bonne lecture,
Tam-Tam

Never judge a lady by her cover

… ou le cercle des Canaille, dernier tome en avant première… enfin surtout en VO!

Après le tome 1, Le Flambeur,  et l’histoire de Bourne; le tome 2, La curiosité est un vilain défaut, et l’histoire de Cross; et enfin le tome 3, Le paria, et l’histoire de Temple… voici enfin le tome sur l’énigmatique Chase!

Et cher lecteur, si tu n’as pas lu les précédents, passe ton chemin, parce que j’ai beau tourner la chose dans tous les sens, je ne vois pas comment en lisant cet article, tu ne vas pas te ruiner la surprise de la mort qui tue qui arrive en cliffhanger dans le tome 3 (il me semble, à moins que cela ne soit dans le 2).

D’ailleurs, si tu lis la 4ème de couverture tu vas te ruiner la surprise, j’ai donc presque envie de te dire d’éteindre ton ordinateur, ta box internet, de troquer ton smartphone pour ton vieux nokia 3310 et d’aller d’exiler dans une grotte en ermite tant que tu n’aura pas lu le dernier tome de la série du Cercle des canaille de Sarah MacLean. Parce que clairement, j’ai adoré que l’auteur me surprenne. Et les surprises, les vraies surprises dans la vie il y en a peu. Et quand on lit de la romance, avec une fin « prévisible », les vraies surprises quant au « scénarios », c’est encore plus rare.

Allez, hop! hop! hop! on éteint tout ça mesdames! Je ne veux plus voir ici que des initiées… *petit bruit grinçant de porte qui se referme*

Ça y est, nous sommes seules?

Alors, le secret de Chase donc!

Trop incroyable hein? Enfin à l’époque… Je ai lu le tome 3 en VO pratiquement à sa sortie, et du coup, pas de spoiler possible et j’avoue, l’auteur m’a eue!

Sans rentrer dans le détail de la révélation, je vous laisse néanmoins imaginer mon impatience sur ce livre. Alors que finalement, Le paria, j’avais été déçue par rapport au précédent (et quand je parle de déception, on est bien d’accord que c’est un super livre hein, c’est juste que c’est toujours un peu compliqué pour une auteur d’être égale dans tous ses livres, ou de plaire de manière égale à tout son lectorat sur tous ses livres).

J’attendais donc beaucoup de Chase… autrement connue sous le nom de Lady Georgina, fille de Duc et sœur de Duc.

Suite à un scandale qui a à jamais ruiné sa réputation, Georgina s’est inventée un alter ego qui au fur et à mesure des années est devenue cette figure sur puissante du monde de la nuit. Expert en information, il/elle a à sa botte tous les puissants (ou presque) du beau monde. Ceux la même qui l’ont mise au ban de la haute société.

Malheureusement, la voilà qui doit réintégrer ce monde qui l’a rejeté sans pouvoir utiliser les informations que son alter ego a glané au fil des années sans dévoiler son secret.

Ahhhh, le secret, cette bête malicieuse et tentaculaire…

Duncan West lui aussi est un homme qui a un secret. Magnat de l’information , et rake fabuleusement séduisant, il croise le chemin de Georgina lors d’une soirée et par un jeu dont je ne peux vous dévoiler les particularités, ils en viennent tout deux à conclure un accord (dont là encore, je ne peux vous dévoiler les particularités).

Quoiqu’il en soit, cet accord va les amener à se voir de manière régulière. Et nous sommes dans une romance, deux adultes sans attaches vivent dans un monde de secrets; la recette d’un miracle désastreux, ou d’un désastre miraculeux, tout dépend de votre point de vue et du chapitre. Mais fort heureusement, le happy end est au bout du chemin. Avec une Georgina enfin en paix, et un Duncan libre de ses démons…

Ça, c’est la théorie. En pratique, l’histoire est franchement bien. Les personnages sont à la hauteur des teasers du tome trois et cohérents dans leur attentes, leurs craintes, et leurs envies. Toutefois (et je vais parler d’un point de vue purement personnel), j’aurais aimé les voir se faire confiance plus tôt.

C’est le concept même du secret vous me direz, il est ce troisième personnage qui est là, à chaque moment où les personnages se parlent, se rapprochent. Il (ou ici, Ils) est là, tour à tour menaçant, futile, pressant, terrifiant, compliqué, et encore bien d’autres adjectifs encore (Note de la conscience de Tam-Tam: en vrai, elle donne plus dans l’onomatopée monosyllabique quand elle lit votre Tam-Tam, mais appréciez son effort pour être articulée!).

Ce personnage à l’emprise non substantielle sur la vie de nos héros a la fâcheuse tendance à saper les fondations de la relation amoureuse des héros, les empêchant de se faire confiance, transformant la romance en une longue montée d’angoisse jusqu’à la révélation suprême.

Je n’ai souvent qu’une hâte, que le ballon éclate et que les héros puissent enfin construire, réparer et s’aimer (oui, je suis guimauve). Dans « Never judge a lady by her cover », la révélation est longue, bien trop longue à venir pour moi… Dommage.

Heureusement que l’histoire est canon, sinon, cela aurait pu finir en catastrophe!

Bonne lecture,

Tam-Tam

Rendez-vous à risques


(Réédition du 24/03/2011)
Mercredi soir, 22h27.Houston, nous avons un problème. Une page entière de problèmes même… Blanche, la page.

Eh oui, je n’arrive pas à écrire ce soir. Ce qui est bien embêtant compte tenu que demain matin, jeudi, 9h, je dois publier mon article de la semaine, sous peine de risquer la mort dans des souffrances épouvantables administrées par Tam-Tam. En même temps, j’avoue que la situation a souvent été inversée, alors je devrais sans doute arrêter de me plaindre ! Tam-Tam ne va pas plus me tuer que je ne le fais quand elle peine sur sa page blanche, il parait qu’on doit tous y passer un jour ou l’autre…

Mais quand même, je ne suis pas très inspirée. Sauf que le livre dont je veux parler, je l’ai vraiment aimé. Alors pourquoi cette page blanche?
Aucune idée, mais on va dire que vous me pardonnerez mon peu d’inspiration de cette semaine, et que, sur mes bons conseils, vous lirez A lot like love, le dernier roman de Julie James.

Voici un contemporain enlevé, avec un soupçon de policier, où les personnages forment une alliance délicieuse pour le plus grand bonheur du lecteur.

A ma gauche, Jordan, fille de milliardaire, propriétaire d’une boutique de vins, sublime et très élégante, bref, le parfait stéréotype de petite fille riche.

A ma droite, Nick, agent du FBI, originaire de l’Italie via Brooklyn, spécialisé dans les missions sous couvertures, le parfait stéréotype du flic aguerri.

Au centre, un restaurateur snob que le FBI suspecte d’avoir des liens un peu trop fraternels avec la mafia et un frère détenu à la prison fédérale pour cyber-terrorisme (et quand je dis cyber-terrorisme… rien que pour ça, vous devriez lire le livre, c’est hilarant).

Voilà donc comment Jordan, pour aider son frère, se retrouve à prétendre que Nick est son amant, lui ouvrant les portes d’une soirée très huppée donnée par ledit restaurateur.

Or, Jordan trouve Nick très irritant, Nick pense que Jordan est une gosse de riche sans cervelle, en un mot un couple de rêve! Malheureusement, cette fausse liaison qui ne devait durer que le temps d’une soirée va devoir être prolongée, lorsque leur couverture manque d’être découverte.

Au début un peu coincés dans leurs rôles, Nick et Jordan vont apprendre à se connaître et à s’apprécier, et vivre ensembles quelques belles aventures que l’auteur nous décrit avec humour et verve. Tous deux ont beaucoup d’esprit et savent s’en servir, maniant à la perfection l’art de l’ironie… Et évidemment, dans la plus pure tradition de la romance, aucun des deux n’est aussi simple à analyser que ce qu’il paraît être au premier abord !

En prime, quelques bonus sur le livre :
– de nombreuses informations sur l’œnologie et le commerce du vin, Jordan se faisant un plaisir d’initier Nick, qui pense de son coté que hors du bourbon, point de salut. Initiation qui est donc très drôle à voir !
– le frère de Jordan est un personnage des plus intéressants (oui oui, le prisonnier) et j’espère qu’il aura droit à son histoire un de ces jours. Cyber-terrorisme, n’oubliez pas !
– pour les fans de Julie James, vous retrouverez Jack Pallas et Cameron Lynde, héros de Something about you !

Sur ces bonnes paroles, vous l’aurez compris, je vous conseille de découvrir Julie James si ce n’est pas déjà fait… L’un de ses livres sera d’ailleurs publié chez J’ai Lu début mai, sous le titre Comme ton ombre. Aucune excuse donc pour celles qui ne lisent pas en VO !

Bonne lecture,
Chi-Chi

Le plan de secours – The Boyfriend Mandate

… ou comment je me la joue scandaleusement coquin en ce début 2015!

L’année dernière (Tam-Tam est en mal de blagues, c’est le contre-coup du champagne), Chi-Chi vous parlait en passant du « Plan de secours », The Backup Boyfriend en VO, petite romance M/M de River Jaymes (et pas Pond, les initiés comprendront). Et comme pour confirmer la rumeur qui dit que nous sommes deux jumelles siamoises séparées à la naissance, j’avais justement fini cette romance la veille de la publication de cet article.

Et j’avais aimé. Ce qui n’était pas gagné.
Pourquoi?

Parce que fin novembre, poussée par une envie curieuse, je me suis dit que pour ne pas finir idiote, j’allais tenter la romance M/M, où comment deux hommes, souvent absolument irrésistibles, tombent dans les bras l’un de l’autre. C’est qu’à force de voir fleurir sur la toile des avis dithyrambiques sur le genre, j’étais intriguée… mais aussi craintive, parce que la dernière fois que j’ai capitulé au sons des envolées lyriquement positive du dieu internet et de sa blogosphère littéraire, j’ai lu Twilight… Et ne m’en suis jamais vraiment remise (vous ne me voyez pas, mais je hurle silencieusement, les deux bras en l’air) (l’héritier fait sa sieste flash éclair, le cri est silencieux, en effet).

Du coup, dire que j’ai du mal à lire un truc « à la mode » est un doux euphémisme. Je dois être ascendant snob dans mes choix. J’aime trouver le livre qui sera à la mode avant tout le monde, histoire de pouvoir convertir un max de gens mais ne pas être influencée dans ma lecture.

Une hipster de la romance, voilà – Attendez, je vais chausser mes lunettes, j’enfile le gilet de grand-père en laine vierge d’alpaga du Pérou, teinte aux écorces d’oignons mâchées par les frères trappistes d’une abbaye albanaise, et je reviens, le costume complet sur le dos!

Mais revenons à mon propos… Ne voulant pas mourir idiote, j’ai tenté le M/M, et clairement, j’ai fait bonne pioche sur ce coup-là parce que j’ai aimé, et à tel point que ce n’est pas une mais DEUX romances M/M que je vous présente aujourd’hui!

Le plan de secours est le premier opus de la série The Boyfriend Chronicles. Il raconte l’histoire d’Alec, qui se remet difficilement de sa rupture avec Tyler, et Dylan, garagiste sexy hétéro. Entre le passif d’Alec, qui a clairement du mal à tourner la page sur son histoire précédente (d’autant qu’il a la bonne idée de travailler avec Tyler) et Dylan, qui va se découvrir une curiosité sexuelle insoupçonnée, les éléments autour desquels s’articule notre histoire sont nombreux, et comme précédemment mentionné par Chi-Chi, les passages sensuels sont chauds bouillants (le genre qui fait que j’ai rougi, quand même, il faut le souligner).

Et mon rougissement, clairement, je ne m’y attendais PAS. DU. TOUT. J’avais déjà testé le M/M en novella il y a des lunes et des lunes (tant que je ne me souviens ni de l’auteur, ni du titre, faudra me croire sur parole) mais je me souviens ne pas avoir aimé du tout les scènes de chambres. Acrobatiques ou non, je n’avais pas retrouvé ce truc qui me fait pousser un petit soupir de contentement quand c’est mignon, ni celui qui me fait rougir quand clairement… enfin, vous voyez.

En finissant l’histoire Alec et Dylan, je me suis dit, wouah! Et j’ai voulu savoir si l’auteur pouvait me faire frémir tout autant avec ses autres histoires.

Je me suis donc plongée dans le second opus, The Boyfriend Mandate, qui raconte l’histoire du fameux Tyler et de Memphis. Entre le Dr. Tyler Hall et le cascadeur/mannequin/acteur Memphis Haines, cela ne date pas d’hier. Il n’y a qu’à lire le sous titre « You never forget your first » ce qui en français fait presque écho à une chanson de Brassens « On n’oublie pas son premier » (Tam-Tam, humour pourri, prise 2!).

Nos deux héros se sont rencontrés à la fac où ils ont vécu une histoire torride avant que Memphis ne disparaisse de la vie de Tyler sans un mot, laissant ce dernier effondré de chagrin. Bien des années plus tard, voilà que Memphis réapparait dans la vie de Tyler. Mais le Tyler d’aujourd’hui à bien changé, il reste tiraillé entre les sentiments qu’il toujours pour son ancien amant et le souvenir de la douleur de son départ. C’est bien écrit, c’est remarquablement bien traité, et encore une fois, j’ai rougi!

Toutefois, à plusieurs reprises, mon esprit a « féminisé » un personnage lors des scènes sexy. Ne me demandez pas comment, je n’en ai aucune idée, j’ai parfois relu le passage pour voir si c’était une question de grammaire et de lecture trop rapide. Mais non, je lisais les pronoms personnels sujets et compléments dans leur version masculine, mais formait une image avec une femme et un homme dans mon esprit…

Je peux par contre vous expliquer le « pourquoi » fort aisément. Chi-Chi parlait dans son article d’identification. Je crois que rien n’est plus limpide que ce mot. Les histoires sont superbes et sacrément bien écrites, mais mise au pied du mur, je veux pouvoir m’identifier, gourgandine que je suis!

Après, j’ai tout de même très envie de me lire toute la série, et je me laisserai peut-être tenter par d’autre M/M, sans crainte aucune!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Il était un fois, Tome 2 – La belle et la bête

belle-bete
(Réédition du 07/03/2011)
Aujourd’hui, j’aimerais pouvoir résumer ma chronique en un seul mot : WOW !!!
Alors oui, forcément, cela ne va pas beaucoup vous aider pour savoir que quoi parle le livre. Mais comme souvent alors mes coups de cœur, j’ai un peu de mal à mettre des mots sur mes idées.
Mais je vais faire un effort, ne serais-ce que car je crois que ce serait un crime que vous ne vous précipitiez pas pour lire When Beauty tamed the Beast d’Eloisa James.
Eloisa, nous vous en avons déjà parlé, mais c’est la première fois qu’elle est à l’honneur, et je suis finalement contente d’avoir attendu ce livre pour lui consacrer une chronique, car il est entré directement au Panthéon de mes meilleures romances, et est incontestablement (Tam-Tam a approuvé) le meilleur d’Eloisa !
De quoi parle When Beauty tamed the Beast?C’est l’histoire de Linnet, une jeune fille plus belle encore que tout ce que nos mots de simples mortels peuvent exprimer. Une peau d’albâtre, des yeux où scintillent toutes les étoiles du ciel, des dents de perle, une chevelure de soie et un rire plus exquis que le tintinnabulement des grelots.C’est l’histoire de Piers, un ours qui vit reclus dans un château du Pays de Galles. Un ours qui est aussi médecin, éhontément copié (pour mon plus grand bonheur) sur le personnage du Dr. Gregory House (que j’aime d’amour).C’est l’histoire d’un scandale : une jeune fille aurait été compromise hors des liens sacrés du mariage, et peu importe que cela soit complètement faux, il faut lui faire quitter Londres au plus vite.

C’est l’histoire d’une rencontre au milieu d’une ribambelle de personnages secondaires tous plus savoureux les uns que les autres : un père qui veut trouver une femme à son fils, consentant ou pas, une aristocrate française, véritable icône de mode, un majordome qui n’a rien compris aux codes de la bienséance, une ribambelle de jeunes docteurs et une infirmière acariâtre…

C’est l’histoire de deux héros qui sont bien plus que ce que leur apparence laisse à penser, d’une bête au fort mauvais caractère qui sera apprivoisé par sa belle, pas intimidée pour deux sous par son attitude peu avenante.

C’est aussi, comme il se doit, l’histoire de quelques péripéties, pas forcément très roses et qui changeront à jamais le caractère de nos héros, les rendant à chaque instant plus réels à nos yeux.
En bref, c’est l’histoire d’un merveilleux conte de fée où tout est bien qui finit bien, version modernisée de La Belle et la Bête, et c’est, en ce qui me concerne, c’est l’histoire d’un énorme coup de cœur !Eloisa nous raconte une histoire où l’amour ne cède jamais à la facilité, avec une plume experte, et j’ai été bouleversée par l’intensité avec laquelle elle nous décrit les émotions  de ses personnages, enchantée par la vivacité des dialogues entre Linnet et Piers.Je ne m’étendrais pas davantage sur le sujet pour mieux vous laisser le plaisir de la découverte, mais ce livre dévoré en 48h est un must-have absolu selon moi alors n’hésitez pas !
Bonne lecture,
Chi-Chi

Finding Miss McFarland

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Le livre d’aujourd’hui raconte l’histoire Miss Delaney McFarland (surprenant hein?) dans sa quête du mari parfait pour elle. Pas un mari dont elle serait amoureuse (ouuuuuhhh non!), ni même un qui serait vaguement intéressé par l’idée d’un mariage avec de l’affection respectueuse (non, toujours pas), notre Miss veux un mariage où elle n’aura pas à vraiment croiser son mari, ni même  à vivre avec lui, et où elle pourra vaquer à ses occupations de femme active dans les associations caritatives sans se préoccuper des exigences d’un homme qui aurait, qui plus est, la maitrise de sa fortune… Et elle a fait un calcul savant, c’est un mariage de convenance qu’il lui faut, avec un chasseur de fortune, histoire d’avoir un argument pour piéger l’homme dans ses filets et pouvoir imposer ses règles.

Mais comme tous les plans bien rodés, il faut toujours un élément pour fausser la machinerie. Et cet élément n’est autre que notre héros qui a décidé de sauver la demoiselle à l’insu de son plein gré et de l’empêcher de faire l’erreur de sa vie en épousant un type qui n’en aura qu’après sa fortune…

Ahhh, les sauvetages à l’insu du plein gré… Au-delà du fait que c’est sérieusement paternaliste, vous le sentez venir que notre ami Griffin Croft va devoir s’impliquer à fond et user de tous ses atouts pour empêcher Delaney de se marier sans amour?

Du coup, on adhère au concept, et on saute à pieds joints dans l’histoire.
Sauf que… sauf que…

C’est pas mal, mais pas franchement inoubliable. C’est sans doute parce que nos deux héros restent bloqués sur leur position « c’est moi que j’ai raison » (faute syntaxique incluse) (ils ne méritent pas d’être corrects grammaticalement avec leurs attitudes butés bornées). Mon respect n’est pas démentiel dans ce genre de cas de figure… Et puis elle a des yeux violets, comment veux-tu que ça ne me fasse pas rouler des yeux ça? (Hein Cess?)

Alors j’ai lu, j’ai aimé, mais c’est tout.

Bonne lecture (ou pas),

Tam-Tam

Retrouver Blue Heron

Sans titre

Attention, ceci est un message important :

Vous avez vu ces deux livres ci-dessus?

Lisez-les.

Je sais que certaines ont été déçues par les derniers Kristan Higgins, et que tous les tomes de la série Blue Heron ne sont pas égaux. Moi aussi j’étais déçue. Et puis le temps a passé et j’ai eu envie de prendre des risques (audacieuse mais pas téméraire).

Motivée et pleine d’entrain, j’ai donc repris le cours de la série et lu Waiting on you et In your dreams, les histoires respectivement de Colleen et Lucas (des retrouvailles, enfer de damnation, pourtant j’ai aimé quand même!) et Emma et Jack (qui eux sont juste mignons tout plein).

C’est chou comme du Kristan Higgins quand elle est en forme, c’est léger et cela se laisse lire avec beaucoup de tendresse. En bref, une lecture parfaite pour affronter le mois de novembre, sa pluie et sa grisaille, emmitouflée dans une couette (d’ailleurs j’y retourne de ce pas).

C’est tout pour aujourd’hui!

(mes plus plates excuses, le boulot, tout ça tout ça… le temps de lire mais plus trop d’inspiration pour écrire)

(et puis c’est toujours mieux de ne pas spoiler!!!)

Bonne lecture,

Chi-Chi

Vampire et Célibataire


Cela faisait longtemps qu’on avait pas parlé vampires… Qu’ils soient Dark Hunter, qu’ils habitent en Louisiane, ou qu’ils soient parents célibataires, ils sont sur toutes les lèvres et peuplent les étalages des meilleures librairies. Il me coûte de l’évoquer, mais mon éthique morale de chroniqueuse me pousse à parler du tsunami qu’a été la sortie des quatre opus de la série Twilight. A elle seule, cette série témoigne de l’engouement de l’édition et de ses lecteurs pour nos héros de la nuit.Ce mouvement a un nom. La bit-lit.

N’en déplaise à ma chère Chi-Chi qui, il y a quelques semaines, me catapultait fantasy experte de notre duo, si j’admets fort volontiers aimer ce genre, je n’en fais pas ma lecture systématique. Je suis encore loin du doctorat en bit-lit, mais mon esprit curieux a cherché à se renseigner sur la question. Qu’est-ce que la bit-lit ?

Si j’en crois les différents textes qui en parlent, la bit-lit est un sous-genre de l’urban fantasy. Il s’agit donc de livres fantastiques dont l’histoire se déroule dans un contexte contemporain. Leur valeur ajoutée ? Les vampires, garous et autres gnomes sont des personnages appartenant à la réalité de ces histoires.

Le marché nous propose un nombre impressionnant de nouvelles histoires et auteurs spécialisés dans ce sous-genre. Je suis une lectrice difficile mais MaryJanice Davidson a su gagner mon cœur avec sa série « Queen Betsy », à l’humour léger avec une pointe girly.

Dans « Vampire et Célibataire », Besty, secrétaire au chômage est tuée dans un accident de voiture le jour même de son anniversaire. Mais Besty, au lieu de mourir proprement et de manière définitive, se réveille dans son cercueil, à la morgue.

La voilà donc sans travail, sans pouls, et condamné au régime liquide. Mais si on lui a appris qu’il ne fallait pas mâcher la bouche pleine, elle ne sait rien de cette nouvelle existence qui s’impose à elle, ni de l’étiquette à suivre en matière de hiérarchie vampire.

N’en déplaise aux chasseurs de la nuits à l’aura sombre et ténébreuse, les histoires de vampires où le chaos, l’obscurité et la fatalité d’un avenir sombre transparaissent à chaque page ont eu tôt fait de me lasser, et c’est avec soulagement et joie que l’on m’a fait découvrir cette héroïne qui n’a pas choisie de devenir un vampire, qui trouve que boire du sang n’est pas vraiment sa tasse de thé et qui considère qu’une prophétie écrite à l’encre de sang dans un manuscrit qui rend fou si on le lit trop longtemps n’est pas vraiment dans son idée du fun.

Assortie d’une flopée de truculents personnages pour lui donner la réplique (mot du jour, truculent, ça change de haut en couleurs), les aventures de cette jeune blonde sont exactement ce dont j’ai besoin en hiver : de l’humour, de l’esprit et un sens de style et de la réplique acéré.

Sans même me connaitre, l’auteur sait déjà comment me faire plaisir puisqu’elle a déjà écrit plus d’une demie douzaine de volumes pour cette série. Les mois d’hiver sont longs, j’ai mené un combat rangé contre mon envie compulsive de tous les lire d’une traite et je m’en suis gardé quelques-uns pour les grands moments de disette.

En attendant, le bilan de la lecture des trois premiers tomes parle de lui-même : 17 sourires, 6 éclats de rire et 3 ricanements, me valant au passage de nombreux regards menaçant de la part de ma voisine dans le train. Une histoire de vampire simple qui fonctionne. Tout cela, sans fin du monde prévue par une voyante borgne vouant les héros à un combat  légendaire dont l’issu déterminera de l’avenir du monde!

Bonne lecture
Tam-Tam

Ravages

J’ai tendance à me méfier des livres où les héros sont victimes une attraction animale dès les cinq premières secondes de leur rencontre.
C’est parfois une grande réussite, mais trop souvent, une vraie déception. Je m’explique : beaucoup d’auteurs se reposent sur ce ressort narratif pour expliquer l’histoire d’amour, au détriment des sentiments, et la relation entre les héros peine à décoller, à dépasser le stade des hormones en folie…

Heureusement, certains savent relever le défi, et m’obliger à dépasser mes préjugés pour me convaincre avec une belle histoire, où même cette attirance magnétique que je trouve si peu crédible prend tout son sens !

Dans Causing Havoc de Lori Foster (publié par J’ai Lu sous le titre de Ravages – dans la collection Passion Intense, je ne suis pas du tout d’accord avec ce choix éditorial !), dont je veux vous parler aujourd’hui, c’est exactement ce qui se passe.

Dean « Havoc » est un sportif de haut niveau, il pratique un sport de combat mélangeant boxe et différents arts martiaux. Ce qui veut dire qu’il a le physique de super-héros qui va avec le sport, et quelques cicatrices en souvenir. Eve est une sorte de bombe ultra-sexy et décomplexée, et dès leur rencontre dans un bar, les étincelles jaillissent de toutes parts. Ils échangent leur premier baiser avant leurs prénoms, je vous laisse imaginer l’ambiance !

Et pourtant, je dois admettre avoir adoré ce livre…•    Parce que Lori Foster ne se contente pas de réunir ces deux personnages, elle nous dresse le portrait d’une famille entière, celle de Dean, séparé de ses sœurs depuis près de vingt ans et qui les retrouve dans des circonstances assez particulières.

•    Parce qu’Eve, en dépit des apparences n’est pas si facile que ça…

•    Parce que Dean, malgré sa réputation, n’est pas un boxeur sans cervelle, et que malgré tous ses efforts pour ne pas s’impliquer émotionnellement, que ce soit avec Eve ou avec ses sœurs, il fond comme un iceberg !

•    Parce que les deux sœurs sont des personnages à part entière avec chacune leur histoire.

•    Parce qu’à Harmony, les méchants ne sont pas toujours ceux que l’on croit et que la petite ville du Kentucky est toute perturbée de se trouver soudain envahie d’athlètes venus dans le sillage de Dean, aux allures de dieux grecs tous plus beaux et plus musclés les uns que les autres!

•    Parce que passé le premier chapitre, la relation entre Dean et Eve, qui est la meilleure amie de l’une des sœurs, cesse d’être exclusivement centrée sur leur attraction mutuelle, et que donc, mon argument qui veut que des héros éprouvant un désir incontrôlable dès les premières pages ne forment pas un couple crédible se trouve complètement renversé !

Alors je remercie Lori Foster de me donner tort sur le sujet puisque j’ai ainsi pu lire un livre très agréable, mais je maintiens qu’il faut le talent d’un bon auteur pour parvenir à me convaincre malgré ma réticence originale !

Causing Havoc appartient à une série où l’on retrouvera d’autres boxeurs/combattants shaolin/dieux grecs, et j’espère bien que la suite sera à la hauteur de la réussite de ce premier tome …
Bonne lecture,

Chi-Chi

Slightly dangerous

Réédition du 03/02/2011

Aujourd’hui, je voulais profiter de cet article pour vous faire partager une de mes névroses de lectrice, pas un sujet des plus glam, vous avouerez.

Vous savez tous, vous qui venez ici, que la vie d’une lectrice est pavée de difficultés : budget mensuel qui explose, PAL qui menace de crever le plafond, étagères qui croulent sous le poids de la littérature, et surtout, surtout, les autres. Les extérieurs. Ceux qui ne sont pas nous. Donc pas les propriétaires de nos livres. Ceux qui viennent chez nous et touchent à nos précieuses affaires. Sortent un tome pour lire la 4ème de couverture. Et là, catastrophe, sont intéressés. Ne vous méprenez pas, je suis toujours heureuse de faire découvrir un auteur ou un livre que j’aime. Mais j’aime mes livres comme s’ils étaient mes bébés, et j’ai toujours du mal à les prêter. Anatole France disait « Ne prêtez jamais vos livres : personne ne les rend jamais. Les seuls livres que j’ai dans ma bibliothèque sont des livres qu’on m’a prêté ». Voila ma hantise : ne jamais revoir mes livres.

Quand on me demande de prêter un livre, j’ai toujours un frisson d’angoisse. Tu veux l’emmener? Mais où? Et pour combien de temps? Y feras-tu bien attention? Ces questions, je me les pose à chaque fois. Imaginez mon angoisse devant ces emplacements vides dans ma bibliothèque (gros mensonge, ma bibliothèque est un fouillis innommable que je me promets de classer depuis des mois, je ne sais même plus ce que j’ai !).

Pourtant, Tam-Tam affirme que cela ne se voit pas du tout. Et c’est vrai, je prête volontiers mes livres, sachant parfaitement à chaque fois que je cours le risque de ne jamais les revoir. Les séquelles de la famille nombreuse où il fallait tout partager peut-être ? Toujours est-il que je suis un peu schizophrène : la première fois que j’ai rencontré Tam-Tam, je lui ai proposé de venir m’emprunter des livres. Spontanément ! Le truc complètement improbable pour moi. Prêter si on me le demande oui, mais carrément proposer ??! Elle est repartie avec une valise entière… C’était l’épreuve du feu, après ça, si un malheur arrivait à mes livres je ne lui aurais sûrement plus jamais parlé. Nous l’avons échappé belle, elle m’a rendu mes petits rapidement et en bon état…

Depuis, j’ai fait un long travail sur moi-même, je prête beaucoup plus facilement et c’est de sa faute : pour chaque livre prêté, elle m’en a rendu deux. Et comme je suis parfaitement horrible, je garde ces livres en otage depuis parfois deux ans. Ma PAL est trop grosse, je ne m’en sors plus… Tam-Tam, merci pour ta patience, je jure qu’un jour je te rendrais tes petits ! D’ici là, tu vas devoir rester amie avec moi pour t’assurer qu’il ne leur arrive pas malheur…

Et en attendant, je vous parlerais aujourd’hui d’un livre qui est actuellement retenu en otage chez une personne que je ne nommerai pas ici (je programme à l’heure actuelle ma vengeance, il ne faudrait pas qu’elle se doute de quelque chose)… Il s’agit donc d’un autre livre de mon Top 15 : Slightly dangerous de Mary Balogh.

Comme je suis sympa, je vous préviens tout de suite qu’il s’agit du dernier tome d’une série de 8 tomes dont la traduction n’est pas encore terminée! (ce tome là est prévu pour fin 2014)

Pourquoi avoir choisi le dernier tome? D’abord parce que je n’ai pas lu tous les tomes de cette série. Après plusieurs déceptions avec les séries, j’avais à l’époque décidé de ne plus lire que ceux dont les résumés m’intéressaient…

Et parce que j’ai eu le coup de foudre pour son héros. Wulfric, Duc de Bewcastle est l’ainé de six. Déjà, les familles nombreuses, cela me parle… Ensuite, c’est un héros comme je les aime : énigmatique, solitaire, enfermé dans le rôle que les convenances de son époque et de son rang lui imposent. Aperçu dans le tome 2, et apparemment très présent dans le reste de la série, il se distingue par la distance qu’il maintient toujours entre lui et le reste du monde. Célibataire sans intention de se marier (il a des frères qui feront bien des héritiers pour le titre), il se retrouve encore plus seul après la mort de sa maîtresse, qu’il fréquentait depuis 10 ans avec une indifférence teintée d’affection, pour des raisons purement pragmatiques. Alors oui, ce n’est pas très romantique comme personnalité, dans le genre grand anglais glacial, on a trouvé plus enthousiasmant, et pourtant… Et pourtant, Wulf, malgré son prénom ridicule (Mesdames les auteures, par pitié, arrêtez de croire que plus le prénom est original plus le héros a une aura mystérieuse – la seule conséquence est que je ne peux pas m’imaginer prononcer le nom du héros dans l’intimité sous peine de fou rire !), je disais donc, Wulf me fait rêver ! Parce que j’aime à m’imaginer que sous cette apparence froide et détachée, il y a une personne qui mérite la peine que l’on s’intéresse à lui. Parce que j’aime me dire que dans la romance, l’adage « Ne nous fions pas aux apparences » est plus vrai encore que dans la réalité.

Mais revenons à notre histoire. Lorsqu’il rencontre Christine, son héroïne, Wulf est donc à la recherche d’une nouvelle maîtresse. Christine est une veuve plus très jeune et franchement modeste, mais dotée d’un caractère résolument heureux et optimiste. Elle est parfois gaffeuse, parle un peu trop fort pour les salons élégants de la haute aristocratie, rit en public, et surtout, surtout, elle se moque gentiment de notre Duc, qui trouve tout cela fort inconvenant.

Je vous mentirais en disant que nos héros font des étincelles. Christine fait des étincelles, elle pétille, elle attire les regards par son comportement peu discret, sa joie de vivre, mais aussi sa dignité, son esprit qu’elle ne cherche pas à dissimuler comme il convient aux dames de l’époque. Le Duc, devant un tel spectacle, reste de glace, comme il sied à son rang, sa position sociale, son éducation… Ici, pas d’attirance inexplicable et incontrôlable dès les 15 premières minutes de leur rencontre, et Mon Dieu comme c’est agréable !!! La relation entre eux va se développer doucement, tout en finesse. Notre Duc de glace ne fond pas à la première occasion, il reste parfaitement cohérent dans son rôle, et aura beaucoup de chemin à parcourir pour toucher le cœur de Christine qui, de son côté, ne cherchait pas du tout à attirer sur elle l’attention d’un personnage aussi désapprobateur de tout ce qu’elle est !

Voilà donc l’aspect le plus frappant et le plus appréciable de ce livre, c’est justement que nos héros sont crédibles et que, sans caricature, sans excès, l’auteur nous amène à croire que leur histoire est possible. Et moi, les histoires d’amour entre des personnes que tout oppose à ce point et qui parviennent malgré tout à se comprendre et à me convaincre, c’est ce que je préfère ! C’est ainsi que ce livre s’est trouvé classé dans mon Top 15 et c’est pour cela que je vous conseille aujourd’hui de le lire…

Et quand à moi, je m’en vais dès cet instant mettre en route mon plan diabolique pour récupérer mon petit chéri chez sa kidnappeuse, voila trop longtemps que je ne l’ai pas relu!

Chi-Chi

P.S. : Vous pouvez évidemment aussi choisir de lire la série en entier, pour culminer avec Slightly Dangerous, j’ai entendu dire qu’ils étaient tous bien ! ^_^

The suffragette scandal – Brothers Sinister 4


Ahhhh… le dernier Courtney Milan (en fait, ce n’est pas vraiment le dernier, pour nous faire tenir, l’auteur a sorti une novella depuis, Talk sweetly to me)…

C’est toujours un très grand plaisir pour moi de parler des dernières sorties de l’auteur. Il me tarde d’ailleurs que vous puissiez lire le tome 2 de cette série en français, mais pour les petites chanceuses qui se précipitent sur la VO dès sa sortie, voici l’histoire de Free!!!

Souvenez-vous, la petite sœur d’Oliver, le rouquin de la série! Cette dernière a depuis toujours des aspirations de justice et s’emploie à changer le monde, une édition de journal à la fois. Mais soutenir la cause des femmes lui vaut de s’attirer des ennemis, et pas des moindres… Des puissants du monde qui verrait bien cette « hystérique » proprement « remise à sa place ». Et le monde est ainsi fait que son combat est d’emblée inégal, et certains diraient même, perdu d’avance…

C’était sans compter sur Edward Clark. Cet homme est un cynique parmi les plus cyniques, et voit l’idéalisme de la jeune fille comme une forme futile de naïveté. Mais il nous est impossible de lui en vouloir. Edward a en effet des raisons légitimes d’avoir cette vision noire du monde. Sa famille l’a rejeté, abandonné et laissé pour mort en pleine zone de combat.

Si bien que lorsque son frère décide d’utiliser son pouvoir et son influence pour faire taire Free, Edward décide que naïveté ou pas, il la sauvera, envers et contre elle-même s’il le faut, quitte à mentir et tromper… Mais alors qu’il s’attendait à de la naïveté et de l’ignorance matinée d’une dose d’arrogance, Free se révèle bien plus que cela, et elle vaut la peine d’oublier sa vengeance, et de se redécouvrir emprunt de sentiments disparus…

Comme souvent, ce qui commence dans un mensonge est la recette d’un désastre, et j’ai retenu mon souffle jusqu’à la fin. Parce que Free est aussi intègre qu’elle est butée. Mais Edward le vaut tellement.

L’auteur a encore une fois réussi la prouesse de nous créer des personnages complexes et la magie de ses histoires est qu’elle ne prend pas la solution de facilité mais mène ses personnages jusqu’au point de rupture, leur donnant une profondeur que j’adore.

Je ne pense pas lire la nouvelle tout de suite, cas je vais sans doute avoir du mal à dire au revoir aux Frères Sinister, mais je me réjouis de vos prochaines découvertes!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Trois (presque 4) pour le prix d’un

Si vous saviez comme je suis assidue à mon écriture…

Du genre à rédiger 7/8 articles à la chaine et puis à ne plus toucher à rien pendant 2 mois… Genre là, j’écris cet article la veille alors que la séance d’écriture précédente datait de mi-aout. Normal.

Pour l’occasion, je vais vous dire deux mots de quelques livres très chouettes lus ces derniers temps et sur lesquels je pense que vous devriez vous précipiter. Comme d’hab, la routine, on ne va pas y passer la nuit, et pour résumer, sachez quand même que sur 1 livres que je vous recommande, j’en ai généralement lu 2 qui passent aux oubliettes !

J’ai donc lu :

Lead de Kylie Scott – Tome 3 de la série Stage Dive.

Le tome 2 reste mon préféré (Mal !!! <3) (oui maintenant je mets des smileys dans mes chroniques) (pardon T. je promets que je ne le ferai plus) (mais je suis fatiguée) (normalement c’est moi qui râle pour qu’on évite les smileys). Je disais donc, le tome 2 reste mon préféré mais Jimmy, chanteur et bad-boy en titre – un alcoolique et drogué qui ne fait pas semblant et a quand même tenu le rôle du « méchant » dans le tome 1, s’en sort avec les honneurs, et vient devancer David et Eve dans mon petit cœur de midinette. Jimmy qui, vous vous en doutez, a bien fait le ménage dans sa vie, est passé par une cure de desintox et fait vraiment des efforts pour rester dans le droit chemin. Efforts qui incluent partager son espace vital avec Lena, son assistante et vraiment, plutôt son pitbull de compagnie puisque son rôle principal est de s’assurer qu’il ne se mette pas à boire sur un malentendu…

Evidemment, vous vous en doutez, ce n’est pas si simple, mais Jimmy est à la hauteur de tout ce que l’on peut imaginer, il se bat pour s’en sortir, il est sexy, il incroyablement talentueux, et il mérite tout ce qui va lui arriver de bien. Super lecture, à ne pas rater, et vous pouvez aller en lire un peu plus chez Cess !

J’ai lu aussi :

Irrepressible you de Georgina Penney

Je ne me souviens même pas de comment je suis tombée sur ce résumé. Ben Martindale est british, comédien et écrivain, dans le genre satyrique qui ne s’attire pas que des amis. Tellement pas qu’il décide de s’installer en Australie le temps d’écrire son nouveau roman. Entre deux pages blanches, il rencontre Amy, une poupée pin-up 50’s en chair et en os. Tout, de la pointe de ses cheveux blonds platine parfaitement coiffés jusqu’à la pointe de ses mules à pompons, en passant par ses robes vintage et sa maison en sucre glace, tout est un cliché d’une autre époque, et Ben, frappé d’illumination, se dit que ce serait un bon sujet pour sa chronique hebdomadaire. La suite logique, c’est bien évidemment de s’insinuer dans la vie d’Amy, et de l’utiliser, sans le lui dire, pour faire rire les gens. Et la suite encore plus logique, c’est bien évidemment de voir se développer des répercussions redoutables, car Amy, toute précieuse qu’elle soit, n’est pas une idiote.

J’ai adoré, à un tout petit détail près dans le timing de l’histoire. Mais c’est chou comme tout, c’est drôle, c’est bien écrit, et ça se passe en Australie, histoire de changer un peu !

Et le hasard faisant bien les choses, j’ai enchainé avec :

Swept off her feet (The vintage girl) de Hester Browne

Oui, l’ouvrage a été publié deux fois sous deux titres différents…

Meet Evie, experte en vieilles choses. J’aimerai pouvoir vous dire antiquités, mais vraiment, Evie aime les vieilles choses, pas seulement celles qui ont de la valeur. Voir, surtout celles qui n’ont pas de valeur. La moitié de son salaire passe pour rembourser à son patron (qui lui est vraiment antiquaire) toutes les vieilleries sur lesquelles elle craque quand elle fait les brocantes pour lui. Evie qui vient d’être invitée à expertiser et cataloguer le contenu entier d’un château écossais et dont l’imagination s’emballe déjà !

De fil en aiguille, de Londres au fin fond de l’Ecosse, et d’une vieillerie à une autre, c’est toute une histoire familiale qu’Evie met à jour (ou c’est ce qu’elle croit… suspens, suspens…). Je n’en dis pas plus, c’est un livre qui commence comme de la chick-lit, et n’en est en fait pas du tout, c’est un livre léger et drôle (parce que Evie) et c’est aussi un livre où l’héroïne a du bon sens, elle sonne juste, et Dieu merci car cela n’arrive pas assez souvent à mon gout !

Bon c’est aussi une jolie histoire sur des gens amoureux, mais cela je vous laisse le découvrir par vous-même !

Enfin, il était indispensable de mentionner Talk sweetly to me de Courtney Milan, petite nouvelle A-DO-RABLE qui vient conclure la série des Frères Sinister sur une note tendre et juste, comme toujours. Stephen Shaughnessy, Actual Man (lisez The Sufragette scandal, vous verrez), est à la hauteur de toutes mes espérances, et Miss Rose Sweetly, la plus charmante des héroïnes !

Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une excellente lecture !

Chi-Chi

Seconde chance – KGI 2


Vous savez quoi, depuis la dernière fois, j’ai trouvé ce que voulait dire KGI!!! Kelly Group International!

Comme quoi, cela sert de persévérer dans la lecture d’une série et de donner sa chance à une auteur. Et j’ai très très bien fait car si le premier tome m’avait décue, le second, j’ai adoré.

On y découvre Sam (Kelly), en mission incognito mais qui trouve quand même le temps pour avoir une aventure avec Sophie, fille du vilain. Mais au moment de leur torride affaire, ce dernier ne sait pas qu’elle est plus qu’une « simple serveuse »…

4 mois plus tard, alors qu’il regrette encore de ne pas avoir réussi à la retrouver après sa mission bouclée, il la découvre semi-noyée dans le lac en bas de chez lui, enceinte. Et je vous entends protester, mais c’est pas du spoil, c’est l’instinct de la lectrice de romance qui sait que quand il y a « oubli » de protection, il y a « surprise » 9 mois plus tard (le nageur du héros de romance étant de qualité supérieure, bien évidemment).

Les grossesses imprévues ont un effet « mariage arrangé » dans un contemporain que personnellement j’adore (de mémoire, le tome 2 des Kowalski est aussi une histoire de grossesse accidentelle). Cela force les gens à devoir communiquer et apprendre à se connaitre. Parce que bon, un enfant ça lie pour toujours.

Vous ajoutez le flou autour de leur rencontre, la menace qui pèse sur elle (oui, elle ne s’est pas noyée pour le fun) et le fait que la confiance entre nos deux protagoniste va être dure à obtenir étant donné leurs « origines » respective (elle étant la fille d’un vilain, et lui d’un gentil) (faut que j’arrête le visionnage des Inconnus, cela se sent dans mes chroniques), vous obtenez une romance vraiment tip top sur laquelle je vous recommande de sauter sauvagement!

Bonne lecture,
Tam-Tam

En Sursis – KGI 1


Pour les habituées de ces murs, la déclaration suivante ne sera pas une surprise : j’aime les hommes pleins de testostérone.

Il n’y a qu’à voir mon amour des Linda Howard, ou mon amour des highlanders (en général et en particulier, évidemment), et la couleur de mes joues lorsque l’on me parle de Batman

Aussi, lorsque Hibana m’a parlé des héros muy sexy de Maya Banks, je me suis dit pourquoi pas, puis elle a ajouté qu’ils étaient « bien testostéronés », et là, j’ai fait « un homme sexy avec sauce testostérone, un! ».

C’est ainsi que le restaurant des princesses vous propose aujourd’hui Ethan Kelly sur un plateau…

Le héros de « En sursis » de Maya Banks vient de passer toute l’année à pleurer sa femme disparue (il nous la fait dans le genre inconsolable, ma vie est finie, que vais-je faire sans elle) quand tout à coup il reçoit un courrier lui révélant que 1) sa douce Rachel n’est pas morte mais que 2) elle a été kidnappé par un cartel d’Amérique latine qui la retient prisonnière dans la jungle (je suis pleine d’humour noir aujourd’hui et je dois me retenir pour ne pas appeler l’héroïne Ingrid…).

Le sang de notre héros se regonfle de testostérone et il organise une mission sauvetage avec ses frères tous membre d’un club d’élite testostéroné nommé le KGI…

Quand j’ai lu le synopsis, qui vous dévoile plus ou moins cela (sans doute de manière plus alléchante), je me suis dit « Chic! une course poursuite dans la jungle pleine de suspense et de tension (sensuelle ou pas hein, je ne suis pas sectaire)! ». J’étais même prête à fermer les yeux sur le fait que nos deux héros allaient se « retrouver » (vous nous connaissez, nous et les retrouvailles…). Je m’étais raisonnée en me disant que cela ne faisait qu’un an, toussa…

Sauf que voilà, cela ne s’est pas déroulé comme je l’avait envisagé.
Spoilons un peu pour les besoins de mon argumentaire.

Tout d’abord, la mission de sauvetage est bouclée en 2 chapitres environ, ce qui fait que la quasi totalité du livre nous raconte la vie après le retour. Ce qui n’est pas un problème en soit.

Sauf que…
Spoilons un chouilla plus…

Ethan est affublée du syndrome « ne parlons de rien, dès fois que cela pourrait faire avancer le schmilblick ». En effet, Rachel vient de passer un an en captivité. Ses geôliers l’ont rendue addict à l’héroïne (pour adoucir son quotidien sans doute) et elle est atteinte d’amnésie. Mais juste avant l’enlèvement, le mariage avait perdu les paillettes. Les licornes s’en étaient allées et Ethan, dans un élan de stupidité avérée s’est dit que si il lui parlait de sa vie d’avant, elle allait forcément le quitter.

Ha. Ha. Ha.

Ahhhh il est beau le courage du héros. Mieux vaut ne pas l’aider à aller mieux, dès fois qu’elle se souviendrait que j’ai été un goujat et qu’elle me quitte à nouveau. Infaillible comme plan, c’est bien connu.

En Sursis n’obtient pas d’étoiles au Michelin des princesses, loin de là, mais je dois tout de même reconnaitre à l’auteur un talent avéré pour la mise en place des personnages secondaires. Parce que je n’ai qu’une envie, lire la suite!

Tam-Tam

 

Des hommes dans les arbres

Comment ça mon titre est bizarre?

Tout ça pour vous parler de la série Men in Trees, ou Leçons de séduction, ou Une fille en Alaska (selon les pays, vous avez le choix).

Série qui s’est terminée un peu abruptement, ce qui, vous en conviendrez, est à la fois un avantage et un inconvénient. Avantage car la série est finie, pas besoin d’attendre des siècles pour la suite, inconvénient car la fin est, comme trop souvent dans ces cas là, un peu bâclée.

Mais de quoi parle Men in trees?

De Marin, coach en relations amoureuse, qui découvre que son fiancé plus que parfait la trompe, alors qu’elle est en route pour donner une conférence à Elmo, Alaska. Elmo, minuscule bled paumé au fin fond de l’Alaska. Comment s’est-elle retrouvée là? Je vous laisserai le découvrir.

Toujours est-il que pour réparer son cœur brisé, Marin décide de poser ses valises quelques temps, et de confronter sa vision très new-yorkaise de la vie à la foret et à la vie « sauvage ».

Je pourrais vous parler de tout le petit monde qui l’entoure, de Patrick, Annie, Sam, Jane, Jack, Ben, Theresa, Buzz, Mai, Cash et Celia, mais vraiment, le seul argument dont vous avez besoin, c’est JACK!!!! (imaginez moi avec des petits cœurs dans les yeux)

Et puis un peu aussi pour admirer les paysages, qui me donnent une envie folle d’aller faire un petit tour par là-bas un de ces jours…

Pour résumer, c’est beau,  c’est mignon tout plein, c’est même drôle, et il y a Jack. Mais que demande le peuple?

Love,

Chi-Chi

PS : Le titre? Eh bien à Elmo, le ratio homme/femme est de 10/1. Je vous laisse imaginer comme ces dames ont l’embarras du choix, à croire qu’ils poussent sur les arbres!

Verity – Les insoumises tome 2

verity
Quand je finis un livre, j’ai trois attitudes :

– J’ai adoré, je prends mon téléphone et j’appelle Chi-Chi pour lui dire à quel point il faut à tout prix qu’elle lise cette petite merveille, et possiblement l’œuvre complète de l’auteur.
– J’ai détesté, je prends mon téléphone et j’appelle Chi-Chi pour lui dire à quel point il faut qu’elle fuie toute œuvre sortant de l’imagination de l’auteur…
– Le livre m’a laissée indifférente…et là…une fois la couverture refermée, je marque un temps d’arrêt.

Pour un livre, laisser indifférent, c’est parfois plus grave… Car un roman qui laisse indifférent n’est pas une mauvaise histoire, ou de mauvais personnages. Bien au contraire ! Ce sont de bonnes idées mal exploitées… trop rapide, trop lent, trop cliché, trop peu d’action… pas assez de sentiments, pas assez de personnages secondaires, pas assez de cute…

Que sais-je ? Les raisons sont multiples, mais le résultat est bien souvent le même. Le livre me laisse un gout doux-amer dans la bouche, comme si on m’avait attiré avec un menu prometteur avant de me servir un plat congelé…

Provocative in pearls de Madeline Hunter, malgré son titre prometteur et son synopsis intriguant, fait parti de cette catégorie. Voyez donc :

La vie du comte de Hawkeswell est en suspend depuis 2 ans, depuis que sa femme, l’héritière Verity Thompson, a disparu le jour de leur mariage. Son décès n’a toujours pas été officialisé.Dans une situation financière désastreuse, Hawkeswell ne peut toutefois ni se remarier, ni accéder aux fonds de la jeune femme, ce qui aurait pourtant résolu bien des problèmes…

Forcée par son pernicieux cousin au mariage avec le comte de Hawkeswell, Verity a fui Londres pour la campagne. N’ayant aucun intérêt pour le titre ou la position social que lui procure son mariage au comte, elle était prête à renoncer à son héritage en échange de sa liberté. Découverte par son mari, Verity doit à présent réintégrer son rôle d’épouse…

Conscient des réticences de la jeune fille, Hawkeswell passe un pacte avec Verity, si elle accepte de se laisser embrasser trois fois par jour, il n’exercera pas ses droits maritaux et ne la forcera pas dans son lit. Mais Verity découvre qu’il y a embrasser…. et embrasser…

Vous le sentez, ce frisson d’anticipation ? Cette vague d’imagination ? Comment Verity a-t-elle vécu ces deux dernières années ? Le comte saura-t-il entendre son histoire et se laisser attendrir par son passé ? Le vicieux cousin sera-t-il puni ?

Moi aussi je l’ai senti.

Ce sont les fameuses « bonnes idées » qui m’ont fait en premier lieu acheter le livre.

Mais au lieu du feu d’artifices d’émotions escompté, je n’ai eu le droit qu’à de petits pétards sentimentaux… Je m’explique… Et attention, quelques spoilers se sont glissés dans les lignes qui suivent !

Verity fuit, et se réfugie chez des amies… On apprend dans le roman qu’elles forment un groupe de femmes aux passés sombres et cachés. Leur politique, ne pas poser de questions. C’est bien joli comme politique, mais elle vivent de quoi ? Elles cultivent des courgettes hallucinogènes importées de Moldavie dans leur jardinet sans doute…

Je me fais sans doute des idées, mais depuis deux ans que toutes les polices du pays cherchent à déterminer si Verity est morte, personne ne s’est encore posé la question de savoir, si d’aventure elle avait survécu à sa chute dans la Tamise, comment elle vivait? Et où ?

Le comte n’a pas vu sa femme depuis deux ans. Il a eu du temps pour bien cogiter intensément dans sa jolie tête sur les raisons de sa fuite/mort accidentelle… Et là tout à coup au hasard d’un weekend chez son meilleur ami et sa femme, il croise Verity, et hop tout est résolu. Pactole et compagnie. Personne ne demande de compte à la jeune fille. Ni au cousin, qui a dû pourtant bien profiter du fait qu’elle ait disparu toutes ces années pour garder le contrôle sur l’empire financier que lui a laisser le père, et se servir dans les caisses en attendant.

Sans parler de la réaction du type… Non mais sans blague, trois baisers par jour ? Quand j’ai lu le synopsis, je me suis dit, c’est mignon… c’est sans doute le truc qui viendra après la grosse scène où ils s’affronteront dans le style « Vous n’êtes qu’une égoïste ! Pendant deux ans ma tante et sa fille n’ont pas pu faire repeindre ma demeure ancestrale et je ne peux changer ma garde-robe que deux fois par an ! »Bon j’exagère, en réalité, Hawkeswell est plutôt du genre responsable, il s’est vraisemblablement serré la ceinture pour assurer aux gens de son domaine de quoi manger pendant deux ans, mais vous voyez à quel genre de dispute je fais référence… Celle où les personnages sortent du « paraître » dans lequel on les a cantonnés pour enfin laisser sortir leurs sentiments et leurs impressions sur une situation où les deux sont victimes. Mais là, rien… ou si, 3 baisers!! Mais bien sûr!!! Et la marmotte, ils en ont entendu parlé de la marmotte?

L’histoire reste en surface, les personnages secondaires sont fantoches, ce qui surprend d’autant plus que certains d’entre eux auront le droit à leur histoire complète dans un autre roman de l’auteur (oui, parce que c’est une série!).

Peut-on donc être provocante avec des perles ? NON, et ce n’est pas une vague histoire de collier de famille légendaire qui me fera changer d’avis, ooohhh oui!!!

Comme tous les livres qui me laissent indifférente, le souvenir de cette histoire va rapidement s’estomper… Qui sait, cette chronique finira-t-elle aussi par disparaître ?

Tam-Tam

Roméo, Roméo


(Réédition du 16/12/2010)

Le retour des arts ménagers… Après The undomestic goddess, voici encore une histoire de fée du logis, mais au masculin cette fois, avec Romeo, Romeo, de Robin Kaye!
 

Rosalie vit à Brooklyn, et elle est dotée d’une famille italienne légèrement envahissante, qui n’attend qu’une chose : la voir accomplir le but ultime dans la vie de toute personne de souche italienne, c’est-à-dire se marier et faire des bébés, plein de bébés italiens, que toute la famille pourra gâter outrageusement, pendant que la mamma (qui aura renoncé à toute activité professionnelle pour s’occuper de la maison) fera la cuisine pour 12. Trois fois par jour. Jusqu’à ce que mort s’ensuive. En tout cas, c’est la vision qu’en a Rosalie!
Seulement voilà, Rosalie est plus intéressée par sa carrière que par le projet que ses parents ont conçu pour elle. D’autant qu’elle n’a pas trop les talents nécessaires pour devenir la parfaite femme d’intérieur. Elle est plutôt du genre à ranger ses chaussures sous la table de la salle à manger, ses sous-vêtements sur la tringle de la douche, et ses provisions dans le four!
De son coté, Nick a beaucoup de succès avec les femmes. Mais il à un grave problème : son compte en banque aurait tendance à inciter les femmes qu’il fréquente à parler mariage très vite. Or, Nick n’a aucune envie de se marier! Ah l’éternel dilemme de l’homme riche qui n’est jamais sur que l’on l’aime pour lui-même et non pour son argent…
Quand Nick et Rosalie se rencontrent, on pourrait donc croire qu’ils sont faits l’un pour l’autre : dès leur premier rendez-vous, il est décidé que ce sera une relation sans engagement, qui prendra fin dès que l’un des deux ne s’amusera plus. Et vu les étincelles qu’ils font, cela doit être très très amusant…
Nick est tout ce que Rosalie n’est pas, à commencer par un cordon-bleu/maniaque de l’aspirateur. Aspirateur qu’il achète d’ailleurs lui-même pour Rosalie, puisqu’elle n’en a pas (dans mes bras ma fille, toi et moi, nous étions faites pour nous entendre!!!). Et aspirateur qui, non content d’être violet, est spécialement étudié pour les gens qui ont des animaux, car il aspire mieux les poils de chiens et chats!!!
Quelqu’un peut m’indiquer où trouver un tel phénomène? Mon appartement a justement besoin d’un grand ménage de printemps! Oui, j’ai pris un peu de retard sur le programme…
Évidemment, l’histoire ne serait pas drôle sans quelques soucis qui viendront entraver le déroulement parfait de la destinée de nos héros : une dissimulation d’identité, une pneumonie, un passé de délinquant, un mafioso de pacotille…
A défaut de drame shakespearien, voici une comédie romantique bien enlevée, dynamique, un de ces livres qui se lisent tout seuls… Et puis un homme qui apporte le petit déjeuner au lit, cela ne se refuse pas!
Et ça tombe bien, je n’ai encore rien demandé au Père Noël, voila qui sera très joli sur ma liste…
Bonne lecture,
Chi-Chi

Quatres saisons de fiancailles

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(Réédition du 23/12/2010)
Noël est presque là, et j’ai décidé de changer d’ambiance avant l’overdose (comme si il était possible de faire une overdose d’esprit de Noël…) pour parler mariage! Spécifiquement, de la nouvelle série de Nora Roberts, The Bride Quartet ou Quatre saisons de fiançailles. Les 4 tomes sont parus en anglais, les 2 premiers ont été traduits et le 3 est attendu pour mai prochain… Mon avis sur la série est mitigé. Je suis plutôt une adepte de Nora Roberts, mais en toute franchise, voilà longtemps qu’elle n’a pas écrit une vraie bonne série, où j’ai apprécié tous les personnages du début à la fin. L’île des trois sœurs peut-être? Et encore, il y avait une affaire de retrouvailles et vous savez ce que je pense des retrouvailles… Mais après avoir lu les 4 tomes de cette dernière série, je me devais de vous faire un rapport!

Mac, Emma, Laurel et Parker sont comme les 4 doigts de la main (oui, 4, parfaitement). Elles se connaissent depuis leur plus tendre enfance. Devenues adultes, Mac est photographe, Emma fleuriste, Laurel pâtissière, et Parker… Eh bien Parker avait de l’argent, elle aurait pu ne pas travailler mais finalement, elle a préféré proposer à ses amies d’ouvrir avec elle une entreprise de Wedding Planner, « Vœux de bonheur ». Entreprise qu’elle dirige d’une main redoutablement efficace, et qui est évidemment spécialisée dans le mariage de grand luxe…

Ne vous attendez pas à de grandes histoires d’amour romanesque ici. Si, dans Magie irlandaise le vrai point central était l’Irlande, ici, c’est le mariage. Et plus précisément la cérémonie du mariage… Sous toutes ses formes possibles et imaginables, et avec tout le raffinement et la sobriété que l’on peut imaginer dans un cliché de mariage de riche  fiancée américaine hystérique (oui, l’homme n’a qu’un seul but ici, signer les chèques, et surement pas avoir une opinion sur la couleur des serviettes de table)… Que l’auteur se fait un plaisir de nous raconter jusque dans les moindres détails.

Elle ne nous épargne rien de ces préparatifs, depuis le premier rendez-vous des fiancés avec nos amies, jusqu’au ménage post-cérémonie… En passant par toutes les discussions minutieuses sur les mérites des roses oranges versus les dahlias blancs, et tous les problèmes que peuvent poser l’odeur trop forte des lys, il vaudrait donc mieux opter pour du lilas, et puis c’est bien lourd à porter tous ces pots de fleurs, et la mère de la mariée est une alcoolique notoire, comment gérer la situation en toute discrétion, et que faire lorsqu’un couple débarque avec ses enfants non prévus dans le plan de table, et comment remettre à sa place l’oncle libidineux aux mains baladeuses, et où placer dans la cérémonie la nouvelle bimbo du père du marié, et un gâteau génoise citron avec une crème au chocolat et glaçage à la framboise peut-il être teint aux couleurs de l’arc-en-ciel pour mieux s’accorder aux rideaux de la salle de réception, oui, mais attention il ne faut pas non plus que cela jure avec la couleur des yeux de la cousine de la mariée, etc, etc, etc.

En parlant d’overdose, je ne veux plus voir une robe de demoiselle d’honneur en peinture pendant au moins six mois. A trop vouloir nous allécher avec les descriptions somptueuses des cérémonies, Nora Roberts écœure ses lecteurs, même les plus fervents. Un peu moins de compositions florales et un peu plus de dialogues aurait été bénéfique à nos héroïnes. Héroïnes qui, selon la grande tradition de la série, auront chacune droit à leur histoire d’amour, je ne vous dirais pas avec qui pour ne pas tout vous révéler!

Mac est selon moi la plus sympathique des quatre, j’ai vraiment aimé et son histoire et le héros auquel elle a droit! Et je n’en dirais pas plus pour vous obliger à aller le lire…

Emma… Emma présente à mes yeux un défaut majeur : elle confond grands gestes pseudo-romantiques et amour. Du genre à considérer que si son chéri n’a pas au minimum privatisé un jardin pour le décorer de bougies partout (quelqu’un lui déjà parlé de consigne de sécurité pour les incendies??!), sans compter les tonnes de fleurs, le champagne, les fraises au chocolat et le quatuor à cordes, le tout pour lui faire sa demande en mariage, eh bien c’est qu’il ne l’aime pas assez, et donc elle refuse! Chez moi, il y a un mot pour désigner ce genre de personne : superficielle (ou complètement cruche, au choix). Donc, je ne suis pas une grande fan d’Emma…

Laurel : qui parmi vous a déjà gouté un gâteau américain, ces empilages de génoises sans goût couvertes de fondant, un genre de pâte de sucre parfaitement écœurant? Ce sont souvent des œuvres d’art, car il faut beaucoup de dextérité pour manier le fondant et il permet de créer des décors très fins et complexes. Alors, même si les descriptions ne m’ont pas du tout mis l’eau à la bouche (comme je suppose que cela aurait du être le cas), Laurel a un sacré caractère et beaucoup de volonté et son histoire m’a intéressée. De plus, connaissant personnellement une pâtissière, je n’ai pas été déçue!

Enfin, Parker, dans le genre psycho-rigide qui veut tout contrôler, est parfaitement crédible! Le parfait prototype de la success woman américaine, qui, en plus d’être brillante dans son travail, est toujours perchée sur des talons de 9cm, met un point d’honneur à courir une heure tous les jours pour entretenir son corps de rêve, a le brushing parfaitement lissé et les ongles toujours manucurés… Et comme son histoire arrive en dernière, on a le temps de voir s’esquisser sa relation avec le héros, et d’avoir envie d’en savoir plus. C’est probablement, avec Mac, le personnage le plus complexe du groupe et son héros est à la hauteur!

Pour conclure, une série agréable à lire, bien qu’inégale, et quelques longueurs dans les innombrables descriptions de mariages. Allez Nora, courage, cette série est déjà bien meilleure que les précédentes, la prochaine marquera le retour de ta grande époque…

Sur ces entrefaites, il me reste à vous souhaiter un Joyeux Noël, riche en livres (le livre étant l’objet de désir numéro 1 de ma liste au père Noël, je ne peux pas vous souhaiter autre chose!)…

 

Chi-Chi

 

Why earls fall in love – Wicked Widows tome 2


Une lecture en demi-teinte aujourd’hui avec Why Earls fall in love de Manda Collins.

Depuis le fameux coup de cœur pour le fameux cadeau (d’une lectrice non moins fameuse), je n’avais plus rien lu de l’auteur. En effet, je suis une fervente partisane du théorème « si tu n’aimes pas la 4ème, n’essaye même pas ». Pourquoi? Parce que si la couverture ne veux jamais rien dire, la 4ème dévoile (normalement) les éléments clés de la romance et permettent de cerner si oui ou non, l’histoire à l’intérieur va plaire ou pas.

C’est bien simple, on peut dès la lecture du dos de couverture savoir si on a affaire à une histoire de retrouvailles, un mariage arrangé, un triangle amoureux, une histoire de vampire, un contemporain ou un western intergalactique. La 4ème c’est ZE élément incontournable (sauf quand c’est une amie/princesse de confiance qui vous tend l’ouvrage en vous disant de le lire, j’avoue, à ce moment là, la règle ne s’applique pas). Et pour la première fois depuis « How to romance a rake », la 4ème me faisait très envie…

La jeune Georgina Mowbray s’installe tranquillement dans son rôle de dame de compagnie quand Dominic, Comte de Consiton, neveu de Lady Russel, lui rend visite à Bath… Gerogie l’a toujours trouvé un peu superficiel et suave et ne lui fait pas plus confiance qu’aux autres hommes. Mais il s’avère être plus intriguant que dans ses souvenirs, et complètement irrésistible…

Elle n’est en rien comme ces autres filles à qui Dominic fait d’ordinaire la cour, particulièrement parce qu’elle semble insensible à ses charmes. Pourtant sa tante semble lui porter beaucoup d’affection, aussi est-il déterminé à faire des efforts pour être sociable… avec quelques tentatives de flirt pour rendre le tout plus fun.

Les choses deviennent plus sérieuses quand l’ombre du passé de la jeune veuve vient la menacer. Notre héros fera tout ce qui est en son pouvoir pour la garder en sécurité et lui montrer que les hommes ne sont pas des menaces… Et qui sait, la garder pour toujours dans ses bras?

Cela fait envie non? La jeune veuve au passé sombre (ça change du héros torturé), le héros charmant et séduisant qui se trouve une âme de protecteur quand il trouve enfin la femme qui va lui faire battre le cœur (un peu plus vite), la menace qui rode… Bref, l’équation d’une romance comme on les aime? Sauf que pas tout a fait…

Déjà, je me dois de vous parler du surnom du héros: Dominic, Comte de Consiton, appelé par tous…. Con…. yep…… De quoi me faire glousser les deux ou trois première fois, et casser un peu l’aura sexy du héros à chaque mention de son nom.

Et puis le passé sombre de Georgie était un peu tiré par les cheveux (et je suis plutôt du genre tolérante d’ordinaire). Mais pour faire simple: Georgie a été molesté pendant son mariage. Le mec était un train (il passait sur tous les « rails » dispo), mais d’une jalousie effrénée envers sa femme, et donc il la battait. Et Monsieur Mowbray est mort (ça arrive quand on est dans l’armée) sauf que du coup Georgie a pas hyper confiance en la gente masculine (sans blague).

Et depuis sa mort, un vilain méchant envoie des lettres de menace à ses copines et elle…

De rebondissements en rebondissements, « Con » et Georgie se rapprochent, mais ne se parlent pas vraiment.

La romance avance tout doucement tandis que l’intrigue reste très fouillis. Après, j’avoue, les « big mis » (contraction de « big misunderstanding », ou comment l’absence de communication peut pourrir une relation parce que les héros ne se comprennent pas) ça m’agace très très vite. Parlez vous les gars bon sang!

Et là, « big mis » il y a, et pas qu’un peu. C’est lent, c’est lent et paf, « I love you, soyons heureux », le tout avec péril de mort, sinon, c’est pas drôle.

Ainsi, malgré mes gloussements réguliers, et mes petits couinements à certains moment, je garde une certaine frustration face à ces héros.

Bonne lecture,
Tam-Tam

Sizzle and Burn


Jayne Ann Krentz, cela fait une éternité que je n’ai rien lu de nouveau d’elle.
D’ailleurs, maintenant que j’y pense, je n’ai rien lu d’Amanda Quick (son alter ego historique) depuis la nuit des temps non plus.

C’est simple, après une réflexion intense, les derniers livres que j’ai lu d’elle faisaient tous parties de la série « Société Arcane ». Et si je n’ai rien contre une touche de paranormal dans la romance (il n’y a qu’a voir mon amour des Dark Hunter pour savoir que l’improbable, et l’imaginaire, j’aime), je ne peux qu’en déduire que j’ai fini par me lasser…

Pourtant, après relecture de ma chronique de « La couleur du mensonge » (oui, je relis mes chroniques, parce que j’ai un cerveau auquel je ne fais plus vraiment confiance), cela avait l’air sympathique comme thématique…

Alors j’ai ressorti « Sizzle and burn », le second opus du versant contemporain de la série « société Arcane ».
Le pitch de la série? Les héros ont des capacités sensorielles hors normes. C’est un peu la version AQ-JAK des X-men, pour faire simple. Et un peu comme dans X-men, la société Arcane (les gentils) doit faire face aux magnigances de la société Nightshade (les méchants)(je me demande si la VF a traduit par « l’ombre de la nuit). Tout est noir et blanc, mannichéens, simple à comprendre, vraiment.

Dans cet opus, il est question de Zack Jones qui lorsqu’il touche les objets, ressent les émotions du précédent utilisateur à travers des visions. Par exemple, un crime est commis, si l’arme du crime est retrouvée, Zack peut ressentir le plaisir que le meurtrier a eu lors du coup de grace (trop top comme talent hein?).

Zack est donc envoyée par l’agence de detective du paranormal (j’adore voir à quel point cela sonne cliché quand je l’écris ici, alors que dans le livre ca se veut hyper dark et sérieux) pour se renseigner sur les circonstances de la mort de la tante de notre héroïne, Raine Tallentyre (qui elle entends la voix intérieure des psychopathes lorsqu’ils sont en proie à des émotions intenses)(la encore, trop méga cool comme talent, pas du tout sources de cauchemars).

Pourquoi cette mission? Parce que le père de Raine, en son temps, avait travaillé sur une formule formule chimique légendaire et que Fallon (le marionnettiste de J&J, l’agence de détectives) pense que c’est lié.

Car c’est là tout l’enjeu de la lutte entre Nightshade et Arcane. La fameuse formule de la légende. Une formule capable de booster les capacités paranormales (une sorte de stéroide pour X-men si vous voulez). Mais cette dernière est très instable, et a des conséquences dramatiques pour celui qui en prends (comprendre, la drogue, c’est mal).

Une chose en entrainant une autre…. Raine et Jack se rapproche, et entre deux courses poursuite, c’est feu d’artifice dans la casba, étincelles and co. Bien entendu, tout était lié. Les vilains deviennent barges (genre overdose) mais Nightshade reste toujours aussi mystérieuse (une ombre mystérieuse, je me marre).

Blague à part, j’aime bien le livre. Et à sa relecture (en audiobook) en VO, je déplore même qu’il ne soit traduit. Parce qu’on passe un bon moment.

Après, le paranormal, faut adhérer… C’est peu crédible toutes ces visions et voix que nos héros entendent, mais cela leur permet de connecter à un niveau, que nous autres pauvres mortels, ne pouvons comprendre (en gros, sous les draps, c’est du jamais vu)(la vie est trop injuste, je sais).

Je dois avoir Running Hot quelque part (genre une pirouette me l’aurait prété je crois). Je vais faire des fouilles archéologiques de mes affaires et partir l’écouter. Je vous dirai ce qu’il en est. En attendant, il vous reste celui là à lire!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Lieutenant Eve Dallas, la série


(Réédition du 25/10/10)
Lorsqu’on parle de classique en littérature, on fait souvent référence à des auteurs dont la qualité et le mérite font l’unanimité. On parle de Victor Hugo, James Joyce, Shakespeare, Cervantès ou Goethe… On parle d’auteurs qui sont (ou seront) au programme du Baccalauréat…

De mon côté, j’ai toujours trouvé cela assez réducteur de ma définition personnelle du classique de bibliothèque :
Dans ma bibliothèque, un classique est un livre que j’ai lu, relu, re-relu… offert, conseillé… C’est le livre vers lequel ma main est attirée les jours où ma PAL ne me tente pas.
C’est mon remède contre la morosité un jour de grisaille, ou mon fixe de bonne humeur…
La chose étrange avec mes classiques, c’est que non contents d’évoluer au cours du temps, c’est une liste qui peut contenir des titres surprenant… J’ai relu hier Naked in Death (Lieutenant Eve Dallas) de J.D. Robb et j’ai regoûté les plaisirs d’une enquête en compagnie d’Eve Dallas. Pourtant, ma relation avec notre lieutenant préférée n’était pas gagnée, loin de là !
Mais je sens votre perplexité, aussi vais-je tout vous expliquer…
La première fois que je suis tombée sur un Nora Roberts Eve Dallas, ce dernier était dans une collection J’ai Lu des plus rose Barbie et le synopsis en 4ème de couverture situait l’action dans le futur, ce qui a eu le don de me faire reposer l’ouvrage, au profit de ma première nuit blanche dont je vous ai déjà parlé… Dans mon esprit, Nora Roberts est restée pendant longtemps associée avec cette série futuriste de thrillers.
Il a fallu l’arrivée de la première trilogie irlandaise chez J’ai Lu pour réhabiliter cette auteur prolifique, sans parler du fabuleux Three Fates – La fortune des Sullivan dont nous parlerons un jour… Mais alors même que je me jetais sur tous les ouvrages de Madame Roberts, je ne pouvais me résoudre à essayer la série de Mademoiselle Robb.
Jusqu’à un lundi pluvieux de Cornouailles (ouhhh la belle redondance ^^), où ma bibliothécaire me glisse en aparté qu’elle a lu un livre magique pendant le weekend qui lui a fait oublier que son chat a des problèmes de goutte (là encore, je vous ai déjà parlé d’Alice).
Je m’enquiers du titre de la merveille… et là, stupeur, il s’agit de Naked In Death de J. D. Robb. Alice, ma chère Chi-Chi, c’était un peu toi, mais en version fleurie à l’anglaise, avec de petites lunettes et un cardigan grenat couvert de poils de chat qu’elle portait systématiquement sur ces frêles épaules par temps pluvieux (i.e. en permanence). Et tout comme je suis les conseils de Chi-Chi les yeux fermés, j’ai fait fi de mes réserves, j’ai emprunté le livre, et je suis rentrée chez moi… sous la pluie…
Par pur esprit de contradiction, je n’ai pas sauté sur le livre pour le lire… loin de là. Je m’y suis résolue le dimanche, n’ayant plus que cela à ma disposition…
Et ce fut la révélation !
J’ai découvert une ambiance bien particulière. J’avais fait la grimace à l’idée de lire une histoire se situant dans le futur, ce détail a finalement participé à me faire entrer dans l’histoire.
Nous découvrons avec délices dans ce premier tome Eve, lieutenant de la police de New York sur une enquête de meurtres en série de prostituées. Au détour de ses investigations, elle tombe sur le millionnaire Roarke. D’interrogatoires en alibis, des liens se tissent (à son esprit défendant, Ltd. Dallas n’est pas du genre à donner dans le sentiment !).
Par-delà l’enquête, qui au demeurant est bien menée, c’est la découverte de l’héroïne de la série et du couple mythique qu’elle va former avec Roarke qui m’a intriguée.
Eve est un personnage « mille feuilles », quand on a enlevé une couche, on en découvre une nouvelle. Elle est complexe, même pour les narrateurs omniscients que nous sommes. Et le premier livre de cette série nous titille juste ce qu’il faut de curiosité pour nous donner l’envie de la découvrir un peu plus dans chaque livre. On y découvre une femme qui se veut forte, qui pour se sentir maître de sa vie, tient les gens à distance. On y découvre une femme qui, en dépit de la prudence dont elle fait preuve, se retrouve « envoutée » par le charismatique Roarke.
Roarke… Comment ne pas tomber sous le charme ? Il est comme Cher ou Madonna, il est Roarke et rien d’autre. D’origine irlandaise, il s’est construit une fortune et un nom. Et croyez-moi, sur l’échelle Hugh Jackman, il se place définitivement en bonne position (même si la traduction le rétrograde quelque peu en l’appelant Connor, irk…) :
Il est beau, il est grand, il est musclé… coté corps de rêve, nous sommes parées.
Pour le côté mystérieux, la rumeur dit qu’il aurait acquis sa fortune de manière pas tout à fait légale. Mais qu’importe, chez Nora Roberts, les voleurs sont toujours des gentlemen, c’est bien connu.
Nous aurons bien des tomes en leur compagnie pour découvrir les différentes facettes des ces deux personnages et de leur comparses. Car c’est sans doute là tout le talent de l’auteur, de très bons personnages secondaires. Le capitaine Feeney (la figure paternelle de la série), le docteur Mira (la figure maternelle), la sympathique et musicale Mavis (on a toujours besoin d’une meilleure amie), et sans oublier le très coincé/antipathique/efficace Summerset, envers lequel j’ai une affection particulière – ce qui doit être un truc de maître d’hôtel, car déjà à l’époque de Batman, je fondais littéralement pour les « Master Bruce » d’Alfred…
Si le suspense version 2050 vous tente, Eve Dallas saura vous séduire !
Bonne Lecture
Tam-Tam

Les Bridgertons

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(Réédition du 18/10/10)

Il y a des jours où je ne suis vraiment pas inspirée… Pas envie de travailler, pas envie de faire le ménage, la cuisine, même pas envie de me faire les ongles, je regarde mon téléphone d’un œil noir s’il a le malheur de sonner, car parler me demanderait trop d’efforts, bref, un jour de grande bonne humeur!

Tam-Tam me disait l’autre soir que pour elle, une bonne romance, ce n’est ni plus ni moins qu’un antidépresseur en papier. Et si les héros passent par mille péripéties, au moins on est certain que leur histoire finira simplement : par un happy-end. J’adhère totalement à ce concept. Lady D. aussi (et ceux qui se demandent qui est Lady D., relisez vos vieux Paris Match).

Et dans ces jours où je ne suis pas inspirée (doux euphémisme pour dire que je suis à deux doigts d’arracher la tête de la première personne qui ose regarder dans ma direction), j’ai deux options « bonne humeur garantie » : Love Actually et Julia Quinn.

JQ est donc ma thérapie des mauvais jours, et j’ai tout lu d’elle, mais j’ai une affection particulière pour la famille Bridgerton, avec Anthony, Benedict, Colin, Daphné, Eloïse, Francesca, Gregory et Hyacinthe. Et après avoir fini de lire cette série, je l’ai tellement aimée que j’ai forcé Lady D. à faire de même (oui, encore cette mystérieuse Lady D.).

Cette fratrie, c’est celle que tout le monde a rêvé d’avoir. Au programme, des chamailleries, des petits frères et sœurs pénibles, quelques déclarations de sentiments adorables, le mystère de Lady Whistledown, des parties de croquet redoutables avec le maillet de la mort, des histoires d’amour touchantes évidemment, des fous rires sous la plume de JQ. Et enfin, des personnages qui ont suffisamment de profondeur pour être crédibles, tout en gardant une légèreté de ton qui font de ces livres de véritables bulles de douceur (Chi-Chi se prend pour une poétesse).

Règne sur cette famille Violet, la mère. Pas facile de lui raconter des histoires, elle a un œil de lynx et un flair incomparable pour détecter les bêtises! Quand à Edmund (irk), le père, c’est un peu le papa parfait, celui qui lit des histoires à l’heure du coucher, porte le petit dernier sur ses épaules pour se promener dans la campagne, et vole des baisers à Maman quand il croit que les enfants ne voient rien. Il a juste eu le mauvais goût de mourir avant la naissance de Hyacinth, ce qui a laissé des traces chez ses enfants.

Et pour vous parler des enfants justement, nous recevons aujourd’hui en guest-star Lady D. (eh non, ce n’est pas la princesse de Galles, mais quand même une belle blonde aux yeux bleus, et qui connaît son sujet, ce qui ne gâche rien). Après avoir terminé ses devoirs de vacances (donc, la lecture des 8 tomes de la série), tout à fait spontanément, elle m’a envoyé un petit mail que je partage avec vous (oui oui, vous pouvez me remercier, je suis très généreuse!).

Et attention SPOILER alerte, version light mais quelques détails sont quand même révélés…

« Je viens de finir, aujourd’hui, la série des Bridgerton. Aaaahhhlalalala. Décidément. Ce fût bien chouette. Et bon, comme souvent, quand on finit quelque chose, ça brasse un peu dans le cerveau, on analyse telle chose et telle chose parce que ça nous a marqué, choqué ou simplement parce que c’est amusant. Et je dois avouer qu’en finissant cette série l’envie m’a prise d’analyser un peu le tout et de faire un petit TOP des personnages, personnalités, histoires, moments, phrases etc. Parce que cela m’amuse. Et je me suis dit, qui sait, si ça se trouve ça intéressera Chi-Chi (NdA – et ses lecteurs)! Donc voilà, je t’écris à toi, tu peux le lire, ne pas le lire, c’est ton choix.

Déjà, j’espère que je ne t’ai pas perdu avec ma petite intro carrément pompeuse quand j’aurais pu dire « JE SUIS GRAVE EN KIFFE SA MÈRE ALORS JE VEUX TE DIRE MES TRUCS PRÉFÉRÉS ». C’est parti mon kiki!

1. TOP des Bridgerton : (BAM, ça commence sec) Colin. Bah voyons, on s’en serait pas douté. J’ai même pas besoin de te dire pourquoi, tu comprends (NdA – moi, Chi-Chi, je suis une fan inconditionnelle de Colin et je le clame haut et fort. Il est beau, il est intelligent, il est charmant, il est drôle, il est riche mais pas trop, est-il besoin d’en rajouter?).

2. TOP des « pièces rapportées » : Simon Bassett. Il est beau. C’est un rake (un vrai). C’est un ami d’Anthony. Il a su surpasser son bégaiement parce qu’il est incroyablement tenace. Il n’a pas eu une enfance facile. Il me plaît beaucoup.

3. TOP « hic de personnalité » (tu sais, ils ont tous leur petit doute, leur petit défaut et tout) : Gregory et sa « vie facile ». Il n’a jamais eu besoin de se battre pour avoir quoique ce soit, il a eu une éducation de petit dernier, mais en même temps il redoute de demander de l’aide à ses frères. Il veut prouver qu’il est un homme, un vrai. J’ai bien kiffé.

4. TOP épilogue : ex-æquo Gregory ou Fransesca (j’ai du mal à me décider). L’un est amusant, l’autre est émouvant…

5. TOPs « petits moments » (il y en a plusieurs) :

  •     Dans The Duke and I : Lorsque Daphné, le soir de son mariage, complètement naïve, croit que si Simon ne peut pas avoir d’enfant c’est qu’il est impotent et IL LE PREND TROP MAL, et il lui dit un truc du genre « I promise I’m perfectly able to satisfy you in bed » (quand même je l’ai lu en juin, je ne me souviens pas parfaitement ^_^ ). Bref, j’avais bien aimé ce moment.
  •     Dans It’s in his Kiss : Quand Gareth vient prendre le thé chez les Bridgerton et que Gregory est là et n’arrête pas de charrier sa soeur « Garethhhh anth Hyacinthhh ». Ça aussi c’était marrant (NdA – mes frères aussi auraient tendance à faire un truc pareil, sales gosses).
  •     Dans An offer from a Gentleman : Quand Benedict se rend compte que Sophie est LA fameuse femme mystérieuse qu’il avait embrassé au bal et qu’il la confronte sur le fait qu’elle le lui ait caché… Là aussi j’étais en kiffe.
  •     Dans To Sir Phillip, with love: Quand les 4 frères débarquent pour casser la gueule à Phillip. Et quand Eloise rembarre trop Gregory en disant que c’est « an infant ». C’était carrément trop mort de LOL comme moment.
  •     J’ai adoré tous les moments seule à seul de Violet avec ses enfants, où elle leurs parle de leurs qualités et leurs défauts. Surtout dans les deux derniers livres. Cela permet de vraiment développer la personnalité des personnages.
  •     Et enfin, TOUS les moments avec Colin (ça, c’est fait). Mais pas particulièrement ceux dans son histoire, plus ses apparitions dans celles des autres.

6. TOP des phrases clefs (bon ça sera surtout dans les derniers parce que ce sont les plus frais dans ma mémoire) :

  •     Gregory en parlant de Hyacinth « She’s my little sister. Mine to torture and mine to protect. ».
  •     Dans l’épilogue de Gregory (ils viennent d’avoir leur 7ème enfant) « … gone off to visit Hyacinth, to expound upon the many reasons seven was the ideal number of children (Hyacinth was not amused). ». Ça m’a fait sourire ^_^.
  •     Dans l’épilogue de Fransesca : La lettre écrite par la mère de John à Michael, elle finit par « Thank you, for letting my son love her first ».

J’ai trouvé ça sur-stylé! J’avais envie de pleurer.

7. TOP duo, je t’énonce les candidats au titre de « Meilleure Paire » :

  •     Eloïse & Pénélope
  •     Hyacinth & Lady Danbury
  •     Simon & Anthony
  •     Hyacinth & Gregory
  •     Lucy & Hermione
  •     Et le couple gagnant est … ELOISE ET PENELOPE!! YoOuhOu! D’ailleurs j’aime trop le fait qu’Eloïse appelle sa fille Pénélope!

Finallly, (8, comme les 8 Bridgerton, pas fait exprès) :

8. TOP des images de couverture (parce que ça envoie du rêve quand même) : Ce sera sans nul doute, Benedict & Sophie avec sa belle robe verte. Dans les autres, je suis pas ultra fan des têtes des gars.

Voilà, tout cela fût fort passionnant (n’est-ce pas?!). »

Et voilà mes chers amis, le mail de Lady D.! Je rassure celles qui auraient pris peur, dans la vraie vie des gens réels, Lady D. parle très bien, sans LOL ni smiley, ce n’était qu’un exercice de style!

Enfin, mon conseil pour la route sera, lisez les autres livres de JQ. Et ensuite, venez vous lamenter avec nous, qui attendons impatiemment la sortie de son prochain livre… Puis du suivant. Et encore du suivant. Et de celui encore après…

Chi-Chi & Lady D.

Mia – L’île des trois sœurs 3

mia

Après Nell et Ripley, voici (enfin) le dernier opus de la trilogie de Nora Roberts qui sort le 7 mai (youhhouhh, je suis en avance d’une petite semaine, juste assez pour vous faire envie niark niark!). Et… Malheureusement… Ce n’est pas mon préféré (ratéééééé!!).

Ce qu’il faut savoir sur NR, elle aime la constance et les schémas reproductibles. Je veux dire, si vous aussi avez lu quelques unes de ses séries, vous avez sans doute remarqué que ses personnages sont similaires dans les grands traits.

Ainsi il y a toujours ce personnage fragile et blessé. Dans la trilogie des 3 sœurs, il s’agit de Nell, mais dans d’autres séries elle s’appelle Brianna (Les trois sœurs) (oui, faut suivre), Cassie (frères McKade), Grace (frères Quinn), Tia (La fortune des Sullivan), ou encore Lily (Meurtres au Montana).

Et le personnage de Mia est aussi un standard Robertsien. C’est la flamboyante, forte et absolument sublime avec sa cascade de cheveux (à la princesse Disney), parfois rousse mais pas toujours, un charme légendaire, un caractère en acier trempé et un tempérament de feu. C’est l’emmerdeuse aussi un peu. A toujours être parfaite sans un pli de travers, moi elle me donne souvent des complexes. Et vous ajoutez à cela l’élément « retrouvailles » et vous comprenez pourquoi, non, cette histoire n’est pas ma préférée.

Mais c’est tout de même la conclusion de la trilogie, donc on peut difficilement passer à côté…

A la conclusion du tome 2, nous avions donc laisser Nell avec son shérif, Ripley avec son docteur (spoilers de la mort, je sais, toutes mes excuses) et de plus en plus la prophétie et sa malédiction menacent… Quand nous apprenons le retour de Sam le méga grand amour de Mia.

Celui là même qui lui a brisé le cœur en très très nombreux minuscules morceaux… Et si certaines personnes aiment à passer des heures à assembler les morceaux d’un puzzle, Mia me semble faire parti de cette catégorie de personnes qui s’est arrêté au puzzle pour enfant 50 pièces (non, mais après c’est du masochisme quand même). Elle a ramassé tous les morceaux (comme elle a pu), elle mis le tout dans un sac, a fermé le sac et a décrété avec aplomb qu’a partir de maintenant, on n’en parlait plus.

Cette technique, au delà du fait qu’elle permet de fonctionner à nouveau plutôt rapidement, est quand même compliqué pour l’entourage qui a pour obligation de faire « comme si rien ne s’était passé ». Si bien que lorsque notre ami Sam revient (sans avoir bu une goutte d’alcool nul doute)(ceux qui comprenne la référence, je vous aime), le mirage « tout va bien » vole légèrement en éclats (sans blague!).

La suite est somme toute prévisible, puisque c’est une histoire de retrouvaille, mais n’ayez crainte, vous aurez le droit au feu d’artifice final avec annihilation du méchant (genre, spoiler de la mort, un happy end dans une romance).

De mémoire, cette trilogie est une des première de NR où il est question de magie. La grande dame de la romance en a sorti moulte depuis (avec des fantomes, des elfes, des cercles de pierres, des vampires… you name it!). Mais celle ci, elle résonne encore de l’époque de sa publication, et à l’époque où je l’ai lu pour la première fois, j’étais dans la foulée de la trilogie irlandaise… Du coup j’ai aimé, vraiment.

Après relecture, je vois mieux les défauts, mais ce qu’il y a de bien avec Nora, c’est finalement cette constante dans les schémas. On sait dans quoi on s’embarque, et on passe un très bon moment.

Alors, lisez cette trilogie, ou si vraiment vous n’avez pas même le temps de vous laver les cheveux, juste le second opus (pour me faire plaisir).

Bonne lecture,
Tam-Tam

Ripley – L’île des trois soeurs 2

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Le mois dernier (oui, parce que je suis toute en bonnes résolutions, et j’ai arrêté de procrastiner) (sauf pour le ménage, je procrastine encore le ménage à mort), j’ai ressorti de ma bibliothèque la trilogie Nora Roberts L’île des trois sœurs et j’en ai dépoussiéré mes exemplaires vintage. Avec la sortie chez J’ai Lu pour elle d’une réédition toute jolie, je ne pouvais passer à côté.

Et cette semaine, c’est au tour de mon tome préféré d’avoir droit à son moment de gloire en ces murs.

Ripley, comment vous dire… C’est un peu moi avant de rencontrer le prince. Bon, je n’ai ni les yeux verts, ni d’ancêtre sorcière sur une île. Et je ne suis pas non plus l’assistante du shérif. Ok, j’avoue on ne se ressemble pas tant que cela, mais il y a un point capital sur lequel elle et moi on était totalement en phase : on était pragmatique, l’amour c’est pas rationnel, de fait, pas pour nous… Et elle aussi, elle avait dit « jamais ». Mouahahaha! Je me marre.

En effet, j’ai une théorie infaillible. Si je dis « Jamais » à quelque chose, que j’en suis convaincue et complètement persuadée, cela va forcément arriver. Mais bien entendu, je n’en ai pas conscience au moment du jamais, ravissante idiote que je suis.

Et Ripley, c’est pareil. Elle a dit « Jamais » à la relation amoureuse avec un grand A. Celle qui donne des papillons dans le ventre, qui amène un sourire idiot sur le visage et qui fait réviser tous ses plans de vie.

Elle a donc dit « Jamais » quand MacAlister Book arrive sur l’île. Et bam…. elle se prend son « Jamais » dans la figure. Parce que le Docteur Book, Mac pour les intimes, est un scientifique qui est venu sur l’île pour étudier le mythe des trois sœurs. Et qu’à son pragmatisme, il répond par une dose inépuisable de patience, à sa mauvaise humeur, un optimisme inébranlable, et à son « Jamais », un brillant « Toujours » lumineux, au néon à paillettes avec l’arc en ciel dans le fond (enfin, vous voyez le tableau).

Parce que Mac a beau être un scientifique, il a cet un esprit « ouvert » qui lui a fait choisir comme thème de prédilection, l’impossible. Fantôme, elfes et lutins, tout y passe, y compris les sorcières!

Car bien entendu une fois de plus il sera question de la légende, de magie, du mal à combattre et du bien qui triomphe.

Mais alors que Nell est la petite chose fragile, et Mia, la bombe flamboyante, je préfère Ripley, la guerrière. Que voulez vous, c’est mon côté pragmatique!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Nell – L’île des trois soeurs 1

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Nora Roberts… haaaa…. la lectrice de romance avertie avouera souvent avoir eu une « phase » Nora. Sachant que parfois, la phase peut se prolonger toute la vie.

Nora est prolifique, Nora donne dans le consensuel et juste. Nora donne dans le doudou prévisible, mais toujours agréable. Et donc Nora, c’est un peu Dieu au pays de la romance contemporaine. C’est simple, les « nouvelles » auteurs de romance avouent être fan, et couinent, trépignent et gloussent lorsqu’elles apprennent qu’elles seront voisines lors de manifestations littéraire outre-Atlantique. Il faut les voir en parler, on comprend tout de suite que Nora, c’est une institution.

Et institution elle est, dans ma bibliothèque, malgré les tri, les donations (Little B. a une collection de Nora vintage aux couvertures collectors!), j’ai encore une vingtaine de VF dans ma bibliothèque, et une dizaine de VO. Alors quand j’ai découvert que J’ai Lu pour Elle rééditait la trilogie « L’île des trois sœurs », l’envie m’a pris de les relire.

Aujourd’hui Nell:

L’histoire commence 3 siècles plus tôt, lorsqu’un trio de sorcières sépare une parcelle de terre du continent et crée l’île des trois sœurs (avouez, le nom a du être très très dur à trouver). Avec l’île, naquit aussi la légende autour des trois sorcières. Légende assez dramatique, mais avec comme toujours l’espoir qu’un jour prochain, une prophétie s’accomplisse et que l’ordre et la paix soit rétabli (la prophétie standard en somme)…

300 ans plus tard (plus 10 ans, puisque la trilogie date du début des années 2000) (cela ne nous rajeunit pas ma bonne dame!), Nell arrive sur l’île. Si elle n’affiche plus de cicatrices apparentes, elle reste blessée par un mariage désastreux dont elle n’a pu fuir qu’en prétendant être morte (c’est vous dire le level de désastre).

Sur l’île, elle fait la connaissance de Mia, Ripley, et son frère Zach le yummy yummy shérif de l’île. Et le reste, vous devinez!

Car les « Nora Robertsiennes » ici auront reconnu le schéma classique de l’héroine « petit oiseau blessé » de Nora. Zach est fort et loyal, Nell est douce et aimante. Et vous dire que Nell n’est pas si « en sécurité » qu’elle le croit n’est pas vraiment spoiler…

Toutefois, il y a une composante qui sort de l’ordinaire (du moins elle sortait vraiment de l’ordinaire il y a 10 ans): la magie. Et oui, vous ne pensiez quand même pas que la légende était là juste pour faire joli! Bien entendu, notre fil rouge (la légende et la résolution de la malédiction) va durer sur les 3 volumes, mais l’amorce est plutôt sympathique, même à la relecture.


Nell n’est pas mon tome favori, mais c’est du bon Nora, prévisible et constant dans l’histoire mais toujours très agréable à la lecture. Je l’ai relu dans mon édition bien vintage (Cess, je vais faire péter les compteurs de ton challenge « Oh my, cette couverture »), et même si clairement, la nouvelle édition est plus jolie graphiquement, j’aime le kitch honteux de la mienne…

Bonne lecture,
Tam-Tam

Prédatrice de la nuit

(Réédition du 04/10/10)
Etre latiniste… Lorsque l’on est un petit écolier français, il arrive un moment dans notre scolarité où il nous est demandé de choisir des options…
Souvenez-vous !! Cela commence en 6ème avec le choix de la première langue vivante, puis cela se poursuit en 5ème avec « l’éveil aux langues mortes ». Lors de l’année d’éveil, on découvre avec émerveillement les déclinaisons latines, l’alphabet grec… Tout ceci sensé nous aider à savoir si l’année suivante nous ferons parti des 1) latinistes, 2) hellénistes ou 3) petits chanceux qui auront leur mercredi après midi de libre… Pour ma part, à la fin de cette fameuse année, mes parents ne m’ont pas vraiment laissé le choix, et c’est donc avec entrain que j’ai pris ma carte au club des latinistes…

Pour ceux qui n’ont jamais fait partie de ce club, laissez-moi vous résumer succinctement ce qui composait nos heures. Thème, version et apprentissage des déclinaisons… l’ablatif absolu et la proposition infinitive… Aujourd’hui encore, je me souviens de ces noms (par contre, je serai bien infichue de les détecter dans un texte latin, et encore moins de l’utiliser !).

Mais je vous rassure, le latin ce n’était pas seulement ça, car entre deux traductions et une déclinaison, nous avions droit à l’enseignement de la civilisation. Et ça, mes chères ami(e)s, c’était le pied intégral ! Imaginez, le droit exclusif de se languir devant des statues de dieux tout en dissertant sur leurs petites vies.

Je dois avouer que je n’ai survécu aux rigueurs de l’apprentissage du latin que grâce aux potins de l’Olympe et aux malheurs des habitants de l’empire. Entre traîtrise, drame, amours impossibles, jeux politiques, la vie à cette époque, c’est un peu « Plus belle la vie » en mieux, because des hommes pleins de muscles en jupette, c’est forcément plus vendeur !

Pourquoi vous parler de mon amour des héros de l’antiquité, des dieux romains et péplums en tout genre ?

Tout simplement parce que le livre que je vais vous présenter aujourd’hui rassemble mes deux obsession d’adolescente non boutonneuse (oui, vous pouvez me détester) : Vampires et antiquité romaine…

C’est un roman où sont réunis la sexitude d’un général romain – les muscles, la gravité et l’excellence à l’épée – la vie éternelle au service de l’humanité (qu’on soit bien claires, quand je dis l’humanité, c’est moi d’abord les autres ensuite !) le tout dans un corps magnifique, celui de Valerius Magnus du roman Seize the Night (Prédatrice de la nuit) de Sherrilyn Kenyon.

Contrairement à ses compatriotes des opus précédents, ce Dark Hunter (pour les retardataires, vous trouverez ici pourquoi un DH c’est tellement mieux qu’un vampire standard !) est romain… et là déjà, en bonne latiniste, pour moi, il avait tout juste…

Je sens néanmoins qu’il va vous falloir plus que cette raison seule pour me croire. N’ayez crainte, voici 5 bonnes raisons qui font que si vous ne deviez lire qu’une seule histoire de DH, je vous conseille celle-là :

Raison N°1) Vous me feriez tellement plaisir, je veux dire, c’est tellement cliché de fondre pour Zarek, l’éternel incompris au passé siiiii sombre. Non, Valerius, il est un peu stoïque certes, mais il a appris à vivre avec ses traumas et ne passe pas sa vie à s’en prendre aux autres comme une manière d’afficher son lourd passif à la face du monde. Il est tout en subtilité, tout en mesure, et seule l’énergique Tabitha saura passer au-delà de sa réserve apparente pour découvrir la perle qui se cache derrière son apparente froideur.

Raison n°2) Valerius est loyal. Bon, d’accord, ça fait un peu Lassie chien fidèle dit comme cela, mais selon moi (et je pense parler pour toi ma chère Chi-Chi), la valeur d’un homme passe aussi par sa constance dans la vie… Un homme qui sera là à vos cotés « no matter what  » c’est un peu le fondement de tout non ? Et Valerius, même s’il accorde difficilement sa confiance, une fois son affection donnée, elle est là pour de bon.

Raison n°3) Le juste dosage de possessivité et de confiance dont il fait preuve. C’est d’ailleurs un point qui serait peut-être à approfondir, cet aspect irrésistible qu’ont les hommes à l’attitude un chouilla néanderthalienne dans la romance. Je ne sais pas, cela vient sans doute de la testostérone et de la virilité que cela renvoie, mais une partie rationnelle de ma personne ne peut s’empêcher de se dire qu’un homme qui me dit « tu es à moi, le danger te guette, je vais aller tuer le vilain méchant (et risquer ma vie pour toi par la même occasion), tu m’attends ici sagement au coin du feu en tricotant des bonnets pour nos futurs bébés », cela risque de me faire grincer des dents… Valerius, quand le danger guette, il vous montre juste son stock d’armes (confiance et compréhension, check !), mais prends bien garde de prendre un maximum de coups pour vous pendant le combat (protection et possessivité, check !)…

Raison n°4) Tabitha n’est pas une demoiselle en détresse comme les autres, d’une part elle a un prénom très « sorcière bien-aimée » qui me fait sourire systématiquement, et puis c’est un peu Buffy en mieux! Buffy, elle est l’élue, c’est La tueuse. En gros pour les profanes, son talent au combat n’est pas uniquement le résultat de longues heures d’entrainement… Alors que Tabitha, c’est à la sueur de son front qu’elle est devenue une combattante hors-paire !

Raison n°5) Tabitha parle latin, couramment ! Dans une joute orale avec le digne Valerius, elle lui dame le pion d’une insulte bien sentie… en latin ! Je pense vous avoir déjà fait part de mon amour pour les gens polyglottes… c’est sans doute idiot, ou alors appelez cela le syndrome un poisson nommé Wanda, mais lorsque Valerius et Tabitha conversent en latin, j’en perds le mien…

Raison n°6) La dernière, et c’est sans doute la plus importante… Il est une phrase dite par Tabitha au cours du roman que je trouve parfaitement représentative de leur couple : « I guess I feel like all of us misfits need to hang together. At least that way we don’t swing alone. » – en français dans le texte : Lorsqu’on est mal taillé, on a besoin de rester dans le même sac, de cette manière au moins on se sent moins seul… Je préfère la métaphore du texte anglais avec les habits dans la penderie, mais en français, cela ne rendait vraiment rien… A leur manière, cette réflexion qui rassemble Valerius et Tabitha, peut s’appliquer à tous à un moment ou un autre, rendant d’un seul coup les personnages beaucoup plus proches et réels (vampirisme et immortalité mis de coté bien sûr).

Cela fait donc 6 raisons… Une de plus pour s’empresser de le lire non?
Tam-Tam

The countess conspiracy

Countess-Conspiracy
Après The Heiress effect, il est fort logique que je mette à l’honneur « The countess conspiracy » aujourd’hui. Je vous l’avais plus ou moins promis en préambule de mon article précédent.

Il est donc temps de se pencher sur le cas de Violet, Comtesse de Cambury et Sebastian Malheur, cousin des « sinistres frères », héros des tomes précédents:
Sebastian est connu par ses pairs pour ses travaux scientifiques sur l’évolution et vous n’imaginez le scandale qui le suit partout où il va. Je veux dire, avoir l’audace de parler de la reproduction dans le royaume animal, vite, qu’on me donne mon éventail!!!
Mais Sebastian est charmant, drôle… et complètement amoureux de Violet depuis la nuit des temps.

Cette dernière est veuve, après avoir été mariée à 18 ans à un canard (oui, je ressors le terme consacré 100% autorisé par la maitresse de l’étiquette de ces lieux) qui voulait un héritier à tout prix (comprendre que le prix pouvait même être la vie de sa femme).

Fort heureusement, le charmant monsieur est décédé, et nous voilà avec un Sebastian amoureux et une Violet veuve un chouilla traumatisée: lourd secret, besoin d’une thérapie, absolument décidée à ne jamais se remarier, le combo parfait! L’association des deux pourrait donne une histoire qui prend le contre-pied du cliché ordinaire qui veut que l’amour d’une jeune femme sauve (miraculeusement) l’âme noircie par un trauma à la guerre, un père violent, une mère alcoolique, une déformation physique (genre un 6ème orteil), ou des origines floues (rayez la mention inutile, bien entendu).

Ici ce serait plutôt l’homme qui arriverait sur son destrier métaphorique et qui sauverait la jeune fille en détresse des démons de son passé. Démons que l’on découvre au fur et à mesure, au détour d’une phrase, d’une conversation, et qui vont bien plus loin que le secret (annoncé en 4ème de couverture) que partagent les héros.

Car le secret n’est pas l’amour que Sebastian porte à Violet, ni même le fait que les théories qui font de Sebastian un scientifique adoré par la moitié de la population et haït par la seconde (les bigots) ne sont en fait pas les siennes, mais celles de Violet.

Non, l’auteur a été bien plus subtile et Violet n’est finalement pas qu’un cliché inversé sur pattes!

Toutefois, l’élément déclencheur reste la science. Et pour notre ami Sebastian, l’adulation ne compense pas des années de haines. Sebastian en a marre des mensonges, mais Violet souhaite protéger sa réputation…

Insoluble comme dilemme? Pas tant que cela, allez donc lire!

Car Sebastian est magique. Il aime rendre les gens heureux. Il n’est que paillettes et cupcakes, le tout dans une harmonie d’angelots chanteurs… Mais c’est dur, et cela lui demande des efforts. C’est du boulot que de rendre les gens heureux, c’est du boulot que d’abattre les barrières de Violet une par une. Et ce n’est pas immédiat.

Un fois encore, j’ai adoré chaque moment de ce livre (sauf peut être une scène à 41%, juste je n’ai pas compris la nécessité). Et je réalise une fois encore que l’auteur, sous couvert d’une romance bien ordonnée, nous développe une problématique annexe (dans le précédent, il était presque question de lutte des classes, rappelez vous!). Ici, il est aussi question de la place des femme dans le monde de la découverte scientifique. Du fait que l’homme a très très très longtemps (pour ne pas dire encore) considéré la femme comme une ravissante chose. Et que même s’il pouvait concevoir que cette dernière eut un cerveau, elle ne pouvait pas prétendre atteindre le génie masculin… Vaste programme n’est ce pas?

Bonne lecture,
Tam-Tam

The Heiress Effect

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Encore de l’historique s’écrieront certaines ici. En effet, après « Le duc de minuit » d’Elizabeth Hoyt, après « No good duke goes unpunished » de Sarah MacLean, voici l’avant dernier né de Courtney Milan.

De toutes les manières, si Lisa Kleypas avait ressorti un historique, vous y auriez sans doute droit dans 15 jours. Vous me direz, il manque le dernier Julia Quinn et le dernier Eloisa James. Mais si Eloisa est dans ma PAL, mon petit doigt m’a dit que le dernier JQ était très très décevant. Alors ça sera pas pour tout de suite (et puis c’est pas comme si la VF n’avait pas 5 cagettes de JQ à publier avant).

Mais revenons à Courtney et la suite de sa série des frères Sinister qui arrive en VF très très prochainement!! (Victoire, paillettes et cotillons!). Je vous ai parlé des 3 premiers il y a un an maintenant (une éternité!!) et aujourd’hui, je mets enfin à l’honneur les frères suivants.

Aujourd’hui, Oliver Marshall dans « The Heiress Effect« .

Pour vous resituer le personnage (pour les retardataires qui n’auraient pas encore sauté sauvagement sur les tomes précédents), Oliver, c’est le demi-frère de Robert (héros de « La duchesse guerrière »-« The duchess War ») qui a été élevé par les héros de la nouvelle d’ouverture « La gouvernante insoumise » (The governess affair en VO), Serena et Hugo.

Notre héros rouquin à lunettes a donc été élevé dans la chaleur d’un foyer aimant en dépit de son origine troublée (il est le fils illégitime du précédent Duc de Clermont et de la gouvernante, soit le demi-frère de Robert) (il faut suivre). Mais en dépit de l’amour qui lui a été prodigué, il n’en reste pas moins qu’il se trouve dans une position bancale: pas tout a fait plébéien, ni vraiment patricien… Son élégant séant coincé entre deux bergères (les fauteuils hein!).

Jane Fairfield est elle aussi une fille illégitime. Le mot bâtarde est vraiment moche, mais c’est ce qui se murmure dans son dos dans les salons de la bonne société. D’autant que sa situation n’est pas plus confortable que celle d’Oliver (voire même plus complexe, puisqu’elle est femme). En effet, elle est héritière d’une fortune qui lui vient de ce père biologique mais se voit obligée de se plier aux demandes d’un oncle qui la méprise et voit en elle l’incarnation de la débauche. C’est bien connu, si bon sang ne saurait mentir, que dire du « mauvais »?

Et notre chère Jane, pour couronner le tout, ne veux pas se marier (elle a ses raisons, mais je vous laisse les découvrir). Ainsi, elle a mis au point une technique imparable pour décourager l’aspirant mari: elle parle fort, dit ce qu’il ne faut pas, s’habille comme il ne faut pas (une vrai indigestion de tulle, de broderies et de sequins, mes yeux saignent d’y repenser).

Oliver a passé sa vie à se faire discret pour accumuler du pouvoir. Il fait « tout bien comme il faut » pour assouvir son ambition, si bien que lorsque l’un des membres de la chambre des lords lui promet son vote et celui de son groupe de potes s’il humilie Jane… Il envisage…

Mais sa conscience est tiraillée, parce que si le reste de Londres croit que Jane est juste une idiote écervelée, Oliver a percé à jour son secret… Mais chut, je n’en dis pas plus parce que ce tome est magnifique et je ne voudrais pas ruiner votre plaisir.

Mais puisqu’il faut vous persuader, déjà je héros est roux. Et il est sexy-roux comme Jamie Fraser l’est. Pas « n’a-pas-d’âme-roux », ou « orange-fluo-roux » et il est hyper crédible dans ses tiraillements entre ce pourquoi il s’est battu toute sa vie et sa conscience de ce qui est juste et bien.

En face, Jane est un flamand rose maladroit dans une volière de colombes. En gros. Mais elle a ses raisons, et sa technique pour éviter le mariage change de la méthode « tapisserie » qui semble être favorisée d’ordinaire.

Parfois en romance, on a la sensation que les décisions sont vraiment faciles à prendre, que la morale ou la justice vont toujours de soi. Mais dans la vraie vie, il en est souvent bien autrement. Et les questionnements et tâtonnements de notre héros sont très habilement rendus par l’auteur.

En effet, il est question de « savoir où est sa place » quand on a un pied entre le monde de la noblesse et des communs. La romance avec comme arrière plan un fond de débat social, c’est périlleux comme exercice. Car donner dans la différence de classe peut, dans le cadre d’une romance, donner lieu a une utilisation trop poussée du cliché. Car la romance reste toujours la trame principale, et le traitement de la lutte sociale doit se faire avec beaucoup de talent et de délicatesse. Ici, c’est une vraie réussite et on y croit. Les puristes et doctorants en théorie hurleront sans doute au scandale. Mais j’ai aimé Oliver et Jane, et j’ai cru en leur fraicheur et leur tourments.

A lire, vraiment!
Tam-Tam

Le paria – Cercle des canaille Tome 3

Sarah Maclean, c’est un peu la relève en matière d’auteur d’historique léger, drôle avec couinements inclus.

Parce que Lisa Kleypas, la traitresse, est passée au contemporain et ne nous a pas régalé de sa plume historique depuis les Hathaway (et ça commence à faire quelques années maintenant) (soupirs et larmes de désespoir), ajoutons à cela que la dernière série en date de Julia Quinn ne nous emballe ni Chi-Chi ni moi-même et que Eloisa James, Elizabeth Hoyt et tant d’autres écrivent de l’historique certes, mais pas exactement le même genre d’historique.

C’est bien simple, je n’imaginerai absolument pas la scène du croquet (Cf. Anthony de JQ) survenir entre Artémis et Maxime (Cf. Le duc de minuit). Non, juste pas le même ton, pas le même rythme… et surtout pas la même lecture.

Mais alors que des rumeurs disent l’historique à l’agonie (avec le boum de la Bit-Lit, du YA et j’en passe), Sarah MacLean nous prouve que non, nous pourrons encore swooner à mort entre deux bal et claquements d’éventail (nous manions avec perfection le langage de l’éventail) (c’est un peu la version princesse du planté de bâton).

Mais si les historiques de Sarah MacLean sont toujours une bonne lecture, je ne les aime pas tous de manière égal. Et « No good duke goes unpunished », troisième tome de la série du « Cercle des canailles », malgré des qualités avérées, j’ai moins aimé que les autres (pour rappel, le premier vient de sortir en VF sous le titre Le Flambeur).

Ce dernier raconte l’histoire de William, connu sous le nom de Temple. Il est le boxeur du club. Lorsque les joueurs se sont endettés au point d’avoir mis en jeu la totalité de leur fortune, il leur reste une possibilité pour gagner le tout à nouveau: combattre Temple dans l’arène. Si Temple perd, le joueur repart avec l’intégralité de ses pertes, si Temple gagne, le club « The Angel » gagne et conserve tout. Et Temple, connu sous le surnom « Killer duke (duc tueur), n’a encore JAMAIS perdu!

Le roman s’ouvre sur notre héros, allongé dans une mare de sang. Ajoutons un peu de chantilly au twist, la jeune fille présumée exsangue (et donc morte) n’est autre que la femme que son père s’apprête à épouser le jour même…

12 ans plus tard, voilà qu’on lui demande de se battre contre Christopher Lowe, le frère de la supposée victime. Temple refuse encore et toujours quand un soir, une jeune fille l’aborde (ajoutons la cerise sur la chantilly) Mara Lowe (supposée morte donc).

Elle lui offre un deal : la vérité contre la fortune de son frère. Entre colère et vengeance, le cœur de William vacille. Perso, j’aurais offert un dessert avec la chantilly et la cerise de tout à l’heure. Le sucre, ça adoucit les mœurs.

Voilà pour le twist. En soi, c’était plutôt une bonne idée. On peut imaginer plein de raisons variées qui auraient pu pousser la jeune Mara à fuir. Et on peut aussi imaginer mille stratagèmes auxquels Temple pourrait avoir recours pour soutirer la vérité (certains plus amusant que d’autres j’ajouterais même). Mais au résultat, j’ai beaucoup moins accroché aux personnages. Sans doute parce que même une fois le livre refermé, je n’arrive pas à avaler vraisemblable de ce qui s’est passé 12 ans avant notre livre (encore un coup des courgettes hallucinogènes!).

Mara s’accroche aux raisons qui l’ont poussé à fuir et au lieu de jouer carte sur table, elle cherche à monnayer, ce que je conçois. Mais j’ai du mal a croire qu’avec les arguments pécuniaires que possèdent Temple, il puisse y avoir ne serait-ce qu’un moment un doute sur la personne qui tient les cartes (métaphoriquement parlant). Et pourtant, Mara, elle y croit à mort!

Et parlons de ses raisons d’ailleurs, parlons de son frère (à baffer!). Ce dernier à donc tout perdu aux cartes, et selon la règle du club, souhaiterait pouvoir récupérer cette somme en faisant jouer la carte de la culpabilité « en plus tu as tué ma sœur tu me dois bien cela ».

Opportunité qui lui est refusé parce que Temple croit avoir tué sa sœur (et comme c’est pas un monstre il préfère laisser Christopher dans l’illusion qu’il a une chance). Sauf que… Sauf que (et là je spoile un peu) en fait ce babouin SAVAIT que sa sœur n’était pas morte et faisait non seulement jouer la carte de la culpabilité pour rien, mais avait participer à la ruine de la réputation de Temple pour peanut!!!

Et 12 ans plus tard, pour Chri-Chri d’amour (lire du sarcasme, bôôcoup de sarcasme) croit que toutes les fautes du monde sont de la faute des autres : il perd de l’argent au jeu, c’est de la faute de Temple, ou de sa sœur, le cas échéant…

Bref, dans l’histoire, le micmac d’improbabilités m’a fait un peu perdre de vue la formation du couple Mara/Temple. Ce qui est triste parce qu’il avait du potentiel le fameux Temple. Je veux dire, un type comme ça rongé par la culpabilité, qui essaye de trouver sa rédemption en cassant la figure à des jeunes idiots insouciants qui perdent leur argent au jeu (il casse donc la figure à des personnifications de lui-même de manière répétitive) (quelle profondeur philosophique) (qui a dit que la romance c’était pour les gourdasses?), ça a de quoi intriguer un max non?

Mais bon, je me console, parce que le dernier personnage du quatuor de canaille est au programme du livre suivant… et Oh Dear God qu’il me tarde!!!! Car quelques indices sont dilué ici et là, et ZE méga grosse surprise qui me fait trépigner comme jamais!!

Donc je vous souhaite une très bonne lecture,
Tam-Tam

La fiancée offerte

Et oui me revoilà, c’est Little B. je viens aujourd’hui pour vous chroniquer « La fiancée offerte » de Julie Garwood.

Ce livre m’a été offert par Tam-Tam (évidemment)(je suis sure que vous vous en doutiez). Elle est devenue ma fournisseuse officielle de romances – ou si elle ne m’en fournit pas, elle me conseille avec Chi-Chi ! Je crois que les deux sont devenues des conseillères professionnelles.

Enfin je m’égare, je ne suis pas venue aujourd’hui pour vous chanter les louanges de Chi-Chi et Tam-Tam, j’étais venue ici pour vous parler de la « La fiancée offerte » et c’est donc ce que je vais faire. C’est un bon livre vraiment agréable à lire. et je l’ai lu pelotonnée dans mon canapé. Ce n’est peut-être pas la meilleure romance que j’ai jamais lu mais on passe un bon moment quand on la lit.

Cette romance se situe en 1066, dans l’Angleterre saxonne envahie par Guillaume le Conquérant ! Hummm moi personnellement j’adore les romans historiques, ce n’est pas du goût de tous mais bon enfin tous ça pour vous dire que c’est un historique !

Les deux héros de l’histoire sont opposés en tous points, elle est saxonne et lui est normand ; elle est belle et lui a le visage balafré! On ne retrouve pas le côté beau comme un dieu, mais en même temps on n’attend pas que la simple beauté de base. Il nous faut de la virilité. Il nous faut un homme plein de testostérone. C’est le portrait craché de Royce.

Bon je l’avoue ce n’est pas le roman qui vous donne le plus chaud partout. Ce n’est pas le roman qui vous permettra de couper le chauffage en hiver mais il se bat quand même bien! Et il a le caractère bien trempé.

Nicholaa aussi en un sens, mais plus piquant et rebelle. Tout en étant innocente en matière d’hommes, elle n’a rien de la jouvencelle effarouchée et soumise! Elle a plus d’un tour dans son sac et donne du fil a retordre à qui ose se mettre sur son chemin! Elle a la beauté d’une rose mais aussi les épines qui vont avec!

Royce est lui un gros dur au cœur tendre comme on peut s’y attendre ! C’est comme un bonbon au chocolat praliné, la coque en chocolat est dure mais praliné est tendre (je sais je suis gourmande). Il fait preuve d’une patience d’ange tout en ne se laissant pas faire par la demoiselle qui a décidément tout pour lui faire perdre la tête…

Royce doit capturer Nicholaa pour la ramener comme trophée à son roi qui lui fera épouser le meilleur de ses guerriers en organisant des joutes. Mais le destin en a décidé autrement. Il la capture comme prévu (même si la belle Nicholaa lui a donné du fil à retordre)(on peutmême dire qu’il a un peu pataugé dans la semoule). Enfin Après moult stratagèmes, moult duperies Nicholaa se fait quand même capturer par Royce. Lui jubile, elle sort ses griffes.

Les deux ensemble forment un bon cocktail Molotov et le voyage qui les mène au roi s’annonce pétillant et explosif! L’héroïne n’est pas soumise et c’est vraiment agréable!

Enfin ils arrivent. A La cour de Guillaume le Conquérant, une femme s’avance, entièrement vêtue de blanc, ses cheveux dénoués ondoyant sur ses épaules. C’est lady Nicholaa, la fière captive saxonne. Le roi a promis sa main au vainqueur du tournoi. Soudain, un cri perçant déchire le silence. Nicholaa se retourne. Une petite fille hurle de terreur : le bas de sa robe vient de prendre feu ! La belle Saxonne se précipite, prend l’enfant dans ses bras, éteignant les flammes de ses mains nues. Devant l’assemblée pétrifiée, le roi annonce alors : – J’avais autorisé mes chevaliers à combattre pour votre main. Votre courage m’a fait changer d’avis : c’est vous qui aurez le choix….

Qui va-t-elle donc choisir!!!??? Suspense, suspense!!
Pour connaître la suite de ce roman il va falloir le lire, allez bonne lecture !!!
Little.B

PS (de Tam-Tam): Je me suis permise de mettre le montage des couvertures de ce livres (Merci Boulevard des Passions) parce que ça me fait toujours bien rire. Little B. ne le savait pas, mais c’est un peu comme si elle avait participer au challenge de Cess! Je veux dire cette première couverture, c’est quand même sacrément kitchouille!

Magie Irlandaise


(Réédition du 02/09/10)

Nora Roberts est une star de la romance, nous l’avons déjà établi… Elle a ses fans, ses moins-fans, et ceux qui ne l’aiment carrément pas, mais c’est probablement l’une des auteurs les plus prolifiques… Et personnellement, j’aime bien. Surtout ses trilogies.

Et surtout, la trilogie des Gallagher d’Ardmore, ou Magie Irlandaise, comme l’avait traduit notre ami J’ai lu dans l’ancien temps… Soit, Jewels of the sun, Tears of the moon, Heart of the sea. En francais, Les joyaux du soleil, Les larmes de la lune, Le cœur de la mer (le premier qui dit Titanic sort d’ici).

C’est avec eux que je suis tombée amoureuse de l’Irlande. Et comme Tam-Tam vous l’a dit, dans mon jeune temps, moi aussi je croyais que l’Irlande c’était une lointaine contrée exotique, un pays de mythes et de légendes, où même moi je pouvais croire aux contes de fées. On ne le croirait pas comme ça, mais dans la vraie vie des gens réels, je suis plutôt pragmatique et terre à terre, du genre à me souvenir que j’ai mis du lait sur le feu et à prévoir dans mon sac de Mary Poppins de quoi parer à n’importe quelle invasion extra-terrestre impromptue. Mais cet été, j’avais envie de magie…

J’ai donc ressorti mes précieux Nora Roberts et en relisant toute la série à la suite, j’ai cherché à chaque page le souvenir des Gallagher, lus il y a déjà très très longtemps : Aidan, Shawn et Darcy. Deux frères et leur sœur, chacun son livre, sur fond de légende celtique, dans un cadre idyllique, avec une pointe de surnaturel.

Toute la série s’articule autour d’un mythe local, la légende de l’amour qui a lié Carrick, prince des fées, et Lady Gwen, simple mortelle vivant dans un village de pêcheur. Cet amour contrarié est le fil conducteur de toute la série, car sur nos deux amoureux mythiques pèse une malédiction qui les sépare au-delà de la mort et qui ne pourra être brisée que lorsque par trois fois, deux cœurs se rencontreront et s’accepteront, qualités et défauts, sans réserves, et se promettront un amour de légende. Autant dire, quelque chose de très simple!

A Ardmore, où vivent les Gallagher, cette légende est bien connue, elle est considérée comme partie de l’histoire locale, et au moment où se déroulent nos livres, 300 ans se sont écoulés depuis les « faits », et nos amoureux attendent toujours d’être délivrés.

Au début du premier livre, nos héros sont bien innocents et ne savent pas encore que ce sont eux qui ont été choisis pour lever cette petite malédiction. Le frère aîné de la famille, Aidan, gère le pub local et tient le bar, son frère Shawn s’occupe des fourneaux entre deux compositions musicales et sa sœur Darcy règne sur la salle en rêvant de voyages. Le suspense est évidemment insoutenable pour vous mes chers lecteurs, Aidan va-t-il trouver l’amour? Je vous rassure tout de suite, la réponse est OUI! Shawn et Darcy aussi, évidemment… Et à la fin, Carrick et Lady Gwen se retrouveront, enfin libres de s’aimer jusqu’à la fin des temps.

Je pourrais détailler comment Aidan rencontrera Jude, comment Shawn et Brenna finiront par dépasser leurs différences, comment Darcy et Trevor parviendront a se faire confiance. Mais en fait, le vrai sujet de cette trilogie, bien plus que les histoires d’amour de nos héros, c’est l’Irlande et ses légendes…

Nora Roberts utilise sa plume poétique pour détailler les us et coutumes locaux, et nous brosse une véritable image d’Épinal… Lire cette trilogie, c’est se promener dans un enchantement féerique, c’est avoir envie de croire à nouveau aux légendes, aux amours qui traversent les siècles, c’est se promener dans un pays ancien et écouter chanter les pierres des monuments celtes, prêter l’oreille à des traditions aussi vieilles que les paroles qui nous les ont apportées. Et à travers chacun de ces mots, découvrir un pays, une tradition, une culture, une ambiance qui est peut-être romancée, mais comment ne pas l’aimer?

Et ma chère Tam-Tam, voila, rien que pour toi, une de mes belles envolées lyriques! ^_^

Ces livres m’ont donné envie de visiter l’Irlande et d’aller y voir si moi aussi je pourrais peut-être épouser un irlandais, aller vivre dans un village de pêcheur et passer toutes mes soirées au pub avant de rentrer dans mon cottage de conte de fées… Et puis non, j’ai fini par guérir de cette maladie étrange, finalement je reste citadine, mais la trilogie Magie Irlandaise est et restera toujours mythique à mes yeux… D’ailleurs, elle devrait être proposée dans toutes les agences de tourisme irlandaises, et je ne serais pas surprise que l’auteur ait des parts dans les compagnies aériennes pour s’y rendre!

Chi-Chi

Le duc de minuit

duc-minuit

Au programme du jour, BATMAN!! Mais la version historique de Elizabeth Hoyt. Donc, en vrai, c’est Maxime (Maximus en VO) Batten, Duke de Wakefield. Il a la classe Maxime, laissez-moi vous dire!

Il est grave et sérieux dans la bonne société, mais il cache au yeux du monde son désir de vengeance suite à l’assassinat de ses parents dans le quartier de Saint Giles alors qu’il n’était qu’un enfant (Batman je vous dis!).

Il n’entre pas dans les canons de beauté traditionnels (mais c’est rarement le cas avec l’auteur), mais il possède du charisme, un titre, ce qui en fait donc un parti convoité. Convoité par Pénélope, jeune fille en fleur et écervelée de première si vous voulez mon avis, mais qui fait partie du « Comité de soutien à l’orphelinat de Saint Giles » tenu par les Makepiece (Winter, Temperence et Silence) ce qui la lie à notre petit groupe de héros et héroïnes parmi lesquels on retrouve les sœurs de Maximus, à savoir Hero (héroïne du tome 2) et Phoebe (qui a de graves problèmes de vue, mais dont je veux voir le happy-end un jour).

Et puis avec elles, nous avons Artemis Greave, sa conciliante et discrète dame de compagnie (et accessoirement cousine). Enfin discrète, c’est un bien grand mot. Disons que les circonstances lui ont appris ce que l’on attendait d’une dame de compagnie. D’autant qu’avec un frère jumeau (Apollon) emprisonné à Bedlam pour un triple meurtre, elle sait qu’elle a « de la chance » d’avoir un toit au dessus de sa tête.

Notre héroïne a la chance de croiser notre héros un soir dans Saint Giles alors que ce dernier porte le masque du fantôme. Et c’est sans doute le seul défaut que je trouve au personnage de Maxime. Je veux dire, un Arlequin, c’est vachement moins classe qu’une chauve souris! Non? Comment ça je ne suis pas objective? *Tam-Tam en pleine crise de mauvaise foi*

Mais je m’égare. Maxime/le fantôme rencontre un soir Pénélope et Artémis alors que ces dernières se baladent dans Saint Giles la nuit pour gagner un pari (une idée de Pénélope bien entendu). Et alors qu’il envisage de faire de Pénélope sa femme (bonne lignée, plutôt bien roulée, une dot conséquence… jackpot diraient certains), Artémis l’intrigue et attise sa curiosité (douée la chasseresse n’est ce pas?). D’ailleurs elle est tellement douée qu’elle perce Maxime à jour!

Je ne vous en dévoile pas plus, mais je vous laisse imaginer que ces deux-là vont jouer au chat et à la (chauve?) souris pour votre plus grand plaisir.

C’est bien simple, ce tome est mon préféré de la série! Et non, ce n’est pas juste parce que j’ai une obsession avérée pour Batman et ses erztaz! Ici, point de vulgarité gratuite comme on a pu la voir dans certains des tomes précédents, les scènes sexy sont subtiles à souhait avec rougissements inclus.

Si bien que j’ai lu le tome en une nuit, et j’ai bavé sur Maxime sans aucune vergogne. Il est over sexy: des yeux bruns sombres et intenses. Il est tout en retenu, pourtant il n’arrive à résister à l’héroïne. Et elle non plus en un sens.

Elle est prisonnière d’une situation que la vie lui a imposé. Car bien que Pénélope ne soit pas « méchante » en soi, Artémis reste totalement dépendante du bon vouloir de sa patronne. Vouloir Maxime, c’est vouloir être libre. Et j’aime ça! Car elle ne veut pas le lord, elle ne veut pas le fantôme, elle veut l’homme. Le vrai Maxime caché soigneusement aux yeux du monde mais qu’elle a su percer à jour car il lui ressemble.

Bref, j’ai fondu. Et comme il sort en VF le 5 (soit dans deux jours), vous aussi vous pourrez fondre!

Bonne lecture,

Tam-Tam

Parce que c’est toi

chloé duval

Pour le livre d’aujourd’hui, je vous préviens tout de suite, vous allez me maudire.

Mais mettez-vous à ma place aussi un peu : moi cela fait presque un an que je l’ai lu et que je veux vous en parler, alors que j’étais tenue au secret…

Tout a commencé avec un commentaire laissé sur notre blog. La première lectrice que nous ne connaissions pas, pour être plus précise. Et puis cette lectrice est devenue une copine de blog, une amie, et quand elle s’est lancée dans la grande aventure de l’écriture, il y a deux ans, elle m’a fait l’honneur de me laisser lire ses textes et de me demander mon avis.

Je l’ai lu alors que ce n’était encore qu’un projet d’histoire, même pas un roman en devenir, alors qu’il n’était pas fini, alors que l’éditrice ne l’avais pas lu non plus, qu’elle n’en connaissait même pas l’existence. Alors que son auteur ne pensait même pas encore à la publication ! Je l’ai lu et j’ai sauté partout en me disant qu’une histoire pareille, aussi sweet et réussie, il fallait absolument la faire partager au monde, d’où un harcèlement en règle pour arriver à mes fins.

Bon, la suite, vous la connaissez, l’histoire est top et Jeanne, l’éditrice des éditions Laska, s’en est emparée pour vous la faire partager.

Et j’ai eu raison puisque aujourd’hui, je peux vous parler de Parce que c’est toi, de Chloé Duval. Comme vous vous en doutez, je suis parfaitement objective sur la qualité de ce livre !

Et comme souvent hélas, quand j’aime, je peine à trouver mes mots pour parler sans spoiler – il n’y a qu’à voir comment je n’ai pas réussi à écrire sur L’homme idéal (en mieux) (et puis il y a eu tellement d’articles écrits déjà que je ne sais plus ce que je pourrais y ajouter) (vous ne trouvez pas cela horriblement difficile d’écrire sur un livre à propos duquel vous avez déjà tellement lu ?)…

Mais revenons à notre histoire. De quoi s’agit-il ? Une romance contemporaine dans le sens le plus classique du terme (et c’est un compliment).

Une romance avec dedans, en vrac, Claire, Théo, des amis bien décidés à jouer les entremetteurs, les paysages somptueux du Québec en automne, en forêt ou à Montréal, un safari photo et un rallye de géocaching, des vertiges et des seconds rôles intriguant, du thé et de la douceur à tous les étages.

Attendez, c’est quoi le géocaching ? Terme barbare qui peut effrayer au premier abord, il s’agit d’un jeu communautaire (comprendre, vous trouvez. A l’aide d’un GPS, vous partez en quête d’une « cache », autrement dit une surprise (comme un kinder, la surprise est à l’intérieur d’un contenant incognito). Le plus souvent, vous remplacez votre découverte par une autre cache que vous aurez préparé de vos blanches mains. C’est une version technologique de la chasse aux trésors !

Voilà pour les grandes lignes, mais ne vous inquiétez pas car tout va vous être expliqué bien plus soigneusement par une héroïne qui pratique et aime le géocaching, et saura vous faire partager sa passion.

J’ai lu cette histoire à un moment où je ne cherchais que cela, des romances doudous bonne humeur. Et c’est exactement ce que l’auteur nous donne ici. Quelques complications au détour du chemin pour rendre les choses intéressantes mais pas de grandes angoisses existentielles, pas de sentiments torturés qui martyrise ses personnages pendant des mois et des mois, mais un déroulement délicat, et c’est très bien comme ça !

Quant à la raison pour laquelle vous allez me maudire ? Si le livre sort chez Laska demain (30 janvier), il faudra attendre avril pour le trouver en vente sans passer par l’abonnement (comment ça vous n’avez pas encore votre abonnement ??!). Dans tous les cas, prenez note de cette romance douce, et tendre…

Bonne lecture,

Chi-Chi

Le secret de Dream Lake

J’ai passé la quasi totalité de la grossesse à ne pas réussir à lire. Ou alors très lentement. Ou alors rien pendant des semaines, puis un livre sur une journée. Ou alors des livres garantis « absolument sans risques » – une série en cours, un livre recommandé par Chi-Chi… Enfin, vous voyez.

J’ai aussi passé la quasi totalité de la grossesse à me dire chaque matin que oui, c’était le jour où j’allais « prendre de l’avance » en prévision des nuits insomniaques et des journées de siestes qui m’attendais.

Sauf que quand on arrive pas à lire, il faut avouer que préparer des chroniques de lecture d’avance, ce n’est pas évident!

Et puis un jour j’ai annoncé à Chi-Chi « J’ai fini le tome 2 de la dernière série contemporaine de Kleypas ». Et elle m’a répondu « Toi, tu vas accoucher bientôt ». Ce à quoi j’ai répondu « Naaaan, c’est juste « un » livre! »

Bon, en vrai, la conversation étais sans doute plus longue (à cause de ma tendance naturelle à digresser), mais en l’essence, c’était ça.

Et force est de constater qu’elle avait raison. Parce qu’en lieu et place du lavage de carreaux dont certaines futures mères parlent (qui serait le signe précurseur de l’arrivée du bébé), votre princesse dévouée a lu et blogué (quelle dévotion hein?).

Vous avez déjà découvert un des livres que j’ai avalé avant le D-Day (The French for Love) et aujourd’hui, je vous parle du fameux Kleypas par lequel tout est arrivé!

Dans le secret de Dream Lake, il est question de Zoe (Hoffeman) et Alex (Nolan). Et Alex, dans les tomes précédents, est comme tous les hommes Nolan, un tantinet torturé. Il surfe sur le succès de son entreprise, et est marié à Daria, qui présente bien ma foi.

Sauf qu’un beau jour son dernier investissement ne paye pas comme prévu, Daria demande le divorce, et il découvre qu’il est « hanté » par un fantôme ». Vous ajoutez a cela un sérieux problème de boisson – mais ce n’est pas un problème, parce qu’il « arrête quand il veut ». Et vous obtenez le portrait schématisé de notre héros.

C’est peu reluisant. Mais d’un autre côté, avec les parents qu’il a eu, on ne peut pas être complètement étonné qu’il soit un peu siphonné, non?

En face de lui, Zoe, la reine du cupcake du B&B dont il est question dans le tome précédent. Et la reine du cupcake, comme son nom l’indique, est une jeune fille over sweet et adorable à souhait. Elle a un physique de pin-up et l’âme de la licorne arc-en-ciel (en gros). Zoe, c’est la « gentille » par excellence. Mais une gentille avec un sérieux corps de rêve (et un agacement certain face au fait que la gente masculine a beaucoup de mal à voir au-delà de ce physique) et un cerveau bien fait qui déclenche  toutes les alarmes lorsque son chemin croise celui d’Alex.

En effet, notre amie Zoe, sous un premier abord adorablement sucré, a elle aussi quelques squelettes dans son placard, dont un sérieux problème de complexe d’abandon (justifié, elle a été élevé par sa grand-mère).

Et au milieu des deux, le fantôme! Et si Alex semble être le seul à pouvoir le voir, leurs conversations n’en sont pas moins intéressantes. D’ailleurs, pour celles que le surnaturel fait tiquer, notre ami Casper fait plus « meilleur ami (ou psy) que conscience ou âme damnée, donc cela s’oublie vite. Et puis j’aime assez le côté caustique et franc de ce fantôme. Ça casse l’idée qu’on aurait pu avoir d’un esprit qui parle en paraboles métaphysiques!

Et notre histoire alors? Et bien il y est question de la grand-mère de Zoe et de sa santé, de la rénovation d’une maison et de son lac, d’un fantôme et de son identité et de héros qui n’ont pas vraiment le profil idéal pour aller ensemble.

Mais nous sommes au pays de la romance, et si parfois j’ai trouvé Alex un peu trop « torturé » (rattrapé par le fait qu’il n’est pas sans me rappeler Derek avec son côté « je suis mauvais, éloigne toi ») et Zoe un peu trop « je vais te guérir avec des muffins du paradis », l’histoire monte très bien en puissance et on profite du voyage.

Des gens très bien m’ont dit que c’était le meilleur de la série. Je n’ai pas lu le suivant (que l’on m’a conseillé vivement d’éviter comme la peste), mais de tout ceux que j’ai lu, c’est le mieux. Un bon Kleypas, à défaut d’être inoubliable!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Nine rules to break when romancing a rake

(Réédition du 20/08/10)

Lorsque l’on est une lectrice confirmée de romance, il devient de plus en plus difficile de trouver le livre qui saura nous faire soupirer de satisfaction une fois la couverture refermée. Plus notre savoir grandit, plus l’on devient difficile en matière d’histoire, de héros, de cohérence romanesque…Voilà pourquoi je reste bien souvent fidèle à certaines auteurs dont je sais qu’elles ne vont pas me décevoir.

Je suis une monomaniaque qui s’assume. J’ai lu tous les Julia Quinn, tous les Sherrilyn Kenyon, tous les Amanda Quick (ou presque), une très grande partie de la production de Nora Roberts, bon nombre de Susan Elizabeth Phillips sont passés entre mes mains, tout comme Linda Howard, Kinley MacGregor, Teresa Medeiros, Elizabeth Hoyt…

Mais comme les productions annuelles de ces dames ne couvrent pas ma quantité syndicale de lecture à l’année, je me vois souvent contrainte de partir à l’aventure littéraire et de commander un livre sur le seul résumé ou la présentation qui en est faite par une chroniqueuse sur un blog, forum ou site d’achat en ligne.

L’inconvénient de cette méthode est que pour dix livres lus, deux n’ont pas été fini, cinq sont à lire une fois et à revendre dans la foulée et seulement deux sont vraiment bien…Voilà des statistiques peu encourageantes il est vrai ; mais vous me direz, cela nous fait un total de 9 livres… Je sais, il manque le dernier, j’y viens !

L’avantage de cette méthode est justement ce dernier livre, le miracle du colis, le petit dernier, celui qui à lui seul rachète toute une semaine de mauvaises lectures. La trouvaille qui vous fait revivre les émois des premiers livres lus à la lumière du radio-réveil une fois le couvre-feu passé – ma chère maman ayant tenté vainement de nous imposer 8 heures de sommeil par nuit en embarquant nos ampoules tous les soirs – Maman, si tu me lis, c’était bien essayé, mais j’ai l’instinct des survivors !

Mon dernier miracle en date ? Nine Rules to Break When Romancing a Rake de Sarah MacLean. (neuf règles à enfreindre pour séduire une fripouille/canaille)

L’histoire ?
Calpurnia Hartwell, 28 ans et définitivement « on the self » – littéralement, sur l’étagère, et qui en bon français veut dire qu’elle n’est plus mariable et entre dans la catégorie des vieilles filles – décide un beau jour que jouer la lady à la réputation irréprochable ne lui a rien apporté de bon. Elle n’est pas mariée, n’est pas une figure incontournable de la bonne société, et semble n’inspirer chez les autres que de la bienveillante pitié…Elle a même surpris sa sœur, de 8 ans sa cadette, s’inquiéter pour son futur lors d’une discussion avec son futur mari.

Bien décidée à prendre les choses en main, elle établit une liste de 9 actions ô combien scandaleuses pour une femme de sa condition et entreprend de les effectuer une par une.

La première l’amène à se rendre chez notre héros, Gabriel St. John, un « rake » à la beauté scandaleusement séduisante qui voit en leur rencontre une opportunité en or pour se sortir d’une situation délicate. En effet, sa demi-sœur vient de débarquer d’Italie suite au décès de son père et cette dernière n’est pas du tout prête pour la jungle qu’est la bonne société londonienne. Qui de plus apte à la guider qu’une Lady à la réputation irréprochable ?

En échange de son aide, Gabriel lui accorde le baiser qu’elle convoite et le droit de lui demander une faveur dans le futur…

Pourquoi j’ai aimé ?

Calpurnia est un rayon de fraicheur. Elle nous ressemble. Avec ses complexes (elle n’entre malheureusement pas dans les canons de la beauté de son époque), ses rêves inavoués, elle réalise qu’elle n’est en rien maîtresse de sa propre destinée et décide de prendre quelques risques, quitte à y laisser quelques plumes, pour être en accord avec elle-même.

Gabriel est un « rake ». J’ai une affection particulière pour ces fripouilles. Il émane de leurs personnes un parfum de scandale et de sensualité.

Il est un adage que l’on retrouve très souvent dans la romance – « reformed rakes make the best husbands » (les fripouilles repenties font les meilleurs maris) – ce que pour ma part j’explique par le simple fait que si ces derniers ont une vaste expérience des jeux de la séduction et savent très bien user de leur sourires charmeurs pour faire fondre les demoiselles, leur cœur a toujours été bien gardé. Quand enfin celui-ci est capturé par l’héroïne, c’est la révélation !

Gabriel est de ceux là. C’est un gentil rake, au passé tristement entaché par l’abandon de sa mère (Oedipe, quand tu nous tiens…).

Leur rencontre fait des étincelles et tout n’est pas simple pour ce couple régence.

Enfin, n’oublions pas qu’il s’agit d’une liste ! Pour quelqu’un qui aime les échelles de mesure ! Vous pensez !

Je suis désolée maman, une fois encore je n’ai pas eu mes 8 heures de sommeil…Mais c’est pour la bonne cause, Calpurnia et Gabriel devait avoir leur Happy end !

Bonne lecture
Tam-Tam

Aujourd’hui, en guest-star…

(Réédition du 16/08/10)

Scroll down for english

… Lady V. qui nous fait l’honneur de sa présence, elle a pris le temps de rédiger, de sa plus belle plume, depuis le bord de sa piscine, quelques petits conseils à l’intention de nos chers lecteurs…
Mes amis, roulements de tambour et applaudissements pour Lady V. !
Cinq règles à l’attention des novices en romance
1) Savoir surmonter ses préjugés
Pour être parfaitement honnête, j’étais pleine d’idées reçues sur la romance. Pour moi, ce genre n’était composé que de ces livres à couverture bleue que l’on trouve au Monoprix et autres grandes surfaces, et que l’on a tous feuilleté en attendant que Maman ait fini de choisir entre des Mielpops et des Chocapics. Oui, oui, ces livres avec des titres et des couvertures si kitchs qu’il fallait se mettre à genoux pour les lire sans que les autres les voient. Heureusement, Chi-Chi, qui a vu dans ceci une sorte de blasphème, a décidé de me faire lire certains de ses ouvrages pour me prouver que la romance ne se limitait pas à des textes mal traduits et remplis de clichés et pour cela, je lui suis très reconnaissante.
2) Eviter les navets
Alors oui, certains (quelques, je ne suis encore que très loin derrière Chi-Chi et Tam-Tam) des livres sont vraiment très mauvais, certaines des intrigues franchement minables. J’ai lu notamment trois livres aux intrigues très similaires, dont The Girl most likely to de Susan Donovan, racontant comment une très jeune femme s’est enfuie de sa ville natale juste après avoir été plaquée par son amoureux – lequel a toujours une excellente excuse par ailleurs, et finit par apparaitre comme une grosse victime de la vie – et revient vingt ans plus ans plus tard avec, ô surprise, un enfant caché, lequel, évidemment formidablement intelligent, ne sait rien de son géniteur. Alors quand l’ex finit par découvrir sa paternité, généralement après avoir renoué avec la mère, il se ligue automatiquement avec sa progéniture contre la mère, qui, bien qu’elle se soit débrouillée seule pour élever son enfant, abandonnée de tous, est évidemment traitée comme la pire des catins. Mais heureusement, le héros finit par lui pardonner et en prime ils finissent par refaire un bébé. Heu, excusez-moi, mais ce n’était pas lui qui l’avait plaquée comme une moins que rien par le passé? Et, grand seigneur, il accepte de LUI pardonner??!! En bref, s’en référer à la règle suivante.
3) Avoir un Maitre, un Yoda, un mentor
Comme je l’ai dit plus tôt, c’est Chi-Chi qui m’a fait découvrir la romance, elle a su me faire partager sa passion, m’a ouvert sa bibliothèque, et surtout m’a sélectionné des livres. Un Maitre, dans sa grande sagesse et culture, saura quoi te faire lire. Il sera ton Pygmalion, ton Obi-wan Kenobi (oui c’est ma deuxième référence à Star Wars mais j’ai des excuses, mon père et mes frères sont des geeks irrécupérables, cela finit par déteindre), le Batman de ton Robin… « Non, non, ça vraiment tu veux pas le lire,c’est le cinquième tome d’une série, il faut juste que tu lises le troisième, le sixième puis le premier ils sont dans mon top 15 parce qu’on ressent vraiment les influences post années 80 du nouveau mouvement contemporain de la romance ». Euh d’accord si tu le dis…
4) Trouver LE livre qui vous fera aimer le genre
Ou dans mon cas, la série « The Wallflowers » de Lisa Kleypas, en quatre tomes. En Angleterre, pendant la régence (donc début du 19ème siècle), quatre jeunes filles se rencontrent lors d’un bal et deviennent amies car elles sont des « wallflowers », c’est à dire plus ou moins des potiches, jamais invitées à danser et donc sans grand espoir de trouver à se marier. En effet, malgré le fait qu’elles soient belles, plus ou moins éduquées et gentilles, elles ont toutes quelque chose qui repoussent les prétendants : Lillian et Daisy, deux sœurs, sont américaines ce qui, malgré leur fortune, est terriblement shocking pour la haute société anglaise ; Annabelle, bien que noble, a perdu toute fortune familiale ; enfin, la pauvre Evie, en plus de bégayer, a le mauvais gout d’être la fille d’un propriétaire de casino. Mais, sachant qu’il s’agit pour Annabelle de sa dernière saison, sa dernière chance de trouver à se fiancer, les quatre jeunes femmes décident de s’allier pour, chacune à leur tour, se dégoter un mari. Chacun des livres raconte donc l’histoire d’une de ces quatre héroïnes extrêmement différentes et, chose que j’aime particulièrement, ne s’arrete pas forcément sur le « You may kiss the bride », mais montre également le début de leur vie maritale. Et on continue à voir les personnages évoluer à travers d’autres livres que ceux qui leur est consacré. Une série très bien écrite, qui se lit facilement et que je recommande à tous.
5) L’important, c’est de lire pour soi
Malgré tout le respect que l’on doit à son Maitre, on n’est pas forcé d’aimer les mêmes choses, les mêmes livres. J’aime particulièrement les romans historiques, les contemporains ne me tentent pas plus que ça et les romans avec des vampires, encore moins. Certaines de mes cousines, dont la Wallflower préférée est Evie, ne comprennent pas du tout mon affection pour Lillian, la peste du groupe. And so what? Le plus important, c’est de trouver ce qui vous plait, et puis si vraiment ce n’est pas votre truc, reposez le livre, retournez à Millénium et économisez de la salive.
Et il est peut-être temps que j’arrête, parce que je commence à parler comme dans un mauvais épisode des Frères Scott, la musique pop en moins.
Lady V.

Today’s guest appearance…

… Lady V. who is honouring us with her presence. She has taken the time, from the side of her private pool, to write a few pieces of advice straight from the heart for our dear readers…

Five rules for newcomers to romance

1) Learn to overcome your prejudices.

To be perfectly honest, I had lots of preconceived ideas about romance. I thought that the genre was full of those books with blue covers which you find in superstores, which we have all had a glance at while waiting for mum to choose between Cheerios and Fruit Loops. Ah yes, the books with the soppy titles and with such corny covers that you had to kneel down to read them, just so that none could see what you were reading. Fortunately, Chi-Chi, who thought this was practically blasphemy, decided to make me read some of her books, to show me that romance was not just a bunch of bad translations, full of clichés. I am most grateful to her for that.

2) Avoid duds

So yes, some of the books we read are awful, (or in my case, a few, because I am a long way behind Chi-Chi and Tam-Tam) and some have really useless plots. For example, I read three books with very similar plot-lines, including Susan Donovan’s « The Girl Most Likely », where a very young woman runs away from her home town, just after being dumped by her boyfriend – who always has an excellent excuse, by the way, and turns out to be a poor victim – and comes back twenty years later with a secret child in tow, what a surprise! Of course, despite the offspring being a child genius each time, he or she still knows nothing about his or her biological father. Then, when the ex finds out he is a father, usually after getting back together with the mother, the kid takes his dad’s side against his mother. Yes, the same mum who has struggled to bring up her child for years, all by herself, is suddenly treated like some kind of harlot. Fortunately, the hero ends up by forgiving her and they have another baby into the bargain. Um, excuse me, but wasn’t it he who abandoned her like a nobody in the distant past? And now he deigns to forgive HER??!! Anyway, to avoid this, see the next point. 

3) Have a mentor, a Yoda, a guru

As I said earlier, it was Chi-Chi who introduced me to romance. She talked to me about her passion, let me share her bookshelf and above all, she picked out books for me. A guru, in all his or her wisdom and culture, will know what to give you to read. He or she will be your Pygmalion, your Obi-Wan Kenobi (yes, I know, another Star Wars reference, but I have an excuse: My father and brothers are hopeless geeks, and it rubs off on you), Batman to your Robin… « No, no, you really can’t read that! It’s the fifth volume of the series, you just have to read the third, the sixth then the first. They are in my Top 15 because you can clearly detect signs of the post-80s influence of the new contemporary romance movement ». Well, um, okay, if you say so…

4) Find THE book which will make you love the genre

Or, in my case, the series. It was « The Wallflowers », a series in four volumes by Lisa Kleypas. In England, during the regency period, at the start of the 19th century, four young girls meet at a ball and become friends because they are all « wallflowers », who are rarely invited to dance and so have little chance of finding a husband. In fact, despite being beautiful, fairly well-educated and kind, they each have something which scares off potential suitors. Lillian and Daisy, two sisters, have a great fortune, but they are American, which is terribly shocking for the English fashionable society; Annabelle, although noble, has lost her family fortune, and finally there is poor Evie, who not only stammers, but has the poor taste to be the daughter of a casino-owner. Despite these obstacles, since it is Annabelle’s final season, her last chance to get engaged, the four young ladies decide to join forces and find husbands, one after the other. Each book tells the story of one of these unusual heroines and does not stop at « You may kiss the bride », but shows us the start of their married life, too, which I particularly appreciated. Plus we continue following the characters through the other volumes, not just their particular story. The series is well-written, easy to read and I highly recommend it.

5) The most important thing is to read for yourself

Despite all the esteem in which you must hold your guru, you are not obliged to like the same things or the same books. I am particularly fond of historical romances; contemporaries do not do much for me and vampire stories even less. Some of my cousins, who like Evie best of all the Wallflowers, can not understand my affection for Lillian, the pest, but so what? The point is to find what YOU like, and if the book you are reading is really not your style, put it down, go back to Millenium and do not waste your breath explaining.

And now it is probably time for me to stop, because I am starting to talk like a bad episode of On Tree Hill, but without the pop music.

Lady V.

The Perfect Match

Il y a 15 jours, je vous parlais de mon dilemme PALesque… Et si je n’ai pas encore repris le chemin de la lecture boulimique, j’ai, tant grâce au talent de l’auteur qu’au soutien des amies, lu le dernier Kristan Higgins.

Car c’est en passant par la LC que je suis venue à bout de mon blocage. L’idée de partager sur le livre, de digresser sur les héros et leur sexytude, l’homme en général, la magie de la langue anglaise et ses idiomatismes, les stéréotypes nationaux, la théorie du téton, l’intérêt des noisettes dans le chocolat, la reproduction des lapins… Je ne pouvais passer à côté!

Et c’est donc en compagnie de B, Cess, Chi-Chi, Hibana, Marijo et Min que j’ai dévoré et englouti le dernier né de la plume d’une auteur que nous aimons vraiment très très très beaucoup (comme dirait mon petit frère munchkinien) ici. J’ai nommé « The Perfect Match » second opus de la série Blue Heron de Kristan Higgins.

Ce dernier raconte l’histoire de Honor, soeur de Faith, l’héroine du premier tome. Dans The best man, Honor avait été dépeinte comme le pilier de rigueur, pragmatisme et responsabilité de la fratrie. Dévouée à son travail, un peu « boring » sur les bord, elle n’était clairement pas l’élément glamour, fun et sweet du groupe.

Mais Kristan a choisi dans ce deuxième tome de nous montrer qu’un personnage peut avoir plusieurs facettes. Celle qu’il montre à la face du monde et sa personnalité plus privée, plus secrète. Et c’est une Honor tout en nuances et pleine de sentiments et doutes que nous trouvons dans ce livre.

A l’ouverture de l’opus, Honor apprend qu’il serait peut être temps de penser à capitaliser sur ses années de fertilité… Parce que vous comprenez, à 35 ans, ses œufs sont limite moisissure là et il devient urgent de les utiliser!

Honor prend donc son courage à deux mains et expose son envie de se marier et de fonder une famille à Brogan, son meilleur ami (dont elle est secrètement amoureuse depuis trois million d’années). Sauf que bien entendu, Brogan n’est pas réceptif pour deux sous…

Et c’est là que Tom entre dans le tableau. Ce dernier, sujet de sa royale majesté Elizabeth II, est professeur de sciences de l’ingénieur, ingénierie mécanique ou quelque chose qui y ressemble dans l’université du coin. Manque de bol, le conseil d’université a décidé de ne pas renouveler son contrat, parce que les frais de visa sont chers.

Ce qui met Tom dans une position compliquée. Car voyez-vous, il y a quelques années de cela, Tom était sur le point de se marier avec Melissa, citoyenne américaine et mère d’un petit garçon. Malheureusement, cette dernière est décédée avant la noce. Tom aurait pu décider que rentrer au pays était plus facile, mais il a choisit de rester pour l’enfant, et ce, malgré son absence de lien officiel. Si bien qu’aujourd’hui, alors que la menace de l’expulsion se fait grandissante, Tom en est à envisager toutes les solutions.

Toutes…. Y compris le mariage avec une presque parfaite inconnue, Honor!

Voilà, le pitch est donné. Et ce livre, je l’ai dévoré…………. mais……
Oui, parce qu’il y a un gros mais, ou plutôt, un petit collier de « mais »:

  • Les sensations de déja-vu : Attention, spoilers à suivre. Honor qui se rêve une vie avec Brogan… et ce dernier qui la rejette et finit par tomber raide dingue d’une autre (comme dans L’amour et tout ce qui va avec).
  • Les clichés éculés du britannique : On n’est pas des fans de clichés ici. On n’aime pas quand une auteur nous annonce que le Havre est sur la Méditerranée. Je vous rassure, ici, rien d’aussi grave, mais Tom reste un cliché vivant : il parle avec un accent et des expressions un chouilla exagérées. Le tic de langage, c’est déjà agaçant à l’oral, mais alors c’est vraiment moche par écrit. Les darling, hallo et autres britisheries, merci, mais non merci! Ensuite, c’est quoi cette idée d’insister sur le fait que Tom picole non-stop, comme si c’était un trait de caractère spécifique au Royaume-Uni? Arggg quoi! Et puis les références à la boxe? Kristan aurait elle trop regardé Billy Eliott? Si elle voulait faire référence à un sport national britannique, il aurait mieux fallu taper dans le football (Bekham sait si bien vendre ce sport à l’étranger en plus).
  • L’absence de communication! Ahhhhhhhhhhhhh…….. je hurle de desespoir!!!! Kristan nous a fait dans l’absence de communication! C’est bien simple, les héros ne se parlent pas. A tel point que je me suis sentie spoliée d’une montée en puissance des sentiments et que j’ai finalement un vague regret de cette scène de fin ou tout était parfait mais tout était insuffisant…

Alors voilà, je suis déçue. Sans doute parce qu’à force d’être exceptionnelle, l’auteur n’a fait qu’augmenter mes aspirations et attentes à chaque nouveau livre qui sort.

Après, j’arrive à avoir suffisamment de recul pour vous dire que c’est un très bon livre. Vraiment très bon. A tel point qu’après un arrêt de lecture de presque 2 mois, je l’ai avalé en moins de 48h, ce qui est une indication de la qualité de l’histoire et du travail de l’auteur. J’ai adoré qu’on y découvre une Honor plus humaine, plus accessible que dans le tome précédent. J’ai couiné en « voyant » Levi et Tom torses nus (oui, rien que pour cette scène, la lecture en vaut la peine). J’ai gloussé sur plein de passages (parce que Kristan est douée pour faire glousser).

Mais envers et contre beaucoup de mes comparses de LC, je préfère à ce jour Levi et Faith à Honor et Tom (je ne parle que des tomes de cette série. Loin de moi l’idée de lancer un débat sur l’intégrale de ses livres).

Bonne lecture,
Tam-Tam

Une PAL en souffrance

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L’heure est grave mes ami(e)s, au moment où j’écris ces lignes, cela fait plus d’un mois que je n’ai pas lu un seule ligne!!! Il y a quelques semaines, j’en parlais avec Chi-Chi qui me rassurait en me disant que c’était de l’ordre de la normalité chez moi. A croire que j’aborde la lecture par cycles, et que l’une des phases de ce cycle est la « diète ». Un peu comme si je mettais mon cerveau de lectrice en jachère afin que celui-ci reste bien fécond.

Le plus frustrant pour moi et de voir passer devant mes yeux tous ces livres qui me donnent vraiment très très envie, qui atterrissent dans ma PAL mais que la main n’attrape pas avant le soir avant de dormir. C’est le grand paradoxe de ce cycle (cette année particulièrement), j’ai très envie de lire, mais je n’arrive pas à franchir le cap.

Ma PAL en est toute chamboulée! Moi qui enorgueillis de savoir n’acheter que des livres que je lis et de ne jamais accumuler plein d’ouvrages qui prennent la poussière en attendant d’avoir droit à leur moment (voire même d’être complètement oubliés) ma PAL (digitale, merci la liseuse) s’allonge et je finis par ne même plus savoir par quel livre commencer!

Si bien que j’ai décidé qu’à défaut de les avoir lu, j’allais me servir honteusement de vous. Je vais en effet vous présenter ma PAL, votre rôle sera simple: par lequel je commence??????

Contemporain:

  • Fangirl de Rainbow Rowell. Chroniqué par Chi-Chi qui sais vendre du rêve hein? Mais elle n’avait finalement presque pas besoin de le faire puisque ce livre est dans ma PAL depuis sa sortie (ou presque) tant « Attachements » m’avais plu.
  • The perfect match de Kristan Higgins. Nul besoin de vous rappeler à quel point nous sommes des grandes fans de l’auteur en ces murs. J’ai ouïe dire que Chi-Chi vous préparait une chronique très prochainement. De mon côté, j’ai reçu mon exemplaire, j’ai bondi comme une enfant le jour de Noël en découvrant qu’il s’agissait de l’histoire de Honor, avec un British Professor!! (je vais pouvoir lire avec l’accent de Tom Hiddleston dans ma tête) (cherchez pas, je suis irrécupérable). Et cerise sur le gâteau, il serait question de mariage de convenance (une complexe histoire de « green card »). Et chez les princesses, si les histoires de retrouvailles nous font toujours (ou presque) fuir, le mariage arrangé, on adore.
  • Fiancé by Friday de Catherine Bybee. J’avais découvert cette série (et cette auteur) lors de mon voyage diplomatique de l’été 2012 (après une relecture dans les règles des Chicago Stars de SEP). Et j’avais aimé qu’il soit question de mariages (presque) arrangés dans des contemporains. Ici le synopsis m’annonce l’histoire de Gwen (venu reprendre l’agence matrimoniale de sa belle sœur, héroïne du premier opus) et Neil (son bodyguard). Et si aucun mariage arrangé ne semble pointer son nez à l’horizon, il est question du passé du héros (sombre et complexe) et vous savez comme j’aime un alpha au lourd passé mystérieux!
  • Dream Lake (Le secret de Dream Lake) de Lisa Kleypas. Après un premier tome de noël décevant (pour Chi-Chi, qui m’avait dissuadé de même tenter sa lecture), j’avais vraiment passé un très bon moment dans l’opus suivant. Et en amatrice des séries, je m’intrigue et voudrait savoir ce qui va advenir d’Alex Nolan (frère peu reluisant et un chouilla alcoolique du héros du tome précédent) qui va tomber pour Zoé, la romantique, patiente et douce Zoé. Admettez qu’il y a de quoi se demander. Parce que ça semble vraiment partir mal cette histoire!
  • Friends without benefits de Penny Reid. C’est simple, là encore je blâme entièrement Chi-Chi qui a l’art de donner très très envie et de me faire (et à vous aussi je suis sûre) oublier toute retenue littéraire!

Et si vous doutez, allez donc relire sa chronique et venez me dire que vous arrivez à dire « non »! I dare you!

Historique:

  • Duke of Midnight d’ELizabeth Hoyt. Rien de surprenant ici. Le dernier né de la série (d’ailleurs le tome précédent sort en VF, après je dis ça… je ne dis rien). C’est rageant de savoir à quel point je suis prévisible. Une fois que j’ai mis le doigt dans un engrenage de série, et à moins que le synopsis soit vraiment, vraiment rebutant, vous pouvez être sûrs que je vais scrupuleusement lire tous les opus à mesure qu’ils sortiront. Ici, l’auteur nous conte l’histoire de Maximus Batten, un des visages masqués du fantôme de Saint Giles et Artémis Greaves, dame de compagnie au lourd passé. Et quand je lis le synopsis qui m’annonce que le héros est grave et vengeur, en quête de justice depuis qu’il a été témoin de l’assassinat de ses parents… Je ne sais pas, un processus étrange dans mon esprit, et je vois des Batman partout… Alors vous pensez si ce livre est dans la PAL!!!
  • The Heiress Effect de Courtney Milan. Encore une série. Oui, je sais… Et encore une série en VO. C’est mal. Mais que voulez vous, je suis faible. Second opus de la série des frères Sinister, notre histoire raconte le destin de Jane, qui fait tout comme il ne le faut pas pour ne pas se marier (exprès!) et d’Oliver Marshall, le fils bâtard d’un Duke, qui au contraire cherche à tout faire bien comme il faut. Et si le synopsis ne vend rien de neuf en matière d’historique, Courtney Milan a toujours le talent de traiter des thème « classique » de façon surprenante et avec beaucoup de finesse (souvenez-vous le cas de la virginité masculine!), si bien que ce livre peut dissimuler beaucoup plus qu’il n’y parait!
  • The Sum of all Kisses de Julia Quinn. Bon, la force de l’habitude est grande, et Julia Quinn reste un « achat systématique ». Ne serait-ce que par loyauté à Anthony et tous les autres héros JQ qui m’ont fait soupirer d’aise, qui ont su éveiller en moi des papillons et qui m’ont fait rire! Cet opus est le tome 3 de la série des Smithe-Smith, et après un tome 2 à la lecture plus que décevante, j’ai peur de me plonger dans celui-là. J’ai peur d’être déçue que voulez-vous, quand bien même l’histoire entre Hugh et Sarah s’avère prometteuse, avec un prologue « duellesque » et un lourd passif d’inimitié!
  • Why Dukes say I do de Manda Collins. Pour le dernier, j’ai envie de tenter ce livre de Manda Collins, auteur que m’a fait découvrir mon amie Pirouette. Cette histoire raconte l’histoire d’Isabella qui, parce qu’elle ne peut rien refuser à sa marraine, accepte de quitter sa vie trépidante londonienne le temps d’une visite au Duke d’Ormond (petit-fils de la marraine) dans le Yorkshire. J’aime bien les vieilles biques entremetteuses, c’est toujours une grande source d’amusement de les voir manipuler si facilement leur entourage impuissant.

Vous voyez à quel point j’ai besoin de vous?
9 livres!! 9 livres qui prennent la poussière digitale dans ma PAL. Et c’est sans compter sur les prochaines sorties de l’automne!!! Et des recommandations des amies blogueuses qui sont machiavéliques de persuasion elles aussi!

Je fait quoi moi???
Help.
Tam-Tam

L’amour l’après-midi – Hathaway 5

(Réédition du 27/08/10)

Lorsque j’ai reçu mon exemplaire, il y a quelques semaines, j’ai eu un instant d’émotion. Voilà, après, c’en était fini de ma vie avec les Hathaway… J’ai tenu le livre entre mes mains, hésitant à le commencer tout de suite, me demandant si je n’allais pas le garder pour un moment de déprime, un de ces jours où j’aurais besoin d’une lecture de confiance. On a tous comme cela des auteurs qui ne nous déçoivent jamais, et vers lesquels on revient en période difficile… Et puis j’ai ri de moi-même. Franchement, comme si j’avais assez de volonté pour résister à un livre d’une de mes auteurs préférées, dans une série que j’avais jusqu’alors adoré! Étrange non comme, quelque soit la taille indécente de ma pile à lire, je continue à acheter des livres, et à donner la priorité à mes auteurs préférés en toute circonstance…

Ceci dit, bien m’en a pris, je crois que ce tome 5 a été mon favori.

Parlons donc de Béatrix, la dernière des sœurs Hathaway. Quand nous l’avons rencontrée la première fois, c’était encore une enfant. Elle a bien grandi, mais est restée, de loin, la plus originale de la fratrie. Le grand amour de Béatrix, ce sont les animaux. Elle a avec eux un lien particulier, comprend leur psychologie, soigne tous ceux qu’elle rencontre, entretient une véritable ménagerie (son animal de compagnie, après Dodger le furet, c’est Médusa le hérisson!) et d’une manière générale, préfère leur compagnie à celle des humains, qu’elle trouve bien trop hypocrites. Elle a évidemment le cœur tendre, et plein de compassion (un grand classique, j’ai remarqué que dans les romances, les gens qui aiment les animaux sont toujours plus compatissants que les autres… étrangement je ne trouve pas que cela se vérifie dans la vraie vie, mais admettons…).

Nous sommes en 1855, c’est la guerre de Crimée, de nombreux soldats anglais sont sur le front, et comme souvent en période de guerre, ils écrivent à la dame de leur cœur.

Béatrix n’a pas de soupirant, mais son amie Prudence, si. Plusieurs même. Et l’un d’entre eux, le Capitaine Pheelan, est justement l’un de ces soldats. Seulement voilà, Prudence n’a pas de temps à perdre, elle s’amuse bien trop de bals en parties de chasse, de thés en promenades. Elle demande donc à Béatrix d’écrire pour elle, et celle-ci ne peut refuser. Ainsi s’engage une correspondance entre Christopher Pheelan et Béatrix. Mais sous un faux nom. Très Cyrano de Bergerac tout ça…

Au fil des lettres, naissent les sentiments. Pour moi lectrice, ces lettres sont une vraie porte ouverte sur leur intimité. J’ai souvent constaté qu’on se révèle beaucoup plus facilement par écrit que en face à face. Et c’est bien ce qui arrive à nos héros. Jusqu’au jour où Béatrix ne veut plus vivre dans ce mensonge, et, toujours sans révéler son identité, envoie une lettre de rupture. Sauf qu’elle se trompe, et envoie son premier brouillon (parlez d’un acte manqué), celui où elle annonce à Christopher qu’elle n’est pas celle qu’il croit et le supplie de revenir et de la trouver!

Évidemment, Christopher ne comprend pas qu’il y a eu erreur sur la personne, et quand il rentre du front en héros national quelques mois plus tard, il est se met en quête de celle qu’il aime. Dieu merci, l’auteur en a fait un être intelligent, et il ne lui faut pas des mois pour se rendre compte que Prudence ne peut pas être celle qui lui a envoyé ces lettres (d’abord elle est trop cruche, ensuite elle est vaine et superficielle, et enfin, elle est trop cruche!). Et il n’apprécie pas du tout, mais alors pas du tout d’avoir été mené en bateau… déjà qu’il n’est pas trop en forme, après avoir passé des mois sur le front, mais quand on sait que Prudence, c’était un peu le soleil qui l’a motivé pour rentrer vivant… Et du coup, qui lui a envoyé ces lettres??!

Enfin, je ne raconte pas la suite, mais sachez que les sentiments entre les deux sont incroyablement touchants… La façon d’aborder le problème du soldat qui rentre de la guerre résonne de manière assez moderne, quand on pense que l’auteur est américaine, et qu’elle doit avoir à l’esprit tout ce qui se dit aujourd’hui sur le syndrome post-traumatique des soldats, mais elle arrive à éviter le cliché avec une grande finesse, et nous présente un héros qui affronte ses faiblesses et qui n’est pas guéri d’un coup de baguette magique par l’amour de l’héroïne (selon moi, l’un des clichés les plus irritants de la romance)…

En refermant le livre, j’ai eu ce petit pincement au cœur. Au revoir, les Hathaway…

Bonne lecture,
Chi-Chi

Matin de noces – Hathaway 4

(Réédition du 18/08/10)

Poppy a peine installée dans sa nouvelle vie avec Harry, nous retrouvons déjà les Hathaway, mais cette fois-ci loin de Londres, dans leur propriété du Hampshire.

Léo, le grand frère, que l’on a appris a connaître durant les 3 tomes précédents, sera le héros. Comme j’avais hâte de savoir ce qui lui était réservé! Plusieurs indices m’avaient mis la puce à l’oreille et j’étais ravie de voir que oui, son héroïne, ce serait bien Catherine Marks, la dame de compagnie des deux plus jeunes sœurs, Poppy et Béatrix…

Léo, c’est un caractère particulier. Il n’a pas été éduqué pour le rôle d’un noble, il a fait des études pour devenir architecte, il a aimé et été fiancé, a perdu sa fiancé, s’est lui-même perdu en cours de route, dans le genre auto-destructeur, il a bien rempli son contrat. Et puis au fil des livres, on l’a vu évoluer, grandir, se reprendre en main, et devenir un homme charmant, avec un humour dévastateur, pas vraiment un « rake » mais pas encore quelqu’un de vraiment respectable non plus, après tout c’est un Hathaway! Bref, un héros qui n’a pas attendu une héroïne pour le sauver. Ce qui ne l’empêche pas évidemment d’être persuadé qu’il ne pourra plus jamais tomber amoureux, et d’ailleurs il ne le souhaite pas, trop peur de retomber dans cette « folie » qui a suivi la perte de son amour…

Quand à Catherine, quand le livre commence, elle travaille déjà pour la famille depuis 2 ans, et, de l’avis de tous, elle a fait des miracles pour tout le monde, leur apprenant comment naviguer dans la bonne société, et leur permettant d’éviter bien des impairs. D’ailleurs, avec l’enthousiasme général qui les caractérisent, tous la considèrent comme un membre de la famille. Et pour Catherine, tout serait merveilleux si Léo ne lui gâchait pas la vie! Depuis le 1er jour, ces deux là passent leur temps à se chamailler, à s’envoyer des piques.

En bonne lectrice de romance, c’est pour moi une indication certaine qu’il y a là une attirance non assumée! Et apparemment, les Hathaway (sœurs et maris) pensent comme moi… Et d’ailleurs, ce qui devait arriver arriva, un jour Léo embrasse Catherine. Et à partir de là… tout déraille!

En prime, mauvaise nouvelle, retournement de situation tout à fait crédible (oui, il fallait bien un ressort dramatique), on découvre une sombre clause dans l’héritage obtenu, Léo doit produire un héritier dans l’année qui suit, sous peine de perdre la maison familiale (pas le titre et les terres quand même, n’exagérons rien, on ne va pas renvoyer cette pauvre famille sur la paille!).

Léo doit donc se marier, et vite. Léo est attiré par Catherine. Catherine ne veut pas se marier (non pas que Léo l’ait proposé). Léo découvre que Catherine cache un secret. Catherine ne veut pas révéler son secret. Le secret de Catherine est découvert. Etc, etc, etc…

Et au milieu de tout cela, nos deux héros sont absolument charmants, attendrissants dans leur étonnement face aux sentiments qui naissent entre eux. Léo sera bien plus rapide à admettre les-dits sentiments d’ailleurs, et c’est tout à son honneur. Mon petit cœur de midinette aime l’idée qu’un homme reconnaisse qu’il est amoureux, et qu’il agisse en conséquence.

Léo et Catherine ensembles, c’est, pour nous, lecteurs, une évidence depuis leur première conversation, les étincelles jaillissaient hors des pages de mon livre! Et n’oublions pas non plus le rôle capital que jouera Dodger le furet dans cette histoire encore…

Bonne lecture,
Chi-Chi

Styxx

… ou comment j’ai perdu foi en l’humanité pendant 800 pages.

Styxx est le 23ème tome de la série du « Cercles des immortels » de Sherrilyn Kenyon. Et fidèles lecteurs de ce cercle, grands amoureux des Dark Hunters et autres héros de Sherrilyn Kenyon, je me dois de vous prévenir: la chronique qui suit est dure et sera sans doute ponctuée de spoilers sur les précédents tomes. Pas beaucoup j’entends, je ne compte pas vous faire un résumé détaillé, mais ne serait-ce que replacer les différents personnages pour vous brosser le tableau global. Je ne peux pas décemment vous faire « c’est l’histoire d’un type… » version princesse. Par contre, je peux décider de vous parler des personnages qui sont présents dans ce tome et que vous et moi avons appris à connaitre au fil des pages. Ça, je peux faire.

Ceci étant dit, c’est donc l’histoire d’un type, qui s’appelle Styxx ,et qui au moment de sa naissance s’est fait avoir (et pas qu’un peu).

Déjà il n’était pas seul. Et dixit les jumeaux que je connais, ce n’est pas tous les jours chatoyance et glamour de devoir partager son « special day ». Néanmoins, au regard de la vie trop géniale top moumoute que notre héros mène, je pense que partager son jour avec Acheron (oui, le chou, le sexy, le mystérieux, le trop viril et alpha Ash), c’est le cadet de ses soucis. Et quand je dis « géniale top moumoute », y lire de l’ironie… beaucoup beaucoup d’ironie, avec des cageots de sarcasme de second degré saupoudré dessus…

Oui, vous avez bien lu. La vie de Styxx n’est pas arc-en-ciel et petites licorne. Et je sais que toi, là bas au fond, la lectrice qui a lu l’histoire d’Acheron (ainsi que les tomes qui précèdent) je te vois qui t’agite et te retiens de crier au scandale? « Comment? Styxx aurait eu un vie complexe? Quel camouflet (oui, j’aime l’amiral Snow a deteint sur moi), c’est un pourri gâté qui jalouse son frère depuis toujours, l’a fait souffrir à mainte reprises et a même tenté de le tuer, alors pardonnez que je ne verse pas une larmichette sur cet abject personnage qui ne mérite même pas de partager le jour de gloire de mon Acheron d’amour! » (avouez, vous l’appelez comme ça en croyant être les seules!).

Je vous entends mes amies, je comprends votre perplexité, mais toute histoire a deux versants. Rappelez vous Zarek et Valerius? Il n’y a pas une seule vérité lorsqu’il s’agit de relater une histoire, il y a les versions (honnêtes) de tous les partis présents, du recul, et la vérité est quelque part au milieu (et peut parfois nécessiter une soirée arrosée pour la percevoir, mais ne soyons pas pinailleuse).

Acheron et Styxx, c’est exactement cela. Une vérité quelque part entre les différentes expériences de ses protagonistes. Et vous aurez besoin d’alcool, ou de chocolat ou du doudou de votre enfance (voire des trois réunis)! Parce que si vous pensiez qu’Acheron (ou Zarek, ou Valerius, ou même tous les DH) avait souffert, Styxx nous donne une nouvelle définition de la chose.

Petits retour sur les faits: Appolymi (mère de Acheronchou) n’ayant que fort peu apprécié la décision de son cher et tendre mari Archon (qui était donc de tuer l’enfant qu’elle portait parce qu’une prophétie annonçait qu’il serait l’instrument de la fin du panthéon atlante et de la fin du monde) a usé de son intelligence et de son instinct de mamounette et a caché le bambin dans le ventre d’une souveraine (déjà enceinte) (c’est fou ce que l’on peut faire avec un peu de magie hein?)…

A la naissance, le roi entre dans une fureur parce que les deux jumeaux ne sont pas identiques, identiques… Acheron, né le premier, possède en effet des yeux particulièrement inoubliables. Il accuse sa femme d’adultère (mais juste sur bébé numéro 1, parce que sinon, ca va devenir compliqué pour l’héritage), et bébé Ash se retrouve seul et abandonné de tous… Sauf de sa soeur Ryssa, qui essaye tant bien que mal de compenser l’injustice dont il est victime.

Jusque là, pas de grande révélation, vous connaissez ce pan de l’histoire (et tout ce qui va suivre après, en bien et mal).

Passons au cas Styxx. On pourrait en effet croire que dans l’histoire il profite allègrement de la situation en chapardant la place d’héritier et bénéficiant de l’affection indivisée de ses parents (au détriment de ce pauvre Acheronchou). Mais en fait pas du tout.

Pourquoi? Parce que mère nature est une truie déjà, et qu’ensuite si les-dits parents avaient été des êtres humains décents, ils n’auraient ni rejeté Ash, ni fait payer à Styxx la situation complexe que son image de jumeau rappelait à eux. Mais comme ses parents sont des grands malades, Styxx va lui aussi être maltraité, de manière plus vicieuse et pernicieuse…

Tout commence par des maux de tête. Le grand roi canard (il a un nom, mais il ne mérite même pas que je m’en souvienne) pense alors que son fils est possédé par le dieu Dionysos et l’envoi se faire « purifier » au temple. Cette purification implique des choses hyper fun telles que l’utilisation répétée de lances chauffées à blanc histoire de faire « sortir » l’esprit du Dieu (de quoi faire passer les barbaresques saignées de la médecine européennes du 16ème siècle pour des massages aux huiles essentielles), de la privation de nourriture (bah oui, faire en sorte que le « patient » puisse se remettre du « traitement » serait trop simple), et globalement de tortures en tout genre…

Dionysos, de son coté, trouve le spectacle plutôt drôle, d’autant qu’il n’a jamais possédé le jeune Styxx et appelle son pote Apollon (vous pensiez détester Artémis, « assoyez » vous mes amies) qui le trouve bien à son gout ce petit et lui propose un marché: « Je te libère de tes souffrances et je fais de toi ma chose » (apollon est moins poétique que moi et beaucoup plus graphique dans la description de ce qu’il compte faire de lui, mais il n’a pas une Chi-Chi qui veille au grain, et c’est un canard lui aussi).

Styxx, s’accroche au peu de dignité qui lui reste et refuse… A ce moment là du livre (on est quelque chose comme page 30/800), toi le lecteur avertie, tu te doutes que 1) la suite du livre va être difficile à lire (je veux dire, Styxx vient de choisir entre la torture et le viol quand même) et que 2) Apollon ne va sans doute ma s’arrêter là.

Et tu auras raison! Parce que s’en suivent plus de 700 pages où Styxx va ne connaitre pratiquement que la souffrance et pour bien mettre les point sur les i, il va se faire « maroufler par de véritables canards » (j’ai confiance en votre intelligence). AU PLURIEL!!!! Et dans l’anonymat le plus total. Personne n’est au courant du tourment dans lequel les circonstances le force à vivre – sa mère ne supporte pas sa vue, sa sœur le méprise, son père déteste que son visage lui rappelle celui de son frère a ses problèmes à lui… C’est la famille du bonheur!

Et contrairement à l’histoire d’Acheron qui se divisait en deux parties, l’une beaucoup plus joyeuse et optimiste, j’ai ici retenu mon souffle jusqu’à la toute fin. Car si Styxx va lui aussi vivre le grand amour, rien ne sera facile! Loin de là!

On pourrait croire à la fin de cette lecture que tout cela fait beaucoup et qu’il y a peut être un peu trop de déballage de violence gratuite (vous n’avez pas fini d’entendre parler de marouflage dans ce livre) mais ce serait sous estimer l’intention de l’auteur qui voulait montrer à quel point la vision d’une histoire peut révéler une vérité différente en fonction des détails qui sont gardés sous silence.

L’histoire de Styxx a eu deux effets sur moi: j’ai apprécié chaque seconde de l’histoire d’amour entre Styxx et Bethany et j’ai adoré que jamais ne soit remis en question la confiance qui existe entre eux. Et enfin j’ai finalement révisé mon jugement sur Artémis qui à côté de son frère jumeau est la personnification de la gentillesse et de la générosité!

Ma chronique se termine, certains d’entre vous croiront sans doute que j’en ai beaucoup révélé… Vous n’êtes pas aux bout de vos surprises et promis, je ne vous ai en rien ruiné le plaisir de la découverte!

Cette histoire est dure, mais formidablement écrite. Je ne peux que vous conseiller de vous armer de courage et de vous plonger dedans sans tarder!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Les deux ducs de Wyndham

photo-1Julia Quinn, c’est la lecture parfaite pour une rentrée pluvieuse. Bon, il fait encore très beau au moment où je vous parle, mais j’ai confiance en la capacité de la météo à décevoir et nous régaler de nuages, d’averses et autres coups de vent à l’aube de l’automne.

Je vais donc me la jouer pythie grecque, et vous prédire des journées suffisamment pluvieuses pour que le combo Julia Quinn-chocolat chaud soit d’actualité. D’autant que ce n’est pas un mais DEUX livres que je vous présente aujourd’hui, de quoi occuper un weekend entier! Et s’ils n’ont pas encore eu la chance de passer par la case « traduction », ils ont été publié en VO en 2008, j’ai donc bon espoir que les lectrices VF puissent toutes très bientôt se jeter sauvagement sur ce duo de livres.

Et il s’agit bien là d’un vrai duo et pas tout à fait d’une série. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai choisi de vous les présenter joints! Car si je les ai lu « dans l’ordre » à l’époque de leur sortie (c’est à dire l’ordre de publication), j’ai fait un truc complètement sauvage et scandaleux, je les ai relu dans le sens inverses 5 ans plus tard. Et c’est donc pleine de confiance que je vous annonce que vous pouvez les lire de manière complètement indépendante. Certains iraient même jusqu’à vous conseiller de laisser passer quelques temps entre la lecture des deux, pour ma part, en grande afficionado des relectures, j’ai adoré les lire (et relire) les deux dans la foulée.

Mais je sens que vous commencez à craindre pour ma santé mentale. Pourquoi cette insistance sur l’ordre de lecture? Pourquoi? Pourquoi?

C’est simple mes agneaux, « The lost duke of Windham » et « Mr. Cavendish, I presume » sont une seule et même histoire racontée de deux points de vue différents. L’une se penche sur le fameux « lost Duke » (duc perdu) et l’autre se concentre sur le-dit « Mister Cavendish ».

Il est bien évident que ces deux messieurs se verront pourvus d’une amoureuse en cours d’histoire (faut pas pousser mémé dans les orties, on est en JQ-land quand même), mais pour ne pas spoiler, et sans doute aussi parce qu’il vous suffira d’ouvrir un des deux ouvrages pour découvrir l’hippopotame sous le caillou, je vais me contenter de vous brosser un portrait général:

Nous avons Thomas et Jack, l’un est un rogue à la parenté complètement oubliée, l’autre a été jusqu’à présent le très estimé duc de Wyndham. Par un caprice du destin dont les auteurs de romance ont le secret, leur destinée se verra changée par une tentative de vol sur les grands chemins… La réaction des deux personnages au tsunami qu’une inversion de rôle va amener dans leur vie, le chemin qu’ils décideront de prendre, ou encore la gestion du deuil de leur ancienne vie, autant de questions dont vous trouverez les réponses en lisant ce duo de livre.

En parallèle, vous découvrirez aussi Amelia et Grace. L’une aurait pu être une héroïne de tragédie grecque, et l’autre aurait pu ne jamais se relever du coup bas dont elle est victime, mais c’était sans compter sur Julia Quinn qui en a fait des femmes fortes et décidée. Pas de TSTL ni de greluche qui minaude, non, deux femmes finalement très modernes, compréhensives et amoureuses (*soupirs*)…

Beaucoup de lecteurs de JQ se sont avoués déçus par cette série pour des raisons qui leurs sont personnelles. Il est vrai que l’aura des Bridgerton a (à jamais) placé la barre très haute dans nos attente JQuiennes. Mais personnellement, je trouve l’exercice très intéressant et plutôt bien réussi, même si j’ai un duo fétiche (mon petit cœur bat pour les bad boys). Je suis beaucoup plus réservée (et déçue) par les derniers nés de l’auteur. La série Smithe-Smith ne m’inspire pas vraiment alors que c’est sans réserve que je vous conseille ce duo.

J’ai à nouveau envie de relire mon chouchou, c’est un signe non?

Bonne lecture,
Tam-Tam

Whiskey creek

Encore une série pour l’été dont je parle aujourd’hui et, vous allez me détester, une série non traduite… 

Mais je plaide non coupable, c’est de la faute des promotions Amazon !
Le mois dernier, au détour d’une page, je suis tombée sur un résumé auquel je n’ai pas pu résister. Et de fil en aiguille, me voici à vous parler de Brenda Novak, dont j’avais souvent entendu parler mais encore jamais testé les ouvrages.
Et quel résumé, pour When lightning strikes, premier tome de sa série Whiskey Creek…

Simon, la star de cinéma aux 12 000 frasques, s’est fait virer par Gail, son attachée de presse. En guise de représailles, il a emmené avec lui la quasi-totalité de sa clientèle. Gail, au bord du désespoir, décide donc de tenter le tout pour le tout et de présenter ses excuses à Simon, dans l’espoir que cela fasse revenir quelques clients. Des excuses qui lui coutent d’autant plus que Simon a largement mérité de se faire taper sur les doigts et que ce n’est pas parce qu’on est une star de cinéma que l’on a tous les droits. En tout cas, c’est comme ça que Gail voit la vie. Mais, en grande fille réaliste qui vit à Hollywood depuis 10 ans, elle sait bien que tout le monde ne partage pas cette opinion.

Coup de chance pour elle, elle réussit à cueillir Simon à un moment où il est touche vraiment le fond…  et lui fait une offre qu’il ne peut pas refuser, pour des raisons que je vais me faire un plaisir de vous laisser découvrir !
Résultat, voici Gail mariée à Simon, qu’elle prend sous le bras pour le trainer à Whiskey Creek, la petite ville où elle a grandi, le présenter à sa famille et donner à ce mariage (de façade) une illusion de crédibilité. Aussi pour échapper aux médias et essayer de donner à Simon le temps de retomber sur ses pieds et de remettre de l’ordre dans sa vie. 

J’aime les mariages forcés ou arrangés en tout genre, j’aime les livres avec une star de cinéma qui tombe amoureux d’une banale inconnue (même si une attachée de presse de haute volée à Hollywood n’est pas exactement une inconnue banale qui ne connaît rien au star système) et Gail et Simon n’ont pas fait mentir leur réputation. Ensemble, ils nous offrent une petite bulle de comédie romantique pure, que j’ai adoré et dévoré au point de me précipiter séance tenante sur le tome 2 la série.
Autour d’eux, la bande d’amis de toujours de Gail, chacun ayant fait sa vie un peu de son coté, certains restés à Whiskey Creek, d’autres partis, parfois pour mieux revenir. Schéma classique maintenant de la petite ville américaine bien sous tous rapports, où les voisins se mêlent de vos affaires les plus intimes et où vous ne pouvez pas faire trois pas sans que les pires commères du coin soient au courant. Mais aussi petite ville où vous pouvez amener votre super star de mari sans craindre que l’épicier donne votre adresse aux paparazzis, ce qui est appréciable dans le cas qui nous intéresse ici!
Comme toujours dans ces cas-là, l’histoire va au-delà de nos héros et se compose aussi d’une histoire de la ville et de ses habitants, s’étale sur des années, des décennies, avec des personnages secondaires qui, pour une fois, ont un vrai rôle à jouer dans l’histoire et ne sont pas là que pour servir de décor à nos héros. Avec un arc développé sur plusieurs tomes, des indices semés au fur et à mesure, l’auteur s’assure que son lecteur ait envie de revenir pour découvrir non seulement les autres membres du groupe, mais aussi en savoir plus sur ce qui n’est que suggéré pour le moment.
Comme en ce qui concerne Cheyenne, (When snow falls), dont l’histoire commence quand Gail et Simon ont résolu leurs difficultés, et que chacun repart chez soi pour les fêtes de Noël. J’aime les histoires de Noël, à condition qu’elles ne soient pas dégoulinantes de bons sentiments, et ici, l’équilibre est d’autant plus réussi que Cheyenne considère n’avoir rien de particulier à fêter… 
Cheyenne qui est amoureuse depuis toujours de Joe, le frère de Gail, et qui décide de prendre son courage à deux mains pour enfin passer à l’action, histoire de se distraire des responsabilités qui pèsent sur elle, entre une mère à l’agonie après des années de maladie et une sœur complètement paumée dont l’histoire complexe qui m’a donné de sueurs froides jusqu’à la dernière page. Son histoire d’amour improbable, un peu moins facile que la précédente mais tout aussi prenante, m’a charmée et poussée vers le tome suivant…
Tome qui raconte l’histoire de Callie (When summer comes), et commence quelques mois plus tard, avec les symptômes de plus en plus présents d’une grave maladie qu’elle gardait jusque là secrète et dont elle pourrait bien ne pas guérir (je m’en voudrais de vous spoiler la fin, mais je crois qu’elle va s’en remettre quand même). 
Callie dont je vous avoue que je l’ai moins aimée que les deux précédentes, avec Levi, le héros dont je n’ai pas réussi à comprendre les motivations et leur entêtement à tous les deux à prétendre que non, tout va très bien dans notre vie merci beaucoup, et surtout, n’essayons pas d’avoir la moindre conversation importante avec la personne dont nous pensons être en train de tomber amoureux. Sans être une affaire de grand malentendu, leur histoire est une affaire de mauvaise communication, et pour un couple qui vit ensemble dès le jour de leur rencontre, c’est un peu problématique.
Ceci dit, les histoires secondaires que l’on voit se développer au fur et à mesure des tomes, et les personnages annoncés (je ne vais pas vous dire les couples car Brenda Novak a réussi à me surprendre dans certains choix) me tentent suffisamment pour que le tome 4 soit sagement dans ma PAL, et à l’heure où j’écris ces lignes, je pense qu’il ne devrait pas tarder à en sortir.
Quant au problème épineux de la VO… Cette auteur a une vingtaine de livres publiés en VF, ce ne sont bien évidemment pas ceux que j’ai lu (ce serait trop facile sinon), mais il me semble que cela vaut la peine de les tenter, si j’en crois la qualité de ce que j’ai lu pour cette série !
Bonne lecture,
Chi-Chi

La route de l’arc-en-ciel

Une auteur qui s’est fait connaître à travers ses historiques aux héros parfaitement yummy et qui s’est depuis un peu tournée vers le contemporain. Une auteur qui a défaut d’être perpétuellement géniale dans ce qu’elle écrit, propose une bibliographie peuplée de pléthore de livres délectables aux histoires sensuelles et émouvantes.

Une auteur passé/présent qui a déçu Chi-Chi dans ses contemporains (surtout celui-là), mais qui a fait swooner Little B. avec ses historiques.


Une auteur dont je n’avais pas lu de livre depuis un bon moment… parce que la déconvenue de Chi-Chi avait réussi à me refroidir de manière substantielle.

Mais début juillet, alors que j’avais des envies contradictoires, je me suis surprise a vouloir laisser sa chance à la série Friday Harbor de Lisa Kleypas. J’ai pris soin de sauter le premier, Nuit de Noël à Friday Harbor, et j’ai jeté mon dévolu sur ‘’La route de l’arc-en-ciel’’.

Ce tome s’ouvre sur Lucy Marin. Après un rapide chapitre sur l’enfance de la demoiselle, on assiste impuissantes à la conversation du siècle :
Son petit copain, Kevin, lui annonce qu’en fait, il n’est plus vraiment convaincu de l’affection qu’il lui porte, qu’elle l’étouffe un peu et que, parce qu’elle a trop d’exigences, pas assez de confiance en elle (et en les autres), et est totalement inaccessible, il s’est vu contraint, à l’insu de son plein gré, à se tourner vers quelqu’un d’autre pour parler de son moi profond.
Et que une chose en entrainant une autre, bah ils sont tombés amoureux, mais que bon, c’est quand même pas sa faute hein à ce pauvre Kevin, parce qu’on a pas idée d’être telle qu’elle est. Et puis, à sa décharge Alice a su tellement bien l’écouter. Sans doute parce qu’elle connaît si bien sa sœur Lucy…

Et voilà, Kevin l’ordure vient donc de larguer Lucy pour sa sœur. Et puis parce qu’Alice vient s’installer avec lui, ce serait quand même bien que Lucy décampe dans la semaine.

Voilà comment en une conversation, notre héroïne se retrouve sans copain et sans maison…

Fort heureusement, Lucy a des amies adorables qui tiennent un B&B, ce qui résout son problème de toit. Pour ce qui est du cœur, faisons confiance à l’égocentrisme du nouveau duo Kevin-Alice…

A peine quelques semaines après la rupture d’une relation de deux ans, nos deux tourte… ordures annoncent leurs fiançailles. Sauf que pour une fois, les parents des deux sœurs n’approuvent pas de leur benjamine et refusent de payer quoique ce soit tant que leur ainée ne se sera pas remise de la trahison.

Je pourrais vous raconter ce qui se passe après, mais ce serait spoiler. Et je ne suis pas d’humeur et ne souhaite pas ruiner votre plaisir. Mais disons que cela implique :

  • un retour de faveur
  • un accident de vélo vintage
  • une équipe de bikers type hell’s angels
  • une nièce orpheline
  • la lumière de l’aube qui révèle la magie d’un vitrail
  • des antécédents familiaux compliqués
  • un vignoble et son propriétaire sexy
  • un chien ridiculement pataud
  • un mariage
  • une relation entre sœurs
  • un phobique de l’engagement

Autant dire, la recette d’une livre à la fois sweet et juste dans le traitement des émotions. Nos héros sont tous les deux blessés et l’auteur saura leur laisser du temps pour apprendre à se connaître et progressivement reconnaître l’évidence.

J’ai swooné, j’ai dévoré les pages et ce que j’ai pu aimé Sam et son coté geek (qui pourrait renoncer à un homme qui fait des références à Doctor Who ?), qui se mélange à la solidité de l’homme fier de son travail et étrangement tire sa force des craintes et faiblesses de son enfance.

Laissez vous séduire par les Nolan, du moins celui-là, et alors que le soleil brille (enfin j’espère), plongez-vous sans attendre dans La route de l’arc-en-ciel !
 
  
Bonne lecture,
Tam-Tam

 

How to romance a rake

Il y a des matins pourris où se réveiller est un effort qui demande toute l’énergie dont nous sommes capables. Que ce soit parce que il n’y a plus de café/thé/chicorée dans le placard, ou parce que votre pull préféré porte le souvenir de la sauce bolognaise de la veille, ces matins sont horribles.

Fort heureusement, il n’y a pas de fatalité dans ces matins là. Car il suffit d’une chose pour vous amener le sourire aux lèvres et illuminer votre journée.

J’ai vécu un de ces matins fin juin. Je me suis réveillée, il pleuvait. J’ai tiré ma carcasse hors du confort de mon lit, et il n’y avait plus de céréales. Et laissez moi vous dire qu’une princesse en hypoglycémie ce n’est pas beau à voir. Ce n’est pas encore le stade Gremlins, mais on n’est pas loin.

Mais en revenant du supermarché local (le majordome était en vacances) avec ma boite de corn-flakes, j’ai ouvert ma boîte aux lettres… et j’y ai trouvé… un colis amazon !

Alors c’était peut-être le manque de sucres dans mon système, ou de la sénilité précoce, mais en observant ce paquet, j’ai pris conscience que je n’avais aucun souvenir d’un achat…

Prise d’une excitation soudaine, je suis rentrée précipitamment, j’ai presque jeté mes céréales dans la cuisine et me suis concentrée sur le colis.

J’ai trouvé à l’intérieur ‘’How to romance a rake’’, une romance régence de Manda Collins. Et le nom de ma bénéfactrice : Pirouette !

Ce qu’il faut savoir à propos de Pirouette, c’est qu’elle est très difficile en matière de romance historique, voire impossible à satisfaire. Si bien qu’elle reste souvent une lectrice fidèle des contemporains de tous poils, et nous laisse le soin de faire vivre la planète historique sans elle.

Alors recevoir une régence de sa part, c’était à la fois adorable et l’assurance d’une romance de qualité exceptionnelle.

Et je n’ai pas été déçue, voyez donc…

How to romance a rake est le second opus de la série des ‘’Ugly Ducklings’’ (les vilains petits canards, en français) qui raconte l’histoire de trois cousines. Notre opus du jour se concentre sur Juliet Shelby, de prime abord bien sous tous rapports, charmante, séduisante… mais affublée d’un boitement qui la rend invisible aux meilleurs partis du marché et la cible de moqueries de la part des pestes en tout genre qui peuplent les bals londoniens.

Et c’est dans un salon de musique, à l’occasion d’un de ces bals, que notre histoire commence.

Fatiguée par la foule, Juliet s’est réfugiée là en espérant sans doute pouvoir profiter de quelques instants de quiétude en compagnie de son instrument fétiche. 
C’était sans compter sur l’arrivée des deux pestes en chef de la saison.

Juliet a juste le temps de se cacher derrière un paravent avant d’assister à une conversation dont elle est le sujet… malheureusement. Nos deux pestes dissertent allègrement sur les différents défauts dont sont affublés notre héroïne et ses cousines. Et bien entendu, elles sont loin d’être délicates sur le sujet (opération hippopotame dans un magasin de porcelaine, ON!).

Juliet se demande combien de temps la torture va encore durer quand le Vicomte Alec Deveril, hôte de la soirée, fait son apparition dans la pièce et abrège la souffrance de notre jeune éclopée.

Mais alors que Juliet pensait s’en sortir sa dignité intacte, Alec l’invite à sortir de sa cachette, révélant ainsi sa connaissance totale de la situation…

Fort heureusement, notre héros est un homme bien, qui a passé sa vie à tenter de racheter la réputation catastrophique que sa famille avait par le passé dans la bonne société, et il réconforte Juliet comme il peut.

De cette rencontre nait une amitié… etc (sous entendre, il se marièrent et eurent plein de spendides enfants aux joues roses). Mais qu’importe la destination en romance, c’est le chemin emprunté qui importe. Et le chemin ici, c’est le paradis!

J’ai dévoré cette régence en moins de 24h. Entre l’histoire absolument délicieuse et les personnages sweet à souhait, je n’ai pas pu m’arrêter.

Juliet est criante de vérité avec ses insécurités, sa mère absolument horrible, qui veut la marier (de force) à un déplaisant lord, son père absent, trop occupé par sa carrière de diplomate, et le mystère entourant son infirmité.

Quant à Alec, il a beau être un rake, séduisant, charmeur et irrésistible, il a lui aussi beaucoup à faire avec son passé familial : une mère dépressive, un père sans aucun respect pour la gente féminine (qui quand elle dit non, veut dire oui…) ou pour le travail des autres (payer les artisans ? vraiment ?). Ce qui a laissé Alec avec un profond sens du devoir, et quelques problèmes de confiance…

C’est le grand pouvoir de ce livre, un mix d’humour, de personnages attachants et beaucoup de cohérence dans leur histoire.

Et ce moment de swoonage intense, je le dois à Pirouette… Un grand MERCI !!!
 
Je m’en vais à présent rattraper mon retard de lecture des livres de cette auteur.
 
 


Bonne lecture,
Tam-Tam

 

Une série pour l’été

Parlons un peu de Karina Bliss aujourd’hui !
 
C’est une de ces auteurs que tout le monde me recommande quand je dis que j’aime Sarah Mayberry, Susan Mallery et Kristan Higgins. C’est une de ces auteurs que je lis et que j’apprécie sans jamais réussir à l’adorer vraiment. 
Mais finalement c’est une de ces auteurs dont il fallait bien que je vous parle un jour puisque je viens de finir une de ses séries complètes, sa série sur les Special forces. Une jolie promesse d’hommes miliaires et alpha, mais version Harlequin donc plus light, j’étais curieuse de voir ce que cela pouvait donner, pour changer des romangst et des situations de danger mortel ou de course-poursuite fatale à la Linda Howard
Ici, il est davantage question de ce qui se passe après le retour à la maison, la reprise de la vie normale et l’acceptation d’une situation difficile…
 
Nous avons donc :
  • Here comes the groom (Souviens-toi de ta promesse)
  • Stand-in wife
  • Bring him home
  • A prior engagement
Série qui, pas d’inquiétude, peut parfaitement se lire dans le désordre, et comme vous le voyez, n’est pas entièrement traduite. Et je vous présente mes excuses par avance, car je ne sais pas si la suite sera traduite, et le meilleur n’est pas celui qui existe en français…
 
Dan, Ross, Nathan, Lee et Steve sont tous soldats dans la SAS (forces spéciales donc) de Nouvelle-Zélande, engagés en Afghanistan. Dan est le cousin de Steve, Nathan leur ami d’enfance. Le frère de Ross est marié à la sœur de Dan et Steve sort avec la meilleure amie de Claire, la femme de Steve. Voici donc un petit groupe bien formé dont l’univers vole en éclat lorsque, au cours d’une mission, Steve et Lee disparaissent dans une explosion…
 
Fast-forward un an, nos trois survivants sont rentrés au pays avec une bonne dose de stress post-traumatique et de culpabilité du survivant.
 
En particulier Dan, qui n’était pas de la patrouille le jour de l’attentat, et qui ne sait de la mort de ses amis que ce que les autres ont bien voulu lui rapporter. Il a donc décidé de vivre pleinement en hommage à leur mémoire, et cela commence par honorer une promesse de mariage qu’il a faite à sa meilleure amie, lors d’une soirée un peu trop arrosée.
 
Quand Jocelyne reçoit l’invitation à son propre mariage, elle croit d’abord à une blague. Sauf que non… les semaines passent et Dan est très sérieux.
 
Vous vous en doutez, les choses ne sont pas si simples. Car si tous deux se connaissent depuis toujours, ce n’est pas une histoire où l’un était secrètement amoureux de l’autre depuis toujours justement ! Et Dan n’est pas le seul à trainer quelques valises dont il n’a pas spécialement envie de parler…
 
C’est une vraie belle histoire d’amis qui tombent amoureux, de la meilleure façon qui soit…
 
Dans le tome 2, nous retrouvons Ross, et Vivian, sœur de Dan (non pas celle qui est mariée au frère de Ross, sa jumelle). Vous vous en doutez, nous allons avoir droit au coup hyper classique de l’échange d’identité entre jumelles…
 
Twist crédible entre tous, je vous rappelle que lorsque l’on lit un Harlequin on laisse le potentiel réalisme sur la table de chevet ! Mais heureusement pour nous, cet échange d’identité ne fonctionne pas très bien, et Viv (qui s’est laissé complétement déborder par la situation) n’est pas la meilleure des actrices…
 
Elle réussit néanmoins à convaincre Ross de jouer le jeu et de l’aider, ce qui leur donne l’occasion de passer du temps ensemble etc. etc. Je ne vous fais pas un dessin, voici un deuxième couple formé. Nous en apprenons aussi davantage sur l’attentat, la relation entre les cinq amis et les conséquences sur leur entourage, et nous retrouvons Jo et Dan, pour qui les choses avancent lentement mais surement.
 
Dans le tome 3, que j’ai lu en premier (hasard total), Claire décide d’aller chercher Nathan. En effet, celui-ci n’est pas revenu en Nouvelle-Zélande, il a choisi l’exil à Hollywood où il est garde du corps pour célébrité (le frère du héros de What the librarian did – traduit sous le titre Faits l’un pour l’autre – lecture charmante aussi), mais en tant qu’exécuteur testamentaire de Steve, sa présence est nécessaire pour régler des histoires de succession.
 
C’est donc contraint et forcé que Nathan revient affronter ses peurs et une culpabilité qui est bien plus lourde que celle de ses camarades. Le pourquoi sera un élément clé du récit, je ne vous en dit donc pas plus…
 
Enfin, nous arrivons au tome 4, qui concerne Juliet, la fiancée de Lee. Là aussi, je refuse en vous en dire plus, pour ne pas gâcher le twist de l’histoire (bon si vous allez lire le résumé sur internet vous saurez tout mais je préfère ne pas être responsable).
 
D’autant que c’est mon préféré de la série et que je pense que si vous devez n’en lire qu’un c’est celui-là (oui, ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres sans souci). Sauf que pour mieux comprendre la psychologie des personnages, la lecture dans l’ordre est recommandée.
 
Une série de lecture parfaite pour les vacances car, en dépit des apparences, elle n’est pas trop torturée. Il y a même des vrais moments de légèreté et d’humour (les coups pendables que Jo et Dan se jouent mutuellement en particulier) et le ton général reste toujours optimiste !
 
Vous n’avez plus que l’embarras du choix, deux titres en VF et trois autres en VO…
 
Bonne lecture,
Chi-Chi
 

Running wild – Men from battle ridge 1

Il arrive un moment dans la vie d’une femme où l’on fait une découverte qui change notre vie:
– on découvre la coupe de pantalon qui nous va et nous transforme en bombe atomique
– on découvre le dessert qui nous fait pousser un grognement de plaisir fort peu digne mais jubilatoire
– on découvre que la romance c’est le bien
– on découvre Linda Howard

Bon, bon, bon… tout cela sonne très grandiloquent (et incomplet me dit on en coulisse), mais vous visualisez.

Linda Howard est l’auteur qui a défini le canon de l’homme Alpha. Et s’il y a bien un héros qui défraye la chronique (en bien ou en mal) c’est l’homme alpha. Certaines le trouve trop irréel, d’autre fondent littéralement et en redemandent.

Vous me connaissez, je fais partie de la deuxième catégorie, mais avec classe et distinction bien entendu. Et après avoir re-goûté aux « vieux » Linda Howard, j’ai décidé de me faire plaisir une fois encore et me suis procuré le dernier.

Running Wild est le premier tome d’une série intitulée « Men from Battle Ridge » que Linda Howard a coécrit avec Linda Jones qui se déroule…. à Battle Ridge (quelle surprise!!!).

Notre premier opus raconte l’histoire entre Carlin Reed, jeune fille poursuivie par un ancien amoureux aux tendances borderline sociopathe, et Zeke Decker un rancher bien sexy comme je les aime (oui, je suis faible).

Notre amie Carlin a beau attirer les barrés, est dotée d’une intelligence suffisante pour réaliser que puisque son ex est policier et que la police ne la croit pas, elle a mieux à faire que de rester à attendre que quelque chose lui arrive. Elle plie donc bagage et s’installe dans une autre ville. Malheureusement pour elle, le barré la suit et tue sa collègue par erreur (cette dernière portait l’imperméable rouge de Carlin, oups!)

Et là, elle ne se contente pas de quitter la ville, elle fuit et fait en sorte de s’évanouir dans la nature. Et à notre époque, s’évanouir dans la nature est tout de même assez complexe. Car cela sous-entend de n’utiliser que du cash, de ne se faire embaucher qu’au black et de ne voyager que par des moyens ou votre nom ne sera pas référencé.

Blague à part, cela a toujours l’air très simple dans les films, mais si ce livre est une indication pertinente, c’est bien plus complexe qu’on le souhaite lorsqu’on est une femme en fuite.

Au hasard de sa fuite, notre héroïne atterri à Battle Ridge (yeahhhh, les affaires reprennent) où la propriétaire du café (et déesse des tartes), Kat, l’embauche.

Mais voilà que l’hiver arrive et avec lui l’activité décroit.

Fort heureusement, Kat a un cousin, un cousin sexy qui s’appelle Zeke, et qui a besoin d’une gouvernante sur son ranch qui saura gérer les repas de lui et ses hommes ainsi que la tenue du commun et de la maison principale.

En effet, depuis le départ de sa précédente gouvernante/nourrice/seconde mère, partie prêter main forte à sa fille, le ranch est au bord du désastre, si bien que Zeke n’est plus vraiment en position de négocier et Carlin impose ses règles (paye en cash, pas de question, des serrures, la paix).


Tout ceci dans le but d’assurer sa sécurité. Mais c’était sans compter sur 1) la ténacité du grand malade mental qui croit qu’elle est sienne et 2) l’attraction entre elle et Zeke.

D’ordinaire, avec Linda Howard, l’ombre du danger est omniprésente et contraint les héros à un rapprochement dans la tension (souvent sexuelle). Ici, la tension monte doucement et avec panache. Les Linda donnent le temps à leurs héros de se connaitre. Chaque personnage prend de la profondeur avant que l’ex ne refasse surface et le fait que l’intrigue suspense passe en arrière-plan est une délicieuse découverte.

Les sentiments ont le temps d’apparaitre, nos héros ont le temps de se montrer butés et bornés avant de se laisser aller à la sensualité howardienne du moment. Et je n’ai qu’une hâte, retourner à Battle Ridge retrouver les cow-boys avec le tome suivant!
 

  
Bonne lecture,
Tam-Tam

Un été au lac des Saules – Summer at Willow lake

(pensez à moi aujourd’hui, je parle en public et je stress…)

A part, ça, en voyant que la série Willow Lake de Susan Wiggs avait été rééditée l’an dernier (vous avez remarqué comme on se tient mal au courant des sorties avec T., c’est qu’il y a tellement de personnes qui sont mieux renseignées, finalement… autant leur faire confiance, quitte à tomber des nues avec des mois de retard comme ici…), j’ai voulu la relire.
 

Parce que j’aime beaucoup Susan comme auteur, elle a écrit de très jolies romances, fines et précieuses. Et parce que si j’avais déjà lu certains livres de la série, j’en avais aussi raté d’autres. L’occasion donc de me mettre à jour !
 
J’ai donc ressorti du fin fond de mes archives Summer at Willow Lake (Un été au lac des Saules), le tome 1 sur 9 (si on ne compte pas les nouvelles qui sont venues avant).
 
Malheureusement, sur ce coup-là, Susan n’a pas été à la hauteur de mes attentes.
 
Olivia (Lolly) avait pourtant un argument de choc pour me plaire : son métier est de mettre en scène les appartements pour qu’ils se vendent mieux. Certains diront comme Stéphane Plaza, moi je dis comme Anna (aka Amy Adams) dans Leap year (Donne-moi ta main) (et si vous n’avez pas vu cette jolie comédie romantique, allez vite corriger cette lacune, rien que pour le sourire magique de Matthew Goode et la valise qui s’appelle Louis)…
 
Mais Olivia est aussi une petite fille riche, plus si petite puisqu’à l’âge canonique de 27 ans, elle en est à sa 3ème rupture de fiançailles. Bon, les choses commençaient mal entre elle et moi, car franchement, il n’y a que dans une romance qu’une malheureuse fille peut avoir à ce point la poisse en amour ! Entre le dragueur en série, celui qui lui vole sa carte bleue et celui qui n’en a juste rien à faire en dehors du fait qu’elle fait bien la potiche à son bras, Olivia sait choisir ses cavaliers ! Et bien sûr, il faut qu’elle se fiance avec tous les hommes qui lui manifestent un tant soit peu d’intérêt. Parce qu’Olivia a un sérieux problème d’estime de soi, vestige d’une adolescente un peu obese. Encore qu’on ne saura pas vraiment ce qu’il en est, certains disent qu’elle était boulotte, ce qui n’est pas tout à fait pareil… alors regard déformé ou vrai problème ? Peu importe en fait parce que, en bonne héroïne de romance qui se respecte, Olivia a perdu ses kilos en mangeant bien et en faisant du sport, magique comme la raison qui la poussait à manger ne faisait soudain plus le poids (sans mauvais jeu de mots). Ben voyons. Les problèmes de poids des héroïnes de romance sont juste merveilleux finalement…
 
Enfin, admettons…
 
A la demande de sa grand-mère, Olivia revient au lac des Saules, là où la famille possède un camp de vacances, fermé depuis des années mais où les grands-parents veulent renouveler leurs vœux, à l’occasion de leurs 50 ans de mariage à la fin de l’été.
 
Malgré tous les mauvais souvenirs qu’elle en a, Olivia accepte donc de retourner au camp pour le remettre en état et préparer la grande réunion de famille…
 
Seul petit souci, revenir au lac des Saules la remet aussi en contact avec Connor, son premier amour, le garçon qui lui a brisé le cœur l’été de ses 17 ans. Enfin brisé… Il a été horriblement cruel, elle ne s’en est jamais remise, ce fut la pire nuit de sa vie et j’en passe. Là encore, Olivia m’a tapé sur le système. A l’entendre, elle est la première fille sur terre à souffrir d’un cœur brisé (surtout quand on apprends ce que Connor a fait pour susciter 10 ans de rancœur pareille !). Que l’adolescente ait ce genre de grandes envolées mélodramatiques, cela se comprends. Mais 10 ans plus tard ? L’envie de lui dire de tourner la page s’est fait sentir à plus d’une reprise. Et je suis polie.
 
Ne croyez pas que j’ai trouvé le livre mauvais pour autant. Non, certains passages sont mignons, Connor est plutôt charmant, et même Lolly finit par grandir un peu. En revanche, j’aurais du mal à vous le recommander.
 
Parce que personnellement, je me suis ennuyée. Le couple principal n’est finalement pas si principal que ça, ils passent incroyablement peu de temps ensemble. Le livre est haché d’épisodes du passé. Mais pas seulement le passé de nos héros, celui de leurs parents également ! On remonte aux souvenirs de camps du père d’Olivia, à la 1ère rencontre entre elle et Connor quand ils ont 12 ans, aux règlement du camp, aux souvenirs de mariage des grands-parents, en prenant quelques détours pour nous parler des problèmes de couple de l’oncle, de la propriétaire de la pâtisserie de la ville, de l’avenir du demi-frère de Connor, de l’amourette naissante d’une cousine et des problèmes de cigarette d’une nièce, de la dyslexie d’un cousin, des parties de pêche familiale ratées et j’en passe…
 
Cette configuration m’a davantage fait penser à un roman féminin qu’à une romance finalement, plus tournée vers la vie d’une famille et d’un lieu que sur un couple en particulier, bien que l’auteur ait tenté de les placer au centre. Car au milieu de tout cela, Connor et Lolly sont complètement noyés, et entre eux, il ne se passe… rien !
 
Je ne veux pas en dire plus pour ne pas spoiler ceux qui souhaiteraient se faire leur propre avis, mais j’ai trouvé que l’histoire manquait cruellement d’histoire justement, que le développement de leur relation était bien trop rapide et plein de non-dits qui n’avaient pas de sens.
 
J’ai été frustrée et j’ai terminé le livre en diagonale, dans l’espoir de voir arriver quelque chose qui n’est jamais venu.
 
A mon grand regret, je ne vous recommanderai donc pas le tome 1 de la série du lac des Saules, mais je sais pour avoir lu d’autres histoires que la qualité est assez inégale, et qu’il faut redonner sa chance à Susan Wiggs, avec d’autres livres.
  
 
Bonne lecture,
Chi-Chi
 

Lord of Darkness

Stoppez les presses, le nouveau Hoyt est sorti!!! Et que ceux qui veulent crier au scandale parce que j’ai genre 1 mois et demi de retard sur la sortie freinent des 4 pieds. D’ailleurs pourquoi 4 pieds, pensez-vous que cette expression nous vienne du temps où l’homme marchait à 4 pattes? Ou alors c’est une personnification de l’homme via sa monture… Un peu comme certains hommes s’identifient maintenant à leur automobile… 

Mais je m’égare, comme toujours, revenons donc au dernier Hoyt, qui est sorti il y a de nombreuses semaines mais que j’ai lu quasi immédiatement. Il sort en français en septembre (soit presque demain en fait), je vais donc revêtir mon costume de vile tentatrice et vous présenter cet opus de la série « Maiden Lane » intitulé avec classe et distinction « Lord of Darkness ».

Le maitre de l’ombre en question n’est autre que Godric St. John, un autre fantôme (en fait il y en a trois, mais chuuuttt SPOILERS) marié à Lady Margaret Reading. Même s’ils habitent séparés depuis l’aube de leur mariage et que l’on pourrait arguer que celui-ci n’a donc de mariage que le nom. Mais que voulez-vous, un accord est un accord, et ce dernier a été passé entre Griffin (le grand frère de Margaret) et Godric, sur la base d’un chantage dans la veine de :  « je connais ton identité secrète, j’ai une sœur en mal de mari, faisons un pacte et serrons-nous la main autour d’un verre de cognac ».

Mais voilà que Margaret est de retour en ville pour venger celui qui était son amant (d’où la nécessité d’un mari à l’époque) et qui aurait été tué par………. le fantôme!!! tan tan tan!!
Mystère et boule de pétanque, l’intrigue se corse.

Sauf que non, bien sûr, le fantome n’a pas tué, mais il va néanmoins falloir que :
1) Godric galère pour garder son secret (quel prénom, je ne résiste pas au gloussement)
2) résiste à sa femme (résultat d’une promesse à lui-même impliquant le souvenir de feue Carla, son amour perdu) (promis, je spoile pas, c’est révélé dès le début)
3) ne se fasse pas arrêter par un Dragon de la garde un tantinet zélé (pour ceux qui connaitraient, il n’est pas sans me rappeler l’inspecteur Quentin Chapuis dans Cat’s Eyes) (on a les références qu’on mérite)
Et ces trois points, le tout orchestré par Madame Hoyt, donne un très bon opus de cette série. Il y aura :

  • de l’action à Saint Giles et sous les couvertures – oui, parce qu’il a beau vouloir résister, notre ami Godric ne fait pas le poids face à une Margaret qui a entendu l’appel de la forêt, comprendre, son Big Ben interne s’est gentiment rappelé à elle, et elle bave devant les bébés animaux et poussant des cris qui n’ont rien de distingués (à moins que ce soit moi… je m’égare)
  • des secrets révélés – Carla, Roger, fantômes, vous allez tous avoir droit à votre heure de gloire
  • la naissance de bébés chiens (véridique)
  • une scène de bal – avec des tourbillons de jupons
  • une sortie au théâtre – avec des alcôves et des zones d’ombres
  • une course poursuite finale – et un dragon qui sait courir

Non content de me faire dire que j’ai préféré ce tome au précédent, « Lord of Darkness » crée chez moi une frustration intense. Car l’auteur dillue quelques informations sur le dernier héros, et je n’ai que trop hâte d’en savoir plus.

En attendant, lisez celui-ci. Je me charge de vous tester le suivant quand il sortira!

  
Bonne lecture,
Tam-Tam
 

Harvard’s education

Il y a quelques semaines maintenant, Jeanne disait sur son blog à quel point elle aimait Suzanne Brockmann. Et à cette occasion elle racontait pourquoi « Harvard’s education » et ses personnages allaient bien au delà de la simple romance, puisqu’on pouvait lire entre les lignes de cette histoire le combat sur la place de la femme.


Alors oui, c’est une problématique très sérieuse, et j’admets que mes premières lectures de princesses étaient sans doute beaucoup plus empruntes de misogynie que celles de maintenant (où clairement, je roule des yeux à chaque fois), mais le féminisme en romance est un débat réel. Et le talent de l’auteur passe souvent par sa capacité à faire passer le message sans pour autant véhiculer un cliché lourd de la femme réactionnaire à la moindre attention galante (parole de scout, cela peut arriver dans de très mauvais cas de romance). Vous savez, ce genre d’héroïne qui nous pique un scandale si le héros suggère ne serait-ce qu’un instant qu’il va payer le restaurant lors du premier rendez-vous. Si matière à débattre il peut y avoir, trop souvent, j’ai envie de frapper l’héroïne et de lui faire avaler son féminisme de pochette surprise.

Suzanne combine d’ailleurs ici la place de la femme (dans l’armée) avec la problématique raciale (puisque nos héros sont afro-américains). L’histoire entre Darnel Harvard Becker et PJ Richards est une histoire qui va plus loin que le cliché, et on applaudit.

Tout commence pendant l’entrainement. En effet, Harvard et son équipe de SEAL sont chargés de former des agents du FinCOM triés sur le volet. 

Petite parenthèse sur le SEAL. En américain SEAL veut dire SEa, Air, Land team, soit comprendre « Equipe Mer, Air et Terre ». Une sorte de Commandos de marine francaise, ou alors les régiments de parachutistes… Quoiqu’il en soit, en romance SEAL, ca veut dire: 
Sexy,  
Extraordinaire/Endurant (tout dépend des cas de figures), 
Anatomiquement parfait/Alpha (là encore, la romance aime les variantes),
Loyal/Langoureux…

En résumé, un SEAL, c’est un combo entre le soldat Ryan, GI Joe, Rocky et Capitain América. Il est beau, il est sexy, il est dangereux et on en redemande à chaque fois!

Parenthèse fermée, revenons en à notre héroine… PJ Richards fait parti de cet éventail d’élite (l’équipe des meilleurs agent FinCOM) (il faut suivre, même si vous avez envie de baver sur l’image intérieur que vous vous faite d’un SEAL maintenant). Et si Harvard n’a rien en théorie contre les femmes dans l’armée, il y a une partie presque grégaire de sa personne qui trouve que les femmes sur le terrain, c’est dangereux et c’est moins bien que la testostérone du mâle alpha (pour faire simple).

PJ, vous pensez bien, n’apprécie que moyennement ce machisme dissocié. Parce que le discours « je n’ai rien contre les femmes, mais… », elle y a le droit tous les jours et doit être exceptionnelle et parfaite pour obtenir le respect de ses paires. Et comme PJ n’a pas la langue dans sa poche, elle fait comprendre rapidement à Monsieur SEAL que son discours, il peut le mettre au fond de sa poche, bien au fond, placer son mouchoir par dessus, et s’asseoir bien confortablement. Parce qu’elle ne compte pas bouger d’un pouce et qu’elle lui montrera que l’équipe Ostroegène a sa place sur le terrain.


Si l’histoire devait avoir un défaut, pour moi ce serait la lenteur au début. Même si a posteriori, je comprends cette nécessité de placer à ce point les personnages pour ne pas tomber dans le cliché et traiter avec finesse cette problématique de la vision de la femme chez le héros. 

Car Suzanne n’a pas recours à ces raccourcis faciles et traite la relation entre PJ et Harvard avec beaucoup de détail, beaucoup d’intelligence. En effet, elle aurait pu :
  • imaginer un dialogue dans lequel PJ argumenterait avec brio et Harvard montrerait de la contrition à la troisième réplique.
  • imaginer les hormones changeant cette héroïne forte, en petite chose ayant besoin d’être protégée par l’homme fort (ce qui peut avoir son charme hein, mais il ne faut pas non plus nous prendre pour de la purée de paillettes).
  • imaginer un dialogue dans lequel Harvard raconterait un passage poignant de sa vie (passé de ouf?) qui expliquerait pourquoi il « a le droit » d’être un misogyne patenté. 
  • imaginer une scène où les deux refuseraient de voir ce que l’autre veut dire mais que les hormones seraient trop fortes et qu’ils finiraient entre les draps, avant d’atteindre l’entente parfaite post-coïtal (là, aussi ça arrive, je vous promets, et c’est juste horripilant!)
Je pourrais vous en imaginer encore bien d’autres, des situations bancales. Et c’est avec joie que je vous rassure et vous annonce que Suzanne, dans son infinie sagesse, a pris le temps de poser ses personnages, a pris le temps de les faire communiquer et que le dialogue, quand on traite de ce genre de thématiques, est finalement la clé de la réussite de ce livre.

Car cette lenteur ne m’a fait que plus apprécier ce final. Et je remercie Jeanne d’avoir su trouver les mot pour me faire cliquer! Ses mots se joignent donc aux miens. Lisez ce livre. Il est bien.
 
Bonne lecture,
Tam-Tam

PS : J’attire votre attention sur cette couverture. Je trouve que cela fait très « rencontre du troisième type », vous ne trouver pas?
  

Les Chigaco Stars en 3D

  
Il y a deux semaines, je faisais appel à vous pour m’aider à compléter notre casting des Chicago Stars, sur le modèle de celui des Bridgerton (et au passage, nous en avons un autre sur le feu…). Grace à votre aide ô combien précieuse, je crois que nous avons une belle équipe (c’est le cas de le dire)!  

Alors, verdict, vous êtes d’accord avec la sélection finale? ^_^
Chi-Chi
 
It had to be you (Nulle autre que toi)
January Jones & Eric Dane 
Heaven, Texas (Une étoile en plein cœur)
Chris Hemsworth & Sarah Drew
Nobody’s baby but mine (C’est lui que j’ai choisi)
Kevin McKidd & Poppy Montgomery
 
Dream a little dream (Ensorcelée)
Joe Manganiello & Rachel MacAdams
This heart of mine (Folle de toi)
Emma Stone & Andrew Cooper
Match me if you can (Parfaite pour toi)
Josh Duhamel & Drew Barrymore
Natural born charmer (Tout feu, tout flamme)
Channing Tattum & Rooney Mara


L’amant de Lady Sophia

Chères lectrices et chers lecteurs, 

Je me présente, je suis Little B. !! La fameuse petite sœur de Tam-Tam, et je viens vous faire un petit article sur un livre que j’ai dévoré.
 
Mais revenons en arrière un moment pour ceux qui ne suivrait pas: tout a commencé l’année dernière pendant les grandes vacances. J’étais à la mer avec Tam-Tam quand elle m’a fait découvrir le côté rose de la force avec « Course poursuite fatale » de Linda Howard (ce livre est soit dit en passant une petite tuerie mais revenons à nos moutons) après ce livre je me suis retrouvée sans romance à me mettre sous la dent. 
Mais heureusement pour moi Tam-Tam connaissait un bouquiniste où nous sommes allées me dégoter 5 merveilleuses romances. De retour à la maison je me suis mise tous de suite à lire l' »Amant de lady Sophia » de Lisa Kleypas, c’est le livre dont je vais vous parler aujourd’hui ! 

Ce livre est le deuxième tome de la série « Les Bow Street Runners », et il est tout simplement un délice (comme tous les Lisa Kleypas que j’ai lu). Elle a cette façon d’écrire en vous tenant toujours en haleine. C’est une bouffée d’air frais qui permet de respirer.

C’est l’histoire d’une jeune et jolie jeune femme (c’est le concept dans toutes les romances mais bon) qui pour venger son frère arrive à Londres pour retrouver le juge qui pour elle est responsable de la mort de son frère.

Bien sûr elle s’attendait à voir un juge proéminent et dans la force de l’âge, ce qui n’est pas la cas du juge Ross Cannon qui est tout simplement à croquer. Elle était pourtant là pour lui ruiner sa réputation que l’on disait irréprochable, en faire la risée de Londres, le ridiculiser à jamais. 

Pour cela elle avait réussi à se faire engager comme gouvernante chez lui. Sauf que tout ne c’est pas passé comme elle l’avait prévu car elle est tombée sous le charme indéniable du juge. Comme dans tous les Kleypas que j’ai lu le héros est musclé, agile, doué de ses mains, tout pour faire craquer une femme, même la plus réfractaire – ce qui est le cas de Sophia qui bien qu’ayant son frère en tête mais, va vite laisser tomber cet obstacle entre eux. Car ce juge aux mille et une facettes, au désir enfoui, au caractère mystérieux, fait craqué la belle Sophia. 

Ross est veuf depuis plusieurs années et n’a jamais eu d’autre relation depuis, on l’appelle même le moine de Bow street! Ce qui n’est pas du tout le premier qualificatif que j’aurais trouvé pour lui qui est plutôt pour moi « l’homme-radiateur » car tout de suite en voyant Lady Sophia, des pulsions « animales » ce sont réveillées en lui. 

Ce livre ne raconte pas qu’une attirance magnétique entre les deux héros (le genre où l’on attend juste le moment où ils vont se tomber dans les bras comme par magie), NON !!! Il y a une vrai histoire et une intrigue sur le mystérieux frère de Sophia. Il y a aussi un troisième personnage qui perturbe le rapprochement des deux héros, ce personnage est l’ennemi de Ross et il s’appelle Nick Gentry.

Son chemin croise régulièrement celui de Ross et Sophia et peu à peu il s’immisce dans leur relation. Sophia reçoit des cadeaux somptueux de la part de cet homme. Mais qui est cet homme ? Pourquoi fait-il ça ? Quel est son rapport avec la belle Sophia ?

Je suppose que vous aimeriez savoir la suite ? Mais je vais vous laisser méditer sur tout ça (comme ça vous serez obligé de lire ce livre). Comme vous avez pu le comprendre, j’ai beaucoup apprécié cette romance et je vous conseille vivement de la lire (et vite).
 
  
Bonne lecture,
Little B.

  

Jamie Alexander Malcolm Mackenzie Fraser

Ça c’est pas du titre en carton hein?


Ne nous voilons pas la face, nous connaissons l’effet que ce nom peut créer chez certaines d’entre nous. 
Je peux sans mal imaginer cet enchainement de syllabes avec l’accent un peu rugueux des Highlands et voir vos lèvres s’entrouvrir doucement, comme dans l’attente.
Je vous sais aussi capables d’imaginer la chevelure de feu virevoltant dans un paysage de brume matinale, dardant sur vous son regard de chat. Et là, je sais qu’un soupir vous a échappé. Et oui, je vous vois déjà en train de frissonner à l’évocation de ces 5 mots. 

Comment je le sais? Parce que Jamie.

Je sais, certaines ici n’ont pas encore succombé au charme irrésistible du géant Écossais. Mais les autres, là bas dans le fond, qui soupirent, comprennent.

Ainsi donc, j’ai lu « An echo in the Bone », 7ème opus de la saga de Diana Gabaldon
Je pourrais vous faire un article sur la question, sauf que deux problématiques se posent à moi:

  • comment vous parler du tome 7 sans rien révéler sur les 6 précédents?
  • comment vous parler de ce tome en restant cohérente?

Car Jamie me fait non seulement soupirer d’aise, mais il arrive à me rendre aussi éloquente qu’un yaourt périmé dans le frigo quand on le fixe de bon matin. 

Je sens que je vous perds avec mes métaphores, je vous explique. Un yaourt périmé dans le frigo semble vous fixer et vous envoyer un message, « jette-moi », « mange moi avant qu’une colonie de champignons ne viennent m’envahir », ce genre de chose. Sauf que de bon matin, les neurones n’ont pas encore réussi à trouver le chemin de la connexion rationnelle, et clairement, il peut m’arriver de prêter à ce yaourt des intentions pour le moins étranges « range ton bureau », « il faudrait laver l’arrière du frigo », etc…

Ainsi, Jamie, non content de me faire swooner à mort, me fait partir dans des envolées formidables (à défaut de rationnelles) qui peuvent parfois résulter en une poussée de brillance… Du moins c’est ce que j’aime me dire pour me rassurer (et j’en ai besoin, si l’on considère que je viens d’admettre entretenir une relation étrange avec mes yaourts périmés).

Du tome 7, j’ai tiré une citation et de cette citation est né un dessin que je vous dévoile aujourd’hui… à défaut de vous raconter ô combien ce livre était merveilleux!

Et voilà le produit fini… Le grain du papier fait que le rendu digital est moins bon qu’en vrai, sur une étagère de ma bibliothèque. Mais Jamie! Non?

   Bon mercredi,
Tam-Tam




Cast chicago stars

Cette semaine, à Vera Cruz, nous avons besoin de vous…Car, voyez-vous, avec T. nous essayons depuis DES MOIS (et vraiment je n’exagère pas) de mettre au point notre casting idéal des Chigaco Stars, la série culte de Susan Elizabeth Phillips, sur le modèle de nos Bridgerton chéris… 

Souci, impossible de nous mettre d’accord! C’est pourquoi nous faisons appel à vous, et vous demandons de nous suggérer votre casting. 

Voici les noms retenus pour l’instant (petit clic sur le nom pour voir la photo) et quelques mots pour la description des personnages. 

Faites vos jeux et n’hésitez pas à nous en suggérer d’autres! (et je me chargerai après de vous faire un petit photo montage du plus bel effet… si vous êtes sages!)


It had to be you
Dan Calebow
(joueur à la retraite reconverti en coach impitoyable – montagne de muscles blond et bientôt quarante ans – aucun scrupule mais rêve d’une relation avec une femme nor-ma-le merci! )
Eric Dane
Phoebe Somerville
(la bimbo blonde, Marilyn au bas mot – lourd passif – flirte mais tient les hommes à distance – la trentaine bien tassée)
Christina Hendricks
January Jones

Heaven texas
Bobby Tom Denton
(le super-méga beau-gosse du groupe, icone de mode et blond, en mode viking – porte des chemises en soie et des chaines en or qui brillent, 90’s power dont on peut faire abstraction pour le remettre au gout du jour!)
Alexander Skarsgard
Gracie Snow
(petite souris qui ne paye pas de mine, la « girl next-door » parfaite qui essaye de toujours voir le coté positif dans la vie – châtain et petite)
Sarah Drew

Nobody’s baby but mine
Cal Bonner
(tellement beau et blond et doué qu’il ne peut pas en plus être intelligent selon Jane… évidemment supérieurement intelligent – mais ne supporte pas de voir arriver la quarantaine à l’horizon)
Chris Hemsworth
Kevin McKidd
Jane Darlington
(grande blonde glaciale et très intello – des difficultés à entrer dans son role de call-girl de luxe mais aucun souci à admettre qu’elle a l’horloge biologique qui panique)
Claire Danes

Dream a little dream
Gabe Bonner
(pas champion de football – héros torturé qui a des secrets au fond des yeux – aime les animaux mais pas les enfants – quel lourd passé cela peut-il bien dissimuler? – beau brun musclé qui fait ses travaux torse nu en plein soleil)
Joe Manganiello
David Giuntoli
Rachel Snopes
(petite grenouille de bénitier tombée du nid et qui a perdu Dieu – en colère contre le monde entier – qui n’accepte l’aide de personne par fierté ou alors seulement pour son fils – trèèèès maigre et brune)
Miranda Kerr
Rachel McAdams

This heart of mine
Kevin Tucker
(le jeune premier de service – gendre parfait et respectable qui joue au bad-boy – sourire de killer et charme à tous les étages)
Jake Ghyllenhal
James Franco
Molly Somerville
(jolie mais pas renversante – gros complexe par rapport à sa Marilyn de soeur – fan de mode mais gravement fauchée – tendance à déraper et faire des folies une fois tous les dix ans avec les conséquences que l’on verra)
Emma Stone

Match me if you can
Heath Champion
(agent sportif obsédé par son image – toujours sur son 31 et le brushing en place – veut absolument se marier avant ses trente-cinq ans)
Jason Lewis
Annabelle Granger
(jeune femme de la très bonne société – complétement complexée par son absence de réussite professionnelle et très décidée à changer tout cela – rousse renversante avec tendance à materner tout le monde)
Drew Barrymore
Jessica Chastain

Natural born charmer
Dean Robillard
(corps de dieu grec et des millions de dollars dans le portefeuille – héritage familial musical et secrets de famille – s’ennuie facilement)
Channing Tattum
Blue Bailey
(modèle miniature au look de biker tendance agressive – cheveux très noirs très courts et foutu caractère – jeune artiste avec un complexe d’abandon)
Mary-Kate Olsen
Carey Mulligan


Et vous, qui mettriez-vous dans ce casting? 
Chi-Chi 
 

Kell Sabin, la série

 
L’obsession compulsive a encore frappée. 
Le week-end dernier, je finissais White Lies de Linda Howard. Il y a un quart d’heure, j’ai vu apparaitre le mot « fin » sur le troisième tome de la série. Il fallait bien quelqu’un comme Linda Howard pour me plonger dans un marathon sans même y penser.

Alors je pourrais faire un article pour chaque opus. Mais il se trouve que cette série date des années 80. Et que si elle a beaucoup de qualités (que je vais vous lister, n’ayez crainte), la longueur n’en fait pas partie. Je préfère ainsi ne dédier qu’un article aux trois premiers (plus courts) et ne pas trop spoiler.

C’est moche de spoiler. Le sage dit même « A chaque fois que tu racontes la fin avant l’heure, aux pays du bel arc-en-ciel, un lapin pleure » (et là, le sage a réussi à rimer, et mettre pile le bon nombre de pieds, merci d’applaudir).

Et au-delà du bien être des petits lapinous adorables et duveteux, je n’aime pas trop en dévoiler sur les romances suspense. Je veux dire, on se doute bien que les héros vont se sauter dessus sauvagement dans le feu de l’action/après avoir échappé de peu à la mort/pour se réconforter de la perte d’une compagnon d’armes. Les raisons sont aussi nombreuses que variées, mais le lecteur doit les découvrir seul, quitte à s’endormir à une heure indécente.
Et heure indécente, sur cette série il y a eu.

Dans « L’arc en ciel de minuit » (Midnight Rainbow), Grant (qui s’appelle Grégory dans la version française) vient d’être engagé pour porter secours à Jane Greer. Cette dernière s’est en effet retrouvée mêlée à une sombre affaire de microfilm (oui, 80’s power, mes amis) et semble être retenue prisonnière chez un baron de la pègre du Costa Rica. 

Alors que Grant, ancien mercenaire/espion/nettoyeur (on ne saura pas vraiment) s’était dit que son dernier contrat avant une retraite bien méritée serait de la tarte (vous pensez, une jet-setteuse insouciante), il ne s’attendait clairement pas à la course poursuite dans la jungle du Costa Rica en compagnie d’une femme avec un solide sens des réalités, une détermination peu commune le tout emballé dans un packaging assez attirant. Et un mercenaire surpris, ça donne des situations explosives de sensualité. D’autant qu’une fois encore, nous avons ici le modèle howardien de l’homme alpha : Grant est un homme, un vrai. Protecteur dans l’âme, héroïque et un tantinet macho… Vous me direz, je me répète, mais c’est toujours un peu comme ça l’homme howardien, il ruisselle de masculinité, et puis un jour, une femme surprenante ne se laisse berner par son tour de force…. et BAM!

Enfin, bam ou pas bam, notre couple est tout de même dans de sérieux draps. Entre les sbires du vilain méchant qui veulent leur mettre le grappin dessus, des traitres qui se sont infiltrés dans la hiérarchie de « l’agence », le Costa Rica comme destination de vacances, il faudra repasser!

Après la course poursuite dans la jungle, la moiteur de l’Amérique du Sud et la sexytude de l’homme aux yeux de félin (oui, Linda Howard, dans le texte). Je n’avais pas encore eu ma dose de testostérone. Et puis j’avais aussi aperçu un certain Kell Sabin qui paraissait avoir toutes les qualités requises d’un héros über-miam. J’ai donc procédé à la lecture du second livre.

L’aventure de l’amour (Diamond Bay) commence par un naufrage. Notre espion/mercenaire Kell Sabin (oui, on n’en sait toujours pas plus, si ce n’est qu’il « n’existe pas officiellement ») que l’on avait entre-aperçu dans le tome précédent, voit ses vacances annuelles ruinées par une explosion de bateau, deux balles dans le corps, et 3,5 km à nager dans la baie pour échapper à un certain Charles (le vilain). Vous admettrez qu’on a vu mieux comme thalasso pour se reposer. 

Rachel Jones est veuve et vit depuis 5 ans à Diamond Bay (un nom très romantique donné au lieu parce que quand le soleil se couche, cela fait comme un tapis de diamants sur la ligne d’horizon) (encore l’auteur dans le texte), un lieu est évocateur de romance (plus que la jungle humide du Costa Rica) (quoique…) où notre héroïne vit avec son chien Joe, ses journées rythmées par les tâches domestiques, la gestion de ses magasins de souvenirs, ses écrits, ses cours…
Mais son quotidien va se trouver perturbé lorsqu’au hasard d’une balade sur la plage, elle tombe sur le corps inanimé de Kell Sabin. Avec l’aide de son chien (oui, Joe est le cousin de Lassie, il comprend tout et est capable de monter une Expedit de chez Ikea en deux aboiements et trois jappements), elle va rapatrier le blessé à son domicile et entreprendre de le maintenir en vie.

Dans une autre vie (comprendre, avant la mort de son mari) Rachel était journaliste d’investigation. Et parce qu’elle n’est pas née de la dernière pluie (de poneys), elle comprend que 1) cet homme est blessé (oui, deux balles peuvent avoir cet effet),  que 2) que cet homme est quand même hyper beau gosse avec son teint halé (l’auteur nous précise que l’homme est bronzé « partout ») et enfin que 3) appeler la police n’est sans doute pas la meilleure chose qu’elle puisse faire (c’est bien connu, quand tu trouves un homme qui ressemble à une passoire, tu te dis, « n’appelons pas la police, c’est plus prudent »). C’est ainsi que Rachel appelle son amie vétérinaire pour qu’elle l’aide à soigner notre Mister BG.

Alors voilà… en 3 points, je viens de vous dévoiler pourquoi cette histoire, de prime abord, fait carrément moins crédible. Mais je vous rassure, au-delà de l’improbabilité de la situation, Rachel est un personnage attachant et Kell possède aussi sa carte de membre du club des mâles intensément dominants. Il est tellement dur (ouhh… mais c’est que je ferais presque des allusions sensouelles moi), tellement fort… tellement… tellement… que l’histoire se lit, et que le mot fin arrive sans que Joe ait eu le temps de monter le canapé (je fais référence à ma blague pourrie de tout à l’heure, pardonnez…).

Après avoir laissé notre duo se repaitre du spectacle des vagues s’échouant sur la plage, j’ai attaqué le dernier tome, La chevrolet bleue (Heartbreaker).

Et là, deux choses se sont imposées à moi d’emblée. Les titres français de cette série sont à mourir de rire et point d’espion/mercenaire dans celui-là. Non, dans cette histoire il est question de Michelle Cabot, au lendemain du décès de son père. 

Alors qu’elle s’affaire à mettre en ordre les papiers du défunt, tout en essayant vainement de maintenir à flot le ranch dont elle vient d’hériter, elle découvre un soir qu’une partie (une grosse partie) de sa dette n’est pas détenue par une banque, mais par John Raferty, le rancher d’à côté, bourreau des cœurs arrogant et macho. Soucieuse de liquider sa dette le plus vite possible, Michelle prend son courage à deux mains et appelle notre ami John… 

Vous pensez bien que ces deux là sont faits pour s’entendre… à l’usure! Mais elle verra au delà de l’arrogance, il saura mettre de côté les manières de princesse. Ajoutez à cela un ex-mari qui rode… Vous obtenez une romance suspense honorable, qui n’est pas sans me rappeler « Libre d’aimer » de Catherine Anderson. D’ailleurs je ne vous en dit pas plus, et je vous laisse faire votre sélection howardienne vous-même.


Lisez les dans l’ordre, dans le désordre, qu’importe! Le mâle howardien est toujours sexy et torride! En revanche, je décline toute responsabilité pour les couvertures cheesy et kitch des versions françaises que vous pourrez trouver! Oui, j’en ai même été réduite à vous mettre les couvertures VO, c’est dire! 

Enfin, je vous ai présenté ici de la vrai romance 80’s. Elle ne se lit pas tout à fait comme de la romance actuelle. Le mâle y est beaucoup plus macho, l’héroïne est beaucoup moins maitresse des choses. Il faut en prendre et en laisser. Si d’aventure vous seriez craintive, mon préféré reste le dernier opus « White Lies ».

  
A bon entendeur, bonne lecture,
Tam-Tam
   

White Lies

Il a longtemps, dans un royaume fort fort lointain, vivait une princesse qui aimait faire des nuits blanches. Et cette princesse, qui répondait au doux sobriquet de Tam-Tam, aimait à raconter les raisons de ces nuits blanches à l’internet tout entier, dévoiler que l’auteur responsable de sa première fois n’était autre que Linda Howard. Et cette même princesse (qui devrait arrêter de parler d’elle à la troisième personne) a lu récemment un nouveau Linda Howard…
Enfin, pas si nouveau que ça (1988). Mais n’allons pas couper les cheveux en quatre, et soupirons en cœur mes sœurs, car le Héros Howardien est de retour dans ma vie! (oui, le « H » majuscule est obligatoire ici)

Je n’en ai pas lu de nouveau depuis bien des lunes (je crois que ça commence à se compter en années) pour plusieurs raisons, toutes très légitimes :

  • mes dernières lectures de cette auteur m’avaient déçues par rapport aux nuits blanches de mes débuts de princesse.
  • constatation de ces dernières années, je n’ai finalement lu que peu de romance suspense, écrites par Linda ou qui que ce soit d’autre. Chi-Chi, grande influenceuse devant l’éternel chatoyant, est fort peu portée sur le genre (même si Linda Howard tient tout de même une place particulière dans son panthéon) et j’ai oublié d’avoir envie (Johnny sort de ce corps) de suspense.
  • malgré un courrier incendiaire envoyé au très haut (toujours chatoyant), ce dernier n’a pas consenti à rallonger les journées qui ne font toujours que 24h, limitant mes possibilités de lecture.
Mais comme vous l’aurez conclu de ce fabuleux passage introductif sans queue ni tête, cette disette vient de prendre fin car grâce à Emmanuelle, lectrice et bloggeuse, qui me l’a chaudement conseillé.

Bilan de la lecture, j’ai soupiré, j’ai frissonné, et je vais sans doute me jeter violemment sur les autres tomes de la série (oui, parce que bien entendu, j’ai commencé par le dernier, sinon, c’est moins drôle).

Mais je vous parle, je vous parle. Et vous ne savez toujours pas de quoi il s’agit…
 

« White Lies » s’ouvre un jour où tout va mal. Jay (l’héroine, pas l’oiseau) vient de se faire licencier parce qu’elle a eu le malheur d’être plus compétente, plus efficace que le fils du patron, et que ça fait un peu tâche, aussi pour rétablir l’équilibre du cosmos, le grand patron a cru bon de congédier la demoiselle.

Alors qu’elle rentre chez elle en ruminant son agacement et ses envies de hurler l’injustice de cette situation à la terre entière (sentiment que je partage, j’ai bien souvent, dans ces situations, des visions très violentes de têtes écrabouillées avec délectation par mes blanches mains sur un crépi bien épais et dur) (toute analogie avec une chanson du même nom serait bien entendu fortuite), un homme mystérieux au doux nom de Frank la contacte.

Frankie (pas Vincent) a besoin d’elle pour identifier le seul survivant d’une explosion comme étant Steve, son ex-mari. Plus à une mauvaise nouvelle prêt, Jay se dit qu’un petit voyage à l’hôpital militaire lui fera oublier quelques heures qu’elle va devoir passer les 2 prochaines semaines à faire semblant de ne pas être duuuuuu tout atteinte par son licenciement et que tout va bien dans le meilleur des mondes (on visualise des petites moutons blancs bouclés qui gambadent dans des prairies verdoyantes et on respire par le ventre).

A l’hôpital, devant le corps enrubanné de l’homme avec lequel elle a partagé sa vie, Jay est pleine de doutes. Certes la taille est globalement la même, certes la corpulence est somme toute similaire, mais elle trouve tout de même que reconnaitre quelqu’un avec lequel elle n’a pas eu de contact depuis cinq ans, c’est pas si facile quand de la personne s’échappent plusieurs tubes rattachés à des machines, et que la peau visible à ce moment là, elle la cherche…

Mais chez Linda Howard, certaines choses ne s’expliquent pas par des mots. Les sentiments et les sensations gouvernent les personnages. Comme si les corps pouvaient se reconnaitre avant de se parler, comme une sorte d’alchimie. C’est sans doute de là que vient le coup de foudre… Mais je m’égare.

Car bien entendu, Jay reconnait la momie Steve, et Steve, depuis les profondeurs de son coma artificiel, reconnait Jay. Je sais cela sonne vraiment mal, presque dégoulinant de sucre et que l’on a envie de lever les yeux au ciel, mais dans le livre, l’auteur a fort heureusement plus de talent que moi. 

Une fois le patient identifié, Jay pense pouvoir repartir affronter ses 15 jours de préavis. C’est sans compter sur Frank qui la persuade de rester auprès de son ex-mari… Jay réfléchit longuement (au moins trois secondes) et accepte…

Alors, comme ça, on pourrait croire que 1) c’est une histoire de retrouvailles, et que 2) pour le suspense il faudra repasser. Mais ce serait sous-estimer l’auteur qui nous livre un héros amnésique, seul détenteur de la vérité de l’accident et des circonstances pour le moins opaques de l’évènement qui chamboule la vie de Jay. 

A chaque détour de phrase on se demande QUAND la vérité éclatera. Car si le lecteur en sait parfois plus que les personnages, il perçoit aussi que les personnages ne lui ont pas tout dévoilé. La tension monte donc, et comme toujours avec Howard, elle va de paire avec le désir.
 
Ouhhhh que j’avais oublié à quel point j’aimais les héros howardiens!! Forts, possessifs, passionnels, sensuels jusqu’à en être félins. Je l’aime cet alpha howardien. Je frissonne quand il parle à celle qui considère comme sienne. J’aime quand il décide, mais écoute néanmoins sa partenaire. Je l’aime cet alpha.

White Lies (j’entends ici d’avance le désespoir de certaines) n’est pas traduit, mais je pense être retombé dans mon addiction, et prévois de lire très prochainement les trois premiers tomes de la série Kell Sabin dont ce livre est le 4ème opus. Rassurez vous donc, les trois premiers sont disponibles en VF (en vintage, couverture pourrie incluse). 

Je m’en vais de ce pas comparer les profils de ces hommes hors du commun, et m’imaginer pantelante entre leur bras (que voulez-vous, j’ai une imagination fertile), et je vous tiens au courant!
 

 
En attendant, bonne lecture,
Tam-Tam

PS: l’article d’Emmanuelle sur son blog anglophone ICI
 

The Duchess War

… Ou comment je me suis fait un marathon Courtney Milan en un weekend!

 
Car après la série des Carhart et des Tuner, voici enfin venue la nouvelle série de l’auteur: les frères Sinister. Et je peux vous dire que si l’attente fut longue (pour une addict comme moi, l’attente est toujours trop longue avec les bons auteurs), la qualité fut au rendez-vous.
 
Tout a commencé par une nouvelle intitulé « The governess Affair ».
 
Notre livre s’ouvre sur une discussion animée entre le Duke de Clermont (un fiéffé s*****ard) et Hugo Marshall, son « conseiller financier » en quelque sorte. Il est question de la nouvelle femme du Duc, du fait que cette dernière n’est pas satisfaite par la tournure de son mariage, et que cette dernière tient aussi fermement les cordons de la bourse. Ce qui contrarie quelque peu les plans de son mari, qui se voyait bien dilapider sa fortune en femmes de mauvaise vie et autres idées de débauche… D’ailleurs en parlant de débauche, une jeune fille attend patiemment dans le vestibule pour faire entendre sa voix. Car, à trop se concentrer sur son plaisir, il semblerait que le Duc en ai oublié le sens du mot « NON », et Serena demande à présent réparation. Et comme à l’ordinaire, voilà Hugo chargé de « s’occuper du problème »…

 
S’ensuit bien entendu une nouvelle tout à fait délicieuse où notre « conseiller financier » va devoir faire face à bien plus qu’une simple gouvernante et faire des choix… compliqués.
 
Je ne vous en révèle pas plus, mais sachez qu’à la fin, nous découvrons le héros du premier tome de la nouvelle série et fils du Duc de Clermont.
 
Fort heureusement pour mon petit cœur qui aurait du lutter contre une violente envie de pulvériser de ma force herculéenne mon pauvre kindle (qui n’y aurait pas survécu), Clermont père n’est pas dans ce livre. Ou si, mais mangeant les pissenlits par la racine. Et dans « The duchess war », c’est Robert qui a désormais la lourde responsabilité du titre.
 
Très conscient de l’immonde ordure qu’était son père, ce dernier a réalisé il y a bien longtemps que son titre de Duc lui donnait la quasi-immunité. Sauf qu’au lieu de s’en servir pour être un égoïste patenté, il a décidé de redresser les torts commis par son papounet.
 
Ce qui explique sa présence dans le Leicester (cette fameuse contrée de l’Angleterre dont tout français écorche la prononciation au moins une fois) où son père avait une usine textile. Autant dire que les ouvriers ne nageaient pas dans la béatitude et le bonheur du travail bien fait.
 
Qu’à cela ne tienne, Robert les libérera du joug de l’oppresseur en attisant incognito le feu de la révolte chez les travailleurs (pour cette phrase, je m’inspire très largement des discours d’Arlette, aussi veuillez excuser mon ton enflammé, héhé). En plus comme il est Duc, jamais personne ne le soupçonnera.

Car Robert veut sauver
un peu le monde entier, mais il ne veut surtout pas blesser des innocents dans la foulée. Si bien que lorsque la jeune (enfin, plus si jeune que cela) Wilhelmina Pursling vient tempêter chez lui un beau jour en l’accusant de lui créer des ennuis avec ses activité révolutionnaires, il est surpris et reste quelque peu désarçonné par l’esprit de déduction de notre héroïne (il ne croyait pas être aussi transparent). 
Sous son déguisement de petite souris sans saveur qui vit chez ses grand-tantes, s’habille dans des tons sombres et porte d’épaisses lunettes, se cacherait une tout autre personne. Et au-delà du fait que Robert souhaite blanchir la réputation qu’il a entaché sans le vouloir, tout en continuant à lutter dans l’ombre pour la classe ouvrière, il est intriguée par Miss Pursling et son passé. Par le fait qu’en public, elle semble disparaitre alors qu’en privé, des éclairs lui sortent des yeux lorsqu’elle est contrariée…
Et j’aime bien quand un héros est intriguée par une jeune fille mystérieuse. On veut en savoir plus. Et ce que l’on veut surtout savoir, c’est comment nos héros vont gérer les multiples secrets dans lesquels ils sont impliqués. 
 
Ici, la gestion, c’est avec fracas qu’elle se fera. Les répliques fusent et mes éclats de rire ont fait hausser plus d’un sourcil. J’ai presque retrouvé les fous-rire que j’ai parfois avec Julia Quinn. Ce qui, sur une histoire aussi grave que celle-ci (il est quand même question de révolte ouvrière et d’arrestation arbitraire) est une grande réussite. Bien entendu, à force de croiser le fer verbalement, nos héros vont se découvrir (et plus si affinités…) et faire face ensemble aux conséquences de leurs actes passés (comment je ne vous dit rien et je vous appâte, je suis éblouie moi-même).
 
Le premier roman de la nouvelle série confirme que Courtney Milan maitrise son histoire à la perfection. Et en voyant apparaitre le mot fin, j’étais triste de voir partir mes héros.
 
J’ai soigné ma peine avec la dernière nouvelle sortie en date « A kiss for Midwinter », celle qui raconte l’histoire de Lydia Charingford, la meilleure amie de Miss Pursling, et d’un médecin qui a de la suite dans les idées…Fort heureusement, Courtney annonce la sortie du tome 2 de la série dans la première partie de l’année… Je vais retenir ma respiration jusque là.

 
Bonne lecture,
Tam-Tam