The Goal (Off-campus 4)

Pssst, vous savez quoi ?

J’ai lu The Goal, le nouveau (dernier) Elle Kennedy.

Déjà, en passant, c’est juste moi ou vous aussi vous confondez tout le temps cette série avec celle de Sarina Bowen ?

Du New Adult, des joueurs de hockey, une université en Nouvelle-Angleterre, et des auteurs qui ont travaillé ensembles et ont fait un cross-over entre leurs séries (je crois).

Bref, j’aime cette série, c’est un bon doudou pour moi, c’est choupi, c’est sexy, souvent assez drôle, moderne et avec des personnages pas crédibles du tout mais qui sont souvent intelligents du genre, bons à mettre en évidence les notions de consentement, de sexe protégé, tout ça, ce sont des bons points dans mes romances à moi.

J’ai donc lu The Goal d’Elle Kennedy, tome 4 de la série Off-campus.

Je vous le dit tout net, grosse déception.

On connaît Tucker depuis le tome 1, c’est le coloc de Garrett, c’est un saint avec ses amis, il est patient, il est bien élevé, il sait faire la cuisine, il est sérieux, il joue au hockey mais n’est pas obsédé par le sport parce qu’il ne veut pas particulièrement en faire une carrière, bref, c’est le gendre idéal.

Et Tucker un jour aperçoit Sabrina au coin d’un bar.

Sabrina, c’est un peu la bitch de service, en tout cas c’est ce que l’on a vu d’elle dans le tome précédent, celui de Dean. Parce que Dean et Sabrina ont couché ensemble un soir alcoolisé, et parce que Sabrina considère Dean comme un type arrogant et trop gâté par la vie pour lequel elle n’a aucun respect, et qu’en général, elle n’a pas une très haute opinion des hommes, en dehors de leurs qualités au lit.

Tucker aperçoit donc Sabrina, et il a aime bien ce qu’il voit. Et vice versa.

Cela se termine dans la voiture de Tuck, sur le parking du bar.

Comme Sabrina a une règle de « jamais deux fois avec le même gars », les choses devraient en rester là.

Sauf que, vous vous en doutez bien, Tuck est intéressé. Il veut la revoir, dans un vrai lit cette fois, et plus si affinités…

Et comme notre héroïne n’est pas trop trop partante, eh bien cela va prendre du temps.

Jusque là, de mon coté tout va bien.

C’est chou, c’est sexy, c’est intéressant, je vois bien les obstacles qu’il va falloir surmonter.

Et puis malheureusement, à force d’être parfait, eh bien Tuck devient un peu transparent.

Entre eux, c’est un mauvais cha-cha-cha : un pas en avant, quatre pas en arrière.

Il est parfait cet homme, compréhensif. Il est très perceptif aussi. Il comprend vite les problèmes de sa dulcinée. Il refuse de lui mettre la pression. Il ne fait jamais la gueule parce qu’elle a (encore) bloqué son numéro de téléphone, ne pipe mot quand elle reste 3 semaines sans lui donner signe de vie. Pas un reproche, pas un commentaire. Pas un seul « moi aussi j’ai des sentiments et ça serait gentil de ne pas toujours t’essuyer les pieds dessus ».

A la décharge de Sabrina, elle est bien consciente de ce qu’elle fait vivre à Tuck, et se débat avec ses problèmes pour arranger les choses. Mais elle n’est pas franchement des plus logiques en la matière, et c’est fatiguant. Et je ne spoile rien en disant ça, comme par hasaaaaard, elle tombe enceinte par accident du premier coup alors qu’elle prend la pilule (par contre on ne parlera jamais du risque de MST, pas sexy). Évidemment il fallait que ça arrive à la fille qui a le moins de chance sur terre. Ça a un vieux relent de morale bien-pensante tout cela. Je ne pense pas que c’était le but mais je l’ai ressenti comme cela…

Et une fois madame enceinte, l’histoire se traîne, parce qu’ils ne se parlent pas, parce que Tuck encaisse tout sans broncher, parce que Sabrina s’enferme dans ses problèmes. Parce qu’en théorie, il se passe beaucoup de choses dans ce livre. Des rebondissements dans tous les sens, des surprises, des personnages secondaires que l’on aime, forcément, on les connaît pour la plupart et ceux que l’on ne connaît pas sont chouettes.

Mais non, rien à faire.

Je suis déçue, je me suis ennuyée (parfois un peu agacée aussi).

C’est un livre qui a mérité deux petites étoiles sur Goodreads parce que je l’ai lu sans déplaisir, sans avoir envie de me taper la tête contre un mur. Mais c’est un livre que je ne vous conseille pas, sauf si vous êtes des fans hardcore de la série et que vous voulez absolument revoir vos personnages préférés…

Love,

Chi-Chi

The score – Off Campus #3

 

Oyé! Oyé! aujourd’hui au menu princier, un NA contemporain, et pas n’importe lequel, le troisième opus de la série Off-campus dont le premier tome m’avait fait chanter des cantiques à 1heure du matin après une soirée entière de lecture effrénée…

The Score par Elle Kennedy, qui nous compte l’histoire de Dean Heyward Di Laurentis et Allie Jackson. Dean, dans les deux tomes précédent, c’était le womanizer de première. Une fille (ou plus) différente toutes les semaines, une affection particulière pour l’acte en public, un sourire carnassier et de l’humour à revendre. C’était le joueur sans soucis, pas prise de tête, mais pas forcément fiable non plus. C’était le rake, le vrai. Celui qui aime sa vie de débauche, les jolies filles, le hockey et tout ce que cela lui apporte.

Allie Jackson, au contraire, c’était la fille raisonnable en relation sérieuse depuis sa première année d’université. C’était la fille sur qui l’on peut compter, meilleure amie de Grace, dévouée à son père malade, concentrée sur l’avenir et rigoureuse et mesurée dans ses choix…

Le mix des deux ça donne quoi du coup? Pas mon préféré des trois.

Pas que l’histoire ne soit bonne hein. C’est bien monté, les rebondissements sont bien trouvés et j’ai apprécié qu’on sorte un peu des clichés. Mais comment dire, c’est comme si la backstory était plus creuse.

Je m’explique. Nous avons eu deux tomes déjà pour nous faire une idée et nous former une opinion sur les deux protagonistes, et là, on assiste a un renversement. Dean, qui est supposé est un man-slut complètement phobique de l’engagement glisse dans le rôle du boyfriend assez (trop?) facilement. Alors oui, vous pourrez arguer que peut être qu’il n’attendait que ça, mais mon esprit cartésien aurait aimé avoir une explication. Car dans le tome 1, la même thématique avec Garreth avait été traitée, et superbement! Limite Garreth fait bien plus rake/tomcat que Dean, qui est pourtant le lover revendiqué!

Du coup, c’est peut être un préjugé de ma part, mais je m’attendais a plus de construction en profondeur des personnages. Rhhhhaaaa les auteurs nous rendent exigeantes hein?

Quoiqu’il en soit, il mérite d’être lu, et je ne voudrais pas que vous passiez à côté d’une bonne histoire, juste parce que je préfère le premier tome!

Bonne lecture donc!

T.