Because of Miss Bridgerton

Ce qu’il faut savoir avant de lire cette chronique, c’est que le nouveau livre de Julia Quinn est au centre de nos conversations depuis plus de 2 mois. C’est bien simple, depuis le lancement des #8WeeksOfBridgertons, il ne se passe pas un jour sans que d’une manière ou d’une autre, JQ, ses Bridgerton ou même ses autres livres ne fassent une apparition éclair dans nos conversations. Et par « Nos », comprendre, au sein des conversations de toutes les grandes addictes de la romance, historique ou non. Je crois même que le prince pas si charmant pourrait répondre à certains quizz, et il est bien évident que l’initiation de l’héritier a commencé par le biais des audiobooks que j’écoute en voiture (même si la collection complète Bridgerton ne semble pas encore être disponible à la vente).

J’avoue, je n’ai pas vraiment participé à l’engouement des #8WeeksOfBridgertons, sinon par le biais de mises à jour de la page Facebook de Julia Quinn. Ce qui m’a amené à quand même m’intéresser au nouvel opus. Donc, quand même un peu, oui ? OK, confession intime : j’avais peiné à finir les deux premiers livres de son quatuor Smythe-Smith, et à l’heure de la lecture de Miss Bridgerton, j’avais même fait l’impasse sur le reste du quatuor. Trop de déception, trop d’ennui… 
Et après avoir passé toutes ces semaines en compagnie des Bridgerton, quel délice de découvrir enfin l’histoire de Billie et George. 

(Dites bonjour à Cat, venue me prêter main forte pour cette chronique à 4 mains!!) (et comme je suis en vadrouille, impossible d’avoir les options complètes de mise en page, donc italique, c’est Cat, le reste, môaaaa)

Dès les premières pages, j’ai tout de suite senti ce petit frisson d’anticipation qui m’avait tant fait défaut depuis Ten Things I Love About You. Et alors quoi, si on est ici à l’ère des perruques poudrées et du brocard doré ? 

Notre histoire se passe un peu avant l’ère de la tribu. Du temps où Edmund était encore un ado et où Billie Bridgerton n’était pas mariée. Bon, elle se marierait sans doute un jour avec Edward ou Andrew Rockesby, les enfants des voisins et compagnons de jeu depuis l’enfance, mais pas George.

Deuxième confession, j’avais un peu zappé le fait qu’il s’agissait des aïeux (trop méchant ?) Bridgerton, donc ça m’a pris un petit temps avant que la lumière ne se fasse. 

Non, George est la croix de son existence, toujours le sourcil froncé et désapprobateur, toujours critique, jamais fun et affectueux…

Toujours gentleman, toujours là quand on en a besoin… dès la première scène du point de vue de George, j’ai commencé à fondre. Que voulez-vous, j’ai un faible pour les intellos sérieux aux sentiments profonds et à l’humour subtil !
A moins que…
Le feu sous la glace ! 

JQ nous signe une très très belle histoire entre deux personnages qui ne sont pas des héros aux passés sombre et mystérieux, qui ne sont pas des enfants batards vendus et fouettés pendant 3 hivers consécutifs avant de faire pour les colonies, qui ne sont que George, héritier du titre et conscient de sa responsabilité et de poids que cela représente, qui ne sont que Billie, fille aînée encore célibataire, un tantinet excentrique sur les bords, mais profondément gentille et aimante.

J’ai beaucoup aimé le fait que malgré son comportement garçon manqué et son indépendance, Billie est très bien placée dans son contexte historique. Elle a parfaitement conscience de ce qu’elle doit à sa famille, des privilèges de son rang, et elle aussi prend ses responsabilités au sérieux (il y a quelques scènes très poignantes entre elle et sa mère qui illustrent bien cette facette). Trop souvent le côté historique de la romance ne sert que de décor de pacotille à des héroïnes qui font fi de toutes conventions et comme par magie tout se résout sans qu’elles ne doivent faire face aux conséquences de leurs actions. Et George… sûr de lui, mais pas arrogant. Conscient de ses lourdes responsabilités mais dénué d’amertume. Aux premiers abords sérieux mais cachant un humour subtil et jubilatoire. Gentleman in the streets, rake in the sheets ! Je craque !

Une histoire où les héros couleraient presque de source.

J’ai parfois du mal avec les trames où les héros ont grandi ensemble comme frère et sœur. Mais là, c’était très bien amené. Ils se connaissent bien sans vraiment se considérer comme frangins (beurk !), au contraire des frères de George. Même s’ils sont très différents en surface, il est très vite évident qu’ils ont des valeurs communes et un sens des responsabilités très similaire, ce qui rend la partie « ever after » de leur « happily ever after » très plausible.

Un JQ qui a su faire naître chez mes comparses des lectures communes des réactions dithyrambiques proches de l’envolée de poney arc-en-ciel accompagné du cantique des angelots.

Chez moi, plus une aura rose, un cocon de tendresse… comme un air de douce nostalgie.


 
Mais un JQ qui selon moi est très bon, mais pas de l’excellence de mes chouchous chez les Bridgertons ou encore de mon derniers coup de cœur de l’auteur en date 10 things I love about you (qui commence à dater…)

Pour tout avouer, je pense que mon engouement a été en grande partie influencé par ma déception suite à la série Smythe-Smith. Franchement j’avais presque fait une croix sur Julia Quinn. Quand j’ai commencé l’histoire de Billie, j’ai enfin retrouvé cette étincelle qui a fait de JQ une de mes auteures phares. 

Pourquoi? Sans doute parce que c’est trop normal que ça en deviendrait presque suspect. J’aime avoir un peu de suspense, et j’ai senti venir les choses sur ce dernier tiers. Et j’ai déjà vu plus d’alchimie chez des héros.

Après la combinaison d’ennui et d’humour over the top/qui tombe à plat des Smythe-Smith (ce que j’en ai lu), avoir une belle histoire toute en douceur, à l’humour équilibré (Mallet of Death !) avec des héros attachants, tout ça de la plume d’une Julia Quinn en pleine forme, je n’ai vraiment pas tiqué sur le côté prévisible du roman. 

Mais je me veux l’avocate du diable, comme vous pouvez le voir, car Cat ici est une inconditionnelle de ce premier opus.

Je recommande sans réserve !

Alors il ne nous reste plus qu’à vous inviter à découvrir ce livre pour savoir si vous êtes enthousiastes, très enthousiastes, fan, uber-fan, poney-paillettes-chantilly-arc-en-ciel-en amour de ce livre.

L’éventail de possibilité s’offre à vous!

Bonne lecture, T. & Cat

8 Weeks of Bridgertons

  
Cela n’aura sans doute pas échappé à votre attention, mais Julia Quinn nous fait l’immense plaisir de nous régaler d’un nouvel opus Bridgerton. A cette occasion, elle avait lancé sur la toile le tag #8WeeksOfBridgertons, lançant ainsi une lecture commune planétaire. Une semaine, un Bridgerton, histoire d’attendre sans trop ronger son frein la sortie de « Because of Miss Bridgerton » – qui en vrai est référencé comme premier opus de la série Rockesby, mais on ne va pas pinailler…

Alors forcément, notre amour des Bridgertons est sans faille ici. Ce sont les premiers livres que Chi-Chi m’a prêté (il y a quelques saisons de cela)(dear, te rends tu compte qu’on a fêté nos 8 ans il y a peu?) , c’est la série qu’on a offert à tour de bras, on en a imaginé le casting parfait, on s’est imaginé dans les bras des héros, on s’est imaginé sous les traits des héroïnes… Les Bridgertons et nous c’est l’amour forever, les paillettes, le HEA, les licornes, les envolées de cantiques d’angelots, des explosions d’échelle de Hugh Jackman… Bref, il était inconcevable, impossible, inevisageable, inqualifiable et meme ingognoscible de ne pas être de cette méga teuf Bridgerton.

Sauf que… Sauf que, vous me connaissez, je suis contradictoire (normal, je suis une princesse) et j’ai un emploi du temps bien plein (normal, je suis une princesse). Du coup, avec quelques amies (addictes), nous avons fait notre version du #8WeeksOfBridgertons : zéro contrainte, du spoilers à gogo, aucune obligation de tous les lire (et dans l’ordre) mais du Bridgerton en veux tu en voilà.

Et le bilan? Ce fut Dé-Li-Cieux et que de redécouvertes! Que de gloussements! J’ai tendance à relire toujours les mêmes (Anthony, Colin essentiellement). Et là… Rhaaaaa si vous saviez le nombre de Oh! Et Ah! J’ai même des témoins qui peuvent attester que quand je lis du Bridgerton, oui, je glousse pour de vrai!

En vrac et en spoilant bien, les Bridgertons c’est:

– la nuit de noces la plus ubuesque entre Simon et Daphne

– le bain dans la tamise le plus sexy avec Anthony et Simon

– La partie de Croquet la plus anthologique de la Régence avec Kate et son Mallet of Death

– L’identité secrète la plus génialement gardée … et sa révélation au champagne!

– Les récitals Smythe-Smith et la lecture de poésie à la mise ne scène « licorne »

– L’absence de problème de fécondité de Grégory (non, mais 9!!!)

– La séance de flirt innaproprié entre Mickael et Violet (oui, oui!!!)

– L’ épiphanie amoureuse de Hyacyth, la plus décidée de la fratrie 

– Le thé, ses conversations pas toujours correctes, mais toujours cet esprit potache

– L’appétit de Colin (et son tour de taille, franchement, c’est injuste ça aussi!)

– La scène de la prison, où comment on voudrait toutes que Violet soit notre mère

– L’in-articulation de Gregory… Surtout avec les « th » de Hyacyth et Gareth

– La demande en mariage devant Grand-Mère Dunbary!

– La canne de Lady Dunbarry, son carractère de dogue et sa perspicacité.

– Le sens chevaleresque de tous les hommes Bridgertons (les scènes pour illustrer cela sont tellement nombreuses)

– L’intelligence affûtée d’Eloise et son endurance aux pires crasses des 2 monstres

– L’esprit analytique de Lady Whistledown qui a compris que les hommes sont des moutons (dans Daphne), que tout le monde a des secrets (dans Colin) et qu’à choisir entre charme, look et honneur, il vaut mieux le dernier qui reste la vrai mesure d’une homme (Anthony)

– Les éléments qui se liguent toujours contre les héros mais toujours vers le Happy Ending (l’orage, la maladie, les abeilles)

Et puis au rayon des miracles, figurez vous que Madame Julia Quinn compte une nouvelle fan en la personne de ma maman qui voyant Little B. et moi même en pleine euphorie bridgertonesque a demandé à savoir… Bien évidement, Simon et Daphne ont ravi son petit coeur (normal).

Il ne reste plus qu’une semaine avant la sortie du nouveau. En attendant, poussée par autant de joie autour de cette relecture, je me suis replongée dans la ronde des saisons… Puisque le nouveau Lisa Kleypas sort peu de temps après Miss Bridgerton. 

Que ne ferait on pas pour patienter?

Et vous, les Bridgertons, vous en êtes où?

T.

Les relectures grippales


Pendant que T. avait la grippe/bronchite pendant un mois et qu’elle relisait à tours de bras (« Hyacinthe« , le tome 7 des Bridgertons de Julia Quinn, « La loterie de l’amour » de Lisa Kleypas, « Obscure prémonition » de Linda Howard), cela a été pour nous le temps des bilans…

La question existentielle du jour : quel le meilleur héros entre Gareth St. Clair, Derek Craven et Niall MacRobert?

Gareth, qui sous une enveloppe un peu scandaleuse est une guimauve loyale à souhait. il croit qu’il ne peut plus risquer de s’attacher à quelqu’un par peur de le perdre mais c’est sans compter sur 1) le poids de la solitude et 2) la force de persuasion de Miss Bridgerton!

Derek, qui à lui tout seul est un synonyme de scandale, de sensualité et danger, qui prétend être un être sans moral mais se révèle être un homme bon avec les gens qui voient au delà des apparences…

Niall, le Highlander puissant et régalien. Fils illégitime du roi d’Ecosse, ancien templier chargé d’une mission divine, il est tel Atlas qui porte le monde sur ses épaules, il endosse les écrasantes responsabilités qui lui ont été attribuées avec un stoïcisme ronchon profondément sexy.

Et l’autre question : comment faire pour continuer à tenir le rythme?

Réponse, on va encore changer.

A compter de la semaine prochaine, il n’y aura plus que deux articles par semaine. Un original le mardi et une republication le vendredi. Fini la distinction Vera Cruz (aka le mercredi où on raconte notre vie) et les chroniques, ce sera un peu comme on peut et comme vient l’inspiration.

Nous espérons malgré tout que vous continuerez de venir au rendez-vous et de nous lire/commenter/partager quand même. Car en dépit de tout ce que j’évoquais lundi, nous avons envie de continuer encore, et si ce blog a bien évolué en 4 ans et demi, il nous reste encore des choses à en faire!

Love,

Chi-Chi et Tam-Tam

Relectures de l’été

Night play – Jeux nocturnes

Contrairement à ma comparse, je suis une grande afficionado des relectures. Mes livres préférés portent d’ailleurs la marque de dizaine et dizaine de lectures. Alfred Jr. la liseuse a un dossier dédié aux relectures, et bien souvent, un livre que je viens de finir passe du dossier PAL au dossier relecture direct, si l’histoire m’a plue.

La relecture, c’est mon « confort read », la lecture doudou des moments où je n’ai pas le temps/l’envie/l’énergie (ne rayer aucune mention) pour m’aventurer dans une nouvelle romance. Et l’été, et plus spécifiquement en période de vacances, je n’affiche pas 25 nouveaux livres au compteur, mais bien souvent 25 relectures.

Pourquoi? Sans doute qu’après nos journées marathons, j’éprouve cette envie de me blottir dans une histoire connue aux héros qui vont systématiquement me faire couiner.

Et cet été, je n’ai pas dérogé à la règle. Mais qui sait, ce qui est une relecture pour moi sera peut-être une découverte pour vous?

White Lies de Linda Howard ainsi que la série complète de Kell Sabin.
Du Linda Howard comme on les aime: du suspense, du muscle, de la sensualité et un happy end en fanfare!

L’homme le plus sexy de Julie James.
Parce que j’avais envie du glamour hollywood à la sauce romance.

The Heiress effect de Courtney Milan.
Relu après la lecture du dernier sorti (chronique à venir… bientôt), parce que décidément, j’aime les rouquins!

-Her favorite rival et The contestant de Sarah Mayberry.
Certes, ils ne sont pas chroniqué ici, certes vous allez me dire qu’en plus c’est une relecture et que je pourrai faire un effort… Mais Chi-Chi en a chroniqué plein (1, 2, 3, 4, 5, et 6) et comme très souvent chez l’auteur, c’est une lecture fort agréable qui fonctionne plutôt pas mal. « The contestant » est un peu un remake de Koh-Lanta avec meurtres et romance à l’intérieur. « Her favorite rival », quant à lui, est une histoire de collègue rivaux… et plus si affinités!

Love Hacked de Penny Reid
Et je réalise que Alex aurait été parfait pour la saga de l’été de l’année dernière!

Fangirl de Rainbow Rowell
Parce que Little B. va entrer en première année à la fac… et que ça me rend bien nostalgique tout ça!

Anthony de Julia Quinn.
C’est toujours le bon moment pour un Bridgerton!!! Et puis, je me serait presque imaginée en train de jouer au croquet!!

Une belle liste n’est ce pas?
Bon après, je pourrait aussi vous parler des autres livres que j’ai lu, mais « La chenille qui fait des trous », toute géniale qu’elle soit, ne tombe pas amoureuse…

Et vous, vous avez (re)lu quoi de beau cet été?

Bonne lecture,
Tam-Tam

Les Bridgertons

bridgerton

(Réédition du 18/10/10)

Il y a des jours où je ne suis vraiment pas inspirée… Pas envie de travailler, pas envie de faire le ménage, la cuisine, même pas envie de me faire les ongles, je regarde mon téléphone d’un œil noir s’il a le malheur de sonner, car parler me demanderait trop d’efforts, bref, un jour de grande bonne humeur!

Tam-Tam me disait l’autre soir que pour elle, une bonne romance, ce n’est ni plus ni moins qu’un antidépresseur en papier. Et si les héros passent par mille péripéties, au moins on est certain que leur histoire finira simplement : par un happy-end. J’adhère totalement à ce concept. Lady D. aussi (et ceux qui se demandent qui est Lady D., relisez vos vieux Paris Match).

Et dans ces jours où je ne suis pas inspirée (doux euphémisme pour dire que je suis à deux doigts d’arracher la tête de la première personne qui ose regarder dans ma direction), j’ai deux options « bonne humeur garantie » : Love Actually et Julia Quinn.

JQ est donc ma thérapie des mauvais jours, et j’ai tout lu d’elle, mais j’ai une affection particulière pour la famille Bridgerton, avec Anthony, Benedict, Colin, Daphné, Eloïse, Francesca, Gregory et Hyacinthe. Et après avoir fini de lire cette série, je l’ai tellement aimée que j’ai forcé Lady D. à faire de même (oui, encore cette mystérieuse Lady D.).

Cette fratrie, c’est celle que tout le monde a rêvé d’avoir. Au programme, des chamailleries, des petits frères et sœurs pénibles, quelques déclarations de sentiments adorables, le mystère de Lady Whistledown, des parties de croquet redoutables avec le maillet de la mort, des histoires d’amour touchantes évidemment, des fous rires sous la plume de JQ. Et enfin, des personnages qui ont suffisamment de profondeur pour être crédibles, tout en gardant une légèreté de ton qui font de ces livres de véritables bulles de douceur (Chi-Chi se prend pour une poétesse).

Règne sur cette famille Violet, la mère. Pas facile de lui raconter des histoires, elle a un œil de lynx et un flair incomparable pour détecter les bêtises! Quand à Edmund (irk), le père, c’est un peu le papa parfait, celui qui lit des histoires à l’heure du coucher, porte le petit dernier sur ses épaules pour se promener dans la campagne, et vole des baisers à Maman quand il croit que les enfants ne voient rien. Il a juste eu le mauvais goût de mourir avant la naissance de Hyacinth, ce qui a laissé des traces chez ses enfants.

Et pour vous parler des enfants justement, nous recevons aujourd’hui en guest-star Lady D. (eh non, ce n’est pas la princesse de Galles, mais quand même une belle blonde aux yeux bleus, et qui connaît son sujet, ce qui ne gâche rien). Après avoir terminé ses devoirs de vacances (donc, la lecture des 8 tomes de la série), tout à fait spontanément, elle m’a envoyé un petit mail que je partage avec vous (oui oui, vous pouvez me remercier, je suis très généreuse!).

Et attention SPOILER alerte, version light mais quelques détails sont quand même révélés…

« Je viens de finir, aujourd’hui, la série des Bridgerton. Aaaahhhlalalala. Décidément. Ce fût bien chouette. Et bon, comme souvent, quand on finit quelque chose, ça brasse un peu dans le cerveau, on analyse telle chose et telle chose parce que ça nous a marqué, choqué ou simplement parce que c’est amusant. Et je dois avouer qu’en finissant cette série l’envie m’a prise d’analyser un peu le tout et de faire un petit TOP des personnages, personnalités, histoires, moments, phrases etc. Parce que cela m’amuse. Et je me suis dit, qui sait, si ça se trouve ça intéressera Chi-Chi (NdA – et ses lecteurs)! Donc voilà, je t’écris à toi, tu peux le lire, ne pas le lire, c’est ton choix.

Déjà, j’espère que je ne t’ai pas perdu avec ma petite intro carrément pompeuse quand j’aurais pu dire « JE SUIS GRAVE EN KIFFE SA MÈRE ALORS JE VEUX TE DIRE MES TRUCS PRÉFÉRÉS ». C’est parti mon kiki!

1. TOP des Bridgerton : (BAM, ça commence sec) Colin. Bah voyons, on s’en serait pas douté. J’ai même pas besoin de te dire pourquoi, tu comprends (NdA – moi, Chi-Chi, je suis une fan inconditionnelle de Colin et je le clame haut et fort. Il est beau, il est intelligent, il est charmant, il est drôle, il est riche mais pas trop, est-il besoin d’en rajouter?).

2. TOP des « pièces rapportées » : Simon Bassett. Il est beau. C’est un rake (un vrai). C’est un ami d’Anthony. Il a su surpasser son bégaiement parce qu’il est incroyablement tenace. Il n’a pas eu une enfance facile. Il me plaît beaucoup.

3. TOP « hic de personnalité » (tu sais, ils ont tous leur petit doute, leur petit défaut et tout) : Gregory et sa « vie facile ». Il n’a jamais eu besoin de se battre pour avoir quoique ce soit, il a eu une éducation de petit dernier, mais en même temps il redoute de demander de l’aide à ses frères. Il veut prouver qu’il est un homme, un vrai. J’ai bien kiffé.

4. TOP épilogue : ex-æquo Gregory ou Fransesca (j’ai du mal à me décider). L’un est amusant, l’autre est émouvant…

5. TOPs « petits moments » (il y en a plusieurs) :

  •     Dans The Duke and I : Lorsque Daphné, le soir de son mariage, complètement naïve, croit que si Simon ne peut pas avoir d’enfant c’est qu’il est impotent et IL LE PREND TROP MAL, et il lui dit un truc du genre « I promise I’m perfectly able to satisfy you in bed » (quand même je l’ai lu en juin, je ne me souviens pas parfaitement ^_^ ). Bref, j’avais bien aimé ce moment.
  •     Dans It’s in his Kiss : Quand Gareth vient prendre le thé chez les Bridgerton et que Gregory est là et n’arrête pas de charrier sa soeur « Garethhhh anth Hyacinthhh ». Ça aussi c’était marrant (NdA – mes frères aussi auraient tendance à faire un truc pareil, sales gosses).
  •     Dans An offer from a Gentleman : Quand Benedict se rend compte que Sophie est LA fameuse femme mystérieuse qu’il avait embrassé au bal et qu’il la confronte sur le fait qu’elle le lui ait caché… Là aussi j’étais en kiffe.
  •     Dans To Sir Phillip, with love: Quand les 4 frères débarquent pour casser la gueule à Phillip. Et quand Eloise rembarre trop Gregory en disant que c’est « an infant ». C’était carrément trop mort de LOL comme moment.
  •     J’ai adoré tous les moments seule à seul de Violet avec ses enfants, où elle leurs parle de leurs qualités et leurs défauts. Surtout dans les deux derniers livres. Cela permet de vraiment développer la personnalité des personnages.
  •     Et enfin, TOUS les moments avec Colin (ça, c’est fait). Mais pas particulièrement ceux dans son histoire, plus ses apparitions dans celles des autres.

6. TOP des phrases clefs (bon ça sera surtout dans les derniers parce que ce sont les plus frais dans ma mémoire) :

  •     Gregory en parlant de Hyacinth « She’s my little sister. Mine to torture and mine to protect. ».
  •     Dans l’épilogue de Gregory (ils viennent d’avoir leur 7ème enfant) « … gone off to visit Hyacinth, to expound upon the many reasons seven was the ideal number of children (Hyacinth was not amused). ». Ça m’a fait sourire ^_^.
  •     Dans l’épilogue de Fransesca : La lettre écrite par la mère de John à Michael, elle finit par « Thank you, for letting my son love her first ».

J’ai trouvé ça sur-stylé! J’avais envie de pleurer.

7. TOP duo, je t’énonce les candidats au titre de « Meilleure Paire » :

  •     Eloïse & Pénélope
  •     Hyacinth & Lady Danbury
  •     Simon & Anthony
  •     Hyacinth & Gregory
  •     Lucy & Hermione
  •     Et le couple gagnant est … ELOISE ET PENELOPE!! YoOuhOu! D’ailleurs j’aime trop le fait qu’Eloïse appelle sa fille Pénélope!

Finallly, (8, comme les 8 Bridgerton, pas fait exprès) :

8. TOP des images de couverture (parce que ça envoie du rêve quand même) : Ce sera sans nul doute, Benedict & Sophie avec sa belle robe verte. Dans les autres, je suis pas ultra fan des têtes des gars.

Voilà, tout cela fût fort passionnant (n’est-ce pas?!). »

Et voilà mes chers amis, le mail de Lady D.! Je rassure celles qui auraient pris peur, dans la vraie vie des gens réels, Lady D. parle très bien, sans LOL ni smiley, ce n’était qu’un exercice de style!

Enfin, mon conseil pour la route sera, lisez les autres livres de JQ. Et ensuite, venez vous lamenter avec nous, qui attendons impatiemment la sortie de son prochain livre… Puis du suivant. Et encore du suivant. Et de celui encore après…

Chi-Chi & Lady D.

Si les Bridgerton m’étaient filmés…

Parce que deux têtes valent mieux qu’une, et que les fêtes sont propices aux réunions au sommet sur les sujets les plus importants, nous avons décidé qu’il était temps de vous présenter quelques détails supplémentaires sur nos chouchous de la romance, la famille qui a scellé notre amitié

Et quand on parle de détails, nous voulons bien sûr dire, le casting idéal pour la future série qui, nous en sommes convaincues, ne devrait pas tarder à voir le jour… 

Sans plus attendre, voici, rien que pour vos beaux yeux, et pour commencer l’année en beauté, la famille Bridgerton…
 
Enjoy, 
Chi-Chi et Tam-Tam
PS : à vous bien sûr de vous prêter au petit jeu de retrouver le nom des acteurs choisis (et non, ce n’est pas du tout parce que l’une de nous a eu la flemme de tout écrire), et de nous proposer vos alternatives, si vraaaaaaiment vous n’étiez pas convaincus… (mais c’est une option trop horrible pour mériter d’être envisagée) (la famille Bridgerton a un potentiel swoonesque assez phénoménal, il faut bien l’avouer…) 
PPS : Inutile de vous préciser que je compte bien jouer le rôle de Kate et que la proposition n’est valable que dans le cas de force majeure où j’aurais les deux jambes dans le platre et ne pourrait assurer la prestation. Mais Anthony is mine et les autres peuvent arrêter de rêver!  T.
PPPS : Et inutile de vous préciser qu’il en va de même pour mon Colin d’amour…  C. 
  


Histoire d’une conversion à Vera Cruz

Tout a commencé avec un long weekend en juillet…
Ma sœur avait oublié de mettre un livre dans sa valise, la malheureuse.
Heureusement, dans mon sac se trouvait un des livres que je prévoyais de chroniquer pour ma saga de l’été! Je lui ai donc tendu, et nous sommes toutes deux parties pour la plage. Elle s’est plongée dans « Course poursuite fatale », oubliant le monde extérieur (et le soleil, à son grand désespoir le soir même) et j’en profitais pour la prendre en photo le-dit livre à la main…

Moins de 48 heures plus tard, petite soeur en redemandait! 
Qu’a cela ne tienne! Nous avons trouvé un bouquiniste, et je me suis basée sur les préceptes fondamentaux de l’initiation, et avec l’aide téléphonique de Chi-Chi, ai procédé à un choix avisé pour parfaire sa convertion:
Et quelle liste! entre Baby love de Catherine Anderson, L’homme-tigre de Sherrilyn Kenyon, L’amant de Lady Sophia de Kleypas, L’héritage du passé de Garwood, et un frère Quinn de Nora Roberts, j’avais tapé dans les classiques des classiques!

Et figurez-vous que la nouvelle junkie n’a pas mis une semaine à tout finir! 
Il n’est donc pas étonnant que pour son anniversaire, je sois à nouveau allée faire un tour chez le bouquiniste!

Au programme de son mois de septembre :
Celeste Bradley et ses espions, deux autres Sherrilyn Kenyon (elle mélange tout comme moi les séries, ce n’est pas ma sœur pour rien!), un nouveau Howard, et une trilogie de Nora Roberts.

Je l’ai laissé dimanche avec son paquet, elle avait l’air impatiente de s’y mettre. Et comme je suis la grande soeur la plus géniale de la création, sont en commande à son attention, la collection complète des Chicago Stars, un Hathaway de Kleypas, un Bridgerton de Julia Quinn et Séduire un séducteur de Hoyt.

Cerise sur le gateau, son anniversaire tombe aujourd’hui! Alors toutes ensemble, chantez avec moi… en attendant qu’elle nous raconte ce qu’elle a pensé de ses nouveaux bébés…

Joyeux Anniversaire Little B., et bienvenue du côté rose de la force!

 
Tam-Tam
  

A l’attention des novices en romance (bis)

La chasse au trésor est ouverte!En l’honneur de ce jour particulier que marque notre 200ème post (hourra, roulements de tambour et confettis inclus), Chi-Chi et moi même avons décidé de quitter un instant nos costumes de princesses pour revêtir celui de Grandes prêtresses de la romance – titre honorifique qui nous a été délivré par un consortium de lectrices formidables avec lesquelles nous partageons idées lecture, manucure, et tupperwure (mes excuses pour cette rime ratée).

Et que fait donc une Grande prêtresse de la romance quand elle ne pose pas le top-coat de sa manucure ? Élémentaire mon cher Watson, elle lit. Mais pas que…

Tout d’abord, une Grande prêtresse chronique les dernières parutions en VO et VF. Parce qu’elle ne souhaite pas que ces chers sujets s’en aillent au casse-pipe sur une histoire un chouilla ratée.

Ensuite, une Grande prêtresse tente de nouvelles expériences et tache de découvrir de nouveaux talents. Oui, les nouveaux auteurs d’aujourd’hui seront peut-être les Nora Roberts de demain.

N’oublions pas non plus qu’une Grande prêtresse se pose des questions existentielles comme « Pour ou contre le mariage arrangé entre un sultan aux yeux topaze et la cadette d’une famille de 12 enfants qui a tenté de fuir son beau-père en montant à bord d’un vaisseau philistin ? », « La question de la sexytude du kilt, du pirate, du voleur, du plombier et du comptable de ma grande tante »…

Et pour finir, puisque c’est sans doute son plus beau rôle, la Grande prêtresse initie à la romance. Et c’est un rôle délicat d’initier. Les aspirants sont souvent craintifs au début, la romance a mauvaise réputation. Il faut donc y aller avec délicatesse et tact, apprivoiser la proie… euhh… l’aspirant.

La première romance que l’on vous tend (ici, métaphoriquement parlant), c’est la graine que l’on plante. La seconde, c’est l’arrosage. A partir de la troisième, la plante perce le sol, et là, si tout ce passe bien, arrivée à la fin de la liste, la floraison a eu lieu. Elle trône alors fièrement, dans l’attente du rayon de soleil romantique qui viendra affoler sa chlorophylle. Normalement, si la Grande prêtresse a su s’y prendre, la nouvelle lectrice sera à la recherche du prochain livre qui saura créer en elle les papillons des premiers livres. Et dès lors, telle une junkie, elle partira en chasse de sa prochaine dose.

Et en l’honneur de ce post numéro 200, je vous emmène dans le coffre aux trésors et vous dévoile les livres qui sauront persuader les plus récalcitrantes.
Je précise au préalable que nous avons extrait la substantifique moelle de la cutitude, la quintessence de la romance et, pour ce faire, nous avons donné dans l’anarchie la plus totale et avons brisé les séries. Par ailleurs, dans un souci de prosélytisme intensifié, vous trouverez ici une liste disponible dans sa totalité en VF (une ola pour les princesses, une !)Sans plus attendre, dévoilons les ingrédients de la recette du succès :

  • Les contemporains :
1) Nora Roberts – La fortune des Sullivan. Au programme, la sexytude de l’accent irlandais, une course au trésor très Indiana Jonesienne et 3 statuettes à rassembler pour découvrir le secret de la vie (j’exagère à peine !).2) Jayne Ann Krentz – Passionnement, à la folie. Une histoire où il est question d’inventions folles et de valeurs familiales comme l’auteur sait bien les dépeindre.

3) Linda Howard – Mister Perfect. On tombe ici dans la romance thriller. Un psychopathe en veut à la peau d’un quatuor d’amies pour avoir osé dresser une liste un peu tendancieuse sur ce qu’elles attendaient de l’homme parfait. (NDA : il existe en VF, mais, si possible, préférez la VO. Ce roman est de ceux pour qui la traduction n’a pas fait que du bien.)

4) Sophie Kinsella – Samantha, bonne à rien faire. Un parfait exemple de ce qui se fait de mieux en chick-lit. L’histoire d’une femme moderne, avocate surmenée, dont la vie prend un tournant inattendu.

5) Susan Elizabeth Philips – Un retour inattendu. Chi-Chi voue un culte aux Colin de la littérature. L’histoire de celui-ci a tout pour vous plaire : le Sud américain, une héroïne au caractère bien trempé, et de l’humour… plein d’humour !

6) Debbie Macomber – Un printemps a Blossom Street. Quatre femmes que rien ne devait rapprocher, si ce n’est un club de tricot… Et des vies qui, malgré leur différences finissent par s’entremeler.

7) Julie James – Mon ange gardien. Julie James n’a pas son pareil pour vous concocter des dialogues hilarants. Dans la chasse au meurtrier où Cameron et Jack se retrouvent, c’est à qui aura le dernier mot, et pour nous, lectrices, à qui rira le plus fort !

8) Kristan Higgins – Toi et moi. Ce livre est l’exception qui confirme la règle. Quelle règle ? Celle qui veut que les histoires de retrouvailles ne fassent les meilleures romance. Harper et Nick, c’est l’histoire qui vous fera fondre de l’interieur…

9) Catherine Anderson – Celle qui avait peur d’aimer. Catherine Anderson s’est spécialisée dans les causes désespérées. Dans ce livre, elle prouve que l’on peut faire une très bonne romance en s’éloignant du cliché selon lequel toutes les héroïnes de romance entrent dans le même moule… ou presque ! Bethany est en fauteuil roulant, ce qui n’arretera pas Ryan Kendrick. Et là, l’auteur fait fort, elle ne tombe ni dans le pathos, ni dans le larmoyant, mais nous dépeint une histoire émouvante.

  • Historiques :
10) Lisa Kleypas – Parfum d’automne. Dans cette série, deux couples sortent du lot et le débat intérieur pour choisir fut intense. Lilian et Marcus remportent la palme. Avec sa langue bien pendue, son culot et sa volonté, j’aime Lilian parce qu’elle n’a pas peur de remettre à sa place le bien comme il faut Marcus. (Mais si d’aventure cela vous interessait, le tome suivant est aussi un petit bijou.)11) Julia Quinn – Les Bridgerton – Colin. Oui, j’admets, ça fait beaucoup de Colin dans cette liste. Mais ce n’est que justice, puisque Colin est ici magistral, fomridable, exceptionnel, drôle, émouvant, farceur… et je manque d’épithetes… En face de lui, Pénélope est tout ce qu’il lui faut et bien plus. Un historique à l’humour fin, à l’analyse des relations familiale très perspicace.

12) Amanda Quick – Un alibi de charme. L’histoire d’Arthur Lancaster qui, pour démasquer un assassin, a recours aux services d’une dame de compagnie qu’il fait passer pour sa fiancée. Mais Elenora Lodge n’est pas une jeune femme soumise et discrète. Et qui sait, elle pourrait  être celle qui lui fera perdre son calme, pour notre plus grand plaisir… et un peu le sien finalement.

13) Elizabeth Hoyt – Séduire un séducteur. Mélisande, Jasper… *soupir*. Au-delà de l’histoire fort sympatique, n’oublions pas que découvrir Hoyt, c’est s’assurer papillons dans le ventre, frissons dans le cou, joues rosies par l’émotion et gloussements d’écolière. Qui a dit que la romance était pour les femmes coincées ?

14) Julie Garwood – Un ravisseur sans scrupules. Nous ne pouvions vous présenter une liste sans un écossais dans le lot. Garwood, c’est du old-school. Mais du bon old-school. Le mollet y est frétillant, l’homme viril et l’héroine aussi butée qu’une bourrique auvergnate, pas décidée du tout à obéir aveuglement à « l’homme ».

  • Paranormal :
15) Sherrilyn Kenyon – Prédatrice de la nuit. Un Dark Hunter pour vous initier à la Bit-Lit. La creme de la creme. Valerius est romain et donc hai par tous ces « collègues » (qui sont tous grecs, ou presque). Valerius est digne et donc ne montre rien, aucun sentiment. La rumeur dit d’ailleurs qu’il n’a pas de cœur. Valerius est loyal, même si Valerius est solitaire et qu’on pourrait presque dire qu’il n’a finalement pas d’ami. Valerius est ……… parfait.16) Karen Marie Moning – La punition d’Adam Black. Tiens donc, un nouvel écossais… Mais pas que cette fois-ci. La sexytude de la jupe chez le male viril, vous en serez persuadées une fois lu cet opus. Adam et Gabrielle, c’est ce que l’on a fait de mieux en terme de couple paranormal. D’autant qu’une fois encore, la femme n’est pas en reste. Sans elle, le héros n’est finalement que peu de chose !

  • VO, si d’aventure vous vouliez vous laissez tenter :
17) Eloisa James – When beauty tamed the beast (Il était une fois 2 – La Belle et la bête)
18) Jennifer Crusie – Bet me (Tu veux parier)
19) Teresa Medeiros – Goodnight Tweetheart (Pour un tweet avec toi)
J’aurais pu tomber sur un chiffre rond. 20 livres en or qui tronent en place d’honneur dans nos bibliothèques. Mais je laisse la place de 20ème livre à celui qui vous a fait craquer et tomber tête la première dans la vague rose à cœurs, dans l’envolée de poneys et le tourbillon de petits angelots au joues rondes. Quel est-il ce livre qui vous a converti il y a un an, il y a un siècle, il y a une éternité ?

Bonne lecture,
Tam-Tam

Note: Depuis 2012, Les 3 VO recommandées ont été traduites (petites veinardes)!

Un peu plus de Colin dans ma vie

Êtes-vous superstitieux ? Moi non… enfin pas trop… je ne crois pas à l’astrologie, et si je lis mon horoscope, c’est le lendemain, pour savoir s’il avait raison. Je n’ai pas peur des chats noirs et en passant sous une échelle je me dis juste que j’espère que le gars qui se trouve en haut ne me fera rien tomber sur la tête ! 13 à table ? Pas de souci. Par contre, je touche du bois. Tout le temps. Voilà ma superstition.

Et les prénoms. Je crois que les prénoms influencent la personnalité. C’est logique quand on y pense, un prénom, c’est une sonorité, une histoire, et donc forcément une influence. Voilà pourquoi je ne pourrais jamais appeler un de mes enfants du nom de mon (mes) ennemie(s) jurée(s) d’adolescence. Voilà pourquoi quand j’étais petite, je reprochais à ma mère de ne pas m’avoir appelée Sarah. Comme dans « Une petite princesse ». Je trouvais qu’elle était drôlement cool et je pensais que si j’avais eu son prénom, je lui aurais davantage ressemblé.

Mais mes parents m’ont donné un autre nom, choisi d’ailleurs parce qu’elle était sainte patronne de quelque chose qu’ils auraient bien aimé que je devienne (aha, devinette, saurez-vous trouver de qui il s’agit?).

Je crois donc que les prénoms influencent la personnalité, en romance comme ailleurs.

Tam-Tam vous avait parlé de ses Nicolas, mais pour moi, le héros de romance ultime porte un prénom bien moins sexy. Enfin, au premier abord. Car après avoir lu toutes ces histoires avec des héros parfaits et ce prénom un peu moins parfait, je ne saurais plus les dissocier. Si j’en rencontre un  dans la vraie vie, mon a priori sera plus que positif, of course. 

Voilà, je veux un Colin dans ma vie. Non, pas le poisson ! D’ailleurs, Colin se prononce Coline. C’est mignon non ? Et tous ces petits Colins, ils sont sagement réunis sur ma table de chevet, à la place d’honneur, à portée de main en cas d’urgence.

Mon premier Colin, c’est celui du Jardin secret. « Le jardin secret » de Frances H. Burnett, comme pour la Petite princesse. Pour l’anecdote, ce livre est le premier que j’ai été prise à lire un livre dans un lieu où je n’aurais pas dû… Pendant un cours de math en CM2 ! Il raconte l’histoire de trois enfants, à l’aube de leur adolescence. Mary, enfant trop gâtée qui a grandi aux Indes, vient de perdre ses parents et est envoyée pour vivre en Angleterre chez un lointain oncle. Dans ce manoir perdu au milieu des Landes, elle fait la connaissance de Dickon et de Colin, avec lesquels elle va apprendre à vivre, à sortir de son cocon et de ses certitudes. Le Colin de ce roman est un enfant malheureux, colérique, enfermé dans sa souffrance… au début en tout cas. On retrouvait déjà ici les prémices des héros que j’aime tant aujourd’hui, sombres et ténébreux… jusqu’à ce qu’ils rencontrent leur héroïne !

Mais Colin, c’est bien plus que ça… Colin, c’est le héros de ma romance ultime, ma romance préférée de tous les temps, celle que je conseille systématiquement à tous les novices qui veulent bien se lancer… et même à ceux qui ne veulent pas lire de romance ! Colin c’est le héros à la hauteur de Sugar Beth dans Ain’t she sweet. Et parce que, à chaque fois que je veux en parler, je tombe inévitablement dans un babillage inarticulé de couinements et d’adjectifs dithyrambiques, je vous supplie de cliquer sur le lien pour lire ce que j’en ai déjà dit.

Colin c’est aussi, bien sûr, mon Mister Bridgerton préféré, celui qui a l’insigne honneur de remporter la main de Pénélope Featherington, et qui se montre à la hauteur de cet honneur en lui offrant une scène de déclaration tellement… tellement belle que j’en perds mes mots… à la hauteur des plus belles comédies romantiques, à la lueur des chandelles, au son d’un orchestre symphonique, avec une salle de bal entière comme spectateurs. Colin qui a tellement d’humour, qui se montre charmant et charmeur avec toutes les femmes, des vieilles duchesses douairières aux amies de ses sœurs, des  jeunes débutantes inexpérimentées aux tristes vieilles filles. Colin qui est un véritable prince charmant dans tous les sens du terme, et qui perd la tête pour la dernière femme qu’il aurait imaginé être faite pour lui. Colin que Pénélope aura attendu si longtemps… et comme elle a eu raison !

Colin, c’est mon héros préféré de Julie Garwood… Dans le 4ème tome de sa série Lucifer (je n’ai jamais compris le nom de cette série mais passons), Castles (traduit par Le voile et la vertu, titre que je comprends encore moins que Lucifer), Colin et Alessandra forment un couple dans la plus pure tradition de la romance old-school version Garwood. Par un curieux hasard du destin, Colin se retrouve tuteur d’une jeune princesse russe, qui n’a qu’une idée en tête : se trouver un mari, pour éviter d’être renvoyée dans son pays en guerre. Et par un hasard encore plus curieux, c’est finalement Colin lui-même qui se porte volontaire pour le rôle de mari… Mais Alessandra n’a rien d’une princesse au petit pois. Elle est redoutable en affaires, férocement intelligente et en même temps, légèrement étrange. Elle est plus que belle et fait des listes de tout… même des listes de listes (ma sœur fait pareil, j’adore)… Colin est un vrai héros de Garwood, tentant de manière hilarante d’affirmer son autorité de mâle et échouant complètement face à sa petite femme, pour le plus grand bonheur du lecteur.

Sans oublier que Colin, c’est le très charmant golden boy horriblement impoli que Lauren Willig nous offre en fil conducteur dans sa série Pink Carnation. Et si je suis plus en retard que Tam-Tam dans cette lecture, laissez-moi vous dire que je me meurs d’impatience à l’idée d’en connaître plus sur la romance entre Colin et Éloïse ! Quelques chapitres seulement par tome, et tellement de frustration à imaginer ce qu’il va se passer entre eux…Vite, la suite !

Avouez que vous avez là une belle brochette de héros, des héros qui partagent leur prénom, des héros que j’ai tous aimé de manière inconditionnelle depuis le jour où je les ai rencontrés. Si, avec tout cela, je n’ai pas réussi à vous convaincre que Colin est le plus beau prénom de l’univers, alors je rends mon tablier… Car personnellement, quand je vois une 4ème de couverture où le héros s’appelle Colin, je m’empare du livre et l’ajoute aussitôt à ma PAL, qui en a bien besoin.

Je considère que l’on n’a jamais assez de Colin dans sa vie !

Et parce qu’un signe du destin ne vient jamais seul, je n’oublie pas que Colin, est et restera toujours Colin Firth, notre inégalable Mr Darcy, le seul, l’unique, celui que personne ne saura détrôner.

Alors maintenant, à vous de jouer… Que pouvez-vous me recommander comme livre avec un héros nommé Colin? J’envisage de rédiger une thèse sur la question…

Bonnes lectures,
Chi-Chi

Le fameux Top 15

Il est sans doute temps de vous révéler enfin ce fameux Top 15 dont je parle régulièrement (remarquez, à force s’en parler, je finirais par chroniquer tous ces livres et je ne vous en parlerais plus!). Attention, voici un post plein de références et de retours en arrière…

En réalité, il y a bien plus que 15 livres qui sont inoubliables à mes yeux. Mais il y a quelques années, avec Tam-Tam, nous nous sommes prêtées au jeu de faire une liste de 15 romances qui représenteraient toutes les facettes que nous aimions dans ce genre.

Pour cet exercice, nous nous sommes assises à une table, chacune sa feuille, chacune son stylo, et deux règles : pas de fausses romances et pas plus d’un titre par auteur. Nous avons donc consciencieusement listé les romances qui nous avaient le plus marquées, avant de chercher chacune à convaincre l’autre qu’elle n’avait pas fait les bons choix lorsqu’ils ne coïncidaient pas!
Heureusement que la plupart se recoupaient, sinon nous serions sûrement encore en train de discuter…

Voici donc ma liste, telle qu’elle a été établie en 2008 et sans ordre de priorité :

– Lord of scoundrels (Le prince des débauchés), Loretta Chase – parce que ce livre m’a fait éclater de rire, que j’adore la relation entre les héros et l’aplomb incroyable de l’héroïne, parce que ce livre a été élu Meilleure romance de tous les temps par d’autres que moi.

Romancing Mr Bridgerton (Colin), Julia Quinn – je ne dirais qu’un seul mot : Colin.

Slightly dangerous, Mary Balogh – parce que Mary Balogh sait nous présenter des personnages parfaitement cohérentes et d’une rare intensité.

Ain’t she sweet (Un retour inattendu), Susan Eliabeth Philipps – mon arme secrète…

Ravished, Amanda Quick – parce que Harriet et Gideon resteront toujours mon premier couple phare, ma première demoiselle pas si en détresse que ça avec un héros complètement déconcerté face à elle.

Charming the prince, Teresa Medeiros – parce que c’est une histoire à mourir de rire dans un Moyen-Age de conte de fées, peu importe les incohérences et les absurdités du récit, on rit.

Devil in winter (Un diable en hiver), Lisa Kleypas – parce que pour le seul bonheur d’obliger le lecteur à découvrir la série des Wallflower.

Silver lining (Chercheuse d’or), Maggie Osbourne – parce que le contexte, le passé de nos personnages n’est pas facile, parce que Maggie Osbourne nous présente comme héroïnes des femmes ordinaires qui se révèlent fortes dans des situations hors du commun.

Fly away home (Retrouvailles imprévues), Kimberly Cates – parce que Tam-Tam était d’accord avec moi à une époque où nous ne nous connaissions pas, nous étions officiellement faites pour nous rencontrer!

Mr Perfect (Mister Perfect), Linda Howard – parce qu’il n’est pas possible de connaître la romance sans avoir au moins fait la connaissance du héros howardien, modèle qui a été repris par tant d’auteurs depuis.

Three fates (La fortune des Sullivan), Nora Roberts – parce qu’il ne pouvait pas ne pas y avoir un Nora Roberts dans cette liste, la décision fût difficile, entre celui-là et Homeport (Une femme dans la tourmente), mais l’attrait de trois histoires pour le prix d’une l’a emporté de justesse…

– Unleash the night (L’homme-tigre), Sherrilyn Kennyon – parce qu’il fallait au moins un fantastique dans cette liste, parce que même si je ne suis pas une inconditionnelle du genre, je fais une exception pour les Dark Hunter.

Mrs Miracle (Mrs Miracle), Debbie Macomber – parce que Debbie Macomber manie la douceur et la tendresse comme aucun autre auteur ne sait le faire, parce que c’est un livre de Noël.

Certains ont été lus quand j’étais encore adolescente, ils correspondent à mon initiation. Comme Tam-Tam, je les aimerais peut-être moins si je les découvraient maintenant, mais ils sont teintés à mes yeux du parfum du souvenir. C’est coriace ce genre de choses, impossible de m’en défaire! Et comme cette liste a été difficile à faire!!! En y repensant, je m’étonne de n’y trouver aucun Julie Garwood, Susan Mallery, Celeste Bradley, Anne Gracie, Susan Wiggs, Jude Deveraux, Johanna Lindsey, Catherine Anderson… C’est un Top 50 que Tam-Tam et moi allons devoir mettre au point la prochaine fois que nous nous verrons!

Et depuis, si il y a eu des livres que j’ai aimé, les coups de cœur sont bien plus rares… Aujourd’hui, je me dis qu’il faudrait y ajouter Kristan Higgins avec All I ever wanted, sans l’ombre d’un doute, mais à cette exception près, depuis 3 ans, il n’y a pas eu d’autre découverte marquante… Peut-être Bet me de Jennifer Crusie, mais ayant moins aimé les autres livres de cet auteur, j’ai un doute. Eloisa James, Julie James, Sarah MacLean? Et qui retirer? Kimberly Cates peut-être, un peu trop old fashion pour moi à présent… Maggie Osbourne que je n’ai pas relu depuis une éternité, Debbie Macomber, qui est un peu surannée (je l’échangerai peut-être contre une de ses œuvres un peu plus récentes)? Mais le fait que je ne relise pas un livre ne veut pas dire que ce livre m’a moins marqué ou que son influence s’estompe, non? Épineux problème, il faudrait que j’en discute avec Tam-Tam!

Pourquoi aussi peu de nouveautés? Moins le temps de lire, je vais plus facilement à l’essentiel, mes auteurs/valeurs refuges? Serais-je moins impressionnable que quand j’étais plus jeune? Ou devrais-je prendre plus de risques?

En attendant, il me reste encore quelques livres sur cette liste dont je veux vous parler…  Slightly dangerous de Mary Balogh est pour bientôt d’ailleurs… Tam-Tam vous parlera lundi de Silver lining, et Lady D. vous prépare un  bel article sur The wedding de Julie Garwood! On arrivera bientôt à la fin de cette liste… Mais pour aujourd’hui, je vais m’en remettre à vos bons conseils. Vous, quelles sont les romances qui vous ont le plus marquées?

Chi-Chi

Une famille formidable

Il y a des jours où je ne suis vraiment pas inspirée… Pas envie de travailler, pas envie de faire le ménage, la cuisine, même pas envie de me faire les ongles, je regarde mon téléphone d’un œil noir s’il a le malheur de sonner, car parler me demanderait trop d’efforts, bref, un jour de grande bonne humeur!

Tam-Tam me disait l’autre soir que pour elle, une bonne romance, ce n’est ni plus ni moins qu’un antidépresseur en papier. Et si les héros passent par mille péripéties, au moins on est certain que leur histoire finira simplement : par un happy-end. J’adhère totalement à ce concept. Lady D. aussi (et ceux qui se demandent qui est Lady D., relisez vos vieux Paris Match).

Et dans ces jours où je ne suis pas inspirée (doux euphémisme pour dire que je suis à deux doigts d’arracher la tête de la première personne qui ose regarder dans ma direction), j’ai deux options « bonne humeur garantie » : Love Actually et Julia Quinn.

JQ est donc ma thérapie des mauvais jours, et j’ai tout lu d’elle, mais j’ai une affection particulière pour la famille Bridgerton, avec Anthony, Benedict, Colin, Daphné, Eloïse, Francesca, Gregory et Hyacinthe. Et après avoir fini de lire cette série, je l’ai tellement aimée que j’ai forcé Lady D. à faire de même (oui, encore cette mystérieuse Lady D.).

Cette fratrie, c’est celle que tout le monde a rêvé d’avoir. Au programme, des chamailleries, des petits frères et sœurs pénibles, quelques déclarations de sentiments adorables, le mystère de Lady Whistledown, des parties de croquet redoutables avec le maillet de la mort, des histoires d’amour touchantes évidemment, des fous rires sous la plume de JQ. Et enfin, des personnages qui ont suffisamment de profondeur pour être crédibles, tout en gardant une légèreté de ton qui font de ces livres de véritables bulles de douceur (Chi-Chi se prend pour une poétesse).

Règne sur cette famille Violet, la mère. Pas facile de lui raconter des histoires, elle a un œil de lynx et un flair incomparable pour détecter les bêtises! Quand à Edmund (irk), le père, c’est un peu le papa parfait, celui qui lit des histoires à l’heure du coucher, porte le petit dernier sur ses épaules pour se promener dans la campagne, et vole des baisers à Maman quand il croit que les enfants ne voient rien. Il a juste eu le mauvais goût de mourir avant la naissance de Hyacinth, ce qui a laissé des traces chez ses enfants.

Et pour vous parler des enfants justement, nous recevons aujourd’hui en guest-star Lady D. (eh non, ce n’est pas la princesse de Galles, mais quand même une belle blonde aux yeux bleus, et qui connaît son sujet, ce qui ne gâche rien). Après avoir terminé ses devoirs de vacances (donc, la lecture des 8 tomes de la série), tout à fait spontanément, elle m’a envoyé un petit mail que je partage avec vous (oui oui, vous pouvez me remercier, je suis très généreuse!).

Et attention SPOILER alerte, version light mais quelques détails sont quand même révélés…

« Je viens de finir, aujourd’hui, la série des Bridgerton. Aaaahhhlalalala. Décidément. Ce fût bien chouette. Et bon, comme souvent, quand on finit quelque chose, ça brasse un peu dans le cerveau, on analyse telle chose et telle chose parce que ça nous a marqué, choqué ou simplement parce que c’est amusant. Et je dois avouer qu’en finissant cette série l’envie m’a prise d’analyser un peu le tout et de faire un petit TOP des personnages, personnalités, histoires, moments, phrases etc. Parce que cela m’amuse. Et je me suis dit, qui sait, si ça se trouve ça intéressera Chi-Chi (NdA – et ses lecteurs)! Donc voilà, je t’écris à toi, tu peux le lire, ne pas le lire, c’est ton choix.
Déjà, j’espère que je ne t’ai pas perdu avec ma petite intro carrément pompeuse quand j’aurais pu dire « JE SUIS GRAVE EN KIFFE SA MÈRE ALORS JE VEUX TE DIRE MES TRUCS PRÉFÉRÉS ». C’est parti mon kiki!
1. TOP des Bridgerton : (BAM, ça commence sec) Colin. Bah voyons, on s’en serait pas douté. J’ai même pas besoin de te dire pourquoi, tu comprends (NdA – moi, Chi-Chi, je suis une fan inconditionnelle de Colin et je le clame haut et fort. Il est beau, il est intelligent, il est charmant, il est drôle, il est riche mais pas trop, est-il besoin d’en rajouter?).
2. TOP des « pièces rapportées » : Simon Bassett. Il est beau. C’est un rake (un vrai). C’est un ami d’Anthony. Il a su surpasser son bégaiement parce qu’il est incroyablement tenace. Il n’a pas eu une enfance facile. Il me plaît beaucoup.
3. TOP « hic de personnalité » (tu sais, ils ont tous leur petit doute, leur petit défaut et tout) : Gregory et sa « vie facile ». Il n’a jamais eu besoin de se battre pour avoir quoique ce soit, il a eu une éducation de petit dernier, mais en même temps il redoute de demander de l’aide à ses frères. Il veut prouver qu’il est un homme, un vrai. J’ai bien kiffé.
4. TOP épilogue : ex-æquo Gregory ou Fransesca (j’ai du mal à me décider). L’un est amusant, l’autre est émouvant…
5. TOPs « petits moments » (il y en a plusieurs) :
  • Dans The Duke and I : Lorsque Daphné, le soir de son mariage, complètement naïve, croit que si Simon ne peut pas avoir d’enfant c’est qu’il est impotent et IL LE PREND TROP MAL, et il lui dit un truc du genre « I promise I’m perfectly able to satisfy you in bed » (quand même je l’ai lu en juin, je ne me souviens pas parfaitement ^_^ ). Bref, j’avais bien aimé ce moment.
  • Dans It’s in his Kiss : Quand Gareth vient prendre le thé chez les Bridgerton et que Gregory est là et n’arrête pas de charrier sa soeur « Garethhhh anth Hyacinthhh ». Ça aussi c’était marrant (NdA – mes frères aussi auraient tendance à faire un truc pareil, sales gosses).
  • Dans An offer from a Gentleman : Quand Benedict se rend compte que Sophie est LA fameuse femme mystérieuse qu’il avait embrassé au bal et qu’il la confronte sur le fait qu’elle le lui ait caché… Là aussi j’étais en kiffe.
  • Dans To Sir Phillip, with love: Quand les 4 frères débarquent pour casser la gueule à Phillip. Et quand Eloise rembarre trop Gregory en disant que c’est « an infant ». C’était carrément trop mort de LOL comme moment.
  • J’ai adoré tous les moments seule à seul de Violet avec ses enfants, où elle leurs parle de leurs qualités et leurs défauts. Surtout dans les deux derniers livres. Cela permet de vraiment développer la personnalité des personnages.
  • Et enfin, TOUS les moments avec Colin (ça, c’est fait). Mais pas particulièrement ceux dans son histoire, plus ses apparitions dans celles des autres.
6. TOP des phrases clefs (bon ça sera surtout dans les derniers parce que ce sont les plus frais dans ma mémoire) :
  • Gregory en parlant de Hyacinth « She’s my little sister. Mine to torture and mine to protect. ».
  • Dans l’épilogue de Gregory (ils viennent d’avoir leur 7ème enfant) « … gone off to visit Hyacinth, to expound upon the many reasons seven was the ideal number of children (Hyacinth was not amused). ». Ça m’a fait sourire ^_^.
  • Dans l’épilogue de Fransesca : La lettre écrite par la mère de John à Michael, elle finit par « Thank you, for letting my son love her first ». J’ai trouvé ça sur-stylé! J’avais envie de pleurer.
7. TOP duo, je t’énonce les candidats au titre de « Meilleure Paire » :
  • Eloïse & Pénélope
  • Hyacinth & Lady Danbury
  • Simon & Anthony
  • Hyacinth & Gregory
  • Lucy & Hermione
  • Et le couple gagnant est … ELOISE ET PENELOPE!! YoOuhOu! D’ailleurs j’aime trop le fait qu’Eloïse appelle sa fille Pénélope!
Finallly, (8, comme les 8 Bridgerton, pas fait exprès) :
8. TOP des images de couverture (parce que ça envoie du rêve quand même) : Ce sera sans nul doute, Benedict & Sophie avec sa belle robe verte. Dans les autres, je suis pas ultra fan des têtes des gars.
Voilà, tout cela fût fort passionnant (n’est-ce pas?!). »
Et voilà mes chers amis, le mail de Lady D.! Je rassure celles qui auraient pris peur, dans la vraie vie des gens réels, Lady D. parle très bien, sans LOL ni smiley, ce n’était qu’un exercice de style!
Enfin, mon conseil pour la route sera, lisez les autres livres de JQ. Et ensuite, venez vous lamenter avec nous, qui attendons impatiemment la sortie de son prochain livre… Puis du suivant. Et encore du suivant. Et de celui encore après…
 
Chi-Chi & Lady D.

 

PS : Les 8 tomes de la série s’articulent de la manière suivante : 

  • The duke and I, Daphné
  • The viscount who loved me, Anthony
  • An offer from an gentleman, Benedict
  • Romancing Mister Bridgerton, Colin
  • To Sir Phillip, with love, Eloïse
  • When he was wicked, Francesca
  • It’s in his kiss, Hyacinth
  • On the way to the wedding, Gergory