Une orchidée pour un parvenu


Tam-Tam is back!!!

Houurrrrraaaaaaaa!!!!! Après un mois passé en sous-marin de labeur, je reviens. Ça c’est la bonne nouvelle.

La mauvaise est que je n’ai rien lu (ou presque), et qu’avec la saison estivale qui arrive (accompagnée de ses voyages diplomatiques divers et variés), je ne suis pas sure d’être très très productive, littérairement parlant. Alors oui, vous pourriez me répondre que justement, les vacances sont la période idyllique pour lire, et je vous répondrais que sa majesté le petit prince, du haut de ses 2 ans et demi est très très chronophage (en plus d’être hyper mobile) (le temps où je pouvais le poser à un endroit et lire deux chapitres est révolu….Hell yeah!).

En même temps, ce temps a duré 2 mois… Des excuses!!!

Du coup, pas de saga de l’été en perspective (alors que je vous promets j’avais un super idée!), mais des livres. Et aujourd’hui, quel livre!!!!

Le second opus de la nouvelle série historique de Lisa Kleypas, Les Ravenel et un focus sur Mister Rhys Winterborne et Helen Ravenel : Marrying Winterborne, Une orchidée pour un parvenu en français (qui sort en octobre). Et Sweet lord que j’ai couiné!!!!

J’ai pas trop envie de vous spoiler, ce serait mal.

Oui, surtout que moi je n’ai toujours pas lu le tome 1 de la série. Je me demande si je relirai de l’historique un jour…

Je pourrais vous la faire: héros rencontre héroïne – héros et héroïne se découvrent une attirance de ouf – péripéties et communication à travailler – happy end. Mais j’avoue c’est light. Alors je vais tâcher de vous persuader autrement!

Dans ce livre vous :

  • allez gravement améliorer votre niveau de Gallois, et réaliser que le Gallois ne met pas de voyelle dans le sexe de la femme (ou comment briller en société, je vous le dit)
  • imaginerez ce qu’une robe arc-en-ciel et des chaussures licornes pourraient donner à un mariage (moi j’étais colorée, mais quand même pas autant que ca!) (OMG ça va faire 5 ans!)

Euh non mais surtout, méga référence à Peau d’âne, non?

  • réaffirmerez que la meilleur arme de la femme est sa langue (avec TOUT ce que cela peut sous entendre)
  • comprendrez que lancer des cailloux sur un arbre est un bon moyen d’exprimer ses sentiments pour l’homme local (peut être que celui de Montauban diffère un tantinet, mais j’ai la sensation que ce moyen d’expression est finalement très universel) (ou alors je suis mariée à un Gallois sans le savoir)
  • découvrirez que Helen Ravenel a de très bonne références littéraires et phantasme sur des héros plutôt canons (Darcy, Heathcliff, Romeo, Lancelot, Rochester) (je ne les valide pas tous, mais bon…)

Le premier qui défend Heathcliff comme héros romantique perd des points…

  • rêverez avec l’héroïne de Mister Winterborne qui vous embrasse, vous déshabille et vous murmure bien des choses en Gallois (oui, je suis une gourgandine!)
  • ricanerez devant des envies d’amandes salées (moi j’ai vraiment jamais eu d’envie chelou. Ça existe vraiment?)

Tu es en train de nous spoiler qu’il y a un bébé on the way là non?

Alors oui, pauvres de vous qui lisez en VF, il va falloir attendre l’automne. Mais je vous promets, ça vaut le coup! C’est simple, Winterborne m’a rappelé Derek. Et c’est MA référence Kleypasienne, car si mon échelle de la sexytude va de zéro à Hugh Jackman, chez Kleypas, c’est de zéro à Derek Craven.

Bonne lecture,

T.

Et C.

The All-Star antes up (Wager of Hearts 2)

Hello friends! Chi-Chi here…

Je ne sais pas vous mais moi j’ai un peu le moral dans les chaussettes en ce  moment. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis française et je vis à Londres depuis trois ans. Autant vous dire que ce fichu Brexit nous met la tête à l’envers et l’ambiance n’est pas vraiment pas rose… Raison de plus pour essayer de trouver le réconfort dans des jolies  romances !

Du coup j’ai pris ce livre un peu par hasard. J’avais lu mon premier Nancy Herkness, un peu par hasard aussi, et sans grande conviction. Juste assez pour me dire qu’il y avait là un bon potentiel. C’était mignon, pas completement mal écrit, bien trop rapide mais assez bon pour que je ne me transforme pas en mégère sur la fin, avec une grande tirade énervée de la nana frustrée a qui on a volé son happy-end/ses paillettes/son prince charmant/son quota de lecture frivole. Ne rayez aucune mention.

Te transformer en mégère, tu veux dire comme ca?

Je suis d’humour potache héhé!

C’est que si je vais perdre mon temps à lire (ahem) (c’est bien connu, la lecture, plus grosse perte de temps depuis l’invention de la roue) (attendez, je pleure de rire!) (ça se voit que je suis championne de Questions pour une championne?) (question pour une princesse tu veux dire… Tiens d’ailleurs c’est un jeu avec du potentiel non?) si je vais donc perdre mon temps à lire, mon temps précieux, alors je veux en avoir pour mon argent. Raisonnement bassement consommateur de la lectrice qui pleure pour trouver 5 minutes de lectures dans sa journée, et qui a BESOIN que le livre soit bon, sinon elle pleure et les 5 minutes se transforment en 12 secondes, parce que de rage le livre fait un vol plané à travers la pièce (je me controle dans le métro) (par contre le kindle je ne vous raconte pas le drame) (je ne vis pas dans une cellule capitonnée). Du coup, c’est beaucoup de pression pour l’auteur, je ne vous le cache pas.

Comme je te comprends, je ne lis plus rien depuis un mois exactement pour cette raison. J’ai fait une seule entorse (le dernier Kleypas), mais je ne risquais pas grand chose, faut admettre!

Donc, Nancy Herkness. Dont j’avais lu le tome 1 de la série Wager of Hearts (Le pari des coeurs, en français). Que j’avais trouvé sympa mais sans plus. Mais assez sympa pour que quand le tome 2 est sorti, je me dise que j’allais lui donner sa chance.

Tu es une fille sympa toi. Je suis devenue vachement plus vilaine. Tu crois que je deviens aigri de la romance? Oh mon dieu?? Tu crois que je suis blasée????

Allons droit au but. C’était chouette. Toujours pas inoubliable. Mais vraiment chouette.

Miranda et Luke sont choupinous, ascendant sexy (attendez, Monsieur est superstar de football américain, fichu comme un dieu grec, et en plus, il lui fait le coup du fantasme du cowboy texan, chapeau Stetson, bottes et torse nu à l’apui, que demande le peuple???). Ils sont plutot smarts, ils sont plutot marrants, ils ont des soucis mais pas de drama pénible – juste la moyenne de casserole tolérable pour une histoire qui va aussi vite.

Sur l’échelle des Chicago Stars, on est où niveau sexytude??? Moi je veux du concret là. Parce que il y a sexy et Seeeexy *Tam-Tam cligne des yeux et remue les sourcils dans un effet peu concluant, mais comme vous êtes gentil, vous voyez ce qu’elle veut dire*.

Ben oui, que voulez-vous, autant dans la vie en vraie, je n’aime pas quand les choses trainent (l’angoisse existentielle de l’effeuillage de marguerites à base de « il m’aime », « il ne m’aime pas »…) autant dans les livres, je veux que les choses prennent leur temps. Parce que les livres et la réalité, c’est bien connu, cela ne fonctionne pas pareil, et dans mes livres, je veux VOIR les sentiments se developper.

Traduction, Chi-Chi est une vilaine sadique qui veut bien que les héros souffrent dans l’angoisse et l’incertitude, mais elle veut elle-même sauter cette étape et passer directement aux promesses gravées dans le marbre (saumon, obviously).

Résultat des courses? Eh bien cela m’a changé les idées le temps de la  lecture,ce qui est déjà pas mal, et je vais attendre la sortie du tome 3. Parce que si Nancy continue à s’améliorer, elle est chaque fois plus proche de me donner mon livre parfait qui justifie que je sacrifie 10 minutes de sommeil pour en savoir plus… Et que donc, ce livre était choupinou et que le seul reproche que je lui fait, c’est qu’il va trop vite. C’est un défaut avec lequel je peux vivre, et je pense que vous aussi. 😉

Mouuais…. Je reste perplexe. Mais je suis une perpétuelle perplexe. Surtout sur la romance contemporaine…

En attendant, bonne lecture!

Chi-Chi

Et T. en mode pénible…

Who’s that girl?

Je continue mon intérim sur le blog. Chi-Chi étant ma dealeuse officielle, je fais comme T. et je surveille ses recommandations Goodreads. Enfin, le peu qu’il y en a ! :p

Oui, Chi-Chi est une bonne source goodreadesque. Parce qu’elle ne mets pas 4 étoiles à un livre moyen. Je veux dire, c’est quoi ce délire de mettre 3 étoiles à un livre qu’on a pas aimé 4 à un moyen et 5 à un bon. Alors après ça argumente que ça préside 5*+++ ou « méga coup de coeur » quand le livre est vraiment vraiment bon. Mais mince, ça fausse tout le calcul. Les gens, 1 et 2 étoiles ce sont des notes à utiliser! Et la note « moyenne », c’est 2,5!!!!!!! 

L’avantage c’est qu’on est d’accord à 99%, cela à l’avantage que je suis rarement déçue.

En attendant, moi je suis vénère parce que je n’arrive pas à lire un « bon livre » à moins de me farcir la lecture de 10 trucs nuls.

Hello, Chi-Chi here, venue rétablir quelques vérités! T. my dear, tu n’as qu’à te remettre au contemporain, cela irait beaucoup mieux pour toi… Après moi, ce que j’en dis… 😉 

Mais du coup je risque de spoiler un peu le début (juste le début, c’est promis), évitez le rose si jamais vous êtes allergiques…

C’est comme ça que je me suis retrouvée à lire Who’s that girl de Mhairi McFarlane.

Il vient de sortir en anglais mais je suis certaine que la traduction n’est pas loin, vu le succès de ses premiers livres (je suis aussi à peu près certaine qu’il y en a eu 2 chroniqués déjà ici mais j’ai eu la flemme de chercher) (vous me direz, ce n’est pas compliqué, il y a un moteur de recherche) (mais tant pis, je vous laisse faire !)

Et comme mon ordi est mort et que je fais tout sur tablette (et que donc c’est franchement le bazar) ce n’est pas moi qui irais vous les chercher. Mais nous favorisons ainsi vos capacités d’autonomie (vous le sentez que j’ai un enfant en bas age hein?).

Et moi, si je vous dis que je n’aime pas utiliser le touchpad de mon portable et que la souris est planquée au fond d’une boite depuis mon déménagement il y a 6 mois, ça me fait une excuse aussi?

Who’s that girl c’est l’histoire d’Eddie, qui atteint l’âge canonique de 35 ans toujours célibataire. Il faut dire qu’être amoureuse de son collègue de travail depuis 3 ans ne l’aide pas beaucoup ! Et comme Eddie aime faire les choses simplement, elle ne s’épargne rien. Pas même d’assister au mariage dudit collègue. Qui ne trouve rien de mieux à faire entre le cocktail et le diner, que de lui rouler une pelle. Spectacle auquel assiste malencontreusement la toute nouvelle mariée qui, il faut bien le reconnaitre, n’est pas très contente de la tournure prise par les évènements.

Et donc elle fait quoi quand il lui roule une pelle. Elle reste passive comme la vache qui regarde les trains passer ou elle entre dans le feu de l’action (comme… comme… Non, je n’ai pas de métaphore animalière là)

Noooon, elle le repousse, juste pas assez vite! C’est une fille bien Eddie! (mais un peu lente j’avoue)

S’en suit une véritable cabale médiatique, où Facebook, Twitter, Instagram, et tous les réseaux sociaux que vous pouvez imaginer sont mis à profit pour faire de la vie d’Eddie un enfer (merci la témoin de la mariée, horrible virago hargneuse qui a un sens très relatif de la mesure).

Et, elle atterit sur les réseaux sociaux comment??? Genre il a fait ça devant TOUT le monde? Ou la mariée à eu le temps de sortir son téléphone pour faire une petite vidéo???

Pas besoin qu’il y ait eu une vidéo ou une photo pour démarrer une campagne sur les réseaux sociaux! Et la mariée pas trop contente n’a pas vraiment choisi de traiter le problème dans la discrétion!

Pauvre Eddie, qui subit les conséquences de ses actes mais franchement j’avais de la peine pour elle, aucun être humain ne devrait avoir à subir un tel harcèlement, quels que soient ses fautes. Pauvre Eddie donc, fuit la ville, Londres et son boulot, pour se retrouver à Nottingham, chez son père, où elle va passer quelques mois à écrire la biographie d’un acteur célèbre, en attendant que les choses se calment un peu.

Il est shérif son papa?

OK, je sors…

Rentrer chez son père c’est évidemment se retrouver face à son passé, et à toute son histoire familiale (sujet qu’il était sacrément temps de traiter).

Ce livre était super. Drôle, très chouchou par moments, une pure chick-lit mais vraiment bien faite et bien écrite, avec des personnages pas trop caricaturaux (à part la sœur d’Eddie que j’ai trouvée insupportable). Bizarrement, il y a plein d’éléments qui m’auraient agacée si l’on me les avait juste décrits, mais qui dans le contexte fonctionnent bien. La preuve s’il en faut que l’auteur sait écrire et accrocher son lecteur, pari réussi.

Mais.

Les gars, ça pue…

Il y a un énorme mais.

Je crains le pire…

Ce livre a soit deux chapitres de trop à la fin, soit il lui manque 100 pages !

Il se termine sur une queue de poisson complètement ridicule et inutile à mon sens. Qui m’a passablement énervée, du coup j’ai du mal à vous parler d‘autre chose. Et pourtant j’ai vraiment aimé, je l’ai lu très vite, je vous le recommande et je pense que vous aimerez aussi.

Juste, soyez prévenus. La fin… Frustration…

Non mais là, c’est toi qui est frustrante! Genre c’est quoi le jus de boudin. Diiiissss nouuuusssss!!!! (Parce qu’avec une conclusion pareille, tu ne crois quand même pas que je (et plein d’autres avec moi) vais aller le lire ce bouquin! Si c’est pour balancer mon Kindle quand le mot fin arrivera, merci bien!

Ah ah ah ah! Ce teasing de folie! Allez T. je suis sympa, je t’explique : il y a un moment à deux chapitres de la fin où juste, l’histoire aurait pu se terminer, et c’était parfait. Sauf que non, l’auteur nous jete un petit rebondissement de dernière minute, et qu’après elle ne se laisse pas le temps de le résoudre correctement. Mais happy-end il y a bien. Tu penses que je n’aurais pas laissé Charlotte vous en parler sinon!

Bonne lecture,

Non mais ou pas!!

Charlotte

et T. qui proteste vigoureusement!

Et C. qui passait par là pour éviter la crise cardiaque à T. ! 😀

Je peux très bien me passer de toi

Bonjour!

Charlotte de nouveau au micro cette semaine, pour vous parler du livre que je recommande à tout le monde en ce moment.

Avec 1 an de retard, mais tout de même.

Du retard? Ça dépend du référentiel… Il y a des gens qui m’ont recommandé Jane Austen, George Sand, ou encore Lucy Maud Montgomery… Il n’a jamais été question de retard. Donc je déclare aujourd’hui que c’est le jour « verre à moitié plein » et sur l’échelle de la romance, tu es grave large (surtout si je décide que l’échelle de la romance est identique à l’échelle géologique! (Je vous ai déjà raconté que je voulais être géologue?)

Parlons de « Je peux très bien me passer de toi » (La princesse que je suis remercie la Mano Negra de bien vouloir quitter son esprit, parce que ça va pas être possible de vous avoir en tête toute la semaine)  de Marie Vareille, que j’ai adoré. Un coup de cœur avec les papillons dans l’estomac et les frissons de plaisir et le petit soupir de satisfaction qui fait bien à la fin.

Le même soupir que quand je parle de Jamie ou quand Chi-Chi évoque les Colin?

Comme je suis assez paresseuse (parce qu’on est vendredi, que j’ai une dead-line à tenir au boulot et que je n’ai pas beaucoup dormi et que je ferais mieux de m’y mettre au lieu de rédiger cette chronique), je vous laisse lire la 4ème de couverture…

Chloé et Constance sont bonnes copines, bien qu’elles n’aient en commun que leurs vies sentimentales catastrophiques. Chloé écume les boîtes de nuit et enchaîne les histoires d’un soir, Constance, éternelle romantique et perpétuelle célibataire, lit Jane Austen en attendant que le Prince Charmant ne tombe du ciel. Mais rien ne tombe du ciel, si ce n’est les tuiles, et les deux jeunes femmes décident de prendre leur vie en main en concluant un pacte. Chloé, Parisienne jusqu’au bout des ongles, devra s’exiler avec ses talons aiguilles en pleine campagne avec interdiction d’approcher un homme pendant six mois. Constance s’engagera à coucher le premier soir avec un parfait inconnu.

Humour, amour et grands voyages seront au rendez-vous : des vignobles du Sauternais à Londres en passant par Paris, cet étrange pacte entraînera les deux amies bien plus loin que prévu…

Alors clairement, il y a pas mal d’identification dans ce livre… Pour moi, j’étais complètement Chloé ! La page que l’on n’arrive pas à tourner, les préjugés de la citadine, les chaussures pas adaptées, tout ce qu’il faut. En plus, il y a une Charlotte là-dedans. Qui ne me ressemble pas du tout ! Le premier qui dit que c’est normal vu que Charlotte est un pseudo pour moi s’expose à des représailles… 😉

Non, non, promis, je ne dirais rien. Mais je tiens à souligner que 1) je n’ai jamais vu un prince voler (donc pour tomber du ciel faudra repasser) et 2) tu n’arriveras pas à me convertir à la boite de nuit (oui, parce que je la vois venir la Miss Charlotte). 

Et comme Chloé, j’ai un peu le fantasme de la vie à la campagne – même si tous mes amis se liguent pour affirmer que je pourrais m’y ennuyer comme un rat mort. Je ne les crois pas.

*essuie son clavier qui vient d’être aspergé par le café que T. sirotait en commentant*

Mouahahahahahahahahahahahahaha. Attendez, Charlotte, à la campagne. C’est pire que mes « JAMAIS » ça !

NDLA- j’ai la fâcheuse habitude d’être trop catégorique sur certains sujets et je suis connue pour avoir eu l’audace (et le malheur) de dire « jamais » en quelques circonstances qui ont fini par très ironiquement se réaliser – comprendre « jamais je ne me marierai » (le prince se marre à chaque fois), « jamais je n’habiterai dans cette petite ville ridicule » (qui est donc mon lieu de résidence), etc, etc…

Ce livre, ce sont donc deux histoires en parallèle, celles de deux copines qui ne se ressemblent pas tellement et qui, à travers ce challenge qu’elles se lancent, essayent de sortir de l’impasse dans laquelle leur vie se trouve et de devenir elles-mêmes. C’est beau, c’est philosophique, c’est spirituel. C’est surtout hyper charmant.

C’est un peu le voyage initiatique. Jésus est parti 40 jours dans le désert, Chloé part à la campagne et Constance « en » campagne… C’est ça?

Il ne me manque plus que le château près de Bordeaux pour trouver enfin une bonne raison de quitter la ville. Je prends mon prince charmant sous le bras et on ira planter de choux, ou je ne sais quoi d’autre que l’on fait quand on ne vit pas entre deux tours d’immeubles. Regarder les étoiles, respirer à plein poumons (sans ventoline) et manger les fruits cueillis à même l’arbre. Quand je vous disais que j’ai bien réfléchi à la question… Identification totale !

Moi je suis plus « bord de mer », « les éléments se déchaînent », « les embruns ». Parce que respirer à plein poumons à la campagne, c’est oublier que c’est PollenLand la campagne (comment ça je « pleuvois » sur ta « parade »?)

Ceci dit, vous n’êtes donc pas là pour m’écouter raconter ma vie, je reprends :

C’est un livre adorable, mignon comme tout, drôle tout en finesse. Qui parle plutôt bien d’émotions, de la vie moderne pas toujours simple. Ce n’est pas torturé, ce n’est pas dramatique, et c’est exactement ce dont j’avais besoin en ce moment.

C’est plein de bonne humeur, de joues rosies par le soleil et de repas en famille, ça se promène dans les vignes du bordelais, Paris et à Londres. C’est un super compagnon de voyage, de sieste au soleil, de plage, de métro, d’après-midi pluvieuse et de nuit blanche.

En résumé, c’est joliment romantique et tendre,et vous devriez tous aller le lire si ce n’est pas déjà fait !

Non pas encore. Mais qui sait, quand j’aurais trois minutes et l’envie d’un contemporain, je note. 

 Bonne lecture,

Mic drops! (Genre j’ai quand même attendu tout l’article pour faire ma blague pourrie, admirez) (oui, parce que je trépigne depuis la première phrase avec l’allusion au micro) (faut que j’arrête le snif de paillettes…)

Charlotte

Et T.

 

Emporte-moi (Backstage – 3)

Après mon article de la semaine dernière, vous ne serez pas surpris d’apprendre que je suis très très légèrement à court de temps. Du coup, j’ai fait un truc hyper mature, j’ai renoncé à tout gérer de front et j’ai appelé à l’aide. Comme j’ai de chic copines, Charlotte a répondu à mon appel (un couinement assez pathétique entre le cri de grâce et le grognement de douleur)(hyper élégant et glamour, je vous l’accorde). Je compte donc sur vous ce mois ci pour la couvrir de guimauve…

Je passerai en pointillés pour vous surveiller hein!

Bises bises

T.

Hello !

T. est sous l’eau en ce moment, alors elle m’a recrutée pour donner un coup de main pendant quelques semaines. Du coup, je viens vous proposer une petite chronique de Fade into you – Shaken Dirty 3 de Tracy Wolff (Emporte-moi de la série Backstage,  en français dans le texte, sortie prévue le 8 juillet chez Milady).

Je suis comme ça, je commence les séries par le tome 3.

Moi je valide la lecture anarchique, mais ça vous le saviez. 

Faux, j’ai lu le tome 2 aussi, je lui avais donné 3 étoiles, chou mais pas inoubliable (une sombre histoire de musicien rock qui retrouve son amour d’enfance, une pianiste classique qui vient d’avoir un grave accident et ne pourra plus jouer de piano). Le tome 1 ne m’inspirait vraiment pas du tout donc j’avais fait l’impasse.

Alors, quand tu dis terrible accident, tu sous-entends quoi? Parce que j’imagine que cela ne l’handicape que pour le piano, parce que une héroïne manchot, tu nous le dirais hein?

Ce tome 3, comment vous dire… Pas bien. Pas atroce/détestable, mais pas bien. Une LC avec la princesse Chi-Chi qui ne s’est d’ailleurs pas super bien passée, pas une pour rattraper l’autre…

L’honneur!!!!! 

ATTENTION SPOILERS!

Le livre où le héros est un drogué qui sort tout juste (moins de 12h) de cure de desintox. La 3ème cure, pour un type qui a commencé à boire à 11 ans et se piquait à l’héroïne. C’est vous dire qu’il a des soucis dans la vie. Sauf que l’on ne saura presque pas pourquoi il se drogue. On nous parle d’un trauma d’enfant, je manque peut-être de cœur mais cela m’a semblé à peine justifier le comportement autodestructeur qu’il traine depuis 20 ans. On y reviendra.

12h?? Genre même digérer une pomme prend plus de temps, alors purger son corps de 20 ans de drogue, je peux rire?

Le livre où l’héroïne est une business woman qui rêve de prouver à son père (un crétin misogyne qui est aussi son patron) que oui oui, une femme cela peut aussi avoir des idées. Alors elle prend incognito des fonctions de babysitter auprès du groupe (Shaken Dirty – il faut suivre !) pour s’assurer que le héros ne se re-drogue pas. Elle a un cas de conscience horrible parce que mentir c’est MAL, mais c’est son frère (qui bosse aussi pour papa) qui l’a obligée, et puis se droguer c’est mal aussi, et faire perdre de l’argent à la boite, c’est mal, alors du coup, on est en droit de se demander ce qui est le plus mal dans l’histoire hein ?

Et puis c’est connu, le titre de « baby sitter de groupe », ça en impose. C’est Papounet qui va être impressioné par l’accomplissement… 

Notre héroïne (Poppy – comme une fleur, une fleur de pavot – pour un drogué, c’est trop poétique non ?) arrive donc en ville et croise un beau mec dans la pénombre, dans une allée sombre près de la boite de nuit où elle doit retrouver les musiciens. Prise d’une attraction irrésistible, elle se laisse aller à quelques moments intimes avec le BG dont elle n’a même pas vu le visage (et heureusement, sinon elle aurait reconnu Wyatt – le héros qu’elle est venue pour babysitter).

J’aime tellement ces héroïnes qui ont des pulsions incontrôlables. C’est tellement crédible, et hyper adapté à une ambitieuse qui veut prouver à Papounet qu’elle est une businesswoman. Cré-Dible. 

Et là, paf, magie absolue de la romance et de la féminité de l’héroïne (là encore, le lien avec la drogue, so subtile, vous avez vu ?), Wyatt va mieux. Il a carrément moins envie de se droguer. Il est de nouveau inspiré par la musique, la vie est belle, les oiseaux chantent, les licornes s’envolent…

(Mouahahaha, moi quand je serai grande, je serai dresseuse de licornes!)

Ah bah non en fait.

Mais nous avons là une magnifique démonstration d’insta-love.

1/4 de secondes passés ensembles et ça y est, nos héros ne peuvent plus se passer l’un de l’autre.

#insta-love #licornepower #sniffonsdespaillettesensemble 

Tout ceci, j’aurais pu le pardonner. Excuser le fait qu’ils se sautent dessus comme des lapins en rut (quoi, ça ne rut pas un lapin ?), avec moult détails de scènes pseudo-sexy que je n’ai pas trouvé particulièrement inspirantes ni aguichantes.

Tu crois que le rut du lapin c’est duveteux ou viril?

Mais je ne peux pas pardonner que le livre entier se déroule sur moins de 2 semaines. Pendant lesquelles l’amour de Poppy guérit Wyatt de son addiction (en tout cas pour le moment) (de toute façon, il peut replonger sans souci car c’est un type tellement bien que ses amis l’aiment même drogué et la preuve c’est qu’il n’a pas besoin de jamais s’excuser de rien qu’il aurait pu faire quand il était sous influence) (d’ailleurs c’est dingue parce que pour un camé de haut vol, il semble n’avoir jamais rien fait de mal – ni vol, ni arrestation, ni conduite en état suspect, ni insultes à personne, ni… rien.), où un seul mot de sa part suffit à le guérir de son trauma (il a vu mourir son papa écrasé par un tracteur à l’âge de 5 ans et se sent responsable car il n’a pas su arrêter ledit tracteur. Et que sa mère lui a rabâché que c’était de sa faute) (ok c’est un trauma légitime, mais cela justifie-t-il une vie d’autodestruction, je vous le demande ???) là où tous les psys de la terre n’avaient pas réussi. Et parlons-en tiens, pourquoi ce type n’est-il pas suivi par un psy, genre 4 fois par jour ? Il en a les moyens, il est « à risque », mais non non, il sort de desintox et hop, dans la nature sans aucun garde-fou ? Je n’y crois pas une seconde

Un tracteur+ un enfant de 5 ans = une purée mousseline de futur junkie. Personne lui a passé le mémo? Quant aux psys incapables, je pense qu’eux aussi sont sous l’influence des paillettes snifées consciencieusement tous les matins avant le porridge (oui, je suis une fille wild, les psys ça mange du porridge qui, on le sait tous, facilite le transit) (mais je m’égare).

Pour traiter d’un sujet aussi délicat, il aurait fallu des mois et des mois à l’auteur.

Et moi, pour me remettre du portrait dramatique qu’elle en a dressé, il m’aurait fallu des pages et des pages.

C’est parce qu’à l’époque il y avait pénurie de papier. Nous en France on a une pénurie d’essence, et trop d’eau dans des endroits pas adaptés (genre ton parking ou ta salle de réunion), l’auteur de son côté a souffert d’une grande pénurie de papier. Du coup son éditrice lui a dit « soit synthétique », ce qu’elle a interprété par « je vais te boucler le truc en 15 jours, easy! ».

Ici, rien de tout cela. Il se passe des trucs, le méchant papa qui complote, la mauvaise conscience de Poppy, mais rien de très constructif. C’est trop court, tout est trop raccourci, simplifié à l’extrême, on tombe dans une forme assez désagréable de manichéisme primaire. Blanc, noir, gentil, méchant, amour, haine, bien, pas bien. Drogue, pas drogue.

Puis-je émettre une suggestion: notre amie Poppy, elle a un sérieux problème elle aussi. Elle aime sauter suavement sur des types dont elle ne voit même pas le visage, mais elle a des cas de conscience avec son père qui a l’air d’être le plus gros douchebag de la terre, et ne parlons même pas du fait qu’elle se laisse séduire par un junkie, qui sont les personnes les plus stables de la terre, obviously! Poppy, je crois qu’il faut que tu te trouve un psy toi aussi… Après je dis ça..

Wyatt + trauma = drogue = pas bien = problèmes MAIS

Wyatt + Poppy = plus de trauma = pas de drogue = bien = happy end

Vous avez la recette du livre… que donc, je ne vous recommande pas.

 Tu as oublié les paillettes et les licornes, celles qui sont sous acides!

Bonne journée quand même!

Charlotte

Et T. qui se marre bien!

Le mois de l’angoisse

Mes très chers tous…

Le mois de mai à été (et le mois de juin sera) synonyme de lecture en mode gruyère. Dans mes contrées, il commence à faire beau, les week-ends commencent à se remplir d’impératifs formels et diplomatiques et la masse de travail de princesse de faiblit pas.

Du coup, après des lectures plus que bof, j’attends patiemment la sortie du nouveau Hoyt et du nouveau Kleypas. En dehors de ces deux livres, je n’ai franchement pas envie de me lancer dans quoi que ce soit…

Il faut dire que la liste des livres lus ce mois-ci est déprimante en terme de performance:

J’ai tenté (je ne sais pas bien pourquoi) « Their Kidnapped Bride » de Vanessa Vale. Et c’est bof, ascendant mauvais. J’ai mis 2 étoiles, mais juste parce que je l’ai fini sans avoir des envies de meurtres. C’est donc l’histoire d’Emma qui est vendu par son demi-frère parce qu’elle l’a surpris en train d’empaler la bonne de son membre turgescent. Quand on sait que le demi-frère en question et sa femme sont des membres (mouahahaha, le correcteur d’orthographe qui me propose membrés) incontournables de leur communauté plutot très conservatrice… Après, le concept m’a bien fait rire, le demi-frère qui vend sa soeur à un bordel pour garder secret ses penchants pour la chair.

Ok, là je suis obligée d’intervenir, une histoire de femme vendue, déjà tu ne t’es pas posé des questions?

Non mais la prochaine fois appelle moi avant, je suis inquiète là!

Bien entendu, un regard suffit à Whitmore et Ian pour savoir qu’elle va leur appartenir. C’est qu’ils ont été soldats dans les contrées éloignées de l’Orient, où les choses se font différemment et où partager une femme c’est la norme, trop normal, franchement je vois pas pourquoi vous haussez les sourcils mademoiselle Emma.

Appelez les secours, T. est très très gravement malade. Ou carrément Mulder et Scully, on nous l’a remplacée par un extraterrestre. Donc toi tu vois le pitch pour un ménage à trois et tu te dis « oh ben tiens, pourquoi pas, y’a de l’idée »???!!!!!!!!!!!

Je suis tellement, mais alors là tellement désolée pour toi, une épreuve pareille… Je m’en vais t’envoyer des recommandations de livres garantis sans ménage à trois, sans « kidnapped bride » – qui en plus si j’ai bien compris n’est pas kidnappée mais vendue comme esclave, et surtout, garantie sans infarctus pour moi quand je découvrirais ce que tu lis! :p

Bref, c’était bof, c’était trop cliché sans avoir l’humour pour permettre de passer outre. Et Emma était un peu insipide et les deux hommes ne vendaient pas assez du rêve. C’est qu’il me faut du mystère, des passifs de ouf et des traumas refoulés pour me faire avaler qu’un bataillon entier de soldats de Sa Majesté se sont découvert un amour du partage…

Ensuite, je me suis lancée dans « Frenched » de Mélanie Harlow. J’étais supposée découvrir avec joie et sensualité la rencontre entre Mia, qui vient de se faire planter à l’autel par son ex-fiancé, et Lucas, franco-américain supposément méga sexy. Mais c’est tellement oubliable que j’ai 1) oublié le métier supposément sexy du héros et 2) j’ai même pas rougi du tout. Alors que bon, avec un titre pareil… Moi je demandais de la sensualité.

En plus, je réalise aujourd’hui que je devais divaguer à la fin de ma lecture, j’ai mis 3 étoiles… Genre. C’est la fatigue. Qu’on m’envoie des schoko-bons, il n’y a plus que cela!

Enfin, j’ai testé « Blurred lines » de Lauren Layne.

OMG je l’ai lu celui-là, j’en tremble d’avance!!!

Une histoire de meilleurs amis qui tombent amoureux. Je voulais vérifier que je n’y croyais pas vraiment, je confirme, j’y crois pas vraiment. Je veux dire, surtout dans les circonstances de cette romance où nos héros avaient ZERO attractions l’un pour l’autre avant qu’une colique sensuelle les prennent (je schématise hein).

Euhhhh, c’est quoi cette expression? Tu me fais peur!

Et sinon, ben tout pareil, je n’y ai pas cru du tout…

Alors voilà, j’ai décidé que je faisais grève, que j’allais attendre que Lisa Kleypas et Elizabeth Hoyt  viennent me sauver et je réfléchis présentement à la manière de contraindre mes auteurs chouchous à écrire plus vite (même si le premier scénario qui me vient en tête n’est franchement pas bienveillant)(quelqu’un a parlé de Mysery?)

 

Bonne pas lecture,

T.

Et C.

Irresistibly Yours – Oxford #1


Ma relation avec Chi-Chi fête cette année ses 8 ans. Et dès le début, on a entretenu un lien « lecture » très fort. Ces derniers temps, on est un peu sous l’eau question vies personnelles. Mais on ne demande pas à Superman et Batman de se justifier quand Clark et Bruce sont overbookés. Donc on peste sur les journées trop courtes et on se lamente qu’on arrive pas à se voir/s’appeler assez, mais jamais on ne faillit.

Et toujours, toujours, on se recommande des lectures. La lecture d’aujourd’hui, c’est une fois encore Chi-Chi qui me l’a conseillée. Mais cette fois ci, à l’insu de son plein gré. En effet, j’ai été fouiner sur son Goodreads (grosse stalker que je suis) et j’ai été lire ses impressions sur les livres auxquels elle donnait 4 étoiles ou plus (on est des juges assez dures et exigeantes en romance – Cher auteur, si vous obtenez un 4 étoiles de notre part, c’est une très très bonne note, car nous ne réservons les 5 étoiles que pour le moment où la lumière divine de l’archange de la romance vient caresser délicatement la couverture de votre oeuvre ).

Je me suis donc lancée vaillament dans une romance contemporaine. Chose rare pour moi. Et j’ai aimé l’histoire de Cole Sharpe et Pénélope Pope. Tous deux journalistes sportifs, les voilà qui se rencontrent alors qu’ils briguent le même poste. L’équation pour se hair au premier regard… Sauf que l’auteur Lauren Layne en a décidé autrement, et nous embarque dans une romance au concept simple mais efficace.

Pénélope est le garçon manqué par excellence (on donne dans le cliché pour une journaliste sportive, je vous l’accorde), et Cole est un charmeur fini mais avec un peu de matière quand même. Les héros physiquement intelligents, ca finit par etre méga boring.

La romance se construit sans gros drama, mais avec quelques problématique à résoudre (efficace je vous disais). On se laisse emporter, on glousse des personnages secondaires, on sourit des héros et on passe un très bon moment!

Que vous dire de plus. Allez donc le lire!!!

Très bonne semaine,

Tam-Tam

Allez je passe vous faire un petit commentaire en bonus! 🙂

Je ne savais même pas que T. avait lu ce livre, c’est vous dire le niveau de non-communication entre nous en ce moment, elle ne m’a rien dit cette fourbe! T. my dear, je suis ravie que tu ais aimé ce livre. En revanche ne lis pas le suivant, il est nettement moins bon. Seulement deux étoiles, c’est dire… Ceci dit, j’attends avec impatience la publication du tome 3 d’ici quelques mois. Je ne perds pas espoir!

Et je confirme, c’est une jolie romance sans prise de tête avec de l’humour, un peu de sexy, une ribambelle de persos secondaires tous bien alignés en rang d’oignons pour faire valoir/devenir les meilleurs amis/servir de conscience à nos héros, en fonction des besoins. Mais comme c’est drôle on pardonne à l’auteur.

Enjoy!

Chi-Chi

PS : Happy birthday to us, 1ère fois que l’on ne fête pas l’occasion…

Because of Miss Bridgerton

Ce qu’il faut savoir avant de lire cette chronique, c’est que le nouveau livre de Julia Quinn est au centre de nos conversations depuis plus de 2 mois. C’est bien simple, depuis le lancement des #8WeeksOfBridgertons, il ne se passe pas un jour sans que d’une manière ou d’une autre, JQ, ses Bridgerton ou même ses autres livres ne fassent une apparition éclair dans nos conversations. Et par « Nos », comprendre, au sein des conversations de toutes les grandes addictes de la romance, historique ou non. Je crois même que le prince pas si charmant pourrait répondre à certains quizz, et il est bien évident que l’initiation de l’héritier a commencé par le biais des audiobooks que j’écoute en voiture (même si la collection complète Bridgerton ne semble pas encore être disponible à la vente).

J’avoue, je n’ai pas vraiment participé à l’engouement des #8WeeksOfBridgertons, sinon par le biais de mises à jour de la page Facebook de Julia Quinn. Ce qui m’a amené à quand même m’intéresser au nouvel opus. Donc, quand même un peu, oui ? OK, confession intime : j’avais peiné à finir les deux premiers livres de son quatuor Smythe-Smith, et à l’heure de la lecture de Miss Bridgerton, j’avais même fait l’impasse sur le reste du quatuor. Trop de déception, trop d’ennui… 
Et après avoir passé toutes ces semaines en compagnie des Bridgerton, quel délice de découvrir enfin l’histoire de Billie et George. 

(Dites bonjour à Cat, venue me prêter main forte pour cette chronique à 4 mains!!) (et comme je suis en vadrouille, impossible d’avoir les options complètes de mise en page, donc italique, c’est Cat, le reste, môaaaa)

Dès les premières pages, j’ai tout de suite senti ce petit frisson d’anticipation qui m’avait tant fait défaut depuis Ten Things I Love About You. Et alors quoi, si on est ici à l’ère des perruques poudrées et du brocard doré ? 

Notre histoire se passe un peu avant l’ère de la tribu. Du temps où Edmund était encore un ado et où Billie Bridgerton n’était pas mariée. Bon, elle se marierait sans doute un jour avec Edward ou Andrew Rockesby, les enfants des voisins et compagnons de jeu depuis l’enfance, mais pas George.

Deuxième confession, j’avais un peu zappé le fait qu’il s’agissait des aïeux (trop méchant ?) Bridgerton, donc ça m’a pris un petit temps avant que la lumière ne se fasse. 

Non, George est la croix de son existence, toujours le sourcil froncé et désapprobateur, toujours critique, jamais fun et affectueux…

Toujours gentleman, toujours là quand on en a besoin… dès la première scène du point de vue de George, j’ai commencé à fondre. Que voulez-vous, j’ai un faible pour les intellos sérieux aux sentiments profonds et à l’humour subtil !
A moins que…
Le feu sous la glace ! 

JQ nous signe une très très belle histoire entre deux personnages qui ne sont pas des héros aux passés sombre et mystérieux, qui ne sont pas des enfants batards vendus et fouettés pendant 3 hivers consécutifs avant de faire pour les colonies, qui ne sont que George, héritier du titre et conscient de sa responsabilité et de poids que cela représente, qui ne sont que Billie, fille aînée encore célibataire, un tantinet excentrique sur les bords, mais profondément gentille et aimante.

J’ai beaucoup aimé le fait que malgré son comportement garçon manqué et son indépendance, Billie est très bien placée dans son contexte historique. Elle a parfaitement conscience de ce qu’elle doit à sa famille, des privilèges de son rang, et elle aussi prend ses responsabilités au sérieux (il y a quelques scènes très poignantes entre elle et sa mère qui illustrent bien cette facette). Trop souvent le côté historique de la romance ne sert que de décor de pacotille à des héroïnes qui font fi de toutes conventions et comme par magie tout se résout sans qu’elles ne doivent faire face aux conséquences de leurs actions. Et George… sûr de lui, mais pas arrogant. Conscient de ses lourdes responsabilités mais dénué d’amertume. Aux premiers abords sérieux mais cachant un humour subtil et jubilatoire. Gentleman in the streets, rake in the sheets ! Je craque !

Une histoire où les héros couleraient presque de source.

J’ai parfois du mal avec les trames où les héros ont grandi ensemble comme frère et sœur. Mais là, c’était très bien amené. Ils se connaissent bien sans vraiment se considérer comme frangins (beurk !), au contraire des frères de George. Même s’ils sont très différents en surface, il est très vite évident qu’ils ont des valeurs communes et un sens des responsabilités très similaire, ce qui rend la partie « ever after » de leur « happily ever after » très plausible.

Un JQ qui a su faire naître chez mes comparses des lectures communes des réactions dithyrambiques proches de l’envolée de poney arc-en-ciel accompagné du cantique des angelots.

Chez moi, plus une aura rose, un cocon de tendresse… comme un air de douce nostalgie.


 
Mais un JQ qui selon moi est très bon, mais pas de l’excellence de mes chouchous chez les Bridgertons ou encore de mon derniers coup de cœur de l’auteur en date 10 things I love about you (qui commence à dater…)

Pour tout avouer, je pense que mon engouement a été en grande partie influencé par ma déception suite à la série Smythe-Smith. Franchement j’avais presque fait une croix sur Julia Quinn. Quand j’ai commencé l’histoire de Billie, j’ai enfin retrouvé cette étincelle qui a fait de JQ une de mes auteures phares. 

Pourquoi? Sans doute parce que c’est trop normal que ça en deviendrait presque suspect. J’aime avoir un peu de suspense, et j’ai senti venir les choses sur ce dernier tiers. Et j’ai déjà vu plus d’alchimie chez des héros.

Après la combinaison d’ennui et d’humour over the top/qui tombe à plat des Smythe-Smith (ce que j’en ai lu), avoir une belle histoire toute en douceur, à l’humour équilibré (Mallet of Death !) avec des héros attachants, tout ça de la plume d’une Julia Quinn en pleine forme, je n’ai vraiment pas tiqué sur le côté prévisible du roman. 

Mais je me veux l’avocate du diable, comme vous pouvez le voir, car Cat ici est une inconditionnelle de ce premier opus.

Je recommande sans réserve !

Alors il ne nous reste plus qu’à vous inviter à découvrir ce livre pour savoir si vous êtes enthousiastes, très enthousiastes, fan, uber-fan, poney-paillettes-chantilly-arc-en-ciel-en amour de ce livre.

L’éventail de possibilité s’offre à vous!

Bonne lecture, T. & Cat

Happily Ever Ninja- Knitting in the city #5

HEN-Penny reid

Jamais 2 sans 3 n’est-ce pas? Après des semaines et des semaines de romances historiques, voilà 3 semaines que je déroge à mes romances de prédilection. Mais qu’y puis-je si les auteurs de contemporains ont le don de me rendre infidèle…

Cette semaine, nous retrouvons Penny Reid et son groupe de tricoteuses. Penny Reid tient une place particulière dans mon coeur. C’est en effet la première romance que j’ai lu après mon accouchement, et depuis, j’ai pratiquement lu tous ces livres avec le petit prince endormi sur moi… Et laissez moi vous dire que lire avec un bébé tout chaud sur le ventre ça rendrait couinant le code du travail, alors avec une bonne romance, on a une expérience hors du commun.

Mais fermons la parenthèse de la maternité triomphante et revenons en a « Knitting in the city », notre série chouchou, et ce cinquième opus qui nous compte l’histoire de Fiona et Greg… mariés depuis plus de 10 ans.

Oui, Penny l’a fait. Elle nous a créé une romance où il est question d’un vieux couple, et elle a réussi a rendre l’histoire délicieuse sans même avoir recours à la séparation/l’adultère/la réconciliation/l’amnésie/les jumeaux maléfiques (rayer les mentions inutiles). Comment a-t-elle fait?

Hello à tous! Chi-Chi ici… Alors j’interviens parce que T. est pleine de bons sentiments et d’enthousiasme, mais de mon coté, le couple marié depuis 14 ans, ensemble depuis 18 ans, je n’en revais pas franchement. Ce qui attire certaines pourrait donc en repousser d’autres. Je dis ça…

C’est simple, elle a utilisé une ninja: Fiona, c’est une ancienne de la CIA, une ancienne gymnaste, une ancienne survivor du cancer. Fiona, c’est une ninja dans la vie, dans la maternité, dans le boulot. Elle jongle, elle fait des listes intérieures de choses à faire, à accomplir, de deadlines et de priorités. Mais Fiona parfois elle fatigue un peu…

C’est vrai que Fiona est très superwoman. Avec un mari absent 10 mois sur 12, il vaut mieux pour elle en même temps. Le quotidien de Fiona ne m’a pas vendu du rêve non plus. Je sais que c’est le lot de toute mère de famille, mais pour une ninja, notre héroine manque singulièrement de recul, de fantaisie, de… je ne sais pas, d’une petite étincelle qui refleterait son caractère extraordinaire.

Parce que Greg, sublime, sexy, charismatique, formidable, agacant, taquin et intelligent Greg travaille sur des plates-formes pétrolières et l’alternance entre son absence et sa présence est dure au quotidien. Ce qui n’enlève rien de son charme, rassurez vous!

Alors là je t’arrete tout de suite. Greg pour moi c’est le degré zéro du fantasme. Il m’avait énormément plu dans la nouvelle « prequel », et dans le livre, j’ai eu envie de l’étrangler tout du long. Le beau, l’extraordinaire, le merveilleux Greg est une brute. Oui il est beau. Oui il est sexy. Oui il est ultra amoureux de sa femme. Mais amoureux pour lui cela ne va de toute évidence pas de paire avec le respect et l’écoute, la communication, bref, des choses que je considère un peu comme le b-a-ba de la relation de couple. Il a la détestable habitude de faire des allusions graveleuses quand Fiona essaye de soulever des problèmes graves dans la conversation, il est buté sur ses idées et se permet à peine une petite excuse du bout des lèvres quand, après coup, il s’avère qu’il avait tort. Bref, Greg m’énerve.

Du coup, quand un grain de sable (métaphorique le grain, je veux juste éviter le spoil) vient perturber la machine de guerre qu’est le quotidien de la famille Archer, la vie (cette sale truie) rappelle à nos deux héros que parfois le changement c’est aujourd’hui, et que c’est pas si mal.

Dans cette histoire, on pourra arguer qu’on s’éloigne de la romance traditionnelle où un garçon rencontre une fille et BAM! Happily ever After – Pour cette partie là, je vous invite à lire la nouvelle délicieuse « Ninja at first sight » qui vous fera placer notre ami Greg dans le top 10 des mecs les plus swoonant du monde connu (après Anthony et Jamie, faut pas déconner). On pourra…

Mais outre le fait que le traditionnel de la romance entre nos deux héros est traité dans la nouvelle, cet opus donne une dimension autrement plus flatteuse à Fiona, qui se révèle être le preux chevalier sur le blanc destrier, c’est le prince, la princesse et le carrosse magique (le beurre, l’argent du beurre et le fils de la crémière, si on veut donner dans l’expression plus traditionnelle). C’est elle qui sait que la communication est clé, c’est elle qui sait qu’il faut travailler et faire des compromis, c’est elle qui étincelle et scintille dans cette romance.

Et Greg, finalement, c’est Robin, le sidekick. Mais un sidekick avec le plus beau popotin de la série et un sens de la répartie assez puissant. Et moi, le sens de la réparti, c’est un truc que je trouve mega sexy… C’est pas pour rien d’ailleurs que j’ai couiné à mort quand le prince m’a sorti un « Greg-isme » parfait une semaine après ma lecture.

Le fameux sens de la répartie de Greg… C’est à la fois ce qui le sauve (ok j’avoue, il a ses moments sexy) et ce qui le rend insupportable pour moi. J’adore l’esprit, la bonne répartie, mais dans ce livre, je l’ai trouvé à la limite de la grossiereté, pas seulement avec Fiona mais avec tous ceux qu’il rencontre…

Imaginez la scène, je suis agacée (pour une raison tout à fait légitime, promis), et à la fin de l’argument, je lui sors « de toute façon, je t’aime plus » (dans l’agacement, j’ai eu l’audace de faire tomber la double négation). Ce a quoi il me répond « ma chérie, ce n’est pas la bonne prononciation, il faut dire « je t’aime plus » (avec prononciation du « S » final, bien évidemment). Je referme la parenthèse de félicité conjugale…

Bonne lecture,

T.

Vous l’avez compris, contrairement à T. je n’ai pas du tout été convaincue par le potentiel sexy/romantique de ce livre… Mais je reconnais à Penny de savoir raconter ses histoires avec talent et humour, cela se lit, vite et facilement, il se passe plein d’aventures, c’est drôle, on retrouve les autres persos de la série, bref, ce n’était pas mal. Mais sans plus…

Love,

C.

Here comes the bridesmaid

J’ai une passion pas très cachée pour les romances de type Harlequins. Les vraies romances de mes débuts, toutes dégoulinantes de guimauve, avec une histoire simpliste, des personnages peu compliqués, et une résolution en 150 pages, épilogue compris.

Les Harlequins sont les Haribos de la romance!

J’aime ces livres que je dévore comme des bonbons, simples et faciles à lire. Une rencontre, vaguement 3 problèmes facile à résoudre, et pouf, un happy-end. Parfait pour moi, surtout quand mon cerveau ne demande qu’une chose, se mettre au repos.

Mouahaha, l’analogie confiserie, sans même avoir lu le paragraphe suivant… Parfois nous me faisons peur…

Dans une de ces phases rose bonbon, je suis tombée sur cette petite perle d’Avril Tremayne, Here comes the bridesmaid. J’ai sommé Tam-Tam de le lire séance tenante, mais il faut savoir qu’elle n’est pas aussi réceptive que moi au plaisir régressif de ces histoires simples et faciles. Elle a du goût et des standards pour nous deux (remerciez la, sinon vous n’auriez rien à vous mettre sous la dent) !

Tu parles, j’aime juste vachement le galbe des mollets de l’historique, et les hommes dans les romances Harlequin contemporaines sont rarement en collants! ^^

Ce livre, c’est donc l’histoire de Sunshine (merci les parents hippies) qui est chargée d’organiser le mariage de son meilleur ami, de concert avec le frère du fiancé, le très charmant Leo. Et Leo et Sunshine ensemble, c’est drôle !

C’est vrai, ils sont drôles. 
Oui, parce que je me suis laissée tenter et je l’ai lu celui là. Sauf que je suis moins emballée que ma comparse…

Voilà, c’est le plus marquant pour moi dans cette histoire, cet humour. Ils ne s’entendent pas bien sûr, elle est libérée, un peu excentrique, créative, extravagante, un peu blessée par la vie, il est bien plus carré, réservé, conventionnel. Mais pas trop non plus, il est protecteur… Ils ne sont pas non plus d’accord sur ce qui représente un beau mariage, et de malentendus en quiproquos, les négociations ne se font pas sans mal.

J’aime beaucoup les mails qu’il envoie à son frère d’ailleurs.  Mais, mais…

Si vous rajoutez dans ce cocktail quelques étincelles sensuelles, vous obtenez une romance toute mignonnette dont il n’y a en fait pas grand-chose à dire de plus.

Déjà, voilà… pas grand chose de plus à dire comme tu le dis. Et il y a un élément qui m’a chiffonné. Alors je vais spoiler un peu:
Il est question du décès de quelqu’un et de la gestion du 
deuil, et cette partie là, j’ai pas aimé. Sans doute parce que le deuil est quelque chose de très personnel, sans doute aussi parce que ça  me touche  de trop près et que je suis trop différente de notre héroïne. Au final, cela m’a clairement empêché de profiter à fond.

Rire et émotion, c’est déjà un bon début pour cette histoire, et si comme moi, vous aimez les romances guimauve, je vous conseille de donner sa chance à l’auteur (j’ai lu 3 autres livres d’elle depuis, Here comes the bridesmaid reste mon préféré mais elle tient ses promesses) !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et Tam-Tam… vachement plus circonspecte aujourd’hui.

Délicieuse Dépendance (ou pas) – Harlequin 100% Rugby

Délicieuse Dépendance

Bonjour à tous, c’est Min’ qui repasse par là !

Quand Chi-Chi m’a parlé d’une série de romances sur le rugby, je me suis vite portée volontaire pour en lire une (grand coeur, abnégation, sens du sacrifice, tout ça tout ça…).

Mais on se dévoue pour la cause, oui madame! On travaille d’arrache-pied chaque semaine à rester la plus objective sur les profils de rugbymen!!! ON effectue des recherches approfondies sur le sujet, toussa, toussa…

PS : c’est T.

Mon enthousiasme a été un peu tempéré quand j’ai compris qu’il s’agissait de nouvelles, mais j’avais déjà donné ma parole. (A qui le dis tu! Des nouvelles, le plan casse gueule franchement!) Comme je vous le disais la semaine dernière, je n’aime pas trop les nouvelles. De deux choses l’une: soit elles sont ratées (comme le dit si bien Tam-Tam, la nouvelle c’est une alchimie particulière), soit elles sont réussies et je suis toujours frustrée de ne pas pouvoir en savoir plus sur les personnages et leur histoire.

Bon après, une nouvelle qui donne envie de lire d’autres choses mais ne frustre pas, c’est plutôt une réussite. Mais clairement, les auteurs aiment explorer leur personnages et du coup, souvent, c’est périlleux la nouvelle en romance.

Bon mais qu’en est-il de cette Délicieuse Dépendance rubgystique (si si c’est un vrai mot) me direz vous ? Sous l’élégante accroche « Amour, rugby et erreur de plaquage », Eve Borelli nous parle d’Agathe, jeune médecin de campagne, et de son cœur brisé par Nicolas, véritable dieu du stade, qui l’a plaquée (ha ha) du jour au lendemain sur un bout de Sopalin. (un bout de Sopalin? Il n’avait plu d’enveloppe usagée? ou de vieux ticket de caisse? parce que globalement, il y a plus pratique que du Sopalin!) Plus d’un an après, Nicolas repasse avec son équipe par la petite ville où vit toujours Agathe, ce qui donne naturellement des vapeurs à cette dernière. Mais Agathe est en colère et blessée, que va-t-il donc se passer ???

Gros suspense donc… Moi je vois déjà plusieurs problème, les retrouvailles déjà. Et je ne parle même pas du fait que ce soit un truc que je n’affectionne que moyen. Mais qui dit retrouvailles dit bagage émotionnel à traiter. On est dans une nouvelle, pour être efficace, l’auteur vient de se rajouter un niveau de difficulté supplémentaire. Après je dis ça…

Je vous épargne le suspense, la seule raison pour laquelle je l’ai lue jusqu’au bout c’est que c’était une nouvelle, donc très court. Je ne vous fais pas une liste exhaustive mais malgré quelques tentatives d’humour pas trop mal réussies (j’ai bien aimé le concept de « la respiration de la loutre en trois temps » pour se vider la tête, ou quand Agathe compare son ex à « une ridicule paire d’escarpins synthétiques: brillants au premier abord, puants en un temps record. »), le style est plutôt moyen.

La respiration de loutre en trois temps? tu m’intrigues… ça consiste en quoi spécifiquement?

Les personnages et l’intrigue ne sont pas du tout convaincants: Agathe et Nico vivent une histoire d’amour intense, elle est convaincue qu’il est l’homme de sa vie, il lui a déclaré son amour éternel, et quand il la quitte par essuie-tout interposé elle ne lui passe même pas un coup de fil pour essayer de comprendre ? Et je ne vous parle même pas de la raison pour laquelle lui est parti comme ça.

Mouahahahaha… Non mais tu pensais vraiment qu’il y  aurait de la communication? Malheureuse, ce serait espérer un raisonnement cortiqué de la part d’une héroïne qui est en proie à ses hormones!

En plus Agathe, la pauvre, est clairement nymphomane : l’histoire commence sur une scène « torride » avec Nico qu’elle est en train de revivre dans son imagination. Soit. Sauf qu’en fait, elle est complètement obsédée et ne peut plus fonctionner normalement parce que ce genre de scène lui envahit l’esprit tous les quart d’heure, y compris en pleine consultation médicale d’un rat répugnant (non non, elle n’est pas vétérinaire, elle se laisse juste harceler par Louis, l’ancien entraîneur de Nicolas, et son rat tricolore). Personnellement vous me mettez un gros pervers et un rat agressif sous le nez, je peux vous dire que ça calme mes fantasmes rapido, dieu du stade ou pas…

C’est le genre de meuf qui doit se faire des films au rayons saucissons du supermarché et qui a des vapeurs devant un concombre.

Donc entre les scènes sexy imaginaires un peu clichés toutes les 2 pages, les personnages stéréotypés (James, son collègue médecin gay londonien), le surnom douteux que lui donnait Nicolas (« cul » – oui, il l’appelle affectueusement « cul ») (Mouahahahahahahan juste là, mouahahahahaha. Juste pour rire, ce soir, je tente le sobriquet avec le prince, juste pour voir la réaction d’une personne normale, et je vous tiens au jus), c’était mal parti. Tout ça pour finir sur des retrouvailles parfaites alors que dans toute la nouvelle les héros passent en tout à peu près 15 minutes ensemble – et que quand Nicolas essaye de s’expliquer, Agathe lui saute dessus et déclare que ce n’est pas nécessaire, passons tout de suite au sexe et aux projets de mariage – moi je dis merci mais non merci.

J’imagine la scène, petite musique d’Ennio Morricone en fond (Le Professionnel, parce que ça fait toujours un peu royal canin), elle et lui qui court dans une prairie en se déshabillant… pour finalement se sauter dessus en parfaite synchronisation…. explosion de paillettes hallucinogènes (c’est nouveau sur le marché, très efficace!)… Et BAM, happy end. Je me trompe?

Après la chronique de Tam-Tam de la semaine dernière, je crois que je vais plutôt me contenter de regarder les rugbymen jouer dans le stade et de me plonger dans une bonne romance historique… ou steampunk tiens !

Moi je n’ai pas envie de lire en ce moment, j’ai la troisième saison de Miss Fisher qui m’attend! (et la lecture assidue de Pierre Lapin aussi, mais c’est dans un autre registre!)

Bonne journée à vous et peut-être à bientôt !

Min’

Et Tam-Tam

A un stade du plaisir – Harlequin 100% Rugby

a-un-stade-du-plaisir

Harlequin s’est mis aux couleurs de la coupe du monde, et comme 1) je n’ai pas eu la chance d’aller admirer les Gallois se faire ratatiner par les Irlandais et que 2) il faut bien quelqu’un pour se dévouer pour la science, j’ai lu ce weekend « A un stade du plaisir » de Valéry K. Baran dans la collection 100% Rugby de Harlequin.

De la romance et du rugby, ça promet de réchauffer nos soirées d’automne ça ! *se lèche subrepticement les babines* (Au fait bonjour, c’est Min, je passe juste pour le thé)

Bilan: extrêmement mitigé. Un peu comme un match des All Blacks où ces derniers ne marqueraient qu’après presque une heure de match… Une question de rythme qui ne colle pas.

Inimaginable pour les All Blacks ! Quoique, s’ils pouvaient faire ça contre les Bleus… En attendant ça s’annonce mal pour les soirées lecture romance-rugby…

Le pitch? Josh, rugbyman en proie à une colère sourde, a été sélectionné pour jouer dans l’équipe des bleuets (ce qui pour les non rugbysants veut dire qu’il est dans l’équipe de France des moins de 20 ans). Dans son équipe se trouve Damien. Damien, ses muscles, son aura, sa vitesse, sa puissance, sa testostérone et son sourire perturbent Josh et ses hormones (d’où la colère).

Des muscles, de l’aura, de la puissance, de la testostérone, un beau sourire… Moi ça me plaît déjà ! *se re-lèche subrepticement les babines*

Josh réussira-t-il à y voir clair dans le magma de sensations et sentiments qui l’habite? Damien saura-t-il lui montrer le chemin?

Oh oui Damien, montre nous le chemin !

La réponse? Oui, bien évidemment. Mais c’est le comment qui est intéressant en romance. D’où l’amour sans frontières que je porte à ce genre de la littérature. Ainsi, c’est avec tristesse que je suis au regret de vous annoncer que les sentiments qui m’agitaient à la fin de la lecture de cette nouvelle n’étaient pas chatoyants de couleurs et de paillettes. Je suis mitigée.

NOOON on veut des paillettes ! Moi je ne suis pas mitigée: « sans paillettes, nouvelle ne vaut que poubelle ». C’est une nouvelle vérité universelle de la romance, je le déclare solennellement ! Là !

Si il y a des très bon passages (du genre de ceux qui donnent chaud), le rythme est « off », des retours en arrière pour expliquer d’où viennent les personnages, beaucoup de débat intérieur, et au final, pas tant d’échanges entre les deux héros… Mais le format nouvelle est complexe, il faut en dire suffisamment mais pas trop. Il faut de l’efficacité. Le background des personnages est compliqué à aborder, parce que s’il faut que les héros aient de la matière et de la profondeur, il ne faut pas que cela se fasse au détriment de l’action elle même et de l’histoire.

Bon je dois vous avouer 2 choses : 1) Je n’aime pas trop les nouvelles et 2) Nous on a vu les Gallois jouer pour de vrai dans leur magnifique stade ce weekend et ça, ça tient bien chaud en hiver (oui, à Galles c’est déjà l’hiver).

Lorsque le mot fin est arrivé, j’avais l’impression que l’auteur en avait encore tellement à nous dire et qu’il n’avait que gratté la surface, sauf que c’est ma lecture qui en a pâti. Grrrrr… pourquooiiiiiiii?????

Bon ce n’était pas un échec total au moins, si ton sentiment à la fin était l’envie d’en savoir plus et pas le soulagement que ce soit terminé. Mais je ne la mets quand même pas dans ma PàL…

Merci pour le thé et à très bientôt 😉

Tam-Tam

Et Min

Him

Qu’est-ce que j’ai hésité à lire ce livre !

Déjà des retrouvailles… J’essaye de ne pas être fermée à la possibilité, mais cela reste un ressort scénaristique qui me laisse un peu froide. Et puis du NA. Et puis encore une histoire de couple gay, je suis un peu en overdose de ça en ce moment.

Mais j’ai adoré les Elle Kennedy, et les Sarina Bowen, chacun de leur côté, et des copines me harcelaient en me disant que c’était trop top génial de la mort qui tue (traduction littérale puisque cette conversation a eu lieu en anglais et que mes copines ne parlent pas comme une ado hystérique – je me réserve ce privilège).

Tu parles, moi je peux parler comme une ado hystérique parfois (surtout pour tous les gloussements).
Oui, je suis là même si je n’ai pas lu le livre. Mais je me suis dit que comme je venais de relire « The deal » et « The mistake », j’avais mon mot à dire!

Un peu poussée donc, vous rajoutez dans l’équation un dimanche morose de retour de vacances, avec la météo anglais qui s’en même (je suis emballée dans une couverture et ma coloc m’a dit ce matin qu’elle hésitait à allumer le chauffage ce soir parce que la lessive ne sèche pas depuis 3 jours) (love London, vraiment), bref, tous les ingrédients pour que je regarde ma PAL et me dise que j’allais donner sa chance à Him – fruit de la collaboration entre les deux auteurs susmentionnés.

N’empêche, je ne sais encore rien de l’histoire et mon côté monomaniaque se dit qu’il va falloir que je l’ajoute à ma PAL de fin d’été…

Que vous dire de cette histoire ?

Oui, parle nous sexytude, abdos dessinés, et sourire canaille!!! Please, please!

Wes est une superstar du hockey pour son équipe universitaire. L’an prochain, un avenir radieux s’offre à lui, une carrière professionnelle lui tend les bras. Wes a tout pour être heureux. Mais Wes est aussi ouvertement homosexuel, ce qui, dans le monde du sport de haut niveau, n’est pas toujours simple. Il est donc discret, sans se cacher, et compte bien faire profil bas en attendant d’avoir solidement établi sa carrière.

Cela ressemble à un plan murement réfléchi si vous voulez mon avis !

Wes a un regret cependant. Un terrible regret, une erreur de jugement, une culpabilité atroce qu’il traine, tel un boulet, depuis des années. C’est que Wes, adolescent, était amoureux de son meilleur ami. Lequel n’était pas spécialement gay. Rajoutez dans la balance un épisode malheureux, vers 18 ans, et pouf, voilà 4 ans que Wes n’a pas parlé à Jamie.

Il s’appelle Jamie??? OMG!!! OMG!!! OMG!!!! Genre Jamie pour de vrai? Si tu me dis qu’il a des ancêtres écossais et qu’il est roux, je ne réponds pas de moi!!!
Alors, l’ado hystérique, crédible ou bien?

Sauf que, évidemment, il en est toujours amoureux. Et bien embarrassé de ne pas savoir que faire de ces sentiments. Et voilà que le hasard remet Wes et Jamie en contact…

Hasard, vous êtes cool sur ce coup là. Par contre, si vous pouviez glisser à Hugh Jackman que des vacances en Tam-Tamland c’est le comble de la détente, ce serait cool…
Hey! On peut rêver non?

Je vous raconte la suite ou je vous laisse imaginer ?

Eh bien je vais vous laisser imaginer en fait, car j’ai adoré Wes et Jamie ensemble. Ils sont juste trop choux ces deux-là, drôles, sexy, ils communiquent. J’ai adoré ressentir le fait que, par-dessus tout, ils sont amis. Ils se connaissent depuis longtemps et les années séparées n’ont pas altéré leur complicité. Jamie est tout ce que Wes n’est pas, et cela fonctionne de A à Z.

*Bruit de chaise qui tombe*

Les chapitres sont à point de vue alternés, Wes puis Jamie, mais pour moi, c’est vraiment Wes le héros. Jamie est tout aussi charmant, un california boy dans toute sa splendeur. Il a une famille au top du top, je veux la même ! Son homosexualité, ou plutôt bisexualité, est traitée un peu rapidement mais finement et même la traditionnelle « crise » vers la fin du livre, qui a pour seul objectif d’obliger nos héros à sortir de leur zone de confort, est intelligemment traitée et ne bascule pas dans le ridicule.

*Farfouille dans son sac pour trouver son kindle*

Bref, j’ai lu ce livre d’une traite, et j’y ai trouvé le meilleur des deux auteurs, vous connaissez la suite !

*soupirs de satisfaction*

Bonne lecture,

Chi-Chi

*Vous avez perdu Tam-Tam, mais vous vous en étiez rendu compte je crois*

Truth or beard

Je suis plutôt une lectrice fidèle. Comprendre, quand j’aime une auteur, je vais essayer de lire tout ce qu’elle écrit. Le souci, c’est quand cette auteur perd la main. Ou part dans une direction qui ne me plait pas trop.

Moi aussi je suis comme ça, j’appelle ça ma tendance monomaniaque, mais fidèle ça marche aussi.

Un livre, deux livres, je laisse passer, je me dis que c’est de la malchance, que l’on ne peut pas toujours tout aimer, que l’amour c’est comme dans la vie, parfois, on a envie de hurler même sur les personnes que l’on adore…

PS: c’est T. hein, dès fois que vous n’auriez pas connecté vos neurones (de bon matin, ça pourrait se comprendre).

C’est un peu ce que je vis avec Penny Reid en ce moment.

Et c’est carrément triste comme processus… Perso, je ne suis toujours pas remise du fait que je n’ai pas lu un SEP depuis 4 ans, je n’ai pas apprécié de Nora Roberts depuis le Bride Quartet, j’ai deux tomes de retard chez Elizabeth Hoyt, et avant de sortir son dernier opus de la série Smythe-Smith, Julia Quinn et moi-même étions en froid…

Je l’ai découverte au tout début, quand elle n’avait publié qu’un livre, et j’ai lu tout ce qu’elle a publié depuis. Dont le dernier, Truth or beard, tome 1 de la série sur les Winston Brothers, apparus pour la 1ère fois dans Beauty and the mustache.

Je me souviens de la première fois où j’ai lu un de ces livres. J’ai commencé à rebrousse chemin avec le tome 2 et Nico. Sa majesté dormait sur moi. J’adore ce souvenir.

Et Dieu sait que j’avais adoré ce livre, je suis encore émue à sa seule pensée. Mais dans ce livre, les frangins m’ont plus donné des cauchemars que des papillons dans l’estomac.

Je dirais même plus, j’étais horrifiée et j’ai eu de la peine pour cette malheureuse Ashley, affligée d’une famille pareille.

J’avoue, l’aspect hyper ours de la capillarité des frères me fait bien envie malgré leurs défauts. Et puis j’aime me rappeler que les « reformed rakes make the best husbands ».

Entre temps, j’ai lu Elements of chemistry, et je vous rappelle le désastre que cela a été pour moi. Autant vous dire que j’ai attaqué Truth or beard avec les plus grandes précautions…

Moi pas, il est toujours dans la PAL estivale… Mais j’ai lu Hermit and the Hooker.

Commençons par l’essentiel. J’ai apprécié ce livre. Mais je ne l’ai pas aimé. Je commence avec le résumé de l’histoire :
Jessica est prof de maths, elle rêve d’explorer le vaste monde mais commence par revenir vivre chez ses parents parce qu’elle a un crédit étudiant à rembourser. Elle n’est là que de passage, 2/3 ans max, et donc aucune intention de s’encombrer d’une relation sentimentale qui compliquerait tout.

Les maths, c’est sexy!

Sauf si on lui parle de Beau Winston, sur qui elle a un crush depuis la nuit des temps. Enfin ça c’est ce qu’elle croit, jusqu’au soir où elle embrasse Duane par erreur. Parce que Beau et Duane sont frères jumeaux et qu’une erreur est si vite arrivée…

Mouahahahaha… Le coup des jumeaux! 
C’est quoi son excuse? Il était de dos, dans le brouillard, un soir où elle avait abusée de Ginger beer? Parce que bon, même si ce sont des vrais jumeaux, si elle rêve en secret de Beau depuis des années, elle a du en passer des heures à détailler la grandeur de son physique et la noblesse de son profil hein… non?

Sauf que Duane a d’autres projets pour Jessica, des projets qui impliquent de lui faire la cour dans les règles de l’art, et de terminer tout cela par un entretien avec le papa et une jolie bague de fiançailles, un pavillon en banlieue et 2.5 enfants. J’exagère à peine.

Sans oublier le « white picket fence », qui dans la culture Américaine est LE must de l’accomplissement familial. Marié, 2.5 enfants et une maison avec une palissade blanche… 

Et bien sûr, rien ne va se passer comme prévu, mais cela vous vous en doutiez…

Duane et Jessica sont sympathiques, mignons ensemble même. Sexy par moments, oui. Tout cela est très joli et Penny a un talent indéniable pour entrainer le lecteur dans les mésaventures les plus improbables et lui faire oublier toutes les incohérences de son scénario.

Car incohérences il y a, et c’est ce que j’ai le plus de mal à accepter.

A commencer par le fait que les frères Winston ont totalement changé de personnalité entre les deux livres ! D’hommes un peu rustres (voir péquenauds) perdus au fin fond du Tennessee, border line délinquants et illettrés – ok j’exagère mais franchement ils n’envoyaient pas du rêve, les voilà qui deviennent des incompris, en réalité parfaitement éduqués, ayant lu tous les classiques, respectueux de ces dames, allant à la messe tous les dimanches (??!!!!). Incompréhensible !!!!

Quoiiii???? Moi je voulais du bad boy!!! Je voulais du mec au plaisir simple. Celui qui t’emmène en balade dans la foret et qui sait te montrer le nid des petits oiseaux et les terriers des petits lapins. Mais qui me cite Kant ou Twain… OMG non! Même chez BHL c’est pas sexy.

Ensuite Jessica. Son grand plan pour explorer le monde ne tient pas debout, pour une wannabe aventurière, elle n’est jamais allée nulle part à l’âge canonique de 24 ans. 4 ans de fac à 2h de route de chez ses parents, et pas l’ombre d’un petit week-end dans l’état d’a côté, ou d’un road-trip pendant ses vacances ? Et elle accepte un job dans son ancien lycée au lieu d’en profiter pour voir autre chose ? Non, vraiment, je n’y crois pas.

Attend, tu es dure, elle doit peut être montrer son passeport à la sortie de la ville. Supposément, le fin fond du Tennessee, c’est presque le tiers monde, non?

Et enfin, last but not least, il y a toute la partie du livre sur le gang de motard. Je ne vous dis rien, je vous laisse lire le livre et me dire ce que vous en avez pensé. Personnellement, je choisis de prétendre que cette partie du livre n’existe même pas, toute traumatisée que je suis par le dernier gang que j’ai rencontré

Pour conclure, j’ai envie de dire que c’est une lecture agréable, mais bien en dessous de ce que j’ai déjà pu lire de la plume de l’auteur. C’est à vous de voir sur ce coup-là !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et T.

Suddenly one summer

Quand Tam-Tam et Chi-Chi sont sur un canapé, ça donne l’article de Suddenly one summer, le dernier Julie James, comme décrit ci-dessous :

C’est l’histoire d’une fille, un soir elle rentre chez elle, elle vit dans une belle maison dans un quartier bien comme il faut, elle a un super système d’alarme, elle est prudente et ré-arme son système après être rentrée chez elle (tard parce qu’elle est avocate et qu’elle travaille beaucoup), et va s’endormir (parce que demain elle va encore travailler beaucoup, elle est comme ça notre héroïne, conscience professionnelle de malade et tout et tout).

Alors déjà, rien à voir, mais vous auriez du voir la rapidité de frappe de Chi-Chi, un truc de fou ce nombre de mot à la minute, je suis encore estomaquée et sous le choc, à tel point que je me devais de vous en parler. En plus maintenant, j’ai Romain Duris et Deborah François en tête…
Mais revenons à notre héroïne…

Et puis, pas de chance, notre Victoria, qui a plutôt la classe il faut bien l’avouer, va vivre une expérience que je ne lui envie pas du tout (et qui me fait même assez franchement flipper) : une « home-invasion », comprendre un cambriolage alors qu’elle est chez elle. Comme c’est une super héroïne et qu’elle est smart et qu’elle a de bons réflexes, elle se planque dans son dressing et appelle la cavalerie qui arrive, les voleurs sont arrêtés, et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Tout?

Non.

Sauf un petit détaillounet qui est que, suite à l’incident, Victoria se met à faire des crises d’angoisse de malade, et réalise qu’elle va devoir déménager, associant à tout jamais sa jolie maison de ville à cet épisode malheureux.

Déjà, heureusement qu’elle avait un dressing! Parce que moi, je ne pense pas que je rentre dans ma commode hein… ou alors en morceaux… Mais c’est un détail, avouons-le!

Entre la vente de la jolie maison et l’achat d’un nouvel appart ultra-sécurisé, elle décide de s’installer pour l’été dans l’appart d’un ami d’un collègue. Appart qui est doté de murs en papier de riz (vie communautaire avec le voisin pas en option) et d’un voisinage charmant : le beau (très très charmant) Ford.

J’ai eu des murs comme ça. J’étais étudiante et je n’avais pas la vie débridée de ma voisine délurée. Oui, j’ai été élevée chez les princesses, et les princesses ont besoin de leur beauty sleep! Pourquoi ça a un rapport avec la lecture? Parce que partager la vie nocturne de son voisin, c’est pas forcément reposant.

Je ne vous fait pas un dessin, Victoria, Ford, la vie sexuelle de Ford, plein de préjugés et des murs trop fins, vous rajoutez dans l’équation une petite sœur dans une situation délicate et plein de raisons plus ou moins valables pour jeter nos deux tourtereaux dans la même pièce, et cela vous fait une petite romance d’été charmante, pétillante et légère comme Julie James sait si bien les faire!

D’autant que nos deux héros ont été agrémenté de toute la panoplie « gros bagage et trust issues ». Père alcoolique pour monsieur, père absent suite au divorce pour madame (et vous ajoutez une carrière qui ne vous donne pas envie de croire en la bonté de la nature humaine) (elle s’est spécialisée en droit de la famille et en divorces sordides).  
Pas besoin d’avoir un doctorat en paillettes pour savoir qu’il va y avoir de la remise en 
question, avec pas mal d’étincelles…

Je vous laisse sur ces bons sentiments, pas la peine d’en dire plus, vous connaissez l’essentiel!

Bonne lecture,

Oui, vraiment bonne!

Chi-Chi

Tam-Tam

PS : Ce livre ne fait pas partie d’une série, même si l’on y retrouve quelques personnages de la série FBI/District attorney (une de nous chouchoutes en ces lieux)!

PAL estivale

photo 5-2

Tam-Tam Land, par une chaude soirée de juin.
Intérieur appartement, lumière sur le lit.
Une princesse s’y trouve allongée, férocement occupée à taper sur son ordinateur…
Un téléphone sonne, la princesse décroche et un gémissement se fait entendre…
« J’ai rien à liiiiiire……….. »

Je ne sais pas qui n’a rien à lire, mais je vous jure que ce gémissement n’a pas ma voix…

Je n’ai jamais rien à lire. C’est le grand problème de ma vie, et ce problème se trouve accentué quand je sais que je vais m’éloigner d’une connexion internet et partir en voyage diplomatique pendant 2 semaines (pour ceux qui n’ont pas suivi, c’est ICI pour la remise à niveau des aventures d’Ariel).

Mais heureusement, j’ai une Chi-Chi dans ma vie. Et Chi-Chi, c’est un peu le couteau suisse de la romance, le scout de la lecture, elle est toujours prête (et en plus elle a des cookies!). 2 heures plus tard, Super Chi-Chi, la super princesse aux supers pouvoirs de la romance m’avait concocté une PAL estivale ambitieuse et swoonante comme il se doit. La princesse esseulée que j’étais pouvais enfin gémir sur autre chose que la lecture (sa valise par exemple)…

Chi-Chi, toujours prête! (surtout pour les cookies, mais pas téléphone, ça passe moyen…) (je suis aussi experte en valise, j’en ai fait un challenge personnel, voyager toujours plus léger – du genre 15 jours au Brésil avec un bagage cabine) (et donc, challenge PAL de l’été, accepted!)

Je suis rentrée de voyage diplomatique, nous sommes début août, où en suis-je de ma super PAL?
Voyez donc:

LUS:
-Landline de Rainbow Rowell:
Georgie est mariée à Neal, ils ont deux adorables filles. Mais le couple va mal. Georgie a un boulot prenant (elle écrit des sitcoms) et alors que nous sommes 4 jours avant Noël, Georgie travaille tandis que sa famille est allé réveillonner sans elle…
Bon clairement, l’intérêt de cette histoire est plus dans la justesse des sentiments qui agite Georgie lors de sa crise existentielle que dans le swoonant. C’est archi pertinent, et ça démontre une fois de plus combien la communication est nécessaire…

C’est bien, je lui recommande des trucs que je n’ai pas lu, comme ça elle vérifie pour moi que c’est bien!

-Within Reach de Sarah Mayberry
Mickeal a perdu sa femme, le laissant avec 2 enfants à élever seul. Angie a perdu sa meilleure amie, et en un sens, celle qui était sa famille…
L’histoire est très joliment traitée. Le deuil, les sentiments que la perte d’un être cher peuvent provoquer sont pertinent, évoqué avec beaucoup de sensibilité et de pudeur.

Une histoire qui m’a beaucoup émue, comme Sarah Mayberry sait les faire quand elle s’y met… 

-About last Night de Ruthie Knox
Cath rencontre Nev. Cath et Nev font des étincelles, mais Cath ne veut pas retomber dans les travers de son passé. 
L’histoire est très physique, très vite. Si bien que la construction de la relation semble parfois un peu superficielle et téléportée. C’était dommage, parce que Cath et Nev avaient du potentiel!

Mais c’est chaud, tout à fait dans le thème de votre été (pas du mien parce que j’attend encore de voir arriver la canicule – totalement absente sur mon île – j’ai froid et pas encore rangé mon imper et mes bottes – j’en pleure – d’où l’utilité des livres qui donnent chaud)

-Tempting de Hope Tarr (audiobook)
Simon aspire à devenir membre du gouvernement et se doit d’avoir une vie irréprochable, aussi est-il le premier surpris lorsqu’il déroge à toutes les règles en sauvant Christine de la prison. Prête à tout pour remercier son sauveur, Christine accepte de travailler à devenir une jeune lady qui connait les bonne manières. Mais les passés respectifs de nos deux héros sauront se rappeler à leur bon souvenirs…
Plus j’écoute des audiobooks, plus je réalise à quel point la performance du « lecteur » va conditionner mon expérience et mon ressenti sur le livre. Par exemple, j’ai écouté récemment un JQ que j’adore en version papier et clairement, je l’ai trouvé bof.
Le livre de Hope Tarr est un excellent audiobook, les accents sont hilarants, le rythme cohérent, sans trop de longueurs. Toutefois, avec le recul, je trouve que l’histoire n’est pas sans énormes défauts (la crédibilité de certains personnages et situations) et je me demande si mon jugement n’aurait pas été plus cassant si je l’avais lu en version papier.

Alors pour les audios je ne peux rien dire, je suis totalement hermétique au charme de la voix… 

PREVUS POUR AOUT:
Et je suis aventureuse, je me refuse à lire les 4eme de couvertures. Je lis à l’aveugle ^^

-Suddenly one summer de Julie James (en cours de lecture)
-Une héroïne américaine de Bénédicte Jourgeaud
-Seven Nights in a Rogue’s Bed de Anna Campbell
-La trilogie Elements of Chemistry de Penny Reid
-Breath of Magic et Touch of Enchantement de Teresa Medeiros

Une douzaine de livres pour l’été. Vous pensez que je vais la finir?

Mais ouiiiii tu peux le faire, easy! De mon coté, je bêta-read le livre d’une copine, une romance dans l’Angleterre des années 50 avec meurtres et universitaires, c’est un grand bonheur de lire un historique d’une période qui change!  La suite au prochain épisode… 

Chi-Chi

Et votre PAL estivale, elle ressemble à quoi?

Tam-Tam

De l’art de finir une série en beauté – Asa (Marked Men #6)

asa_jay_crownover

Aujourd’hui, deux couvertures pour le prix d’une, pour une fois, je les ai trouvé toutes les deux aussi réussies et je n’ai pas eu envie de choisir!

Et je vous raconte l’histoire du livre qu’il aurait été dommage de ne pas lire.

Tout le monde ici se souvient de mon crush sur Rule de Jay Crownover. Crush qui m’a conduite à lire tous les tomes suivants de la série et à trépigner d’impatience en attendant chaque sortie. Tous ? Non en fait, pas tout à fait.

On récapitule. Dans la série Marked Men de Jay Crownover, il y a eu :

  1. Rule
  2. Jet
  3. Rome
  4. Nash
  5. Rowdy

et maintenant, last but not least, Asa…

Et de Rule à Rowdy, un intérêt décroissant de ma part. L’auteur s’est empêtrée dans ses histoires, devenues trop compliquées, trop clichées, ses héros toujours plus bad boy, toujours plus tatoués, toujours plus percés (aie mes pauvres yeux quand j’ai été faire des recherches…) (et puis là pour le coup, je vous préviens tout de suite, y’en a pas) (et tant mieux, je frôlais l’overdose).

Bref, c’est l’histoire d’une série que j’ai failli abandonner plus d’une fois.

Mais le souvenir de Rule… C’est quand même le livre qui m’a fait découvrir le genre. Donc je suis prête à être très patiente pour l’auteure.

Mais c’est aussi l’histoire d’une série que je lisais en duo avec La Petite Lady (une de nos guest-stars récurrentes pour ceux qui n’étaient pas là et donc mon binôme pour la lecture du jour) (tout le monde, dites bonjour La Petite Lady!), et quand elle m’a glissé, au coin d’un petit texto, qu’elle avait prévu de commencer à lire le tome 6, Asa donc, sorti en avril dernier, je me suis dit que je n’avais rien de mieux à faire ce soir-là (surtout pas mon ménage).

Quand je commence une série  ou une saga de livres que j’aime globalement bien, je n’abandonne jamais le train en route… Et à vrai dire, il n’y a que 2 ou 3 livres que j’ai commencé sans les terminer, malgré certains beaux navets que je me suis imposé. Pardon Mes Yeux, je sais que parfois c’est dur.

Dimanche, 18h30, 7%, premier message « Non mais c’est quoi cette pity party de la part de l’héroïne là ??? Je sens qu’elle va m’énerver… »

Disons qu’elle a tout de même quelques circonstances atténuantes : son partenaire professionnel qui est également son meilleur ami a été blessé très gravement alors qu’il était en mission et qu’elle devait assurer ses arrières. Donc elle s’en veut personnellement (bien que ce ne soit pas de sa faute). Elle s’en veut en mode « début d’autodestruction car c’est tout ce que je mérite et ce petit southy m’a l’air tout à fait appétissant ».

Dimanche, 22h, 35%, deuxième message « Bon en fait ça va, c’est pas mal »

Effectivement Royal n’est pas du genre à se complaire dans son malheur donc elle se rend compte assez rapidement qu’elle doit reprendre sa vie en main ! Lucky us ! Mais ça n’exclut pas inclure Asa dans sa vie malgré tout. Lucky him.

Lundi, 15h, 51%, troisième message « en fait je l’aime bien cette fille, elle est smart, elle ne se laisse pas faire, elle est bien équilibrée, ça fait plaisir une héroïne réussie. Lui y va un peu lourdement dans la méga culpabilité mais il a de quoi, ils marchent bien ensemble »

Ouais il a de QUOI. Mais on lui pardonne, parce qu’il a vraiment changé. Et c’est assez heureux que lui mette du temps tout de même à se pardonner… Disons que la première fois qu’il a fait un acte non egoïste dans sa vie c’est peut-être dans le tome Rome, ce qui en dit long sur sa vie d’avant.

Lundi, 21h, 63% « je kiffe de plus en plus, l’auteur n’a pas la main trop lourde sur le drama. Je vais dormir, on en reparle demain »

Et puis mardi, 0h52 « en fait j’ai fini, c’était super »

Là les mauvaises langues vont dire que les LC avec moi ce n’est pas drôle, mais je jure que je ne le fais pas exprès !!!

Alors pour résumer… Asa, c’est le méchant dans Jet, et puis, je ne vais pas vous refaire l’histoire mais vous prenez son tome 3 ans plus tard, il a bien changé, cela fait 3 livres que nous le voyons reconstruire sa vie un gravillon à la fois, pas facile facile mais il essaye.

Depuis Nash, on sent bien qu’il y a baleine sous gravillon avec Royal, la très très jolie voisine de Saint (cherchez pas, les prénoms dans cette série…).

Dinosaure sous grain de sable ! Cachalot sous goutte d’eau. NEZ AU MILIEU DE LA FIGURE.

Et puis, je ne veux pas vous raconter leur histoire, mais simplement vous en dire deux-trois choses :

1. Je commence par le négatif : j’en ai tellement MARRE des auteurs (et accessoirement des personnages dans le livre du coup) qui trouvent que c’est normal et sexy de ne pas porter de sous-vêtements ! Une fois, nue sous le manteau pour surprendre ton mec, ok. Mais systématiquement, non ! Et lui, qui en fait une religion, non non jamais, même s’il trouve que le métal de sa braguette lui donne bien froid en hiver et qu’il ne serait pas contre un peu de protection supplémentaire. Ben alors, les boxers c’est pour les faibles c’est ça ??? Cela me dépasse.

Beurk beurk beurk beurk. Chacun fait ce qu’il veut certes mais un peu d’hygiène svp.

2. Ce tome est moins riche en drama que les autres et cela me convenait parfaitement. Oui il y a un conflit, et oui, on peut ne pas être 100% d’accord avec la manière dont ils vont le régler, mais j’ai trouvé intéressant que justement, cela ne se finisse pas d’une manière toute rose et parfaite, avec tous les problèmes nettement réglés et rangés dans des petites boites. Cela m’a surprise mais j’ai trouvé cela étrangement réaliste !

Effectivement le drama est intéressement géré… Ca change, même si effectivement cela surprends… Voir frustre un peu.  Vous nous direz ce que vous en pensez (voilà maintenant obligé de le lire).

3. J’ai vraiment aimé Royal. C’est une héroïne intelligente, et cela se voit dans son comportement. Elle ne se laisse pas faire mais n’en devient pas hystérique, elle est fine et parvient à ne pas se laisser manipuler, elle a du caractère et sait ce qu’elle veut dans la vie et est prête à se donner du mal pour l’obtenir. Rien que pour elle, cela vaut le coup de lire le livre.

En exclusivité notre grand top des héroïnes les plus stylées par ordre de préférence 1. Royal (voilà maintenant obligé de le lire) 2. Shaw (cool mais gnangan) 3. Ayden (cool mais s’invente des problèmes) 4. Cora (méga chouette mais pas crédible de A à Z) 5. Salem (une dure à cuire mais pas notre style) 6. Sainte (gentille mais trop mauviette)

4. Asa est un bad boy blond avec l’accent du sud. Et moi j’ai rêvé pendant tout le livre qu’il ressemblant à Wade dans Hart of Dixie. Si vous ne connaissez pas Wade, vous avez perdu quelque chose, précipitez-vous… (petit GIF pour la route)

wade

Oh la menteuuuuuuse. C’est ce dont J’AI rêvé et dans ma grande bonté, je t’ai fait partager mon kiffe. Le côté bad boy, bartender tout ça tout ça… SI TU M’ENTENDS WADE, I LOVE YOU.

Pour conclure, je crois qu’Asa est mon tome préféré de la série, ex aequo avec Rule ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire,

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et comme l’a très bien Lorde :
And we’ll never be royals (royals).
It don’t run in our blood,
That kind of luxe just ain’t for us.
We crave a different kind of buzz.
Let me be your ruler (ruler),
You can call me Petite Lady
And baby I’ll rule, I’ll rule, I’ll rule, I’ll rule.
Let me live that fantasy.

(désolée mais j’ai eu la chanson en tête pendant toute la lecture. En même temps, comme l’a dit Chi-Chi : C’est QUOI CES PRÉNOMS)

Garden of Lies

Mouahahaha c’te blague ce livre.

L’Agence Kern, fondée et tenue par notre héroïne Ursula Kern, offre le service de professionnelles du secrétariat à une clientèle riche. A la suite de la mort de Anne Clifton, une de ses employées, Ursula décide de lever le doute sur les circonstances de son trépas (oui, trépas, j’avais envie ce matin).

Ursula… C’est une grosse pieuvre aux cheveux gris et à la voix stridente?

Elle se présente ainsi devant Slater Roxton, archéologue de son état et présent employeur de notre nouvelle amie Ursula et lui explique qu’elle va devoir prendre un petit congé sans solde et que non, elle n’est pas en mesure de lui donner une date de retour (Ursula travaille au pays des bisounours)…

Je me ferais bien la même avec mes chefs, je sens que cela va leur plaire. Mais tu es mauvaise langue ma chère, c’est parce qu’Ursula est tellement géniale à son métier qu’elle se sait indispensable et pense que personne n’osera rien lui refuser!

Slater, sous le charme de ses yeux verts-dorés, écoute tout cela avec attention et finit par lui proposer son aide (oui, il avait poney après-demain, mais il peut reporter). Notre duo de choc est en place, en avant l’aventure… (j’ai failli vous le faire, en avant les histoires, mais je me suis dit que les amoureux de lego allait me lancer des marrons de préférer les playmobils)

Alors, comment vous le dire avec toute la délicatesse du monde…
Ce livre n’est, selon moi, pas un bon Amanda Quick, ce n’est même pas un moyen Amanda Quick. C’est un Amanda Quick décevant et frustrant!

Frustrant de par cette intrigue: j’ai une vague sensation de déjà vu, comme si notre auteur avait pris les ingrédients de ses historiques, en avaient sélectionnés quelques uns au pif, les avaient mis dans un shaker, et voilà!!!! (nescafé cappuccino!!!).

C’est le jour des référence culture pop!

En effet, cette romance comprend:

-l’agence de secrétaires (pas de dames de compagnie comme dans « Un alibi de charme », mais une agence qui permet à des femmes de trouver du travail, sans avoir à rouler de la croupe)

-l’archéologie. Non, mais Ravished quoi! Harriet!

On ne touche pas à Harriet, elle est géniale!!! Si vous ne la connaissez pas, il est temps!

-la disparition d’une proche. J’avoue, là, il y en a plus qu’un qui le traite. Souvent les héros de AQ cherche à se venger de quelqu’un qui aurait fait disparaitre un oncle/mentor/ancienne flamme (ne rayer aucune mention, et ricaner en silence)

-le séjour sur l’île mystérieuse. OMG Vanza revisité. Slater n’est pas devenu un ninja de la haute société avec un grand maitre à servir mais juste végétarien (ricanons, ricanons) après une année passée sur une île quasi déserte dans une communauté (genre monastère) oubliée de tous (looping oculaire en boucles mesdames!)

Moi tu me dis végétarien, je me dis « sur son ile déserte, où il ne devait pas y avoir grand chose à manger, il a du faire un régime express »!!!

-une femme indépendante. Alors bon, là j’admets, c’est plutôt une bonne chose. Sauf que finalement je ne me suis pas pris d’une énorme affection pour Ursula. Elle est un peu butée, et pas forcément ouverte… ce qui est un problème quand on se veut moderne et pertinente!

-L’homme au passé sombre. Vous l’avez tous compris, Slater a passé un an sur un île alors que toute la bonne société le croyait mort. Depuis qu’il est de retour, il catalogue ses artéfacts archéologiques. Et quand soudainement Ursula entre à son service, il se découvre une passion dévorante et se dit qu’il va se plier en quatre pour elle. comme ça, parce que elle a de beaux yeux.

Non, juste Non.

Décevant à cause de cette sensation déplaisante qui a entouré ma lecture. L’auteur essaye de s’en sortir sans magie et autre supercherie surnaturelle (comme dans Arcane et les autres séries qui en découlaient), l’auteur essaye de nous mettre de la tension, du mysticisme, de l’intensité, mais toute tentative de l’auteur se conclue par un échec et le tout tombe complètement à plat.

J’ai un exemple parfait. Alors attention spoiler à suivre :

Sur l’île, Slater a été coincé dans un labyrinthe. Il a passé des jours sans vivres et eau et a fini par en sortir en vie. Comment? En décryptant les histoires des 3 passages qui étaient proposés dans les tréfonds du dédale (Ta-ta-ta-tinnnnnnnnn).

C’est la musique d’Indiana Jones? Genre la même que quand il survit à une explosion nucléaire planqué dans un frigo qui vole? Si ce n’est pas le cas, cela devrait, même niveau de crédibilité!

Il nous explique au détour d’une conversation avec U. que la philosophie qu’il a découvert sur l’île se sert du labyrinthe pour « trouver la voie » et ajoute qu’il en fait une reproduction chez lui dans son sous-sol. Ainsi, quand il se pose une question, ou qu’il a un problème à résoudre, il va dans le labyrinthe, et quand il sort du-dit labyrinthe, il a sa réponse.

Alors de prime abord, comme ça, c’est sympa. C’est même plutôt profond comme thématique. ça évoque les possibilités de se recentrer, de prendre du recul pour voir la situation différemment, de méditer en concentrant son esprit sur une route, toussa toussa…

Mouarf, oui, on va dire, en théorie, c’est possible. Mais en théorie tout se passe bien aussi… Et on sait tous que l’on ne vit pas en théorie!

Et puis il y emmène U. alors qu’elle est en proie à des doutes concernant sa quête de la vérité. Elle est devant le labyrinthe, elle se pose la question, fait le labyrinthe, en sort et attend.

Elle met 3 jours et n’a pas emmené de gourde aussi?

Slater lui demande alors si elle a sa réponse, ce à quoi elle répond qu’elle attend qu’il la lui donne. Slater, doté d’une intelligence hors norme, lui rétorque alors qu’il est donc celui qui doit lui donner la réponse et Ursula conclut: « Est ce que vous aller m’embrasser? » (Tsoin-tsoin-tsoinoinoinnnn).

Tu parles d’une douche froide! Moi j’étais branché sur la profondeur des sentiments, la complexité de la vie, le futur incertain et BAM… le bisou qui tombe comme ça. Et il faut dire que ça fait un peu tout le roman comme ça.

Encore un bel exemple (spoiler sensuel) (oui, je sais, je sais…)
« He kissed her deeply, drinking of her essence. She was wet and she tasted of tropical seas and sunshine and moonlight. »
Il l’embrasse, boit son essence (j’hésite encore l’incontinence et la femme fontaine). Elle était mouillée et avait le gout des mers tropicales, des rayons du soleil et de la lune.
Les mers tropicales? Les rayons du sol…?????? Sweet Sparkling Poney!!!

Mouahahahaaaaa la blague! Ça suffit le langage fleuri!!! (et aussi, T. s’est lancée dans une nouvelle gamme d’expressions, je pense que l’on devrait les faire breveter)

Dans quel univers est-ce glamour? En vrai? Car si on lit entre les lignes et qu’on explique l’expression, Ursula est salée. Voilà.

Après le goût du soleil et de la lune… Déjà que je trouvais que les robes de peau d’âne c’était du grand n’importe quoi, mais là, j’imagine juste le type la bouche grande ouverte un 15 aout en pleine canicule à « gouter le soleil ». Parce que pour dire qu’elle en à le gout, faut être capable de comparer. Ou alors elle est lumineuse « du bas », un peu comme un phare qui permettrait au bateau pénis de trouver la route…

T. en très très grande forme décidément!

Donc non, j’ai pas franchement aimé, et je suis carrément déçue parce que Amanda Quick, ce sont presque mes premiers historiques, et lire ce livre c’est un peu comme quand j’ai découvert que le nutella c’était pas bon pour mes hanches. C’est le drame de ma semaine.

 

Snif…
Tam-Tam

Euh, ben c’est bon le nutella, je ne vois pas où est le problème?

C.

Mugs of love

OMG !!! Je suis tellement choquée par ce livre que je suis obligée de partager !!!!

Première impression de moi (yours truly, Tam-Tam au rapport): j’aime la couverture.

Repéré sur un blog, présenté comme une « small town romance » mignonne, avec une pincée de bad-boy (le héros a fait de la prison), je dis oui, et j’avais très envie de lire Mugs of love de Norma Jeanne Karlsson…

Scandale, un héros qui a fait de la prison! On me dit dans l’oreillette qu’un héros de Kristan Higgins avait lui aussi eu ses déboires avec la Loi (avec un grand L, parce qu’L ne pardonne pas) (je suis en verve) (c’est sans doute d’avoir dormi 8h).

Et puis cela commence, il y a des passages vraiment chou, on voit très vite que l’ex d’Emily va poser un problème mais cela fonctionne.

Et puis… Et puis après c’est l’ajout constant d’éléments tous plus improbables les uns que les autres, et les mauvaises surprises s’enchainent.

Des noms! Des détails!!! Balance!!!

Vous ajoutez le président du club de motards local (aka pas un gars gentil – motard étant le nom gentil pour dire une mafia violente, regardez Sons of Anarchy), qui déclare à Emily que s’il n’était pas déjà amoureux, il serait carrément sur les rangs pour la conquérir (5 minutes après leur 1ère rencontre) (et devant sa petite amie, histoire de mettre tout le monde bien à l’aise) (laquelle petite amie entreprend alors de devenir la nouvelle meilleure amie d’Emily)

Alors déjà, Son of Anarchy, non. Parce que j’aime me dire que je souhaite que les 8h de sommeil de la nuit passée se reproduisent. Ensuite, 5 minutes et devant la petite amie (et donc future ex, si je calcule bien). Franchement, c’est plus bad boy là, c’est douchebag ascendant abruti…

Ensuite, vous ajoutez que tout le monde a un passé trouble (le meilleur ami d’Emily se révèle être le fils du précédent président du club de motards) (la nana qui tient la boutique d’à côté est une pouffe qui a couché avec l’ex d’Emily pendant tout le temps où ils étaient ensemble) (le propriétaire de la boutique d’en face a fait de la prison aussi) etc etc

Après le pays des poneys, voici le pays des motards, celui où quand tu nais, tu as déjà fait de la prison…

Ensuite, vous ajoutez la découverte d’un demi-frère surprise pour Garrett (que tout le monde aime instantanément) (et le meilleure pote du petit frère qui tombe instantanément amoureux d’Emily et explique à Garrett qu’il n’a pas intérêt à rater sa chance sinon il se met sur les rangs) (le mec a 16 ans)

On va dire qu’en pincer pour l’héroïne est dans les gènes… Ainsi que l’arrogance de croire que clairement Emily n’a même pas son mot à dire (parce que genre elle pourrait vouloir faire sa vie avec un comptable hein, et qui scandaleusement n’aurait même pas fait de la prison)

Ensuite, vous ajoutez le fait que Garrett a tué non pas une mais plusieurs personnes (mais c’est OK parce que ce n’était pas des gens bien) (et puis c’est Emily qui le dit) (et franchement, tirer une balle dans la tête d’une femme qui vient de s’ouvrir les veines après avoir accidentellement tué son bébé, c’est plus un acte de miséricorde qu’un meurtre) (parce qu’il n’y a pas d’hôpitaux aux États-Unis et que sinon elle serait morte dans d’atroces souffrances)

Garrett, juge et jury. Tout est dit.

Ensuite, il y a le comportement de stalker absolu de Garrett envers Emily : il l’observe à travers la vitre de sa boutique (à se demander comment il fait pour travailler), il la suit, l’observe à travers la fenêtre de son salon (j’aime en particulier le moment où elle sent que quelqu’un la regarde, se sent en danger et pense « cela ne peut pas être Garrett, il ne ferait jamais rien pour me faire peur »), et quand ils sont ensemble, insiste pour savoir où elle est à tout moment (deux options, le moniteur à la cheville ou les menottes, je ne vois que ça)…

Emily, très chère, va falloir que tu t’achètes une personnalité. Demande une extra dose de courage et de libre arbitre, parce que là, tu n’assures pas du tout!

Ensuite, il y a l’ex-petit ami, qui c’est vrai, la harcèle de coups de fils et petits mots sur son pare-brise depuis des mois. Et Garrett et le meilleur ami qui disent à Emily d’aller voir la police et elle qui assure que non non ce n’est rien (mais se met quand même dans un tel état qu’elle ne peut pas aller travailler parce qu’il a laissé un message sur son répondeur) (parce qu’elle est TRISTE de lui avoir fait de la peine, pas parce qu’elle a peur). Et les gars qui lui disent de se méfier mais au lieu de la trainer de force chez les flics, préfèrent se passer le relai pour tabasser l’ex quand il vient sonner à sa porte. En passant, personne ne s’inquiète trop de savoir que le gars finit inconscient sur le tapis de l’entrée, et la première chose qu’il dit en reprenant connaissance, c’est « est-ce que tu veux bien diner avec moi demain ? », et cette gourde dit oui parce que cela protègera les deux c*** qui ont joué les Cro-Magnon et que l’ex comme ça n’ira lui pas voir la police.

Holly Sparkling Unicorn!!!! (oui, c’est ma nouvelle insulte, notez le registre de langue de ouf!)

Et puis ALORS …  l’apothéose… Le demi-frère, son meilleur pote et la petite sœur du meilleur pote sont retrouvés tabassés dans la cave d’une maison, comme ça, gratuitement, sans le moindre indice qui aurait pu nous laisser penser que le livre allait devenir violent, que quelque chose était louche quelque part (en tout cas pas à ce point) (en fait si, rétrospectivement j’aurais pu me douter, mais pas à ce point). Et donc, avec moult détails, Garrett les retrouve, fait appel au club de motards pour lui filer un coup de main (mais on ne préviens pas la police, non non), et plein plein de détails gores plus tard, Emily dit à Garrett de faire « whatever it takes » pour venger cette attaque, et en faisant ça, elle sait très bien qu’elle lui donne carte blanche pour aller tuer les responsables.

Genre jamais elle réagit. #Facepalm

Miss Princesse qui est si douce et parfaite et adorable que tous les êtres humains tombent à ses pieds, qui est si géniale parce qu’elle fait toujours ce qui est bien, qu’elle ne ment pas, qu’elle est délicate et loyale et compréhensive et qu’elle a un sens moral incroyable, Miss Princesse autorise son petit copain (dont elle sait déjà que c’est un meurtrier multirécidiviste) à faire ce qu’il a à faire – avec comme raisonnement que son papa à elle était un sniper et que du coup elle n’a pas le même regard que le commun des mortels sur la vie et la mort, et qu’elle sait que parfois il faut un mal pour un bien et que tuer quelques personnes pour protéger les autres, cela arrive. (oui, évidemment, c’est bien à eux de décider, ce n’est pas comme si l’on avait inventé ce truc génial qui s’appelle un système judiciaire) (et franchement pour qui ils se prennent ???)

Et dans cette histoire, on est supposé fantasmer et rêver sur quoi au juste? Parce qu’Emily me donne des envies de meurtre au crépi (douloureux et défigurant) et Garrett me fait douter dans la capacité de la race humaine à faire le bien…

J’ai arrêté la lecture au moment où Garrett explique qu’il vient de se briser les dents d’un homme avec un marteau pour le faire parler et que c’était bien mérité. C’est sanglant, c’est bien bien détaillé, et j’ai senti que cela n’allait pas en s’améliorant.

Et moi maintenant, je veux mon doudou, du chocolat et un câlin…

Mais mon dieu, que s’est-il passé ? Ce livre veut passer pour une romance qui met en avant le côté protecteur de ses personnages masculins et il en ressort une ambiance hyper malsaine, où tous sont borderline stalkers, se promènent avec des armes planqués dans les chaussettes (j’exagère à peine) et, comme nous avons la chance d’avoir une alternance des points de vue, prennent un plaisir pervers à exercer une violence physique sur ceux qu’ils perçoivent comme indignes… Et leurs « femmes » trouvent toutes cela très bien…

Je ne l’ai pas lu le dernier tiers de l’histoire, je ne sais pas comment cela finit, et franchement je m’en passerai très bien…

Love,

Oui, il va nous en falloir pour se remettre!

Chi-Chi

Et Tam-Tam qui va aller relire ses « Mon petit poney » vintage, parce que là, au moins, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil…

Confessions of a Reformed Tom Cat

Il y a quelques semaines, j’ai fait un truc improbable: j’ai tenté une romance contemporaine, sans en parler à Chi-Chi ni même lui demander son point de vue avant de me procurer le livre. J’ai pris un risque, je me suis jeté dans le grand bain sans bouée et brassards…

Le plus marrant dans cette affaire, c’est que exactement la semaine d’avant, je me suis lancée dans une romance historique inconnue sans en parler à T.

Et franchement, je suis plutôt contente du résultat. Alors oui, pas d’envolée de poneys, pas de licorne arc-en-ciel, pas de paillettes à l’horizon mais un bon livre. Vraiment.

Confessions of a Reformed Tom Cat par Daisy Prescott, 4ème opus de la série Modern Love Stories. Une bonne romance contemporaine qui nous compte l’histoire de Thomas Clifford Donnely et Hailey King, aka Idaho pour les intimes.

Correction… Le plus marrant en fait, c’est que la semaine d’avant aussi, j’ai essayé de lire un autre livre de la même série (en fait, le tome 1, parce que mon coté maniaque s’est exprimé et m’a dit de commencer par le début)…

Au début de notre histoire, Tom en est encore a se lamenter d’avoir perdu son bras droit de la drague (en anglais dans le texte, ils appellent ça un « wingman », ce qui me fait toujours penser aux coqs paradant en se faisant gonfler les plumes) (cherchez pas, j’ai un humour pourri).

Moi le wingman cela me fait surtout penser à Top Gun, Tom Cruise, Val Kilmer, et mes frangins essayant de rouler des mécaniques. Ou à Barney Stinson.

Tom assume parfaitement son amour incommensurable de la gente féminine dans sa globalité. Il aime la variété et la quantité. Il a la cuisse légère notre héros. D’ailleurs il le dit lui même, c’est un « manwhore » (que mon autocorrect veut vous réécrire « mandore », mon autocorrect a de l’humour lui aussi).

L’amour, très peu pour notre héros.

Moi je pense comme le héros, très peu pour moi. Ceci dit il est fort, parce que sa réputation n’a vraiment par l’air d’être un problème. Merveille de la littérature.

Qu’en est-il de l’héroine? Hailey King est la meilleure amie de la sœur de Tom, fiancée à un responsable d’une boite qui fait de la spéculation immobilière, le Tom Cat, elle le connait depuis lonnnnnngtemps. D’ailleurs, il l’a affublé d’une surnom qui lui fait grincé des dents « Idaho » – c’est drôle la première fois,  mais vous savez comment c’est quand on est ado, on nous surnommerait « Madame Jackman » qu’on trouverait quelque chose à y redire. Hailey est de retour sur leur petite île qui vend du rêve, est s’est dégotté un travail de manager dans la boite familiale de construction de bateaux des Donelly.

Le pitch, à partir de là, est simple. Nos héros se côtoient, à la fois au boulot et lors des réunions/fiesta familiale du clan D. où bien entendu notre héroïne est conviée. Il y a rapprochement, et puis quand Hailey et monsieur immobilier se séparent, le rapprochement s’intensifie.

*sigh* tomber amoureuse du gars que l’on connait depuis toujours… peu probable mais tellement pratique pour que l’auteur évite tous ces moments pénibles où ils apprennent à se connaitre, on peut s’intéresser de plus près au nœud du problème en eux. J’aime bien!

Vous ajoutez des petits problématiques très modernes et courantes telles que:
-les ex qui sont des abrutis (et je pèse mes mots)
-les a prioris et réputations qui troublent la compréhension
-les famille envahissantes
-la communication qui n’est jamais parfaite
-l’alcool et ses conséquences
-le deuil

Vous obtenez un excellent livre avec une particularité qui a été très bien traité et qui n’est pourtant pas évidente: la narration à la première personne, du point de vue du héros!

Rien que ça, c’est assez pour vous intriguer et vous pousser à lire le livre non? Je me souviens, le 1er livre du POV du héros que j’ai lu, c’était un Harlequin Azur, je devais avoir 14 ans, il était millionnaire, anglais, menait une vie très austère, avec une fiancée très comme il faut qui avait la migraine quand elle mangeait du chocolat (la pauvre) et l’héroine elle dirigeait une maison de retraite, et elle était rousse et il y avait une histoire avec un foulard rose fuschia qui faisait comme des pétales de fleurs quand on l’apercevait à travers ses boucles. Les trucs bizarres que l’on retient d’une lecture parfois… J’avais bien aimé ce livre!

La première personne, c’est déjà une narration complexe, où l’auteur doit réussir à nous révéler des choses sur l’autre personne sans ruiner son rythme, où l’auteur doit réussir à introduire des dialogue sans que cela ne sorte de nulle part, et ou globalement l’auteur doit faire preuve d’ingéniosité pour compenser la perte du narrateur omniscient et tirer partie de la plongée dans les tréfonds de l’âme du « Je » du roman. C’est complexe mais bien utiliser c’est génial (j’ai en tête un KH absolument délicieux d’ailleurs).

D’ordinaire, les auteurs de romance nous plongent dans la tête de l’héroïne, sans doute parce que ainsi, la lectrice devient complètement l’héroïne elle aussi. et sans doute un peu parce que les auteurs étant elle-même des femmes, il est plus aisée d’imaginer la psyché d’une femme, aussi différente de vous soit-elle.

Le point de vue (POV) du héros n’a absolument pas le même effet. Déjà parce que l’identification sera très légèrement compromise par l’aspect physique de la différence entre femmes et hommes (je fais appel à vos connaissance sur les petites abeilles, les choux et les cigognes) mais aussi parce que comme le disent si bien les magasines féminin, les hommes ne pensent pas comme nous.

Ceci dit, je m’interroge vraiment sur la capacité d’une femme à se mettre bien dans l’esprit d’un homme? De même, quand je lis des romances écrites par des hommes, je m’interroge sur leur capacité à transcrire l’état d’esprit d’une femme. Il y a des exceptions bien sur, mais en général je me méfie. Disons que je ne vais pas prendre les bons conseils de Tom pour argent comptant!

Ainsi, les auteurs qui nous plongent dans les tréfonds de l’âme masculine, le fond en sachant pertinemment que nous allons être intriguées, curieuse et somme toute amusée de voir « comment le héros pense ».

Cependant, c’est une alchimie complexe. Parce qu’il faut aussi que l’on y croit. Et si vous pensiez que les juges de Top Chef étaient durs (là, j’avoue, je fais une référence que je ne comprends sans Chi-Chi, help?), la lectrice en pleine lecture… mes aïeux… c’est Gordon Ramsey en train de hurler dans sa cuisine!

Ah ah, de quoi traumatiser des générations entières! Tu me diras, la lectrice en train de disséquer sa lecture a posteriori n’est guère plus tendre…

Fort heureusement, le Tom Cat de Daisy Prescott est une réussite. Tom est tout a fait cohérent, ses errances intérieures crédibles et au final, je le trouve vachement cute ce cher Tom.

 

Enfin, je peux vous dire « Bonne lecture »!!!

Tam-Tam

(j’ai mentionné que je n’avais pas encore lu ce livre? j’y vais de ce pas!)

C.

Le Prince Captif, Tome 1, L’esclave

2015-05-08 01.44.16

Tout a commencé avant le Salon du livre de Paris. J’ai reçu par la poste une clé m’invitant à venir délivrer le prince sur le salon. Je n’étais pas disponible et la clé est tomber dans la jelly épaisse qui constitue le tréfonds de mon cerveau végétatif.

Pour faire court, j’ai retrouvé la clé en tentant de retrouver Ariel en nageoire, voilà pourquoi ni vous, ni Chi-Chi n’en n’avez jamais entendu parler en ces murs.

Euh je proteste, j’ai un souvenir très net de T. me parlant de la clé en question en février/mars dernier. Bieeeen avant qu’elle ne m’avoue qu’elle avait égaré notre Ariel aquatique (oui, Ariel était perdue, mais comme nous en avons plusieurs exemplaires, l’honneur est sauf – et depuis elle a été retrouvée, point d’inquiétude)!

Quelques semaines plus tard, je recevais une enveloppe avec un livre saucissonné dedans. Le Prince captif, tome 1 de la trilogie de C. S. Pacat. Et saucissonné est le bon mot, photo à l’appui! J’en parle à Chi-Chi, je lui lis le synopsis en jurant que non, jamais… Bon, en vrai, je n’ai pas du dire jamais, mais ça fait plus théâtral.

J’avoue que j’ai admiré le travail de saucissonnage quand même!

On ricane, je pose le livre sur ma table de nuit. Et mon cerveau entre à nouveau en mode végétatif.

Et puis il y a ce voyage à Londres qui est planifié. Chi-Chi qui me dit d’amener Le prince captif, qu’on le lira ensemble. Je lui réponds qu’il va nous falloir de l’aide. Elle me rétorque que le rouquin sera là. Je dis Banco.

Le rouquin??? Kesako??? (et sinon, on vend la caravane? – une médaille en chocolat pour ceux qui comprennent la référence)

Je pars à Londres.
J’arrive à Londres (en perdant quelque chose comme 10 degrés).

GRAVE. Pays de sauvages…

On « délivre » le prince, et débute alors la lecture. On abandonne page 50, mais c’est parce que le rouquin nous avait posé un lapin. On remballe le prince, je promets que je tacherai de le lire histoire de compléter notre étude approfondie de la problématique vocabulaire. Et on passe à autre chose, à la sexytude de Michel Sardou, au compte Instagram d’Ariel et Eric, à la propagation internationale du concept du poney à paillettes, bref… On avait du pain sur la planche!

Elle est bien T., elle nous vous mentionne pas les explosions de papillons, le linge de lit à flamants roses et la sangria londonienne, si réputée! OK, T., TU REVIENS QUAND???

Je rentre en France.
Je récupère mes 10 degrés de plus, mon petit prince et son père. Tout est beau dans le meilleur des mondes.
Sauf que dès le lendemain, il pleut.

C’est la punition divine pour m’avoir abandonnée (et fait lever à 7h du mat un samedi pour prendre l’avion)…

Du coup, je me suis dit que c’était un signe pour que je glande sur le canapé à finir Le Prince captif afin de pouvoir vous révéler que si certaines critiques sur la toiles sont dithyrambiques (on parle d’un level licorne arc-ciel minimum!), moi, non, vraiment bof.

Déjà, il y a eu cette mention du marbre 6 ou 7 fois dans les 50 premières pages. Non, mais j’ai un peu envie de dire que pendant que le prince se fait trahir par son demi frère, la qualité du marbre des colonnes du palais, comment vous dire…
Le sol est en marbre, les colonnes, la vasque dans laquelle on trempe l’éponge qui le nettoie sont en marbre, les murs sont en marbres, etc, etc. Après, j’avoue il y a de la nuance de couleur hein. Noir, blanc, crème, péridot, bleu… On en trouve de toutes les couleurs du marbre. Mais quand on en est arrivé au stade où le personnage avait la peau blanche comme le marbre et que la personne qui lui faisait face « restait de marbre », j’avais envie de crier « du marbre saumon, mon préféré! ».

J’espère que vous avez tous bien en tête la pub Apéricube, parce que c’est exactement le ton qu’elle a pris pour commenter ce passage, en sous-titrage de ma lecture à voix haute! Comment vouliez-vous que l’on prenne le prince machin (j’ai oublié son nom) et ses soucis au sérieux?

Et clairement, quand j’entre en mode « humour et référence bidons », c’est que l’heure est grave. Mais j’ai continué, je me suis dit que l’histoire pouvait décoller, que les éloges sur la tension sexuelle latente entre les deux protagonistes étaient fondés, qu’il fallait que je m’accroche.

Ainsi, le livre présente l’histoire de Damen, qui est trahi par son frère et offert en cadeau comme esclave sexuel à Laurent, prince de Veretia, le royaume ennemi d’Akileos. Le livre montre bien que Laurent est manipulateur ascendant sadique, que les intrigues de la cours vérétienne sont complexes et que s’il veut un jour reconquérir son royaume, notre prince va devoir se donner (dans tous les sens du terme).

Simple le pitch. Mais efficace en théorie. En même temps, pour tenir 3 volumes, il fallait de la ressource…

Toutefois, le livre ne m’a pas fait ressentir cette tension sexuelle de malade entre les deux. Il y a  une recherche des deux pour savoir qui est l’autre, ce qu’il souhaite, comment il peut servir (oui, parce que Laurent a un oncle et que sa position à la cour n’est pas aussi détente qu’on pourrait le croire). Mais de galipettes consentantes ou non, il n’y a point (par contre la mention d’une peau marmoréenne, ça oui, il y a eu p 142).

Et marmoréen, pour nous, ce sera forever and ever associé à Twilight et à Edward et à sa peau scintillante comme… le marbre!!! Forcément, quand on connait notre amour de Twilight, Damen perd en sexytude… et en sérieux!

Mon explication (oui, parce que j’ai réfléchi sur la question): ce livre est trop lent. Il ne se passe pas grand chose, si l’on met de coté la trahison du début. On découvre les personnages, on apprend au fur et à mesure les histoires qui lient les uns aux autres, mais d’action, de suspense, de tension (oui, parce qu’on m’avait vendu de la tension haletante), que nenni.

Ce tome n’existe vraiment que comme prologue à la suite. Ce qui est le fond du problème. Un premier tome c’est une alchimie délicate. Si l’auteur n’en dit pas assez sur les prémices de l’arc qu’il ou elle va développer sur plusieurs tomes, sa série va être bancale, et certaines conclusions/réponses/dénouements vont faire téléporter et tomber à plat. En revanche, si on en dit trop, on obtient le livre que j’ai lu: de très bonnes bases, mais zéro envie de savoir ce qui se passe après, parce que le premier tome nous a fait bailler.

J’avoue, rien à dire, passé les 50 premières pages, j’ai refilé le bébé à T. Certes, elle n’est pas hyper branchée contemporain, pas plus fan que moi de M/M, mais elle a le cœur bien mieux accroché, et les histoires d’esclaves, cela me retourne l’estomac. Elle m’a lu Acheron, elle a vaincu Styxx, elle était la princesse de la situation! La preuve : elle a fini le livre…

Alors voilà. Le Prince captif restera en captivité encore un peu plus, parce que chez moi, j’ai du parquet, et que je me retrouverai bête avec un prince dépité de ne pas trouver ses 13 sortes de marbres une fois délivré.

Tam-Tam

LOL!

Non mais LOL la conclusion quoi!!!!

Chi-Chi

Think of England


Un normand qui voudrait résumer ce livre de manière articulée dirait: ce livre a les défaut de ses qualités (c‘est mieux que pt’êt ben qu’oui, pt’êt ben qu’non, non?).

Mais je ne suis pas normande, alors commençons depuis le début.

Je confirme, T. n’est pas normande. Mais il y a des vaches vers chez elle. C’est presque pareil…

En janvier, j’ai gouté pour la première fois à la romance M/M. Et je dois avouer avoir été très très agréablement surprise d’avoir aimé cela, mes précédentes tentatives ayant été plus que décevantes (Tam-Tam qui lève les yeux au ciel, soupire, et ne finit le livre qu’en diagonale en grognant que franchement, non.)

J’avoue que moi aussi, ce n’est pas trop un genre qui marche pour moi, mais parfois, sur recommandation exceptionnelle… En l’occurrence, là je crois que j’avais lu un truc sur Goodreads et que j’étais juste curieuse! Comme quoi une bonne critique peut faire toute la différence…

Et une lectrice m’a suggéré un titre de romance M/M historique, si l’envie m’en prenait. A l’époque, je me suis dit « why not », mais n’abusons pas de ces choses là, et gardons cet historique pas comme les autres pour une lecture prochaine.

Et Chi-Chi m’a ressorti le titre de sa mémoire faramineuse… Et j’ai dit oui à Think of England de K.J. Charles.

Confère, j’essaye de faire lire T.

Je me suis plongée dans l’histoire entre Archie Curtis, ancien soldat de sa majesté, estropié de guerre, la dignité et l’honneur greffé au corps et un désir de vengeance/justice dévorant chacune de ses minutes, et Daniel Da Silva, poète, esthète, et amateur de profils arrières (je laisse votre imagination faire son travail…) qui se retrouvent tout deux invités à un « weekend à la campagne ».

Alors que notre ex-officier tente de pénétrer… dans le coffre fort de l’hôte (humour scabreux #1), il tombe sur Da Silva. Une conversation plus tard, leurs talents de déduction les amènent aux conclusions suivantes:

Pénétrer… *glousse* oui voila, parce que vous, vous l’avez en version écrite, mais il faudrait que je l’enregistre quand elle me le raconte au téléphone!!!

1-Leur présence à la « house party » n’est qu’un prétexte
2-L’ennemi de mon ennemi est mon ami (ou « – par – égale + », les maths ont réponse à tout)
3-Une étroite collaboration (humour scabreux #2) peut faire gagner du temps

Pénétrer, étroit… Vous voyez où elle veut en venir? Moi, pas du tout.

C’est donc décidé: Da Silva piquera les serrures et Curtis s’occupera de l’alarme.

Sauf que… Sauf que… Les alarmes sont vicieuses, et les voilà découverts. Il faut penser vite, tenter de sauver les apparences. Si leur hote apprend qu’ils veulent le démasquer, ils sont tous les deux morts (littéralement). Alors Da Silva prend une décision. Et alors que le bruits des pas des domestiques réveillés par l’alarme se rapprochent dans le couloir, il s’agenouille devant Curtis, lui baisse son pantalon et déclare:

« Lie back, and think of England » (Allonge toi, et pense à l’Angleterre)

*hurlement de rire Tam-Tamesque* *larmes incontrôlées*

Yep… Et au téléphone cela donne un truc du genre « et là *hihihihihi* il lui dit *hihihihihihi* lie *gasp* back *gasp* and thiiink of *gasp* England *MWAHAHAAAAHAAAAA*

J’adore! La moitié du plaisir de la lecture c’est de partager l’expérience non? Bon, peut-être pas la moitié, mais bien 10/15%!

A ce stade du livre je me suis dit « Cela va être un pur délice »!
Vous imaginez, de l’historique, de l’espionnage, des héros qui doivent prétendre être ensemble, un méchant à battre, des réputations à sauver, une vengeance à accomplir et une sexualité à découvrir (oui, parce que bon, on est aussi un peu là pour ça hein, ne nous voilons pas la face), j’étais à fond!

Et puis non. Après un début absolument magique, j’avoue que notre duo m’a quelque peu laissé sur ma faim. L’auteur a fort élégamment et habilement traité l’intrigue d’espionnage, mais sans doute quelque peu au détriment de l’histoire entre Archie et Daniel.

Ah oui, sorry les enfants, je n’ai pas lu le livre, je ne peux donc que partager ce que T. m’en a raconté.

J’en reviens donc à mon résumé à la normande. Ce livre à les défauts de ses qualités. Ce n’est pas un livre long, ce qui rend l’enchainement assez fluide et parfois même haletant, mais il est trop court pour mener à bien le traitement de l’histoire d’amour et de l’intrigue d’espionnage. On ne peut pas être sur tous les fronts!

Le démarrage fulgurant en fait un « page turner », mais l’essoufflement dont il est victime à partir de 50% est finalement frustrant. On veut finir, parce qu’il y a quand même matière à vouloir savoir (et puis qu’on y croit aussi), mais lorsque le mot fin arrive, on se dit le meilleur était au début, et c’est triste.

Pour conclure, je vais me permettre un truc scandaleux: le spoil sensuel (là, encore, je laisse votre imagination faire son travail):

WHAT? Une romance où ils couchent ensemble? Je suis choquée!!!

1-où Curtis découvre qu’il aime les « profils arrières »…
Dans une romance M/M qui commence comme celle ci, on se dit d’emblée qu’il va être question d’initiation, de découverte, de questionnement. Je veux dire notre héros Curtis, au début, il est pas très amical avec Da Silva. Et voilà que BAM, en 24h à peine, il découvre que ce qui se passait dans sa tente à la guerre avec son sergent, ce n’était pas juste « pour soulager la nature », et que finalement, c’est plutôt cool.
Mais. Bien. Sur.

Mais euh… le petit mousse sur les navires je connaissais, mais le sergent? En période de disette, je vous jure, il ne me viendrait pas à l’esprit de demander de l’aide! Ces gens sont bizarres…

Je rappelle à votre aimable souvenir que nous sommes en 1900. L’homosexualité est totalement interdite par la loi, absolument condamnée par à peu prêt tout le monde dans la société et n’est même pas vraiment connue par tous sous ce nom là. Les gens parlent de perversion & co. Et perso, cette précipitations dans la réalisation m’a un peu perturbé.

2-où franchement, je reste sur ma faim niveau galipettes
Dans une romance, je conçoit parfaitement qu’il puisse ne pas avoir de scène plus sexy qu’un simple baiser. Je n’ai rien contre, certaine de mes romances préférées font d’élégantes ellipses lorsque la porte du boudoir se referme.

En revanche, lorsque dans le premier quart du roman, j’ai le droit à un « Lie back and think of England » avec ce que vous imaginez bien qui suit cette déclaration, je m’attends à une romance un chouilla plus épicée que le chaste baiser sur la bouche au moment du happy-end (si vous voyez ce que je veux dire) (mais vous voyez, bande de gourgandines!).

En même temps, moi qui étais choquée par la perspective d’une scène de sexe, je me retrouve au contraire bien contente (oserai-je dire, soulagée?) de ne pas avoir… OK je mens, je suis d’accord, c’est du vol, de l’arnaque!!!

Ainsi, je trouve que j’ai été arnaquée parce que dans ce livre, nos deux héros n’iront pas plus loin que l’oral (humour scabreux #3). Je trouve ça léger, surtout quand là encore, on parle d’initiation/découverte etc…

Alors voilà, le livre est bien, sympa comme tout à lire, mais zut, j’aurais bien aimé pouvoir « penser à l’Angleterre » un peu plus!

Bonne lecture,

Tam-Tam

(ou pas hein… en fait…)

Chi-Chi

The Mistake (Off-Campus 2)

Chi-Chi : Puisque The Deal était la grande exception qui avait convaincu T. de lire du contemporain (enfin !!!), il était bien évident que nous allions lire The mistake, le tome 2. Et je vous l’annonce tout de suite, il y aura un tome 3 (et probablement un tome 4).

Guest : O joie dans les chaumières. (Je suis le grand dragon de pierre)

Chi-Chi : Et pour l’occasion, on s’est un peu enflammées et on a décidé de réinviter l’une de nos guests (qui se font trop rares ces derniers temps je trouve). Welcome donc à la Petite Lady !

Guest qui s’est crue incognito : (Est-ce que je vous ai dit que j’étais le grand dragon de pierre ? Oui bon ok, j’ai menti : ici la Petite Lady)

La Petite Lady fait une fixette sur Mushu et Mulan, il ne faut pas lui en vouloir ! (C’est T.)

Chi-Chi : Revenons à nos moutons. Logan (le héros) est le BFF de Garrett (tome 1 donc), et il a un problème. Ce problème s’appelle Hannah.

Eh oui, fini le bon temps où les BFF étaient jaloux parce que la nouvelle copine occupait trop l’emploi du temps du héros. Souvenez-vous, dans l’épisode précédent (cela se lit vraiment dans la continuité de l’autre), Logan n’est pas triste parce qu’il a perdu son wingman, le Goose de son Maverick (vous gagnez un chocolat si vous avez la référence), non non il est tout malheureux parce qu’il a un crush atroce sur la nouvelle copine en question.

Bref.

Logan est amoureux d’Hannah, il dépérit, il ne mange plus, il ne dort plus, et surtout, il ne joue plus au hockey. Non je plaisante.

Petite Lady : Oui clairement Chi-Chi exagère. Disons qu’avoir un big crush sur la copine de ton meilleur pote,  ce n’est jamais agréable. D’autant que ce n’est pas comme si les 2 en questions n’étaient pas en mode tourtereaux à gogo. Donc, Logan se fait violence pour essayer d’oublier Hannah, mais finalement à part les éviter en tête-à-tête, il n’a pas trouvé grand-chose de bien utile.

Tam-Tam : Si voyons, d’enchainer les conquêtes, de se noyer un tantinet dans l’alcool et de prétendre à qui voudra l’entendre que Tout. Va. Bien. La technique de l’autruche qui se transmet entre mâles depuis des millénaires.

Chi-Chi : Mais Logan n’est pas au top de sa forme, et si l’on rajoute à l’équation quelques histoires de famille de derrière les fagots, avec un frère (que je ne trouvais pas des plus sympathiques au début mais en fait il est plutôt pas mal, il n’a juste pas la vie facile facile) et surtout un père qui lui demandent beaucoup (trop) d’attention, on comprend qu’il cherche à se changer les idées.

Petite Lady : Je pense que l’auteur a un faible pour les pères qui ne concourent pas dans la catégorie meilleur papa de l’année… Entre Garrett et lui, ils ne sont pas gâtés.

Tam-Tam : Notez que les mère ne sont pas non plus hyper présentes. C’est à croire que les mec sexy et yummy, ça pousse tout seul !

Chi-Chi : Grace (l’héroïne donc) de son coté, est top comme distraction. Et, attendez, tenez-vous à votre clavier, vous n’allez pas en revenir, Grace kiffe les films d’action !

Petite Lady : Je trouve ça un raccourci un peu réducteur (comme la couverture vous me direz…mais ça Chi-Chi nous en parle plus tard) : Avant d’être une distraction pour Logan, Grace est surtout une fille qui est bien décidée à profiter de sa vie d’étudiante, à prendre plus de risques …Bref à kiffer la vibe. Ils sont mutuellement des distractions l’un pour l’autre. Le bât blesse quand Logan dit le mot « distraction » de façon explicite… Ca pique un peu les oreilles en même de s’entendre dire ça, on peut comprendre que Grâce n’y ait pas vu un compliment.

Chi-Chi : En vrai je trouve ça super cool. Mais cela m’agace !

Petite Lady : Et oui il s’avère que Logan et Grace se retrouvent devant un film d’action qui leur donne envie de faire tous pleins d’actions eux-mêmes.

Et oui, il est vrai que Logan est trop charmé par le fait que Grâce aime les films d’actions… Mais je pense que cela vient du fait que Logan ne fréquente pas la gente féminine d’ordinaire, Logan flirte avec la gente féminine, grosse nuance. (Et encore je suis polie). Donc à mon avis, il ne connait jamais suffisamment bien une demoiselle pour connaître son film préféré…

Tam-Tam : Note pour les prétendants de la Petite Lady : le sien, c’est MULAN ! Pour charmer la belle, apprendre les répliques par cœur et promettre fidélité à Mushu.

Chi-Chi : Attendez, sérieusement, dans quel monde vivent les auteurs de romances américaines, pour croire qu’une fille qui aime les films d’action soit aussi rare qu’un mouton à cinq pattes ? Ou c’est juste moi et mes quatre frères qui ait été bien éduquée ? En tout cas, je peux vous dire que cela ne m’a jamais rendu irrésistiblement séduisante aux yeux du sexe opposé, ce gout bizarre que j’ai pour Bruce Willis. Mais passons.

Petite Lady : Oui moi non plus. Ni ma passion pour les Disney vous me direz.

Tam-Tam : Alors…
1) Bruce power ❤ et 2) Disney Forever ❤

Chi-Chi : J’ai deux choses importantes à vous dire sur ce livre :

D’abord, la 4ème de couverture est complètement fausse. Mais genre, vraiment, elle a été écrite par un stagiaire de 15 ans qui n’avais pas lu le livre et s’est pris pour Shakespeare. Ce n’est pas du tout ça !

Petite Lady : CLAIREMENT. Et encore je me demande comment on peut en ayant lu le livre écrire un tel 4ème de couverture. Je vous propose des variantes (tout aussi réaliste) spoiler free mais 100% véridique.

Logan est amoureux de Hannah. Or Hannah est la copine de son meilleur pote et ils filent le parfait amour. Si Logan était une femme (attirée par les hommes), il épouserait Garrett sur le champ, c’est vous dire son amour pour son meilleur pote. Va-t-il leur proposer de faire ménage à 3 ?

Ou encore : Grâce rencontre Logan dans une soirée alors que ce dernier sortait des toilettes. Elle se teint en blonde. Va-t-il la reconnaître alors qu’il fait un jogging ?

Ou encore : Grâce n’y connaît rien en hockey alors lorsqu’elle tombe sous le charme de Logan. Ce dernier va-t-il réussir à lui faire aimer ce sport de glisse ?

Bref vous l’aurez compris, le résumé n’est vraiment pas à l’image du livre.

Tam-Tam : J’ai une hypothèse à émettre (je me sens l’âme d’un chevalier venu sauver le stagiaire en détresse) : peut être que la 4ème a été écrite avant la conclusion du livre ? Peut être que l’auteur s’est amusé à réécrire 4 fois son opus sur Logan pour qu’il fonctionne bien ?

Après, je suis optimiste aujourd’hui, j’ai mangé ma bouillie de riz qui sourit !

Chi-Chi : Je ne vous en dis pas plus, mais faites-moi confiance. Ce n’est pas un triangle amoureux (Cess angoissait à mort sur le sujet et elle a fini par reconnaitre qu’effectivement non), et ce ne sont pas non plus des retrouvailles (et là vous savez que c’est moi que cela fait fuir).

Et par ailleurs, si j’ai aimé ce livre, que je l’ai lu en une nuit (blanche) et que je l’ai trouvé mignon et tout et tout, j’exprime une petite pointe de déception car, contrairement à ce qui avait rendu le tome 1 si exceptionnel, l’auteur se perd un peu dans du drama adolescent inutile, sur deux ou trois moments. Et c’est dommage. Mais pas du tout assez dommage pour ne pas donner à The Mistake 4 étoiles bien franches au classement.

Petite Lady : Mmmh je réfute les accusations faites. Je trouve qu’au contraire dans The Deal c’est le coup classique d’un  élément extérieur suivi d’un manque de communication entre eux qui les sépare et non pas le fait qu’il doute de leur sentiment alors que dans The Mistake les péripéties sont dues à leurs propres décisions et leurs propres réflexions… Du coup je trouve ça plus réaliste…et surtout moins « facile » pour l’auteur à traiter. Parce que dans The Deal la fin reste quand même un peu facile à mon goût. («  Ah mais tu aurais dû me le dire en fait parce que TADAAAA je t’aurai dit que TADAAAAA on est sauvé »). Enfin The Mistake a aussi son lot de résolutions de problèmes un peu faciles, mais vous verrez par vous-même puisque vous allez lire le livre !

Thèse, antithèse… Tam-Tam à la synthèse alors ?

J’ai lové certains détails de celui là (j’aime les listes)(comprendront les initiés). J’ai beaucoup ri de certains dialogues.
J’ai aimé. Je suis moins fan de Grace que je ne l’étais de Hannah. Et j’ai préféré le 1 au 2.

Chi-Chi : Sur ces bonnes paroles, bonne lecture !

Petite Lady : PS : non mais faut quand même dire que Grâce elle rock ! Et que Logan est attendrissant finalement.  Et que je plussoie les 4 étoiles. Et vivement le tome 3, ça va envoyer des étincelles ! Raaaouu…

Four nights with a duke

Après des mois sans rien lire, je recommence doucement à me laisser happer par les pages et les passions des héros sortant de l’imagination fertile de nos auteurs chouchous…

Et puis il y a aussi ces 4 mains, qui sont une réelle découverte. Nous savions à quel point partager cet espace nous plaisait, mais je crois que ni l’une ni l’autre n’avions réalisé à quel point c’était fun d’écrire à 4 mains. Je comprends enfin d’où vient cette effervescence autour des « cadavres exquis » et je réalise pourquoi nos auteurs aiment à ce point sortir des collectifs (vraiment, la révélation de malade).

On dirait qu’on vient d’inventer la poudre, c’est vraiment un truc de dingue! Bon, par contre, on ne s’enflamme pas, ce n’est pas demain la veille que nous écrirons notre propre romance. Un article par semaine c’est déjà bien!

Mais si je relis, il ne faut pas oublier qu’une rechute est possible, et je suis encore dans cette phase délicate ou j’ai envie de lire, mais clairement, du « sûr et certain », parce que je n’ai pas le temps de tester des trucs…

Ce n’est pas faute d’essayer de la pousser dans les orties à être plus audacieuse, mais on ne m’écoute jamais quand je parle…

Cela fait un peu arrogant de dire cela, mais je fais appel à vos expériences respectives de lecture. Vous avez toutes vécu ce moment où vous avez la sensation que vous venez de perdre quelques heures de votre vie sur 500 pages, avec pour seul bilan un « tout ça pour ça ». Et bien, je suis en convalescence, un livre comme ça me renverra dans la case « pas ennnnnvieeeeee » pour long-temps!

Et là, croyez-moi, on a pas du tout envie que cela arrive, vous n’imaginer pas les trésors d’imaginations dont j’ai du faire preuve ces derniers mois pour convaincre T. de lire quoi que ce soit!!!

Voilà pourquoi, je m’en remets au jugement sûr de Chi-Chi et son réseau d’information et de recherches. Vous ne vous en rendez pas compte, mais elle en passe du temps pour me charmer vers un livre. Beaucoup d’énergie et de persuasion pour réussir à me faire allumer la liseuse…

Mais elle réussit (et elle mériterait la médaille d’or dans la catégorie muse littéraire!).

Je me marre!!! Sachez que je commente au fur et à mesure que je lis l’article, je découvre donc. Dire un truc et découvrir à la ligne d’après que c’est ce que T. a écrit aussi, génial! Évidemment, ce n’est pas une révélation, elle et moi on sait bien qu’en fait je suis celle qui donne les ordres dans cette relation. Et évidemment on sait bien aussi qu’elle m’écoute quand elle a envie (les jeunes, je vous jure, aucun respect pour leurs ainés…).

Aujourd’hui, c’est avec un historique (on ne se refait pas) et le dernier Eloisa James : Four nights with a Duke, qui en français dans le texte donne « Quatre nuits avec un Duc ». Tout un programme.

Surtout qu’il s’appelle le Duke of Pindar, ce qui a l’effet dévastateur de me rappeler la caravane du cirque Pinder et me fait glousser à l’intérieur comme la dinde que j’aime à cultiver.

Je confirme, T. glousse très très bien. Elle ricane aussi parfois. Et en anglais dans le texte, elle « snort ». C’est drôle. Et du coup j’en fais autant. 

Notre cher Duke, Evander Septimus de son prénom, et Vander pour les intimes, a eu par le passé l’inélégance et la goujaterie de se permettre de ricaner avec ses potes au sujet d’une production poétique qui aurait été le fruit de la plume fleurie de notre héroïne.

Et la plume de T. n’est pas moins poétique quand il s’agit de vous le conter!

C’est que voyez vous, Mia Carrington en pinçait pour le jeune et fringuant spécimen de charme et d’élégance masculine. Mais l’humiliation publique a cela de bien qu’elle eu un effet douche froide sur les sentiments naissant de la jeune fille. Si bien qu’au début de notre histoire, la voilà qui promet que quand bien même Vander serait le dernier homme sur terre, elle ne consentirait même pas a  remplir son devoir de perpétuation de l’espèce (Chi-Chi ne va pas me louper là!)…

Ouh la la, énorme suspens surtout, à votre avis, ils vont finir ensemble ou bien?

Ah non pardon. T…. Ne jamais dire jamais? (si vous saviez que j’ai envie de mettre plein de petits smileys qui ricanent et font des clins d’œil là…) (T. est la grande spécialiste du « jamais » qui se réalise) (jamais mariée, jamais en province, jamais d’enfants) (je continue ou bien?) (du coup là on est sur « jamais riche », on attends les résultats incessamment sous peu)

#gloussementdedinde

Bien des années plus tard, là voilà qui piège notre héros dans un mariage de convenance, enfin surtout pour elle. Vander accepte, mais appose une condition. Il n’accordera à Mia que 4 nuits par an. C’est qu’il la croit encore désespérément amoureuse de lui (le butor) et ignore qu’elle a une bonne raison pour avoir recours à la si peu glamour et romantique technique du chantage…

La confusion totale. Vander est TELLEMENT persuadé que Mia ne peut qu’en vouloir à son corps qu’il veut la punir de son chantage en la privant dudit corps. Ses monologues pleins de déductions brillantes sont hilarants!

Bilan de ma lecture: très bonne, même si Vander est loin d’égaler Piers (ahhhhhh… *soupirs*).

Les héros sont embarqués dans une dynamique de mariage arrangé comme nous les aimons tant. Bien obligés de faire avec, ils apprennent à se connaitre, communiquent et BAM! … se découvrent des points communs, des sentiments… Envolée de licornes, cantique des poneys et cookies aux paillettes pour la fin.

#pleurederire

Rien d’autre à dire. Je kiffe les expressions de T.

Mais… Mais.

Parfois, j’ai eu envie de secouer Mia. Et pas qu’un peu.

Je veux bien qu’elle ait été blessée. Je veux bien qu’elle ait du coup beaucoup de mal à s’ouvrir. Mais punaise, pour quelqu’un qui a eu recours au chantage pour obtenir la main d’un Duc (et l’avoir), je la trouve bien peu ouverte à la possibilité que les gens changent et que si elle n’est pas blanche comme neige malgré ses nobles justifications, Vander peut lui aussi avoir droit à faire entendre sa voix sur des évènements qui ont eu lieux il y a un siècle (à l’échelle des potins de la haute société).

Oui oui, Vander commence par être le butor de l’histoire, mais Mia est une sacré tête de mule et comme elle manque de confiance en elle, cela donne lieu à quelques malentendus malencontreux. Mais ils ont aussi une alchimie de ouf, des discussions pleines de punch et de sarcasme, et quelques crises de franchise salutaires.

Du coup, alors que j’étais toute décidée à détester par principe Vander le butor du prologue. J’ai eu envie de crier sur Mia l’amazone courageuse du prologue. Étrange comme parfois la roue tourne complètement.

Mais. Mais. T. ne vous dit pas tout!!! Il y a aussi les raisons de Mia pour faire chanter Vander qui sont top. On retrouve le Duc de Villiers (#Villiersforever) (je ne sais pas ce qui me prend avec les # – il s’agirait que cela ne devienne pas une habitude…) et les persos de Three nights with Lady X qui sont bien bien cools, et il y a un méchant vraiment méchant, et je suis restée debout jusqu’à 2h du matin pour finir ce livre…

 

Bonne lecture,

Tam-Tam

Ah mais carrément, bonne lecture, vous allez voir, c’est du bon Eloisa!

Chi-Chi

L’histoire d’une lecture

photo

Ce que j’aime dans le duo que nous formons avec Chi-Chi, c’est que nous faisons ressortir le meilleur l’une de l’autre. Non, sans rire, ce n’est pas juste une ligne dégoulinante de guimauve d’un mauvais film romantique. C’est vrai.

Mwahahahaaa si vous saviez… En dépit des apparence, je pars en courant au premier signe de guimauve dans la vraie vie. T. a bien de la chance de pouvoir écrire un truc pareil sans que je ne la censure!!! (ceci dit, niveau lecture, c’est pas faux comme dirait l’autre)

J’en veux pour preuve récente votre engouement récent de nos articles à 4 mains.

Et, hier, alors que je racontais à ma comparse mes déboires de la journée, nous voilà en train de dériver sur les livres, et d’embrayer sur une discussion enfiévrée sur quelle allait pouvoir être ma prochaine lecture…

Discussion qui revient en moyenne tous les trois jours parce que j’essaye de convaincre T. de lire la même chose que moi (aka du contemporain) et qu’elle fait de la résistance. Mais je l’aurais à l’usure…

Ma condition chronique d’amnésie nominative me rend en effet complètement tributaire de la sagesse de Chi-Chi lorsqu’il s’agit d’avoir l’oreille pour les nouveaux auteurs prometteurs.

Ce que je préfère c’est quand elle me demande si elle a lu tel ou tel livre. Parfois des livres qui dateraient d’avant que l’on se rencontre d’ailleurs. Normal. Ne cherchez pas, je ne me souviens jamais des dates d’anniversaires, mais je me souviens à 99% de ce que j’ai lu et de ce que j’ai fait lire aux gens. Ou comment se retrouver « mémoire nominative » (j’aime bien quand T. invente des expressions comme ça) pour 5 ou 6 personnes à la fois!

C’est ainsi qu’hier, entre deux ramassages de doudou, Chi-Chi me conseillait The Duke’s Disaster de Grace Burrowes. Avec une histoire de « Duke » planté à l’autel par sa fiancée qui se rabat sur la demoiselle de compagnie de la fiancée en fuite. Mais je voulais du « Rake », et le pauvre « Duke » et son mariage arrangé a laissé sa place à…

Je suis hyper vexée parce qu’il me faisait super envie de livre – enfin il me faisait super envie pour dire à T. de le lire parce que je suis au milieu d’une série NA avec des joueurs de hockey et que l’on ne peut pas tout faire. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Qui sait, pour un futur article en commun?

My Fair Lily, de Meara Platt.
Oui, parce que Chi-Chi me connait, elle sait que si un miracle de la lecture contemporaine est possible, je suis encore bien confortablement installée dans ma phase historique. C’est ainsi qu’elle m’a proposé ce livre où il est question d’un highlander ronchon qui veut honorer sa promesse et un bas-bleu qui a une jumelle et des prétentions à entrer à la Royal Society.
Ce à quoi j’ai répondu que cela faisait beaucoup (trop) pour un seul livre.

Tssss, depuis quand on se laisse impressionner par le manque de réalisme dans une romance hein??! Et puis le titre me faisait rire, il y a du gros potentiel là dedans.

Mais Chi-Chi n’avait pas dit son dernier mot. C’était juste l’échauffement.
J’avais repoussé un Duc, un écossais, tout n’était pas perdu. Car le destin œuvrait en douce dans les coulisses tandis qu’elle me proposait Mistress Firebrand de Donna Thorland. Une romance historique sous fond de guerre avec des amants contrariés par les évènements, des identités secrètes, de la passion… bref. Le mélange qui m’a grave fait envie.

C’est marrant parce qu’en lui lisant le résumé au téléphone, je me disais à chaque phrase que vraiment, ce livre là, jamais de la vie pour moi – la guerre, les contrariétés, NON! Mais il faut croire que mon subconscient connait bien T. puisque je suis certaine qu’elle va le lire un jour…

Mais là, c’est mon banquier qui n’était pas d’accord. Il me mène la vie dure ce cher monsieur. Un budget ferme et inextensible mensuel sur la lecture. Sinon, la PAL devient tentaculaire et colonise tous les recoins de notre palais.

Ahem. (se cache dans un coin en tentant de ne pas penser au volume de sa PAL numérique…)

Et alors que je me lamentais sur mes envies plafonnées par un budget qui va en se réduisant (la majesté à facilement entamée de 40% mon budget mensuel) et sur la lenteur de mon réseau internet (j’en étais quand même à chanter les 4 saisons au téléphone en attendant que les pages s’affichent) (ce qui me fait encore un peu ricaner je dois avouer), Chi-Chi m’a sorti Think of England.

Alors 1) T. fait « divinement » la musique d’ascenseur, 2) sa majesté serait bien aimable de s’acheter ses livres tout seul à son age et 3) je suis vraiment allé le pêcher dans les recoins les plus sombres de ma mémoire celui-là!!!

Et là, je n’ai même pas eu besoin de charger la page sur internet, ni qu’elle me redonne le nom de l’auteur, le synopsis. Non. Étrangement, celui là, je m’en souviens bien.
Pourquoi? Parce qu’il a été mentionné en commentaire par l’une d’entre vous lors de mon compte rendu de ma plongée dans le monde étrange de la romance M/M!!!

Et voila. Le livre (auteur K. J. Charles pour info) se passe en 1900 – on se rapproche petit à petit du contemporain, je tiens le bon bout! En attendant on vous laisse avec des idées, si vous connaissez l’un de ces livres, faites nous signe.

Et donc voilà, depuis hier, je pense à l’Angleterre… Mais pas comme d’habitude…

Affaire à suivre…

Tam-Tam

Et Chi-Chi qui s’en retourne à ses joueurs de hockey (suspens, suspens)

The Deal (Off-Campus 1)

Je n’avais pas envie de lire du New Adult. Mais on m’a mis ce livre dans les mains début mars en me disant qu’il était super. Je l’ai lu. Et la semaine d’après, j’ai commencé à voir des articles fleurir partout sur la toile !

Damned, j’étais avant-gardiste, et j’ai manqué une occasion de le faire savoir au monde entier… Qu’à cela ne tienne, j’ai obligé T. à lire le livre, en lui expliquant par A + B que ce serait parfait pour 1) lui faire lire du contemporain et 2) faire une chronique à 4 mains. Oui, encore.

Je ne m’en remets pas de vos réactions super positives à cette formule de chroniques. A croire qu’on a mis presque 5 ans de blog pour se rendre compte que l’intérêt d’être 2, cela pouvait aussi être ça…

Bref, j’ai forcé T. à lire The Deal d’Elle Kennedy, parce que c’est une super romance, super choupi et parce que j’avais envie. Na.

Entrée de T., qui n’a dormi que 4h…
*Bâillements*
*Soupirs de bonheur* au moment d’avaler la première gorgée de ce qui est officiellement ma 4ème tasse de café (j’essaie de n’en boire que 2 par jour, vous n’en avez rien à faire, mais depuis la naissance de l’empereur, 2 par jour, c’est le minimum requis et un maximum exigeant…)
*montée de la caféine*
*activation des fonctions vitales et allumage du système central de l’intelligence articulée* (ou comment passer du mode ours au mode princesse)

BONUS !

Les petits mots d’amour de T. qu’après je retrouve le matin sur mon téléphone…

11133713_864227893622970_188576779361481494_n

Très chers vous tous…
Je suis en mesure aujourd’hui de vous annoncer un séisme dans le monde de l’aristocratie de la romance.

J’ai lu un NA contemporain. Je ne vous raconte pas.

C’est un peu l’équivalent de la crise du crétacé-tertiaire dans mon monde à moi (où il n’y a évidemment, que des poneys à paillettes).C’est la disparition des dinosaures, la chute de l’astéroïde et la fête volcanique sur terre!

J’ai lu un NA contemporain… et j’ai adoré, genre « j’ai oublié que mon réveil vivant sonnait vers 5h, que je devais assurer une journée de boulot par dessus et je n’ai pas vu l’heure tourner ». Tout à coup le mot fin est arrivé, et il était 00h50 (on n’oublie pas le décalage horaire entre C. et moi). 

Commençons par le commencement et l’info importante avant de commencer. L’héroïne a été violée. Je ne spoile rien, c’est dit dans la 1ère page. A savoir, je déteste les histoires de viol. C’est un sujet qui me touche particulièrement et souvent, je n’aime pas le traitement qu’il reçoit dans les romances. Et là, après quelques pages d’inquiétude, je suis bien forcée d’admettre que le sujet est intelligemment traité. Comprendre, l’héroïne a réagi intelligemment. Porté plainte, vu un psy, ce n’est pas parfait mais elle avance et refuse de se laisser définir par ça. J’applaudis des deux mains, j’aime, j’aime.

Quand j’ai lu ça, moi aussi j’ai eu très très peur. Je n’aime pas vraiment la littérature YA et NA parce que c’est toujours plein de sentiments beaucoup plus exacerbés et le drama qui baigne naturellement cette période de la vie ne me fait pas rêver (mais alors pas. du. tout.). J’aurais plutôt envie de secouer tout ce beau monde et je pourrai facilement me mettre à hyperventiler au bout de quelques chapitres à force d’essayer de garder mon calme. Alors ajouter le viol dans l’équation, j’ai craint le pire (et j’ai failli me gameler avec l’élégance de la fille qui lit en marchant) (je vis dangereusement).

Ensuite, l’héroïne (Hannah au passage) a un énorme crush sur un joueur de football américain. Et elle est intelligente. Comprendre, là aussi, elle agit de façon intelligente (et donc aussi un peu bête parce que quand on a 20 ans et un crush sur le beau gosse du coin…). En fait,  simplifions les choses. J’aime beaucoup Hannah, je la trouve hyper-cohérente de A à Z !

En prime, ce qui ne gâche rien, elle vit en leggings, bottes et grand pull. Mon fantasme absolu. Oui, j’ai des principes, oui, je refuse d’être vue en public portant des leggings, mais qui ne rêverai pas du confort absolu qui va avec ? Elle peut s’asseoir en tailleur sur un lit sans se couper la circulation des cuisses, moi je vous le dit, cela n’a pas de prix !!!

Je love Hannah. Je ne compte pas le nombre de fois ou j’ai pouffé de rire sur l’une de ses reparties! Bon après, je n’ai pas cet enthousiasme pour les leggings. 
Par contre, je valide à mort son amour honteux des OneD. Ma chère C., je te laisse imaginer la chanson qui me trotte dans la tête depuis la première mention du groupe anglais dans le livre!

BONUS BIS !

Chanson culte dans la mythologie de Chi-Chi et Tam-Tam

Quand à Garrett, il est plutôt pas mal réussi aussi. Durant le premier quart du bouquin, j’ai trouvé que son comportement lourdement insistant était borderline stalker, mais il se rattrape bien par la suite, et c’est pour la bonne cause (pour la romance donc). Et il est sexy… Oui, soyons honnêtes, cela à son importance.

Tiens, moi j’ai pas du tout eu cette impression de « gros relou ». Surtout que il ne la harcelait pas pour avoir un rendez-vous en mode « si tu dis non, cela doit vouloir dire oui, alors j’insiste ». C’était plus, « je suis désespéré, j’ai besoin d’aide pour pas me prendre une caisse monumentale au partiel, aide moi!! ».

Je valide le sexy, à mort. Il fait des référence Princesse Bride!!! Par contre je lui enlève des points pour l’histoire des sous-vêtements (oui, encore un) Je ne sais pas si c’est une histoire d’embargo aux USA sur le sous-vêtement masculin, ou alors une inflation de ouf sur le produit, mais clairement, c’est la pénurie, je ne vois que cela comme explication!

Pas envie de m’étendre sur les rebondissements de l’histoire, pour cela vous avez la 4ème de couverture, et puis ce qui compte, c’est de savoir que c’est une histoire mignonne, avec ses passages comiques (les colocs !), ses passages moins comiques (les parents !), pas de mélodrame à l’excès, juste ce qu’il faut d’intensité et d’émotion, et à la fin, une très jolie réussite !

Tome 1 d’une série, je garde l’œil ouvert pour la suite…

Limite moi j’ai envie de tester les autres séries de l’auteur… Elle en a fait non? Il y a des gens ici qui ont testé?

Bonne lecture,

Chi-Chi

Et Tam-Tam

The secrets of Sir Richard Kenworthy (Smythe-Smith 4)

Pour mon plus grand malheur, Julia Quinn n’est plus une auteur « auto-buy » depuis déjà quelques livres.

Depuis les Smythe-Smith en fait. J’ai peiné pour lire le 1, jamais pu terminer le 2, et même pas essayé de lire le 3. Mais le 4 avait un résumé qui me faisait envie.

Moi pareil, depuis le tome 2 de cette série pour être parfaitement précise.

The secrets of Sir Richard Kenworthy m’était de plus recommandé en direct par des copines… Du coup, courageuse mais pas téméraire, j’ai dit à Tam-Tam de le lire.

Et puis une fois qu’elle l’a eu fini (et qu’elle ne m’en a rien dit – a part qu’il fallait attendre 70% pour que le secret soit révélé), je lui ai proposé de le lire aussi pour en faire un article à 4 mains. (Oui, apparemment la formule vous plait, et à nous aussi, c’est juste que cela va être difficile d’avoir lu le même livre toutes les semaines).

Alors en vrai, elle m’a dit que c’était Eloisa elle-même qui le lui avait conseillé vivement , et elle a fait une allusion comme quoi j’étais dans mon ère historique, toussa, toussa… et que du coup ce serait bien que je me dévoue pour la gloire, d’autant que je n’avais, comme à mon habitude, rien à lire…
Moi, disciplinée et obéissante que je suis, j’ai dit « avec plaisir », et j’ai lu.

Donc, j’ai lu un JQ. C’était chouette. J’ai vraiment passé un bon moment. Je l’ai lu en une après-midi (vive les samedis pluvieux).

Moi pareil, en un peu plus de temps (même si cela n’a pas dépassé la semaine!)

Pour le positif : On ne s’ennuie pas. J’ai eu des moments de rigolade, pas tant dans les dialogues des personnages, mais grâce à quelques situations bien cocasses, avec toute l’exagération dont sont capables des Smythe-Smith déchainés. Surtout quand il est question de licorne. Moi, les licornes, c’est un sujet qui me parle. Autant que les pandas, mais je n’ai pas encore vu de panda dans une romance… A bon entendeur…

Non mais cette licorne, je vous jure, j’ai failli hurler de rire dans le silence du petit matin. Le genre de petit matin où il ne fait pas encore jour si vous voyez ce que je veux dire…
Pauvre licorne.

Iris est une super-héroïne. Elle est drôle, elle a les pieds sur terre, elle ne se raconte pas d’histoire mais reste férocement optimiste. Elle n’est pas naïve mais elle est innocente. Et surtout, elle n’est pas du matin. Oui oui, elle ne se réveille pas fraiche comme la rose dès que pointe l’aube. Elle est comme moi en fait ! Dix heure trente du matin c’est encore à peine trop tôt pour se lever, et encore, sans pouvoir articuler un seul mot cohérent, et le visage froissé plein de plis. Dans mes bras, elle et moi on se comprend !

Elle a la trace d’oreiller glamour notre amie Iris! Le grinchonnement du panda endormi  (tu voulais du panda…) irrésistible et le bâillement sexy. 
Moi ce qui m’a fait rire, c’est cette insistance de l’auteur sur sa pâleur. Iris, c’est l’enfant caché de Casper et Blanche-Neige. Ou alors il n’y avait plus d’encore dans le toner de la machine divine… Je n’ai pas bien réussi a m’imaginer ce qu’un manque de couleur pareil pouvait rendre qui ne soit pas maladif, mais j’ai bien ri.

Pour le moins positif : j’ai bien aimé Richard pendant les deux premiers tiers du livre. Après la « grande révélation » – que j’ai deviné au mot près depuis le 1er tiers du bouquin, nettement moins. Il se révèle autoritaire et froid, et en contradiction totale avec le personnage qu’il présentait jusqu’alors. Si j’étais sa femme, je n’y comprendrais rien. D’ailleurs, elle n’y comprend rien.

Grande balaise la Chi-Chi. Moi je me suis fait des plans de ouf. Mais quand je dis des plans de ouf, je n’exagère pas. Dans mon lot d’hypothèses toutes aussi barges les unes que les autres, il y avait LA bonne, mais il y en avait d’autres que clairement j’ai sorti de mon sac « scénario  sous LSD »: au hasard, je vous l’annonce, le secret ne sera pas:
-une histoire  de jumeaux séparé à la naissance  avec une histoire d’infertilité
-une histoire  d’usurpation d’identité où il serait question d’un retour de guerre, d’un vol de numéro de sécurité social, et de piratage de compte en banque (Tam-Tam ne dort pas assez, oui)
-une histoire de  traite des blanches, ouùIris et son teint laiteux vaudrait son prix en BN sur le marché…
Non, ce ne sera rien de tout cela.

Bon, Richard, pas un super-héros du tout. Des bonnes intentions, mais une mauvaise exécution. (Après coup, j’ai fait un tour sur Goodreads, apparemment il met les lectrices en rage. Je n’irais pas jusque-là, mais il n’est pas très héroïque…). Mais franchement, si j’étais à la place d’Iris, je lui aurais fait une vie d’enfer pendant des mois pour lui faire payer ! Parce que là, trois fois rien, une ellipse temporelle et c’est à peine si on en reparle.

Richard, comment vous dire… Il fait honte à son prénom. Richard Armitage et son club très privé d’hommes formidablement sexy avec leur voix chocolatées vous annoncent votre exclusion définitive du club pour affront et trahison à la mission de swoonitude qui vous était donnée. 

Mais surtout, SURTOUT, les sœurs de Richard !!!!! OMG LES SŒURS DE RICHARD !!!!!!!!!!!!!! Non mais vous parlez d’une paire de têtes-a-claque irresponsables, égocentriques et snobs !!!!!!!!!!  Je n’en dis pas plus, les mots me manquent. Et puis il faudrait vous en dire plus sur l’histoire, et je ne veux pas révéler le grand secret.

Aaaaaaaaahhhhhhhhhh!!!! Les soeurs de Richard!!!! Je n’ai survécu aux sœurs de Richard qu’en m’imaginant frotter leur profil contre du crépi. Je ne suis pas habitée de sentiments généreux, non…

Disons que c’était un livre sympa, mais tellement en dessous de ce que j’espérais. Les deux premiers tiers sont très agréables, et le dernier retombe comme un mauvais soufflé. Du coup, j’en ressors toute frustrée.

Disons que c’est une bonne romance avec une bonne montée de l’histoire, mais une fin précipitée qui, si elle ne frustre pas au premier abord, révèle, après réflexion que l’on a pas assez couiné pour pardonner les défauts du héros. 
Je veux dire, 72% avant de savoir quel est le secret. Ce qui veut dire que le passage « encaisser, pardonner, résoudre la situation, et happy-end » se fait sur moins du quart du roman. Et que clairement, ce n’était pas assez pour moi. 
De plus, je suis frustrée du swoon et autres couinements. Parce que quand je lis un JQ, je me dis que je vais couiner à mort, que je vais glousser comme une dinde, et qu’à la fin, je pousserai ce petit soupir satisfait en me disant que vraiment, ils étaient juste cute comme il fallait et que j’en reprendrait bien une dose.
Mais là, non. C’est une bonne romance, mais pas un JQ « à la JQ ».

Et pas en mesure de vous le recommander plus que ça, même si j’ai passé un bon moment de lecture…

Love,

Chi-Chi

PS: c’était T.
PS2:  J’oublie toujours de signer.

Trade me

Trade me, le dernier Courtney Milan.

Son premier contemporain. Le premier tome d’une nouvelle série… Et globalement, une déception.

Avant d’aller plus loin, vous devez savoir 2 choses:

Premièrement, je suis dans une ère « historique ». Je ne peux décemment plus appeler cela une phase, cela fait 3 ans que je suis dedans. Je dois lire 1 contemporain pour 19 historiques. Je pourrai faire un bilan plus détaillé, mais globalement, j’ai 3 Julie James de retard, 2 Kristan Higgins (la honte, je sais). Je n’ai pas lu de nouvel auteur contemporain depuis 3 ans, et j’applaudis à l’idée de relire du Lisa Kleypas historique!

Et deux, dites bonjour à Chi-Chi qui va nous accompagner aujourd’hui (2 princesses pour le prix d’une, encore, on vous gâte!!). Elle me tient à l’œil.

Salut tout le monde! Je me présente, moi c’est Chi-Chi! En fait vous ne le savez pas, mais je suis là sur tous les articles de T. (et vice versa) – là on essaye un nouveau truc pour vous faire partager et que ce soit plus fun!  Pour l’ère historique, cela tombe bien car pour moi c’est l’exact contraire, je ne lis presque plus que du contemporain – nos listes Goodreads en témoignent! On s’assortit bien finalement… Et aussi, je crois pouvoir affirmer que j’ai plus aimé le livre que T. même si j’avoue qu’il est loin d’être parfait.

Passons maintenant au vif du sujet car notre amie Tina ne saurait attendre plus longtemps. Elle n’aime pas attendre Tina. Elle n’a qu’une hâte, en avoir fini avec l’université et avoir un boulot. Un boulot qui payerait bien. Un boulot qui lui permettrait enfin de sortir ses parents de l’abysse financier dans lequel ils semblent tomber tous les mois.

Moi je préfère essayer de me trouver un riche mari, c’est moins de boulot sur le long terme, surtout s’il n’est pas trop jeune! Mon objectif dans la vie étant de devenir une femme entretenue avec un dressing digne de Victoria Beckham, mais nous avons déjà établi que je n’avais pas le potentiel pour devenir une héroïne de romance…

Et si il y a une chose pour laquelle elle n’a pas le temps, c’est Blake Reynold, héritier milliardaire de Cyclone Technology. Vous ne connaissez pas Cyclone Technology? C’est Apple, Microsoft et Google, le tout mixé avec force dans le shaker à cocktail de la haute technologie.

Blake, de son côté, a tout du lover boy a qui la vie a tout donné. Il est brillant, blindé et absolument charmant. Et lorsqu’il propose à Tina d’échanger sa vie pour la sienne, elle croit à une blague.

Mais attention hein, si vous croyez que Blake est un gosse de riche à la cervelle vide, un prince charmant bon à aligner les conquètes (comme Tina et ses préjugés donc), vous allez être surpris.

Elle tourne et retourne le contrat (parce que oui, il y a contrat, et pas ce genre de contrat) pour trouver la faille, le piège et finit par accepter. Elle échangera donc sa vie contre la sienne. Et par cela, elle vivra dans son appart, percevra son salaire, utilisera sa voiture et en échange, il devra vivre dans le trou à rat qu’elle appelle « maison », devra faire les journées de 18h de travail en quasi-continu qu’elle enchaine, et devra aider sa famille à boucler les fins de mois.

Là où cela devient fun, c’est que Tina galère comme une dingue, tandis que Blake survole les difficultés. Même sans argent, son charisme et son aura surhumaine l’aident en toutes circonstances! Cela me fend le cœur de le dire, mais (on a oublié de préciser, c’est un New Adult) Courtney a fait de son héros un cliché ambulant…

Pourquoi un tel deal? Quelle peut bien être la folie qui a saisi notre héros pour que soudainement la vie de Tina soit paradisiaque à côté de la sienne…

Forcément, il y a anguille sous roche, hippopotame sous caillou, baleine sous gravillon…

Astéroïde sous goutte d’eau, ça marche?

Alors je pourrais spoiler. Je pourrais vous dire de quoi il retourne. Mais non, à la place je vais vous expliquer pourquoi je n’ai pas aimé, au delà du fait que ce n’est pas un  historique…

Le rythme :
On passe les deux tiers de la romance à mettre en place tout le bazar autour du deal. Et juste le deal. Pas d’interactions plus approfondies entre les personnages, qui ils sont, d’où ils viennent et le pourquoi du comment de leurs sentiments profonds…

Là je suis d’accord. C’est long à démarrer et après 14253 péripéties dans le dernier tiers. Et beaucoup beaucoup trop de détails technologiques à mon gout. Et beaucoup trop de détails sur le travail de Tina, qui sans aucune formation, intègre la boite de Blake (de son coté à lui, il devient serveur, challenge nettement moins challenging je trouve!) 

L’alchimie :
J’ai fini le livre, j’ai digéré le livre, et je ne crois toujours pas vraiment à leur histoire.
C’est triste, mais bon… Le golden boy avec un trust-fund et la jeune boursière, 1ere génération d’immigrants chinois. J’ai même pas rougi au moment du « rapprochement culturel ». Il faisait froid, j’aurais bien aimé!

Oui, c’est vrai que leur relation n’a pas beaucoup de sens, mais ils ont leurs moments mignons. Bizarrement, là où Courtney excelle d’habitude, ses scènes sexy tombent un peu à plat. Mais il y a une belle déclaration d’amour. Et la relation entre Blake et son père est très touchante aussi. Comment ça on s’en fiche, ce n’est pas l’histoire d’amour qui nous intéresse? C’est quand même de l’amour moi je dis! 

Les passifs :
Don’t even get me started!
Vous pensiez que certains héros de l’auteur étaient sombres et torturés? Vous pensiez que certains des héros de l’auteur avaient des passifs de folie? Préparez vous! Vous aurez droit à du complexe, de l’intense, et du psychologiquement avancé à un point tel que cela pénalise l’histoire. Ou alors je ne voulais pas de quelque chose d’aussi intense et rude.

Marrant, de mon coté, je ne l’ai pas trouvé si gratiné que ça, le passif de Blake? Oui, il a un trauma, Tina aussi traine quelques casseroles, mais pas plus ou moins que dans 90% des livres qui sortent en ce moment. C’est aussi probablement là que se fait la différence entre T. et moi, les histoires de Blake sont crédibles et j’ai même trouvé que c’était original comme problème – un peu sous-traité mais abordé intelligemment!

Bilan :
Je n’ai qu’une hâte, que Courtney repasse à l’historique!

Tam-Tam

Ben bilan pour moi, j’ai bien aimé, et si vous êtes fan de NA, et fans de Courtney Milan, je pense que vous passerez un bon moment en lisant Trade me (qui au passage promet d’être le premier tome d’une série – attendons de voir ce que nous réserve la suite)!

Bonne lecture de mon coté,

Chi-Chi

 

The Hooker and the Hermit

C’est le livre que tout le monde attendait.

Moi j’attends plus le chocolat qui ne fait pas grossir et la baguette sans gluten qui n’aurait pas le gout d’éponge… Mais on a chacun ses priorités hein…

Enfin surtout moi.

J’attendais le nouveau Penny Reid, et puis c’était un livre à 4 mains, je ne connais pas L.H. Cosway, mais on va dire que j’étais aventureuse.

The Hooker and the Hermit, c’est le livre que j’ai lu dans l’avion à mon départ en vacances.

Et c’est malheureusement un livre qui m’a un peu déçue.

Ces gens qui partent en vacances… jamais contents! (je suis vilaine, en vrai, Chi-Chi est esclave de son bureau depuis trop longtemps pour que la seule mention de ce fait soit tolérée en ces lieux, elle méritait bien plus que d’autres de partir, mais je suis grave jalouse, alors je fais ma princesse de mauvaise foi)

Du coup, discussion avec Tam-Tam qui l’a lu en même temps, et qui elle, a nettement plus apprécié que moi.

Après, les circonstances de ma lecture sont graves glamour : mon petit empereur s’est endormi sur moi, décidant que mon ventre était un coussin parfait pour une sieste digne du Guinness (je ne vous raconte pas la nuit par contre…). C’est over choupi et ça fait frémir mes hormones maternelles, donc bon, ça me rend vachement positive et poney-paillettes…

Annie est une ermite, elle est un petit génie des relations publiques, elle s’habille comme une nonne septuagénaire, mange des pâtisseries sans prendre un gramme et a une double identité de bloggeuse people qui traine dans les lieux branchés de New-York pour prendre des photos volées de célébrités et faire rire les foules avec ses commentaires ironiques bien sentis (mais jamais trop méchants, sinon, cela ne compte pas).

La pouffe… des éclairs en plus. Le jour où les sans gluten seront bons, les courgettes hallucinogènes seront en vente chez tous les primeurs, je vous le dis!

Ronan est un joueur de rugby fraichement débarqué aux States pour fuir la vilaine publicité que son ex lui fait (publicité évidemment complètement injustifiée sinon cela ne compte pas).

Annie prend Ronan en photo, Ronan envoie un mail d’insultes à la bloggeuse mystère, et par ailleurs embauche la firme d’Annie pour redorer son blason, Ronan voit Annie en train de manger un éclair et, saisi d’un désir fulgurant, décide qu’il ne veut plus bosser qu’avec elle.

Le joueur de rugby n’a aucune subtilité quand même, un éclair… franchement!

La boss d’Annie dit oui évidemment. Annie sous son pseudo de bloggeuse entame une conversation avec Ronan, Annie sous son jour professionnel fait tout pour le fuir parce qu’elle aussi est prise d’un désir fulgurant mais qu’elle tient à son identité d’ermite.

Et tout cela n’est que dans le premier chapitre !

Allons à l’essentiel… Les éclairs, parlez-nous des éclairs!

La suite, vous la devinez, ils sont obligés de passer plein de temps ensemble, ce qui devait arriver, etc etc, l’identité cachée sera révélée à un moment donné, les lourds secrets de Ronan seront révélés à un moment donnée, etc etc.

Bon.

C’est une romance plutôt bien ficelée. Écrite à 4 mains mais cela ne se ressent pas dans le style ou dans le rythme de l’histoire qui sont bien réguliers et fluides.

Grave! J’ai cherché à un moment à identifier les passages et le moment où c’était telle ou telle auteur, mais non, cela passait nickel!

Mais c’est lisse. C’est un peu trop froid. Je n’ai accroché avec aucun des personnages principaux. Je n’ai pas réussi à m’intéresser à leur sort. Les états d’âmes de l’un et de l’autre m’ont paru artificiels, plus souvent prévus pour servir de ressort à l’histoire que le fruit d’une alchimie quelconque entre eux ou la conséquence logique de leur passifs respectifs.

C’est donc un livre qui me laisse très mitigée. Bien mais sans plus.

Alors moi non, j’ai beaucoup aimé comment leurs sentiments se construisent. C’est cohérent, c’est progressif (si on oublie l’éclair de désir fulgurant du début), et c’est logique. On ne va pas demander à une ermite de se sentir pousser direct des ailes et de sauter sans un regard pour ses craintes dans les bras d’un adonis qui a tout du « coureur » (même si ce n’est absolument pas le cas hein, c’est un peu une forme de délit de faciès, le rugbyman ne fait pas Lassy chien fidèle… voilà).

Par contre, mon bémol viendrait plutôt des scènes sensuelles et de l’incorporation plus ou moins subtile à la domination. Notre rugbyman aime avoir le dessus, il a des règles sur le sujet. Ouh-la-la, tous aux abris (vous le sentez mon sarcasme là?).

Entendons-nous bien, je n’ai rien contre un peu d’épices dans ma sauce, mais j’ai eu l’impression ici qu’on m’a épicé un livre juste parce que l’épice en question est à la mode. Et cela je n’aime pas… mais alors pas du tout. Chi-Chi vous le dira, je suis blanc ou noir. Je fais rarement dans la nuance de gris (youhhhouhhh! je suis pleine d’esprit ce soir ma parole!) Qu’on me donne un vrai érotica, BDSM inclus ou pas. Mais là, juste… non.

Je vous laisserai être juges, car si j’en crois Tam-Tam, il n’a pas laissé tout le monde indifférent comme moi, et rien que pour cela, cela vaut la peine d’aller vous forger votre propre opinion !

Du coup, c’est un peu partagées que l’on vous souhaite une bonne lecture !

(et que l’on attends vos avis respectifs pour en débattre…)

Chi-Chi & Tam-Tam