Il y a quelques semaines maintenant, Jeanne disait sur son blog à quel point elle aimait Suzanne Brockmann. Et à cette occasion elle racontait pourquoi « Harvard’s education » et ses personnages allaient bien au delà de la simple romance, puisqu’on pouvait lire entre les lignes de cette histoire le combat sur la place de la femme.
Petite parenthèse sur le SEAL. En américain SEAL veut dire SEa, Air, Land team, soit comprendre « Equipe Mer, Air et Terre ». Une sorte de Commandos de marine francaise, ou alors les régiments de parachutistes… Quoiqu’il en soit, en romance SEAL, ca veut dire:
Sexy,
Extraordinaire/Endurant (tout dépend des cas de figures),
Anatomiquement parfait/Alpha (là encore, la romance aime les variantes),
Loyal/Langoureux…
En résumé, un SEAL, c’est un combo entre le soldat Ryan, GI Joe, Rocky et Capitain América. Il est beau, il est sexy, il est dangereux et on en redemande à chaque fois!
Parenthèse fermée, revenons en à notre héroine… PJ Richards fait parti de cet éventail d’élite (l’équipe des meilleurs agent FinCOM) (il faut suivre, même si vous avez envie de baver sur l’image intérieur que vous vous faite d’un SEAL maintenant). Et si Harvard n’a rien en théorie contre les femmes dans l’armée, il y a une partie presque grégaire de sa personne qui trouve que les femmes sur le terrain, c’est dangereux et c’est moins bien que la testostérone du mâle alpha (pour faire simple).
PJ, vous pensez bien, n’apprécie que moyennement ce machisme dissocié. Parce que le discours « je n’ai rien contre les femmes, mais… », elle y a le droit tous les jours et doit être exceptionnelle et parfaite pour obtenir le respect de ses paires. Et comme PJ n’a pas la langue dans sa poche, elle fait comprendre rapidement à Monsieur SEAL que son discours, il peut le mettre au fond de sa poche, bien au fond, placer son mouchoir par dessus, et s’asseoir bien confortablement. Parce qu’elle ne compte pas bouger d’un pouce et qu’elle lui montrera que l’équipe Ostroegène a sa place sur le terrain.
- imaginer un dialogue dans lequel PJ argumenterait avec brio et Harvard montrerait de la contrition à la troisième réplique.
- imaginer les hormones changeant cette héroïne forte, en petite chose ayant besoin d’être protégée par l’homme fort (ce qui peut avoir son charme hein, mais il ne faut pas non plus nous prendre pour de la purée de paillettes).
- imaginer un dialogue dans lequel Harvard raconterait un passage poignant de sa vie (passé de ouf?) qui expliquerait pourquoi il « a le droit » d’être un misogyne patenté.
- imaginer une scène où les deux refuseraient de voir ce que l’autre veut dire mais que les hormones seraient trop fortes et qu’ils finiraient entre les draps, avant d’atteindre l’entente parfaite post-coïtal (là, aussi ça arrive, je vous promets, et c’est juste horripilant!)
PS : J’attire votre attention sur cette couverture. Je trouve que cela fait très « rencontre du troisième type », vous ne trouver pas?
Justement, je me posais la question de tous ces clichés sur la romance trop souvent lus ici ou là. Je cherchais une romance qui sort du lot…J'ai trouvé grâce à toi et j'achète sans me poser de questions. Ton billet est vraiment superbe.Merci à toi.
Bon bah voilà direct dans la liste "à-acheter-rapidement" même si en ce moment j'ai plus envie d'historiques que de contemporains.
P.S : je trouve le titre plutôt drôle (mais c'est vrai que j'aime les jeux de mots pourris)
Merci!!!J'ai bien aimé tout l'aspect psychologique de ce livre et pour une fois, les héros sont différents. C'est que c'est compliqué de ne pas trouver des héros très "vanille" en fait tu ne trouve pas?
Je peux te l'envoyer en ebook, je crois l'avoir sans DRM… si cela t'interesse…
J'adore ce livre, c'est mon préféré de la série. J'ai adoré comme PJ se bat pour faire accepter à ces super-hommes qu'elle vaut autant qu'un homme malgré son absence d'attribut mâle. Ma réplique préférée :"You're judging me not as an individual, but based only on the fact that I don't have a penis. What's the deal with that? Do you use your penis to aim your rifle better? Does it help you dodge bullets or run faster?"Le seul détail qui m'agace c'est un problème de taille, PJ fait 1,58 et Harvard 1m98 et elle arrive à mettre sa tête sur son épaule sans escabeau. Mais c'est un détail que j'élimine soigneusement de mon esprit.
Oh ce serait très très gentil 🙂
Hahahaha… c'est vrai!c'est petit 1m58 par rapport a 1m98 ^^J'aime beaucoup la réplique sinon!et puis ce qui m'a beaucoup, mais alors beaucoup fait rire, c'est la signification de "PJ"
Tam Tam,Pour le peu de romances que j'ai lus jusqu'à présent, en effet, les héros plus chocolatés manquent à l'appel! Comme si le monde se bornait aux visages pâles…. Mais, ne désespérons pas!!!
Marrant, j'ai lu plusieurs tomes de la série, mais pas celui-là… A faire! 😉
Tiens je crois que je l'ai celui-là, du coup tu me donnerais envie tiens 🙂
Ne te retourne pas, je crois qu'elle l'a fait exprès! 😉