Des hommes dans les arbres

Comment ça mon titre est bizarre?

Tout ça pour vous parler de la série Men in Trees, ou Leçons de séduction, ou Une fille en Alaska (selon les pays, vous avez le choix).

Série qui s’est terminée un peu abruptement, ce qui, vous en conviendrez, est à la fois un avantage et un inconvénient. Avantage car la série est finie, pas besoin d’attendre des siècles pour la suite, inconvénient car la fin est, comme trop souvent dans ces cas là, un peu bâclée.

Mais de quoi parle Men in trees?

De Marin, coach en relations amoureuse, qui découvre que son fiancé plus que parfait la trompe, alors qu’elle est en route pour donner une conférence à Elmo, Alaska. Elmo, minuscule bled paumé au fin fond de l’Alaska. Comment s’est-elle retrouvée là? Je vous laisserai le découvrir.

Toujours est-il que pour réparer son cœur brisé, Marin décide de poser ses valises quelques temps, et de confronter sa vision très new-yorkaise de la vie à la foret et à la vie « sauvage ».

Je pourrais vous parler de tout le petit monde qui l’entoure, de Patrick, Annie, Sam, Jane, Jack, Ben, Theresa, Buzz, Mai, Cash et Celia, mais vraiment, le seul argument dont vous avez besoin, c’est JACK!!!! (imaginez moi avec des petits cœurs dans les yeux)

Et puis un peu aussi pour admirer les paysages, qui me donnent une envie folle d’aller faire un petit tour par là-bas un de ces jours…

Pour résumer, c’est beau,  c’est mignon tout plein, c’est même drôle, et il y a Jack. Mais que demande le peuple?

Love,

Chi-Chi

PS : Le titre? Eh bien à Elmo, le ratio homme/femme est de 10/1. Je vous laisse imaginer comme ces dames ont l’embarras du choix, à croire qu’ils poussent sur les arbres!

Baby it’s cold outside

I really can’t stay… Baby it’s cold outside! I’ve got to go away… Baby it’s cold outside ! 

Un petit chant de Noel pour réveiller avec douceur nos oreilles. Allez, c’est de saison hein ? Il fait gris, il fait pluie… Baby il fait froid dehors, finalement, c’est de circonstance non ?

Ce roman d’Addison Fox, je l’attendais depuis que j’avais entendu Jane et Sarah en parler sur leur podcast « Dear Bitches, Smart author » (Merci Chi-Chi pour cette mine d’or d’ailleurs) ! Et entendre deux chroniqueuses décortiquer avec soin les différents points forts et points faibles de ce roman n’a fait que piquer ma curiosité, quand bien même le livre ne semblait pas exempt de défauts.

Du coup je l’ai commandé en version papier, histoire de pouvoir le faire « voyager » (vous m’aimez hein) (bon, il y a un preum’s de Chi-Chi sachez le tout de même) et je l’ai lu. Et je l’ai aimé. C’est un bon livre, avec de bonnes idées mais penchons-nous un peu sur son cas.

Baby it’s cold outside est le premier tome de la série « Alaskan nights » (Oh Nuit d’Alaskaaaa, mille et une foliiiiieeees, insomnie d’amour…) ( je sais, ça ne rime pas, mais la musique a vraiment résonné dans ma tête à la lecture du titre de la série, alors si je dois avoir cette chanson dans la tête, vous aussi !)

On y découvre Sloan qui, à l’age canonique de 32 ans, n’est toujours pas mariée, au grand désespoir de sa mère qui voit dans cette institution le seul destin possible pour une jeune fille de bonne famille. Pourtant, Sloan n’est pas affublée d’une tare rédhibitoire comme souvent en romance. Elle n’a pas de tache de rousseurs, elle n’est pas petite, ni ronde (OMG, j’utilise de ces mots, moi !), ni rousse, ne porte ni lunettes, ni chaussures Mephisto… 

Sloan est une de ces blondes aux jambes interminables et au regard bleu azur que nous détesterions si elle n’était pas en plus gentille, intelligente et loyale (un peu comme Lassie, oui). Et surtout, elle a vécu une période vilain petit canard qui lui a permis de ne pas être pleine de suffisance quant à sa propre beauté. En plus, notre blondinette a une carrière sympathique à New York. Youpi ! Sloan est le parti idéal. Pourquoi quitter la grande ville pour se rendre en Alaska alors ?

Parce que sa meilleure amie a besoin d’elle. Elle vient de se voir léguer en héritage une maison, par un père dont elle ne connaissait même pas l’existence. Comble du comble, il se trouve que dans le procédé, elle a aussi récolté une sœur qui, de son côté ne veut pas entendre parler de son existence (la famille du bonheur en un mot !).

Voilà donc Sloan en partance pour Indigo, Alaska, parce que Grier est seule et abandonnée de tous (le village ayant pris le parti de la sœur).

Petite parenthèse sur l’Alaska. Tout ce que j’en sais, je l’ai appris dans les romances, ou presque. Il y a eu ce premier Harlequin, intitulé « Lori et le Viking » (que je me garde pour un jour où j’aurais envie de vous faire beaucoup rire), il y a eu Zarek et « Le loup blanc », il y a eu Nora Roberts, il y a eu Balto aussi, et récemment la série « Men in trees » (que je vous recommande grâce à Chi-Chi, encore et toujours elle), ou encore « La proposition » avec Sandra Bullock.

Tous nous montre un pays magnifique, où il fait froid l’hiver, où on peut faire du vélo dans la verdure l’été, où les aurores boréales sont magiques, mystiques, belles, magnifiques, sublimes – les auteurs ont une sources inépuisables d’adjectifs épithètes pour décrire cette manifestation rare – et qui a la particularité d’abriter de very yummys spécimens de la gente masculine avec, en tête aujourd’hui, notre ami Walker.

C’est l’avocat en charge du dossier de succession du père de Grier et petit-fils de Sophie, actuelle maire de la ville. Si Sloan est positivement harcelée par sa vénérée mère sur la question du mariage, Sophie n’est pas en reste vis-à-vis de Walker. Mais elle le fait bien plus affectueusement et son petit-fils lui pardonne ainsi bien plus facilement son absence totale de subtilité.

En revanche, il ne semble pas du tout enclin à envisager ne serait-ce que pour quelques instants qu’il puisse vouloir autre chose qu’une relation dite « sans attaches ». Il aime rester dans le superficiel et léger, notre héros. Et Sloan et son sourire ne rentrent définitivement pas dans cette catégorie.

L’histoire, je ne vous en dévoile pas plus. Sachez qu’au moment où nos héros se rencontrent, le village s’apprête à donner le coup d’envoi de sa course au célibataire.

Si au départ je craignais que cette fête n’embourbe l’histoire dans un déploiement de bons sentiments sirupeux et de clichés, j’ai rapidement soufflé de soulagement. Car si la fête à lieu en même temps, elle n’est pas au cœur de toutes les conversations, et encore moins le centre de la construction de la relation entre nos deux héros (ouf, donc).

Toutefois, lorsque j’ai enfin eu refermé le livre, j’ai marqué un temps d’arrêt, ne sachant pas immédiatement mettre des mots sur mon sentiment d’inconfort. Baby it’s cold outside est une très belle histoire mais l’auteur passe sans doute trop de temps à mettre en place ses personnages secondaires et à se perdre sur les relations annexes pour que je ne ressente pas une certaine frustration. Je voulais plus de Sloan et Walker !

Je suis frustrée ! Heureusement que la suite « Come fly with me » est commandée !

Bonne lecture,
Tam-Tam

PS: Bonne nouvelle pour les lectrices de VF, sa sortie est annoncée pour la fin de l’année… Il faudra juste être patients !