Mia – L’île des trois sœurs 3

mia

Après Nell et Ripley, voici (enfin) le dernier opus de la trilogie de Nora Roberts qui sort le 7 mai (youhhouhh, je suis en avance d’une petite semaine, juste assez pour vous faire envie niark niark!). Et… Malheureusement… Ce n’est pas mon préféré (ratéééééé!!).

Ce qu’il faut savoir sur NR, elle aime la constance et les schémas reproductibles. Je veux dire, si vous aussi avez lu quelques unes de ses séries, vous avez sans doute remarqué que ses personnages sont similaires dans les grands traits.

Ainsi il y a toujours ce personnage fragile et blessé. Dans la trilogie des 3 sœurs, il s’agit de Nell, mais dans d’autres séries elle s’appelle Brianna (Les trois sœurs) (oui, faut suivre), Cassie (frères McKade), Grace (frères Quinn), Tia (La fortune des Sullivan), ou encore Lily (Meurtres au Montana).

Et le personnage de Mia est aussi un standard Robertsien. C’est la flamboyante, forte et absolument sublime avec sa cascade de cheveux (à la princesse Disney), parfois rousse mais pas toujours, un charme légendaire, un caractère en acier trempé et un tempérament de feu. C’est l’emmerdeuse aussi un peu. A toujours être parfaite sans un pli de travers, moi elle me donne souvent des complexes. Et vous ajoutez à cela l’élément « retrouvailles » et vous comprenez pourquoi, non, cette histoire n’est pas ma préférée.

Mais c’est tout de même la conclusion de la trilogie, donc on peut difficilement passer à côté…

A la conclusion du tome 2, nous avions donc laisser Nell avec son shérif, Ripley avec son docteur (spoilers de la mort, je sais, toutes mes excuses) et de plus en plus la prophétie et sa malédiction menacent… Quand nous apprenons le retour de Sam le méga grand amour de Mia.

Celui là même qui lui a brisé le cœur en très très nombreux minuscules morceaux… Et si certaines personnes aiment à passer des heures à assembler les morceaux d’un puzzle, Mia me semble faire parti de cette catégorie de personnes qui s’est arrêté au puzzle pour enfant 50 pièces (non, mais après c’est du masochisme quand même). Elle a ramassé tous les morceaux (comme elle a pu), elle mis le tout dans un sac, a fermé le sac et a décrété avec aplomb qu’a partir de maintenant, on n’en parlait plus.

Cette technique, au delà du fait qu’elle permet de fonctionner à nouveau plutôt rapidement, est quand même compliqué pour l’entourage qui a pour obligation de faire « comme si rien ne s’était passé ». Si bien que lorsque notre ami Sam revient (sans avoir bu une goutte d’alcool nul doute)(ceux qui comprenne la référence, je vous aime), le mirage « tout va bien » vole légèrement en éclats (sans blague!).

La suite est somme toute prévisible, puisque c’est une histoire de retrouvaille, mais n’ayez crainte, vous aurez le droit au feu d’artifice final avec annihilation du méchant (genre, spoiler de la mort, un happy end dans une romance).

De mémoire, cette trilogie est une des première de NR où il est question de magie. La grande dame de la romance en a sorti moulte depuis (avec des fantomes, des elfes, des cercles de pierres, des vampires… you name it!). Mais celle ci, elle résonne encore de l’époque de sa publication, et à l’époque où je l’ai lu pour la première fois, j’étais dans la foulée de la trilogie irlandaise… Du coup j’ai aimé, vraiment.

Après relecture, je vois mieux les défauts, mais ce qu’il y a de bien avec Nora, c’est finalement cette constante dans les schémas. On sait dans quoi on s’embarque, et on passe un très bon moment.

Alors, lisez cette trilogie, ou si vraiment vous n’avez pas même le temps de vous laver les cheveux, juste le second opus (pour me faire plaisir).

Bonne lecture,
Tam-Tam

Ripley – L’île des trois soeurs 2

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Le mois dernier (oui, parce que je suis toute en bonnes résolutions, et j’ai arrêté de procrastiner) (sauf pour le ménage, je procrastine encore le ménage à mort), j’ai ressorti de ma bibliothèque la trilogie Nora Roberts L’île des trois sœurs et j’en ai dépoussiéré mes exemplaires vintage. Avec la sortie chez J’ai Lu pour elle d’une réédition toute jolie, je ne pouvais passer à côté.

Et cette semaine, c’est au tour de mon tome préféré d’avoir droit à son moment de gloire en ces murs.

Ripley, comment vous dire… C’est un peu moi avant de rencontrer le prince. Bon, je n’ai ni les yeux verts, ni d’ancêtre sorcière sur une île. Et je ne suis pas non plus l’assistante du shérif. Ok, j’avoue on ne se ressemble pas tant que cela, mais il y a un point capital sur lequel elle et moi on était totalement en phase : on était pragmatique, l’amour c’est pas rationnel, de fait, pas pour nous… Et elle aussi, elle avait dit « jamais ». Mouahahaha! Je me marre.

En effet, j’ai une théorie infaillible. Si je dis « Jamais » à quelque chose, que j’en suis convaincue et complètement persuadée, cela va forcément arriver. Mais bien entendu, je n’en ai pas conscience au moment du jamais, ravissante idiote que je suis.

Et Ripley, c’est pareil. Elle a dit « Jamais » à la relation amoureuse avec un grand A. Celle qui donne des papillons dans le ventre, qui amène un sourire idiot sur le visage et qui fait réviser tous ses plans de vie.

Elle a donc dit « Jamais » quand MacAlister Book arrive sur l’île. Et bam…. elle se prend son « Jamais » dans la figure. Parce que le Docteur Book, Mac pour les intimes, est un scientifique qui est venu sur l’île pour étudier le mythe des trois sœurs. Et qu’à son pragmatisme, il répond par une dose inépuisable de patience, à sa mauvaise humeur, un optimisme inébranlable, et à son « Jamais », un brillant « Toujours » lumineux, au néon à paillettes avec l’arc en ciel dans le fond (enfin, vous voyez le tableau).

Parce que Mac a beau être un scientifique, il a cet un esprit « ouvert » qui lui a fait choisir comme thème de prédilection, l’impossible. Fantôme, elfes et lutins, tout y passe, y compris les sorcières!

Car bien entendu une fois de plus il sera question de la légende, de magie, du mal à combattre et du bien qui triomphe.

Mais alors que Nell est la petite chose fragile, et Mia, la bombe flamboyante, je préfère Ripley, la guerrière. Que voulez vous, c’est mon côté pragmatique!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Nell – L’île des trois soeurs 1

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Nora Roberts… haaaa…. la lectrice de romance avertie avouera souvent avoir eu une « phase » Nora. Sachant que parfois, la phase peut se prolonger toute la vie.

Nora est prolifique, Nora donne dans le consensuel et juste. Nora donne dans le doudou prévisible, mais toujours agréable. Et donc Nora, c’est un peu Dieu au pays de la romance contemporaine. C’est simple, les « nouvelles » auteurs de romance avouent être fan, et couinent, trépignent et gloussent lorsqu’elles apprennent qu’elles seront voisines lors de manifestations littéraire outre-Atlantique. Il faut les voir en parler, on comprend tout de suite que Nora, c’est une institution.

Et institution elle est, dans ma bibliothèque, malgré les tri, les donations (Little B. a une collection de Nora vintage aux couvertures collectors!), j’ai encore une vingtaine de VF dans ma bibliothèque, et une dizaine de VO. Alors quand j’ai découvert que J’ai Lu pour Elle rééditait la trilogie « L’île des trois sœurs », l’envie m’a pris de les relire.

Aujourd’hui Nell:

L’histoire commence 3 siècles plus tôt, lorsqu’un trio de sorcières sépare une parcelle de terre du continent et crée l’île des trois sœurs (avouez, le nom a du être très très dur à trouver). Avec l’île, naquit aussi la légende autour des trois sorcières. Légende assez dramatique, mais avec comme toujours l’espoir qu’un jour prochain, une prophétie s’accomplisse et que l’ordre et la paix soit rétabli (la prophétie standard en somme)…

300 ans plus tard (plus 10 ans, puisque la trilogie date du début des années 2000) (cela ne nous rajeunit pas ma bonne dame!), Nell arrive sur l’île. Si elle n’affiche plus de cicatrices apparentes, elle reste blessée par un mariage désastreux dont elle n’a pu fuir qu’en prétendant être morte (c’est vous dire le level de désastre).

Sur l’île, elle fait la connaissance de Mia, Ripley, et son frère Zach le yummy yummy shérif de l’île. Et le reste, vous devinez!

Car les « Nora Robertsiennes » ici auront reconnu le schéma classique de l’héroine « petit oiseau blessé » de Nora. Zach est fort et loyal, Nell est douce et aimante. Et vous dire que Nell n’est pas si « en sécurité » qu’elle le croit n’est pas vraiment spoiler…

Toutefois, il y a une composante qui sort de l’ordinaire (du moins elle sortait vraiment de l’ordinaire il y a 10 ans): la magie. Et oui, vous ne pensiez quand même pas que la légende était là juste pour faire joli! Bien entendu, notre fil rouge (la légende et la résolution de la malédiction) va durer sur les 3 volumes, mais l’amorce est plutôt sympathique, même à la relecture.


Nell n’est pas mon tome favori, mais c’est du bon Nora, prévisible et constant dans l’histoire mais toujours très agréable à la lecture. Je l’ai relu dans mon édition bien vintage (Cess, je vais faire péter les compteurs de ton challenge « Oh my, cette couverture »), et même si clairement, la nouvelle édition est plus jolie graphiquement, j’aime le kitch honteux de la mienne…

Bonne lecture,
Tam-Tam