The betrayal of the blood lily

Mes chers sujets, aujourd’hui j’ai un rêve, pas celui de Martin, non, un rêve beaucoup plus égoïste… Je rêve que Lauren Willig soit traduite en français. Une vague d’espions fleuris ne peut être qu’une bonne chose pour la croissance économique.
Imaginez, vous commencez le premier tome, vous tombez amoureuse de Richard et surtout de Colin… Et ça y est, vous avez signé pour une dizaine de tomes (l’auteur ne les a pas encore tous écrit, mais en comptant le délai de traduction, il y en aura bien dix d’ici là).C’est mathématique !

Et comme ça, vous pourrez enfin vous réjouir avec moi de la suite des aventures d’Eloïse et son sujet de thèse. C’est que chaque article me demande de puiser dans des ressources d’imagination pour ne pas spoiler le fil rouge…

Aujourd’hui, 6ème tome « The Betrayal of the Blood Lily » et, encore une fois, Colin et Eloïse ont happé mon attention dès les premières minutes de l’audiobook. Colin, dont la sexytude ne prend que plus de profondeur à mesure que se dévoile son passé, son caractère, et Eloïse, à qui nous pouvons sans doute toutes nous identifier lorsque, comme elle, nous vivons les premiers mois d’une romance avec un magnifique spécimen britannique.

Mais voilà, Lauren Willig n’est pas traduite. Et sous peine de vous spoiler le plaisir des tomes précédents, je ne peux pas vraiment vous expliquer pourquoi l’histoire prend du corps, pourquoi Eloïse et moi, on pourrait être amies, pourquoi la famille de Colin m’est carrément familière… Non… Je dois me retenir (mais c’est très dur).

Heureusement, il y a l’autre histoire, celle qui supposément aide Eloïse à avancer dans sa thèse. Pas que depuis le début, on n’en ait vu une ligne de cette thèse (je ne suis même pas sûre qu’elle ait fait valider son plan), mais passons.

Trêve de divergences, cette fois-ci Lauren et ses espions nous emmènent en Indes avec Pénélope. Dans le « Jasmin de la nuit », nous avions quitté la jeune fille dans une situation précaire. Et dans les historiques, la précarité sous-entend bien souvent scandale, réputation ruinée, et mariage précipité.

Pénélope ne fait pas exception. Pour éviter la honte et la déchéance, la voilà mariée à Lord Frederick Staines, et en route avec ce dernier pour sa prise de poste. Mais si la société londonienne peut sembler périlleuse avec son étiquette, ses scandales et la peur de la ruine, c’est une partie de pique-nique par rapport aux relations complexes de la cour du Nizam de Hyderabad. Autre culture, autres mœurs.

Bien décidée à revenir à Londres la tête haute, Pénélope s’est mise en tête de découvrir l’identité d’un espion local appelé le Marigold (pour info, en langage floral, Marigold est l’anglais pour souci, mais vraiment, le traduire ici, ce serait ouvrir la porte à un nombre infini de jeux de mots pourris, je vais m’abstenir), envers et contre Freddie, pour qui espionnage rime avec parties de cartes dans des clubs enfumés jusqu’aux premières heures de l’aube et parties de chasse dans les étendues exotiques de l’Inde.

Ce n’est pas au goût d’un certain capitaine Alex Reid qui a d’autre choses à faire qu’assister l’épouse du dignitaire britannique local nouvellement nommé dans sa lubie d’espionnage et de contre-espionnage. Elevé en Inde, il n’a aucune patience pour cette Lady anglaise qui se donne de grands airs. Il n’a aucunement l’intention de passer derrière elle ou son mari pour rattraper leurs écarts de conduite. Il a d’autres choses à faire. Bien plus importantes…

Sauf que… sauf que notre cher Alex ne sait pas à qui il se frotte. Pénélope ne lui laissera pas un instant de répit. Elle ira bousculer ses a priori, chambouler sa vision des femmes et détruire ses résolutions d’homme pragmatique.

Ahhhhh le pragmatisme ! Si j’avais une autruche, je l’appellerais pragmatisme, parce que c’est exactement l’attitude des héros qui se veulent pragmatiques. Bon, vous me direz, Alex a des raisons de vouloir s’agripper à son pragmatisme, entre le fait qu’elle soit anglaise et le fait qu’elle soit mariée, je ne sais quel facteur est le plus contrariant pour notre sombre héros !

Cet opus se rapproche énormément du roman historique. On quitte quelque peu la romance pure pour se plonger dans les machinations du pouvoir dans les colonies. C’est haletant, c’est trépidant. J’ai adoré!

Mais n’ayez crainte, entre deux excursions dans la pampa indienne en compagnie de notre couple improbable, vous aurez le fin mot de leur histoire, avec en prime, quelques news de Colin !!!

Bonne lecture,
Tam-Tam

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