Une orchidée pour un parvenu


Tam-Tam is back!!!

Houurrrrraaaaaaaa!!!!! Après un mois passé en sous-marin de labeur, je reviens. Ça c’est la bonne nouvelle.

La mauvaise est que je n’ai rien lu (ou presque), et qu’avec la saison estivale qui arrive (accompagnée de ses voyages diplomatiques divers et variés), je ne suis pas sure d’être très très productive, littérairement parlant. Alors oui, vous pourriez me répondre que justement, les vacances sont la période idyllique pour lire, et je vous répondrais que sa majesté le petit prince, du haut de ses 2 ans et demi est très très chronophage (en plus d’être hyper mobile) (le temps où je pouvais le poser à un endroit et lire deux chapitres est révolu….Hell yeah!).

En même temps, ce temps a duré 2 mois… Des excuses!!!

Du coup, pas de saga de l’été en perspective (alors que je vous promets j’avais un super idée!), mais des livres. Et aujourd’hui, quel livre!!!!

Le second opus de la nouvelle série historique de Lisa Kleypas, Les Ravenel et un focus sur Mister Rhys Winterborne et Helen Ravenel : Marrying Winterborne, Une orchidée pour un parvenu en français (qui sort en octobre). Et Sweet lord que j’ai couiné!!!!

J’ai pas trop envie de vous spoiler, ce serait mal.

Oui, surtout que moi je n’ai toujours pas lu le tome 1 de la série. Je me demande si je relirai de l’historique un jour…

Je pourrais vous la faire: héros rencontre héroïne – héros et héroïne se découvrent une attirance de ouf – péripéties et communication à travailler – happy end. Mais j’avoue c’est light. Alors je vais tâcher de vous persuader autrement!

Dans ce livre vous :

  • allez gravement améliorer votre niveau de Gallois, et réaliser que le Gallois ne met pas de voyelle dans le sexe de la femme (ou comment briller en société, je vous le dit)
  • imaginerez ce qu’une robe arc-en-ciel et des chaussures licornes pourraient donner à un mariage (moi j’étais colorée, mais quand même pas autant que ca!) (OMG ça va faire 5 ans!)

Euh non mais surtout, méga référence à Peau d’âne, non?

  • réaffirmerez que la meilleur arme de la femme est sa langue (avec TOUT ce que cela peut sous entendre)
  • comprendrez que lancer des cailloux sur un arbre est un bon moyen d’exprimer ses sentiments pour l’homme local (peut être que celui de Montauban diffère un tantinet, mais j’ai la sensation que ce moyen d’expression est finalement très universel) (ou alors je suis mariée à un Gallois sans le savoir)
  • découvrirez que Helen Ravenel a de très bonne références littéraires et phantasme sur des héros plutôt canons (Darcy, Heathcliff, Romeo, Lancelot, Rochester) (je ne les valide pas tous, mais bon…)

Le premier qui défend Heathcliff comme héros romantique perd des points…

  • rêverez avec l’héroïne de Mister Winterborne qui vous embrasse, vous déshabille et vous murmure bien des choses en Gallois (oui, je suis une gourgandine!)
  • ricanerez devant des envies d’amandes salées (moi j’ai vraiment jamais eu d’envie chelou. Ça existe vraiment?)

Tu es en train de nous spoiler qu’il y a un bébé on the way là non?

Alors oui, pauvres de vous qui lisez en VF, il va falloir attendre l’automne. Mais je vous promets, ça vaut le coup! C’est simple, Winterborne m’a rappelé Derek. Et c’est MA référence Kleypasienne, car si mon échelle de la sexytude va de zéro à Hugh Jackman, chez Kleypas, c’est de zéro à Derek Craven.

Bonne lecture,

T.

Et C.

Cold-Hearted Rake

Ô joie! Ô délice! Ô félicité!! Un Kleypas historique!!!

Cette chronique aurait pu commencer par un énorme « gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii », en lettres capitales, sur trois lignes. Et puis je me suis rappelée que c’était pas mal d’être articulée, surtout si je voulais pouvoir vous communiquer l’envie de sauter sauvagement sur ce livre.

Enfin pour ceux dont la mention des mots « Kleypas » et « historique » dans la même phrase n’a pas suffit, ce qui fut mon cas, ne nous voilons pas la face. Vous devriez me voir depuis des mois et des semaines à parler du mois d’octobre et de cette sortie tant attendu. Moi qui suis une quiche internationale pour retenir titres, noms et même dates, laissez moi vous dire que j’avais retenu les trois là!

Et malgré la fatigue et les impératif princiers, je l’ai lu. Et j’ai adoré et je m’en vais vous raconter pourquoi…

Il était une fois Devon Ravenel, un race de la plus belle espèce, qui se retrouva un jour héritant d’un titre et d’un domaine en ruines. Ce dernier, franchement pas intéressé par les responsabilités que cela impliquent et clairement décidé à tout vendre si possible se rend pour la première fois sur le domaine et rencontre la veuve de feu son cousin, Kathleen, Lady Trenear…

Alors j’ai longuement réfléchi à la possibilité de vous en dire plus. De vous parler des personnages secondaires, de vous parler plus en profondeur des protagonistes, de leur passé, de leurs attentes, « toussa toussa ». Mais ce serait pêcher. Ce serait vous révéler des choses que j’ai découverte avec une volupté non-discimulée. On a quand même attendu 5 ans avant de pouvoir gouter à nouveau le plaisir d’un Historique de Lisa Kleypas!! Mais j’ai couiné, j’ai gloussé, j’ai soupiré à qui mieux-mieux, confortablement installée au fond de mon lit.

Alors soyez rassurée, il est bon, délicieux, annonciateur d’une série absolument charmante qui nous ravira autant que les Wallflowers/Hattaways en leur temps. Je vais vous laisser découvrir seules (mais promis, vous serez bien accompagnée) et attendre que vous veniez me dire combien vous aussi vous avez adoré Devon, combien il vous tarde d’en savoir plus sur Winterborne. Et combien il est doux et amusant d’imaginer quelles pourront être les histoires que Lisa va nous imaginer!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Les relectures grippales


Pendant que T. avait la grippe/bronchite pendant un mois et qu’elle relisait à tours de bras (« Hyacinthe« , le tome 7 des Bridgertons de Julia Quinn, « La loterie de l’amour » de Lisa Kleypas, « Obscure prémonition » de Linda Howard), cela a été pour nous le temps des bilans…

La question existentielle du jour : quel le meilleur héros entre Gareth St. Clair, Derek Craven et Niall MacRobert?

Gareth, qui sous une enveloppe un peu scandaleuse est une guimauve loyale à souhait. il croit qu’il ne peut plus risquer de s’attacher à quelqu’un par peur de le perdre mais c’est sans compter sur 1) le poids de la solitude et 2) la force de persuasion de Miss Bridgerton!

Derek, qui à lui tout seul est un synonyme de scandale, de sensualité et danger, qui prétend être un être sans moral mais se révèle être un homme bon avec les gens qui voient au delà des apparences…

Niall, le Highlander puissant et régalien. Fils illégitime du roi d’Ecosse, ancien templier chargé d’une mission divine, il est tel Atlas qui porte le monde sur ses épaules, il endosse les écrasantes responsabilités qui lui ont été attribuées avec un stoïcisme ronchon profondément sexy.

Et l’autre question : comment faire pour continuer à tenir le rythme?

Réponse, on va encore changer.

A compter de la semaine prochaine, il n’y aura plus que deux articles par semaine. Un original le mardi et une republication le vendredi. Fini la distinction Vera Cruz (aka le mercredi où on raconte notre vie) et les chroniques, ce sera un peu comme on peut et comme vient l’inspiration.

Nous espérons malgré tout que vous continuerez de venir au rendez-vous et de nous lire/commenter/partager quand même. Car en dépit de tout ce que j’évoquais lundi, nous avons envie de continuer encore, et si ce blog a bien évolué en 4 ans et demi, il nous reste encore des choses à en faire!

Love,

Chi-Chi et Tam-Tam

Le Top 15 de Chi-Chi – édition 2011


(Réédition du 13/01/2011)
Il est sans doute temps de vous révéler enfin ce fameux Top 15 dont je parle régulièrement (remarquez, à force s’en parler, je finirais par chroniquer tous ces livres et je ne vous en parlerais plus!). Attention, voici un post plein de références et de retours en arrière…

En réalité, il y a bien plus que 15 livres qui sont inoubliables à mes yeux. Mais il y a quelques années, avec Tam-Tam, nous nous sommes prêtées au jeu de faire une liste de 15 romances qui représenteraient toutes les facettes que nous aimions dans ce genre.

Pour cet exercice, nous nous sommes assises à une table, chacune sa feuille, chacune son stylo, et deux règles : pas de fausses romances et pas plus d’un titre par auteur. Nous avons donc consciencieusement listé les romances qui nous avaient le plus marquées, avant de chercher chacune à convaincre l’autre qu’elle n’avait pas fait les bons choix lorsqu’ils ne coïncidaient pas! 
Heureusement que la plupart se recoupaient, sinon nous serions sûrement encore en train de discuter…
Voici donc ma liste, telle qu’elle a été établie en 2008 et sans ordre de priorité :

Lord of scoundrels (Le prince des débauchés), Loretta Chase – parce que ce livre m’a fait éclater de rire, que j’adore la relation entre les héros et l’aplomb incroyable de l’héroïne, parce que ce livre a été élu Meilleure romance de tous les temps par d’autres que moi.

Romancing Mr Bridgerton (Colin), Julia Quinn – je ne dirais qu’un seul mot : Colin.

Slightly dangerous, Mary Balogh – parce que Mary Balogh sait nous présenter des personnages parfaitement cohérentes et d’une rare intensité.

Ain’t she sweet (Un retour inattendu), Susan Eliabeth Philipps – mon arme secrète…

Ravished, Amanda Quick – parce que Harriet et Gideon resteront toujours mon premier couple phare, ma première demoiselle pas si en détresse que ça avec un héros complètement déconcerté face à elle.

Charming the prince, Teresa Medeiros – parce que c’est une histoire à mourir de rire dans un Moyen-Age de conte de fées, peu importe les incohérences et les absurdités du récit, on rit.

Devil in winter (Un diable en hiver), Lisa Kleypas – parce que pour le seul bonheur d’obliger le lecteur à découvrir la série des Wallflower.

Silver lining (Chercheuse d’or), Maggie Osbourne – parce que le contexte, le passé de nos personnages n’est pas facile, parce que Maggie Osbourne nous présente comme héroïnes des femmes ordinaires qui se révèlent fortes dans des situations hors du commun.

Fly away home (Retrouvailles imprévues), Kimberly Cates – parce que Tam-Tam était d’accord avec moi à une époque où nous ne nous connaissions pas, nous étions officiellement faites pour nous rencontrer!

Mr Perfect (Mister Perfect), Linda Howard – parce qu’il n’est pas possible de connaître la romance sans avoir au moins fait la connaissance du héros howardien, modèle qui a été repris par tant d’auteurs depuis.

Three fates (La fortune des Sullivan), Nora Roberts – parce qu’il ne pouvait pas ne pas y avoir un Nora Roberts dans cette liste, la décision fût difficile, entre celui-là et Homeport (Une femme dans la tourmente), mais l’attrait de trois histoires pour le prix d’une l’a emporté de justesse…

Unleash the night (L’homme-tigre), Sherrilyn Kennyon – parce qu’il fallait au moins un fantastique dans cette liste, parce que même si je ne suis pas une inconditionnelle du genre, je fais une exception pour les Dark Hunter.

Mrs Miracle (Mrs Miracle), Debbie Macomber – parce que Debbie Macomber manie la douceur et la tendresse comme aucun autre auteur ne sait le faire, parce que c’est un livre de Noël.

Certains ont été lus quand j’étais encore adolescente, ils correspondent à mon initiation. Comme Tam-Tam, je les aimerais peut-être moins si je les découvraient maintenant, mais ils sont teintés à mes yeux du parfum du souvenir. C’est coriace ce genre de choses, impossible de m’en défaire! Et comme cette liste a été difficile à faire!!! En y repensant, je m’étonne de n’y trouver aucun Julie Garwood, Susan Mallery, Celeste Bradley, Anne Gracie, Susan Wiggs, Jude Deveraux, Johanna Lindsey, Catherine Anderson… C’est un Top 50 que Tam-Tam et moi allons devoir mettre au point la prochaine fois que nous nous verrons!

Et depuis, si il y a eu des livres que j’ai aimé, les coups de cœur sont bien plus rares… Aujourd’hui, je me dis qu’il faudrait y ajouter Kristan Higgins avec All I ever wanted, sans l’ombre d’un doute, mais à cette exception près, depuis 3 ans, il n’y a pas eu d’autre découverte marquante… Peut-être Bet me de Jennifer Crusie, mais ayant moins aimé les autres livres de cet auteur, j’ai un doute. Eloisa James, Julie James, Sarah MacLean? Et qui retirer? Kimberly Cates peut-être, un peu trop old fashion pour moi à présent… Maggie Osbourne que je n’ai pas relu depuis une éternité, Debbie Macomber, qui est un peu surannée (je l’échangerai peut-être contre une de ses œuvres un peu plus récentes)? Mais le fait que je ne relise pas un livre ne veut pas dire que ce livre m’a moins marqué ou que son influence s’estompe, non? Épineux problème, il faudrait que j’en discute avec Tam-Tam!

Pourquoi aussi peu de nouveautés? Moins le temps de lire, je vais plus facilement à l’essentiel, mes auteurs/valeurs refuges? Serais-je moins impressionnable que quand j’étais plus jeune? Ou devrais-je prendre plus de risques?

En attendant, il me reste encore quelques livres sur cette liste dont je veux vous parler…  Slightly dangerous de Mary Balogh est pour bientôt d’ailleurs… Tam-Tam vous parlera lundi de Silver lining, et Lady D. vous prépare un  bel article sur The wedding de Julie Garwood! On arrivera bientôt à la fin de cette liste… Mais pour aujourd’hui, je vais m’en remettre à vos bons conseils. Vous, quelles sont les romances qui vous ont le plus marquées?

Chi-Chi

Heureux qui comme Ulysse…

…a fait un long voyage.
Voilà bien longtemps que je voyage. Mais en ce 6 décembre, c’est vers ma chère Lorraine que mon esprit s’égare. Car en Lorraine, le 6 décembre, nous célébrons, en compagnie que tout le reste de la communauté germanophile et germanophone, la Saint Nicolas.
J’ai caressé l’idée, un court instant de vous raconter dans ce post du lundi l’histoire du bon Saint Nicolas, du boucher et des trois petits enfants. Car Saint Nicolas est l’infâme instigateur de mon addiction au chocolat Ferrero – nous avons déjà établi à quel point entre moi et Ferrero, c’est une véritable histoire d’amour qui s’est créé.
Chaque année, grâce à lui, l’action du chocolatier doit gagner quelques points…
Il était donc de mon devoir de rendre hommage à celui qui a vu naitre mon amour des gouters de pain d’épices les jours de neige, celui qui nous voyait, chaque année sans faute, enfiler nos pulls les plus chauds (et piquants) pour aller voir sa parade dans les rues de notre ville. Du haut de son char, il agitait la main, saluant les familles avec une dextérité digne d’un concours de Miss (des années de pratique mes bons amis, et un coaching intense orchestré par Miss Mirabelle).
Mais j’ai eu pitié de vous, et du devenir de votre petit déjeuner. Aussi ai-je décidé de me concentrer sur Nicolas, à défaut de vous faire un rapport sur le Saint. Et pour rendre cet hommage encore plus légitime, j’accueille ici aujourd’hui Madame la Marquise. Cette Lady d’Alsace connaît tout comme moi le plaisir simple de déguster le pain d’épices de la Saint Nicolas, la joie de voir les décorations de Noël dans les rues, l’excitation à l’ouverture du Marché de Noël qui donne aux rues un air de fête…
Et des Nicolas, que ce soit moi ou notre guest-star du jour, nous en avons rencontré !
Il y a les tourmentés :
Alors que je faisais les étagères de ma bibliothèque pour retrouver mes Nicolas, Madame la Marquise, elle, pensait à Nicolas Angelovski, et me racontait comment elle l’avait rencontré pour la première fois dans « L’ange de minuit » de Lisa Kleypas, alors qu’il n’était qu’un méchant. Imaginez, il voulait pendre l’innocente Tasia pour le meurtre de son frère (qui selon moi était un pervers de la pire espèce qui le méritait bien, mais Madame la Marquise est une dame bien comme il faut, aussi ne l’a t-elle pas mentionné).
Lorsqu’on le retrouve dans « Prince de l’éternité », il n’est plus cet homme ténébreux qui pouvait faire ce qu’il voulait en toute impunité. Il a changé. Notre Marquise a son panthéon personnel de héros incontournables, et ce Nicolas en est une figure très sombre (entrer dans un panthéon n’est pas chose aisée après 30 ans de lecture). Il a un passé. Il a changé. Mais il sait ce qu’il veut… ou plutôt qui il veut, quitte à manigancer la rupture des fiançailles de la jeune fille convoitée pour pouvoir la consoler en l’épousant lui-même. Mais le grand Nicolas qui croyait tout savoir va comprendre qu’on ne peut tout prévoir, et surtout pas les sentiments.
Tout comme notre marquise, j’aime ce Nicolas, ses imperfections et ses tourments. Et pour mon plus grand bonheur, Lisa Kleypas semble affectionner les Nicolas au passé sombre.
Il y a les musiciens :
Comme chez Nora Roberts et le charismatique Nicholas Le Beck, pianiste et compositeur de talent dans la saga des Stanislaski. Il ne vous chantera pas « Deck the halls with boughs of holly »… non, loin de là. Ce fringuant jeune homme donne plus dans le Broadway que dans le chant de Noël. Et c’est la charmante Frederica qui saura lui faire battre le cœur. Pour les besoins de cet article, je me suis replongée dans leur histoire… Elle fleure bon les années 80 (Monsieur est fumeur) mais le charme de Nick a su rester intact. Il est l’idée que je me fais d’un musicien. De longs doigts fins, agiles, un corps tout en nervosité et muscles longs, un passé (check !), et le salut dans la musique. Laissez-vous charmer par la musique de Waiting for Nick (Un amour d’enfance), vous refermerez ce livre avec une envie de Broadway, et de nourriture ukrainienne.
Il y a les Lords au grand cœur :
l-amour-en-10-leconsNicholas St. John, dans Ten ways to be adored when landing a Lord de Sarah MacLean : je vous avait parlé de mon miracle Amazon de cet été, ce livre est l’histoire du charmant jumeau, Nicholas. Et si jumeau il est, identique il n’est pas…
Nicholas n’est pas un « rake », c’est un intellectuel. Du moins en apparence. Sous couvert de son statut d’expert en antiquités, ce dernier a œuvré pour l’intelligence britannique pendant les guerres napoléoniennes. Il est à présent de retour au pays, et après avoir été élu meilleur parti de Grande-Bretagne, sa vie semble encore plus périlleuse. Lorsqu’un vieil ami lui demande son aide, il saute sur l’occasion de fuir Londres… et tombe sur Isabel.
Il y a les petits :
Ou plutôt Le petit… Nicolas, de René Goscinny. Fidèle à ma tendance à tout lire dans le désordre (je vous raconterai un jour comment j’ai lu les Chroniques de Narnia en commençant par le Prince Caspian…), j’ai découvert le petit Nicolas avec « Joachim a des ennuis ». Je devais avoir 7 ans, et j’ai été impressionnée d’apprendre que c’était un adulte qui avait su retranscrire avec autant de justesse mon esprit d’enfant. Vous remarquerez aussi que le petit Nicolas est assez intemporel. Il est évident qu’on n’y parle ni de Nintendo, ni d’internet, mais les questionnements, problèmes, chamailleries, et autres considérations enfantines restent vraies. Je ne saurais dire si j’ai lu un « Petit Nicolas » un 6 décembre, mais l’esprit est le bon. Prenez donc une clémentine, une barre de chocolat Milka (pour changer) et plongez-vous dans les aventures de ce petit bonhomme.
Des Nicolas, il y en a bien d’autres…
En ce 6 décembre, je suis plongée dans The Perfect Stranger – Sauvetage amoureux – de Anne Gracie où il est question de Nicholas Blacklock et de Faith, j’ai ouvert la case 6 de mon calendrier de l’avent, il fait froid dehors et la lessive attendra…
Bonne lecture,
Tam-Tam

Mine till midnight

Laissons là le contemporain pour revenir à nos séries.

Mine till midnight (Les ailes de la nuit en français) est donc le 1er livre de la série des Hathaway. Il prend le temps de poser le décor, dans un contexte classique de régence anglaise. Mais pour le lecteur fidèle, Cam, le héros, est déjà familier, c’était l’un des personnages récurrents de la série « Wallflowers » qui a précédé celle-ci. On a d’ailleurs le bonheur de retrouver un certain nombre des personnages déjà rencontrés et d’avoir de leurs nouvelles…
Cam, gitan, d’une beauté renversante et exotique, élevé par le tenancier d’un casino pas des mieux fréquenté, très doué pour les affaires, donc très riche, donc accepté avec grande réticence par la bonne société qui le méprise, ce dont il se fiche royalement (mais sans tomber dans l’excès ou la provocation, c’est un calme), partagé entre deux cultures, il est pour le moins complexe! Personnellement, j’ai longtemps spéculé sur le genre d’héroïne qui lui serait attribué, il m’était très sympathique et je ne voulais pas qu’il finisse entre les bras d’une chiffe-molle!
Finalement, c’est Amélia qui emportera ce gros-lot! Amélia, c’est l’héroïne typique qui ne paye pas de mine. Venant plutôt de la bonne bourgeoisie campagnarde, parents décédés, donc situation financière pas brillante, elle prend très à cœur son rôle d’aînée. Et puis, évidemment, nous sommes dans un roman où tout doit bien se finir, in extremis et par une bizarrerie d’héritage, son frère Léo entre dans les rangs de l’aristocratie, toute la famille va pouvoir profiter des avantages que cela procure (notamment financiers, on l’aura bien compris!). Propulsés à Londres dans un milieu qui n’est pas du tout le leur, les Hathaway accumulent les impairs et les faux-pas, et Amélia, en bonne mère poule qui se respecte, cherche une solution pour faciliter l’intégration de sa famille, notamment de ses jeunes sœurs. Cette solution passera bien évidemment par Cam… Comment un original comme Cam peut aider une famille d’originaux comme les Hathaway à se faire bien voir de la bonne société londonienne? C’est ce que je vous laisserai le plaisir de découvrir.
Leur rencontre fait des étincelles. Ce sont tous les deux des protecteurs, plus habitués à prendre soin des autres qu’à se soucier d’eux-mêmes. Et puis voir cette fratrie hors du commun, comme un poisson hors de l’eau dans les beaux salons londoniens, cela donne lieu à des scènes absolument savoureuses. D’autant que, étant moi-même dotée d’une famille nombreuse, j’adore voir comment les auteurs parlent des relations familiales (souvent un peu idéalisées certes, mais tellement drôle…). C’est l’ouverture parfaite pour une série, tous les personnages sont intrigants, j’ai trépigné d’impatience en attendant la suite!
Bonne lecture,
Chi-Chi

La loi des séries

1, 2, 3, 4, 5… Il y a une satisfaction certaine à regarder une pile de livres que l’on a fini de lire, la sensation d’un travail terminé. Et pourtant, la lecture, ça n’a rien d’un travail! Tout au plus, un marathon, n’est-ce-pas, Tam-Tam? Mais parfois, exceptionnellement, trop rarement d’ailleurs, les auteurs ont la bonne idée de nous offrir des séries. Et lire une série, c’est un investissement, en temps, en émotions.

En fait, certains auteurs se spécialisent même dans le genre. Le premier nom qui vient à l’esprit, c’est celui de la reine du genre, Nora Roberts, bien sur, mais c’est un sujet pour un autre jour. Aujourd’hui, je veux parler d’une autre référence : Lisa Kleypas.

Pas moins de 10 séries à son actif. Je ne vais pas toutes les examiner, évidemment! Pourquoi toutes ces séries? Pour que nous ayons le bonheur de retrouver, livre après livre, les personnages auxquels nous nous sommes attachés. Pour que les personnages secondaires aient eux aussi droit à leur histoire, leur happy-end, et que nous, lecteurs, puissions en apprécier chaque instant! Et une fois la série terminée, nous sommes un peu tristes, nous savons qu’à partir de la dernière page, nos héros vont vieillir, heureux on l’espère, mais sans notre regard sur eux. Et il faut tourner la page, notre investissement s’achève. Avec une série, ce n’est pas seulement une histoire, mais un univers entier que l’on quitte. Une fois la lecture finie, on souffle, on se libère. D’autant que, si vous avez le malheur (si on peut vraiment parler de malheur… plutôt de frustration) de suivre la série au fur et à mesure de sa publication, il faut souvent attendre plusieurs années pour connaître le fin mot de l’histoire! Souvenez-vous du désarroi des fans de Harry Potter, attendant la sortie du prochain tome. Eh bien croyez-moi, une fan de romance ne souffre pas moins!

Pour toutes ces raisons, voir s’achever une série, c’est à la fois triste et heureux, et à peine fini de lire, on s’empresse de saisir le livre suivant, dans l’espoir de retrouver un nouvel univers tout aussi envoûtant que celui que l’on vient de quitter. Parfois, cet espoir est déçu, et parfois, on tombe sur de véritables perles.

Ma dernière série, c’est un authentique collier de perles! 5 livres, un pour chacun des enfants de la famille Hathaway :

A tel point que je n’ai pas pu me résoudre à boucler toutes ces histoires en un seul post, après tout, chacun son livre, chacun son post, cela paraît juste non? Au cours des semaines à venir, vous aurez donc droit à une petite chronique sur ces 5 livres…

Et pour la petite histoire, la série des Hathaway fait suite à celle des Wallflowers, traduite en français par « La ronde des saisons » !

Bonne lecture,
Chi-Chi