Unraveled – Turner #3

unraveled

(Réédition du 01/03/2012)

Voici l’heure fatidique du dernier épisode des aventures de la fratrie Turner, Unraveled, et du dernier frère à marier, Smite. Smite qui est doté d’un nom terrible, puisqu’il signifie «châtiment»… Mais comme vous avez lu les tomes précédents, vous connaissez à présent la signification des prénoms de chacun des frères, lourds de symbolisme… Teaser, teaser, je ne veux pas du tout que vous lisiez cette série!
Et Smite est incontestablement celui qui porte le symbole le plus lourd. Les années se sont écoulées, nous avons fait connaissance avec Ash et Margaret, avec Mark et Jessica, mais ce troisième frère reste toujours cette figure énigmatique, venant à la rescousse de ses frères s’ils en font la demande, mais se tenant résolument à l’écart du noyau familial.

Si Ash a pu fuir rapidement l’emprise de leur mère, si Mark était assez jeune pour que le pire lui soit épargné, Smite a subi de plein fouet les brimades et autres «traitements» destinés à sauver son âme perdue, et c’est assurément chez lui que les effets en sont les plus visibles. Smite est donc le prototype classique du héros de romance torturé par son passé. Et pourtant, une fois de plus, l’auteur ne nous présente pas l’ombre d’un homme se lamentant sur son enfance misérable. Elle nous présente un homme complexe mais entier, lucide et volontaire qui n’attend pas son héroïne pour le sauver de son destin tragique.

Le nœud du problème familial est d’ailleurs là. Mark est très proche de Smite, ils ont vécu beaucoup d’épreuves ensembles, tandis que de son coté, Ash voudrait soulager sa culpabilité d’être parti et réparer le mal qui a été fait, alors que Smite considère qu’il n’y a rien à réparer. Il n’est pas « cassé ». Les conversations entre ces deux-là sont un témoignage poignant des relations entre frères, et d’une volonté farouche de consolider le lien qui les unit, malgré tout.

Je ne sais pas si j’ai assez insisté sur la relation entre les frères dans mes articles précédents… Car en dépit de tout, il existe entre ces trois-là une affection profonde, un lien indescriptible que l’on ne trouve que trop rarement en littérature, et surtout en romance, qui se concentre principalement sur la relation héros/héroïne. J’apprécie d’autant plus les romans où l’auteur sait parler d’amitié autant que d’amour, les deux allants souvent de pair. Et si les amitiés féminines sont un peu rares (ce qui tient surtout au statut de chacune des héroïnes), l’amitié entre Ash, Mark et Smite occupe une place importante. Et c’est pour mieux apprécier le développement de ce lien que je ne peux qu’insister encore une fois en vous recommandant de ne pas lire cette série dans le désordre ! Si vous n’aurez pas de mal à comprendre les histoires individuellement, vous risqueriez de passer à coté de cet aspect fraternel qui se forge lentement au fil des tomes…

Mais revenons à Smite, magistrat à Bristol. Il a bien mérité son surnom de «Lord Justice», tant il semble marié à son métier, entièrement dévoué à sa mission et férocement déterminé à poser sa marque dans le monde, en faisant une différence, aussi minime soit-elle, dans la vie de ceux qui se retrouvent devant lui. Il écoute, il prend le temps, il ne considère jamais que le pauvre sera coupable du simple fait de sa pauvreté.

C’est un homme plein de principes, et c’est devant lui que Miranda Darling doit se présenter un jour, sous un faux nom, une fausse apparence. Mentir et se parjurer donc. Et ce n’est pas la première fois… Mais Miranda n’a pas le choix, elle est fille d’acteurs, vit de petits boulots et a chèrement acheté sa sécurité dans les quartiers malfamés de Bristol en prêtant allégeance au Patron de la mafia locale.

L’inconvénient étant que Smite, en plus d’être impitoyable, est doté d’une mémoire à toute épreuve et qu’il n’est pas un instant dupe de la comédie que Miranda essaye de lui jouer. Bien décidé à mettre les choses au clair, il la suit à la sortie de la salle d’audience… Quand à ce qui arrivera par la suite, je vous laisserai le découvrir.

De fil en aiguille s’établit entre ces deux-là une relation étrange, faite de petits services et de relations ambiguës. Les liens entre Miranda et le Patron ne leur faciliteront pas la vie, l’intransigeance de Smite non plus… Là encore, Courtney Milan fait de ses personnages des êtres capables de réflexion, capables de confiance mutuelle, qui se serrent les coudes dans l’adversité au lieu de se dresser l’un contre l’autre.

Si Smite est moins original que son frère Mark avant lui (ne mentez pas, je sais que l’idée du héros vierge a éveillé plus d’une curiosité), il vaut plus que le détour, et je vous laisserai découvrir le chemin que devront parcourir ensemble ces deux-là, avec un mot de conclusion sur la série elle-même.

J’ai dévoré les trois tomes en moins d’une semaine, et je suis définitivement conquise, j’ai eu autant de mal à quitter les Turner que les Hathaway en leur temps. Chacun des livres est de qualité égale à mes yeux, ce qui dans une série, est assez rare pour être souligné, et j’ai été séduite, tant par la plume de l’auteur, qui sait faire preuve d’un humour sarcastique sans jamais sonner faux ou forcé, que par la richesse de ses personnages, tous un peu abîmés par la vie mais tous assez forts pour ne pas laisser leurs traumatismes influencer leur vie entière, et enfin par le fait que ces histoires ne se déroulent pas dans les salons dorés de l’aristocratie mais mélangent les milieux sociaux et nous ouvrent une fenêtre (bien documentée) sur d’autres aspects de la société anglaise et du début de la révolution industrielle.

Deux autres livres de Courtney Milan attendent sagement dans ma PAL, je ne manquerai pas de vous tenir informés, puisqu’elle fait maintenant officiellement partie de mes auteurs « must-read » !
Excellente lecture,
Chi-Chi

Unclaimed – Turner #2

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(Réédition du 23/02/2012)

Aujourd’hui, le tome 2 des aventures des frères Turner qui, si vous avez bien suivi ce que j’ai dit les dernières fois, se place après le tome 1, Unveiled, et la nouvelle Unlocked (qui est officiellement très détachée de la série par ailleurs, aucun des Turner n’y faisant une apparition !).

Unclaimed nous raconte donc l’histoire de Mark, le benjamin de la fratrie.

Mark, ou plutôt Sir Mark, a été anobli par la reine. Souvenez-vous, les Turner ne sont pas nobles, mais Mark a été fait chevalier, en remerciement de services rendus à la nation. Le service en question, c’est d’avoir écrit un best-seller, faisant la promotion de la chasteté. Un essai philosophique qui a eut un succès si retentissant qu’il a été édité à plusieurs reprises, qu’une association en fait la promotion, que les membres de ladite association paradent dans tout le pays avec une cocarde bleue pour indiquer leur statut « chaste », et que Mark est une véritable star qui déclenche des émeutes partout où il va.

Mark, qui est un homme de presque trente ans, est le champion de la chasteté en Angleterre. Ce qui signifie, et ce détail est assez fondamental pour la suite de l’histoire pour que je ne laisse aucun doute planer dans votre esprit, qu’il est vierge.

Souvenez-vous, en des temps lointains, j’avais promis de vous écrire un article sur les héros vierges. Ils sont rares mais existent bel et bien en romance. Après tout, pas de raison que ce soit toujours l’héroïne qui demeure pure et délicate. Mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui, car après Jamie et Mark, il y a encore un héros dont je veux vous parler. La dissertation sur la virginité masculine attendra encore un peu !

Je dois vous avouer que je n’avais encore rencontré aucun héros chez qui ce statut soit aussi bien justifié, aussi bien mené, aussi bien géré. La jeune fille vierge est légion dans les historiques (encore qu’elle le reste rarement), en contemporain, c’est un phénomène plus rare. Mais, dans la plus pure tradition, cette virginité est le symbole de son innocence, et il est présumé, jusqu’à preuve du contraire. Pour un héros, la virginité, si elle signifie innocence, serait donc un trait anti-sexy. Qui a envie d’un héros naïf qui découvrirait la vie au contact de l’héroïne? Pas moi, personnellement. Comme Tam-Tam, j’aime mon héros viril et sûr de lui.

Eh bien soyons directes, ici, Mark est vierge, certes, mais il n’est pas innocent, il n’est pas naïf. Lui aussi traîne quelques bagages un peu lourds, hérités de sa mère et d’autres problèmes dans son enfance. Ce qui ne l’empêche pas, comme son frère Ash avant lui, d’être intelligent et de vivre la vie qu’il a choisi. Il est chaste par choix. S’il accepte de flirter, il sait aussi ne pas dépasser les limites qu’il s’est fixé, en attendant le mariage.

Si Mark a choisi de ne pas être « familier » avec les femmes, c’est car il n’est que trop conscient en ces temps reculés, où contraception et MST sont des mots bannis, du risque que cela pourrait présenter pour sa partenaire. Il est question de religion, mais pas dans le sens strict et bigot du terme, il est question de respect et d’amour dans la façon dont Mark voit les choses. Il est question de féminisme. Et j’ai trouvé cette vision profondément touchante et tendre, en totale opposition avec les rakes qui sont si souvent les héros de mes romances !

Je vous le dit tout de suite, j’ai adoré Mark. A-DO-RÉ !!!

Il est la preuve flagrante pour moi que le héros viril et sûr de lui de mon cœur peut aussi être un type bien… Maintenant que c’est dit, j’avouerai avoir aussi aimé son héroïne.

Jessica est courtisane depuis l’adolescence. Et je veux dire, le tout début de l’adolescence. Très nettement mineure lors de ses débuts dans la « profession », victime du comportement d’un homme, le parfait exemple ce que Mark cherche à empêcher par sa philosophie. Son exact opposé, une vraie femme perdue qui vient de passer sept ans à passer d’un protecteur à un autre. Mise au ban de la société, isolée, sérieusement abîmée par ses expériences, et quelque peu désespérée.

Et Jessica se trouve à présent dans une situation délicate… Pour s’en sortir, elle accepte un contrat : séduire l’inaccessible Sir Mark puis ruiner sa réputation en vendant les détails croustillants aux journaux.

Un plan qui marcherait comme sur des roulettes si notre héroïne n’avait pas un semblant de conscience morale, lequel se manifeste de plus en plus fort à mesure qu’avance notre histoire. Un plan qui ne s’arrête pas à l’instant où notre héros apprends avec fracas la réelle raison de l’entrée de Jessica dans sa vie.

J’ai un peu de mal à articuler mon idée là, tant je soupire d’aise en repensant à Mark et Jessica ensembles, à une certaine scène quand il la rejoint à Londres, aux sacrifices qu’il fait pour elle et elle pour lui….

Vous vous doutez bien qu’avec un début d’histoire comme je vous l’ai décrit, les choses sont compliquées entre eux, mais comme elles en valent la peine ! Car évidemment, entre l’homme qui, plus que tout autre, représente la vertu, et la femme qui symbolise le vice, toute alliance paraît compromise. Et même s’ils le voulaient, même si Jessica n’allait pas au bout de son plan, même si Mark acceptait qui elle est réellement, comment sauver une relation bâtie sur un mensonge, comment résister à un scandale qui ruinerait tout sur son passage ?

Je vous laisse comme il se doit le découvrir en lisant Unclaimed, et vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour le 3ème et dernier tome, Unraveled. Un dernier détail, en parallèle, nous en apprenons ici davantage sur la famille Turner en général, sur le passé des trois frères, sur la relation qu’ils s’efforcent de construire comme adultes et qui est l’une des meilleures descriptions de fratries que j’ai pu lire depuis longtemps (aussi bien que les Bridgerton, quoique dans un style différent).

Je ne sais que dire de plus, à part bien sur, bonne lecture !
Chi-Chi

Unveiled – Turner #1

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(Réédition du 09/02/2012)

La semaine dernière, je vous parlais de Unlocked, la nouvelle de Courtney Milan. Chose promise, chose due, je parle aujourd’hui du tome 1 de la série, Unveiled, et la confirmation de mon intérêt pour cette nouvelle auteur !
Ash, Smite et Mark Turner sont frères. Et comme pour tout héros qui se respecte, dans mon catalogue particulier de la romance, ils ont un lourd passif. Très très lourd le passif. Mais à la différence de bien d’autres héros, ils n’ont pas décidé de devenir complètement stupides par la même occasion.

Je ne parlerai que d’Ash aujourd’hui. Chez lui, cela se traduit par le fait que, malgré son lourd passif (une mère folle à lier), il n’a pas décidé qu’il  ne se marierait jamais, il n’a pas décidé que les femmes sont toutes des créatures perverses à fuir en toute circonstances (sauf bien sûr les activités de rigueur pour tout gentleman qui se respecte, quand sa seule compagnie ne lui suffit plus) (Tam-Tam ne va pas être contente de me voir écrire des choses pareilles, moi, la maîtresse de l’étiquette) (où va le monde, je vous le demande…). Bref, Ash est un être intelligent.
Sauf quand il s’agit de se venger. Car Ash a une vengeance à exercer contre le Duc de Parford. C’est que, en plus d’avoir eu une mère complètement folle, les Turner ne sont pas nobles. Ash a amassé sa fortune aux Indes et n’est relié à la famille du Duc que par un vague ancêtre qui avait lui-même été renié. Le contentieux entre les deux familles remonte à loin, mais je vous laisserai découvrir pourquoi, exactement, Ash est aussi déterminé à détruire tout ce qui se rapporte au duché de Parford !

Ce que je vous rélève ici n’est rien de plus que ce que vous pourrez apprendre en lisant la 4ème de couverture, les évènements qui suivent se déroulant avant le début de l’affaire…

C’est pour cela que, quand le hasard et sa bonne fortune le mettent en travers de la route de la première épouse dudit Duc, Ash s’empresse d’intenter un procès pour bigamie. En effet, tous les enfants du Duc, les héritiers sont issus de son second mariage. Or, la première épouse n’étant pas tout à fait morte, le lien de filiation n’est pas exactement légal. Et, quel heureux hasard, devinez qui est l’héritier du duché, si ce n’est pas le fils aîné du Duc ? Eh bien notre cher Ash justement ! La nouvelle fait l’effet d’un cataclysme, le Duc fait une crise d’apoplexie, la Duchesse qui n’en était pas une, meurt de chagrin, et les enfants, deux garçons et une fille, ruminent de leur coté une vengeance possible.

L’affaire étant peu commune, tout ce petit monde est suspendu à une décision du Parlement qui pourrait légitimer les enfants du second mariage, et ainsi ruiner les plans de vengeance d’Ash.

Mais nous sommes en plein été, le Parlement n’est pas en session et en attendant, Ash débarque au château, un de ses petits frères sous le bras, pour faire le tour du propriétaire et vérifier que le Duc n’essaye pas en représailles de ruiner son héritage, du fond de son lit de malade.

Voilà tout ce petit monde dans les meilleures conditions du monde pour vivre en harmonie, quand commence notre histoire. Margaret, fille du Duc, a décidé de rester incognito au domaine, pour veiller à ce que le Duc ne s’étouffe pas mystérieusement dans son sommeil (sait-on jamais de quoi sont capables les hommes ?) et tenter de recueillir de précieuses informations pour décrédibiliser Ash dans son entreprise. Déguisée en infirmière pour le Duc, elle s’attendait à pouvoir passer inaperçue, au milieu des domestiques… C’était compter sans l’instinct redoutable de Ash, qui voit en elle la femme de sa vie, dès la première seconde. Et Ash écoute toujours son instinct, c’est sa grande force, la raison de son succès. Il est donc bien déterminé à séduire Margaret, et y emploie toute son énergie et une bonne dose de talent. Et quand je dis séduire, je ne parle pas de la mettre dans son lit !

Mais que se passe-t-il quand deux de ses instincts s’opposent en un cas de conscience ? Quand il tombe amoureux de la femme dont il cherche à détruire la famille ? Encore faudrait-il qu’il soit au courant…

Courtney Milan campe des personnages qui sont crédibles dans leurs réactions, cohérents. Margaret est intelligente, et c’est un trait suffisamment rare pour mériter d’être souligné. Elle est un pur produit de son éducation, légèrement snob et enfermée dans son système de classes sociales. Mais elle est aussi une femme forte, projetée en dehors de tout ce qu’elle croyait être sa vie, privée de tout ce qu’elle pensait lui être dû. Ash et Margaret ensembles, forment un couple irrésistible, touchant, en un mot, très très réussi !

Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour le tome 2 des aventures des frères Turner !

Bonne lecture,
Chi-Chi

Unlocked – Turner #1.5

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(Réédition 02/02/12)

Vous vous souvenez que je n’aime pas trop les nouvelles?
Eh bien c’est comme les Harlequin, ou les cow-boys, aussitôt écrit,  le livre suivant me fait mentir ! Je vais bientôt déclarer que je n’aime pas les régences, pour le plaisir de voir le destin mettre sur mon chemin un exemplaire particulièrement réussi du genre qui me donnera tort !

Dans la lignée de ma mission de découverte de nouveaux auteurs, après le steampunk post-apo, je suis revenu à… eh bien à la régence justement… Aventureuse mais pas trop ! (Ce que je peux radoter quand même avec mes régences…)
Le nom de Courtney Milan, je l’avais déjà vu passer plusieurs fois, dans des chroniques sur des blogs américains, souvent enthousiastes. Mais avec un résumé qui ne me tentait que moyennent. Je suis un peu fatiguée des histoires ridicules où l’auteur semble n’avoir eu qu’un seul but : faire en sorte que les protagonistes finissent dans un lit, avec un maximum de scènes sexy à la clé.
C’est pour cela que j’ai porté mon choix sur une nouvelle. Pire, cette nouvelle se place entre le tome 1 et le tome 2 d’une série de 3 ! Certaines personnes ignorent-elles encore ici que je suis légèrement psychorigide sur les bords, et suis capable de faire des leçons de morale sans fin aux malheureux qui essayent de lire une série dans le désordre?
Je me suis dit qu’une nouvelle, ce ne serait pas trop grave, en cas de déception, mon agacement ne durerait pas trop longtemps… Et surtout, elle était presque gratuite sur la boutique Kindle ! (Isidore a changé ma façon de lire de manière incroyable, il faudra que je vous en parle plus longuement un de ces jours)
Bien, assez de suspens, j’ai lu Unlocked de Courtney Milan et j’ai trouvé ça si chouette que j’ai récupéré le tome 1, le 2 et le 3. J’ai lu le 1 et le 2 en 48h, je garde le 3 pour demain. Oups…
Nous avons donc dans l’ordre, Unveiled, Unlocked, Unclaimed et Unraveled ! Et puisque, en ce qui me concerne, l’essai est transformé avec Unveiled, vous aurez droit à un article sur les autres tomes de la série, dans les semaines qui suivent, tandis les autres livres de l’auteur sont tout en haut de ma liste de livres à acheter…
Pour aujourd’hui, je vous parle de Lady Elaine Warren, une amie de Margaret, héroïne du tome 1. La nouvelle peut sans problème se lire indépendamment du reste de la série, comme chaque tome de la série peut être compris sans avoir lu les autres (mais ne suivez pas mon exemple, il est bien plus sage de respecter l’ordre).
Lady Elaine, donc, a le malheur d’avoir un physique plutôt commun assorti d’un rire de cheval, très très moche et fort peu discret. Si moche que, dès sa première saison, elle s’est retrouvée la risée d’un groupe de petits plaisantins, mené par Evan Carlton, Earl de Westfled. Un grand amour se profile entre les deux, assurément ! En réalité, après avoir fait de la vie d’Elaine un enfer pendant une saison entière, et avoir ainsi assuré qu’elle fasse à tout jamais tapisserie dans les soirées chics, Evan disparait de la bonne société, attiré par les voyages sur le continent.

Flash forward quelques années, Elaine a fait de la discrétion une carrière, mettant de son côté toutes les chances de ne pas attirer sur elle les moqueries de ses tourmenteurs, pas exactement découragés par l’absence de leur leader et menés par l’amie d’enfance d’Evan en personne. Mais voilà qu’Evan est de retour, et Elaine tremble à l’idée que son calvaire ne recommence. Cette fois pourtant, elle est bien décidée à ne plus se laisser faire. Les années ont passé et Elaine en a par-dessus la tête d’être le souffre-douleur d’un petit groupe de snobs qui ne cherchent qu’à s’amuser sans considération pour les sentiments d’autrui…

Mais Evan semble différent…
Pas un mot de plus, vous savez bien que ces deux-là vont finir ensembles, comme dans toute romance qui se respecte ! Mais comment? Comment Elaine peut-elle pardonner à celui qui l’a tourmenté pendant si longtemps? Comment peut-elle lui faire confiance? Comment croire que ce n’est pas là un plan cruel pour l’humilier comme tant d’autres fois par le passé?
L’intelligence de l’auteur ici est de ne pas essayer de brusquer le rythme de son histoire. Oui, c’est une nouvelle, mais une nouvelle relativement longue, une nouvelle où le temps s’écoule, où l’histoire ne se déroule pas sur quelques jours.
Et, c’est une histoire très touchante (en même temps j’ai un faible particulier pour les histoires de bad-boys et de rédemption), Elaine est une héroïne de caractère avec un héros qui saura lui prouver qu’il en vaut la peine et j’ai vraiment adoré, et dévoré cette nouvelle en quelques heures !
Je n’ai donc rien de plus à vous en dire que, n’hésitez pas, Courtney Milan est en train de devenir une de mes références, à grande vitesse !

Bonne lecture, 
Chi-Chi

Once upon a Marquess

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Courtney Milan nous a gâté(e)s un peu avant les fêtes par la sortie du premier opus de sa nouvelle saga autour de la famille « Worth ». Comme je suis faible et que je ne sais résister à l’appel d’un bon historique, j’étais bien entendu sur le coup. Cerise sur le Christmas pudding, je n’étais pas seule. J’ai en effet été conviée à une LC en compagnie d’autres amatrices d’hommes en collants et de femmes en jupons (Hibana, Julia, Chi-Chi, pour ne pas les citer).

Et le bilan de « Once upon a Marquess » est synthétique: « c’est vachement lent à se mettre en place, mais c’est quand meme bien couinant… surtout à la fin » (oui, on est très littéraires et extrèmement technique en terme de jargon lorsqu’on fait le bilan d’une romance!).

C’est vachement lent… Sans doute parce que c’est le début d’une série. J’ai clairement senti de la part de l’auteur une volonté de nous mettre en place un certain nombre de problématiques autour de la fraterie Worth. L’histoire de ce tome autour de Judith, la fille ainée, et Christian Trent, le fameux « Marquess » du titre donne les bases d’un historique familial complexe et difficile.

Et par difficile, comprendre GRAVE difficile! Au début de notre histoire, Judith ne veut pas entendre parler du héros. Il est suggéré que quelque chose est arrivé dans le passé (on en apprend plus à la lecture, mais je ne vais pas spoiler) et que Christian est la dernière personne sur terre à qui elle veut avoir à faire et encore moins à qui elle veut demander un service.

Sauf que poussée par le desespoir, elle contacte Trent (pour une raison que je vous laisse découvrir)(je suis décidément très mystérieuse aujourd’hui), et lui demande son aide.

S’en suit une construction lente, vraiment lente. Mais sans longueurs. Ironique? Non. En fait, c’est lent, vraiment. Et il me tardait vraiment que nos deux héros entre dans la partie « on déballe tout et on résout nos différends ». Mais j’ai subis cette lenteur sans ressentir cet agacement et cette frustration qui m’habite parfois lorsque l’histoire n’avance pas et qu’elle part dans tous les sens. Ici non. L’auteur sait où elle veut nous mener et elle construit consciencieusement la trame de sa série. Sans doute un peu au détriment du rythme.

Mais oh boy ce que j’ai couiné sur la fin. Alors certes, le dénouement est plutot rapide, mais ce n’est pas non plus le dénouement « coup-de-baguette-magique-parce-que-l’on-n’a-plus-le-temps-de-vraiment-résoudre-tout-ce-bazar que-j’ai-installé », fort heureusement, sinon nous aurions une discussion différente aujourd’hui…

Alors oui, Judith et Christian finssent par parler du passé; oui, l’arc total de la série s’annonce génial; oui, les personnages secondaires sont déjà croustillants de profondeur; oui Christian est sexy en diable; oui, Judith fait très bien la victime stoique; et oui, on couine à mort sur la fin mais… il faudra vous armer de patience!

Voilà!

Bonne lecture,

Tam-Tam

Trade me

Trade me, le dernier Courtney Milan.

Son premier contemporain. Le premier tome d’une nouvelle série… Et globalement, une déception.

Avant d’aller plus loin, vous devez savoir 2 choses:

Premièrement, je suis dans une ère « historique ». Je ne peux décemment plus appeler cela une phase, cela fait 3 ans que je suis dedans. Je dois lire 1 contemporain pour 19 historiques. Je pourrai faire un bilan plus détaillé, mais globalement, j’ai 3 Julie James de retard, 2 Kristan Higgins (la honte, je sais). Je n’ai pas lu de nouvel auteur contemporain depuis 3 ans, et j’applaudis à l’idée de relire du Lisa Kleypas historique!

Et deux, dites bonjour à Chi-Chi qui va nous accompagner aujourd’hui (2 princesses pour le prix d’une, encore, on vous gâte!!). Elle me tient à l’œil.

Salut tout le monde! Je me présente, moi c’est Chi-Chi! En fait vous ne le savez pas, mais je suis là sur tous les articles de T. (et vice versa) – là on essaye un nouveau truc pour vous faire partager et que ce soit plus fun!  Pour l’ère historique, cela tombe bien car pour moi c’est l’exact contraire, je ne lis presque plus que du contemporain – nos listes Goodreads en témoignent! On s’assortit bien finalement… Et aussi, je crois pouvoir affirmer que j’ai plus aimé le livre que T. même si j’avoue qu’il est loin d’être parfait.

Passons maintenant au vif du sujet car notre amie Tina ne saurait attendre plus longtemps. Elle n’aime pas attendre Tina. Elle n’a qu’une hâte, en avoir fini avec l’université et avoir un boulot. Un boulot qui payerait bien. Un boulot qui lui permettrait enfin de sortir ses parents de l’abysse financier dans lequel ils semblent tomber tous les mois.

Moi je préfère essayer de me trouver un riche mari, c’est moins de boulot sur le long terme, surtout s’il n’est pas trop jeune! Mon objectif dans la vie étant de devenir une femme entretenue avec un dressing digne de Victoria Beckham, mais nous avons déjà établi que je n’avais pas le potentiel pour devenir une héroïne de romance…

Et si il y a une chose pour laquelle elle n’a pas le temps, c’est Blake Reynold, héritier milliardaire de Cyclone Technology. Vous ne connaissez pas Cyclone Technology? C’est Apple, Microsoft et Google, le tout mixé avec force dans le shaker à cocktail de la haute technologie.

Blake, de son côté, a tout du lover boy a qui la vie a tout donné. Il est brillant, blindé et absolument charmant. Et lorsqu’il propose à Tina d’échanger sa vie pour la sienne, elle croit à une blague.

Mais attention hein, si vous croyez que Blake est un gosse de riche à la cervelle vide, un prince charmant bon à aligner les conquètes (comme Tina et ses préjugés donc), vous allez être surpris.

Elle tourne et retourne le contrat (parce que oui, il y a contrat, et pas ce genre de contrat) pour trouver la faille, le piège et finit par accepter. Elle échangera donc sa vie contre la sienne. Et par cela, elle vivra dans son appart, percevra son salaire, utilisera sa voiture et en échange, il devra vivre dans le trou à rat qu’elle appelle « maison », devra faire les journées de 18h de travail en quasi-continu qu’elle enchaine, et devra aider sa famille à boucler les fins de mois.

Là où cela devient fun, c’est que Tina galère comme une dingue, tandis que Blake survole les difficultés. Même sans argent, son charisme et son aura surhumaine l’aident en toutes circonstances! Cela me fend le cœur de le dire, mais (on a oublié de préciser, c’est un New Adult) Courtney a fait de son héros un cliché ambulant…

Pourquoi un tel deal? Quelle peut bien être la folie qui a saisi notre héros pour que soudainement la vie de Tina soit paradisiaque à côté de la sienne…

Forcément, il y a anguille sous roche, hippopotame sous caillou, baleine sous gravillon…

Astéroïde sous goutte d’eau, ça marche?

Alors je pourrais spoiler. Je pourrais vous dire de quoi il retourne. Mais non, à la place je vais vous expliquer pourquoi je n’ai pas aimé, au delà du fait que ce n’est pas un  historique…

Le rythme :
On passe les deux tiers de la romance à mettre en place tout le bazar autour du deal. Et juste le deal. Pas d’interactions plus approfondies entre les personnages, qui ils sont, d’où ils viennent et le pourquoi du comment de leurs sentiments profonds…

Là je suis d’accord. C’est long à démarrer et après 14253 péripéties dans le dernier tiers. Et beaucoup beaucoup trop de détails technologiques à mon gout. Et beaucoup trop de détails sur le travail de Tina, qui sans aucune formation, intègre la boite de Blake (de son coté à lui, il devient serveur, challenge nettement moins challenging je trouve!) 

L’alchimie :
J’ai fini le livre, j’ai digéré le livre, et je ne crois toujours pas vraiment à leur histoire.
C’est triste, mais bon… Le golden boy avec un trust-fund et la jeune boursière, 1ere génération d’immigrants chinois. J’ai même pas rougi au moment du « rapprochement culturel ». Il faisait froid, j’aurais bien aimé!

Oui, c’est vrai que leur relation n’a pas beaucoup de sens, mais ils ont leurs moments mignons. Bizarrement, là où Courtney excelle d’habitude, ses scènes sexy tombent un peu à plat. Mais il y a une belle déclaration d’amour. Et la relation entre Blake et son père est très touchante aussi. Comment ça on s’en fiche, ce n’est pas l’histoire d’amour qui nous intéresse? C’est quand même de l’amour moi je dis! 

Les passifs :
Don’t even get me started!
Vous pensiez que certains héros de l’auteur étaient sombres et torturés? Vous pensiez que certains des héros de l’auteur avaient des passifs de folie? Préparez vous! Vous aurez droit à du complexe, de l’intense, et du psychologiquement avancé à un point tel que cela pénalise l’histoire. Ou alors je ne voulais pas de quelque chose d’aussi intense et rude.

Marrant, de mon coté, je ne l’ai pas trouvé si gratiné que ça, le passif de Blake? Oui, il a un trauma, Tina aussi traine quelques casseroles, mais pas plus ou moins que dans 90% des livres qui sortent en ce moment. C’est aussi probablement là que se fait la différence entre T. et moi, les histoires de Blake sont crédibles et j’ai même trouvé que c’était original comme problème – un peu sous-traité mais abordé intelligemment!

Bilan :
Je n’ai qu’une hâte, que Courtney repasse à l’historique!

Tam-Tam

Ben bilan pour moi, j’ai bien aimé, et si vous êtes fan de NA, et fans de Courtney Milan, je pense que vous passerez un bon moment en lisant Trade me (qui au passage promet d’être le premier tome d’une série – attendons de voir ce que nous réserve la suite)!

Bonne lecture de mon coté,

Chi-Chi

 

The suffragette scandal – Brothers Sinister 4


Ahhhh… le dernier Courtney Milan (en fait, ce n’est pas vraiment le dernier, pour nous faire tenir, l’auteur a sorti une novella depuis, Talk sweetly to me)…

C’est toujours un très grand plaisir pour moi de parler des dernières sorties de l’auteur. Il me tarde d’ailleurs que vous puissiez lire le tome 2 de cette série en français, mais pour les petites chanceuses qui se précipitent sur la VO dès sa sortie, voici l’histoire de Free!!!

Souvenez-vous, la petite sœur d’Oliver, le rouquin de la série! Cette dernière a depuis toujours des aspirations de justice et s’emploie à changer le monde, une édition de journal à la fois. Mais soutenir la cause des femmes lui vaut de s’attirer des ennemis, et pas des moindres… Des puissants du monde qui verrait bien cette « hystérique » proprement « remise à sa place ». Et le monde est ainsi fait que son combat est d’emblée inégal, et certains diraient même, perdu d’avance…

C’était sans compter sur Edward Clark. Cet homme est un cynique parmi les plus cyniques, et voit l’idéalisme de la jeune fille comme une forme futile de naïveté. Mais il nous est impossible de lui en vouloir. Edward a en effet des raisons légitimes d’avoir cette vision noire du monde. Sa famille l’a rejeté, abandonné et laissé pour mort en pleine zone de combat.

Si bien que lorsque son frère décide d’utiliser son pouvoir et son influence pour faire taire Free, Edward décide que naïveté ou pas, il la sauvera, envers et contre elle-même s’il le faut, quitte à mentir et tromper… Mais alors qu’il s’attendait à de la naïveté et de l’ignorance matinée d’une dose d’arrogance, Free se révèle bien plus que cela, et elle vaut la peine d’oublier sa vengeance, et de se redécouvrir emprunt de sentiments disparus…

Comme souvent, ce qui commence dans un mensonge est la recette d’un désastre, et j’ai retenu mon souffle jusqu’à la fin. Parce que Free est aussi intègre qu’elle est butée. Mais Edward le vaut tellement.

L’auteur a encore une fois réussi la prouesse de nous créer des personnages complexes et la magie de ses histoires est qu’elle ne prend pas la solution de facilité mais mène ses personnages jusqu’au point de rupture, leur donnant une profondeur que j’adore.

Je ne pense pas lire la nouvelle tout de suite, cas je vais sans doute avoir du mal à dire au revoir aux Frères Sinister, mais je me réjouis de vos prochaines découvertes!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Trois (presque 4) pour le prix d’un

Si vous saviez comme je suis assidue à mon écriture…

Du genre à rédiger 7/8 articles à la chaine et puis à ne plus toucher à rien pendant 2 mois… Genre là, j’écris cet article la veille alors que la séance d’écriture précédente datait de mi-aout. Normal.

Pour l’occasion, je vais vous dire deux mots de quelques livres très chouettes lus ces derniers temps et sur lesquels je pense que vous devriez vous précipiter. Comme d’hab, la routine, on ne va pas y passer la nuit, et pour résumer, sachez quand même que sur 1 livres que je vous recommande, j’en ai généralement lu 2 qui passent aux oubliettes !

J’ai donc lu :

Lead de Kylie Scott – Tome 3 de la série Stage Dive.

Le tome 2 reste mon préféré (Mal !!! <3) (oui maintenant je mets des smileys dans mes chroniques) (pardon T. je promets que je ne le ferai plus) (mais je suis fatiguée) (normalement c’est moi qui râle pour qu’on évite les smileys). Je disais donc, le tome 2 reste mon préféré mais Jimmy, chanteur et bad-boy en titre – un alcoolique et drogué qui ne fait pas semblant et a quand même tenu le rôle du « méchant » dans le tome 1, s’en sort avec les honneurs, et vient devancer David et Eve dans mon petit cœur de midinette. Jimmy qui, vous vous en doutez, a bien fait le ménage dans sa vie, est passé par une cure de desintox et fait vraiment des efforts pour rester dans le droit chemin. Efforts qui incluent partager son espace vital avec Lena, son assistante et vraiment, plutôt son pitbull de compagnie puisque son rôle principal est de s’assurer qu’il ne se mette pas à boire sur un malentendu…

Evidemment, vous vous en doutez, ce n’est pas si simple, mais Jimmy est à la hauteur de tout ce que l’on peut imaginer, il se bat pour s’en sortir, il est sexy, il incroyablement talentueux, et il mérite tout ce qui va lui arriver de bien. Super lecture, à ne pas rater, et vous pouvez aller en lire un peu plus chez Cess !

J’ai lu aussi :

Irrepressible you de Georgina Penney

Je ne me souviens même pas de comment je suis tombée sur ce résumé. Ben Martindale est british, comédien et écrivain, dans le genre satyrique qui ne s’attire pas que des amis. Tellement pas qu’il décide de s’installer en Australie le temps d’écrire son nouveau roman. Entre deux pages blanches, il rencontre Amy, une poupée pin-up 50’s en chair et en os. Tout, de la pointe de ses cheveux blonds platine parfaitement coiffés jusqu’à la pointe de ses mules à pompons, en passant par ses robes vintage et sa maison en sucre glace, tout est un cliché d’une autre époque, et Ben, frappé d’illumination, se dit que ce serait un bon sujet pour sa chronique hebdomadaire. La suite logique, c’est bien évidemment de s’insinuer dans la vie d’Amy, et de l’utiliser, sans le lui dire, pour faire rire les gens. Et la suite encore plus logique, c’est bien évidemment de voir se développer des répercussions redoutables, car Amy, toute précieuse qu’elle soit, n’est pas une idiote.

J’ai adoré, à un tout petit détail près dans le timing de l’histoire. Mais c’est chou comme tout, c’est drôle, c’est bien écrit, et ça se passe en Australie, histoire de changer un peu !

Et le hasard faisant bien les choses, j’ai enchainé avec :

Swept off her feet (The vintage girl) de Hester Browne

Oui, l’ouvrage a été publié deux fois sous deux titres différents…

Meet Evie, experte en vieilles choses. J’aimerai pouvoir vous dire antiquités, mais vraiment, Evie aime les vieilles choses, pas seulement celles qui ont de la valeur. Voir, surtout celles qui n’ont pas de valeur. La moitié de son salaire passe pour rembourser à son patron (qui lui est vraiment antiquaire) toutes les vieilleries sur lesquelles elle craque quand elle fait les brocantes pour lui. Evie qui vient d’être invitée à expertiser et cataloguer le contenu entier d’un château écossais et dont l’imagination s’emballe déjà !

De fil en aiguille, de Londres au fin fond de l’Ecosse, et d’une vieillerie à une autre, c’est toute une histoire familiale qu’Evie met à jour (ou c’est ce qu’elle croit… suspens, suspens…). Je n’en dis pas plus, c’est un livre qui commence comme de la chick-lit, et n’en est en fait pas du tout, c’est un livre léger et drôle (parce que Evie) et c’est aussi un livre où l’héroïne a du bon sens, elle sonne juste, et Dieu merci car cela n’arrive pas assez souvent à mon gout !

Bon c’est aussi une jolie histoire sur des gens amoureux, mais cela je vous laisse le découvrir par vous-même !

Enfin, il était indispensable de mentionner Talk sweetly to me de Courtney Milan, petite nouvelle A-DO-RABLE qui vient conclure la série des Frères Sinister sur une note tendre et juste, comme toujours. Stephen Shaughnessy, Actual Man (lisez The Sufragette scandal, vous verrez), est à la hauteur de toutes mes espérances, et Miss Rose Sweetly, la plus charmante des héroïnes !

Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une excellente lecture !

Chi-Chi

Relectures de l’été

Night play – Jeux nocturnes

Contrairement à ma comparse, je suis une grande afficionado des relectures. Mes livres préférés portent d’ailleurs la marque de dizaine et dizaine de lectures. Alfred Jr. la liseuse a un dossier dédié aux relectures, et bien souvent, un livre que je viens de finir passe du dossier PAL au dossier relecture direct, si l’histoire m’a plue.

La relecture, c’est mon « confort read », la lecture doudou des moments où je n’ai pas le temps/l’envie/l’énergie (ne rayer aucune mention) pour m’aventurer dans une nouvelle romance. Et l’été, et plus spécifiquement en période de vacances, je n’affiche pas 25 nouveaux livres au compteur, mais bien souvent 25 relectures.

Pourquoi? Sans doute qu’après nos journées marathons, j’éprouve cette envie de me blottir dans une histoire connue aux héros qui vont systématiquement me faire couiner.

Et cet été, je n’ai pas dérogé à la règle. Mais qui sait, ce qui est une relecture pour moi sera peut-être une découverte pour vous?

White Lies de Linda Howard ainsi que la série complète de Kell Sabin.
Du Linda Howard comme on les aime: du suspense, du muscle, de la sensualité et un happy end en fanfare!

L’homme le plus sexy de Julie James.
Parce que j’avais envie du glamour hollywood à la sauce romance.

The Heiress effect de Courtney Milan.
Relu après la lecture du dernier sorti (chronique à venir… bientôt), parce que décidément, j’aime les rouquins!

-Her favorite rival et The contestant de Sarah Mayberry.
Certes, ils ne sont pas chroniqué ici, certes vous allez me dire qu’en plus c’est une relecture et que je pourrai faire un effort… Mais Chi-Chi en a chroniqué plein (1, 2, 3, 4, 5, et 6) et comme très souvent chez l’auteur, c’est une lecture fort agréable qui fonctionne plutôt pas mal. « The contestant » est un peu un remake de Koh-Lanta avec meurtres et romance à l’intérieur. « Her favorite rival », quant à lui, est une histoire de collègue rivaux… et plus si affinités!

Love Hacked de Penny Reid
Et je réalise que Alex aurait été parfait pour la saga de l’été de l’année dernière!

Fangirl de Rainbow Rowell
Parce que Little B. va entrer en première année à la fac… et que ça me rend bien nostalgique tout ça!

Anthony de Julia Quinn.
C’est toujours le bon moment pour un Bridgerton!!! Et puis, je me serait presque imaginée en train de jouer au croquet!!

Une belle liste n’est ce pas?
Bon après, je pourrait aussi vous parler des autres livres que j’ai lu, mais « La chenille qui fait des trous », toute géniale qu’elle soit, ne tombe pas amoureuse…

Et vous, vous avez (re)lu quoi de beau cet été?

Bonne lecture,
Tam-Tam