Parce que c’est toi

chloé duval

Pour le livre d’aujourd’hui, je vous préviens tout de suite, vous allez me maudire.

Mais mettez-vous à ma place aussi un peu : moi cela fait presque un an que je l’ai lu et que je veux vous en parler, alors que j’étais tenue au secret…

Tout a commencé avec un commentaire laissé sur notre blog. La première lectrice que nous ne connaissions pas, pour être plus précise. Et puis cette lectrice est devenue une copine de blog, une amie, et quand elle s’est lancée dans la grande aventure de l’écriture, il y a deux ans, elle m’a fait l’honneur de me laisser lire ses textes et de me demander mon avis.

Je l’ai lu alors que ce n’était encore qu’un projet d’histoire, même pas un roman en devenir, alors qu’il n’était pas fini, alors que l’éditrice ne l’avais pas lu non plus, qu’elle n’en connaissait même pas l’existence. Alors que son auteur ne pensait même pas encore à la publication ! Je l’ai lu et j’ai sauté partout en me disant qu’une histoire pareille, aussi sweet et réussie, il fallait absolument la faire partager au monde, d’où un harcèlement en règle pour arriver à mes fins.

Bon, la suite, vous la connaissez, l’histoire est top et Jeanne, l’éditrice des éditions Laska, s’en est emparée pour vous la faire partager.

Et j’ai eu raison puisque aujourd’hui, je peux vous parler de Parce que c’est toi, de Chloé Duval. Comme vous vous en doutez, je suis parfaitement objective sur la qualité de ce livre !

Et comme souvent hélas, quand j’aime, je peine à trouver mes mots pour parler sans spoiler – il n’y a qu’à voir comment je n’ai pas réussi à écrire sur L’homme idéal (en mieux) (et puis il y a eu tellement d’articles écrits déjà que je ne sais plus ce que je pourrais y ajouter) (vous ne trouvez pas cela horriblement difficile d’écrire sur un livre à propos duquel vous avez déjà tellement lu ?)…

Mais revenons à notre histoire. De quoi s’agit-il ? Une romance contemporaine dans le sens le plus classique du terme (et c’est un compliment).

Une romance avec dedans, en vrac, Claire, Théo, des amis bien décidés à jouer les entremetteurs, les paysages somptueux du Québec en automne, en forêt ou à Montréal, un safari photo et un rallye de géocaching, des vertiges et des seconds rôles intriguant, du thé et de la douceur à tous les étages.

Attendez, c’est quoi le géocaching ? Terme barbare qui peut effrayer au premier abord, il s’agit d’un jeu communautaire (comprendre, vous trouvez. A l’aide d’un GPS, vous partez en quête d’une « cache », autrement dit une surprise (comme un kinder, la surprise est à l’intérieur d’un contenant incognito). Le plus souvent, vous remplacez votre découverte par une autre cache que vous aurez préparé de vos blanches mains. C’est une version technologique de la chasse aux trésors !

Voilà pour les grandes lignes, mais ne vous inquiétez pas car tout va vous être expliqué bien plus soigneusement par une héroïne qui pratique et aime le géocaching, et saura vous faire partager sa passion.

J’ai lu cette histoire à un moment où je ne cherchais que cela, des romances doudous bonne humeur. Et c’est exactement ce que l’auteur nous donne ici. Quelques complications au détour du chemin pour rendre les choses intéressantes mais pas de grandes angoisses existentielles, pas de sentiments torturés qui martyrise ses personnages pendant des mois et des mois, mais un déroulement délicat, et c’est très bien comme ça !

Quant à la raison pour laquelle vous allez me maudire ? Si le livre sort chez Laska demain (30 janvier), il faudra attendre avril pour le trouver en vente sans passer par l’abonnement (comment ça vous n’avez pas encore votre abonnement ??!). Dans tous les cas, prenez note de cette romance douce, et tendre…

Bonne lecture,

Chi-Chi