Ivy Years

Je vous laisse, avec une dernière recommandation : la série Ivy Years de Sarina Bowen. Dans l’ordre :
The year we fell down
The year we hid away
Blonde date
The understatement of the year
The shameless hour
The fifteenth minute

Sarina Bowen, c’est un NA, des joueurs de hockey, des universités américaines (enfin une surtout, Harkness), dans le Connecticut ou le Massachusetts je ne sais plus, un campus arboré et des résidences étudiantes dans des bâtiments anciens.

C’est aussi une grande finesse dans la manière de présenter ses personnes et des héros qui ne tombent pas directement dans les clichés trop faciles du jeune de 20 et quelques années plein d’angoisses existentielles.

Et enfin, c’est, de manière assez surprenante, une auteur qui ne se limite pas à un type de problème. Elle parle de handicap, d’homosexualité, d’abandon parental, d’agression sexuelle, de célébrité, de hacking et du pouvoir de la toile, des premiers amours, le tout avec une normalité étonnante et réussie.

En bref, c’est une super série à vous mettre entre les mains !

Il était une fois… (bis, repetita)

Deux princesses, charmantes…

Il y a un an, Chi-Chi nous annonçait que la vie étant une boite de chocolat, on ne savait pas trop bien ce qu’elle nous réservait, si bien que parfois, on était un peu obligé de sortir les pagaies. Je vous la fait simple hein, en vrai, Chi-Chi vous l’avait annoncé avec beaucoup plus de poésie, mais il est tard, et vous me pardonnerez bien quelques raccourcis.

Pourquoi je vous parle de ça? Pour une raison simple : je suis littéralement en train de crouler sous le boulot. Cela fait des semaines que je vous rabâche que je n’ai rien lu, et clairement, ce n’est pas dans la nuit que je vais lire une romance, m’extasier et la chroniquer. C’est triste, mais c’est ainsi.

Aussi est-il temps pour moi de vous annoncer que je vais devoir faire une pause… A mon corps defendant, croyez-le bien.

Et qui sait, avec un peu de chance arriverais-je parfois à venir en pointillés, si d’aventure la boite de chocolat qu’est ma vie me laisse 2 minutes pour respirer!

Love,

T.

Poldark

poldark1

L’heure est toujours aussi grave… Je ne lis plus, enfin non, je ne lis plus « pour le plaisir ». Je lis des tas de trucs pour le boulot, je lis des tas de trucs pour sa majesté le petit prince, mais je ne lis plus pour moi. J’ai toujours été de celles qui ont des phases, plus ou moins longues, mais là, c’est simple, je n’ai toujours rien lu depuis l’écoute de « Finding Audrey » de Kinsella, et je n’avais rien lu de nouveau depuis cet été.

Sauf que bon, force est de constater que j’ai rangéles affaires d’été, que les jours raccourcissent, que les températures chutent et que je mets mon écharpe tous les matins en frissonnant… L’été est bel et bien derrière nous.

Alors voilà. Le problème étant que je suis supposée vous parler de romance, de lecture, et d’envolée de licorne arc-en-ciel à paillettes.

Sauf que non. Toujours pas. J’en suis même à envisager de mettre le blog en hiatus figurez vous… Alors cette semaine encore, je vous la joue « série », mais promis, il y a du swoon dedans.

Poldark.
Le beau, le brun, le ténébreux Ross Poldark revient de la guerre (celles d’Indépendance des Etats-Unis, donc il revient pas victorieux) et retrouve la terre de ses ancêtres en piteux état. Son près est mort en laissant un massif montagneux de dettes et sa dulcinée est sur le point de se marier avec son riche cousin.
Bref, on est loin du retour en fanfare.

poldark-shirtless-scythe

Mais Ross, il est beau, brun, ténébreux ET charismatique, travailleur, persévérant. Il a soif de justice, il veut rétablir le bien, il veut vivre de sa terre… Il veut… il veut…

Bref, il est la pour rester et ce ne sont pas une ou deux embuches qui vont l’empêcher d’accomplir sa destinée – Oui, je sais, je fais un peu Phytie en pleine déclaration d’un oracle, mais je vous promets, Aidan Turner chevauchant dans les vertes étendues de la Cornouailles, la mer venant se jeter au bas des falaises au loin, ca fait naitre en moi une certaine forme de lyrisme. Tout comme ce passage où notre protagoniste fauche de l’herbe, chemise free… swwwooonnn!!!!

Qu’on se rassure, cette série propose aussi une très bonne histoire (je suis pas une princesse facile non plus), c’est un héros un peu inattendu notre ami Ross, avec un sens moral impeccable qui en fait un type bien sous des dehors un peu « rugueux » (surtout pour le canons de l’époque, où on vous la donne plus dans la réputation que dans la réelle hauteur d’un homme) et je trépigne à l’idée de mettre la main sur la saison 2.

Bonne…. dégustation!

T.

 

The Goal (Off-campus 4)

Pssst, vous savez quoi ?

J’ai lu The Goal, le nouveau (dernier) Elle Kennedy.

Déjà, en passant, c’est juste moi ou vous aussi vous confondez tout le temps cette série avec celle de Sarina Bowen ?

Du New Adult, des joueurs de hockey, une université en Nouvelle-Angleterre, et des auteurs qui ont travaillé ensembles et ont fait un cross-over entre leurs séries (je crois).

Bref, j’aime cette série, c’est un bon doudou pour moi, c’est choupi, c’est sexy, souvent assez drôle, moderne et avec des personnages pas crédibles du tout mais qui sont souvent intelligents du genre, bons à mettre en évidence les notions de consentement, de sexe protégé, tout ça, ce sont des bons points dans mes romances à moi.

J’ai donc lu The Goal d’Elle Kennedy, tome 4 de la série Off-campus.

Je vous le dit tout net, grosse déception.

On connaît Tucker depuis le tome 1, c’est le coloc de Garrett, c’est un saint avec ses amis, il est patient, il est bien élevé, il sait faire la cuisine, il est sérieux, il joue au hockey mais n’est pas obsédé par le sport parce qu’il ne veut pas particulièrement en faire une carrière, bref, c’est le gendre idéal.

Et Tucker un jour aperçoit Sabrina au coin d’un bar.

Sabrina, c’est un peu la bitch de service, en tout cas c’est ce que l’on a vu d’elle dans le tome précédent, celui de Dean. Parce que Dean et Sabrina ont couché ensemble un soir alcoolisé, et parce que Sabrina considère Dean comme un type arrogant et trop gâté par la vie pour lequel elle n’a aucun respect, et qu’en général, elle n’a pas une très haute opinion des hommes, en dehors de leurs qualités au lit.

Tucker aperçoit donc Sabrina, et il a aime bien ce qu’il voit. Et vice versa.

Cela se termine dans la voiture de Tuck, sur le parking du bar.

Comme Sabrina a une règle de « jamais deux fois avec le même gars », les choses devraient en rester là.

Sauf que, vous vous en doutez bien, Tuck est intéressé. Il veut la revoir, dans un vrai lit cette fois, et plus si affinités…

Et comme notre héroïne n’est pas trop trop partante, eh bien cela va prendre du temps.

Jusque là, de mon coté tout va bien.

C’est chou, c’est sexy, c’est intéressant, je vois bien les obstacles qu’il va falloir surmonter.

Et puis malheureusement, à force d’être parfait, eh bien Tuck devient un peu transparent.

Entre eux, c’est un mauvais cha-cha-cha : un pas en avant, quatre pas en arrière.

Il est parfait cet homme, compréhensif. Il est très perceptif aussi. Il comprend vite les problèmes de sa dulcinée. Il refuse de lui mettre la pression. Il ne fait jamais la gueule parce qu’elle a (encore) bloqué son numéro de téléphone, ne pipe mot quand elle reste 3 semaines sans lui donner signe de vie. Pas un reproche, pas un commentaire. Pas un seul « moi aussi j’ai des sentiments et ça serait gentil de ne pas toujours t’essuyer les pieds dessus ».

A la décharge de Sabrina, elle est bien consciente de ce qu’elle fait vivre à Tuck, et se débat avec ses problèmes pour arranger les choses. Mais elle n’est pas franchement des plus logiques en la matière, et c’est fatiguant. Et je ne spoile rien en disant ça, comme par hasaaaaard, elle tombe enceinte par accident du premier coup alors qu’elle prend la pilule (par contre on ne parlera jamais du risque de MST, pas sexy). Évidemment il fallait que ça arrive à la fille qui a le moins de chance sur terre. Ça a un vieux relent de morale bien-pensante tout cela. Je ne pense pas que c’était le but mais je l’ai ressenti comme cela…

Et une fois madame enceinte, l’histoire se traîne, parce qu’ils ne se parlent pas, parce que Tuck encaisse tout sans broncher, parce que Sabrina s’enferme dans ses problèmes. Parce qu’en théorie, il se passe beaucoup de choses dans ce livre. Des rebondissements dans tous les sens, des surprises, des personnages secondaires que l’on aime, forcément, on les connaît pour la plupart et ceux que l’on ne connaît pas sont chouettes.

Mais non, rien à faire.

Je suis déçue, je me suis ennuyée (parfois un peu agacée aussi).

C’est un livre qui a mérité deux petites étoiles sur Goodreads parce que je l’ai lu sans déplaisir, sans avoir envie de me taper la tête contre un mur. Mais c’est un livre que je ne vous conseille pas, sauf si vous êtes des fans hardcore de la série et que vous voulez absolument revoir vos personnages préférés…

Love,

Chi-Chi

Modern Family

Modern Family - Series 06

Modern Family – © 2013 Fox

Je suis en plein écoute d’un Jennifer Weiner. Toutefois c’est 1) un roman féminin, donc j’ai encore quelques scrupules à en parler ici et 2) je ne l’ai de toute façon pas encore fini… Donc aucune torture d’esprit à prévoir sur ce coup là. Cette semaine, ce sera sans bouquin.

Mais n’ayez crainte, j’ai quand même un truc dont je veux vous parler, et qui est quand même vachement pratique à mettre en arrière fond quand on prépare la soupe, qu’on plie le linge ou qu’est sur la route (ma vie est glamour, deal with it).

Modern Family.

On y assiste au quotidien d’une famille recomposée et « modern ». A son somment Al Bundy … Jay Pritchett, qui s’est remarié à la fabuleuse (et beaucoup plus jeune) Gloria. Cette dernière avait eu un garçon d’un premier mariage, Manny, et ensemble Jay et Gloria auront un autre fils.

De son côté, Jay a deux enfant de sa première union: Claire, mariée à Phil et mère de Haley, Alex et Luke; et Mitchell, marié à Cam et père de Lily.

Donc en un sens, Joe, dernier né de Jay est l’oncle de première née de son ainée Claire, tandis que Manny et Luke, qui sont du même âge, pourraient être considéré comme neveu et oncle.

Et moi, toutes ces interactions pleines de drama, pleine de bon sentiments, de mensonges, de situations rocambolesques, bah j’adore!

J’aime que les créateurs ait forcé les traits juste ce qu’il faut pour que cela fonctionne, mais que les personnage n’en deviennent pas des caricatures. C’est un équilibre assez précaire qui fonctionne mieux à mesure que les saisons passent. La première saison reste ainsi plus caricaturale que les autres. Force est de constater qu’il fallait mettre en place les backstories pour que le reste se construise dessus.

Petit bémol, parce qu’il en faut toujours un. Avec beaucoup de séries qui s’articulent autour d’une famille, J’ai cette même sensation qui revient: Pourquoi y a-t-il si peut de vie amicale et d’interaction autres que celle de la famille?

Mais bref, cela fait 3 semaines que je rattrape mon retard, et j’aime beaucoup!

Et vous?

T.

 

 

 

 

 

The substitute – The Wedding Pact #1

the substitute

Avant de partir en voyage diplomatique, je me prépare toujours une petite booklist pour ne pas manquer. Et comme à mon habitude, je ne sais jamais quoi mettre dedans. C’est ainsi que fin juin début juillet, j’appelais l’internet à l’aide pour savoir quoi acheter pour occuper 2 semaines de soirées. C’était sans savoir que mes soirées allaient être peuplées d’imprévus professionnels… Mais passons.

Me voilà de retour avec à mon compteur un total faramineux de 2 livres lus et un autre à peine entamé (quand tu penses que dans une bonne lancée, je peux en lire 3 en l’espace de 24 heures, la performance est mince; et elle atteste de mon agenda de ouf).

Je vous ai présenté le premier la semaine dernière (lu dans le train qui m’emmenait vers la perfide Albion), et celui là, j’ai mis 10 jours à le finir… En grande partie parce que je n’avais pas une minute à moi, mais aussi parce que je l’ai trouvé bof.

Et par « Bof » comprendre moyen option lisible. Le truc qui se lit mais s’oublie parce qu’il manque ce truc en plus: Pas assez de swoon, pas assez de cute, pas assez de giggle… Les verbes me manquent même dans la langue du Barde pour vraiment expliquer pourquoi. Je vais donc plutôt vous expliquer le pitch, et on verra si les mots viennent…

C’est donc l’histoire de Megan Vandemeer qui est supposée se marier ce samedi. Sauf que Jay, son maintenant ex et elle-même ont rompu leurs fiançailles il y a 6 semaines. Alors pourquoi rentre-t-elle à Kansas City pour la cérémonie?

Parce que notre héroïne était tellement pétrifiée à l’idée de révéler son échec à sa mère, parce que cette dernière, surnommée « Knickers » (culotte en français, mais plutôt une dérive de l’expression « Knickers in a wad » qui signifie se mettre la rate au court bouillon/se faire du mouron mais dont l’utilisation de la culotte fonctionne ironiquement bien avec la mère de Megan qui fait passer sa majesté la Reine pour une délurée de première) est une folle furieuse qui lui inspire des poussées de plaques rouge rien qu’à l’idée de lui tenir tête sur le moindre détail de l’organisation de la cérémonie et enfin parce que Megan, qui est pleine crise identitaire, n’a pas vraiment de backbone (comprendre elle est mou du genou) et qu’elle m’a agacé presque direct.

Mais je m’égare… Megan est donc dans l’avion, angoissée par le vol/sa mère/son mensonge/sa vie qui a déraillé (ne rayer aucune mention) et après avoir pris deux Daramine, histoire que le vol se passe dans tout le zen que la médecine peut apporter, elle a le malheur de boire un verre (comprendre d’alcool). Son corps fait alors une réaction de fou au cocktail médoc+alcool (qui n’était pas du Médoc) (oula je suis fatiguée, celle là elle vient de loin) et la voilà qui raconte sa life à son voisin avant de perdre la maitrise de ses fonctions cognitives (en gros, elle est défoncée grave).

Le voisin de son côté n’est autre que notre héros qui prend l’avion pour essayer de crasher le mariage de la fille de Mr. Vandemeer, soupçonnant ce dernier de lui avoir volé un brevet; LE brevet qui lui permettrait de ne pas mettre la clé sous la porte. Voilà voilà…

Megan étant doucement en train de planer avec Dingo et Babar à atterrissage, Josh, grand prince, la transporte, en mode total prince charmant et demoiselle en détresse… Une chose en entrainant une autre la famille Vandemeer, venue chercher Megan à l’aéroport, prend notre héros pour l’ex (comme c’est pratique pour crasher le mariage avouez)…

Voilà pour le pitch.

Vous avouerez, ce pitch n’est pas le plus invraisemblable qu’une auteur ait voulu nous vendre. Il est certes peu vraisemblable que dans la vie des gens normaux un tel scénario arrive, après, clairement, j’ai déjà lu vachement plus téléporté (tout en couinant et lovant à mort!).

Mais voilà, celui là, bah c’était bof. Après, je l’ai fini sans avoir d’envie de meurtre, et le dieu de la paillette sait à quel point je suis difficile en contemporain!

Alors qui sait, peut être aimerez vous?

T.

 

 

Emporte-moi (Backstage – 3)

Après mon article de la semaine dernière, vous ne serez pas surpris d’apprendre que je suis très très légèrement à court de temps. Du coup, j’ai fait un truc hyper mature, j’ai renoncé à tout gérer de front et j’ai appelé à l’aide. Comme j’ai de chic copines, Charlotte a répondu à mon appel (un couinement assez pathétique entre le cri de grâce et le grognement de douleur)(hyper élégant et glamour, je vous l’accorde). Je compte donc sur vous ce mois ci pour la couvrir de guimauve…

Je passerai en pointillés pour vous surveiller hein!

Bises bises

T.

Hello !

T. est sous l’eau en ce moment, alors elle m’a recrutée pour donner un coup de main pendant quelques semaines. Du coup, je viens vous proposer une petite chronique de Fade into you – Shaken Dirty 3 de Tracy Wolff (Emporte-moi de la série Backstage,  en français dans le texte, sortie prévue le 8 juillet chez Milady).

Je suis comme ça, je commence les séries par le tome 3.

Moi je valide la lecture anarchique, mais ça vous le saviez. 

Faux, j’ai lu le tome 2 aussi, je lui avais donné 3 étoiles, chou mais pas inoubliable (une sombre histoire de musicien rock qui retrouve son amour d’enfance, une pianiste classique qui vient d’avoir un grave accident et ne pourra plus jouer de piano). Le tome 1 ne m’inspirait vraiment pas du tout donc j’avais fait l’impasse.

Alors, quand tu dis terrible accident, tu sous-entends quoi? Parce que j’imagine que cela ne l’handicape que pour le piano, parce que une héroïne manchot, tu nous le dirais hein?

Ce tome 3, comment vous dire… Pas bien. Pas atroce/détestable, mais pas bien. Une LC avec la princesse Chi-Chi qui ne s’est d’ailleurs pas super bien passée, pas une pour rattraper l’autre…

L’honneur!!!!! 

ATTENTION SPOILERS!

Le livre où le héros est un drogué qui sort tout juste (moins de 12h) de cure de desintox. La 3ème cure, pour un type qui a commencé à boire à 11 ans et se piquait à l’héroïne. C’est vous dire qu’il a des soucis dans la vie. Sauf que l’on ne saura presque pas pourquoi il se drogue. On nous parle d’un trauma d’enfant, je manque peut-être de cœur mais cela m’a semblé à peine justifier le comportement autodestructeur qu’il traine depuis 20 ans. On y reviendra.

12h?? Genre même digérer une pomme prend plus de temps, alors purger son corps de 20 ans de drogue, je peux rire?

Le livre où l’héroïne est une business woman qui rêve de prouver à son père (un crétin misogyne qui est aussi son patron) que oui oui, une femme cela peut aussi avoir des idées. Alors elle prend incognito des fonctions de babysitter auprès du groupe (Shaken Dirty – il faut suivre !) pour s’assurer que le héros ne se re-drogue pas. Elle a un cas de conscience horrible parce que mentir c’est MAL, mais c’est son frère (qui bosse aussi pour papa) qui l’a obligée, et puis se droguer c’est mal aussi, et faire perdre de l’argent à la boite, c’est mal, alors du coup, on est en droit de se demander ce qui est le plus mal dans l’histoire hein ?

Et puis c’est connu, le titre de « baby sitter de groupe », ça en impose. C’est Papounet qui va être impressioné par l’accomplissement… 

Notre héroïne (Poppy – comme une fleur, une fleur de pavot – pour un drogué, c’est trop poétique non ?) arrive donc en ville et croise un beau mec dans la pénombre, dans une allée sombre près de la boite de nuit où elle doit retrouver les musiciens. Prise d’une attraction irrésistible, elle se laisse aller à quelques moments intimes avec le BG dont elle n’a même pas vu le visage (et heureusement, sinon elle aurait reconnu Wyatt – le héros qu’elle est venue pour babysitter).

J’aime tellement ces héroïnes qui ont des pulsions incontrôlables. C’est tellement crédible, et hyper adapté à une ambitieuse qui veut prouver à Papounet qu’elle est une businesswoman. Cré-Dible. 

Et là, paf, magie absolue de la romance et de la féminité de l’héroïne (là encore, le lien avec la drogue, so subtile, vous avez vu ?), Wyatt va mieux. Il a carrément moins envie de se droguer. Il est de nouveau inspiré par la musique, la vie est belle, les oiseaux chantent, les licornes s’envolent…

(Mouahahaha, moi quand je serai grande, je serai dresseuse de licornes!)

Ah bah non en fait.

Mais nous avons là une magnifique démonstration d’insta-love.

1/4 de secondes passés ensembles et ça y est, nos héros ne peuvent plus se passer l’un de l’autre.

#insta-love #licornepower #sniffonsdespaillettesensemble 

Tout ceci, j’aurais pu le pardonner. Excuser le fait qu’ils se sautent dessus comme des lapins en rut (quoi, ça ne rut pas un lapin ?), avec moult détails de scènes pseudo-sexy que je n’ai pas trouvé particulièrement inspirantes ni aguichantes.

Tu crois que le rut du lapin c’est duveteux ou viril?

Mais je ne peux pas pardonner que le livre entier se déroule sur moins de 2 semaines. Pendant lesquelles l’amour de Poppy guérit Wyatt de son addiction (en tout cas pour le moment) (de toute façon, il peut replonger sans souci car c’est un type tellement bien que ses amis l’aiment même drogué et la preuve c’est qu’il n’a pas besoin de jamais s’excuser de rien qu’il aurait pu faire quand il était sous influence) (d’ailleurs c’est dingue parce que pour un camé de haut vol, il semble n’avoir jamais rien fait de mal – ni vol, ni arrestation, ni conduite en état suspect, ni insultes à personne, ni… rien.), où un seul mot de sa part suffit à le guérir de son trauma (il a vu mourir son papa écrasé par un tracteur à l’âge de 5 ans et se sent responsable car il n’a pas su arrêter ledit tracteur. Et que sa mère lui a rabâché que c’était de sa faute) (ok c’est un trauma légitime, mais cela justifie-t-il une vie d’autodestruction, je vous le demande ???) là où tous les psys de la terre n’avaient pas réussi. Et parlons-en tiens, pourquoi ce type n’est-il pas suivi par un psy, genre 4 fois par jour ? Il en a les moyens, il est « à risque », mais non non, il sort de desintox et hop, dans la nature sans aucun garde-fou ? Je n’y crois pas une seconde

Un tracteur+ un enfant de 5 ans = une purée mousseline de futur junkie. Personne lui a passé le mémo? Quant aux psys incapables, je pense qu’eux aussi sont sous l’influence des paillettes snifées consciencieusement tous les matins avant le porridge (oui, je suis une fille wild, les psys ça mange du porridge qui, on le sait tous, facilite le transit) (mais je m’égare).

Pour traiter d’un sujet aussi délicat, il aurait fallu des mois et des mois à l’auteur.

Et moi, pour me remettre du portrait dramatique qu’elle en a dressé, il m’aurait fallu des pages et des pages.

C’est parce qu’à l’époque il y avait pénurie de papier. Nous en France on a une pénurie d’essence, et trop d’eau dans des endroits pas adaptés (genre ton parking ou ta salle de réunion), l’auteur de son côté a souffert d’une grande pénurie de papier. Du coup son éditrice lui a dit « soit synthétique », ce qu’elle a interprété par « je vais te boucler le truc en 15 jours, easy! ».

Ici, rien de tout cela. Il se passe des trucs, le méchant papa qui complote, la mauvaise conscience de Poppy, mais rien de très constructif. C’est trop court, tout est trop raccourci, simplifié à l’extrême, on tombe dans une forme assez désagréable de manichéisme primaire. Blanc, noir, gentil, méchant, amour, haine, bien, pas bien. Drogue, pas drogue.

Puis-je émettre une suggestion: notre amie Poppy, elle a un sérieux problème elle aussi. Elle aime sauter suavement sur des types dont elle ne voit même pas le visage, mais elle a des cas de conscience avec son père qui a l’air d’être le plus gros douchebag de la terre, et ne parlons même pas du fait qu’elle se laisse séduire par un junkie, qui sont les personnes les plus stables de la terre, obviously! Poppy, je crois qu’il faut que tu te trouve un psy toi aussi… Après je dis ça..

Wyatt + trauma = drogue = pas bien = problèmes MAIS

Wyatt + Poppy = plus de trauma = pas de drogue = bien = happy end

Vous avez la recette du livre… que donc, je ne vous recommande pas.

 Tu as oublié les paillettes et les licornes, celles qui sont sous acides!

Bonne journée quand même!

Charlotte

Et T. qui se marre bien!

Le mois de l’angoisse

Mes très chers tous…

Le mois de mai à été (et le mois de juin sera) synonyme de lecture en mode gruyère. Dans mes contrées, il commence à faire beau, les week-ends commencent à se remplir d’impératifs formels et diplomatiques et la masse de travail de princesse de faiblit pas.

Du coup, après des lectures plus que bof, j’attends patiemment la sortie du nouveau Hoyt et du nouveau Kleypas. En dehors de ces deux livres, je n’ai franchement pas envie de me lancer dans quoi que ce soit…

Il faut dire que la liste des livres lus ce mois-ci est déprimante en terme de performance:

J’ai tenté (je ne sais pas bien pourquoi) « Their Kidnapped Bride » de Vanessa Vale. Et c’est bof, ascendant mauvais. J’ai mis 2 étoiles, mais juste parce que je l’ai fini sans avoir des envies de meurtres. C’est donc l’histoire d’Emma qui est vendu par son demi-frère parce qu’elle l’a surpris en train d’empaler la bonne de son membre turgescent. Quand on sait que le demi-frère en question et sa femme sont des membres (mouahahaha, le correcteur d’orthographe qui me propose membrés) incontournables de leur communauté plutot très conservatrice… Après, le concept m’a bien fait rire, le demi-frère qui vend sa soeur à un bordel pour garder secret ses penchants pour la chair.

Ok, là je suis obligée d’intervenir, une histoire de femme vendue, déjà tu ne t’es pas posé des questions?

Non mais la prochaine fois appelle moi avant, je suis inquiète là!

Bien entendu, un regard suffit à Whitmore et Ian pour savoir qu’elle va leur appartenir. C’est qu’ils ont été soldats dans les contrées éloignées de l’Orient, où les choses se font différemment et où partager une femme c’est la norme, trop normal, franchement je vois pas pourquoi vous haussez les sourcils mademoiselle Emma.

Appelez les secours, T. est très très gravement malade. Ou carrément Mulder et Scully, on nous l’a remplacée par un extraterrestre. Donc toi tu vois le pitch pour un ménage à trois et tu te dis « oh ben tiens, pourquoi pas, y’a de l’idée »???!!!!!!!!!!!

Je suis tellement, mais alors là tellement désolée pour toi, une épreuve pareille… Je m’en vais t’envoyer des recommandations de livres garantis sans ménage à trois, sans « kidnapped bride » – qui en plus si j’ai bien compris n’est pas kidnappée mais vendue comme esclave, et surtout, garantie sans infarctus pour moi quand je découvrirais ce que tu lis! :p

Bref, c’était bof, c’était trop cliché sans avoir l’humour pour permettre de passer outre. Et Emma était un peu insipide et les deux hommes ne vendaient pas assez du rêve. C’est qu’il me faut du mystère, des passifs de ouf et des traumas refoulés pour me faire avaler qu’un bataillon entier de soldats de Sa Majesté se sont découvert un amour du partage…

Ensuite, je me suis lancée dans « Frenched » de Mélanie Harlow. J’étais supposée découvrir avec joie et sensualité la rencontre entre Mia, qui vient de se faire planter à l’autel par son ex-fiancé, et Lucas, franco-américain supposément méga sexy. Mais c’est tellement oubliable que j’ai 1) oublié le métier supposément sexy du héros et 2) j’ai même pas rougi du tout. Alors que bon, avec un titre pareil… Moi je demandais de la sensualité.

En plus, je réalise aujourd’hui que je devais divaguer à la fin de ma lecture, j’ai mis 3 étoiles… Genre. C’est la fatigue. Qu’on m’envoie des schoko-bons, il n’y a plus que cela!

Enfin, j’ai testé « Blurred lines » de Lauren Layne.

OMG je l’ai lu celui-là, j’en tremble d’avance!!!

Une histoire de meilleurs amis qui tombent amoureux. Je voulais vérifier que je n’y croyais pas vraiment, je confirme, j’y crois pas vraiment. Je veux dire, surtout dans les circonstances de cette romance où nos héros avaient ZERO attractions l’un pour l’autre avant qu’une colique sensuelle les prennent (je schématise hein).

Euhhhh, c’est quoi cette expression? Tu me fais peur!

Et sinon, ben tout pareil, je n’y ai pas cru du tout…

Alors voilà, j’ai décidé que je faisais grève, que j’allais attendre que Lisa Kleypas et Elizabeth Hoyt  viennent me sauver et je réfléchis présentement à la manière de contraindre mes auteurs chouchous à écrire plus vite (même si le premier scénario qui me vient en tête n’est franchement pas bienveillant)(quelqu’un a parlé de Mysery?)

 

Bonne pas lecture,

T.

Et C.

Le royaume des microbes

Après les photos de là semaines précédentes qui vendaient du rêve, cette semaine, j’aurais pu vous faire un reportage sur la guerre entre bactéries et virus. Parce que figurez-vous que ces deux éléments infiniment petits et indésirables ont pris résidence en Tam-Tamland et ont élu domicile dans sa majesté le petit prince (une bonne varicelle) et moi-même (une belle angine carabinée dite « de printemps »)(genre la médecine essaye de te vendre du rêve quand tu plafonnes la dose de paracétamol à la minute et que la fièvre oscille entre 39 et 40°…

Du coup, la semaine dernière, on a 1) mangé beaucoup de compotes (parce que ça passe mieux quand les amigdales ont décidé qu’elles allaient quintupler de volume) et 2) pas beaucoup lu autre chose que de la littérature enfantine entre deux siestes agonisantes, et deux parties de petits poneys (vous riez là, mais je vous promets, c’était violent).

Autant vous dire que j’ai rien lu de nouveau.

Alors vous aurez droit à une liste de trucs à découvrir en terme de séries (parce que étrangement, ça berce bien la série quand tu es au plus haut de la fièvre)(et que tu bénis la présence du prince parce que tu ne te rappelles même pas où est la porte)


-Grimm: J’aime beaucoup les contes de fées, j’aime les enquêtes, fallait pas aller beaucoup plus loin. Et passer les premiers épisodes et la découverte, j’aime le développement des personnages, les interactions, le véritable arc qui essaye de se décliner mais ne t’empèche pas de suivre un épisode pris au hasard… Et que le héros soit franchement canon aide aussi, j’avoue…


-Scorpion: Ca, c’est la série qu’on suit en couple (et figurez-vous que c’est dur de trouver des trucs qu’on a VRAIMENT envie de regarder tous les deux). Encore un peu de policier et des enquêtes atypiques menées par une Team de génies aux QI explosant les charts. On avance doucement (pas plus d’un épisode par jour)(quand on a une tendance comme moi à s’en enfiler facile 4 d’un coup en faisant autre chose… C’est plus facile à dire qu’à faire). Du coup, pas beaucoup d’infos encore dessus, mais les persos sont sympas, quoique vachement stéréotypés. Et étrangement, celui que j’aime le moins, c’est le héros.


-Outlander: La saison 2 a commencé, chaque semaine j’attends religieusement mon épisode sur Netflix. J’ai retrouvé Jamie, Claire et Murtagh et je découvre que j’aime beaucoup leur choix pour Mère Hildegrade et que le roi est plutot bien trouvé… Nous n’en sommes qu’à l’épisode 4, alors le feed back est mince, je sais. Mais je garde comme souvenir de cet opus que ce n’était clairement pas mon préféré (pour plein de raisons que je ne citerait pas ici, parce que Spoiler c’est mal), alors le rendu en série est finalement une bonne surprise puisque mon attente est moins haute!


-Grey’s Anatomy: On ne change pas une équipe qui gagne. Je suis la série depuis ses débuts (je suis vieilllllleeee) et meme si il devient claire que je n’y suis plus du tout autant addict (j’en veux pour preuve que je n’avais pas regardé les épisodes depuis la pause de  l’hiver), j’étais bien contente de trouver les 8 ou 9 épisodes de retard à regarder quand quitter le lit semblait être la chose la plus dure à faire de la journée!


-Jane the Virgin: Entre la voix off qui se veux sexy et glamour et qui me faisait pleurer de rire (avec la fièvre, pleurer devient facile) et les situations tellement exagérées que le over the top fonctionne parfaitement, Jane the Virgin, c’est la série qui se regarde facilement, qui fait sourire, et qui te fait dire « en fait, ma vie est facile » (comprendre, le combo varicelle et angine, à côté des problèmes de Jane, c’est un parcours de santé!)

Bonus: La sélection du petit prince


-Kipper: C’est l’histoire d’un petit chien (qui s’appelle donc Kipper) et de ses aventures avec son pote Tiger (un autre chien), et Pig (un cochon)(je sais, c’est intense comme suspense). Il ne s’en passe pas grand chose, les dessins sont doux et rond (en mode vintage années 90) et le petit prince rigole et ricane (pendant que le prince pas si charmant et moi-même restons perplexes)(clairement, on est pas la cible).

Voilà, une petite liste testée et  approuvée dans les plus dures circonstances.

Et vous, vous regardez quoi quand vous êtes malade?

T.

Coquillages et Crustacés

  
Il était une fois une princesse qui revenais de vacances passées en compagnie du prince pas si charmant et de sa majesté l’empereur. Cette princesse pourrait vous mentir, et vous dire qu’elle n’a pas eu le temps de lire, d’écrire, ni même de penser à vous, mais ce serait mentir. 

Non, elle a juste profité. Mais elle n’est pas avare, et s’en va partager avec vous des bouts de vacances (et arrêter de parler d’elle à la troisième personne).

Les vacances « Coquillages et crustacés » sur la côte de la romance par excellence: La côte d’amour (non, non, je n’invente rien) entre Saint Nazaire et le Croizic, en passant par La Baule et le Pouliguen, trois jour de soleil, d’embruns et de grains de sable coincés partout.

 
 
 
  
  
  
  
  

 

Je peux pas, j’ai poney


Bon, il est 21h, je suis sur le pont depuis 5h du matin (oui, l’héritier est une version « du matin »), j’ai couru toute la journée, quel dis-je, je n’ai pas eu 3 minutes pour souffler depuis au moins 6 semaines. Et si mes dons d’organisations sont hyper développés (vous devriez me voir dégainer le rétro-planning), là ce soir, j’avoue que je n’ai pas envie de vous bâcler l’article qui est en cours depuis au moins 3 semaines. En plus, je suis en plein dans la lecture du dernier Julia Quinn, et ça fait 4 jours que je peste de ne pas pouvoir avancer à l’allure où je le souhaite…

Bref, ce soir, j’ai poney!

Du coup, rapidou, je vous donne des devoirs pour cette semaine et je vous quizzerai la semaine prochaine.

À lire:

– Because of Miss Bridgerton de Julia Quinn (je couine, je couine, je couine, et je n’en suis encore qu’à mi-chemin)

À éviter:

-La dernière novella de Courtney Milan « Her everyone wish », opus 1.5 de la série « Worth saga ». Juste bof, je l’ai lu, j’ai trouvé qu’il y avait des raccourcis, et que si une novella n’est pas géniale, ça ne vaut peut être pas le coup de se frustrer.

À regarder:

-Outlander qui vient de sortir sur Netflix France. Allez, toutes ensembles, on va couiner et rougir à souhait! Perso, j’ai beaucoup aimé (malgré les libertés prises avec l’œuvre originale).

À manger:

-Le smoothie orange-banane-carotte, parce qu’une princesse soigne son teint (ce qui est une vaste blague pour ceux qui me connaissent).

À écouter:

-La flûte enchantée, parce que les classiques, ça a du bon. Ces derniers temps, l’air des clochettes m’apaise et l’aria de la reine de la nuit est en phase avec ma cocotte minute intérieure.

A shopper:

-2 billets pour le soleil, pour 2 princesses qui veulent partir en vacances. Vous pouvez les adresser à l’adresse suivante:

Son Altesse Royale la Princesse Tam-Tam

Grande prêtresse de la romance

Chez le prince pas si charmant

Royaume de fort fort lointain
Merci d’avance pour nous!

Que la licorne soit avec vous, à la semaine prochaine!

T.

Une perle Maori

Et donc là, en fait, normalement, si j’étais une fille sympa, je vous dirais que j’ai lu un livre super, et que je vous ai concocté un article aux petits oignons, rien que pour vos beaux yeux !

Bon, eh bien en fait je ne suis pas une fille sympa… parce que ce que j’ai lu récemment, ce sont des vieux Harlequin de derrière les fagots (c’est le jour des expressions à 3 francs 6 sous).

Sachez que c’est avec ces vieux Harlequin que j’ai découvert la romance, et je suis toujours amusée d’en relire parfois. Donc, en ce moment, pas d’inspiration, je me suis amusée !

Car il faut vous expliquer, je souffre de graves troubles de la personnalité, je continue à récupérer des vieux vieux vieux exemplaires chez mon bouquiniste, et plus ils sont mauvais, plus je les aime.

Quand je ne hurle pas en lisant, je suis déçue. Rassurez-vous, j’ai hurlé. Fort. Depuis, j’ai déménagé, mes voisins m’en voulait un peu…

La première chose que j’ai remarqué avec Le bijou maori de Gloria Bevan, ça a été la couverture. Avec un monsieur aux faux airs de clown. Ou de Ken raté. Je crois qu’il devait avoir l’air d’un cow-boy, essai non concluant. Et une madame avec les cils si épais que j’hésite entre une comparaison avec une balayette ou des essuie-glaces. Là encore, pour la sexytude et le glamour, on repassera !

Ensuite, je vous plante le décor (en carton pâte) :

La belle, la jeune, la pure et innocente Jenny vit à Londres avec son petit frère. Elle a vingt ans et ça fait déjà 4 ans qu’elle supporte cette charge car leurs parents sont morts dans un tragique accident de voiture. Jenny donc, à 16 ans, a pris en charge son frère de 6 ans. Mais que font les services sociaux, je vous le demande?

Jenny la pure entretient une correspondance avec sa tante Kate qui vit en Nouvelle-Zélande. Jenny la belle fréquente vaguement un jeune cadre dynamique aux dents longues. Le jeune homme, Gerry de son petit nom, trouve que Jenny et Gerry ça sonnerait bien ensemble, et a donc décidé d’épouser notre héroïne, mais seulement si elle veut bien vendre le petit frère. Enfin non, pas vendre, mais envoyer en pension au fin fond de nulle part. Les gamins c’est pénible et ils vous empêchent de sortir au cinéma, on ne va quand même pas s’embêter. Au moins, les chiens posent moins de problèmes eux, on les abandonne sur le bord d’une route et on n’en parle plus. Mais un petit frère, c’est étonnamment coriace…

Outrée, Jenny la merveilleuse refuse la proposition(pourtant si tentante) et écrit à tante Kate pour lui annoncer qu’elle accepte son invitation à venir vivre en Nouvelle Zélande. Nous sommes page 4, vous voyez comme il s’en passe des choses ! N’ayez crainte, le livre s’annonce palpitant…

Jenny la parfaite met son petit frère dans une valise et hop, direction la Nouvelle-Zélande ! Manque de chance, arrivés au fin fond de nulle part, tante Kate a disparu. Zut alors!

Heureusement, un fringant cow-boy passe par là avec ses vaches. Il leur apprend le décès de tante Kate et, devant le désarroi sans nom de notre pauvre Jenny, le voilà qui a une idée de génie : venir jouer les préceptrices des enfants de la ferme qu’il tient avec son frère. Une seule condition : Jenny doit se faire passer pour sa fiancée, car il a un pari à gagner avec ledit frère (Andrew). Ça vole haut. Et Jenny l’innocente accepte. Bah oui, où peut être le mal, c’est juste une petite blague! Nous sommes page 23. Voilà qui promet pour la suite!

Vous avez tous deviné la suite non? Jenny la merveilleuse débarque à la ferme, Andrew n’est pas content. Andrew est un homme, il est beau, il est grand, il est fort, il est viril, il est roux, il porte des chemises en tweed. Glamour toujours. Il est roux. Pardon… C’est un cow-boy néo-zélandais et il est roux. Moi, je suis une fille simple, j’aime mes clichés. Un roux c’est un irlandais, point. A l’extrême rigueur, un écossais ou un anglais. Mais un néo-zélandais… On me dit néo-zélandais, je pense All Blacks. Sur un cheval avec un chapeau de cow-boy et un pantalon à franges. Oui oui, parfaitement!

Mais là, Andrew, en plus d’être roux, n’aime pas Jenny au premier regard, ce qui ne doit pas arriver souvent à notre héroïne, vu que l’on a déjà fermement établi à quel point elle est belle, sublime, merveilleuse et parfaite !

La suite est un enchainement de péripéties ininterrompu et palpitant pour nous… Ainsi, la supercherie des fausses fiançailles est éventée le soir même quand il s’avère que le jeune cow-boy/frère a déjà une fiancée légitime. A qui il voulait faire une blague. Ou la plaquer. Ou pas… Je n’ai pas très bien compris… La grande classe en tout cas, Georges Abitbol a du passer par là!

Mais Jenny est fâchée de passer pour une intrigante sans scrupules. Ce qui ne l’empêche pas d’enfiler une robe trouvée dans le placard de sa chambre pour aller se promener. Elle ne sait pas à qui la robe appartient mais qu’importe. Jenny est au dessus de tout soupçon, personne n’irait imaginer qu’elle a juste piquer la robe de quelqu’un d’autre sans demander!

Et là, rebondissement de folie, coup de tonnerre au paradis, Jenny se prend un avion entier d’engrais sur la tête. J’en reste sans voix! Andrew est mort de rire, Jenny est fâchée car son brushing est ruiné. Avouez, ça c’est du suspens, de l’action comme on aimerait en lire plus souvent!

Pourtant, la mésaventure du brushing ne suffisant pas, Jenny va se balader sans prévenir personne et part en avion avec un gars qu’elle vient de rencontrer. En Nouvelle-Zélande, on fait de l’avion-stop, c’est plus élégant. Ces gens-là savent vivre, ce n’est pas comme nous qui prenons la voiture, comme c’est trivial et ordinaire comme moyen de transport!

Comme un malheur n’arrive jamais seul, Jenny est non seulement en rupture de laque (encore qu’en voyant la couverture, j’ai un doute sur l’authenticité de cette information), mais en plus, elle se retrouve coincée par un orage avec son chauffeur. Heureusement, Andrew vient à sa rescousse (le pilote peut crever la bouche ouverte par contre – en silence, on ne lui demande rien – c’est une punition karmique pour le coup du brushing, puisqu’il s’avère que c’est lui qui a balancé son engrais sur notre héroïque héroïne).

Jenny à peine saine et sauve, n’oublions pas que jamais deux sans trois, c’est au tour du petit frère d’avoir des ennuis! Il se retrouve coincé en haut d’un arbre… C’est plus compliqué pour redescendre, forcément! Jenny voudrait bien l’aider mais il paraît qu’elle est sotte (impossible, Jenny est parfaite – cet enfant n’y comprends rien) et Andrew doit une fois de plus intervenir. Quel héros! Jenny est pourtant re-fâchée, ce n’est pas agréable de passer pour une sotte. On a la réputation qu’on mérite en même temps!

Un peu de répit pour nos héros, Andrew emmène Jenny à la foire locale et lui offre un pendentif maori, symbole de fécondité et de fertilité (le fameux bijou du titre fait son apparition – faut-il y voir un sous-entendu, Andrew aurait envie de faire des choses fécondes et fertiles avec Jenny?). Il en profite pour lui voler un baiser fougueux en public, en toute intimité. Je suis choquée.

Assez de flâneries, une nouvelle péripétie attend notre couple nouvellement formé. Et cette fois, toute la pression repose sur Jenny… Car Andrew a oublié son pique-nique en partant travailler! Jenny va devoir traverser la pampa (enfin la pampa néo-zélandaise mais à l’en croire, c’est au moins la jungle, en plus il faut faire UNE HEURE de cheval pour s’y rendre, attention c’est sportif!!!) pour le lui apporter. C’est que Andrew sans son gouter, ce n’est pas Andrew… Qui en déduit aussitôt que Jenny la vertueuse est fait pour vivre au milieu de nulle part. Et que c’est une fille bien. Et généreuse. Et assez bonne, mais ça c’est pas encore officiel. Pour le moment elle est juste bonne à peloter dans la voiture, le mariage ne pointe pas encore le bout de son nez (de sa bague?), il s’agit d’être sur de soi, cela fait au moins deux semaines qu’ils se connaissent, c’est beaucoup certes, mais le mariage c’est pour la vie (enfin c’est ce que j’ai entendu dire…).

C’est l’état d’esprit dans lequel se trouvent notre héros quand Gerry, le prince charmant du début, fait son grand retour. Il veut récupérer Jenny. C’est qu’aucune autre femme n’est aussi belle, aussi extraordinaire, aussi parfaite que Jenny! Et au passage, il vole un baiser à notre gourgandine (nom de code pour dire qu’il lui roule une pelle – il paraît que ce n’est pas classe de dire ça…). Quelle réputation elle va avoir celle-là! Andrew découvre le pot au roses et en déduit qu’il s’est trompé. Finalement, une femme qui prépare son quatre-heure, ce n’est pas si bien que ça, si elle embrasse d’autres hommes… Au lieu de le détromper, même si elle repousse Gerry (parce que, tout bien considéré, avoir un époux dont le nom rime avec le votre, ce n’est pas très élégant), Jenny donne sa démission. Logique imparable des héroïnes Harlequin, quand tu nous tiens! (et là, c’est moi qui fait des rimes…)

Desemparée, condamnée à la solitude jusqu’à la fin de sa vie (malgré le pendentif qui lui garantissait une descendance nombreuse), Jenny pleure, elle fait ses valises.

Rassurez-vous, tout n’est pas perdu! Son petit frère, boulet un jour, boulet toujours (mais pour le mieux cette fois), dans un élan inspiré, choisit ce moment pour faire une fugue. C’est que la vie au grand air, les chevaux, les avions d’engrais, l’absence de téléphone, tout ça, il aime le petit frère. Peut-être même qu’un jour, lui aussi il voudra se trouver une femme parfaite qui lui amènera son gouter à cheval à travers la pampa! Heureusement qu’Andrew est là pour sauver la situation et consoler Jenny. Accessoirement, retrouver le boulet aussi, mais c’est un détail. Ce qui compte, c’est que nos héros sont enfin réunis par l’amour et les gouters, tout cela par le pouvoir d’un bijou maori qui n’a rien à voir avec la choucroute!

Et quand je vous disais que j’ai beaucoup ri avec ce livre… Le niveau de ridicule atteint était assez épique!

Encore une fois mes chers lecteurs, comme toujours avec ces chroniques de vieilleries, j’espère que vous avez passé un bon moment, et si l’envie vous en prenait, surtout ne lisez pas Le bijou maori!

Bonne journée,

Chi-Chi

BD de princesses

   

Oyé Oyé…

Petite parenthèse aujourd’hui entre 2 relectures de Lisa Kleypas, la découverte des « Lost Lords of Pembrooke » de Lorraine Heath (Hibana, je ne te remercie pas, je me suis fait une nuit blanche sur le tome 3)(bon, sa majesté avait décidé de cauchemarder, le prince pas si charmant ronflait et les voisins faisaient la fête, mais on ne va pas pinailler sur le partage des responsabilités) et toutes les nouvelles sorties historiques tant attendues (I am looking at you Miss Bridgerton!), j’ai décidé que cela faisait longtemps qu’on avait pas fait le point sur ma bibliothèque BD.

Ainsi, je vais vous faire une révélation. Dans le royaume de Tam-Tamland, les bandes-dessinées prennent plus de place que les romances…

Je vous laisse un peu de temps pour essuyer le thé/café/jus d’orange/champagne qui vient de consteller votre écran, et je vous explique.

Le palais Tam-Tam n’étant malheureusement pas un TARDIS, la place allouée aux livres en tout genre est certes vaste, mais elle n’est pas extensible. Le prince et moi-même tentons de nous limiter, et procédons très très régulièrement à des tris drastiques, mais le bilan est le suivant: A Plus d’Placeeee!!!! Etre en scène: Alfred Jr., ma fidèle liseuse qui contrairement aux étagères pleines, propose de la place (quasi infinie) sans pour autant être obligée de passer par le tri. Du coup, sur les bibliothèques « physiques », les BD sont reines, mais chez Alfred, le poney à paillettes reigne en empereur despotique bienveillant…

Aujourd’hui, je vais vous présenter des BD avec de la princesse à l’intérieur.

WonderWoman, série que l’on ne présente plus. Nos amis de chez DC ont procédé ces dernières années au reboot systématiques et les éditeurs francophones nous propose une édition léchée d’un cycle imaginé par Brian Azarello au sénario, Cliff Chiang et Goran Suduzka au dessin. Moi j’adore. Il y a de la mythologie revue et corrigée (un peu comme dans les Dark Hunter, alors vous pensez si j’aime), l’avenir du monde et une WonderWoman qui dépote tout… As usual!

Princesse Ugg de Ted Naifeh, qui nous compte les pérégrinations de la princesse Ulga qui intègre la prestigieuse académie des princesses pour parfaire son éducation. Sauf que, Ulga de Grimmeria est un princesse en mode Xena/Merida et ne fait pas vraiment dans la délicatesse et la diplomatie. Elle maîtrise l’art de la guerre et pas celui de la conversation, elle sait survivre dans les contrées rudes et froides, chevauche le mammouth et collectionne les cicatrices. Pas vraiment votre princesse standard. Le choc culturel à son arrivée à l’académie va être rude, et absolument délicieux pour le lecteur!

Les Wonderwomen aussi mettent un culotte gainante par Mathou. Je ne pouvais pas ne pas vous parler de ce livre qui met le sourire au lèvres. Mathou, c’est une illustratrice blogueuse qui depuis des années maintenant, partage son regard frais poétique, optimiste mais toujours réaliste sur sa vie quotidienne: la maternité et ses pièges, le chocolat et sa volupté, les hommes et la philosophie. Ces illustrations sont colorées, pleine de rouge, de rose, de coeurs et de sourires. Je suis avec application chacune de ses publications et c’est avec un plaisir non discimulé que j’ai dévoré ce portraits des wonderwomen de maintenant!

Voilà… J’en aurais plein d’autres à vous recommander, mais je vais ménager le suspense…

Bonne Lecture,

T.

Everything I know about love…

(Réédition du 03/11/11)

Eveything I know about love I learned from romance novels… Le nouveau livre de Sarah Wendell, du site Smart bitches, trashy books

Le titre m’attirait. Après, pour ce qui était du sujet… j’étais plus incertaine, mais je ne recule devant rien pour vous et j’ai donc attaqué la lecture de cet ouvrage. Une fois n’est pas coutume, je vous traduit la 4ème de couverture :

« Prenez un superbe héros avec un cœur d’or et un merveilleux mulet. Ajoutez une héroïne avec une crinoline et de l’énergie à revendre. Mettez-y aussi assez de complications pour les obliger à se battre, tout en les laissant seule, possiblement sans quelques éléments clés de leur garde-robe, et qu’obtenez-vous ? Une romance. Mais encore ? Des enseignements sur la vie, l’amour, et tout ce qui se trouve entre pour vous aider à reconnaître votre propre happy-end.

Des enseignements comme…
– La romance veut dire croire que vous méritez un happy-end
– Apprendre à différencier le prince du crapaud
– La romance au quotidien est plus vivante que jamais
– Quels que soient vos problèmes, au moins vous n’avez pas été kidnappés par un Duc écossais (enfin probablement pas) »

Si Beyond Heaving bosoms s’attachait à expliquer ce qu’est la romance, ses clichés et ses codes, Everything I know about love s’adresse bien plus résolument aux lectrices assidues qui connaissent déjà le genre… ou qui ont lu son livre précédent !

En s’appuyant sur les témoignages de nombreuses lectrices, et les conversations qu’elle a pu avoir avec plusieurs auteurs, parmi lesquelles Nora Roberts, Jennifer Crusie, Debbie Macomber, Eloisa James, Robyn Carr, et j’en passe, Sarah s’efforce de démontrer qu’au-delà des clichés et du héros sexy, les romances sont pleines de sens pas si cachés que ça, et qu’il y a bien des leçons à en tirer.

Là encore, c’est en prenant à contre-pied les clichés colportés par les détracteurs du genre que Sarah développe son argumentation. La romance mettrait dans la tête de ses lecteurs (oui, 10% des lecteurs sont des hommes) des attentes irréalistes sur ce que doit être une relation amoureuse… Pourtant, dans la vraie vie (en tout cas dans la mienne), les ducs ne courent pas les rues, épouser un prince a plus souvent à voir avec le protocole qu’avec l’amour et le libre-arbitre, tous ces talents sous la couette révèlent des années d’entraînement avec une autre que moi, et non, mon héros ne va pas cesser de regarder les autres femmes dès l’instant où ses yeux se poseront sur moi.

Il y a tout de même dans cette affirmation quelque chose qui résonne comme une conversation que j’ai souvent eu avec d’autres lectrices de romance. Tam-Tam, mais pas seulement. C’est vrai, la romance a fait une grande partie de mon éducation sentimentale.

Cette idée, Sarah l’exprime très bien. J’ai appris beaucoup de choses sur l’amour et les relations amoureuses en lisant des romances. Comment réagir si un jour je suis enlevée par un Duc écossais, bien sur, mais aussi des choses plus élémentaires, comme l’importance de communiquer et de ne pas rester à attendre le prince charmant dans une tour d’ivoire (littéralement). J’ai appris que ce qui me manquerait le plus si j’étais propulsée au Moyen-Age, ce serait ma brosse à dents. Et bien sur, je sais maintenant tout des techniques de combat à toute épreuve contre les vampires et créatures maléfiques de tout poil…

En lisant ce livre, j’ai été jalouse. Sarah parvient à exprimer très justement tout ce que je pense sur la question sans avoir jamais réussi à le dire de façon aussi clairement articulée.

Peu importe finalement. Car, aussi douée que soit Sarah pour mettre des mots sur tout ce que je pense, la leçon la plus importante à retenir, c’est que la romance procure un  sentiment particulier à ses lecteurs. Ce sentiment est caractérisé par un son particulier. Un espèce de petit soupir, un genre de frisson de plaisir caractéristique.

Ce son, chez moi, n’est pas lié à autre chose qu’à la romance. Un livre peut être extraordinaire, me bouleverser, me faire réfléchir, mais jamais susciter chez moi le sentiment d’une romance.

Tam-Tam, je sais que tu vois déjà de quoi je parle, je t’ai entendue à chaque fois que nous parlons d’un livre que nous aimons. Et vous, lecteurs ?

La lecture de ce livre a donc été très instructive, pour qui veut se pencher sur le genre « romance » et mieux comprendre son fonctionnement et la psychologie des lecteurs. On ne retrouve pas autant le ton drôle et acéré du premier ouvrage, mais la lecture reste un moment très agréable.

Tout ce que je sais sur l’amour je l’ai appris dans les romances ? Peut-être pas…

Mais beaucoup de choses, c’est certain, et Sarah l’exprime très bien !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Quand les Guest-stars font un cadeau de ouf!

(Réédition du 20/10/11)

Aujourd’hui, vous me pardonnerez cet article qui va être très personnel. Aujourd’hui, je vous parle d’un livre que vous ne trouverez jamais chez aucun libraire, dans aucune bibliothèque, un livre dont il n’existe au monde qu’un seul exemplaire dont je suis l’heureuse propriétaire ! Car, pour ceux d’entre vous à qui ce détail aurait échappé, il n’y a pas longtemps, j’ai célébré mon royal anniversaire. Et à cette occasion, j’ai reçu le cadeau le plus extraordinaire qu’il m’ait été donné de voir depuis longtemps.

Pour bien comprendre, il vous faut avouer quelque chose avant. Vous vous souvenez des guest-stars ? Ces invitées ô combien importantes qui viennent prendre la relève quand Tam-Tam et moi-même décidons de tout plaquer pour partir en voyage diplomatique ? Eh bien un certain nombre d’entre elles font partie de la famille royale. Plus précisément, j’ai nommé Lady V, Lady D et la Petite Lady… Qui forment, avec deux autres que vous n’avez pas encore le bonheur de connaître (mais cela ne saurait tarder, faites confiance à mon pouvoir de persuasion) un quintet autoproclamé « International stars of the world ». En toute modestie.

Mais aujourd’hui, ces cinq demoiselles ont bien mérité leur titre parce que, à l’occasion de mon anniversaire, elles ont toutes pris leur plus belle plume pour m’écrire une histoire. Une romance bien évidemment, et mieux encore, une romance dont je serais l’héroïne !

Le chef d’œuvre s’ouvre par une dédicace à « la très puissante, la très agréable, la très indestructible Chi-Chi ! », parce que, parait-il, « même si  tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute: on a voulu rendre hommage à Chi-Chi en lui écrivant ce livre.
C’est trop banal d’être sentimentale ? NON.
Hugh, Colin, Macias, Ranulf, Pourquoi donc le nier, Ils l’ont envoûté, ils l’ont ensorcelée… »

Bien, déjà, pardonnez-moi, ma modestie souffre un peu et il est étrange de s’imaginer en héroïne de roman, mais ces histoires, écrites par des personnes qui me connaissent bien, sont saisissantes, et pleines d’humour, ce qui ne gâche rien ! C’est que je m’efforce de faire preuve de persuasion dans la vie quotidienne aussi, et mes proches sont les premières victimes de ma croisade en faveur de la romance… Alors, aussi étrange que cela puisse être pour moi de lire des choses écrites sur ma vie, je ne pouvais pas manquer de partager avec vous quelques extraits, en espérant que vous serez aussi amusés que je le suis par les multiples références, littéraires ou autres, qui parsèment ces pages…

Et j’espère que vous excuserez aussi le fait de ne pas tout comprendre aux multiples références et citations de cet article, qui se veut surtout un IMMENSE remerciement à mes cousines (et sister) géniales qui m’ont fait ce cadeau tellement magnifique que je n’ai pas de mots pour dire à quel point j’ai adoré !!!

Attention, roulements de tambours pour… Ain’t Chi-Chi sweet ! Oui, elles ont osé ! Avouez que le titre est juste extraordinairement bien trouvé non ?

Cécile parcourt le monde by Lysa Chaipas (coming out de folie… mon nom dans la vraie vie, c’est Cécile, pas Chi-Chi). Puisque dans cette histoire, je parcours le monde à la façon de Eat, Pray, Love, les aventures ne manqueront pas… Et si le bel Hugo, son italien de cuisine, sa mamma (Donatella-Limoncello de son petit nom) n’ont pas su conquérir mon cœur, ma chère Lysa, je trouve dommage que mon idylle avec Yu-Yak-Man ait été avortée pour une malheureuse histoire de serpent pané, alors que ce bel exotique possédait un panda-taxi, qui est, avouons-le, le moyen de locomotion le plus génial de la terre… Rassurez-vous, cette histoire se finit bien puisque je tombe nez-à-nez avec Hugh Jackman, the one and only, dans un cagibi où m’a emmené un nain chauve et velu (et heureusement que c’est un roman parce qu’il ne me viendrait pas à l’idée que Hugh emploie un nain chauve et velu comme pigeon voyageur, je ne l’aurais donc pas suivi dans la vraie vie, et j’aurais raté la rencontre de ma vie !). Lysa fait bien les choses là où le hasard ne les fait pas !

« Quelques mois plus tard, Cécile et Hugh sont mariés et ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre. Cécile est chargée de la rédaction de la nouvelle constitution américaine dans laquelle le port des armes est aboli, et la peine de mort pour les nains chauves et velus est plus que conseillée. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants (pas nains) ! »

Palm Beach après la tempête (traduit en français par Une bonace à Palm Beach) by Jane Austen Martin (aka Lady D.) : les influences très nettes que j’exerce sur cette chère Lady D. sont légions… Une petite héroïne abîmée par la vie qui quitte son fiancé pour rejoindre sa tante au bout du monde (heureusement qu’elle ne s’appelle pas Jenny mais Sugar Cec, sinon j’aurais eu un doute), et qui tombe nez à nez avec Colin Bridgerfith, acteur mondialement connu et voisin, comme par hasard ! (ah, Colin… et Colin… le prénom a beau ne pas être sexy, quels héros…). Histoire écrite dans le plus pure style SFALO et consorts, toutes mes félicitations pour cet exercice de style à mille lieux de ta plume habituelle !

« Elle comprit à cet instant, qu’elle n’avait pas à avoir peur de cet homme, elle pouvait lui offrir son cœur, lui confier la clef de son jardin secret, il en prendrait soin (En effet, il  avait une formation non seulement de bûcheron, d’acteur mais aussi de jardinier.) et ne le piétinerait jamais. »

Surrender of the moon and stars by Nora Little Roberts (aka Lady V.) : Quand le héros a pour meilleur ami un poney répondant au doux nom de Carotte à qui il confie tous ses soucis, je ne peux qu’adhérer sans retenue à l’histoire ! Quand les héros s’aiment sans s’être jamais adressé la parole, je ne peux qu’être certaine qu’il s’agit bien d’un Harlequin, tendance Barbara Cartland ! Et quand l’héroïne se laisse embrasser par Ranulf Jackman (qui a dit que je faisais une fixette sur un certain acteur?) et que l’auteur censure le passage par un gros « Scène explicite », je ne peux que mourir de rire ! Et comme tout bon auteur sait qu’il faut fonctionner par séries, à quand les aventures de Carotte le poney ?

« Ranulf Jackman, comte de Sussex, avait une réputation de séducteur et ne semblait vivre que pour son domaine familial qu‘il entretenait avec passion, la séduction et Carotte, son poney et meilleur ami qu’il avait reçu pour ses 10 ans et à qui il aimait se confier. (…) Mais depuis quelques jours Carotte n’entendait plus parler que d’une seule chose: une magnifique femme brune aux yeux noirs, nommée Cecily. »

Cecelia, and the shadow in the corner of her eyes by Michaela Quinn : J’avoue avoir versé une petite larme là encore… Voilà une personne que je n’ai pas encore vraiment converti, elle préfère toujours les histoires tragiques (il y a de quoi pleurer…) ! Mais j’ai été plus qu’impressionnée par l’élégance de la plume (en anglais qui plus est) racontant l’histoire tragique de Cecelia et Macias le cow-boy, sur un air de Bob Dylan. Et plus que reconnaissante de la conclusion qui, respectant le code sine qua non de la bonne romance, donne à nos héros leur happy-end ! Continue à cultiver ta différence avec autant de talent…

« “My love for you is real, and should not be inconsid’rately dismissed.
Were your fine hands ever tightly held, those soft lips ever kissed?”
Our cow-boy here was begging, he wished for Cecelia to stay
He wished to make her smile, yes he wished to make her gay
Most of all, he wished to see the colours hidden by the shadows in her eyes. »

La princesse aux pinceaux magiques by La Comtesse de Bonaugur (aka The Little Lady) : un vrai conte de fée réunissant tous mes éléments favoris : la fée Moirévée, Mushu le dragon, des quiches au saumon, des cookies à la praline, Hugh le jardinier un peu geek, la comtesse Guillemette,  la princesse Tam-Tam (c’est qui celle-là??!), et Edward (qui hélas aime trop le foot), des boutons de manchettes efficaces et un pantalon avec beaucoup d’humour, un prince Parfait trop parfait et un sac Nat&Nin !

« Remerciements : Pour leur soutien, leur inspiration, je voudrais remercier mes maîtres Charles Perrault et la comtesse de Ségur, ma muse Cécile, mon confident Paul Eluard, mon livre de chevet Beaudelaire, mon pote Gérard Presgurvic, mon amoureux Hugh Jackman, mon ex Edward Norton, mon humour Jessie Trodrole, et bien sur vous mes lectrices (oui lectrices, restons réalistes). »

Pour finir, merci aux auteurs, et à vous, lecteurs (si si, j’y crois encore) pour avoir lu jusqu’au bout ! Je vous souhaite, à la fin de votre roman(ce), de vivre heureuses et d’avoir plein de bibliothèques !

Chi-Chi

PS : Ne manquez pas d’admirer la couverture délicatement photoshopée où, pour une fois dans ma vie, je parade au bras de Hugh Jackman… La classe ! ^_^

Happy Holidays!

image

Joyeux Noël à tous!

Vous êtes tous sans aucun doute en train de digérer votre chapon, vos huitres et votre bûche… Et je suis une princesse fort généreuse car aujourd’hui j’ai 2 cadeaux pour vous

Une liste préparée par mes soins, des must-read des prochaines semaines. J’ai du mal a m’y retrouver avec les différentes sorties, mais là j’ai anticipé! Alors à vos agendas!

  • Aujourd’hui 29 décembre sortent le nouveau Loretta Chase, « Dukes prefer blondes », le nouveau Sarah MacLean, « the Rogue not taken » et enfin le nouvel opus de la série Blue Heron de Kristan Higgins « Anything for you ». Alors oui, ça fait un peu tir groupé… mais clairement, ça va peut être nous permettre de digérer et nous remettre doucement pour être prêtes pour la fiesta de la nouvelle année? Je rêve, je sais…
  • Le 11 janvier, c’est au tour du nouveau Elle Kennedy dans sa série Off-campus avec le titre « The score » qui sort. Il me tarde de retrouver nos hockeyeurs….
  • Le 19 janvier, Penny Reid revient en force avec « Happily Ever Ninja », opus 5 de la série Knitting in the city, qui tombe à point parce que j’ai un projet tricot à lancer en janvier!
  • Le 26 janvier, le nouvel Eloisa James « My american Duchess »
  • Le 29 mars le nouveau Bridgerton de Julia Quinn, « Because of Miss Bridgerton »
  • Et juste pour le plaisir, le 31 mai sort le nouveau Lisa Kleypas, « Marrying Winterborne ». Je trépigne d’avance!

Deuxième cadeau, un petit aperçu de nos festivités princières… Enjoy, et à l’année prochaine!

imageimage

 

 

Up and Down de Décembre

sapin-Xmas-origami

Parce que la professionnelle des booklists c’était Chi-Chi, que je n’ai lu que 2 novellas et qu’une booklist avec 2 livres, c’est un peu juste… J’ai décidé de faire un Up and Down, parce que la vie n’est pas la boite de chocolat que Forest veut nous vendre.

Ce sont les montagnes russes. Si vous avez de la chance, vous êtes bien attachés, et vous profitez du voyage, et parfois vous avez la sensation d’être en chute libre et qu’il faut regarder en haut et se concentrer sur les petites choses pour garder l’optimisme…

UP – Mon arbre de Noël en origami qui a trop la classe. Et oui, je me la ramène, mais je le trouve trop beau et j’assume complètement mon obsession du papier plié!

DOWN – L’humidité ambiante qui n’est même pas synonyme de neige. Du coup il fait froid, humide et brumeux. Alors comme Noël approche, je proteste parce que je veux de la neige… ou un soleil radieux… Voir en fait les deux combinés!

UP – Ninja at first sight de Penny Reid. Novella lu en début de mois qui raconte l’histoire de Fiona dans la série « Knitting in the city » et qui marque l’introduction du roman à suivre dans les prochains mois. C’est cute, c’est doux, c’est sweet et efficace. On couine et fantasme à mort sur Greg, et on rêve d’être une ancienne gymnaste avec un gout prononcé pour le sarcasme.

UP – J’ai quasi fini mes cadeaux de Noël. THE accomplissement de ce mois ci.

DOWN – Mon bébé a eu 2 ans. Laissez moi encaisser et qu’on me resserve du Champomy (l’arnaque total les goûter d’anniversaire de ce côté là!).

UP – Mon bébé a eu 2 ans. C’est le plus intelligent, le plus beau et il va conquérir le monde. Voilà.

UP – C’est moi qui reçoit à Noël et j’ai mon menu de fait, j’ai des idées pour la décoration (une histoire de papier plié), et j’ai préparé à Little B. une booklist de ouf à lire pendant ses vacances.

UP – J’ai une LC de prévue autour du premier tome de la nouvelle série historique de Courtney Milan. J’ai même fait un jeu de mot tellement pourri que j’en suis méga fière – Because Courtney is « Worth » it.

DOWN – All Fired Up de Vivian Arend et Elle Kennedy. Dear God ce que je me suis ennuyée. C’est là première fois que je trouve qu’une collaboration penalise le roman. On sent que c’est entrecoupé, ce n’est pas fluide, les personnage sont creux… Bref… Total Fail! Bilan, j’ai rien à liiiire!!!

UP – C’est la saison où manger des chocolats à toute heure de la journée est parfaitement acceptable. Je suis en joie, mon taux de magnésium se porte à merveille.

DOWN – C’est la saison où manger des chocolats à tout heure de la journée est parfaitement accceptable. Mes vêtements ont rétréci…

UP – Je viens de me finir le visionnage des 6 premières saisons de Parks and Recreation, je Love. Je veux plus de moustache Swansonienne dans ma vie, je veux du sarcasme Aprilien et de la bonne humeur Chrissienne… Et il me tarde de pouvoir regarder la saison 7!

DOWN – 2015 se finit, ça va être la fameuse heure des bilans, et je sens que cette année les bilans ne vont pas être que rose, paillettes et envolée de licornes…

UP – 2015 se finit, et j’ai prévu un méga voyage diplomatique dans mes contrées natales de l’est avec toute la famille Tam-Tam. Il me tarde.

Et vous, les montagnes russes sont comment ces temps ci?

Tam-Tam

Coming in from the cold

coming from the cold

La lecture de cette semaine est le résultats de plusieurs facteurs:

1) J’ai réalisé que j’avais du mal à lire autrement que sur ma liseuse le soir. Sans doute une histoire de lumière dans la nuit et de main qui n’a pas a sortir de la chaleur pour tenir le livre papier.

2) J’ai réalisé qu’il faisait froid (cf. les mains du premier point) et que les histoires « de noël » commencaient à sérieusement me faire envie.

3) J’ai du mal à résister à une bonne promo.

Vous combinez les trois, et vous m’avez moi, au fond du lit un soir de novembre, en train de me procurer « Coming in from the cold » de Sarina Bowen en pensant « Him était génial, avec un peu de chance celui là sera très bien aussi ».

Comme je me voulais aventurière j’avais grave du mal à me réchauffer (une histoire d’oubli de fenêtre lors de l’aération quotidienne des pièces), je n’ai même pas lu le synopsis avant de le commencer. Je me suis juste dis que le titre était d’actualité, et que cela me changerait les idées.

Epic Fail! J’ai soufflé à de nombreuses reprises, j’ai pesté et levé les yeux au ciel. Ainsi chers lecteurs, si vous avez pour projet de lire ce livre sans spoilers, n’allez pas plus loin car je ne donne pas cher de ma volonté à ne pas vous spoiler… A bon entendeur………..

Notre histoire commence par une nuit de blizzard comme il y en a souvent dans le Vermont. En revenant du magasin de nourriture pour poules (oui, c’est un magasin en vogue dans le Vermont), Willow apercoit  trop tard un véhicule devant elle sur la route, et en un coup de volant, voilà les deux héros bloqués dans la tempête.

Parce que bien entendu dans ces circonstances il faut que Murphy s’en mèle, il n’y a pas de réseau. Et parce que Destinée est aussi de la partie, Dane invite Willow dans son pick-up pour attendre le passage du chasse-neige (Murphy et Destinée, les deux meilleurs marieurs de la planète romance).

Du fond de l’habitacle, Dane et Willow se disent que pour tromper l’ennui, ils se sauteraient bien dessus sauvagement (sur un malentendu, c’est une technique de drague qui peut marcher…).

J’avoue, je n’ai rien contre un « meet-cute » un peu steamy-bouillant. Je comprends parfaitement qu’un contexte de situation perilleuse peut rapprocher les êtres (il n’y a qu’à voir les héros de romance thriller), mais là, dans un contexte où clairement notre héros déclare qu’ils ne risquent rien parce que, et je cite « seuls ceux qui sortent de leur voiture meurent », il n’y a même pas cette excuse de l’urgence qui porterait nos deux héros à s’en remettre à leurs instincts primaires, mais passons…

Une explosion sensuelle et deux passages de chasse-neige plus tard, les voilà qui transfèrent leur libido au domicile de Willow (jusque là, finalement rien de surprenant) et qui découvrent qu’il n’y a plus de préservatifs (Tsoin-tsoin-tsoinoinoinnnnnn).

A ce moment de l’histoire (quelque part autour de 15%), une sueur froide a coulé dans mon dos, alors même que j’étais au fond du lit, au chaud sous la couette et le couvre lit « Bagheera » (oui, j’ai un couvre lit qui a un nom, deal with it). J’ai secoué la tête, comme pour nier l’inévitable, alors qu’inéluctablement Willow et Dane se « laissaient aller à leur passion ».

😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱

Non! Juste non!

Et là, je ne vous ai pas encore dit le pire.

Dane a UNE règle, UNE! Zéro attachement. ZE-RO. Il a toute un protocole afuté au millième prés:
-ne jamais dormir avec une femme
-ne jamais sortir avec une femme
– et TOUJOURS, TOU-JOURS porter un préservatif (qu’il fournit lui-meme), de la même marque (oui, promis, c’est précisé!).

Et là, une nuit dans le froid avec une inconnue, et BAM, on jette toutes les règles par la fenêtre juste parce qu’elle a dit qu’elle prenait la pilule (je me retiens de ne pas remettre des emojis, vous n’avez pas idée!).

Alors forcément, ce qui doit arriver arrive. Les nageurs super-champions de Dane trouvent l’oeuf refroidi de Willow, l’oeuf en question est une fille facile, un des nageurs conclu, l’affaire est pliée en une fécondation.

Et alors que notre héroïne se demande comment elle va bien pouvoir annoncer THE nouvelle, les allusions pas si subtiles au fait que notre héros a une raison secrète pour ne pas vouloir s’attacher deviennent de plus en plus lourdes. Je vous laisse imaginer à quel point Dane nous fait un flip international à l’annonce de la grossesse…

Alors forcément, on devine, à demi mot, parce que l’on est des êtres articulés et que l’on se dit que c’est soit une MST, soit une maladie héréditaire. Comme il avait un peu déclaré qu’il était clean, on se dit que sur un malentendu, il a été franc sur ce point là, et on commence à faire la liste des maladies génétiques qui pourraient le faire flipper à ce point (oui, parce que clairement, l’idée de transmettre le daltonisme ne procurent pas le même genre de sueurs froides que Huntington) (et oui, j’ai spoilé à mort, mais je vous avais prévenu).

Notre histoire continu donc sur Dane qui se fait tester par la meilleure amie de Willow, qui de son côté surfe sur les hormones du bonheur (vaste arnaque, il en va de mon devoir de vous dire que la romance vous ment sur la grossesse) (comment ça je fais aigrie en disant ça?).

Pim Pam Poum… le resultat arrive, une révélation plus tard, Dane avoue son amour. Comme ça. Sorti de nul part.

😱😱😱😱😱😱😱😱😱

*Grognements de douleur*

Le mot fin arrive. Je soupire. Voilà… faut pas que je fasse mon aventurière.

Dans une tentative de voir le bon côté des choses, à force de grogner et souffler, à la fin de la lecture, je n’avais plus froid!

A mardi prochain pour, je l’espère, une meilleure lecture!

T.

Greenwich Village

Greenwich village 1

Un peu de changement cette semaine avec une bande dessinée par Gihef et Lapone: Greenwich Village – Tome 1, Love is in the air.

L’histoire d’ouvre à New York, au début des années 60. Notre héros, un certain Norman Oaks, voit son quotidien de vieux garçon rangé et calme chamboulé par l’arrivée d’une certaine Bebe Newman, hôtesse de l’air aimant la musique et le champagne.

greenwich village 2

D’abord bien décidé regagner la sérénité qui était la sienne avant le débarquement de la pin-up, Norman finit par se faire embrigader dans un stratagème de la jeune fille. Cette dernière, qui sème les coeurs brisés sur son chemin, fait passer Norman pour son compagnon afin de se débarrasser d’un ex un peu plus persistant que les autres.

La cohabitation s’annonce explosive… Et on assiste en ricanant au spectacle!

greenwich village 3

Si vous aimez la ligne claire aux air un peu vintage et les histoires qui finissent bien, cette bande-dessinée est pour vous. Personnellement j’aime beaucoup, j’ai l’impression de me replongé dans une ambiance qui sent bon « ma sorcière bien aimée » (alors que l’histoire est différente en tous points, mais que voulez vous, mon cerveau a des ramifications que je n’explique pas).

Dans tous les cas, bonne lecture!
Tam-Tam

Le roi du plaquage

Edit du 14/09/2016 :

En bonus, la nouvelle couverture, l’œuvre ayant été rachetée par Milady, qui a décidément très bon gout! 🙂

51ng9-erl

My dear fellows, 
Faites une haie d’honneur, car aujourd’hui en ces murs nous accueillons, avec toutes les pompes nécessaires, Charlotte. Cette princesse par intérim aime la romance, le rugby et la pâtisserie (qu’elle porte ou pas le même nom qu’elle). Elle n’a qu’un défaut, elle n’aime pas les paillettes. Ce qui, en fait, en fait ma meilleure alliée puisque je n’aime de la paillette que le concept!
Faite place!
T.

51l8cyo9nol-_sx195_

Cher Marc Moritz,

Sur les conseils d’une princesse, j’ai lu Le roi du plaquage, et les gens autour de moi s’en sont plaint.

Mes voisins, parce que les éclats de rire à  2h du matin les ont réveillés, ayant commis l’erreur fatale de commencer à lire à minuit.

Mes compagnons de métro parce qu’ils n’ont pas apprécié les coups de coude pour tenir mon kindle dans mes 30cm² d’espace vital, pas prête à renoncer à 30 minutes de lecture supplémentaire.

Mes collègues, parce que j’ai servi un café à celle qui ne boit que du thé et proposé un chocolat à celle qui est au régime, distraite par la scène au milieu de laquelle j’avais du m’arrêter.

Mon chef, parce que je dors debout et n’enregistre aucune de ses instructions, obnubilée par la perspective de lire un peu pendant ma pause déjeuner.

Mes clients, parce que je leur envoie des mails étranges où j’ai oublié la moitié des mots et ne répond pas à leurs questions, fatiguée par seulement 4h de sommeil distrait.

Mon mec, parce que je lui ai demandé s’il comptait se mettre bientôt au rugby, et que même la promesse de lui faire la cuisine jusqu’à ce qu’il pèse 111 kilos ne l’a pas convaincu.

Je crois bien qu’autour de moi, personne n’est heureux que j’aie lu votre livre, cher M. Moritz.

Sauf moi.

Moi je vous remercie de m’avoir donné envie de lire jusqu’au milieu de la nuit, de m’avoir fait rêver, d’avoir fait passer plus vite les 30 minutes de mon métro quotidien, d’avoir égayé ma journée de travail avec la perspective de retrouver Margot et Romain, et surtout, d’avoir réussi à parler d’amour en évitant le piège le plus redoutable, la faute impardonnable – en littérature ou dans la vie : la mièvrerie.

Cher M. Moritz, je crois bien que je vous aime. A moins que ce ne soit un transfert. En tout cas, j’aime votre plume!

Cher Monsieur, auriez-vous l’obligeance d’écrire rapidement une autre romance, avec le double de pages cette fois-ci ?

Merci,

Bien à vous,

Charlotte, princesse par intérim

PS de Tam-Tam:
A la lecture de son article, j’ai acheté et lu cette histoire en une nuit… Après, je dis cela…

Ce n’est qu’un au revoir

1005437_565079346871161_851732552_n

Titre évocateur s’il en est…

C’est bien un au revoir pour moi aujourd’hui.

Je viens vous faire un dernier salut, avant de prendre des vacances, ou une pause comme l’on dit dans le jargon des blogueurs.

Il faut que vous sachiez, je suis fatiguée. Fatiguée d’écrire… Mon métier c’est, à 80%, du temps passé à écrire. A rédiger des textes, à m’éreinter le cerveau pour exposer des problèmes et leurs solutions.

Et l’écriture, ici, sur ce blog depuis plus de 5 ans, était ma bouffée d’air frais. J’ai adoré écrire ici, ce fut parfois un rythme d’enfer, mais toujours un bonheur. J’ai aimé partager mes coups de cœur et mes déceptions avec vous, échanger sur les phénomènes de mode et les bonnes surprises que nous réserve la romance.

Mais je n’arrive plus à déconnecter, mon esprit refuse de faire la différence, et je fatigue de devoir analyser et réfléchir à mes lectures comme à mon travail. Cela parait simple, peut-être, mais depuis des mois maintenant, je lutte contre ce sentiment, j’hésite, l’envie se perd. Nous en avons beaucoup parlé avec T. et me voilà, qui vous dit au revoir, un peu nostalgique car cela va me manquer, mais avec le sentiment que c’est nécessaire.

Je vais rester brève,  vous l’avez compris. Je m’arrête là.

T. reprend le gouvernail, seule princesse à bord pour l’avenir.

Merci pour toutes ces années passées ensemble, bon vent et bonne route,

Love,

Chi-Chi

 

Married at first sight – Channel 4

Married-At-First-Sight-460x186

Cet été, certains s’en souviendront sans doute, j’ai effectué un petit voyage diplomatique « accross the channel ».

En plus de profiter d’une météo exceptionnellement clémente (Chi-Chi vous confirmera, j’ai eu droit aux 15 jours de soleil de l’année), j’ai pu faire mon plein de TV britannique: entre les rediffusions du Doctor et les Soaps 100% british, j’ai découvert un programme de Télé-Réalité assez particulier:

Married at First Sight.

Pour ceux qui ne seraient pas confortable dans la langue de notre ami le barde, sachez qu’en anglais, la notion du « coup de foudre » se traduit par « love at first sight » qui littéralement veut dire « l’amour au premier regard ». Je vous laisse donc apprécier le sens du nom du programme qui annonce une émission à mi-chemin entre la romance bien guimauve et l’étude anthropologique des réactions et interactions humaines…

Le pitch est simple, vous prenez des volontaires, vous leur faites remplir un questionnaire extensif et détaillé. Vous entrez les réponses dans un logiciel et un algorythme complexe et précis se met à travailler.

2 couples sont créés à partir de leur compatibilité, et 3 épisodes sont programmés.

1437734793_married-at-first-sight-2-600x410
Jason and Kate, un duo très glamour, un poil hipster et plein de class

Married-At-First-Sight-2
Emma et James, plus épicurien, un brin moins classe et plus potache.

Au debut de l’épisode 1, les couples volontaires se préparent à se marier. Il/elle n’a jamais rencontré la personne à laquelle il/elle va peut etre dire « OUI », et tout se passe autour de l’euphorie et la frénésie qui entourent les préparatifs d’une noce, si télévisée soit-elle. Les protagonistes nous font part de leur excitations, de leur angoisse, du fait qu’ils n’auraient jamais pensé se marier de cette manière. Ils essayent d’anticiper et  s’étale dans des conjectures à propos de leur conjoint(e) idéale…

Et la tension monte, tandis que les convives se préparent, tandis que les témoins nous racontent qui sont nos tourteraux sur commande. Et la tension arrive à son apothéose en fin d’épisode, quand enfin chacune des deux mariées remonte l’allée centrale, voilée comme dans une romance historique où la soeur/cousine/meilleure amie a pris la place de la future mariée… (Vous croyez que je lis trop de romances historiques?). L’assemblée retient son soufle le téléspectateur subit encore une page de pub (en grognant) et enfin, les deux couples se jurent fidélité, amour, etc.

fin de l’épisode 1, rendez vous la semaine prochaine pour la lune de miel (puis la suivante pour la vie commune). Et les questions fusent…

D’abord, on essaye de remettre les choses en perspective, c’est de la télé-réalité, et non un documentaire anthropologique sur les mariages arrangés ou la précision des algorithme de prédiction de compatibilité.

Ensuite, on essaye d’interpréter ce que l’on a vu, l’alchimie à l’écran, les tempérament révélé par le premier épisode.

Enfin, on prend les paris.

Moi j’avais parié sur Emma et James, je trouvais que Jason et Kate, ça faisait « trop beau pour être vrai ». C’est que sous des airs de princesse de la guimauve dégoulinante, je suis une cynique avertie qui sait parfaitement qu’on peut faire croire ce que l’on veut avec des images et films habillement édités.

Et cela n’a pas manqué. J’ai été me renseigner sur le net à mon retour pour voir comment cela avait évolué, et après 3 semaine, Jason le Hipster s’était remis sur Tinder. Kate à été mise au courant par une de ses amies qui s’en ai rendu compte. Drama de télé-réalité. Audience. Bref, vous visualisez.

Pendant ce temps, Emma et James, qui ne payaient pas de mine au début et faisait clairement « canard boiteux » à coté du glamour scintillant de l’autre couple, sont toujours ensemble. Ils ont décidé de voir ou ce mariage les mèneraient. Et je regretterai presque de ne pas avoir vu les épisode 2 et 3 parce que clairement, au début, ils étaient maladroits, gauches, embarrassés, et plein d’autres adjectifs qui décrivent parfaitement ce qu’un couple de « mariage arrangé » peut être au début de son histoire.

Il parait que la saison 2 a été validée. Donc, si vous voulez découvrir, va juste falloir prévoir vos vacances!

Bonne semaine
Tam-Tam

 

Passé/Présent ep.3 : Judith McNaught

Réédition de la première saga de l’été: 12/09/2011

Judith McNaught à l’honneur aujourd’hui après une série qui vous aura tenu en haleine pratiquement un mois. Un mois pour étudier avec sérieux ces auteurs qui naviguent entre le passé et le présent, ces auteurs qui savent aussi bien manier le corset et les jupons, que les téléphones portables et les voitures à gros cylindres.Mais à l’origine de cette étude, il y avait une auteur, et un livre dans lequel je m’étais plongée alors que les derniers jours de l’été sonnaient. Judith McNaugh et son « Until You ». C’est étrange parfois comme certains livres semblent avoir été placés sur votre chemin. « Until You » fut de ceux-là, déniché lors dufameux voyage diplomatique qui vous aura permis de passer un mois entier en présence de nos guest-stars.

Mais revenons à « Until You ». Romance historique écrite par une auteur découverte dans le contemporain, ce dernier raconte l’histoire de Sheridan Bromleigh et de Stephen David Elliott Westmoreland Comte de Langford (à vos souhaits !).

L’honnêteté me pousse à vous révéler un fait des plus critiques : j’ai lu ce roman dans sa version française il y a une dizaine d’années (à l’époque où j’ai découvert l’auteur), mais ma mémoire étant des plus faillibles, j’ai complètement oublié le-dit roman, jusqu’à la relecture de celui-ci, quand, arrivée à la page 57, j’ai eu une vague impression de déjà-vu. Mon incapacité à retenir les noms sera ma perte, c’est dit!Vous me direz, ceci en dit peut-être long sur le roman en question, mais pas du tout !

L’histoire entre Stephen et Sheridan est plutôt bien menée. La jeune fille a été élevée aux États-Unis, de manière peu conventionnelle, suite au décès de sa mère. Elle sait monter un cheval comme une écuyère de cirque, enfile un pantalon comme d’autres enfilent des corsets et possède un répertoire d’injures qui ferait honneur au capitaine Haddock.Fort heureusement, elle sait aussi être un portrait de convenance, grâce aux enseignements de sa tante. Tout irait pour le mieux si, à son arrivée en Grande Bretagne, notre héroïne ne perdait pas la mémoire…

Coup de chance pour elle, et pour notre histoire, ce malencontreux accident survient alors que notre héros Stephen Du nom à Ralonge se trouve à ses côtés. Un petit coup de pouce du destin, ou une chute de cargaison (tout dépend du point de vue), mais voilà donc nos héros en présence l’un de l’autre.

Alors que Sheridan tente de retrouver les bribes de son passé, elle découvre Stephen. Ce dernier est un héros historique comme on les aime : beau, charmant, noble mais enclin aux propositions indécentes, arrogant et réticent à admettre ses erreurs. Bref, un héros un peu « rake » sur les bords.

J’ai fait l’erreur de m’attendre à une histoire d’amnésie assez « traditionnelle » et finalement quelque peu sans saveur : héros rencontre héroïne, héroïne perd mémoire, couple tombe follement amoureux, héroïne retrouve mémoire, héroïne n’est pas de son rang, héros fait proposition indécente, etc…

Mais je suis heureuse de vous annoncer que Judith, dans son infinie sagesse, a su trouver les éléments nécessaires pour perturber ce schéma éculé. Elle a su créer une folle équipe de personnages secondaires et de situations parallèles qui donne de la profondeur à ce roman, pour le rendre très bon.

Si bon, que je ne m’explique pas vraiment cette amnésie partielle de ma part, car si j’avais complètement oublié « Garçon Manqué » (titre français), je garde un très beau souvenir de « Séduction » (Remember When)… Peut être ai-je été frappée du même mal que l’héroïne ?

Mais penchons nous donc sur ce fameux contemporain : « Séduction ». Diana Foster, Cole Harrison et son ambiance texane. Il me suffît de voir la couverture pour me remémorer certaines scènes empruntes de sensualité, de chaleur, et de haute société sudiste.

Cole Harrison est un businessman accompli. Bien des années ont passées depuis le temps où il travaillait dans les écuries Foster pour payer ces études. C’est dans ces mêmes écuries que Diana Foster est tombée amoureuse de lui. Bien des années plus tard, les voilà de nouveaux réunis.
A l’époque la jeune fille était une riche héritière, mais un revers du destin l’a forcée à travailler dur pour sauver sa famille de la ruine. Aujourd’hui, elle aussi est à la tête d’une entreprise florissante. Deux travailleurs hors du commun, à la volonté de fer qui décident de s’unir. Non, ce ne sera pas un mariage sous le signe de l’amour, mais chacun à quelque chose à tirer de cette situation : Cole donne satisfaction à son grand-père qui lui a posé un ultimatum « tu te maries, ou c’est la ruine », et Diana sauve son image du scandale (lequel, je vous laisse découvrir).Encore un scénario cousu de fil blanc ? Que nenni ! Judith a plus d’un tour dans son sac, et sa plume m’a enchanté encore une fois de rebondissements imprévus, de personnages plus subtils que les apparences ne le laissent entendre… Un réel plaisir de lecture !

Comment les départager alors? Pour les besoins de cette chronique, j’ai été farfouiller dans la vie de l’auteur, pour savoir si elle était comme AQ/JAK, et que ce va-et-vient entre historiques et contemporains était une habitude ou si, comme Lisa Kleypas, elle ne s’était tournée vers le contemporain que récemment…

Et bien figurez vous qu’elle a commencé par l’historique, mais voyant que de plus en plus d’auteurs débarquaient sur ce même marché, elle s’est réinventée auteur de contemporain et n’a plus vraiment changé depuis.

Si une partie de moi se dit que c’est peut-être dommage, je préfère qu’elle se concentre sur un genre et qu’elle y excelle, une déception est si dure à gérer !

Je referme à présent cette série Passé/Présent, je n’écarte pas l’idée d’y revenir un jour… Mais en attendant, vous avez de la lecture devant vous !

Tam-Tam

NB: Sur la photo vous pouvez apercevoir « Once and Always », autre roman historique de Judith McNaught, il est désormais dans ma PAC (Pile à Chroniquer), mais si vous voulez prendre de l’avance, c’est un bon cru de l’auteur!

De l’art de la recommandation…

2012-08-03 12.39.37

Je suis en plein dans cette période désagréable où j’alterne les livres médiocres et les mauvaises surprises, et tout m’énerve ! Du coup je vais partager, parce qu’il n’y a pas de raison que je sois la seule à souffrir… Je viens donc de lire successivement, tous des livres recommandés par des copines lectrices :

Hollywood dirt, d’Alessandra Torres

Lui est une superstar de Hollywood, elle est une nobody du fin fond de la Georgie. Il est en plein divorce sanglant, elle n’a aucune ambition, si ce n’est celle de quitter la petite ville où elle a grandi, et où il vient tourner son prochain film…

Le livre commence bien avec des accents de Ain’t she sweet ? et une héroïne qui n’a pas la langue dans sa poche. Malheureusement, très vite, tout part en vrille. Ils se détestent, sont odieux l’un envers l’autre, et cela dure… jusqu’à 85%! Et puis là, pouf, par magie, ils sont follement amoureux. Rajoutez à cela le fait qu’ils ne se parlent presque pas, interagissent à peine, les scènes de sexe sont à la limite du porno, en contradiction avec le ton de tout le reste, les raisons pour lesquelles toute la ville la traite en paria, je ne vous en parle même pas, il y a un délire sur les sacs en papier incompréhensible, et un bébé coq qui aurait pu être mignon sauf qu’il fait ressortir encore plus violemment l’absence totale de respect du héros envers son environnement.

Bref, une histoire qui pour moi n’évolue pas du tout  et tient à peine la route, et des personnages à peine sympathiques, en dépit d’une bonne idée et d’un début prometteur.

Une étoile.

The CEO buys in de Nancy Herkness

Lui est un multimillionnaire qui rêve de rencontrer l’amour (j’avoue j’apprécie le changement avec ceux qui ne veulent pas en entendre parler) et qui flashe sur elle, sa petite intérimaire (sa secrétaire à la grippe). Une histoire qui n’a rien révolutionné, et beaucoup beaucoup de sexe (pas toujours très à propos), mais pour finir, une histoire qui ne tient pas debout mais est charmante. J’ai passé un bon moment, j’ai ri un peu, je les ai trouvés touchants par moments et dans l’ensemble, pas trop bêtes !

Trois étoiles.

Caged in winter de Brighton Walsh

OMG les angoisses existentielles de ces deux-là!!!! Lui est orphelin, mais ne s’en sort pas trop mal grâce à l’héritage modeste de ses parents, il vit avec sa sœur et sa nièce, qu’il considère comme sa responsabilité (même si sa sœur, qui a eu un enfant à 17 ans, est plutôt responsable, qu’elle bosse et tout et tout), il a presque fini sa formation pour devenir chef, et est affligé d’un sérieux complexe du prince charmant (vous savez, celui qui veut toujours sauver la demoiselle en détresse, même si elle n’est pas d’accord) (cf sa sœur).

Elle est orpheline aussi, a grandi en foyer, se paye ses études toute seule en bossant comme une dingue dans un bar pourri où elle est obligée de porter un costume pour le moins léger. Et elle ne veut surtout accepter d’aide de personne, jamais, parce qu’elle est IN-DE-PEN-DAN-TE. Elle n’a pas d’amis, rien, personne, c’est un porc-épic, il ne faut pas l’approcher.

Et puis il arrive à la convaincre de sortir avec lui, ils sont ensemble, ça se passe bien, ils s’aiment bien, bref, des jeunes de 22 ans amoureux.

Et puis la catastrophe, elle perd son job à 5 semaines des examens finaux, et là, il a l’audace de suggérer qu’elle s’installe avec lui et sa sœur pour économiser le prix d’un loyer et se concentrer sur ses examens pendant quelques semaines, et elle le largue parce que non merci, elle ne dépend de personne. Et tous ses potes à lui lui disent que c’est de sa faute parce qu’il aurait dû se rendre compte qu’avec son passif, elle prendrait peur.

Argh. La première moitié n’est tout de même pas trop mal, avec la manière dont ils tombent amoureux, c’est chou. Mais tout est gâché après, comme si l’auteur s’était dit que pour être intéressante, elle devait artificiellement multiplier toutes les émotions par 347 à chaque fois. Epuisant.

Deux étoiles.

Plain Jayne de Laura Drewry

Pffff. Ils sont amis depuis la maternelle, elle avait quitté la petite ville où ils ont grandi tandis que lui s’y est marié, a monté sa boite, puis est devenu veuf. Elle revient à la faveur d’un héritage, ils sont toujours amis mais en fait elle est amoureuse de lui depuis toujours, persuadée que cela n’arrivera jamais (j’avoue, après 25 ans…). C’est une histoire mignonne, qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais c’est trop long. Pendant 70% du livre, il fréquente une autre femme, puis quand il la quitte parce qu’il a compris qu’il avait des sentiments pour l’autre, il ne dit rien pendant encore presque 10%… C’est long, c’est long, c’est long. Et pendant ce temps, eh bien il ne se passe rien, ils sont amis, mais leur relation n’évolue pas.

Deux étoiles.

A Bollywood Bride de Sonali Dev

Oh la la, la catastrophe totale.

J’avais vraiment aimé le 1er livre de l’auteur, A Bollywood Affair.

Mais là… Ce livre m’a mise en colère, comme cela m’arrive rarement. Probablement parce que j’attendais mieux, tellement mieux, comparé au précédent.

Elle est une superstar de Bollywood, et revient dans sa famille après 10 ans d’absence, pour le mariage de son cousin adoré. Là, elle retrouve son premier amour, qu’elle a quitté brutalement et dans des conditions mystérieuses, 10 ans auparavant. Quand j’ai enfin compris ses raisons, j’ai failli ne jamais terminer le livre. C’est ridicule, cela n’a pas de sens, c’est juste totalement incompréhensible et franchement, inexcusable. Je n’ai qu’une chose à dire de l’héroïne : elle a besoin d’une thérapie. Une loooongue thérapie, elle est frappée. Elle est supposée être mystérieuse, glaciale, tourmentée, mais elle est juste frappée, et incohérente. L’histoire est lente aussi, on passe un temps fou sur le mariage du cousin, dans ses moindres détails, sans que cela n’apporte quoi que ce soit à l’évolution de la relation. La voix du héros est totalement absente de l’histoire, ses souvenirs, ses sentiments ne sont jamais explorés. D’une manière générale, on ne retrouve dans ce livre ni la légèreté, ni la tendresse qui m’avaient tant plu dans le livre précédent, c’est une histoire compliquée alors qu’il s’y passe très peu de choses, tourmentée (alors qu’elle n’avait franchement pas de raison de l’être) et entièrement racontée du point de vue d’une héroïne névrosée.

Une étoile.

Et maintenant, je lis quoi ?

Bonne semaine,

Chi-Chi (déprimée)

Délicieuse Dépendance (ou pas) – Harlequin 100% Rugby

Délicieuse Dépendance

Bonjour à tous, c’est Min’ qui repasse par là !

Quand Chi-Chi m’a parlé d’une série de romances sur le rugby, je me suis vite portée volontaire pour en lire une (grand coeur, abnégation, sens du sacrifice, tout ça tout ça…).

Mais on se dévoue pour la cause, oui madame! On travaille d’arrache-pied chaque semaine à rester la plus objective sur les profils de rugbymen!!! ON effectue des recherches approfondies sur le sujet, toussa, toussa…

PS : c’est T.

Mon enthousiasme a été un peu tempéré quand j’ai compris qu’il s’agissait de nouvelles, mais j’avais déjà donné ma parole. (A qui le dis tu! Des nouvelles, le plan casse gueule franchement!) Comme je vous le disais la semaine dernière, je n’aime pas trop les nouvelles. De deux choses l’une: soit elles sont ratées (comme le dit si bien Tam-Tam, la nouvelle c’est une alchimie particulière), soit elles sont réussies et je suis toujours frustrée de ne pas pouvoir en savoir plus sur les personnages et leur histoire.

Bon après, une nouvelle qui donne envie de lire d’autres choses mais ne frustre pas, c’est plutôt une réussite. Mais clairement, les auteurs aiment explorer leur personnages et du coup, souvent, c’est périlleux la nouvelle en romance.

Bon mais qu’en est-il de cette Délicieuse Dépendance rubgystique (si si c’est un vrai mot) me direz vous ? Sous l’élégante accroche « Amour, rugby et erreur de plaquage », Eve Borelli nous parle d’Agathe, jeune médecin de campagne, et de son cœur brisé par Nicolas, véritable dieu du stade, qui l’a plaquée (ha ha) du jour au lendemain sur un bout de Sopalin. (un bout de Sopalin? Il n’avait plu d’enveloppe usagée? ou de vieux ticket de caisse? parce que globalement, il y a plus pratique que du Sopalin!) Plus d’un an après, Nicolas repasse avec son équipe par la petite ville où vit toujours Agathe, ce qui donne naturellement des vapeurs à cette dernière. Mais Agathe est en colère et blessée, que va-t-il donc se passer ???

Gros suspense donc… Moi je vois déjà plusieurs problème, les retrouvailles déjà. Et je ne parle même pas du fait que ce soit un truc que je n’affectionne que moyen. Mais qui dit retrouvailles dit bagage émotionnel à traiter. On est dans une nouvelle, pour être efficace, l’auteur vient de se rajouter un niveau de difficulté supplémentaire. Après je dis ça…

Je vous épargne le suspense, la seule raison pour laquelle je l’ai lue jusqu’au bout c’est que c’était une nouvelle, donc très court. Je ne vous fais pas une liste exhaustive mais malgré quelques tentatives d’humour pas trop mal réussies (j’ai bien aimé le concept de « la respiration de la loutre en trois temps » pour se vider la tête, ou quand Agathe compare son ex à « une ridicule paire d’escarpins synthétiques: brillants au premier abord, puants en un temps record. »), le style est plutôt moyen.

La respiration de loutre en trois temps? tu m’intrigues… ça consiste en quoi spécifiquement?

Les personnages et l’intrigue ne sont pas du tout convaincants: Agathe et Nico vivent une histoire d’amour intense, elle est convaincue qu’il est l’homme de sa vie, il lui a déclaré son amour éternel, et quand il la quitte par essuie-tout interposé elle ne lui passe même pas un coup de fil pour essayer de comprendre ? Et je ne vous parle même pas de la raison pour laquelle lui est parti comme ça.

Mouahahahaha… Non mais tu pensais vraiment qu’il y  aurait de la communication? Malheureuse, ce serait espérer un raisonnement cortiqué de la part d’une héroïne qui est en proie à ses hormones!

En plus Agathe, la pauvre, est clairement nymphomane : l’histoire commence sur une scène « torride » avec Nico qu’elle est en train de revivre dans son imagination. Soit. Sauf qu’en fait, elle est complètement obsédée et ne peut plus fonctionner normalement parce que ce genre de scène lui envahit l’esprit tous les quart d’heure, y compris en pleine consultation médicale d’un rat répugnant (non non, elle n’est pas vétérinaire, elle se laisse juste harceler par Louis, l’ancien entraîneur de Nicolas, et son rat tricolore). Personnellement vous me mettez un gros pervers et un rat agressif sous le nez, je peux vous dire que ça calme mes fantasmes rapido, dieu du stade ou pas…

C’est le genre de meuf qui doit se faire des films au rayons saucissons du supermarché et qui a des vapeurs devant un concombre.

Donc entre les scènes sexy imaginaires un peu clichés toutes les 2 pages, les personnages stéréotypés (James, son collègue médecin gay londonien), le surnom douteux que lui donnait Nicolas (« cul » – oui, il l’appelle affectueusement « cul ») (Mouahahahahahahan juste là, mouahahahahaha. Juste pour rire, ce soir, je tente le sobriquet avec le prince, juste pour voir la réaction d’une personne normale, et je vous tiens au jus), c’était mal parti. Tout ça pour finir sur des retrouvailles parfaites alors que dans toute la nouvelle les héros passent en tout à peu près 15 minutes ensemble – et que quand Nicolas essaye de s’expliquer, Agathe lui saute dessus et déclare que ce n’est pas nécessaire, passons tout de suite au sexe et aux projets de mariage – moi je dis merci mais non merci.

J’imagine la scène, petite musique d’Ennio Morricone en fond (Le Professionnel, parce que ça fait toujours un peu royal canin), elle et lui qui court dans une prairie en se déshabillant… pour finalement se sauter dessus en parfaite synchronisation…. explosion de paillettes hallucinogènes (c’est nouveau sur le marché, très efficace!)… Et BAM, happy end. Je me trompe?

Après la chronique de Tam-Tam de la semaine dernière, je crois que je vais plutôt me contenter de regarder les rugbymen jouer dans le stade et de me plonger dans une bonne romance historique… ou steampunk tiens !

Moi je n’ai pas envie de lire en ce moment, j’ai la troisième saison de Miss Fisher qui m’attend! (et la lecture assidue de Pierre Lapin aussi, mais c’est dans un autre registre!)

Bonne journée à vous et peut-être à bientôt !

Min’

Et Tam-Tam

Ces couples que je ne saurais voir

Réédition du 25/07/2011
Pour conclure notre « mois de la guest-star », notre invitée mystère, la toute première des invitées sur notre blog, j’ai nommé Lady V. Voila déjà un an qu’elle prenait la plume pour vous faire part de ses Conseils à l’intention des novices en romance, nous la retrouvons aujourd’hui pour parler de science de la romance de nouveau!

Il est de ces personnages qui représentent, selon certains « la plus belle histoire d’amour du monde ». Le cinéma nous a donné Jack et Rose, la télévision Ross et Rachel, la bande dessinée Tintin et le capitaine Haddock. La littérature a donné à nos pauvres cœurs de romantiques des couples mythiques qui nous font rêver. Enfin officiellement. Pessimiste (ou réaliste) assumée, je veux vous expliquer pourquoi je déteste certains de ces couples que Hollywood et les éditeurs essayent encore de nous faire passer pour une destinée merveilleuse. Non, parce que j’ai vérifié, en vrai, la petite sirène ne finit pas avec le prince Eric. Nous avons donc :

1) Roméo et Juliette, les amants maudits :

LE couple romantique par excellence. Parce que c’est bien connu, épouser un type rencontré quelques jours plus tôt, à 13 ans, c’est vraiment l’idée du siècle. Surtout à quelques jours de son mariage arrangé. En plus, Roméo tue le cousin de Juliette (histoire d’amorcer une réconciliation avec la belle-famille), doit fuir et revient pour découvrir le cadavre de sa femme. Au lieu de se donner un temps pour se remettre, il se suicide! Juju finit par se réveiller (en fait cela faisait partie d’un plan génial pour s’enfuir avec son mari. Où? Comment? Avec quel argent? Question futile enfin, elle suit son coeuuuuuur) et se tue aussi. Ils ont donc dû passer environ 48h à la suite ensemble et se marient.

Comment ça finirait en vrai : Après s’être enfuis tous les deux, Roméo se rend compte que Juju, du haut de ses 13 ans, n’est rien d’autre qu’une petite blonde et qu’ils n’ont rien en commun. En plus, la vie dans la forêt, ça va deux minutes, mais il y a une fête chez Benvolio samedi soir. Il quitte sa femme pour sa nourrice, et Juliette n’a plus qu’à faire comme toutes les filles de l’époque ayant péché : direction le couvent.

2) Les hauts de Hurlevent, l’égoïsme à l’état pur :

Alors là, j’avoue, je n’ai pas lu le livre. Le film, le résumé, la bande-annonce, les fiches de lecture m’ont largement suffi. L’histoire? Heathcliff, une brute épaisse maltraitée dans son enfance par son frère adoptif, tombe amoureux de Cathy, sa sœur adoptive (déjà c’est limite incestueux, mais personne ne dit rien), laquelle, pour une raison obscure lui retourne ses sentiments. Mais elle en épouse un autre (qui l’adore malgré le fait qu’elle crève d’amour pour son presque-frère) et Heathcliff jure de se venger, entre autres en épousant la belle-sœur de Cathy, innocente dans l’affaire, et en la maltraitant. Cathy meurt en donnant naissance à sa fille, ce qui n’empêche pas Heathcliff de poursuivre sa revanche sur la fille de Cathy, son propre fils et le fils de son frère adoptif. Ou comment ruiner les générations futures à cause de deux personnes qui s’aiment et se haïssent. J’ai du mal à voir pourquoi cette histoire plait tant.

Comment ça finirait en vrai : Le mari de Cathy a la bonne idée de déménager (parce qu’habiter en face de chez Heathcliff, ça n’aide pas vraiment à tourner la page), cette dernière devient alcoolique, tout comme l’amour de sa vie, qui fait une faveur à tout le monde en allant rencontrer Freud qui, au bout d’une heure de thérapie, trouve en lui l’inspiration pour l’ensemble de son œuvre.

3) Twilight, la possession, une nouvelle forme d’amour :

Plus besoin de raconter l’histoire, Twilight représente 97 000 résultats sur Youtube, 125209 sur Fanfiction.net et 46700000 pages sur Google. Bella et Edward, qui pense qu’espionner une camarade de classe en train de dormir, c’est romantique. Perso, moi j’appelle le 17 et je n’accepte pas sa bague de fiançailles, surtout quand ce qu’il préfère  chez moi, c’est mon odeur et mon sang. Mais c’est une question de goût… Les vampires plus vieux que l’Arc de Triomphe, qui m’interdisent de voir mes amis et dont la famille essaye de me manger comme un BigMac, ça ne me donne pas trop envie de m’effondrer lamentablement et ne plus sortir de ma chambre pendant 5 mois parce qu’il a déménagé sans laisser d’adresse. Heureusement qu’il y a un loup-garou bodybuildé à proximité pour enchainer! Simone de Beauvoir doit s’en retourner dans sa tombe.

Comment ça finirait en vrai : Edward tue Bella pour notre plus grand soulagement, la rédaction de Lire respire à nouveau, et Edward meurt bêtement lors d’une partie de balle au prisonnier avec ses frères (toujours puceau, il s‘agit d‘un livre mormon, rien en dehors du mariage). Au moins Shakespeare savait écrire, lui (oui, Stephenie Meyer s’est paraît-il inspirée de Romeo et Juju pour son chef d’œuvre)!

4) Les quatre filles du docteur March, « mais restons potes, hein? » :

On a toutes lu ce livre, on a toutes craqué pour Laurie (malgré son nom de chanteuse), on a toutes cru qu’il finirait avec Jo, son meilleur pote, son mousquetaire, le Joey de son Chandler (elle était un peu facile celle- là) qui, malgré son nom, est une fille. Mais Louisa May Alcott a brisé bien des cœurs (et reçu bien des lettres de fans en colère dans les années 1860) en casant Laurie avec Amy et Jo avec un prof allemand, après que Jo ait refusé d’épouser Laurie car elle ne l’aimait pas, et qu’elle ne montre aucun signe de jalousie quand il revient avec sa petite sœur à son bras.

Comment ça finirait en vrai : de la même façon, avec deux couples bien assortis, une amitié sauvée et une maison pleine de garçons pour Jo. Ça s’appelle tourner la page avec classe et maturité.

Il y a bien sûr bien d’autres couples, mais je ne m’occuperais que de ces quatre-là aujourd’hui… J’aurais pu par exemple écrire sur Papa Longues-Jambes, mais ce sera pour une autre fois. En attendant, dites-moi, vous, quelles histoires d’amour vous avez adoré détester ?

PS : Par pitié, fans de Twilight, que je sais animées d’une passion violente et rare, épargnez moi !

Lady V.

Trouver son Jamie Fraser

outlander_gallery1_wm

Fans du kilt et de la roussitude, cet article est pour vous car il sera plein de morceaux de Jamie (les morceaux sexys, bien entendu), et de Outlander.

Morceau #1: en papier, avec une couverture, un titre et une 4ème qui vend du rêve; j’ai nommé le dernier tome que j’ai fini en septembre dernier (oui, je suis à la bourre pour la chronique, je ne vous le fais pas dire!). Written in my own heart’s blood est le 8ème opus et dernier en date de l’auteur Diana Gabaldon. Il nous raconte toujours l’histoire de Claire et Jamie et alors que les années passent, les voilà qui traversent les évènements qui animent les « colonies » de l’autre côté de l’Atlantique… Claire et Jamie, où le couple qui est stratégiquement au coeur de beaucoup d’évènements historiques de l’époque. Après, vous me direz que ce n’est pas de leur faute si l’époque était mouvementée…

Mon avis sur le livre est partagé. Si je suis en besoin d’une romance, clairement, ce n’est plus du tout cela. Mais je swoone encore à mort à chaque fois que je surprends au détour d’une page la manifestation de l’amour incommensurable qu’ils se portent. Les livres de Diana Gabaldon sont de grandes fresques historiques documentées avec soin, et l’histoire de nos héros s’articule de manière pertinente autour de l’Histoire avec le H qui va bien.

Si comme moi vous êtes des inconditionnels de la série, plongez-vous dedans avec délectation, c’est toujours aussi bon, aussi haletant, aussi trépidant et Jamifiant (oui, mot du jour!).

Morceau #2: sur un écran, avec du son, un accent râpeux et un galbe du mollet qui fait bien envie ma foi : j’ai nommé la série « Outlander » de Starz. J’ai eu la chance (et le temps, surtout le temps en fait) de voir la première partie (c’est à dire les 8 premiers épisodes) et j’attends avec impatience que le DVD de la saison complète soit disponible pour me faire un marathon (que j’espère estival) et boire le Jamie cinématographique pendant 16 épisodes chargé en kilt.

La première partie est franchement belle, les acteurs sont bluffant de vérité. Il n’y a qu’a voir la prouesse de l’acteur qui joue à la fois le mari de Claire au 20ème siècle et le capitaine des Dragons. Tobias Menzies qui joue les deux rôles me fait frémir d’horreur en Randall alors que je le trouve affectueux et plein d’humour en Frank. Un coup de maitre.

Morceau #3: en version papier (ou du moins digitale), qui m’a bien fait sourire et qui fait un peu voyager, j’ai nommé Finding Fraser, de l’auteur K.C. Dyer.

Ce livre raconte l’aventure de Emma Sheridan, 29 ans, qui décide de tout plaquer pour aller se trouver son Jamie à elle en Ecosse. Elle en a marre d’attendre, sa vie ne la satisfait pas et parce qu’elle est tombée amoureuse de Jamie il y a des années, elle se dit qu’en fait, c’est lui qu’il lui faut.

Pitch simple plutôt bien mené par l’auteur qui fait parlé son héroïne de blogs post en chapitres rédigés à la première personne. Cela est plus de l’ordre du roman féminin que de la romance à l’état brut, mais il était intéressant de voir que dans la folie de cette décision, la protagoniste évolue et apprend des autres et d’elle-même.

J’ai une grande affection pour les romans qui parlent de nouveau départ, et ce Finding Fraser en est un bon exemple. Je regrette cependant que la part romantique soit à ce point sous-développé car la 4eme avait clairement plus surfé sur cet angle.

3 morceaux de Jamie, c’est pas mal pour aujourd’hui non?

Bonne lecture/visionnage,

Tam-Tam

De l’anniversaire et de la romance avec du concours inside

2015-07-06 21.32.55

EDIT :

LES RESULTAT SERONT ANNONCES LE 28 JUILLET

RESULTS WILL BE ANNOUNCED ON JULY 28

Scroll down for english

C’est l’été, il fait chaud (très chaud même pour certains de vous), et nous nous sommes dit que vous alliez bien avoir besoin d’un peu de lecture depuis votre transat – canapé – carré de pelouse – bord de piscine – coin de bac à sable, ne rayez aucune mention inutile…

Certaines de vous sont déjà au courant, il y a quelques semaines (gloups, comme le temps passe vite), j’ai eu la chance de rencontrer la très grande Eloisa James, lors d’une séance de dédicaces londonienne…

Et à cette occasion, notre chère auteur, à qui j’ai raconté ma vie, mes petites histoires, et surtout, notre bébé blog qui commence à se faire vieux (juste, comme cela en passant, 5 ans hier) (T. my dear, happy bloganniversaire to us, qui l’eut cru – pas moi c’est certain!) (et à vous tous, qui nous lisez, merci merci mille merci d’être encore avec nous contre vents et marées), je disais donc la très grande Eloisa à qui j’ai raconté ma vie, m’a généreusement offert trois exemplaires dédicacés de son dernier roman pour vous, chez lecteurs! Selon mon avis hautement expert, Four nights with a Duke est tout à fait un livre de circonstances, été, limonade et sieste au son des cigales en option.

Alors voila, nous sommes le 7 juillet, c’est l’été, il fait beau, et vous pouvez aller cliquer ici pour savoir ce que nous avons pensé de ce roman (si vous avez la flemme de cliquer, je vous le dit directement, j’ai adoré)…

Comme nous ne savons pas faire de concours, et qu’il fait trop chaud pour réfléchir, les règles sont simples :

Laissez nous un petit commentaire, il y a 3 exemplaires à gagner, qui seront tirés au sort de la main innocente de Sa Majesté le petit prince, le 17 juillet. Vous avez donc 10 jours pour participer, et je vous enverrai un exemplaire dédicacé de la plus belle plume de l’auteur elle-même (violette la plume)!

Bonne journée,

Love

Chi-Chi

Warm summer days are upon us, it is time for holidays, slowing down, and finally start reading those books you have been thinking of all year!

Some of you already know the story, but a few weeks (or months, but really, who’s counting?) ago, I met the lovely Eloisa James at a book signing in London! It was quite an event as you can imagine, and I told her all about me (she seemed riveted) (ahem), reading romance, loving her books, and of course our little blog.

By the way, this would be a good time to mention that this little blog turned 5 years old yesterday, I can’t believe we are still here, and you are still here, and supporting us! Thank you so much to all of you!

As I was saying, the very lovely Eloisa thought, as I do, that you all needed to read her last book, Four nights with a Duke. So she gave me 3 copies, all signed, to give to you!

Rules are simple, as always : just leave us a comment here, and we will randomly draw 3 names (well, His Majesty the Little Prince will anyway), on July 17th. You have 10 days, ready, set, go!

Have a great day,

Love,

Chi-Chi

Garden of Lies

Mouahahaha c’te blague ce livre.

L’Agence Kern, fondée et tenue par notre héroïne Ursula Kern, offre le service de professionnelles du secrétariat à une clientèle riche. A la suite de la mort de Anne Clifton, une de ses employées, Ursula décide de lever le doute sur les circonstances de son trépas (oui, trépas, j’avais envie ce matin).

Ursula… C’est une grosse pieuvre aux cheveux gris et à la voix stridente?

Elle se présente ainsi devant Slater Roxton, archéologue de son état et présent employeur de notre nouvelle amie Ursula et lui explique qu’elle va devoir prendre un petit congé sans solde et que non, elle n’est pas en mesure de lui donner une date de retour (Ursula travaille au pays des bisounours)…

Je me ferais bien la même avec mes chefs, je sens que cela va leur plaire. Mais tu es mauvaise langue ma chère, c’est parce qu’Ursula est tellement géniale à son métier qu’elle se sait indispensable et pense que personne n’osera rien lui refuser!

Slater, sous le charme de ses yeux verts-dorés, écoute tout cela avec attention et finit par lui proposer son aide (oui, il avait poney après-demain, mais il peut reporter). Notre duo de choc est en place, en avant l’aventure… (j’ai failli vous le faire, en avant les histoires, mais je me suis dit que les amoureux de lego allait me lancer des marrons de préférer les playmobils)

Alors, comment vous le dire avec toute la délicatesse du monde…
Ce livre n’est, selon moi, pas un bon Amanda Quick, ce n’est même pas un moyen Amanda Quick. C’est un Amanda Quick décevant et frustrant!

Frustrant de par cette intrigue: j’ai une vague sensation de déjà vu, comme si notre auteur avait pris les ingrédients de ses historiques, en avaient sélectionnés quelques uns au pif, les avaient mis dans un shaker, et voilà!!!! (nescafé cappuccino!!!).

C’est le jour des référence culture pop!

En effet, cette romance comprend:

-l’agence de secrétaires (pas de dames de compagnie comme dans « Un alibi de charme », mais une agence qui permet à des femmes de trouver du travail, sans avoir à rouler de la croupe)

-l’archéologie. Non, mais Ravished quoi! Harriet!

On ne touche pas à Harriet, elle est géniale!!! Si vous ne la connaissez pas, il est temps!

-la disparition d’une proche. J’avoue, là, il y en a plus qu’un qui le traite. Souvent les héros de AQ cherche à se venger de quelqu’un qui aurait fait disparaitre un oncle/mentor/ancienne flamme (ne rayer aucune mention, et ricaner en silence)

-le séjour sur l’île mystérieuse. OMG Vanza revisité. Slater n’est pas devenu un ninja de la haute société avec un grand maitre à servir mais juste végétarien (ricanons, ricanons) après une année passée sur une île quasi déserte dans une communauté (genre monastère) oubliée de tous (looping oculaire en boucles mesdames!)

Moi tu me dis végétarien, je me dis « sur son ile déserte, où il ne devait pas y avoir grand chose à manger, il a du faire un régime express »!!!

-une femme indépendante. Alors bon, là j’admets, c’est plutôt une bonne chose. Sauf que finalement je ne me suis pas pris d’une énorme affection pour Ursula. Elle est un peu butée, et pas forcément ouverte… ce qui est un problème quand on se veut moderne et pertinente!

-L’homme au passé sombre. Vous l’avez tous compris, Slater a passé un an sur un île alors que toute la bonne société le croyait mort. Depuis qu’il est de retour, il catalogue ses artéfacts archéologiques. Et quand soudainement Ursula entre à son service, il se découvre une passion dévorante et se dit qu’il va se plier en quatre pour elle. comme ça, parce que elle a de beaux yeux.

Non, juste Non.

Décevant à cause de cette sensation déplaisante qui a entouré ma lecture. L’auteur essaye de s’en sortir sans magie et autre supercherie surnaturelle (comme dans Arcane et les autres séries qui en découlaient), l’auteur essaye de nous mettre de la tension, du mysticisme, de l’intensité, mais toute tentative de l’auteur se conclue par un échec et le tout tombe complètement à plat.

J’ai un exemple parfait. Alors attention spoiler à suivre :

Sur l’île, Slater a été coincé dans un labyrinthe. Il a passé des jours sans vivres et eau et a fini par en sortir en vie. Comment? En décryptant les histoires des 3 passages qui étaient proposés dans les tréfonds du dédale (Ta-ta-ta-tinnnnnnnnn).

C’est la musique d’Indiana Jones? Genre la même que quand il survit à une explosion nucléaire planqué dans un frigo qui vole? Si ce n’est pas le cas, cela devrait, même niveau de crédibilité!

Il nous explique au détour d’une conversation avec U. que la philosophie qu’il a découvert sur l’île se sert du labyrinthe pour « trouver la voie » et ajoute qu’il en fait une reproduction chez lui dans son sous-sol. Ainsi, quand il se pose une question, ou qu’il a un problème à résoudre, il va dans le labyrinthe, et quand il sort du-dit labyrinthe, il a sa réponse.

Alors de prime abord, comme ça, c’est sympa. C’est même plutôt profond comme thématique. ça évoque les possibilités de se recentrer, de prendre du recul pour voir la situation différemment, de méditer en concentrant son esprit sur une route, toussa toussa…

Mouarf, oui, on va dire, en théorie, c’est possible. Mais en théorie tout se passe bien aussi… Et on sait tous que l’on ne vit pas en théorie!

Et puis il y emmène U. alors qu’elle est en proie à des doutes concernant sa quête de la vérité. Elle est devant le labyrinthe, elle se pose la question, fait le labyrinthe, en sort et attend.

Elle met 3 jours et n’a pas emmené de gourde aussi?

Slater lui demande alors si elle a sa réponse, ce à quoi elle répond qu’elle attend qu’il la lui donne. Slater, doté d’une intelligence hors norme, lui rétorque alors qu’il est donc celui qui doit lui donner la réponse et Ursula conclut: « Est ce que vous aller m’embrasser? » (Tsoin-tsoin-tsoinoinoinnnn).

Tu parles d’une douche froide! Moi j’étais branché sur la profondeur des sentiments, la complexité de la vie, le futur incertain et BAM… le bisou qui tombe comme ça. Et il faut dire que ça fait un peu tout le roman comme ça.

Encore un bel exemple (spoiler sensuel) (oui, je sais, je sais…)
« He kissed her deeply, drinking of her essence. She was wet and she tasted of tropical seas and sunshine and moonlight. »
Il l’embrasse, boit son essence (j’hésite encore l’incontinence et la femme fontaine). Elle était mouillée et avait le gout des mers tropicales, des rayons du soleil et de la lune.
Les mers tropicales? Les rayons du sol…?????? Sweet Sparkling Poney!!!

Mouahahahaaaaa la blague! Ça suffit le langage fleuri!!! (et aussi, T. s’est lancée dans une nouvelle gamme d’expressions, je pense que l’on devrait les faire breveter)

Dans quel univers est-ce glamour? En vrai? Car si on lit entre les lignes et qu’on explique l’expression, Ursula est salée. Voilà.

Après le goût du soleil et de la lune… Déjà que je trouvais que les robes de peau d’âne c’était du grand n’importe quoi, mais là, j’imagine juste le type la bouche grande ouverte un 15 aout en pleine canicule à « gouter le soleil ». Parce que pour dire qu’elle en à le gout, faut être capable de comparer. Ou alors elle est lumineuse « du bas », un peu comme un phare qui permettrait au bateau pénis de trouver la route…

T. en très très grande forme décidément!

Donc non, j’ai pas franchement aimé, et je suis carrément déçue parce que Amanda Quick, ce sont presque mes premiers historiques, et lire ce livre c’est un peu comme quand j’ai découvert que le nutella c’était pas bon pour mes hanches. C’est le drame de ma semaine.

 

Snif…
Tam-Tam

Euh, ben c’est bon le nutella, je ne vois pas où est le problème?

C.

Mugs of love

OMG !!! Je suis tellement choquée par ce livre que je suis obligée de partager !!!!

Première impression de moi (yours truly, Tam-Tam au rapport): j’aime la couverture.

Repéré sur un blog, présenté comme une « small town romance » mignonne, avec une pincée de bad-boy (le héros a fait de la prison), je dis oui, et j’avais très envie de lire Mugs of love de Norma Jeanne Karlsson…

Scandale, un héros qui a fait de la prison! On me dit dans l’oreillette qu’un héros de Kristan Higgins avait lui aussi eu ses déboires avec la Loi (avec un grand L, parce qu’L ne pardonne pas) (je suis en verve) (c’est sans doute d’avoir dormi 8h).

Et puis cela commence, il y a des passages vraiment chou, on voit très vite que l’ex d’Emily va poser un problème mais cela fonctionne.

Et puis… Et puis après c’est l’ajout constant d’éléments tous plus improbables les uns que les autres, et les mauvaises surprises s’enchainent.

Des noms! Des détails!!! Balance!!!

Vous ajoutez le président du club de motards local (aka pas un gars gentil – motard étant le nom gentil pour dire une mafia violente, regardez Sons of Anarchy), qui déclare à Emily que s’il n’était pas déjà amoureux, il serait carrément sur les rangs pour la conquérir (5 minutes après leur 1ère rencontre) (et devant sa petite amie, histoire de mettre tout le monde bien à l’aise) (laquelle petite amie entreprend alors de devenir la nouvelle meilleure amie d’Emily)

Alors déjà, Son of Anarchy, non. Parce que j’aime me dire que je souhaite que les 8h de sommeil de la nuit passée se reproduisent. Ensuite, 5 minutes et devant la petite amie (et donc future ex, si je calcule bien). Franchement, c’est plus bad boy là, c’est douchebag ascendant abruti…

Ensuite, vous ajoutez que tout le monde a un passé trouble (le meilleur ami d’Emily se révèle être le fils du précédent président du club de motards) (la nana qui tient la boutique d’à côté est une pouffe qui a couché avec l’ex d’Emily pendant tout le temps où ils étaient ensemble) (le propriétaire de la boutique d’en face a fait de la prison aussi) etc etc

Après le pays des poneys, voici le pays des motards, celui où quand tu nais, tu as déjà fait de la prison…

Ensuite, vous ajoutez la découverte d’un demi-frère surprise pour Garrett (que tout le monde aime instantanément) (et le meilleure pote du petit frère qui tombe instantanément amoureux d’Emily et explique à Garrett qu’il n’a pas intérêt à rater sa chance sinon il se met sur les rangs) (le mec a 16 ans)

On va dire qu’en pincer pour l’héroïne est dans les gènes… Ainsi que l’arrogance de croire que clairement Emily n’a même pas son mot à dire (parce que genre elle pourrait vouloir faire sa vie avec un comptable hein, et qui scandaleusement n’aurait même pas fait de la prison)

Ensuite, vous ajoutez le fait que Garrett a tué non pas une mais plusieurs personnes (mais c’est OK parce que ce n’était pas des gens bien) (et puis c’est Emily qui le dit) (et franchement, tirer une balle dans la tête d’une femme qui vient de s’ouvrir les veines après avoir accidentellement tué son bébé, c’est plus un acte de miséricorde qu’un meurtre) (parce qu’il n’y a pas d’hôpitaux aux États-Unis et que sinon elle serait morte dans d’atroces souffrances)

Garrett, juge et jury. Tout est dit.

Ensuite, il y a le comportement de stalker absolu de Garrett envers Emily : il l’observe à travers la vitre de sa boutique (à se demander comment il fait pour travailler), il la suit, l’observe à travers la fenêtre de son salon (j’aime en particulier le moment où elle sent que quelqu’un la regarde, se sent en danger et pense « cela ne peut pas être Garrett, il ne ferait jamais rien pour me faire peur »), et quand ils sont ensemble, insiste pour savoir où elle est à tout moment (deux options, le moniteur à la cheville ou les menottes, je ne vois que ça)…

Emily, très chère, va falloir que tu t’achètes une personnalité. Demande une extra dose de courage et de libre arbitre, parce que là, tu n’assures pas du tout!

Ensuite, il y a l’ex-petit ami, qui c’est vrai, la harcèle de coups de fils et petits mots sur son pare-brise depuis des mois. Et Garrett et le meilleur ami qui disent à Emily d’aller voir la police et elle qui assure que non non ce n’est rien (mais se met quand même dans un tel état qu’elle ne peut pas aller travailler parce qu’il a laissé un message sur son répondeur) (parce qu’elle est TRISTE de lui avoir fait de la peine, pas parce qu’elle a peur). Et les gars qui lui disent de se méfier mais au lieu de la trainer de force chez les flics, préfèrent se passer le relai pour tabasser l’ex quand il vient sonner à sa porte. En passant, personne ne s’inquiète trop de savoir que le gars finit inconscient sur le tapis de l’entrée, et la première chose qu’il dit en reprenant connaissance, c’est « est-ce que tu veux bien diner avec moi demain ? », et cette gourde dit oui parce que cela protègera les deux c*** qui ont joué les Cro-Magnon et que l’ex comme ça n’ira lui pas voir la police.

Holly Sparkling Unicorn!!!! (oui, c’est ma nouvelle insulte, notez le registre de langue de ouf!)

Et puis ALORS …  l’apothéose… Le demi-frère, son meilleur pote et la petite sœur du meilleur pote sont retrouvés tabassés dans la cave d’une maison, comme ça, gratuitement, sans le moindre indice qui aurait pu nous laisser penser que le livre allait devenir violent, que quelque chose était louche quelque part (en tout cas pas à ce point) (en fait si, rétrospectivement j’aurais pu me douter, mais pas à ce point). Et donc, avec moult détails, Garrett les retrouve, fait appel au club de motards pour lui filer un coup de main (mais on ne préviens pas la police, non non), et plein plein de détails gores plus tard, Emily dit à Garrett de faire « whatever it takes » pour venger cette attaque, et en faisant ça, elle sait très bien qu’elle lui donne carte blanche pour aller tuer les responsables.

Genre jamais elle réagit. #Facepalm

Miss Princesse qui est si douce et parfaite et adorable que tous les êtres humains tombent à ses pieds, qui est si géniale parce qu’elle fait toujours ce qui est bien, qu’elle ne ment pas, qu’elle est délicate et loyale et compréhensive et qu’elle a un sens moral incroyable, Miss Princesse autorise son petit copain (dont elle sait déjà que c’est un meurtrier multirécidiviste) à faire ce qu’il a à faire – avec comme raisonnement que son papa à elle était un sniper et que du coup elle n’a pas le même regard que le commun des mortels sur la vie et la mort, et qu’elle sait que parfois il faut un mal pour un bien et que tuer quelques personnes pour protéger les autres, cela arrive. (oui, évidemment, c’est bien à eux de décider, ce n’est pas comme si l’on avait inventé ce truc génial qui s’appelle un système judiciaire) (et franchement pour qui ils se prennent ???)

Et dans cette histoire, on est supposé fantasmer et rêver sur quoi au juste? Parce qu’Emily me donne des envies de meurtre au crépi (douloureux et défigurant) et Garrett me fait douter dans la capacité de la race humaine à faire le bien…

J’ai arrêté la lecture au moment où Garrett explique qu’il vient de se briser les dents d’un homme avec un marteau pour le faire parler et que c’était bien mérité. C’est sanglant, c’est bien bien détaillé, et j’ai senti que cela n’allait pas en s’améliorant.

Et moi maintenant, je veux mon doudou, du chocolat et un câlin…

Mais mon dieu, que s’est-il passé ? Ce livre veut passer pour une romance qui met en avant le côté protecteur de ses personnages masculins et il en ressort une ambiance hyper malsaine, où tous sont borderline stalkers, se promènent avec des armes planqués dans les chaussettes (j’exagère à peine) et, comme nous avons la chance d’avoir une alternance des points de vue, prennent un plaisir pervers à exercer une violence physique sur ceux qu’ils perçoivent comme indignes… Et leurs « femmes » trouvent toutes cela très bien…

Je ne l’ai pas lu le dernier tiers de l’histoire, je ne sais pas comment cela finit, et franchement je m’en passerai très bien…

Love,

Oui, il va nous en falloir pour se remettre!

Chi-Chi

Et Tam-Tam qui va aller relire ses « Mon petit poney » vintage, parce que là, au moins, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil…

Soyons claires, « non » c’est « non ».

2015-05-31 19.01.34

Avant de commencer notre programme, nous avons le plaisir de vous rappeler qu’Ariel et Eric sont désormais sur Instagram, et que vous pouvez venir suivre leurs aventures @modern.princesses

xx

Chi-Chi & Tam-Tam

Les enfants, j’ai lutté pour écrire cet article, vous n’imaginez même pas…

D’abord, je dois vous dire que j’ai attendu un peu, parce que j’étais remontée comme un coucou suisse et que cela n’aide pas à rassembler ses idées.

Alors j’irai même jusqu’à dire que Chi-Chi était en mode cocotte minute sur le point de te forcer à faire fonctionner ton assurance habitation…
T (oui, je suis là, vous êtes heureux hein?)

Ensuite, je dois vous dire que j’ai hésité pas mal, parce que le débat que je veux lancer n’est pas sans rappeler celui du miel et des abeilles, que j’ai déjà évoqué ici.

Et comme je suis flemmarde, je vais même m’auto-citer (oui, je sais, c’est un faux-pas épouvantable, cela ne se fait pas, mais si mon prof de droit de 1ère année pouvait le faire, eh bien moi aussi – le premier qui fait remarquer que je ne suis pas prof de droit m’écrira une dissert de 2500 mots sur « l’intérêt du cheval cabré sur la couverture d’une romance »).

Non mais chiche en fait. Tu me connais, je saurais te faire remonter aux origines mythologiques du cheval, à ses différentes représentations historiques et aux diverses ramification du sens de sa présence dans l’art. 
Je pourrais être lyrique, expliquer le concept de la licorne, m’appesantir sur ses homologues de mer et de rivière, fantasmer sur le lien entre le cheval et le désir… citer Freud!!!
Oh sweet lord, oui!!! 2500 mots!

Je disais donc :
« Il n’y aurait pas une responsabilité de l’auteur de ne pas écrire des âneries pareilles ? »

A l’époque je parlais préservatif, et cette fois je veux parler consentement.

Oui, parce que pour tous les hommes en besoin d’éducation sentimentale qui se seraient perdu ici: non, ce n’est pas une ramification de oui, ou de peut-être, c’est juste non, merci au revoir et à bientôt.

J’ai lu plusieurs livres récemment où la notion de consentement est très très floue, et plusieurs autres où au contraire, il y a une vraie discussion autour du concept.

D’un côté, le nouveau Penny Reid « Attraction », 1ère partie de sa série Elements of chemistry, et un consentement, de la part de la jeune fille, pour le moins douteux. Comprendre, elle lui dit « Ne t’approche pas » et il se déshabille pour venir se coller contre elle et glisser la main dans son short. Après qu’elle se soit réveillée pour le trouver assis sur son lit – ne me demandez pas comment il est entré dans l’appart sans en avoir la clé, IL EST RICHE CELA JUSTIFIE TOUT.

Ahhhh… mais c’est pour ça que je ne suis pas riche, j’ai trop de respect pour moi même en fait… Je m’étais toujours posé la question.

De l’autre côté, une auteur dont on n’a pas encore parlé mais qui vaut carrément le détour, Sarina Bowen, avec « The year we fell down », où le héros prend le temps d’écouter ce que lui dit son héroïne, même dans le feu de l’action et de vérifier avant de prendre certaines libertés « Is this ok? ».

Ce à quoi la jeune fille a sans doute répondu « oui, c’est parfaitement ok, ne t’arrête pas en si bon chemin voyons mon chou ».
Ceci n’est bien entendu qu’un spoil issu de mon cerveau fécond, je n’ai pas lu le livre.
Notez que mon cerveau fécond m’avait proposé des blagues douteuses à base de concombre au menu, de baguette magique et compagnie. Appréciez donc ma retenue…

Là où il y a un réel problème pour moi, c’est que ce sont dans les deux cas des new adult. Donc des personnages jeunes, qui s’adressent à des lecteurs aussi un peu plus jeunes. Je n’évoque même pas le domaine de la fantasy ou du BDSM, là ce sont des contemporains, des livres qui parlent de vos voisins, de situations qui pourraient vous arriver. Alors un livre qui laisse entendre que c’est normal que l’on ne vous écoute pas lorsque vous refusez un attouchement? Un livre qui ne prends pas la peine de montrer qu’un tel comportement à des conséquences, parfois graves?

THIS IS NOT OK!

Rrhhooo, tu es sûre? C’est si bon les concombre en salade… Bon après, il y a certaines personnes qui trouvent ça difficile à digérer… Mais je m’égare. Le consentement… oui, le consentement c’est quoi déjà? Ah, c’est quand les protagonistes sont tous les deux d’accord… voilà.

Dans le même temps à circulé sur les réseaux sociaux cette vidéo que je vous remets ici, et qui m’a particulièrement parlé.

J’hésite presque à vous dire que de la regarder, j’ai des envies de café… Allez comprendre pourquoi…

On parle aussi beaucoup en ce moment de harcèlement de rue, de sexisme ordinaire, des sujets importants et qui me touchent. De cette violence insidieuse que subissent les femmes, si vous savez, cet espèce d’instinct qui fait que quand vous rentrez chez vous le soir et que vous entendez des pas dans la rue derrière vous, vous êtes sur vos gardes. Cet instinct qui fait que quand on vous colle de trop près dans une soirée, vous cherchez du regard où sont passés vos amis. Et pourtant cela ne devrait pas être la responsabilité de la femme de faire attention à ne pas se faire agresser, et c’est réduire les hommes au rang de bêtes que de croire qu’ils ne seraient pas capables de contrôler leurs instincts et que c’est à nous de ne pas les « provoquer ». Alors où placer le juste milieu, et surtout, comment ne pas fausser le jeu en présentant une image de relation respectueuse et consensuelle?

Je ne veux pas trop rentrer dans ce débat, il y aurait trop à en dire et ce n’est pas le lieu pour cela, mais tout de même. J’en reviens à ce que je disais dans cet autre article : la romance est supposée être une littérature féministe.

Pour moi, c’est aussi un type de formation. C’est la romance qui m’a appris l’importance de la communication dans un couple. C’est la romance qui m’a appris que la personne en face ne devine pas ce que l’on pense et ne saura JAMAIS interpréter les « signes subtiles » supposément « évidents ». C’est la romance qui m’a appris qu’il existe plein de formes de sexualités et que l’intimité et le partage sont finalement ce qu’il y a de mieux sur le long terme. C’est la romance qui me réconforte par son optimiste et cette vision qui donne de la puissance aux femmes. 

Des livres écrits par des femmes pour parler des femmes. Ce qui rend d’autant plus tragique le fait que ce soient des femmes elles-mêmes qui véhiculent ce cliché sexiste qui veut qu’une femme qui dit « non » pense quand même un peu « oui » si elle en retire du plaisir. Consentement et attraction sont deux notions différentes, et une femme peut avoir mille raisons pour choisir de dire « non », et personne, je dis bien PERSONNE n’est en droit de porter le moindre jugement sur sa décision, ni de la remettre en cause.

Résultat des courses ?

Outre une phase d’énervement assez sensible qui a bien duré quelques jours (semaines), et un livre abandonné sans espoir de reprise, cette interrogation qui revient : la littérature a-t-elle une valeur éducative ? Et si oui, alors, où se place la responsabilité de l’auteur ?

Bah tu vois, je t’ai devancé. Pour moi la valeur éducative est indissociable de la littérature dans son intégralité. Je veux dire, si je me suis ennuyée à perrrrrriiiiirrr en lisant le débat intérieur du protagoniste de Flaubert dans L’éducation sentimentale, en ayant envie de le secouer et d’envoyer son profil dans du crépi alors qu’il s’interrogeait sur pas loin de 5 pages s’il devait embrasser l’héroïne de manière convenable sur son gant ou viser l’espace entre le gant et la robe, touchant de manière « scandaleuse » la peau de la dame, je n’en ai pas oublié que notre cher Flaubert n’était pas un demeuré et que son livre a tout de même un titre très pertinent! 
Au delà de l’anecdote, la valeur éducation peut se décliner en termes d’orthographe, de grammaire, de style, d’histoire, de construction des phrases et de l’intrigue, ou même aller au fond de ce qu’un texte transmet. Mais l’écrit, c’est un message qui passe. Toujours.
Après, la responsabilité… Je ne nie pas avoir maudit Flaubert à plus d’une reprise… 

Une copine auteur avec qui j’ai discuté de ce problème m’a rappelé ce détail : la romance, c’est aussi un fantasme, à ne pas prendre au 1er degré.

C’est vrai. Et malgré tout, ce que je peux en dire, c’est que je n’ai plus envie de lire ce genre de choses dans un livre, et que ma patience est de plus en plus limitée !

Alors à votre avis, c’est grave ou pas?

Grave non… Problématique pour toi, sans doute.
Passe à l’historique! Au moins, l’absence de protection de ton introduction est moins choquante!

Love,

Chi-Chi

Think of England


Un normand qui voudrait résumer ce livre de manière articulée dirait: ce livre a les défaut de ses qualités (c‘est mieux que pt’êt ben qu’oui, pt’êt ben qu’non, non?).

Mais je ne suis pas normande, alors commençons depuis le début.

Je confirme, T. n’est pas normande. Mais il y a des vaches vers chez elle. C’est presque pareil…

En janvier, j’ai gouté pour la première fois à la romance M/M. Et je dois avouer avoir été très très agréablement surprise d’avoir aimé cela, mes précédentes tentatives ayant été plus que décevantes (Tam-Tam qui lève les yeux au ciel, soupire, et ne finit le livre qu’en diagonale en grognant que franchement, non.)

J’avoue que moi aussi, ce n’est pas trop un genre qui marche pour moi, mais parfois, sur recommandation exceptionnelle… En l’occurrence, là je crois que j’avais lu un truc sur Goodreads et que j’étais juste curieuse! Comme quoi une bonne critique peut faire toute la différence…

Et une lectrice m’a suggéré un titre de romance M/M historique, si l’envie m’en prenait. A l’époque, je me suis dit « why not », mais n’abusons pas de ces choses là, et gardons cet historique pas comme les autres pour une lecture prochaine.

Et Chi-Chi m’a ressorti le titre de sa mémoire faramineuse… Et j’ai dit oui à Think of England de K.J. Charles.

Confère, j’essaye de faire lire T.

Je me suis plongée dans l’histoire entre Archie Curtis, ancien soldat de sa majesté, estropié de guerre, la dignité et l’honneur greffé au corps et un désir de vengeance/justice dévorant chacune de ses minutes, et Daniel Da Silva, poète, esthète, et amateur de profils arrières (je laisse votre imagination faire son travail…) qui se retrouvent tout deux invités à un « weekend à la campagne ».

Alors que notre ex-officier tente de pénétrer… dans le coffre fort de l’hôte (humour scabreux #1), il tombe sur Da Silva. Une conversation plus tard, leurs talents de déduction les amènent aux conclusions suivantes:

Pénétrer… *glousse* oui voila, parce que vous, vous l’avez en version écrite, mais il faudrait que je l’enregistre quand elle me le raconte au téléphone!!!

1-Leur présence à la « house party » n’est qu’un prétexte
2-L’ennemi de mon ennemi est mon ami (ou « – par – égale + », les maths ont réponse à tout)
3-Une étroite collaboration (humour scabreux #2) peut faire gagner du temps

Pénétrer, étroit… Vous voyez où elle veut en venir? Moi, pas du tout.

C’est donc décidé: Da Silva piquera les serrures et Curtis s’occupera de l’alarme.

Sauf que… Sauf que… Les alarmes sont vicieuses, et les voilà découverts. Il faut penser vite, tenter de sauver les apparences. Si leur hote apprend qu’ils veulent le démasquer, ils sont tous les deux morts (littéralement). Alors Da Silva prend une décision. Et alors que le bruits des pas des domestiques réveillés par l’alarme se rapprochent dans le couloir, il s’agenouille devant Curtis, lui baisse son pantalon et déclare:

« Lie back, and think of England » (Allonge toi, et pense à l’Angleterre)

*hurlement de rire Tam-Tamesque* *larmes incontrôlées*

Yep… Et au téléphone cela donne un truc du genre « et là *hihihihihi* il lui dit *hihihihihihi* lie *gasp* back *gasp* and thiiink of *gasp* England *MWAHAHAAAAHAAAAA*

J’adore! La moitié du plaisir de la lecture c’est de partager l’expérience non? Bon, peut-être pas la moitié, mais bien 10/15%!

A ce stade du livre je me suis dit « Cela va être un pur délice »!
Vous imaginez, de l’historique, de l’espionnage, des héros qui doivent prétendre être ensemble, un méchant à battre, des réputations à sauver, une vengeance à accomplir et une sexualité à découvrir (oui, parce que bon, on est aussi un peu là pour ça hein, ne nous voilons pas la face), j’étais à fond!

Et puis non. Après un début absolument magique, j’avoue que notre duo m’a quelque peu laissé sur ma faim. L’auteur a fort élégamment et habilement traité l’intrigue d’espionnage, mais sans doute quelque peu au détriment de l’histoire entre Archie et Daniel.

Ah oui, sorry les enfants, je n’ai pas lu le livre, je ne peux donc que partager ce que T. m’en a raconté.

J’en reviens donc à mon résumé à la normande. Ce livre à les défauts de ses qualités. Ce n’est pas un livre long, ce qui rend l’enchainement assez fluide et parfois même haletant, mais il est trop court pour mener à bien le traitement de l’histoire d’amour et de l’intrigue d’espionnage. On ne peut pas être sur tous les fronts!

Le démarrage fulgurant en fait un « page turner », mais l’essoufflement dont il est victime à partir de 50% est finalement frustrant. On veut finir, parce qu’il y a quand même matière à vouloir savoir (et puis qu’on y croit aussi), mais lorsque le mot fin arrive, on se dit le meilleur était au début, et c’est triste.

Pour conclure, je vais me permettre un truc scandaleux: le spoil sensuel (là, encore, je laisse votre imagination faire son travail):

WHAT? Une romance où ils couchent ensemble? Je suis choquée!!!

1-où Curtis découvre qu’il aime les « profils arrières »…
Dans une romance M/M qui commence comme celle ci, on se dit d’emblée qu’il va être question d’initiation, de découverte, de questionnement. Je veux dire notre héros Curtis, au début, il est pas très amical avec Da Silva. Et voilà que BAM, en 24h à peine, il découvre que ce qui se passait dans sa tente à la guerre avec son sergent, ce n’était pas juste « pour soulager la nature », et que finalement, c’est plutôt cool.
Mais. Bien. Sur.

Mais euh… le petit mousse sur les navires je connaissais, mais le sergent? En période de disette, je vous jure, il ne me viendrait pas à l’esprit de demander de l’aide! Ces gens sont bizarres…

Je rappelle à votre aimable souvenir que nous sommes en 1900. L’homosexualité est totalement interdite par la loi, absolument condamnée par à peu prêt tout le monde dans la société et n’est même pas vraiment connue par tous sous ce nom là. Les gens parlent de perversion & co. Et perso, cette précipitations dans la réalisation m’a un peu perturbé.

2-où franchement, je reste sur ma faim niveau galipettes
Dans une romance, je conçoit parfaitement qu’il puisse ne pas avoir de scène plus sexy qu’un simple baiser. Je n’ai rien contre, certaine de mes romances préférées font d’élégantes ellipses lorsque la porte du boudoir se referme.

En revanche, lorsque dans le premier quart du roman, j’ai le droit à un « Lie back and think of England » avec ce que vous imaginez bien qui suit cette déclaration, je m’attends à une romance un chouilla plus épicée que le chaste baiser sur la bouche au moment du happy-end (si vous voyez ce que je veux dire) (mais vous voyez, bande de gourgandines!).

En même temps, moi qui étais choquée par la perspective d’une scène de sexe, je me retrouve au contraire bien contente (oserai-je dire, soulagée?) de ne pas avoir… OK je mens, je suis d’accord, c’est du vol, de l’arnaque!!!

Ainsi, je trouve que j’ai été arnaquée parce que dans ce livre, nos deux héros n’iront pas plus loin que l’oral (humour scabreux #3). Je trouve ça léger, surtout quand là encore, on parle d’initiation/découverte etc…

Alors voilà, le livre est bien, sympa comme tout à lire, mais zut, j’aurais bien aimé pouvoir « penser à l’Angleterre » un peu plus!

Bonne lecture,

Tam-Tam

(ou pas hein… en fait…)

Chi-Chi

Four nights with a duke

Après des mois sans rien lire, je recommence doucement à me laisser happer par les pages et les passions des héros sortant de l’imagination fertile de nos auteurs chouchous…

Et puis il y a aussi ces 4 mains, qui sont une réelle découverte. Nous savions à quel point partager cet espace nous plaisait, mais je crois que ni l’une ni l’autre n’avions réalisé à quel point c’était fun d’écrire à 4 mains. Je comprends enfin d’où vient cette effervescence autour des « cadavres exquis » et je réalise pourquoi nos auteurs aiment à ce point sortir des collectifs (vraiment, la révélation de malade).

On dirait qu’on vient d’inventer la poudre, c’est vraiment un truc de dingue! Bon, par contre, on ne s’enflamme pas, ce n’est pas demain la veille que nous écrirons notre propre romance. Un article par semaine c’est déjà bien!

Mais si je relis, il ne faut pas oublier qu’une rechute est possible, et je suis encore dans cette phase délicate ou j’ai envie de lire, mais clairement, du « sûr et certain », parce que je n’ai pas le temps de tester des trucs…

Ce n’est pas faute d’essayer de la pousser dans les orties à être plus audacieuse, mais on ne m’écoute jamais quand je parle…

Cela fait un peu arrogant de dire cela, mais je fais appel à vos expériences respectives de lecture. Vous avez toutes vécu ce moment où vous avez la sensation que vous venez de perdre quelques heures de votre vie sur 500 pages, avec pour seul bilan un « tout ça pour ça ». Et bien, je suis en convalescence, un livre comme ça me renverra dans la case « pas ennnnnvieeeeee » pour long-temps!

Et là, croyez-moi, on a pas du tout envie que cela arrive, vous n’imaginer pas les trésors d’imaginations dont j’ai du faire preuve ces derniers mois pour convaincre T. de lire quoi que ce soit!!!

Voilà pourquoi, je m’en remets au jugement sûr de Chi-Chi et son réseau d’information et de recherches. Vous ne vous en rendez pas compte, mais elle en passe du temps pour me charmer vers un livre. Beaucoup d’énergie et de persuasion pour réussir à me faire allumer la liseuse…

Mais elle réussit (et elle mériterait la médaille d’or dans la catégorie muse littéraire!).

Je me marre!!! Sachez que je commente au fur et à mesure que je lis l’article, je découvre donc. Dire un truc et découvrir à la ligne d’après que c’est ce que T. a écrit aussi, génial! Évidemment, ce n’est pas une révélation, elle et moi on sait bien qu’en fait je suis celle qui donne les ordres dans cette relation. Et évidemment on sait bien aussi qu’elle m’écoute quand elle a envie (les jeunes, je vous jure, aucun respect pour leurs ainés…).

Aujourd’hui, c’est avec un historique (on ne se refait pas) et le dernier Eloisa James : Four nights with a Duke, qui en français dans le texte donne « Quatre nuits avec un Duc ». Tout un programme.

Surtout qu’il s’appelle le Duke of Pindar, ce qui a l’effet dévastateur de me rappeler la caravane du cirque Pinder et me fait glousser à l’intérieur comme la dinde que j’aime à cultiver.

Je confirme, T. glousse très très bien. Elle ricane aussi parfois. Et en anglais dans le texte, elle « snort ». C’est drôle. Et du coup j’en fais autant. 

Notre cher Duke, Evander Septimus de son prénom, et Vander pour les intimes, a eu par le passé l’inélégance et la goujaterie de se permettre de ricaner avec ses potes au sujet d’une production poétique qui aurait été le fruit de la plume fleurie de notre héroïne.

Et la plume de T. n’est pas moins poétique quand il s’agit de vous le conter!

C’est que voyez vous, Mia Carrington en pinçait pour le jeune et fringuant spécimen de charme et d’élégance masculine. Mais l’humiliation publique a cela de bien qu’elle eu un effet douche froide sur les sentiments naissant de la jeune fille. Si bien qu’au début de notre histoire, la voilà qui promet que quand bien même Vander serait le dernier homme sur terre, elle ne consentirait même pas a  remplir son devoir de perpétuation de l’espèce (Chi-Chi ne va pas me louper là!)…

Ouh la la, énorme suspens surtout, à votre avis, ils vont finir ensemble ou bien?

Ah non pardon. T…. Ne jamais dire jamais? (si vous saviez que j’ai envie de mettre plein de petits smileys qui ricanent et font des clins d’œil là…) (T. est la grande spécialiste du « jamais » qui se réalise) (jamais mariée, jamais en province, jamais d’enfants) (je continue ou bien?) (du coup là on est sur « jamais riche », on attends les résultats incessamment sous peu)

#gloussementdedinde

Bien des années plus tard, là voilà qui piège notre héros dans un mariage de convenance, enfin surtout pour elle. Vander accepte, mais appose une condition. Il n’accordera à Mia que 4 nuits par an. C’est qu’il la croit encore désespérément amoureuse de lui (le butor) et ignore qu’elle a une bonne raison pour avoir recours à la si peu glamour et romantique technique du chantage…

La confusion totale. Vander est TELLEMENT persuadé que Mia ne peut qu’en vouloir à son corps qu’il veut la punir de son chantage en la privant dudit corps. Ses monologues pleins de déductions brillantes sont hilarants!

Bilan de ma lecture: très bonne, même si Vander est loin d’égaler Piers (ahhhhhh… *soupirs*).

Les héros sont embarqués dans une dynamique de mariage arrangé comme nous les aimons tant. Bien obligés de faire avec, ils apprennent à se connaitre, communiquent et BAM! … se découvrent des points communs, des sentiments… Envolée de licornes, cantique des poneys et cookies aux paillettes pour la fin.

#pleurederire

Rien d’autre à dire. Je kiffe les expressions de T.

Mais… Mais.

Parfois, j’ai eu envie de secouer Mia. Et pas qu’un peu.

Je veux bien qu’elle ait été blessée. Je veux bien qu’elle ait du coup beaucoup de mal à s’ouvrir. Mais punaise, pour quelqu’un qui a eu recours au chantage pour obtenir la main d’un Duc (et l’avoir), je la trouve bien peu ouverte à la possibilité que les gens changent et que si elle n’est pas blanche comme neige malgré ses nobles justifications, Vander peut lui aussi avoir droit à faire entendre sa voix sur des évènements qui ont eu lieux il y a un siècle (à l’échelle des potins de la haute société).

Oui oui, Vander commence par être le butor de l’histoire, mais Mia est une sacré tête de mule et comme elle manque de confiance en elle, cela donne lieu à quelques malentendus malencontreux. Mais ils ont aussi une alchimie de ouf, des discussions pleines de punch et de sarcasme, et quelques crises de franchise salutaires.

Du coup, alors que j’étais toute décidée à détester par principe Vander le butor du prologue. J’ai eu envie de crier sur Mia l’amazone courageuse du prologue. Étrange comme parfois la roue tourne complètement.

Mais. Mais. T. ne vous dit pas tout!!! Il y a aussi les raisons de Mia pour faire chanter Vander qui sont top. On retrouve le Duc de Villiers (#Villiersforever) (je ne sais pas ce qui me prend avec les # – il s’agirait que cela ne devienne pas une habitude…) et les persos de Three nights with Lady X qui sont bien bien cools, et il y a un méchant vraiment méchant, et je suis restée debout jusqu’à 2h du matin pour finir ce livre…

 

Bonne lecture,

Tam-Tam

Ah mais carrément, bonne lecture, vous allez voir, c’est du bon Eloisa!

Chi-Chi

La première leçon du sorcier – Epée de Vérité Tome 1

Réédition du 09/05/2011

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas parlé Fantasy ici…Je m’attaque aujourd’hui au premier tome du cycle de L’épée de vérité, classique du genre « La première leçon du sorcier ». Et pour vous en parler, j’ai demandé l’aide du prince pas si charmant et de son frère.Si l’avis sur le livre peut différer d’un frère à l’autre, il est un point qui fait l’unanimité. Terry Goodkind, il y a un avant et un après.Avant, on vit un peu dans le monde des bisounours, de Blanche-neige et de Candy. Après, le monde prend une nouvelle saveur, on redécouvre le bien, le mal, la morale.L’histoire est celle de Richard, garde-forestier élevé par son père adoptif dans un petit village des Terres de l’Ouest.  

Notons ici deux classiques du genre : la famille compliquée (mère morte dans l’enfance, père biologique inconnu) et l’enfance dans une contrée verdoyante à l’abri des noirceurs du mal.

Un jour, alors Richard se baladait dans les bois, il aperçoit une femme aux longs cheveux qui fuit à perdre haleine des cavaliers qui la pourchassent. Sa belle robe blanche s’accroche dans les buissons, les arbres et les hautes herbes qui barrent son chemin. Depuis l’autre côté du vallon, Richard décide de lui venir en aide et utilise sa connaissance parfaite des bois pour la rejoindre.

A cet instant du livre, Richard ne le sait pas encore, mais sa vie paisible de garde-forestier vient de finir. Car Richard vient de rencontrer Kahlan, grande inquisitrice des Terres du Milieu.

Notez que l’auteur ne donne pas dans les noms abracadabrants pour les pays qu’il nous décrit… C’est reposant et cela change de ces contrées dont le nom est imprononçable avec ces triplements de consonnes et multiplications des accents exotiques.

Mais revenons-en à Richard, dont les jours de quiétude parmi les chèvres viennent de toucher à leur fin. Il sauve donc l’inquisitrice (je pourrais vous expliquer ce qu’est une inquisitrice dans le monde de Goodkind, mais très sincèrement, cela me prendrait beaucoup de temps et cela vous ruinerait la surprise. Disons seulement que la donzelle a une position de premier ordre. La crème de la crème, l’élite des Contrées du Milieu.

Et la voilà donc sauvée d’un destin funeste par un garde-forestier… Qui la ramène dans son village où elle rencontre Zedd, qui se trouve être l’hurluberlu du coin, une sorte de hippie qui donne dans les potion de guérison, lit l’avenir dans les nuages, et parle aux animaux…

Mais comme le roman est bien fait, Zedd est en fait sous couverture et Richard est bien plus qu’un simple garde-forestier (même s’il n’est pas encore au courant lui-même). Zedd va se charger de lui révéler sa destinée en lui tendant l’épée de vérité (il fallait bien un objet de légende).

Evidemment, une ombre noire les poursuit. Darken Rhal veut conquérir le monde (je vous résume hein, parce que sinon je n’arriverais jamais à la partie qui vous explique pourquoi il faut lire ce livre), et notre trio va être chargé de la mission de sauver tout le monde.

Notez qu’il est toujours assez simple de savoir la finalité d’un livre de Fantasy.
Un méga super méchant (super beau gosse par contre), des super gentils plein de courage et d’abnégation (à coté de leur dévouement, Mère Teresa est un monstre d’égoïsme).

Alors pourquoi lire ce livre ?

Outre le fait qu’il soit admirablement bien écrit, l’auteur a cette qualité fabuleuse que j’affectionne particulièrement : il n’écrit pas pour remplir. Chaque détail qui nous est fourni aura son importance par la suite. Chaque péripétie sert un dessein dans la destinée du héros. Chaque dialogue comporte deux lectures, la première s’explique dans le contexte immédiat, la seconde qui prend toute son importance plus tard dans le livre…De plus, voici une histoire qui plait aux garçons, qui m’a été conseillée par un garçon, et dont je débat presque exclusivement avec des garçons alors que cette dernière est construite autour l’histoire d’amour entre notre garde-forestier et la grande inquisitrice. Amour impossible qui va aller de rebondissements en rebondissements. Khalan, Richard… C’est LE fil conducteur de la saga. On en viendrait presque à mettre de côté ce petit détail qu’est l’avenir du monde…Dans ce livre, et même dans cette saga, le mot rebondissement prend tout son sens. Quand vous pensez avoir tout vu, l’auteur vous démontre que son imagination va beaucoup plus loin que la votre, et que les héros n’ont pas fini d’en baver. L’auteur arrive à nous tenir en haleine sur des centaines de pages. Lorsque j’ai lu ce livre, je me suis raccroché au pragmatisme qui veut qu’on ne tue pas son héros au premier tiers du livre, mais malgré cela, j’ai eu peur par moment.« La première leçon du sorcier » marque un passage clé dans la vie d’un lecteur. Il y a un avant et un après. Pour le prince pas si charmant, ce  fut la première nuit blanche, pour son frère, la découverte d’un univers qui fait passé les Borgias pour des bisounours… Quant à moi, il marque la découverte d’un héros qui, en plus d’aimer de la plus belle manière qui soit, m’a prouvé qu’on pouvait faire de la fantasy autour d’autre chose que d’un anneau et de petits êtres aux gros pieds poilus…

Bonne lecture,

Tam-Tam

L’histoire d’une lecture

photo

Ce que j’aime dans le duo que nous formons avec Chi-Chi, c’est que nous faisons ressortir le meilleur l’une de l’autre. Non, sans rire, ce n’est pas juste une ligne dégoulinante de guimauve d’un mauvais film romantique. C’est vrai.

Mwahahahaaa si vous saviez… En dépit des apparence, je pars en courant au premier signe de guimauve dans la vraie vie. T. a bien de la chance de pouvoir écrire un truc pareil sans que je ne la censure!!! (ceci dit, niveau lecture, c’est pas faux comme dirait l’autre)

J’en veux pour preuve récente votre engouement récent de nos articles à 4 mains.

Et, hier, alors que je racontais à ma comparse mes déboires de la journée, nous voilà en train de dériver sur les livres, et d’embrayer sur une discussion enfiévrée sur quelle allait pouvoir être ma prochaine lecture…

Discussion qui revient en moyenne tous les trois jours parce que j’essaye de convaincre T. de lire la même chose que moi (aka du contemporain) et qu’elle fait de la résistance. Mais je l’aurais à l’usure…

Ma condition chronique d’amnésie nominative me rend en effet complètement tributaire de la sagesse de Chi-Chi lorsqu’il s’agit d’avoir l’oreille pour les nouveaux auteurs prometteurs.

Ce que je préfère c’est quand elle me demande si elle a lu tel ou tel livre. Parfois des livres qui dateraient d’avant que l’on se rencontre d’ailleurs. Normal. Ne cherchez pas, je ne me souviens jamais des dates d’anniversaires, mais je me souviens à 99% de ce que j’ai lu et de ce que j’ai fait lire aux gens. Ou comment se retrouver « mémoire nominative » (j’aime bien quand T. invente des expressions comme ça) pour 5 ou 6 personnes à la fois!

C’est ainsi qu’hier, entre deux ramassages de doudou, Chi-Chi me conseillait The Duke’s Disaster de Grace Burrowes. Avec une histoire de « Duke » planté à l’autel par sa fiancée qui se rabat sur la demoiselle de compagnie de la fiancée en fuite. Mais je voulais du « Rake », et le pauvre « Duke » et son mariage arrangé a laissé sa place à…

Je suis hyper vexée parce qu’il me faisait super envie de livre – enfin il me faisait super envie pour dire à T. de le lire parce que je suis au milieu d’une série NA avec des joueurs de hockey et que l’on ne peut pas tout faire. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Qui sait, pour un futur article en commun?

My Fair Lily, de Meara Platt.
Oui, parce que Chi-Chi me connait, elle sait que si un miracle de la lecture contemporaine est possible, je suis encore bien confortablement installée dans ma phase historique. C’est ainsi qu’elle m’a proposé ce livre où il est question d’un highlander ronchon qui veut honorer sa promesse et un bas-bleu qui a une jumelle et des prétentions à entrer à la Royal Society.
Ce à quoi j’ai répondu que cela faisait beaucoup (trop) pour un seul livre.

Tssss, depuis quand on se laisse impressionner par le manque de réalisme dans une romance hein??! Et puis le titre me faisait rire, il y a du gros potentiel là dedans.

Mais Chi-Chi n’avait pas dit son dernier mot. C’était juste l’échauffement.
J’avais repoussé un Duc, un écossais, tout n’était pas perdu. Car le destin œuvrait en douce dans les coulisses tandis qu’elle me proposait Mistress Firebrand de Donna Thorland. Une romance historique sous fond de guerre avec des amants contrariés par les évènements, des identités secrètes, de la passion… bref. Le mélange qui m’a grave fait envie.

C’est marrant parce qu’en lui lisant le résumé au téléphone, je me disais à chaque phrase que vraiment, ce livre là, jamais de la vie pour moi – la guerre, les contrariétés, NON! Mais il faut croire que mon subconscient connait bien T. puisque je suis certaine qu’elle va le lire un jour…

Mais là, c’est mon banquier qui n’était pas d’accord. Il me mène la vie dure ce cher monsieur. Un budget ferme et inextensible mensuel sur la lecture. Sinon, la PAL devient tentaculaire et colonise tous les recoins de notre palais.

Ahem. (se cache dans un coin en tentant de ne pas penser au volume de sa PAL numérique…)

Et alors que je me lamentais sur mes envies plafonnées par un budget qui va en se réduisant (la majesté à facilement entamée de 40% mon budget mensuel) et sur la lenteur de mon réseau internet (j’en étais quand même à chanter les 4 saisons au téléphone en attendant que les pages s’affichent) (ce qui me fait encore un peu ricaner je dois avouer), Chi-Chi m’a sorti Think of England.

Alors 1) T. fait « divinement » la musique d’ascenseur, 2) sa majesté serait bien aimable de s’acheter ses livres tout seul à son age et 3) je suis vraiment allé le pêcher dans les recoins les plus sombres de ma mémoire celui-là!!!

Et là, je n’ai même pas eu besoin de charger la page sur internet, ni qu’elle me redonne le nom de l’auteur, le synopsis. Non. Étrangement, celui là, je m’en souviens bien.
Pourquoi? Parce qu’il a été mentionné en commentaire par l’une d’entre vous lors de mon compte rendu de ma plongée dans le monde étrange de la romance M/M!!!

Et voila. Le livre (auteur K. J. Charles pour info) se passe en 1900 – on se rapproche petit à petit du contemporain, je tiens le bon bout! En attendant on vous laisse avec des idées, si vous connaissez l’un de ces livres, faites nous signe.

Et donc voilà, depuis hier, je pense à l’Angleterre… Mais pas comme d’habitude…

Affaire à suivre…

Tam-Tam

Et Chi-Chi qui s’en retourne à ses joueurs de hockey (suspens, suspens)

Then he kissed me

 

Réédition du 02/05/2011
Au risque d’en choquer plus d’une, je n’ai pas mis ma vie entre parenthèses le temps de regarder le mariage du siècle.

Si j’ai déjà du mal à rester éveillée pendant un film de plus de 2 heures, je n’allais pas m’imposer une messe télévisée interminable, un cortège sans fin pour aboutir par un baiser « balconné » alors qu’il était évident que la bave aurait déjà commencé à couler dangereusement, dû au fait que j’allais me mettre à ronfler sitôt le programme commencé.

Mais ne vos inquiétez pas pour moi, Internet est un outil formidable, et les photos sont nombreuses (et suffisantes). D’autant que j’explorais de mon côté mon mariage royal littéraire avec « Then he kissed me » de Christie Ridgway, où il est question de Jack, prince d’Ardenia, petit royaume d’Europe frontalier de la France et du Luxembourg – l’auteur a ouvert un atlas, on applaudit car Ardenia n’est pas sans rappeler Ardennes qui, ô miracle, se trouve non loin du Luxembourg !

Stevie et ses sœurs sont en manque d’argent. Pour faire entrer des liquidités, elles organisent des mariages dans leur propriété viticole de la vallée de Napa. Tout cela ne poserait aucun problème si son ex, Emerson n’avait pas décidé de venir se marier chez elle avec Roxane, princesse d’Ardenia. Stevie a tourné la page, mais le reste de la population ne l’entend pas de cette oreille et lui rend la vie infernale en la couvant de bonne volonté.

De son côté, Jack Parini, Prince d’Ardenia, ne souhaite que le bonheur de sa sœur, et souhaite à tout prix prévenir un sabordage de la noce par une ex, aussi charmante soit-elle.

Vous ajoutez à cela une mère sénateur qui considère que la réputation du frère de sa future bru ne va pas être du goût des électeurs, des fiançailles factices, une famille envahissante, un secret du passé, une légende et un trésor caché, et vous aurez tous les ingrédients qui forment cette histoire où Jack et Stevie sont les acteurs principaux.

Et même si l’histoire est quelque-peu cousue de fil blanc (ce qui en romance, est encore plus significatif), le roman possède quelques qualités que je me devais de vous conter ici.

Jack Parini parle français, sans faute. On fait youpi tralala et on remercie la fameuse « Emmanuelle » mentionnée dans la note de l’auteur en fin de livre, et qui vraisemblablement est à l’origine des phrases (et des gros mots) prononcées (sans faute) par le héros.

Jack Parini n’est pas un bel homme à moustache portant une marinière se désespérant s’il n’a pas sa baguette de pain et son camembert qui pue le matin au petit déjeuner. Non, c’est juste un séducteur avec une réputation. Il est très protecteur du bonheur de sa petite sœur et comme tout bon héros, a un problème avec l’engagement. C’est un peu un « rake » des temps modernes.

Stevie est du genre indépendante. Mais elle ne fait pas semblant comme ces héroïnes TSTL. Elle a son propre business, et pour sauver le domaine de famille, a promis de s’occuper de l’organisation du mariage de son ex. Cela ne l’enchante pas, mais question d’éthique, elle le fera. Et perso, j’aime cette façon de penser.

Stevie a cette pulsion humaine de fuir en cas de danger. Je suis toujours impressionnée par ces héros qui se sacrifient. Souvent pour des causes justes et nobles comme leur famille, leur communauté, leur pays, mais cela n’en reste pas moins un sacrifice. Stevie a cet instinct vital qui est de fuir quand sa vie est menacée.

Bon, là, je la fais passer pour une poule mouillée, aussi vais-je m’expliquer en vous dévoilant quelques infos. Stevie a perdu sa mère et son père, elle s’est toujours sentie plus ou moins en marge de sa famille et de sa fratrie. Tous les gens qu’elle aimait l’ont quitté (rappelons qu’elle s’est aussi fait plaquer pour une princesse). Elle a donc adopté une technique que j’appelle « la tour d’ivoire ». Elle est indépendante, parce que comme ça, elle n’aura besoin de personne. Elle n’a besoin de personne parce que comme ça, elle n’aura pas à se rapprocher de quelqu’un. Elle n’a pas à se rapprocher de quelqu’un parce que comme ça, cette personne ne pourra pas l’abandonner et lui briser le cœur…(psychologie d’opérette, mais je vous assure, ici, c’est exactement ça)

Du coup quand elle sent qu’elle commence à trop s’attacher, elle fuit. Défaut assez humain, qui nous vient directement de la croyance populaire qui veut que, si on ne risque rien, on n’a pas d’accident. Stevie n’est pas parfaite, et j’aime assez ça.

Un livre bien agréable avec prince et princesse pour faire concurrence à William et Catherine. Seule petite ombre au programme, la présence de Roxanne, la sœur de Jack, et d’Emerson, son fiancé. J’ai trouvé qu’à certains moments, leur histoire prend trop de place et ceci au détriment du couple phare.

Néanmoins, j’avais une paix royale sur la plage, en plein mariage princier. J’ai rapidement oublié les petits défauts et j’ai profité de Jack, de Stevie, du soleil et du sable chaud.

Bonne lecture,
Tam-Tam

Ces détails qui nous hérissent


(Réédition du 28/04/2011)
J’espère que vous êtes bien tous rentrés de votre week-end de Pâques, prêts pour la dernière ligne droite avant l’été? Personnellement, j’ai pu profiter de quelques jours idylliques à la campagne, soleil, farniente et lecture bien sûr, chapeau de paille sur la tête et parfum de fleurs tout autour… En prime, je vous offre une petite photo de MA glycine, pour que vous puissiez admirer comme elle est belle et me détester! Enfin, la série noire en lecture s’étant enfin achevée, j’ai pu découvrir quelques livres fort sympathiques, dont je vous parlerai bientôt.Mais surtout, j’ai pu prendre le temps de vous écrire un vrai article, en prenant le temps d’y réfléchir et tout et tout, un grand luxe! Le sujet m’a été soufflé en écrivant mon article de la semaine dernière… Il y a décidément des choses qui me hérissent dans certains livres, parfois un ressort de l’histoire, parfois un simple détail, mais dans tous les cas, un je-ne-sais-quoi que je ne peux pas ignorer. Ces petits (ou moins petits) agacements de la lecture, c’est ce que nos amis anglophones appellent les « pet-peeves », expression que j’aime beaucoup, et pour laquelle je ne vois pas vraiment d’équivalent en français…
Alors quels sont les miens (et un peu ceux de Tam-Tam, que j’ai mise à contribution pour l’occasion)? Voici un florilège de quelques pet-peeves de la romance, de ceux qui poussent les lectrices les plus aguerries à reposer un livre avant le mot FIN ou qui au moins leurs donnent envie de jeter le livre par la fenêtre…Je ne nommerai pas bien sur les retrouvailles, entre la semaine dernière et le post de Tam-Tam, je crois que nous avons fait le tour de la question, mais ce ne sont pas les autres exemples qui manquent. Je déteste donc :– Les héros frappés par la flèche de Cupidon dès la page 3, et qui passent tout le roman à s’admirer avec des yeux pleins d’étoiles. L’intérêt de raconter une histoire, c’est justement de voir se développer les relations entre les personnages!

  • – Les anachronismes, des héros parlant comme nous dans un contexte historique, souvenez-vous de Miss Sophie Harlow… Modernité oui, mais un peu de réalisme par pitié!
  • – Les erreurs de géographie. Chers auteurs, pitié, ouvrez un atlas avant d’écrire des horreurs. Madame Nora Roberts, NON, Le Havre n’est PAS un port de la Méditerranée!
  • – Les héros qui se détestent au premier regard sans savoir pourquoi, mais ne peuvent pas contrôler leurs instincts bestiaux et roulent dans la paille ensembles à la première occasion! Perso, je n’ai pas spécialement envie de faire des choses avec mon ennemi juré, sauf peut-être lui envoyer quelques claques…
  • – Et tiens, justement, puisqu’on en parle, c’est quoi cette habitude déplorable de n’avoir strictement aucun self-control sur sa libido??! Des héros qui passent leur temps à se grimper dessus comme des singes en rut, c’est fatiguant à la longue!
  • – Les descriptions à n’en plus finir… Ce que Tam-Tam appelle du remplissage : tous les détails des tenues que portent chaque personnage à chaque rencontre, la plus petite tache de rousseur, la moindre mèche de cheveux défaite, et surtout, surtout (ça c’est moi), les articulations qui blanchissent quand, dans un accès nerveux, l’héroïne crispe ses mains. Sérieusement, dans la vraie vie des gens réels, QUI remarque un détail pareil? A moins d’avoir un garrot peut-être, et encore…
  • – Les clichés culturels… Alors là… Deirdre Martin qui voit Lyon comme une petite bourgade de province avec zéro vie culturelle. Nora Roberts qui nous explique que les Stanislaski ont quitté l’Ukraine dans une charrette tirée par des bœufs. Loretta Chase qui nous décrit l’Égypte comme peuplée d’individus serviles et sans éducation. Et d’une façon plus générale, les russes qui ne boivent que de la vodka, les irlandaises qui sont rousses avec un fichu caractère, les français qui sont lâches, les italiens qui sont des séducteurs impénitents, les mexicains qui sont ouvriers ou jardiniers, et la liste pourrait être encore bien longue…
  • – Les erreurs de traduction, quand les auteurs veulent faire parler les personnages dans une langue étrangère, et font des fautes inadmissibles. Du genre « mon petite chéri » en français… Des fautes faciles à voir avec un minimum de connaissance de la langue! La dernière en date, une auteur que j’aime pourtant, Eloisa James, mettant des fautes de français dans la bouche de sa Marquise française (déjà, elle l’a appelée la Marquise de Bernaise – moi ça m’évoque furieusement la béarnaise, pas très glamour pour une Marquise!). C’est d’autant plus impardonnable qu’Eloisa a vécu plusieurs années en France, et on ne me fera pas croire qu’elle n’a trouvé personne à qui demander ce renseignement!
  • – Les 27 rebondissements coincés dans les 15 dernières pages du livre. Exemple type : SFALO! Toute cette tension, toutes ces questions, tous ces problèmes à régler, c’est bien ennuyeux, mais au lieu de se creuser la tête pour une explication plausible et de prendre le temps de développer une trame qui s’étire sur tout le livre, l’auteur nous donne un coup de baguette magique à la fin. C’est que, tous ces détails inutiles donnés précédemment, cela remplit beaucoup de pages, il ne reste plus de place pour l’histoire elle-même vous comprenez!
  • – Et en parlant de rebondissement, un de mes préférés, c’est le Grand Malentendu… Si, vous savez bien, celui qui fait que nos héros se détestent et qui pourrait être dissipé par une simple conversation. Mais là encore, vous n’avez rien suivi, d’abord on ne tombe pas amoureux en se parlant, et ensuite, nos héros sont bien trop occupés à se rouler dans la paille pour avoir du temps à perdre dans des choses aussi triviales. D’où le coup de baguette magique à la fin, Je t’aime et tout est réglé!
  • – L’héroïne TSTL. Alors là, c’est intraduisible! Too Stupid To Live : trop bête pour avoir le droit de vivre, en toute simplicité… Je crois que tout est dit. La fille TSTL c’est celle qui, dans un film de série Z, sort de sa maison en nuisette pour enquêter sur des bruits mystérieux en pleine nuit, armée d’une louche et d’une lampe torche, alors qu’elle SAIT qu’un serial-killer erre dans la ville. Youhou, je suis là, venez me tuer! Par contre, attention, la TSTL n’a pas besoin d’un homme pour la sauver, elle est forte et indépendante. Sauf que zut, elle vient justement de se prendre un coup sur la tête, et se réveille le lendemain ligotée dans une cave. Bon, bah tant pis, il n’y a plus qu’a attendre que le héros vienne à sa rescousse! Enfin, quand il sera là, elle trouvera quand même le moyen de lui dire qu’elle avait la situation parfaitement en main, question de fierté.
  • – L’héroïne physiquement par-faite! J’ai déjà parlé des ses problèmes de poids, sérieusement, vous n’imaginez pas à quel point c’est difficile d’être grande, mince avec des petits seins, surtout de nos jours! La pauvre chérie… Mais l’imagination des auteurs ne s’arrête pas là. Ma préférence personnelle va aux yeux de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Notamment violet, doré, ou fauve… Couleurs que nous avons bien sûr tous déjà rencontré. Par contre, c’était chez des aliens!
  • – Un prénom à coucher dehors (Lady V. me parlait l’autre jour des Bedwyn de Mary Balogh, avec ses Alleyne, Wulfric et autres Gervase dont elle ne se remettait pas), en particulier si la prononciation est mystérieuse… Certes, le prénom n’est pas toujours révélateur de la qualité du roman, comme Wulfric nous en fait la démonstration, mais un simple Nick fait aussi très bien l’affaire, merci!
  • – L’absence de personnages secondaires ou les amitiés instantanées. Celles qui ont lu La trilogie des clés de Nora Roberts (décidément reine du cliché, heureusement qu’elle produit beaucoup pour compenser) savent de quoi je parle. Trois héroïnes qui se rencontrent et deviennent amies inséparables en 3 jours, et bien évidemment aucune n’a le moindre passé, pas la plus petite copine de lycée ou vague connaissance de l’université qui traine dans le paysage. Pas de parents, pas de frères ou sœurs, à peine une voisine ou une vieille tante de temps en temps… A croire que nos héros naissent tous de la cuisse de Jupiter!

Voilà une liste conséquente, et je suis sûre qu’en y réfléchissant bien, je pourrais trouver d’autres pet-peeves… Alors, me direz-vous, pourquoi continuer à lire de la romance? Eh bien d’abord parce que l’on trouve ce genre de problèmes dans tous les genres de la littérature, romance ou pas, un mauvais livre sera toujours mauvais, et que même avec un ou plusieurs de ces traits potentiellement si agaçants, une belle histoire, bien écrite par un auteur de talent, fera toujours un bon livre et une belle romance!

Et vous, quels sont les détails qui vous rendent chèvre?
Chi-Chi

Maternité et romance

photo

On vous ment!!!

Pour l’article d’aujourd’hui, j’ai caressé l’idée de vous l’écrire à la Zola, en accusant les auteurs et les maisons d’éditions de romance, qui, au mieux, contournent la vérité et, la plupart du temps, nous mentent effrontément.

Et puis j’ai réfléchi (c’est difficile avec le manque de sommeil, alors appréciez l’exploit), j’ai ainsi réalisé que si j’étais choquée à propos d’un élément qui ne m’avait jamais fait tiqué auparavant, je pouvais en déduire que c’était probablement ma perception qui avait changé.

Car force est de constater que je reste très objective et réaliste sur plein d’autres points statistiquement impossibles de la romance et qui ne me font plus vraiment sourciller… ou presque.

Mais là, je sens que je vous perds. J’ai réfléchi, mais vous ne savez pas sur quoi.

Ou alors si, mais parce que vous vous dites qu’il y a sans doute un lien entre mon titre et mon article (et vous aurez raison !).

La maternité dans la romance, thématique du jour, et mon dernier thème d’introspection. On rigole ensemble ou bien ?

A l’instar des premières fois aux orgasmes multiples, des héros qui transpirent de manière sexy, et des lendemains matins sans mauvaise haleine, la maternité dans la romance est une vaste blagounette.

J’admets, j’ai longtemps ignoré la chose, et alors même qu’avec Chi-Chi nous devisions des doctorats en acrobaties sensouelles dont font preuves nos tourtereaux, du pourcentage de rousses aux yeux verts, ou encore de la sexytude d’un rocking chair et/ou d’une grande tante envahissante, la maternité en romance échappait à notre œil acéré.

Et incroyable mais vrai, j’ai réfléchi. Sans doute parce que même après réflexion, je n’arrive toujours pas à dormir, je me suis dit que j’allais en rire avec vous.

En romance les femmes enceintes sont glamour à souhait : le ventre tendu et le teint frais. A peine auront-elles à déplorer un léger enflement des chevilles et une petite fatigue. Après, j’avoue, il y a des femmes qui ont la grossesse glamour, mais c’est ce que l’on appelle une « improbabilité statistique », un peu comme gagner au loto.

Et notez que dans les deux cas, le slogan s’applique : 100% des gagnants ont tenté leur chance. Il est en effet complexe d’avoir la grossesse glamour sans être enceinte. Mais je m’égare…

Les vergetures, elles ne connaissent pas. Et encore jamais n’ais-je eu l’occasion de rencontrer une héroïne qui ne rentrerait pas dans sa garde robe pré-grossesse en fin de roman. Ce n’est pas évoqué. C’est Voldemort et Candyman devant le miroir. On n’en parle pas. Nope.

Côté bouleversement hormonal, c’est à peine si elles deviennent un poil caractérielles. Mais qui donc a dit que la romance était écrite avec les pieds ? C’est une figure de style voyons! Si par « caractérielle » vous entendez « terrifiante au point de vous faire envisager de déménager dans une grotte au fin fond de l’Ariège », alors vous avez tout bon.

En guise de désagréments, elles souffrent de mal de dos qui les empêchent de se faire la pédicure à partir du 8ème mois (on rigole, on rigole), d’aigreurs d’estomac sur la dernière semaine de leur grossesse, des 30 minutes syndicales de nausées matinales (entre 6h et 6h30, juste avant la douche et le brossage de dents, parfaite synchronisation).

Elles sont parfois « un peu fatiguées ». On notera là encore l’utilisation fort à propos de la figure de style « euphémisme » (voir carrément antiphrase hein). Un peu fatiguée comme après un marathon, le lendemain d’un déménagement… Moi aussi je suis « un peu fatiguée ». Tous les jours. Depuis des années.

Et lorsque le bébé arrive…

Avez vous déjà rencontré des héros nouveaux parents qui porteraient sur eux les stigmates du manque de sommeil ? Nannnnnn !!! La nouvelle mère est souriante, le nouveau papa rayonnant de fierté. Alors oui, l’anti-cernes est une invention formidable, mais pas magique non plus. Je me marre quand je pense aux yeux de pandas que nous portons en quasi-continu depuis la naissance. Le panda, c’est tendance !

Et ce n’est pas tout…

Maintenant que j’ai ouvert les yeux, je me demande à quel point les bébés/enfants/ados de la romance ont été plongés dans le lac arc-en-ciel de la chatoyante paillette ? Je suis pleine de craintes pour l’avenir…

Mais c’est un peu ça la romance, cela vend du rêve. Et c’est positif.

Et vous savez quoi, j’en redemande quand même!

Tam-Tam

PS: ci-dessus, je vous présente la colonisation de mes étagères de romances VF…

Les relectures grippales


Pendant que T. avait la grippe/bronchite pendant un mois et qu’elle relisait à tours de bras (« Hyacinthe« , le tome 7 des Bridgertons de Julia Quinn, « La loterie de l’amour » de Lisa Kleypas, « Obscure prémonition » de Linda Howard), cela a été pour nous le temps des bilans…

La question existentielle du jour : quel le meilleur héros entre Gareth St. Clair, Derek Craven et Niall MacRobert?

Gareth, qui sous une enveloppe un peu scandaleuse est une guimauve loyale à souhait. il croit qu’il ne peut plus risquer de s’attacher à quelqu’un par peur de le perdre mais c’est sans compter sur 1) le poids de la solitude et 2) la force de persuasion de Miss Bridgerton!

Derek, qui à lui tout seul est un synonyme de scandale, de sensualité et danger, qui prétend être un être sans moral mais se révèle être un homme bon avec les gens qui voient au delà des apparences…

Niall, le Highlander puissant et régalien. Fils illégitime du roi d’Ecosse, ancien templier chargé d’une mission divine, il est tel Atlas qui porte le monde sur ses épaules, il endosse les écrasantes responsabilités qui lui ont été attribuées avec un stoïcisme ronchon profondément sexy.

Et l’autre question : comment faire pour continuer à tenir le rythme?

Réponse, on va encore changer.

A compter de la semaine prochaine, il n’y aura plus que deux articles par semaine. Un original le mardi et une republication le vendredi. Fini la distinction Vera Cruz (aka le mercredi où on raconte notre vie) et les chroniques, ce sera un peu comme on peut et comme vient l’inspiration.

Nous espérons malgré tout que vous continuerez de venir au rendez-vous et de nous lire/commenter/partager quand même. Car en dépit de tout ce que j’évoquais lundi, nous avons envie de continuer encore, et si ce blog a bien évolué en 4 ans et demi, il nous reste encore des choses à en faire!

Love,

Chi-Chi et Tam-Tam

Souvenirs de vacances

P1030718

Hello friends!

Comme je vous l’avais annoncé, j’étais en voyage, et comme certains l’ont deviné, j’étais en Amérique du Sud. Une vrai parenthèse hors du temps, avec au programme 18 heures de voyage, les buildings d’une mégalopole et une skyline qui se confond avec l’infini, chaque mur peint de couleur éclatante, de la verdure et une végétation luxuriante qui cherche à reprendre ses droits jusqu’au cœur de la ville, de la randonnée en montagne, des chutes dans la boue et sur les pierres glissantes des orages, pas de téléphone et presque pas de mails, pas une seule pensée pour le travail, 6 livres en 10 jours, pas mal de coups de soleil, des tongs en toutes occasions, des découvertes parfois intenses, des moments entre amis et mes batteries bien rechargées pour tenir jusqu’au prochain départ…. la semaine prochaine!

Mais ce voyage là, je vous en reparlerai en temps utile.

D’ici là, à la demande générale, je vous laisse avec quelques photos. Comme le veut la tradition, j’ai emmené Ariel en vacances avec moi…

Ah non pardon, c’est T. qui fait ça, moi j’oublie ma tête (et donc mon Ariel)! Et en bonus, des extraits de mon carnet de voyage sur mon blog perso

Love,

Chi-Chi

P1030729

P1030739

P1030733

P1030920

P1030771

P1030926

P1030917

P1030846

P1030797

P1030807

P1030772

P1030818

P1030856

P1030878

P1030887

Le vrac des trucs pas terribles (ou comment vous faire rêver)

1005437_565079346871161_851732552_n

Je caressais vaguement l’espoir d’avoir le courage de vous écrire un article pendant mes vacances (entre deux chi-chi et trois cocktails)

Le seul souci, c’est que je pars sans mon ordinateur. Imaginez-moi en train de rédiger ce post sur mon téléphone (que je compte laisser éteint) ou pire, sur une feuille de papier !!!

Alors, au lieu de dormir en attendant mon taxi au milieu de la nuit, je me suis dit que j’allais prendre de l’avance pour le meilleur article de tous les temps (et prévenir votre désespoir du lundi matin) : celui où je vous fais la liste de tout ce que j’ai lu ces derniers temps et qui n’a pas mérité que je lui consacre un article, et qui mérite en fait à peine que je vous fasse un mini pitch de trois lignes dessus.

Comprendre, des livres assez acceptables (ou pas) pour que j’arrive à les finir mais pas assez acceptables pour que je vous encourage à les lire, sauf si vous être sur une ile déserte et que bon, la bronzette, ça va bien cinq minutes mais on s’ennuie vite !

Pie girls, Lauren Clark
C’est mignon, on me l’a vendu comme une héroïne qui n’attend pas que tout lui tombe tout cuit dans le bec. Ok, la publicité n’a pas menti. Mais après 10 ans à ne rien faire, à la seconde où elle se réveille, elle s’excite comme une puce et sa vie entière se transforme comme par magie. Trop facile. Mignon mais trop facile.

Dear Mr Knightley, Katherine Reay
Une réécriture de Daddy Long-legs que j’adore, recommandée par Eloisa James. Ben je me suis ennuyée, et j’ai trouvé la voix de l’auteur très moralisatrice. Enquête menée, c’est une mormone qui écrit pour faire passer ses idées, ceci expliquant sans doute cela. Mais du coup, bof bof pour cette romance peu crédible et bien en dessous de son inspiration.

After Math, Denise Grover Swank
Mouais. Rien de plus à dire, je me suis ennuyée.

Venus in blue jeans, Meg Benjamin
Ça se présente comme une small town romance et en fait il y a des meurtres et des kidnappings! C’est mignon mais pas inoubliable. L’héroïne est agaçante et monte facilement sur ses grands chevaux…

Picture perfect, Alessandra Thomas
Euh… une super idée sur l’acceptation de soi et de son corps, et puis en fait non, pouf, tout sera résolu par la magie de l’amooooour. Pffff. Vu, vu et revu, je n’ai plus la patience pour cela.

A little something different, Sandy Hall
Idée super mignonne et bien menée, mais des personnages qui passent plus de temps séparés qu’ensemble et un roman qui est à peine plus long qu’une nouvelle. Comprendre, trop court. Mais des héros super cute qui valent l’effort.

Playing the part, Darcy Daniel
OMG !!!! Une héroïne tête à claque, un héros aveugle QUI EST FERMIER. Et qui vit seul dans l’outback australien. Je ne veux même pas en dire plus, ça serait trop facile de s’acharner sur la bêtise absolue de cette histoire. A éviter à tout prix.

#nerd, Cambria Hebert
Meh. C’est mignon, le héros n’est pas le c*** absolu qu’il semble être au premier abord, mais globalement, assez neutre. Je n’ai rien de plus à en dire, en positif ou en négatif !

The Do-over, MK Schiller
Mitigé. Une héroïne qui a du mordant, et a su me surprendre, un héros qui fait un virage à 180° bien trop rapidement, pas mal d’humour et des réparties drôles entre eux. Mais ils tombent amoureux pour des raisons qui restent totalement mystérieuses à mes yeux, et surtout, les scènes sexy sont écrites de manière clinique, rien de sexy là-dedans !

Ride with me, Ruthie Knox
Comme le 1er livre que j’ai lu de l’auteur, c’est très sexy, c’est mignon mais l’histoire est sous-développée.

Mai tai’d up, Alice Clayton
Je persévère avec l’auteur, avec plus ou moins de succès. Ici, carrément moins. Les personnages m’ont laissée de marbre. Princesse Barbie largue son fiancé pour découvrir qui elle est, et BIEN EVIDEMMENT le 1er gars par lequel elle est attiré est beau comme un dieu (encore on pourrait la comprendre), intelligent, drôle, et intéressé lui aussi. Et BIEN EVIDEMMENT ils finiront ensemble. J’aurais aimé être un peu plus surprise, et que son soi-disant chemin de découverte personnelle prenne un peu plus que 5 secondes et un job qui lui tombe tout cuit dans le bec, suivi du mec parfait !

Deeper, Robin York (Ruthie Knox)
AHA on finit par le pire (pour moi). Sujet d’actualité, la malheureuse héroïne est victime de revenge-porn. C’est un YA, cela colle bien avec l’idée que la romance sert aussi parfois à éduquer les foules. Et même si je ne suis pas d’accord avec tout ce qui est dit, au moins l’auteur ne la présente pas comme une trainée. MAIS. Mais ce livre est en réalité le tome 1 d’une série de 2. Et les héros se séparent à la fin ! Et moi, cela me met en rage, quand ce n’est pas précisé. Je ne l’aurais pas lu si j’avais si, je fuis les suites comme la peste. Trop souvent, les personnages ne sont pas consistants d’un tome à l’autre. Et tout ce que j’ai pu lire sur le tome 2 me fait douter, pour l’instant je n’ai pas eu le courage d’aller lire la suite. Donc, pas contente.

Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une bonne lecture, ou pas, selon votre humeur.

Chi-Chi

Carte postale

A l’instant où vous lirez ces lignes, je serai dans l’avion qui m’emporte vers un lieu merveilleux, éloigné de toute civilisation…

Ou presque…

Donc, je suis en vacances, et je vais là :

url

Sauvage, hein?

Mais histoire de me ressourcer un peu, je vais aussi aller là :

url2

Je vous laisse deviner où je suis!

Point de sirène à l’horizon, point de mini statuette de Tam-Tam pour vous faire des photos pittoresques, il faudra vous contenter d’imaginer que je pense bien à vous, même si j’ai choisi de partir sans moyen de communication. Mille excuses aux commentaires en souffrance, je me rattraperai à mon retour.

D’ici là, je vous souhaite une bonne journée, et je vous retrouve dans 15 jours!

Love,

Chi-Chi

The March Family Letters

Alors, oui, je triche un peu…
Ce n’est pas un livre aujourd’hui, mais je crois que vous ne réalisez pas l’effort incommensurable que sortir de mon lit vient de me demander.
Parce que de royal microbes et autres virus sont venus envahir le château de Tam-TamLand. Et non content de m’emporter dans un tourbillon grippe+bronchite assez dévastateur, ils ont mis à terre le prince pas si charmant ET l’empereur…

Mais parce que je vous aime et que depuis le brouillard qu’est mon esprit je ne vous oublie pas, une petite série web à regarder cette semaine avec une production de Pemberley Digital, la même chaine qui nous a tant enchanté avec Lizzie et ses sœurs.

Une fresque familiale à nouveau, avec la version des 4 filles du Docteur March.

J’ai un peu du mal avec Jo pour le moment, mais les épisodes sont sympas !

Enjoy!
Tam-Tam

Green Gables Fables

Hey! Hey! Hey!!!

Vous vous souvenez qu’en 2012, nous plongions avec délice dans le monde merveilleux des Lizzie Bennet Diaries ! (une web-série qui revisite P&P à notre époque)

Vous vous souvenez qu’en 2013, c’était Emma qui attirait notre attention ? (avec moins de couinements d’enthousiasme de mon côté, je dois avouer, Emma n’est pas mon personnage préféré de Miss Austen)

Et donc, en 2015, il y a environ 1h, je découvrais les Green Gables Fables : la web série sur Anne des Pignons Verts

Et là, je couine… parce que c’est Anne d’Avonlea, c’est Gilbert (personnage qui a rendu le prénom sexy dans mon imaginaire, ce qui n’était pas gagné).

Quelques mots d’amour

photo(3)

La semaine dernière nos articles étaient programmés, et avec T. nous n’avons pas souhaité y toucher. Ou nous n’y avons pas vraiment pensé j’imagine… La tête ailleurs, pourtant nous ne voulions pas passer sans vous dire un petit mot.

Mais je ne parlerai pas de ce dont tout le monde parle en ce moment.

Je ne parlerai pas de Charlie, du symbole et des controverses qui fleurissent partout.

Je parlerai, mais de choses heureuses.

Du soleil qui se lève tous les matins et vient chasser les ombres de la nuit.
De la pluie qui bat contre mes carreaux et me berce de son bruit sourd.
De mes livres bien sûr, parce qu’ils sont plus que jamais ma fenêtre ouverte sur l’âme des hommes, même si je n’ai pas eu la tête à vous écrire un article.
De mes amis, dont je m’entoure, et de ce cercle intime de famille choisie, où je peux, quelques heures, venir poser mes valises et reprendre mon souffle.

Je veux me concentrer sur l’avenir, et continuer à croire malgré tout qu’il apportera un monde meilleur… Pas aujourd’hui, peut-être pas demain, mais je veux garder ma foi en l’humanité et en sa capacité à nous surprendre pour le mieux.

Je veux voir le travail de fourmi accompli par les hommes et femmes qui veillent sur nous dans l’ombre chaque jour.
Je veux voir le geste d’un employé de supermarché qui ne s’était pas levé ce matin-là en se disant qu’il serait un héros.
Je veux voir ces petits mots collés sur le mur d’un bâtiment public mercredi matin, en quelques minutes délavés par la pluie et à peine lisibles, témoignant de l’amour et de la solidarité entre tous.

J’ai le deuil silencieux.

Mais aujourd’hui plus que jamais, je veux redire que si T. et moi avons choisi de parler romance ici, si toutes deux nous nous comprenons autour de ce thème, c’est car nous partageons cette idée que le monde dans lequel nous vivons a besoin de rose, de paillettes, de douceur et de bons sentiments.

Alors, avec cette semaine qui commence, je vous souhaite de reprendre espoir, de respirer un peu plus léger qu’hier, de trouver en vous quelques mots d’amour à partager pour être tous, à notre échelle, des compagnons de liberté, de paix et de joie.

C’est de cela dont notre monde a besoin pour voir un arc-en-ciel se lever après la tempête.

Love,
Chi-Chi

Lovely Complex

Pour Noël, le prince m’a offert la série complète du Manga « Lovely complex ».

Petite série de type Shojo sortie en 2007, je l’avais visionné sur les conseils du prince lors de mon arrivée à Paris, juste au moment de ma rencontre avec Chi-Chi (émotions, émotions). Et déjà à l’époque, j’avais beaucoup aimé.

Et puis régulièrement, je me disais que c’était une série que je regarderais bien à nouveau. C’est court pour du japonais (un peu moins d’une vingtaine d’épisodes), il y a une fin (et pas un truc pourri à la HIMYM) (les initiés comprendront), et c’est à mourir de rire du début à la fin (à tel point que c’est le prince qui me l’a conseillé!) (donc complètement compatible avec la virilité irradiante de votre conjoint mesdames!)


Le pitch? Risa, 1m70, se trouve trop grande. Otani, 1m56, se trouve trop petit. Otani et Risa se chamaillent non-stop. Pendant l’été, ils tombent amoureux de deux autres personnages et décident de s’allier pour les séduire…


Bien entendu, cela ne se passe pas aussi facilement que prévu!

Seul bémol, il n’existe pas en français, et je l’ai en japonais sous-titré anglais. Mais c’est mon côté hipster (j’ai rechaussé mes lunettes et mon gilet imaginaire, héhé).

Bon visionnage!
Tam-Tam

14 choses qui ont marqué 2014

06c67-photo1-1

Pas forcément les plus populaires, pas forcément des lectures non plus, mais juste, ce qui restera pour nous, quelques bons souvenirs de 2014 :

1- Le rap des princesses

2- Ariel en goguette qui rencontre ses auteurs chéris

3- Un grand débat sur les plus beaux baisers de cinéma

4- T. qui découvre Gilmore Girls

5 et 6- Sa Majesté qui fait le mannequin et découvre le pouvoir de la romance

7- T. qui écrit une lettre d’amour à Tom

8- C. qui complete sa collection de peintures

9- Courtney Milan qui répond à nos questions

10- Penny Reid qui envoie un livre à C. pour son anniversaire

11- C. qui tombe folle amoureuse de Drew

12- T. qui trouve une licorne

13- Un homme qui s’invite en guest-star

14- T. qui developpe des théories sur les mots-clés de l’internet

On vous souhaite à tous une très bonne fin d’année 2014 et on vous retrouve l’an prochain pour de nouvelles aventures!

 

Love,

Chi-Chi et Tam-Tam

 

Ariel en dedicaces!

A défaut de pouvoir nous deplacer, nous avons la chance d’avoir pu envoyer une émissaire pour ces deux rencontres au sommet, avec la complicité d’une amie et lectrice fidèle depuis le 1er jour! ❤

Kristan Higgins et Eloisa James, de passage en France, ont toutes les deux eu droit à leur photo avec notre star personnelle, et eu la chance d’apprécier sa taille et son energie… Quand à ce qu’elles ont bien pu se raconter, cela restera à jamais un secret, Ariel est jolie en photo mais hélas pas très bavarde.

Ceci dit, quelle chance scadaleuse, la prochaine fois je me met moi-même dans le colis pour mieux vous raconter ! 😉

Love,
Chi-Chi

IMG_2614.JPG

Esprit de Famille

18460015Petite séance cinéma ce mercredi…
Et pile dans l’esprit de ce mois dites! Je progresse!

Parce que oui, « Esprit de Famille » plante son décors en plein dans la célébration des fêtes de Noël.
271086-noel-en-famille-esprit-de-famille
Il y est question de Meredith, invitée pour la première fois chez les Stone pour fêter Noël…….
Et je voudrais bien vous raconter à quel point c’est choupi et a quel point j’aime ce film de Noël parce qu’il me rappelle que même les familles qui vendent du rêve ne sont pas que gentille et bienveillante, je n’ai pas le temps.
18855666.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx
J’ai poney. J’ai piscine. J’ai course de luge…
En bref, j’ai juste le temps de m’inventer un emploi du temps formidable… mais vous me pardonnez, puisque je vous offre l’esprit de Noel?

Tam-Tam

 

Top 10 des baisers à l’écran

Pour aujourd’hui, vous aurez droit à un petit aperçu des coulisses du blog, avec ce qui se passe quand je commence 2 semaines à l’avance à préparer un brouillon d’article « Top 10 des baisers inoubliables à l’écran » et que T. passe par là! 🙂

??

Australia, Hugh (que l’on ne présente plus) et Nicole (que je n’aime jamais sauf là, exception) et une intensité de ouf, sur fond de pampa et de soleil couchant… Mais attention, je fais référence au 1er baiser, pas à celui au bal, sous la pluie, qui est désespérément attendu, et tristement banal en comparaison…

(T: souvenirs souvenirs hein?)

(C: oui, je vous explique, à l’époque, on vivait au même endroit et on l’avait vu ensemble au ciné…)

neverbeenkissed

Collège attitude, avec le fort charmant Michael Vartan qui débarque au milieu d’un stade pour embrasser Drew Barrymore et la sauver de l’embarras sous les ovations d’une foule en délire… (je kiffe Drew, quoi qu’elle fasse)

(T: et puis cette chanson des Beach Boys aussi!!! Tu imagines le surf et le soleil et les hommes au corps caramel…)

tumblr_n771ieWpxR1tdzlleo6_500

Penelope, James McAvoy qui attrape le bras de Christina Ricci et l’embrasse par surprise, et moi qui couine comme une adolescente!!! (oui, eux ont droit à un gif)(parce que James ❤ )

(T: mais tellement! et cette chanson de Sigur Ros, ça me fiche des frissons rien que d’y penser) (et je me demande si je ne vais pas aller le remater, aujourd’hui tiens!) (j ‘ai clairement un truc avec les musiques qui accompagnent les baisers aussi)

article-2641204-1E42831200000578-593_634x424

Mariage à la grecque, Nia Vardalos en héroïne pas franchement aidée par la nature et sa famille envahissante, John Corbett, aka le charme discret de Monsieur-tout-le-monde, sur un pont avec vue de New-York la nuit… Et puis c’est une comédie hilarante qui me fait penser à ma famille!

kittywalter

Le voile des illusions, Edward Norton et Naomi Watts dans la moiteur de l’Indochine des années 20, ce couple marié qui se déchire, petit à petit se ré-apprivoise et finalement se retrouve… Et mon petit cœur qui se brise à chaque fois… Voyez-le si ce n’est pas déjà fait, ce film est sublime…

ns4-338

Nord et sud, la mini-série, et Richard *swoon* Armitage – je ne dis pas un mot de plus, Richard n’a pas besoin d’explication! *re-swoon*

(T: mais tellement, je veux prendre des trains et avoir des correspondances comme ça moi aussi!)

Castle, dernier épisode de la saison 4, je ne peux rien dire pour ne pas spoiler ceux qui n’ont pas vu la série mais les fans comprendront!!! (et pas d’image non plus du coup)

Comme t’y es belle, non pas 1 mais 3 baisers pour la grande scène finale, avec L’envie d’aimer en bande-son et moi qui chante à tue-tête, la voix qui chevrote…

(T: la chanson des 10 commandements, il n’y a guère qu’avec cette scène que je la love!!)

(C: me too!)

homegrown-lovedotblogspotdotca

Emma, la mini-série BBC avec la très charmante Romola Garai, et Johnny Lee Miller qui lui donne la réplique, une histoire d’amour délicieusement racontée et la seule bonne adaptation du roman de Jane Austen, selon moi!

Et alors que j’hésitais sur le baiser à choisir en numéro 10, j’appelle T. et lui demande son avis. Et là, Madame éclate de rire et me suggère d’aller voir mon brouillon…

(Tam-Tam, qui lit tes posts, vilaine que je suis, te suggère La belle et la bête, parce qu’enfant et ado, je trouvais ce baiser de la fin grave envoutant et limite sensuel – du sensuel à la mode Disney quand même)

1207020_1366379742246_full

… elle était passée faire ses commentaires la veille au soir!

Vous voici donc avec un Top 10 à 4 mains (et quelques heures devant la télé) en prévision…

Et selon vous, quel est LE baiser inoubliable que j’ai oublié?

 

Love,

Chi-Chi

Gilmore Girls

httpstatic.tvfanatic.com.images.gallery.gilmore-girls-poster

Ces derniers mois, j’ai procédé à me faire un marathon Gilmore Girls. Je sais, c’est à peut prêt 10 ans après tout le monde, mais mieux vaut tard que jamais pour découvrir Stars Hallow et ses habitants, non?

tumblr_ma7lgcy5sl1qhc20lo1_500

Et c’est simple, alors même que je n’étais qu’au milieu de la première saison, je voulais tout savoir, tout voir, tout de suite.
Heureusement, sa majesté a l’art de se rappeler à notre souvenir et c’est tout de même bercé à la voix de Lorelai, Rory et Luke que j’ai passé un certain nombre de mes soirées…

gilmore-girls-season-3-07
En plus je me donnais une bonne excuse, j’allais vous en parler, il fallait que je regarde ça avec attention afin d’être scupuleusement détaillée dans mon argumentaire……….. Et puis, je me suis laissée portée par les histoires de cette petite ville du Connecticut, ses personnages aux personnalitée colorées, et j’ai arrété de prendre des notes (oui, j’avais commencé comme ça). Et pire, nous voilà mardi soir, tard dans la soirée, et je me lance sans filet pour vous faire cet article qui paraitra demain. Parce qu’à force de procrastiner, cette fois çi, je vous la fait « au talent ».

Alors voilà, les Gilmore Girls c’est génial. Pourquoi?

luke-lorelai-gilmore-girls--large-msg-136089158561
Pour Lorelai, qui dans sa folie est d’une profondeur philosophique. Arrrggg ce que je voudrais avoir son sens de la repartie (et son métabolisme aussi).

tumblr_inline_mi2cjsWh9C1qz4rgp

Pour Rory, qui a la sagesse de l’ado qui a 45 ans à l’interieur, même si j’avoue, j’ai grincé des dents sur certains points. Mais bon, Lorelai et moi étions d’accord, alors tout allait bien!

Pour Sookie, qui me donne envie de manger dès que je regarde sa cuisine et que je l’écoute déclamer ses projets de repas.

gilmore-girls-cant-get-started

Pour Michel, qui a fait de la mauvaise humeur une qualité. Oui, oui! Et puis comme ne pas rire à cet accent français (véritable et même pas exagéré, hourrayyy!) et cet amour des chien poilus et de Céline Dion?

Et enfin pour Luke. Ahhhhhhhh… soupirs… chaleur… Luke, c’est le héros de romance loyal et à l’écoute. Celui qui  sous sa casquette, cache une bonne dose de charme ultra masculin qui m’aurait arracher un grrrrrr si je n’avais pas eu un public (et zero alcool dans le sang).

Luke-gilmore-girls-30974677-1187-1500
Je vous laisse, et vous invite à aller vous faire (ou refaire) un marathon, c’est parfait pour l’hiver ce genre de série.

tumblr_inline_mhci2igiek1qz4rgp
Tam-Tam
PS: le prince pas si charmant (qui a regardé on/off avec moi) ajoute même que l’absence de rires enregistrés est un gros plus (il est sensible, il n’aime pas les boite à rire, cherchez pas).

Voyage diplomatique en Chi-Chiland

IMG_6112

Genre oui, cela fait des mois que je suis revenue. Mais qui trie ses photos de vacances à l’heure? qui?
J’ai le sens des priorités:
1-lecture
2-chocolat
3-hugh Jackman

Vous noterez que le tri de photo n’est pas dans la liste…

(Note- en vrai, j’ai surtout oublié l’appareil et qu’il a mis du temps à revenir en Tam-Tamland et qu’ensuite, j’étais plus dans le mood « photos de vacances »)

Mais voilà, je les triais récemment, et je me suis dit qu’on était quand même sérieusement canons dessus!
Alors en vrac et hors saison, les photos du voyage diplomatique en Chi-Chiland! (avec des bouts de sa majesté le petit prince dedans, si c’est pas la classe)

DSCF2124

Windsor, à l’heure de la sieste…

DSCF1904

Un duo de princesse et une majesté gigotante à Regent’s park

DSCF2194

Portobello

DSCF2192

Notting Hill

DSCF1661

Harry Potter Studios

DSCF1622

Seven dials, parce que quand je voyage, je me la joue « romance historique » à fond!

DSCF1604

Toujours Seven Dials

DSCF1336

Oxo tower (sur les rives de la tamise)

DSCF1268

Borough Market, où comment j’aime les étalages des fruits et légumes (call me weird)

DSCF1229

Dover Castle J’ai bien pris en photo les falaises, mais avec le terminal de ferries devant, c’était pas glamour pour un sou

DSCF1177

taaaaa, tadaaaa ta, tada, tada ta-taaaaa….

IMG_6159

Gardians of the Galaxy pendant que Chi-Chi Poppins gardait sa majesté…

DSCF2196

Celle là, je ne sais même plus où je l’ai prise, mais elle prouve qu’il fait beau parfois à Londres!

 

Chi-Chi London

ATTENTION DISCLAIMER :

Ceci n’est pas un avis sur la qualité de cette marque, simplement un délire sur le nom qu’elle porte et le fait que je les trouve jolies… Je n’ai essayé qu’une fois, une robe, et ne suis pas qualifiée pour porter un avis plus général que cela!

Et non, il ne s’agit pas que de mon nom associé à mon lieu de résidence!

La semaine dernière, en pleine exploration des internets divers et variés (et alors que j’étais supposément en mission pour trouver une mini-jupe pas trop mini pour T. et en réalité en train de me chercher une tenue pour un mariage au mois de janvier), je suis tombée sur MA marque prédestinée!

Chi-Chi London, c’est donc tout plein de robes rétro, en dentelles chatoyantes, jupons froufroutants et paillettes scintillantes.

Que de la retenue et du bon gout, la tenue parfaite pour une princesse… Ceci dit, je suis la reine de la paillette, cela ne surprendra personne que je craque sur ce genre de choses! Limite, je vous dirais, plus il y en a, mieux c’est. En fait, pas tout à fait, je suis une princesse de bon gout, mais j’aime ce qui brille, c’est plus fort que moi.

Je n’ai pas encore fait mon choix, à votre avis, je prends quoi pour me la jouer petite poupée ravissante sous mon manteau de fourrure? (j’ai dit janvier, le mariage, vous ne pensiez quand même pas que je ferais l’impasse sur le manteau, les collants et les bottes non? Voir même le pull en cachemire en prime, je suis une fleur délicate et frileuse!) (et en imaginant bien sur que je suis faite comme une créature de rêve qui peut se permettre de tout porter, ce qui n’est pas non plus le cas…)

3615 je vais mourir d’une pneumonie, et on peut se parler de ces chaussures???

3615 si je faisais 1m50 mais en fait non (mais in love du tissu rouge et or)

3615 je suis une déesse grecque (et j’ai peur que l’on me perde dans le brouillard)

3615 je porte le nom le plus moche de la terre (aka Renesmée – dédicace à la Petite Lady)

3615 j’auditionne pour un rôle de sapin de Noël (mais avec coupe ultra-flatteuse)

Allez faire un tour sur leur site (je vous jure, je ne suis pas payée pour vous en parler ni rien, on est pas encore devenues des blogueuses mode influentes avec T.), il y a plein de petites robes choupinettes, des vestes, des jupes et des bijoux plus faciles à assortir aussi, bref, de quoi faire sa princesse le temps d’une soirée!

Love,

Chi-Chi

A notre santé!

Aujourd’hui, je ne peux pas vous parler, je suis occupée à mixer un cocktail de princesse pour faire passer la pilule… Évidemment, pour moi le choix est tout indiqué, ce sera Ariel (et non, je ne suis pas plus rousse avec un an de plus, mais j’ai une toute nouvelle frange) (encore que mes gouts me porteraient plus vers Cendrillon pour une fois), mais je vous laisse décider de ce que vous voulez, pour venir trinquer avec moi!

Allez, on prend tous un verre, on admire les couleurs punchy qui réveillent, et bonne journée!

Love,

Chi-Chi

A la table du clan Tam-Tam

Il y a un mois, Yueyin est venue me rendre visite en Tam-Tamland. Et comme j’étais en plein écoute de Outlander tome 8 (ca fait plusieurs mois, je sais… mais un audiobook peut prendre du temps, surtout quand on veut profiter)(parce que je veux profiter, après, pas de nouvelles de Jamie pendant plusieurs années je le crains), et connaissant l’amour de Yueyin pour le grand rouquin et son goût pour les aventures culinaires, je me suis dit, pourquoi ne pas faire un repas « écossais »..

Et j’ai relevé le défi!
Grâce au site Outlander Kitchen que j’ai potassé de longues heures et devant lequel j’ai bavé à multiple reprise, il y avait au menu:

Haggis accompagné de sauce crêmeuse au wiskey/ Haggis with Whisky cream sauce
Fondu de poireaux selon Ian Murray/ Ian’s Buttered leeks
Purée de pommes de terre/ Mashed potatoes
Shortbead et café/ Shorbread and coffee.

En dessert, le prince avait apporter sa contribution « Sassenach » au menu avec un délicieux moelleux au citron à l’anglaise, mais je n’ai pris le temps de faire une photo, emporté par ma gourmandise!

Allez, sans plus attendre, je vous laisse en photos… Bon appétit!
Tam-Tam

 

photo 4
photo 5

Aux couleurs de la romance

Et dire que cette information a failli nous échapper!!!! (ok, cela ne vaut que pour le monde anglo-saxon, mais tout de même)

Princesses = coquettes (si si)

Tam-Tam = la reine du vernis à ongles et du rouge à lèvres

MAC = référence en matière de maquillage

et maintenant…

Collection spéciale A Novel Romance, inspirée par les belles couvertures 80’s avec Faaabio!!!

C’est pas magnifique ça??

Je vous laisse admirer les fards, les khols et les vernis, pendant que je décide si je vais me laisser tenter ou non…

Love,

Chi-Chi

Une robe couleur du temps

Ce soir je suis déprimée. Après un été épouvantable l’an dernier, après un hiver interminable, un printemps pluvieux, et re-un été où l’on a compté les belles journées sur les doigts de la main, voici déjà le retour de l’automne. Et quand je dis l’automne, je ne plaisante pas, sur mon ile, on a cette semaine ressorti les vestes et les collants. Et non, j’en vois qui rigolent, ce n’est pas juste ma frilosité légendaire qui parle, il fait 15° !!!

 

Alors quand je suis déprimée, je rêvasse. Et je regarde des films. Vous l’avez deviné, c’est (encore!!!) un mercredi cinéma!

 

A l’honneur, Peau d’âne, conte de fée que l’on ne présente plus (non, n’insistez pas, je sais que vous connaissez l’histoire), dans son adaptation de 1970 en comédie musicale rétro-kitch surréaliste et faussement ingénu, avec Catherine Deneuve en princesse trop choyée, Jean Marais en roi qui perd la tête et Delphine Seyrig en fée-marraine pleine de bon sens pratique et anachronismes – sans oublier Jacques Perrin dans le rôle d’un prince délicieusement décalé et indolent.

 

C’est à chaque fois un festival pour les yeux, de la couleur partout – des thèmes de rouge et de bleu, du blanc, des paillettes bien sur – la lumière est une couleur à part entière ici et chaque sequin, chaque vitrail, chaque miroir n’est là que pour mieux la faire éclater. Il n’y a qu’à voir la robe couleur de soleil pour sortir ses lunettes de soleil!

Le conte en lui-même, son aspect magique, de l’âne producteur d’or à la fée voyageuse dans le temps, la vieille qui crache des crapauds, les serviteurs immobilisés, la rose qui parle, sont réunis pour former cette pépite baroque à voir et à revoir, jusqu’à connaitre toutes les chansons par cœur (comme les oreilles de mes proches peuvent hélas en témoigner), et jusqu’à imaginer que ces robes de princesse à la couleur du temps (et pas le sale temps gris londonien s’il-vous-plait) viennent éclairer mon salon trop sombre comme elles éclairent la pellicule de Jacques Demy… Jusqu’à croire les bons conseils de la fée des Lilas, jusqu’à imaginer que je séduirais aussi un prince avec un gâteau préparé dans une hutte au fond des bois…

Alors sans plus attendre, je vous laisse avec ces quelques images, et pour ordonnance de vous précipiter, si ce n’est déjà fait, découvrir ce film pour toute la famille, de 7 à 77 ans!

 

Bon film,

Chi-Chi

La reine Nora et l’empereur

Par un jour pluvieux de juillet…

Après avoir longuement hésité entre quelques romans de la reine Nora, Le petit Empereur de Tam-Tamland a porté son choix sur Ken Follet...

Après avoir longuement hésité entre quelques romans de la reine Nora, Le petit Empereur de Tam-Tamland a porté son choix sur Ken Follet…

En vrai, j’ai détourné le regard environ 3 minutes, temps qui lui a été nécessaire pour faire 4 mètres à 4 pattes et atteindre une des bibliothèques. Lorsque j’ai découvert cela, j’ai tellement ri que vous me pardonnerez le « flou artistique » des photos… L’émotion sans doute…

Tam-Tam

Des hommes dans les arbres

Comment ça mon titre est bizarre?

Tout ça pour vous parler de la série Men in Trees, ou Leçons de séduction, ou Une fille en Alaska (selon les pays, vous avez le choix).

Série qui s’est terminée un peu abruptement, ce qui, vous en conviendrez, est à la fois un avantage et un inconvénient. Avantage car la série est finie, pas besoin d’attendre des siècles pour la suite, inconvénient car la fin est, comme trop souvent dans ces cas là, un peu bâclée.

Mais de quoi parle Men in trees?

De Marin, coach en relations amoureuse, qui découvre que son fiancé plus que parfait la trompe, alors qu’elle est en route pour donner une conférence à Elmo, Alaska. Elmo, minuscule bled paumé au fin fond de l’Alaska. Comment s’est-elle retrouvée là? Je vous laisserai le découvrir.

Toujours est-il que pour réparer son cœur brisé, Marin décide de poser ses valises quelques temps, et de confronter sa vision très new-yorkaise de la vie à la foret et à la vie « sauvage ».

Je pourrais vous parler de tout le petit monde qui l’entoure, de Patrick, Annie, Sam, Jane, Jack, Ben, Theresa, Buzz, Mai, Cash et Celia, mais vraiment, le seul argument dont vous avez besoin, c’est JACK!!!! (imaginez moi avec des petits cœurs dans les yeux)

Et puis un peu aussi pour admirer les paysages, qui me donnent une envie folle d’aller faire un petit tour par là-bas un de ces jours…

Pour résumer, c’est beau,  c’est mignon tout plein, c’est même drôle, et il y a Jack. Mais que demande le peuple?

Love,

Chi-Chi

PS : Le titre? Eh bien à Elmo, le ratio homme/femme est de 10/1. Je vous laisse imaginer comme ces dames ont l’embarras du choix, à croire qu’ils poussent sur les arbres!

Au royaume merveilleux de Disney – Mulan


(Réédition du 20/12/2010)
Restons un peu dans le thème « Noël et vacances », pour parler aujourd’hui de Disney, le meilleur ami des grands et des petits (surtout des grands qui veulent se débarrasser de leurs petits pour déguster le foie gras tranquilles)…
Comment, me direz-vous, on parle dessins animés sur un blog de lecture, est-ce possible??! Mais, mes très chers, la plupart des Disney sont des livres à l’origine, ne le savez-vous pas? Dans le cas de Mulan, une ancienne légende chinoise, comme le contexte de l’histoire ne l’indique pas du tout… Et puis c’est probablement le plus hilarant de tous, rien que pour cela, nous ferons une entorse à la règle… Pour nous en parler, accueillons aujourd’hui une nouvelle guest-star. qui présente la particularité de le connaitre ce film PAR CŒUR (littéralement, j’ai assisté à ce prodige plusieurs fois)… Merci de faire un triomphe à notre Petite Lady préférée!
« On ne rencontre pas une fille comme ça à chaque dynastie » !
Que celui qui ne connait pas Fa Mulan se jette la première pierre. Si vous faîtes partie de la malheureuse partie de la population qui n’a jamais gouté aux joies d’un visionnage de Mulan dans les périodes de blues intense (ou de joie intense… ou d’ennui intense… ou juste comme ça pour le fun… Oui, vous l’aurez compris, Mulan se déguste pour tous les goûts et toutes les envies), NO PANIC, une petite heure et demi devant votre télé ou ordi, et c’est réglé.
Trêve de bavardage, trêve d’élucubrations autour du pot , rentrons dans le vif du sujet : pourquoi faire l’éloge de ce dessin animé ?
Cinq bonnes raisons :
– Mulan est une héroïne des temps modernes (OK, ça se passe au firmament de la Chine impériale, mais là n’est pas la question) : elle n’a besoin de personne en Harley Davidson. Elle est indépendante, courageuse, téméraire, sportive, parfois maladroite, souvent attendrissante, « elle pense, elle a une grande clairvoyance », elle est prête à tout risquer pour les gens qu’elle aime (non elle est pas parfaite non plus, faut pas pousser : les Disney c’est ré-a-lis-te)… Elle change des princesses en porcelaines, qui sont certes belles et intelligentes, mais qui ont besoin d’un prince pour les protéger (disons qu’elle va quand même sauver la Chine, donc sauver le héros par la même occasion).
– Shang, le héros : il fait rêver, avouons-le. Il est fort, il se bat mieux que les autres, il reconnait ses torts, il chante (de façon plutôt stylé), bref, il en impose…
– Muschu : un dragon (pas un lézard, ils ne parlent pas la même langue vous dirait-il) qui n’a pas la langue fourchue dans sa poche ! Il est drôle, à côté de la plaque, bourré d’idées (plus ou moins appropriées), toujours accompagné par son acolyte (un criquet veinard!)… Après avoir vu Mulan, vous voudrez tous Muschu comme animal de compagnie!
– La love story (oui oui, on est quand même sur le blog de Chi-Chi et Tam-Tam ici) : en même temps, qui dirait non au héros qui tombe sous votre charme, après vous avoir vu déguisée en homme, vous ridiculiser devant toute votre troupe, et après que vous lui ayez sauvé la vie?…
– J’ai dit qu’il y en aurait cinq, donc, 5ème raison : c’est un vrai booster de moral que ce dessin animé. Les gens me prennent pour une folle quand je le dis, et même s’ils ont un peu raison, laissez-moi m’expliquer. Mulan c’est de l’optimiste en barre, une fille qui parvient à montrer qu’elle en vaut la peine, même si elle ne rentre pas dans les moules imposées par sa condition! On est tellement heureux pour elle quand elle décroche la flèche, quand elle sauve l’empereur, quand elle sauve la Chine… Et on ressort de ce film avec le sourire.
Je ne pense pas être très objective quand je vous parle de Mulan, pour la simple et bonne raison que c’est probablement LE dessin animé de mon enfance (voire de ma vie) ! Mais croyez moi, Mulan, ce n’est pas (si) niais et cela vaut vraiment le coup d’être vu… Je ne vais pas essayer de vous vendre le diable, si les dessins animés vous donnent des boutons, si les histoires d’enfants vous rendent malades, Mulan n’est pas pour vous !
Mais si vous êtes dans cette catégorie, pauvres âmes infortunées, c’est que vous n’aimez pas les Disney…. et mamma mia, si vous n’aimez pas les Disney, et bah vous n’aimez pas les Disney, tant pis hein, cet article vous laissera insensible…
Xoxo,
La Petite Lady

Princesse Bride, 25 ans plus tard

En 2011, on a fêté les 25 ans de ce film culte… Et quel meilleur moyen de célébrer que de réunir tous les acteurs pour en faire une photo culte elle aussi?

funny-Princess-Bride-cast-reunited

Alors, vous avez bien révisé vos citations depuis la dernière fois? Vous reconnaissez tout le monde?

En tout cas, tout ce petit monde donne l’impression de s’être bien amusé en faisant le film, et de bien s’amuser à se retrouver aujourd’hui encore.

Quand à moi, je m’en vais faire un concours de citations avec T., Min, Persie, et tous les autres qui voudront! (oui, c’est comme cela, chaque fois que l’on évoque Princesses Bride, on finit par une bataille de citations) (il n’y a jamais de gagnant mais c’est un prétexte pour revoir le film) (ou juste rire en s’en souvenant)

Bonne journée,

Love,

Chi-Chi

Ariel, des balades, le tout en vrac

photo 5-2
Ariel et moi-même rentrons tout juste d’un road trip de 2000km environ. Et vous me croirez ou pas, mais je n’ai finalement pas réussi a tant tirer le portrait de la rouquine… Mais mieux vaut la qualité que la quantité non?

photo 1-6

De passage au Musée de Beaux Arts de Nancy, j’ai bavé (avec dignité et distinction) devant des portraits qui avaient tout de héros de romance. Pendant ce temps, Ariel levait les yeux au ciel…

photo 2-6

Le prince Gastéropode a tenté une approche, mais Ariel préfère le baron Bernard l’hermite…

photo 3-4

Attention, derrière toi! (cheri, ça va trancher…)

photo 1-7

La caravane parfaite pour une romance road-trip…Enfin, sans les baskets odorantes peut-être ^^

Liebster à Vera Cruz

Onze questions et une chanson

Pour illuminer ce milieu de semaine un peu lent (mon dieu, c’est quand les vacances ? ah oui, c’est vrai… JAMAIS !), Pancake a décidé de nous donner de l’occupation avec un nouveau tag ! En plus, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas parlé de Vera Cruz… (avec une recette de cocktail à tester au bord de la piscine)

Les règles sont les suivantes :

– Citer la personne qui vous a taguée et mettre un lien vers son blog.
– Dévoiler 11 choses à propos de vous.
– Répondre aux 11 questions posées par le blogueur ou la blogueuse qui vous a taguée.
– Poser 11 questions.
– Taguer 11 blogs, mettre le lien de leur blog dans votre article et les en informer en les taguant.

11 choses à propos de moi:
(que l’on aurait pas déjà dit 47 fois)

  1. Je suis une maudite des voyages – 9 fois sur 10, il m’arrive quelque chose (pas toujours une tuile d’ailleurs) qui m’oblige à annuler…
  2. J’ai une phobie, une vraie de vraie, du genre qui fait que je tombe dans les pommes, que je fais des crises de panique et que je refuse d’aller à tout endroit où il y a une possibilité infime que je sois confrontée à « ça » – et non je ne vous dirais pas laquelle, je ne vais pas vous donner des idées.
  3. Je suis très manuelle – la peinture oui, mais aussi le bricolage. Je sais faire les enduits et le carrelage et j’ai été RA-VIE de recevoir une perceuse pour mon anniversaire ! J’ai d’ailleurs un doctorat en montage de meuble Ikea.
  4. J’aurais aimé être écrivain, mais je ne sais pas raconter une histoire. J’ai essayé, rien à faire.
  5. Je veux vivre au soleil, au bord de la mer, et dans un endroit calme. Je vis à Londres. Cherchez l’erreur !
  6. Je n’arrive plus à lire une romance traduite VF – la dernière fois que j’ai tenté, j’ai abandonné à mi-parcours pour acheter le livre en VO et le terminer comme cela (il était nul, ceci explique peut-être cela).
  7. Je suis hyper-sensible au bruit – impossible de dormir avec un tic-tac dans la pièce, j’entends parler les voisins et marcher deux étages au dessus, on me prend souvent pour une folle.
  8. Je ne suis pas rousse – et ceux qui me connaissent savent à quel point cela me désespère.
  9. Il parait en revanche que j’ai une ressemblance certaine – pas physique hélas – avec une certaine Christina…
  10. Je suis fan de tatouages, j’en ai plusieurs – mais chut, c’est un secret.

Les 11 questions que je pose à mon tour:

  • Pourquoi as-tu choisi ce nom pour ton blog?

On a raconté tout ça ICI !

  • Quel est ton genre littéraire préféré?

Hum… difficile à dire… La romance peut-être…

  • Quel est ton couple littéraire favori? Et ton couple de films?

Aie aie aie… je ne raisonne pas souvent en terme de couple je dois dire, c’est rare que j’aime autant les deux. Disons qu’un couple qui m’a particulièrement marqué c’est Colin et Sugar Beth, plus chacun de leur côté qu’ensemble d’ailleurs !

Au cinéma pareil… Mais je vais mettre une option sur Hugh Jackman et Nicole Kidman dans Australia. Je trouve le film assez mauvais et cliché mais il y a un baiser de cinéma comme on ne sait plus les faire aujourd’hui. Et ce n’est pas T. qui va me contredire !

  • Ton entourage est-il au courant pour ton blog?

Tout le monde est même tellement au courant que je l’ai mis sur mon CV !

  • Tu es plutôt robe ou pantalon?

Il y a un an j’aurais dit robe, mais depuis que je suis obligée de me mettre sur mon 31 pour le boulot, je me surprend à préférer les jeans. Souvent femme varie !

  • Dans quelle ville rêverais-tu d’aller vivre?

Pas une ville en particulier mais plutôt une maison. Une petite maison près de la mer, avec pas trop de voisins…

  • Quelle est la technologie qui te facilite le plus la vie?

Mon smartphone ! Il me sert à écouter de la musique, lire mes mails, trimballer mes livres, communiquer avec les amis qui sont loin, prendre des photos, bref je suis accro !

  • Quel est le pire cadeau qu’on t’ait déjà offert?

Hum… J’hésite. La box à thème « tout en forme de pénis » ou la calculatrice pour aveugle ? Ne rigolez pas, c’était des cadeaux très sérieux en plus ! Dans les deux cas, des années après, je me demande encore comment je dois le prendre…

  • Que fais-tu pour te détendre?

Je peins !

  • Quelle est la question que tu aurais aimé que je te pose? Et sa réponse?

Pfiouh ! euh pas de question, ça marche ?
Réponse, oui !

  • Es-tu satisfaite de ton blog? Quel grand changement ou amélioration comptes-tu y apporter?

Pas vraiment de changements prévus, avec T. on lutte déjà pour tenir le rythme depuis 4 ans. On s’est souvent demandé ce que l’on voulait y changer, pour finalement rester sur le même modèle – plus ou moins !

Mais du coup, moi, j’ai une question pour nos lecteurs…
Il y a des choses que vous voudriez voir changer ici ? Genre épineuse question que nous n’aurions pas encore abordé ?

Love
Chi-Chi

PS : Comme d’hab, en bonne flemmarde, je ne taggue personne en particulier, reprend qui veut !

Recyclage de costumes

Il y a quelques semaines, je suis tombée sur un site qui recense toutes les réutilisations de costumes dans les films d’époque.

http://www.recycledmoviecostumes.com/

En plus, c’est super bien fait, rangé par époque et tout! Laissez moi vous dire que j’y ai passé quelques minutes (a compter des dizaines) et si je n’avais pas un machin avec deux bras et deux jambes qui s’était rappelé à mon bon souvenirs, j’aurais peut être passé des HEURES!!!

Mais rassurez-vous, j’ai quand même pris le temps de bien explorer l’époque régence…. voyez donc!

Bonne exploration!
Tam-Tam

 

 

recyclage costume

 

 

 

 

Haaaaappy birthday to us!

Eh oui…

4 ans déjà que nous tenons salon ici, 4 ans que vous nous faites la grâce de votre présence et de vos commentaires, 4 ans d’échanges et de rencontres, 4 ans de bilans et de défis, 4 ans de sagas de l’été et à peine 1 ou 2 ratages (comprendre absences), bref, 4 ans de blog et 4 ans de vie.

Autant vous dire que nous n’imaginions pas être encore là aujourd’hui. T. réalisait à peine qu’elle venait de quitter la capitale pour un royaume fort fort lointain et disait « moi le mariage et les enfants, jamais ». On sait tous comment cela s’est terminé!

Quand à moi, pas mal de choses au compteur également, dont ce récent départ outre-manche, mais je n’avais pas dit « jamais », c’est fort étrange.

Alors tout en nous souhaitant un heureux anniversaire (et encore quelques mois de blog – qui sait, on va peut-être continuer encore un peu…), j’ai fait un petit dessin pour revamper la bannière… Ou pas. On va voir.

Mais c’était à mon tour de vous présenter ma version des princesses! On s’amuse comme on peut, pour fêter dignement notre petit blog!

2014-07-01 22.56.16

(la grande en rouge, c’est T. – elle est rousse aussi en vrai, ce SCANDALE!!!)

Bonne journée!

Love,

Chi-Chi

The book blogger test

4cd0c-photo1252822529

Tagguée par Melwasul de Lune & Plume, cela faisait longtemps!

Le top 3 des choses qui t’exaspèrent concernant les livres ?

Impossible de choisir seulement 3 pet-peeves !!!
Alors je vais contourner : je suis exaspérée quand la 4ème de couverture ne correspond pas à l’histoire… Je suis exaspérée quand le livre est trop gros pour rentrer dans mon sac à main (ce qui arrive de moins en moins avec l’ebook mais quand même) et enfin, je suis EXASPÉRÉE quand les personnages se rapprochent à la toute fin, que je crois qu’il me reste 5% à lire et qu’en fait c’est le début d’un autre livre !!!

Décrit l’endroit parfait pour lire

Un lit, un canapé ou un fauteuil hyper confort, dans tous les cas quelque chose d’assez vaste et moelleux pour que je puisse m’étaler comme une crêpe. Ceci dit, je ne vais pas la difficile et je peux aussi lire dans le métro, en cuisinant ou même en marchant. Mais c’est loin d’être parfait !

3 confessions livresques

C’est quoi une confession livresque ?
Bon ok…
Je lis pas mal d’erotica aussi, mais je n’en parle jamais ici.
Je choisis souvent des livres en me laissant influencer par les commentaires des autres, et s’il y a le moindre détail qui me fait tiquer, le livre perd toutes ses chances.
Je me fiche royalement des descriptions physiques des personnages – dans ma tête ils restent abstraits et je ne retiens souvent même pas si ils sont blonds ou bruns !

La dernière fois que tu as pleuré en lisant ?

J’ai un cœur de pierre, je ne pleure pas en lisant. Vraiment vraiment jamais. A la rigueur exceptionnellement devant un film mais sinon…

Combien de livres sur ta table de chevet ?

Zéro, je suis passée au numérique à haute dose et cela a changé ma vie (et ma table de chevet). Avant le déménagement, toujours deux ou trois, mais ma bibliothèque est maintenant en carton…

Ton en-cas favori pendant que tu lis ?

Chocolat ! What esle ?

3 livres que tu recommanderais à tout le monde.

Ain’t she sweet
Vent d’est vent d’ouest
Corps et âme
Deux étés d’Eric Orsenna, que je ne peux pas chroniquer ici car il n’y est pas question d’amour!

Quoi, ça fait 4 ?

Une image de ton étagère préférée dans ta bibliothèque.

Se référer en haut de l’article! Ok, c’était avant – avant le déménagement… Mais je n’ai plus de bibliothèque (can you believe it??) et c’était chez moi, et je l’adorais!!!

Que signifient les livres pour toi en 3 mots ?

Évasion, douceur, optimisme.
Et si avec ça vous n’avez pas compris pourquoi je lis de la romance…

Ton plus gros secret concernant la lecture ?

C’est un secret !
Non, plus sérieusement, je ne crois pas avoir de secret encore, après 4 ans de blog !!!!

Ah oui, on ne vous a pas dit ?
Le blog a 4 ans vendredi ! (mais on en reparle…)

Love,
Chi-Chi

PS : Comme d’hab, la flemme gagnant, on laisse les volontaires se tagguer en retour! 🙂

De l’héroine pure et innoncente

a44653f1

(Réédition du 30/12/2010)

 

Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un cliché assez tenace de la romance : le statut « préservé » de l’héroïne. Cliché n°1 de la romance, notre héroïne doit être aussi pure que la neige fraiche, aussi blanche que la colombe innocente, aussi virginale qu’un vison d’hermine… Vous voyez le genre. Une héroïne de romance qui se respecte doit être vierge. Jusqu’au milieu des années 90, on compte sur les doigts d’une main les héroïnes qui ne remplissent pas ce critère. Même les veuves n’avaient pas consommé leur mariage, les hommes impuissants se comptant par semi-remorques entiers dans ces temps reculés… On trouvait des fausses veuves, mariées à un vieillard pour adoucir ses vieux jours, ou avec un malade à l’agonie, et même parfois un ami qui avait eu pitié d’elles lorsqu’elles attendaient l’enfant du héros qui pour une raison ou une autre les avaient quittées…

La question de la virginité a donné lieu à un échange avec Madame la Marquise, pilier du forum Les Romantiques, qui n’accepte de lire un livre qui si elle est sure que l’héroïne ne connaitra pas d’autre homme que le héros. Pour elle, la vierge garde un statut à part dans la romance, il n’y a qu’à voir la collection Azur de Harlequin, où la plupart des histoires ont des héroïnes vierges, ce qui à notre époque peut sembler bizarre. D’ailleurs, des auteurs connus et très appréciés, telles que Lynne Graham, Michelle Reid, Jacqueline Baird ou Lee Wilkinson s’en sont fait une spécialité (avec bien sûr quelques exceptions de rigueur pour confirmer la règle).

Selon Madame la Marquise, son addiction pour la romance remonte à son enfance, quand son grand-père lui racontait des contes de fées. Et, tradition allemande oblige, seulement les contes de Grimm. « Les sept chevreaux ne m’emballaient pas plus que ça, je trouvais le petit chaperon rouge très idiot, la belle au bois dormant était un peu trop vieille pour son prince, mais Cendrillon… Ah! Cendrillon, c’était la jeune fille maltraitée qui à la fin rencontre l’amour et fait un pied-de-nez à ses tourmenteurs. Dans toutes les autres histoires, parfois moins connues, la pauvre princesse devait souffrir avant qu’enfin ne s’ouvrent les bras de celui qu’elle attendait.
Et puis, le temps a passé, mon grand-père ne m’a plus raconté d’histoires, et c’est à ce moment-là que j’ai découvert mon premier Harlequin. Je venais d’avoir vingt ans. Comme j’aimais ces héroïnes qui rencontraient non pas des princes, mais des hommes beaux, pleins de charme et virils, comme je n’en avais jamais rencontré dans la réalité. Et riches en plus… Même si ce n’est pas le critère le plus important, il est bon de savoir que l’on n’aura pas de fins de mois difficiles! »

Je suis complètement d’accord avec ce point de vue, si j’apprécie tant la romance moi aussi, c’est car elle me rappelle le monde enchanté des contes de fées de mon enfance… C’est par la suite, concernant la virginité de toutes ces héroïnes que nos opinions diffèrent. Pour notre Marquise, « ces jeunes filles qui ont appris de leurs mères, tantes, aïeules ou autres qu’elles ne devaient pas se donner avant le mariage avaient des principes. Elles résistent bravement aux assauts de la gent masculine, à part à ce héros, beau, viril et plein d’allant qui finit toujours par les épouser. Ces Harlequin m’ont fait rêver, même s’il faut avouer que les scènes « hot » se bornaient, après quelques baisers appuyés, à s’allonger sur le lit, canapé, divan ou autre surface… et hop, c’était le lendemain! Cela ne me gênait pas, j’ai beaucoup d’imagination. »

De mon coté, je n’ai pas d’objections à ce que l’héroïne ait connu d’autres hommes, chacune ayant sa propre histoire, il suffit qu’elle soit cohérente. Je suis bien plus perturbée par les retrouvailles ou, pire encore, par les ex « parfaits », ceux dont l’ombre plane sur le nouveau couple, quand il semble que le héros ne sera jamais à la hauteur de ce premier amour… Et surtout, il me paraît assez irréaliste de croire aujourd’hui que toutes les jeunes filles attendent le mariage. En tout cas, pas dans tous les livres, pas systématiquement! D’ailleurs, les auteurs se sont bien adaptés à l’air du temps, puisque la vierge se fait plus rare en romance.

C’est pourtant un critère qui garde ses fidèles. Même mariée, avec des enfants, même en ayant pris quelques années, et malgré le fait que, petit à petit, toutes les branches de la romance aient été envahies par de vraies veuves ou autres jeunes filles « ayant vu le loup », après plus de trente ans de lectures, Madame la Marquise reste une inconditionnelle de l’héroïne pure et innocente (avec tout de même l’exception des héroïnes ayant fauté avec le héros avant le mariage!). Elle a développé des techniques de sioux pour ne pas se tromper, dénicher des lectures répondant à ses critères, sonder les résumés, et surtout, surtout, demander l’assistance d’autres lectrices assidues! « En fin de compte, dans cette époque où la virginité n’a plus de valeur, je suis resté cette petite fille qui écoutait les histoires de son grand père… Ces derniers temps, je lis des romans en allemands, dans le genre des Série Royale, et je retrouve avec plaisir ces protagonistes qui se cherchent, se désirent et s’aiment, sans presque se toucher ni même s’embrasser ».

Sans tomber dans le cliché facile de l’héroïne de Barbara Cartland, grande prêtresse de la jeune vierge effarouchée, il y a un certain charme suranné dans une histoire où les héros exercent une certaine retenue l’un envers l’autre! Et même s’il paraît normal que les auteurs s’adaptent à l’air du temps, il est heureux de voir qu’il y en a encore pour tous les gouts, vierges ou non… Et vous, est-ce un critère qui a de l’importance à vos yeux?

Tiens, tant qu’on est sur le sujet, ma résolution pour 2011 sera de vous préparer un article sur les héros vierges, la prochaine fois…

On se retrouve l’année prochaine pour de nouvelles aventures,

Chi-Chi

Les voyages du prince

photo 4-1
Depuis 6 mois, je joue a un petit jeu. Je m’amuse à faire des photos des excursions du prince.

Cela va de destinations exotiques (comme Paris), aux destinations beaucoup plus drôles (comme Ikea). En gros, après avoir fait la photo d’Ariel, j’en fait une de la poussette avec sa majesté l’empereur assis confortablement dedans (j’ai donc une série de photos d’une poussette dans les allées d’Ikea, oui).

Le mois dernier, alors que je faisais la traditionnelle photo de la rouquine à l’île d’Oléron (où nous étions en visite), j’ai réalisé que ma petite figurine est en train de s’abimer… Et que sa majesté étant un garçon, je vais avoir du mal à le déguiser en Ariel… Mais bon, j’ai encore un peu de temps!

En attendant, quelques clichés de l’île!

Bon mercredi,

Tam-Tam

Et moi qui croyait qu'Oléron était connu pour ses huitres?

Et moi qui croyait qu’Oléron était connue pour ses huitres?

On amène de la bonne lecture sur la plage (of course!)

On amène de la bonne lecture sur la plage (of course!)

Au détour d'un chemin, une musique...

Au détour d’un chemin, une musique…

La rouquine, au coucher du soleil...

La rouquine, au coucher du soleil…

je love....

je love….

Dessert de princesse

20140617-230451-83091767.jpg

Comme établi précédemment (et comme on aurait pu s’en douter à mon silence récent), c’était les vacances pour moi la semaine dernière. Et si je n’ai pas ramené dans mes valises de photos exotiques de petit prince ou d’Ariel, je ne vous ai pas oublié pour autant (enfin si, mais juste un peu) (entre deux verres de rhum – autant dire pas souvent) (hum hum)…

Tout cela pour dire que j’ai terminé cette semaine de vacances en apothéose, honteusement gâtée par une amie qui a le bon gout d’être chef pâtissière. Cela vous pose le personnage non? Car ce n’est pas un bête gâteau, auquel j’ai eu droit, mais à une pièce montée 100% home-made, rien que pour moi (bon, ok, il y avait quelques autres invités) (mais je promet que j’en ai mangé la majorité) (on a dit trois parts, Obélix!).

20140617-230445-83085835.jpg

Point de mariage à l’horizon mais simplement un dessert que j’adore et dont je me lamentais de n’en avoir pas mangé depuis trop longtemps, autant dire que c’était la plus délicate des attentions que l’on aurait pu m’accorder, la veille de mon départ, alors que le blues pré-retour au travail me guettait et qu’une page de nos vies est en train de se tourner. Alors pendant qu’elle garnissait ses choux et puis construisait une pyramide avec un peu de caramel, j’ai joué les papparazzi…

20140617-230447-83087058.jpg

Sans plus attendre, je vous laisse avec quelques images de ces petits choux délicieux – il n’en est évidemment pas resté un seul à la fin de la soirée!

20140617-230450-83090631.jpg

L’amour, parfois, c’est finalement simple comme un chou à la crème…

Love,

Chi-Chi

Au pays des oies

Alors non, contrairement à ce que tout enfant ayant grandi au son du Club Dorothée pourrait croire, nous n’allons pas parlé de Niels Olgerson ni de la Laponie. Pourtant, promis, je vous emmène au pays des oies et autres canards (les vrais oiseaux, pas les autres).

Je vous emmène sur l’un des lieux de tournage de nombreux films parmi lesquel: « A tout jamais, une histoire de Cendrillon », avec Drew Barrymore qui fait parti de mon Top 10 des comédies romantiques incontournables et réconfortantes (nan, mais je veux dire cette scène avec les gitans, je glousse rien que d’y penser, mais passons)(autre article, autre jour).

Et c’est sous le soleil de mai (oui, oui, il y en a eu), que le prince pas si charmant, sa majesté imperator et Ariel avons profiter des rue de Sarlat!
Voyez donc!

sarlat
La prochaine fois, faudra qu’on aille au chateau de Hautefort, ou d’autres scènes ont été tournées!

Et puis la région offre des douceurs bien appétissantes!

douceur
En attendant, bon mercredi!
Tam-Tam

Daddy Long Legs, le film

Daddy long legs-film

J’ai des envies étranges ces derniers temps. J’ai envie de Cary Grant, Paul Newman, James Stewart et autres Fred Astaire. J’ai envie de pantalon taille haute et de cheveux plaqués… J’ai envie de retro et de vintage dans mon cinéma!

julie-jervis
Et c’est par un bel après midi nuageux que, munie de ma super tasse remplie de thé délicieusement chaud, j’ai commencé le visionnage de la version Hollywood de « Daddy Long Legs » avec Fred Astaire et Leslie Caron…………….

……………………………….. *silence gêné*
………….. *Tam-Tam pose sa tête sur le bureau de désespoir*

Comment dire…
Beuark.

Voilà, « beuark » résume bien la situation.
Et il ne m’aura même pas fallu une demie-heure pour pousser mon premier râle de frustration.

Poster - Daddy Long Legs (1955)_06
Pourquoi?

Parce que Jerusha se transforme en « Julie André » et de Daddy Long Legs la trouve dans un orphelinat paumé au milieu de la cambrousse française des années 60. Julie et tous les autres enfants sont habillés de pied en cap de vichy bleu marine, et il n’y a ni téléphone ni eau courante. Genre bonjour le cliché!!!

Ensuite, je ne sais si ce sont les chansons et autres scènes dansantes, ou le fait que certaines ont sans doute été créées par des scénaristes en plein trip LSD, que vraiment Fred Astaire fait vieux lubrique à côté de la Leslie Caron, que cette dernière fait godiche de première ou que leur histoire soit carrément creepy sur la pellicule, mais beuark!

Voilà, c’est dit. J’ai regretté d’avoir pris un thé et pas une boisson plus forte.

Là où le livre est émouvant (d’ailleurs on vous en parle vendredi), la version Hollywood du classique Papa Longues Jambes est a éviter (sauf si vous avez une bouteille de vodka et des envies de laisser parler votre sarcasme un soir de désœuvrement)!

Bon mercredi,
Tam-Tam

La gouvernante insoumise – concours inside

gouvernante-insoumise
Oyé Oyé!!!

Parce qu’on est des princesses formidables et parce que Courtney est une auteure fabuleuse, aujourd’hui devant vos yeux ébaubis, 3 exemplaires de La gouvernante insoumise, tome 1 de la série des Frères Sinister, sont à gagner en ces murs!!

Les règles sont simples :

Vous laissez un commentaire ici, et vous allez « liker » la page Facebook en français de l’auteur.

Edit de 10h45: pour ceux qui n’ont pas facebook, no worries! Vous le précisez en commentaire quand vous participez ici! (Merci Little B.)

Cela fait plus de trois ans que nous suivons l’auteur et l’arrivée de ses livres en français se fait par auto-publication, nous nous devions de soutenir son audace (d’où la demande un peu en dehors de nos modes habituels – mais quand on aime il faut savoir faire des exceptions). D’autant que vous allez adorer ses histoires, foi de princesse!!!

Le concours prendra fin le 31 mai par un tirage au sort…

Alors partagez, répandez la bonne parole autour de vous, le dieu de la romance vous le rendra!

Tam-Tam

Du sport oui, mais avec classe!

Parce que c’est le printemps et que l’on voit fleurir sur toutes les couvertures de magazines les bons conseils pour maigrir/faire du sport/être une bombasse sur la plage même si on ne part pas en vacances, je vous propose un coaching d’un genre un peu particulier, proposé par Sarah Wendell (dont on ne présente plus le blog Smart bitches, Trashy books).

Le principe est simple : lisez/parlez de romance avec n’importe qui (de préférence un néophyte ou un snob), et faites un exercice chaque fois qu’un mot clé est prononcé.

Personnellement?

Je ressemble déjà à une princesse, je ne voudrais pas me casser un ongle en faisant trop de sport, mais sait-on jamais, cela pourrait être utile! (et aussi, j’ai déjà bien assez travaillé mes abdos pour la journée en lisant les suggestions de l’article – allez voir sur le site, il y en a plein d’autres!!!)

Bonne journée,

Chi-Chi

 

 

The Lizzie Bennet Diaries… en DVD!!!

lizziebennet3

Gnnniiiiiii!!!!!

Après 13 long mois de patience, ils sont enfin là!!!!

J’ai eu le temps de faire un bébé entre la fin de série youtube et l’arrivée des DVD, mais cela valait le coup d’attendre! J’ai maintenant 9 DVD à visionner, ainsi que des marques pages, un autocollant Emma, et une carte postale swoonante du couple phare!

lizziebennet2
Et comme je suis dévouée à la cause, j’ai commencé par le bêtisier et les interviews (sans doute parce que je me suis fait mon best of il n’y a pas si longtemps que cela), et j’ai adoré (surprenant hein?).

Et j’en connais une qui trépigne que je finisse de tout regarder…
Vous ne me croyez pas, voyez donc sa réaction à ma réception du colis tant attendu…

 

convesrsation-TT-CC

Bises à tous,
Tam-Tam

Les âmes vagabondes

amesvagabondes-aff
En 2007, j’ai eu une correspondance un peu longue en gare de Châteauroux, et horreur et damnation, je n’avais plus rien à lire. J’avais en effet sous-estimé le pouvoir de la délégation laborieuse des porteurs de chemises à carreaux et leur capacité à faire résonner leur rires gras dans le wagon à l’heure indue de 6h du matin…

Moi qui avait prévu de finir ma nuit sur la première partie du trajet, j’avais fini par sortir ma lecture, et au moment de l’entrée en gare, l’avais finie…

Sauf qu’il me restait pas loin de 3h de train…

J’ai donc fait un tour par la boutique « relay » (la Mecque du lecteur voyageur avant la démocratisation de la liseuse) et parce que j’avais ouïe dire que c’était « super trop cool » et « plein de vampires », j’avais acheté le premier tome de la saga Twilight en me disant « why not »…

… (silence lourd de sens)

Pour plein de de raisons (certaines évoquées ici par Lady V.), je n’ai pas aimé. Et ce n’est pas faute de leur avoir laissé leur chance (oui, parce que je suis un peu maso sur les bord, je les ai tous lus). Mais je comprends que l’histoire puisse à ce point avoir plu aux adolescente de l’époque. Mais j’étais sans doute une « vieille âme », et l’amourette entre un vampire de plus de 100 ans et une ado aux pulsions suicidaires, en fait… non.

Conséquence de cela, la mention de Stephanie Meyer sur une couverture a été pour moi un frein considérable (pour ne pas dire rédhibitoire) et je n’ai plus rien lu d’elle ni conseillé comme étant le nouveau Twilight depuis le-dit Twilight.

Et au début du mois de mars, je suis tombée en rade de série. Je n’avais pas d’audiobooks sous la main – d’ailleurs, j’en appelle à votre générosité et conseil, parce que même la liseuse n’est pas complètement compatible avec sa majesté Imperator qui trouve que c’est vachement drôle de mettre des coups brusques dedans, me déstabilisant et ayant eu pour conséquence un lâché soudain de la-dite liseuse (oui, je ne lâche pas encore le bébé).

Bref.

host-couple1
J’ai décidé de regarder Les âmes vagabondes, alors même que je savais que c’était une adaptation d’un roman de Stéphanie Meyer.

Et bah, vous savez quoi, je n’ai même pas zappé/fast-forwardé/éteint (rayer la mention inutile). Et j’ai même trouvé ça plutôt très correct! (Je n’en revient pas moi même).

Le concept?
Une histoire d’alien qui prend possession du corps des humains et vit dans une société utopique où tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil. Les humains « libres » sont en fuite, isolés.

Mélanie est de ceux là. Jusqu’au jour où elle devient l’hôte non consentante de Wanderer, dîte Wanda. Sauf que Wanda est finalement différente, et que le duo finit par discuter. Ça fait parfois un effet « je me parle à moi-même mais tout va bien », mais j’ai gobé.

Et à force de parler à Melanie, Wanda s’interroge… Et parce que Mélanie est sérieusement douée, elle finit par piéger Wanda qui se retrouve, à l’insu de son plein gré, sur la route de la maison de son hôte.

host-couple2
Il sera donc question de fuite, d’un triangle amoureux, de liberté, de résistance, de pardon… plein de belles choses. Ainsi, sans doute parce que je n’attendais rien de ce film (les Monthy Pythons avaient vu juste, il faut toujours s’attendre au pire, on est jamais déçus), j’ai aimé. Et même suffisamment aimé pour croire que ce n’est ni la fatigue ni le bébé qui était dans mes bras qui m’ont fait oublier les défauts du film.

Si vous aussi vous n’attendez rien, essayez… vous pourriez vous aussi aimer.

Bon mercredi,
Tam-Tam

PS: Wouhhhhhhhh!!! j’ai aimé une histoire de Stephanie Meyer!!! Je ne sais pas si vous vous rendez compte du truc là!!!!
PS2: bon, je ne suis pas assez aventureuse pour tenter le livre, faut pas rêver!

Enigme de princesse #1

Scroll down for English

enigme1
Petit jeu en ce mercredi… Sauras-tu reconnaitre le ou les livres qui sont évoqués/représentés dans cette image? Alors bien entendu, Ariel la petite sirène ne compte pas (faut pas déconner non plus), et je veux des arguments!!! – indice, il a été chroniqué ici.

Let’s have some fun this Wednesday… Will you be able to recognize the book(s) alluded to/represented in this photo? And obviously, The little mermaid isn’t one of them (no kidding!). Also, I want arguments!!! – and someone wrote a blog post about it here! 

Bon mercredi,
Tam-Tam

27 questions à Courtney Milan, l’interview fleuve

(Scroll down for english)

1- J’ai lu sur votre site que vous aviez travaillé dans plein d’autres domaines avant de devenir un auteur à temps complet. J’aime comment expliquez vos choix de carrière (Chi-Chi et moi-même avons nous aussi emprunté des chemins peu habituels). Pensez-vous que cela vous a aidé à créer des personnages qui sont à la fois hors du commun et réalistes?

Non, pas du tout. C’est surtout que je suis une grande curieuse, j’écoute tout le temps les conversations des autres, au restaurant et quand ils se disputent, j’ai toujours une oreille qui traine et j’aime les entendre échanger leurs arguments, quand ils prennent simplement un café à côté de moi, tout le temps en fait. Les gens hors du commun sont plus issus d’exemples de ma famille et de mes souvenirs d’enfance.

T : Hors du commun comment? Vous m’intriguez !

2- Quelle sorte de personnages avez-vous toujours rêvé d’écrire, sans trouver le temps/courage?

J’ai un duo de livres que je veux désespérément écrire, des romances contemporaines, ce qui explique pourquoi j’ai du mal à prendre le temps nécessaire à leur écriture. Je ne suis pas certaine que mes lecteurs sauteraient dessus automatiquement comme ils le font pour les autres livres. Je ne vais pas en dévoiler plus sur eux parce que si je trouve le temps, vous les lirez, et je ne veux pas vous donner de faux espoirs.

T : Gniiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!! Trop hâte!!!!! Et je sais que certains de nos lecteurs en seraient ravis car ils préfèrent le contemporain à l’historique!!!

3- Qu’est-ce qui vous a fait vous concentrer sur les hommes dans vos séries? (les frères Carhart, Turner, Sinister)? Et qu’est ce qui a motivé le changement, avec l’histoire de Free qu’il me tarde de lire ?

C’était une sorte d’accident. Pour les Turner, je voulais définitivement écrire sur des frères. Pour les frères Sinister, j’ai commencé avec un préambule sur deux demi-frères qui se rencontrent pour la première fois à Eton, et j’ai continué à partir de là. Mais je veux souligner que le troisième livre de la série n’est pas exactement le livre sur Sebastian. Violet est aussi un “frère Sinister”.

T : Indeed!

4- Tous vos livres se passent au Royaume Uni, avez-vous déjà voyage là-bas, prévoyez-vous/rêvez-vous de partir en vacances là-bas?

Oh je voyage. J’ai commencé lors de l’écriture de la série des Turner et j’essaye de visiter tous les endroits où se situent mes livres. J’explore pour trouver mon inspiration, je me renseigne sur l’histoire locale (ce que vous ne pouvez trouver nulle part ailleurs). J’ai passé du temps à Leicester et Cambridge lors de mes recherches sur les frères Sinister, ainsi qu’à Bristol et Shepton Mallet pour les Turner. J’ai déjà visité Wolverhampton, où commence ma prochaine série, et j’ai un voyage de prévu plus tard cette année qui sera ABSOLUMENT génial.

C : Venez en Angleterre, je suis à Londres, j’ADORERAIS vous rencontrer!!!!!
T: Ou alors écrivez une histoire qui se passe en France, hihi!

5- Concentrons-nous sur votre dernier livre. Je me demandais si vous aviez trouvé votre inspiration pour Violet dans la personne d’une vraie scientifique de l’époque, et si non, comment avez-vous créé ce personnage particulier?

Je ne sais plus comment j’ai trouvé l’idée pour Violet. J’ai toujours su qui elle était et ce qu’elle avait fait. Je suis sure que j’ai été influencée par quelque chose que j’ai lu quelque part, mais je ne m’en souviens plus. Il y a cependant tellement d’exemples de femmes ayant accompli des choses pour lesquelles des hommes ont récolté les lauriers, qu’il ne serait sans doute pas difficile de trouver des dizaines d’exemple de ce genre.

C : Violet m’a fait penser à Ada Lovelace, une mathématicienne dont j’ai lu la biographie, et dont le travail a abouti à des systèmes de cryptages qui servent encore aujourd’hui dans les ordinateurs !

6- De plus, je me demande comme Sebastian et Violet vont réussir à faire fonctionner la situation “pas d’enfants”. Parce que, même de nos jours, il n’y a vraiment qu’une seule manière d’éviter la procréation qui soit 100% efficace…

Violet et Sebastian sont doués en organisation, et il y a plein de manières de faire l’amour sans risquer de tomber enceinte. Je vais laisser cela à l’imagination des lecteurs. De nombreuses personnes m’ont écrit, certains ont suggérer que la responsabilité des fausses-couches de Violet pesait son mari, et qu’elle serait donc capable de porter un enfant au terme. D’autres ont suggéré qu’à ce stade, toutes ces fausse-couches l’auraient rendue infertile. Ou alors ils vont privilégier d’autres façons de faire l’amour sans pénétration. Je vous laisse choisir. Vous pourriez même imaginer que Violet inventerait la contraception avec des décennies d’avance, ce serait tout à fait dans son caractère !

7- Mon livre préféré de la série Sinister pour le moment est “The Heiress effect”. Je voudrais savoir comment avez-vous su qu’un héros roux serait encore plus sexy qu’un héros blond ou brun/châtain (du moins pour moi)?

Je ne sais pas, je voulais juste écrire une histoire sur un héros roux parce que personne n’en écrit jamais. Les héros rouquin ont aussi droit à l’amour, non?

T : Je ne dirais que deux mots : Jamie Fraser. Enfin, je suis d’accord avec vous, on dirait parfois qu’il n’y a que des femmes qui naissent rousses !
C : Sauf moi. Moi je ne suis jamais rousse, pour mon plus grand désespoir!
T: Mais tu es rousse à l’intérieur ma chère Chi-Chi!

8- J’ai lu que le héros de vos rêves était Mr. Milan (j’ai un petit peu couiné en lisant ça au fait). Donc comment trouvez-vous l’idée de votre personnage masculin? Est-ce que vous vous inspirez d’un homme existant (pour l’aspect physique par exemple)? Ou sont-ils tous des créations de votre imagination?

Mr. Milan est un héros formidable dans la vraie vie mais pas vraiment pour un livre. Il est très discret, n’en fait pas des tonnes, il communique très bien, est attentif et n’a pas de trauma horrible à surmonter. Son plus grand défaut est sans doute qu’il n’est pas très bon en paperasse, mais d’un autre côté, il fait la lessive ET nettoyé la salle de bain. Je ne fonde pas mes héros sur des homes réels car je n’ai pas vraiment une bonne imagination visuelle et que je ne les imagine pas avec un physique particulier. Dans mon esprit, ce sont juste des… formes. Des formes plutôt canons, mais sortes de formes avec des cheveux et qui disent des trucs plein d’esprit. Et quand j’écris une description du héros, je dois la garder écrite afin de me rappeler de son allure, du genre « Est-ce qu’il a une mâchoire carrée, ou est-ce que je confonds avec un autre héros? ». Je ne base certainement pas l’aspect émotionnel sur des personnes réels, vu ce que je fais subir à mes héros, je détesterais penser que quelqu’un a du souffrir à ce point!!

C : Vous et moi sommes pareilles, je ne suis pas du tout visuelle et les héros restent toujours très « abstraits » dans mon esprit, limite une description trop appuyée me dérange !

9- Pourquoi avez-vous choisi d’écrire à propos d’un héros vierge? Qu’est-ce qui vous a fait choisir ce trait particulier?

J’adore les héros vierges. Je ne sais pas précisément pourquoi mais c’est tellement fun d’écrire sur eux, ils peuvent avoir plein d’incertitudes et de vulnérabilités sur le sujet. Et j’adore écrire sur des hommes qui ne sont pas trop surs d’eux. Je ne crois pas que j’abandonnerai ce genre de héros un jour et j’ai du mal à comprendre pourquoi certains auteurs les évitent tellement.

C : C’est à cause d’un héros vierge que je suis tombée sur vos livre la première fois, et j’ai adore la manière dont vous en parliez. Je suis ravie de savoir qu’il y en aura d’autres !

10- Comment choisissez-vous les prénoms de vos héros?

Pour les frères Turner, j’ai choisi le nom qui leur est donné (Ash, Mark, Smite) en premier et ensuite j’ai été cherché les “vrai noms” en utilisant un moteur de recherche biblique en ligne. Pour Ash, cela a été très dur de trouver un bon verset. Pour les autres personnages, je regarde dans des vieux livres pour voir quels étaient les prénoms utilises à l’époque. J’ai même été dans un cimetière en Angleterre pour me donner des idées, mais tout le monde s’appelait George ou John, plutôt raté donc.

11- Si vous étiez un de vos personnages, qui seriez-vous et pourquoi?

Parmi toutes mes héroïnes, celle qui me ressemble le plus est Violet. Je peux être grincheuse et râleuse, mais quand je m’attèle à une tache, plus rien ne m’arrête. J’ai aussi tendance à ne pas dire ce que je suis en train de faire avant que tout soit terminé, ce qui surprend beaucoup les gens.

12- Vous dites sur votre site que vous liriez n’importe quelle histoire avec une fille travestie en garçon. Cela nous donne une idée de ce que vous aimez, mais quels sont les ressorts d’histoire qui vous agacent ? C. n’aime pas les retrouvailles, T. se méfie toujours des triangles amoureux, et pour vous ?

Je déteste vraiment les histoires de princesses dans des pays imaginaires. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais il y a quelque chose dans le fait que le pays soit complètement inventé, dans le fait que ce soit forcement une princesse, qui me rend dingue et les deux ensemble me mettent juste mal à l’aise. Certains de ces livres sont surement excellents, mais ils ne me tentent pas du tout. Et je ne suis pas fan des triangles amoureux non plus !

13- Qui sont vos auteurs de romance préférés?

Oh mon dieu il y en a tellement, j’ai peur d’en oublier. Sherry Thomas. Cecilia Grant. Tessa Dare. Ruthie Knox. Victoria Dahl. Jeannie Lin. Julia Quinn. Elizabeth Hoyt. Julie James. Ilona Andrews. Patricia Briggs.

14- Quels sont les livres (entre 5 et 10 titres) que vous mettriez dans un kit de conversion à la romance?

Avant de commencer, je précise que je ne recommanderais pas ces livres à tout le monde. Je chercherais d’abord à savoir ce qu’ils aiment lire par ailleurs. Mais il y a quelques titres qui, je trouve, représentent bien le genre :

C : OMG nous avons plusieurs livres chouchous en commun! Soulmates !

15- Quels ont été vos livres préférés en 2013?

Il y en a probablement beaucoup d’autres, mais ceux-là sont les premiers à me revenir à l’esprit.

16- Nous sommes toutes les deux des “vieilles” lectrices de romance. Et il devient un peu difficile de trouver de nouveaux auteurs, probablement car notre niveau d’exigence est de plus en plus élevé. Le fait d’avoir autant lu et de connaitre bien le genre fait que nous avons du mal à nous laisser porter par certains clichés. Vous êtes, avec Penny Reid, l’un de ces auteurs que nous suivons de près, et vous avez toutes les deux fait le choix de l’autoédition. Notre théorie est donc de penser que ce qui rend vos histoires si réussies sont des particularités qu’un gros éditeur voudrait atténuer pour mieux rentrer dans les codes. Etant donné qu’il y a peu de chance que vous écriviez assez de livres par an pour nous satisfaire, avez-vous d’autres auteurs indépendants à nous recommander ?

Je trouve moi aussi que Penny Reid est une auteur fabuleuse, et j’ai adoré son dernier livre. Une romance avec tout ce que vous ne saviez même pas que vous vouliez savoir sur les bitcoins ? Je dis oui ! C’est une comparaison très flatteuse. Je vous suggère quelques auteurs qui selon moi valent le détour, justement parce qu’ils essayent d’écrire des choses un peu différentes. Elles ne sont pas toutes autoéditées, mais la plupart mélangent avec des contrats traditionnels :

  • Kit Rocha (très TRES sexy, mais qui ne ressemble à rien de ce que j’ai lu jusqu’ici)
  • Sharing space de Nina Perez, que je viens de finir et qui est absolument adorable
  • J’ai aussi entrepris de lire l’intégrale d’Alisha Rai, j’ai adoré Night Whispers et Hot as Hades, et je me garde son prochain livre de côté pour une panne de lecture.
  • Zoë Archer écrit des aventures historiques magnifiques (elle n’est pas autoéditée) et si vous ne l’avez pas encore découverte, elle en vaut vraiment la peine.
  • Je mentionnerai avec un peu plus de prudence R. Lee Smith. Ses livres ne plairont pas à tout le monde, il y a souvent (et je veux dire, vraiment souvent) des histoires de viol. Mais si certains auteurs ignorent les standards de la romance, elle les fait carrément voler en éclats et ses livres sont hors du commun. Ce n’est pas toujours une réussite pour moi, et les histoires sont parfois très sombres, mais s’il fallait en recommander un, ce serait Heat, ou The last hour of Gann
  • Tiffany Reisz est également une auteur que je recommanderai avec enthousiasme mais “pour ceux qui ont le cœur bien accroché”. Ses livres sont étranges mais elle écrit merveilleusement bien. Beaucoup sont un peu méprisant, pensant qu’elle surfe sur la vague 50 shades/BDSM, mais la plupart de ses livres ont été écrits bien avant, et même pour quelqu’un comme moi qui n’est pas une fan du BDSM, ils fonctionnent bien et je lis tout ce qu’elle écrit.
  • Anthea Lawson / Anthea Sharp a commencé à s’autoéditer, comme moi, elle vient d’être nominée pour un RITA award en romance historique. Je suis complétement accro à sa série sur les Faeries et les jeux vidéo.
  • Ilona Andrews est en partie autoéditée et en partie soutenue par un éditeur classique, et je suis une grande fan de tout ce qu’elle écrit. Si vous ne connaissez pas encore Clean Sweep, c’est une histoire à la fois intelligence et adorable.
  • La série des McCarthy de Marie Force est l’exact opposé de stressant, j’en lis un à chaque fois que je veux me détendre.
  • Avez-vous déjà lu un livre de Ruthie Knox ? C’est une auteur formidable.

C : Ruthie Know ayant été mentionnée 3 fois dans les 3 dernières questions, je pense que cela va être mon prochain auteur à découvrir !

17- Vous écriez des romances historiques qui sont vraiment (vraiment) excellentes. Mais aimez-vous autant les autres genres de littérature (romance ou autre) et pourquoi ?  

Merci! Je lis beaucoup de choses différentes, mais en majorité, science-fiction, fantasy et romance. Je lis aussi pas mal de YA. Je lis tous les genres de romance, beaucoup de contemporain, paranormal et bien sûr d’historique, mais j’évite les histoires trop violentes.

18- Quelle est la première romance que vous ayez lu, et quand?

Ma première romance était A Civil Campaign de Lois McMaster Bujold, vers la fin 1999. J’adore ce livre et je voulais en découvrir d’autres dans la même veine. Comme sa dédicace s’adressait à 4 auteurs qu’elle considérait comme ses plus grandes influences, et que l’une d’elles était Georgette Heyer, en 2000 j’ai commencé à lire ses livres. Entre 2000 et 2001 j’ai dû lire 60 ou 70 livres d’elle, et à partir de là, j’ai pu explorer d’autres auteurs. Je dirais qu’en 2003, j’avais lu des tonnes de romance historique !

19- Quel livre se trouve sur votre table de chevet en ce moment?

Il y a tellement de choses sur ma table de chevet! Je viens de finir Run or Die de Kilian Jornet, je suis en train de lire Three Weeks with Lady X d’Eloisa James. J’ai également un exemplaire d’Absolute Surrender de Jenn LeBlanc qui sortira bientôt (elle écrit des romances historiques extrêmement sexy… avec des illustrations !) et qui attend que je me précipite dessus.

20- Est-ce que vous avec une méthode d’écriture ? Du genre vous enchainer au bureau comme d’autres vont au travail ? Ou plutôt attendre d’être emportée par l’inspiration ?

J’ai une routine bien établie, mais on ne pourrait pas la comparer à aller au bureau. Sans cette routine, je n’arriverai jamais à rien. Je travaille par sessions d’1h30, coupées de pauses d’1h, de 6h30 du matin jusqu’à 7h du soir. Je coupe internet quand je travaille, je me laisserai trop distraire sinon ! Le soir, je prends le temps de répondre à mes mails et de gérer tout l’administratif. Mais comme je n’arrive pas à travailler plus d’1h30 à la suite, j’essaye d’entrecouper mes heures d’écriture avec les courses, les tâches ménagères, m’occuper de mon chien, faire du sport…

21- Quelle est votre drogue de prédilection ? Thé ou Café ?

Sans hésiter, thé. Je n’aime pas du tout le café mais j’ai un placard rempli de différentes sortes de thé!

22- Plutôt du matin ou du soir?

Du matin! Je m’endors très facilement le soir, vers 9 ou 10h, et je me réveille très tôt le matin.

23- Dans la vie, êtes-vous à cheval sur les convenances (comme Chi-Chi) ou plus susceptible de jurer (comme Tam-Tam)?

Définitivement plus susceptible de jurer! Je peux être très expressive, ce qui pose parfois problème, et je dois alors faire un effort dans le contexte professionnel. Ce qui n’est pas toujours couronné de succès !

24- Jupes (robes) ou pantalons?

Pantalons la plupart du temps, jupes pour les conférences.

25- Chocolat ou fromage?

100% fromage.

26- Mc Steamy or Mc Dreamy?

Attendez, je peux encore accepter de choisir entre chocolat et fromage ou entre thé et café, parce que je n’aime pas trop le chocolat et que je déteste le thé, mais cette question-là est parfaitement injuste. Pourquoi choisir ? Je peux garder les deux ?

27- Mer ou montagne?

Je vis dans le Colorado, donc au milieu des montagnes. Le choix est un peu facile en faveur de la montagne !

Mille merci à Courtney d’avoir pris le temps!

Bonne journée à tous,

Love

Chi-Chi et Tam-Tam

1- So I read on you website that you had many other careers before being a full time author. I love how you explained your career path choices (both chi-chi and I have very unusual paths like yours). Do you think it helped you create characters that are both unusual and so real at the same time?

No, not at all. That happens because I’m nosy. I listen in on conversations that other people are having all the time: when they’re at dinner and arguing (I love overhearing other people’s arguments), when they’re sitting across from me in the coffee shop, any time.

The unusual characters are more a function of me and the family I was in growing up.

2- And also, what kind of characters have you always dreamed of writing about, not finding the time/courage?

I have a set of books (two) that I desperately want to write. They are contemporary romances (which is why I’m struggling to make time for them—I don’t think my readership would automatically snap them up the way they would my other books).

I’m not going to say anything more about them because if I find the time, you’ll read them, and I don’t want to raise any hopes either way.

3- What made you chose to focus your series on the men (brothers Carhart, Turner, Sinister)? And what made you decide to change that (I cannot wait for your story on Free)?

This was kind of an accident. For the Turners, I definitely wanted to write about brothers. For the Brothers Sinister, I started with the premise of two half-brothers meeting each other for the first time at Eton, and went from there. But I do want to point out that the third book in the series is NOT necessarily Sebastian’s book. Violet is also a Brother Sinister.

4- All your books are set in England, have you already travelled there, do you plan to/dream of vacationing there?

I actually visit. Starting with the Turner series, I try to visit all the places where I’m setting books and walk around and get inspiration and read local history that you can’t get anywhere else. I spent time in Leicester and Cambridge while researching the Brothers Sinister, Bristol and Shepton Mallet for the Turners.

I’ve already visited Wolverhampton, which is where my next series will start. And I have a trip planned for later this year which will be COMPLETELY awesome.

5- Let’s focus on your latest novel: I was wondering if you found your inspiration for Violet in a real female Scientist of that time, and if not, how did you come up with this particular character?

I don’t remember how I came up with the idea of Violet. I’ve always known who she is and what she’s been doing. I’m sure it was prompted by something I read somewhere, but I don’t remember that any more.

There were so many instances, though, of women doing things and men getting the credit, that it wouldn’t be hard to come up with ten or twenty or thirty such examples. Really.

6- Also, I wonder how are Sebastian and Violet going to manage the “No kids” situation? Because even nowadays, there is only one way to avoid procreation that is 100% effective…

Violet and Sebastian are good at timing things, and there are actually lots of ways you can have sex without risking having kids.

I’m going to leave this up to the readers. I’ve had lots of people write to me. Some of them have suggested that the cause for Violet’s miscarriages lay in her first husband, so she might be able to carry a child to term. Others have suggested that at this point, she might be infertile entirely as a result of her miscarriages. Or maybe they just have lots and lots of oral sex.

Your choice.

If you want to imagine it, Violet could very well invent birth control many, many decades early. It would be just like her.

7- My favourite book so far in the sinister series is “the heiress effect”. I would like to know how did you know that ginger would be even sexier than regular brown/chestnut or blond (at least for me)?

I didn’t know that! I just wanted to write a ginger hero because nobody ever writes ginger heroes. Ginger heroes should get love, too, right?

8- I read that your dream hero is Mr. Milan (I kinda swooned a little reading that btw), so how do you come up with the idea for your male characters? Do you base them on real actual men (for the physical traits for example)? Or are they creation of your imagination?

Mr. Milan is a wonderful hero in real life and a terrible one for a book. He’s very low key, no drama, good at communicating, listens well, no horrible trauma to overcome. His main flaw is that he’s not very good at doing paperwork, but on the other hand, he does the laundry AND he cleans the bathrooms.

I don’t base my heroes on real men. I don’t have a very good visual imagination, so I don’t imagine my heroes as anything in particular. In my mind, they’re just sort of…blobs. Good-looking blobs, naturally, but sort of blobs with hair and stuff who say witty things. And then I write a description of the hero, and I have to keep it written down so I can keep track of how he looks. Does this guy have the square jaw, or is it some other hero?

I certainly don’t base their emotional characteristics on real people. I’m pretty mean to my heroes in my books; I’d hate to think that someone else had gone through all that crap.

9- Why did you choose to write about a virgin hero? What made you choose that particular trait?

I love virgin heroes. I don’t know why I like writing them, but it’s so much fun. Guys who are virgins can have all kinds of uncertainties and vulnerabilities about sex. And I love writing men who are uncertain.

It is so much fun. I will never stop writing virgin heroes, and I don’t know why other people avoid it.

10- How do you choose the names for your heroes?

For the Turner brothers? I chose the names that they were called (Ash, Mark, Smite) first, and then had to look up their “real” names using an online Bible search program. It was really hard to find a good Bible verse for Ash. For the other characters, I look at old books and see what names were in use then.

I went to a graveyard in England to get some idea, but everyone was named George or John. So that didn’t work.

11- If you were one of your hero/heroine who would you be and why?

I am most like Violet of all my heroines. I’m cranky and ornery and then I go and do lots of stuff and kick ass at it. And then I don’t tell anyone I’m doing it until long after the fact. People are confused and surprised by this.

12- You say that you would read anything with a girl dressed as a boy. So we know how to make you read, but any pet peeves? Chi-Chi isn’t found at all of long lost love stories, and I am suspicious of love triangles. Do you have any of the sort?

I really hate stories about princesses of fake countries. I don’t know why, it just drives me nuts. The whole fake country thing. The whole princess thing. Together, that just makes me feel squirmy.

I’m sure that the fake country princess books are really good books, but they are not books that appeal to me.

I don’t really like love triangles, either.

13 -Who are your favourite romance authors?

Oh my goodness. I have so many of them. I’m afraid I’m going to forget.

Sherry Thomas. Cecilia Grant. Tessa Dare. Ruthie Knox. Victoria Dahl. Jeannie Lin. Julia Quinn. Elizabeth Hoyt. Julie James. Ilona Andrews. Patricia Briggs.

14- Which books (name between 5 and 10) would recommend as a romance conversion kit?

I should preface this by saying that I wouldn’t recommend all of these books to all readers—I’d want to know what they also read and enjoyed first. But here are some books that I think represent some of the best of the genre.

Tessa Dare’s A WEEK TO BE WICKED.
Sherry Thomas’s THE LUCKIEST LADY IN LONDON.
Susan Elizabeth Phillips’s AIN’T SHE SWEET
Jennifer Crusie’s BET ME
Anything by Kresley Cole
Nora Roberts’s IN DEATH series
Julia Quinn’s THE DUKE AND I (and really, the entire Bridgerton series)
Marie Force’s McCarthy series
Elizabeth Vaughan’s WARPRIZE

15- Which romances are your pick of 2013?

Tessa Dare’s ANY DUCHESS WILL DO
Sherry Thomas’s THE LUCKIEST LADY IN LONDON.
Graeme Simsion’s THE ROSIE PROJECT
Ruthie Knox’s BIG BOY
Probably lots of others, but those are the ones that I know came out in 2013 and that I can remember most intensely right now.

16 -We have read romance for a long long time. And finding new authors is getting harder every year as our reader experience become more acute. We know what we like, and we are not fooled so easily anymore (sadly). Penny Reid and yourself are our new authors to watch. And both of you have in common your decision to auto publish your stories. We concluded that what we adored in your stories must precisely be what the publishers such as Harlequin want to smoothes, even erase. So, as it will probably be impossible for you to feed our need for romance novels, do you happen to know other authors/friends that have taken this path to write freely their stories?

I think Penny Reid is a fabulous author, too, and I loved her latest one. A romance about bitcoins? Yes! Everything I have always wanted and never known that I did. I’m in very good company there.

Here are some authors who I think are also worth a try because they’re doing different things. Not all of them are self-publishing, but some are, and some are doing some self-publishing and some traditional publishing. So here’s a list of people who I think are out of the box:

•    Kit Rocha (these books are VERY hot – but like nothing I’ve read before).
•    I just read Sharing Space by Nina Perez which was absolutely adorable.
•    I’m slowly working through Alisha Rai’s backlist—I totally loved Night Whispers and Hot as Hades, and I’m saving her next books for when I’m in a reading slump.
•    Zoë Archer writes amazing historical romance adventure books (not self-published, but still outside the box) – if you haven’t read her, do give her a try.
•    With trepidation, I will mention R. Lee Smith. Her books are not for everyone—they have a lot (and I do mean A LOT) of rape in them. But if other people are writing outside their box, R. Lee Smith isn’t even bothering with boxes. She does some really, really different things. It doesn’t always work for me, and she goes really dark, but if you want something completely different, pick up HEAT or THE LAST HOUR OF GANN.
•    Tiffany Reisz is another author that I’ll recommend enthusiastically, but also say “but beware, because these are not for the faint of heart.” Her books are completely wrong, and yet she’s an utterly brilliant writer. I think a lot of people dismiss her because they think she’s just a 50 shades BDSM knock off, but (a) she wrote most of her books BEFORE 50 Shades hit it big, and (b) I don’t really like reading BDSM, and I will read anything she writes.
•    Anthea Lawson / Anthea Sharp has started self-publishing, and like me, she was nominated for a RITA award in historical romance. I’m addicted to her young adult series about Faeries and computer gaming.
•    Ilona Andrews both self-publishes and publishes through a publisher, and I love all of her books forever. If you haven’t read Clean Sweep, it’s smart and utterly adorable.
•    Marie Force’s McCarthy series are exactly the opposite of stressful. I read one whenever I need to relax.
•    And have you read Ruthie Knox? She’s an absolutely lovely author.

17- You write (very very good) historical romance. Do you enjoy other genre (within romance or not)? Why?

Thank you!

I read lots of things—but mostly some variant of science fiction and fantasy and romance. I also read a lot of young adult books. I’ll read all genres of romance, but I can’t really handle anything with a lot of violence in it. I read a lot of contemporary, paranormal, and of course historical romance.

18- What was the first romance you read? And when was it?

The first romance I read was A Civil Campaign by Lois McMaster Bujold, which I read in late 1999. I loved it forever and wanted to read more books like it. Her dedication in the front was to four other authors who she counted as serious influences, and one of those was Georgette Heyer. So in 2000, I started to read Heyer. I read about 60 or 70 Heyers between 2000 and 2001, and then started to branch out into reading historical romances.

By the time 2003 came along, I’d read a ton of historical romances.

19- What book is on your nightstand right this minute?

I have so many books on my nightstand! I just finished Run or Die by Kilian Jornet. I’m reading Three Weeks with Lady X by Eloisa James. I have an early copy of Jenn LeBlanc’s Absolute Surrender (she writes extremely hot historical romances…with illustrations!) begging to be read.

20- Do you have a writing routine? Do you sit down writing like other people go to work? Or do you wait for inspiration to swallow you whole?

I have a routine, but it’s not like going to the office and working. If I didn’t have a routine, I would never get anything done. I work in about 1.5 hour blocks on / 1 hour off from about 6:30 AM to 7 PM. I have to turn off the internet while I’m working or I’d never get anything done. In the evening, I maybe answer e-mails/take care of business.

I can’t work for more than about 1.5 hours at a time, so I try to intersperse the working hours with running errands, making food, walking the dog, exercising.

21- What is your drug of choice? Tea or coffee?

I am definitely a tea person. I do not like coffee at all, but I have an entire cabinet filled with different teas!

22- Early bird or night owl?

Early bird! I fall asleep very easily at night—at around 9 or 10 PM—and then wake up really early in the morning.

23- In life, are you always proper (like Chi-Chi) or prone to curse (like myself)?

I am definitely a curser. I curse so much, it can be a problem to try and remember not to do it in when I’m supposed to look professional. It doesn’t always work.

24- Skirts (dresses) or trousers?

Trousers most of the time. Skirts at conferences.

25- Chocolate or cheese?

Cheese. 100% cheese.

26- Mc Steamy or Mc Dreamy?

Wait, I was okay choosing between chocolate and cheese and coffee and tea, because I barely like chocolate and hate coffee, but this is not fair. Why do I have to choose? Can’t I have both?

27- Ocean or Mountain?

I live in Colorado, which is right in the middle of the mountains. So my vote is definitely for mountains.

    

Thank you Courtney!

Love, Chi-Chi and Tam-Tam

    

Recettes de princesses

recettes-princesses
Laissez moi vous présenter aujourd’hui, les deux livres de recettes qui ont tout compris à la vie!
10 recettes pour recevoir un prince (potentiellement charmant) et 10 recettes pour recevoir un pompier (avec ou sans son extincteur) sont deux mini ouvrages qui vendent du rêve (à défaut de le cuisiner pour vous).

Je veux dire entre les cocktails « La vie en rose fuschia » (où il est question de fraises, framboise et champagne) ou « men&fire » (avec vodka, martini et cointreau)(la recette parfaite pour le mal de cr^ne si vous voulez mon avis)(mais je dois avoir vieilli), les plats comme le « velouté du 7ème ciel » (dont le nom à lui seul suffit à marquer un temps d’arrêt), en passant par la « crême ultra brulée » (fois gras et truffe, je salive rien que d’y penser!) et enfin la « crêpe suzette et son extincteur de chantilly » pour terminer le repas. Le thème est poser.

Romance et sensualité, prince et pompier.

Après, étrangement, les recettes qui me font vraiment envie portent les titres non-évocateur de « croustillante de saumon mi-cuit » et « figues rôties », allez comprendre…

Dois-je y voir un signe?

Tam-Tam

Top 12 des chansons swoonantes

Eh bien oui, 12 parce que j’ai envie…

Allez, je suis gentille, je vous épargne les plus évidentes, genre Titanic et Bodyguard (mais pas Dirty dancing, n’exagérons pas non plus), et je vous laisse passer une bonne journée avec cette petite playlist des musiques de comédies romantiques qui me font swooner à mort à chaque fois.

Mention spéciale pour Galway girl, qui n’est pas au top pour rien! (par contre les 11 autres sont en vrac et pas par ordre de préférence…)

Bonne journée, love,

Chi-Chi

Miss Fisher enquête (avec style)

miss-fishers-murder-mysteries-3

Pour aujourd’hui, une série de télévision australienne, adaptation des romans policiers de Kerry Greenwood, et un grand moment de mode surtout (même si il y a un peu romance, je ne vais pas essayer de vous en priver, pas de panique) (mais après tout la mode est indispensable à la garde robe d’une princesse et l’un de mes grands sujets d’intérêt)…

Situé dans le Melbourne des années 20, Miss fisher’s murder mysteries (Miss Fisher enquête en VF), met en scène Miss Phryne Fisher, femme libérée et audacieuse, combat le crime avec un style inimitable, parée de soieries opulentes, velours brocardés et pailletés, de bijoux extravagants, de chapeaux à plumes (les plumes!!! mon grand amour en devenir…) et de fourrures plus du tout politiquement correctes, le tout rassemblé par des costumiers talentueux, entre maisons de vente, trésors privés et différents musées de la mode mettant certaines pièces à disposition de la production!

Sa dague orientale glissée dans la jarretière, un pistolet miniature en nacre au fond d’un minuscule réticule perlé, le rouge à lèvres impeccable et le brushing bien en place, toujours des talons même pour escalader une façade d’immeuble à l’aide d’une corde et d’un grappin, Miss Fisher ne se laisse jamais démonter, toute en élégance et glamour.

Entourée de personnages ordinaires, tous deviennent extravagants à son contact, particulièrement Dot, sa femme de chambre catholique qui *gasp* se met à fréquenter un protestant! Quand à Phryne elle-même, si elle n’hésite pas à changer d’amant au fil de ses envies, elle développe tout doucement une relation avec le fort charmant detective-inspecteur Jack Robinson, relation faite de sous-entendus et de badinage dans le plus bel esprit…

Si les enquêtes sont classiques, le rythme est enlevé et l’actrice principale délicieuse Essie Davis est une incarnation parfaite de l’insolence nonchalante et mutine qui caractérise le personnage, elle manie l’humour avec finesse et acidité.

Miss Fisher’s murder mysteries fait partie de ces rares moments de télévision où je n’ose pas détacher les yeux de l’écran un instant, de peur de rater un détail plus riche et précieux que les autres dans la panoplie de ses tenues ou un clin d’œil malicieux qui révèlerait un indice sur la teneur de ses relations avec… Eh bien vous voyez ce que je veux dire!

La saison 2 sort bientôt en DVD et je prie pour qu’une saison 3 soit prévue, mais l’épineux problème est encore en pourparlers. En attendant, n’hésitez plus et découvrez ce petit bijou.

Love,

Chi-Chi

Un havre de paix

un-havre-de-paix-poster

La semaine dernière, j’ai eu une envie de comédie romantique américaine facile et guimauve pour compenser la pluie et la grisaille qui s’était emparées de mon quotidien.

Le hasard a voulu que mon choix se porte sur « Un havre de paix » (Safe Heaven en VO) avec Josh Duhamel (somme toute assez yummy) adaptée d’une histoire originale de Nicholas Sparks. Les dieux de la romance étaient avec moi ce jour là…

havre-paix2Voyez donc le synopsis:

Katie, une mystérieuse jeune femme (en fuite, si l’on en croit les quelques minutes du début)  arrive dans la petite ville côtière de Southport (le genre de ville qui vend du rêve, tout le monde se connait, tout le monde est adorable avec tout le monde). Après avoir trouvé du travail au bar/resto du coin, Katie loue un chalet perdu au milieu de la forêt (normal quand on est en fuite, on est rassuré par la solitude au milieu des bois) (clairement, Katie et moi n’avons pas la même vision de la sécurité, mais passons).

havre-paix3Elle se lie d’amitié avec Jo, sa voisine – tout est relatif dans ce terme hein, mais disons que s’il n’y a que deux maisons dans une forêt entière, on peut admettre que ces deux maisons sont voisines. Et alors qu’elle décide de repeindre le sol de sa cuisine en jaune (faut pas chercher, jaune c’est une « happy color »), elle fait la connaissance du beau, charmant et séduisant Alex (Josh, donc), père de deux enfants. Mais alors que nos deux héros se rapprochent doucement (comme la romance sait si bien le faire), le passé de Katie se rapproche aussi avec un policier qui suit sa piste…

2h environ plus tard, j’avais passé un très bon moment, j’avais frémis dans les bras de Josh, j’avais eu peur pour Katie, toussa toussa… Sauf que…

Sauf que mon cerveau a beau avoir l’allure d’un gruyère plein de trous ces derniers temps, je n’ai manqué de remarquer que la trame de ce film n’était pas sans me rappeler la trame d’un roman que j’ai lu l’année dernière: Running wild premier tome de la série « Men from Battle Ridge », où il est question de Carlin qui est en fuite elle aussi et qui rencontre Zeke dans un bled paumé où tout le monde se connait et tout le monde s’aime. La seule différence est que Katie, au moins à droit au littoral alors que Carlin se gèle le bout des oreilles au fin fond du Montana.

Alors je m’interroge… Qui a été influencé par qui?

Le Linda Howard & Linda Jones est sorti le 27 novembre 2012, le Nicholas Sparks quant à lui, est sorti le 14 septembre 2010.

Si j’imagine parfaitement Linda et Linda devant leur cheminées respective en train de lire le dernier Nicholas Sparks à l’époque de sa sortie, je les imagine mal se disant qu’elles allaient collaborer sur un livre qui reproduirait la trame presque à l’identique. Non vraiment, je vais spoiler un peu pour illustrer mon propos: nos deux héroïnes sont donc en fuite et il se trouve que dans les deux cas, le type qui leur colle aux basques est leur ex, policier, et psychopathe a ses heures. De quoi interpeller mon cerveau, même lorsque ce dernier est en mode fromage!

Mais alors que Chi-Chi voit des influences fenêtresques, je vois des jeunes filles esseulées qui fuient le grand méchant loup… Qu’en déduire me direz vous?

Quoiqu’il en soit, j’ai passé un très bon moment dans les deux cas (livre et roman). D’où ma question, ce schéma de la jeune femme qui fuit un ex peu recommendable (policer ou non) et se retrouve au milieu de nulle part, est-ce à ce point cliché que mon impression de déjà vu est mal placée?

Vous en voyez d’autres des histoires sur le même schéma?
Moi oui, à voir si nos pensée coincident, ou si je deviens parano (en plus de gruyère)!

Tam-Tam

La science du mot clé

google-ariel

Mes chers amis,

Aujourd’hui, je partage avec vous le fou-rire de la semaine.
J’ai en effet découvert l’endroit où étaient référencés les « mots-clés » qui mènent chez nous. Et je me suis bien marrée. Alors petit florilège…

Il y a ceux qui n’ont pas encore pris le temps de mettre notre adresse dans leurs marques-pages ou feeds divers:
-inneedofprincecharming, in need of prince charming et autres déclinaisons du genre…

Il y a ceux qui cherchent quelque chose:
-i need a prince charming (comme nous toutes)
-histoire d’un geek qui rencontre sa demi-sœur (c’est donc l’histoire d’un mec…)
-livre harlequin avec un héro abstinent (il en faut pour tous les goûts)
-romance racontée du point de vue d’un garçon (intéressant, intéressant…)(mais sinon, « The Rosie Project », recommandé par Chi-Chi il y a quelques mois)
-livre où le héros fait tellement d’humour que c’est énervant (oui, il vaut mieux un type qui fait la tronche, c’est tellement plus séduisant)
-roman j’ai lu le héros bégaie (Daphné, premier tome des Bridgerton… Simon ❤ )
-prénom de jolie rousse aux yeux vert (Germaine? moi je dis, ça claque bien Germaine!)

Il y a ceux qui ont des questions:
-pourquoi a-t-on appelé un des trois chatons Marie dans les Aristochats (parce que Germaine c’était déjà pris par une rousse)
-c’est quoi mariage arrangé (c’est un concept génial en romance!)
-comment plaire à un jeune homme imbu de sa personne et intelligent? (on change de target, c’est vachement plus safe. Parce qu’un mec imbu, c’est tellement pas sexy!!!)

Il y a les littéraires et cinéphiles:
-poème papillon paillette (ça existe??? Dear God!!!)
-résumé du dernier chapitre « I’ve got your number » Sophie Kinsella (spoilers!)
-y-a-t-il une suite à « Emma » de Jane Austen (pas écrite par Jane mais revisitée, oui! ICI)
-répliques de Hugh Grant dans « Love Actually » (demandez à Chi-Chi, elle doit savoir!)
-faut-il Drew Barrymore pour qu’une comédie sentimentale soit réussie? (il va me falloir réfléchir à la question, vous en pensez quoi vous?)

Il y a ceux qui ont des désirs enfouis:
-bd prince fesse (petits canaillous!)
-charming couguars (mouahahahaha! Dans quelques années sans aucun doute…)
-vêtements arrachés violemment (technique parfaite pour refaire sa garde-robe)
-le mari jouit, en voyant son épouse sexy pendant elle admire leur invité (pffff… encore un pantalon à nettoyer)
-je baise une grenouille de bénitier (alors ici, on fait l’amour, déjà! ensuite… définir « grenouille de bénitier », parce que dans mon imagination, on a dépassé le stade de la couguar!)
-les petites vierges innocentes (méfiez vous de l’eau qui dort…)
-les hommes en collants (celle là, on l’a un peu cherchée)
-histoire érotique ninja (je suis intriguée, ça existe vraiment? parce que cela vaudrait le coup de le lire juste pour savoir ce que l’aspect « ninja » ajoute…)
-homme et femme nus dans une baignoire (classiiique!!!)

Il y a ceux qui ont des tendances obsessionnelles:
-Richard Armitage comparaison taille (alors la taille, oui, mais avec qui?)
-extrait nuit de noces Jamie Fraser et Claire (c’est pas moi, promis!)
-louange pour la beauté et l’élégance de maman (il y a des gens qui n’ont pas tout résolu avec leur copain œdipe)
-course du régiment torse nu (ahhhh… je me rappelle les pompiers de Paris en train de courir au petit matin… *sigh*)
-caresses sous le kilt (dibs sur Jamie!)
-prince charming Bruce Willis (un héros chauve donc…)
-femme particulier couche avec un poney amateur (et à plusieurs reprises dans la liste des mots clés… donc en fait, Garwood n’a rien inventé!)
-épaules puissantes sexy (miam!)
-Aragorn sexy (c’est l’effet « mal rasé », irrésistible!)

Il y a ceux qui ont des choses à vendre:
-queue de sirène à vendre Québec pas cher (Karine, chérie, faut-il comprendre quelque chose de spécifique par « queue de sirène »?

Il y a ceux qui ont de vrais problèmes:
-nuit horrible à l’hôtel mon voisin baise (fait l’amour voyons!!!)
-disparition de vagabond il enterrait ses victimes dans le jardin ça a duré pendant des années il avait même enterré le shérif dans son jardin (on a des vraies questions existentielles ici…)
-mots pour encourager une amie qui doit déménager précipitamment (pas des mots, des actions! lui faire une tasse de chocolat chaud et le gâteau au chocolat de sa maman pour lui donner du courage!)
-une jeune fille pucelle déflorée par son chien (il y a la version avec le cheval aussi…mais je vous l’épargne)(et juste WTF???)
-la vérité blesse un mensonge est pire, je ne peux plus l’aimer, quand je t’aime un peu moins qu’avant! (j’ai même pas tout compris, normal qu’il soit confus!)
-il ne veut pas continuer notre relation j’ai dévoilé un secret qu’il m’avait confié (pas biennnn!!!)
-votre voisine est victime d’une crise cardiaque racontez ce que vous avez fait pour la sauver (j’ai appelé le SAMU!!!! non mais parfois, le bon sens se perd!)

Et il y a ceux qui font des révélations:
-maquillage marque chi chi (vraiment?)
-www.tam tam.com qualité du bon croyant (en fait, il semblerait que cela ait un lien avec des missionnaires en Afrique. Avouez que c’est surprenant!)

Il y a en avait encore bien d’autres. Certaines très très étranges. Rétrospectivement, ce qui est le plus étonnant, c’est le fait qu’il n’y a pas beaucoup de recherche par titre de romance… Peut-être ne parle-t-on pas assez de romance, qui sait?

Bon mercredi,
Tam-Tam

Nos étoiles contraires

nos-etoiles-contraires

Oui, vous ne rêvez pas… En ce mercredi je parle d’un livre. Mais comme c’est pas vraiment une romance de type « poney paillettes », Nos étoiles contraires (the fault in our stars) de John Green trouve plus sa place à Vera Cruz.

Oui, parce que ce n’est pas vraiment spoiler que de dire que l’histoire d’amour entre deux ado atteints de formes de cancer n’est pas la recette magique d’un happy end systématique. Néanmoins, le roman de John Green reste une très belle histoire, d’où sa présence ici.

La narration se fait à la première personne, du point de vue de Hazel Grace, atteinte d’un cancer à la Thyroïde avec des métastases sur les poumons, ce qui la force à trimbaler un bombonne d’oxygène partout où elle va, notamment au groupe de soutien où elle rencontre Augustus, en rémission (cancer des os qui lui a couté une jambe)…

Une jeune fille, un jeune homme… vous connaissez la procédure. Mais ici point de mievrerie gratuite, dégoulinantes de bons sentiments. Les deux héros et leur statut un peu particulier de survivants ne les ont pas transformé en personnification de la bonté et de la générosité (comme c’est parfois le cas dans la culture américaine). Non, ce sont des ados plein d’humour noir. Il faut dire que finalement, le morbide, ça leur est très familier.

Si bien que si vous aimez la voix du livre (ma comparse n’aime pas le style de John Green, donc je préfère prévenir), ce livre se lit avec une facilité déconcertante malgré la thématique.

En plus, l’adaptation filmique sort en juin. Alors quoi de mieux que de l’avoir lu pile poil avant?
Je vous laisse avec sa bande annonce.


Bonne lecture,
Tam-Tam

Ballade à Hyde Park

Aujourd’hui, je vous emmène en ballade à Hyde Park, haut lieu de sociabilisation dans la régence anglaise et petit bijou de verdure au coeur de Londres. Et comme une image vaut mille mots, je vous laisse sans plus attendre vous imaginer dans une romance de Juia Quinn, entre les roseraies (certes un peu nues en cette saison) et le Serpentine, au lever d’un petit matin d’hiver…

(comment ça je fais ma flemmarde??!)

Bonne journée,

Chi-Chi (débordée)

2014-02-05 09.13.19

2014-02-05 09.13.50

2014-02-05 09.14.32

2014-02-05 09.15.06

2014-02-05 09.15.35

2014-02-05 09.16.10

2014-02-05 09.16.44

2014-02-05 09.17.43

2014-02-05 09.18.32

2014-02-05 09.19.03

2014-02-05 09.19.33

2014-02-05 09.20.46

Outlander (oui, encore)

Calire-jamie

Sauf que c’est une news d’importance épique qui me pousse à prendre la parole aujourd’hui. En effet, il a été porté à mon attention que certaines personnes ne savaient (et ne se réjouissaient) pas encore de la prochaine sortie de la série OUTLANDER, directement adaptée des livres de Diana Gabaldon.

Et je ne pouvais rester silencieuse plus longtemps, parce que un peu plus de Jamie dans nos vies est essentiel à la survie de l’hiver! C’est bien simple, à chaque fois qu’une nouvelle info sur la production filtre, je suis intenable et je sautille (métaphoriquement) sur place en poussant des petits cris (ça par contre c’est vrai).

Ainsi, en vrac, vous trouverez ci dessous le cast déjà annoncé et une des bandes annonces (ma préférée). Et si après ça vous arrivez à rester de marbre (même à l’intérieur) (je sais que parmi vous, il y a des poker face toute en retenue)

Outlander-v1

Lotte Verbeek – Geillis Duncan
Laura Donnelly – Jenny Fraser Murray
Sam Heughan – Jamie Fraser
Tobias Menzies – Frank/”Black Jack” Randall
Gary Lewis – Colum MacKenzie
Graham McTavish – Dougal MacKenzie
Duncan Lacroix – Murtagh Fitzgibbons
Caitriona Balfe – Claire Beauchamps
James Fleet – Reverend Wakefield
Nell Hudson – Laoghaire MacKenzie

Il en existe une autre version, mais j’adore la fin de celle ci! Jamie est soooooo very yummy!! (J’ai le rose au joue et le sourire aux lèvres rien que d’en parler)

Et juste parce que je suis une vilaine tentatrice, et que je vibre de l’entendre le dire (et que je suis généreuse, je partage), quelques leçons de « outlander », histoire d’être au point pour le jour J!

Bonne attente,
Tam-Tam (en mode impatiente!!)

Crédit photos: Starz et montage yours truly.

Rencontrer Joss Whedon…

2014-01-21 19.47.33-2

Au vu de l’actualité (et de mon harcèlement constant) de ces dernières semaines, on dirait que le monde aujourd’hui, se divise en deux catégories : ceux qui connaissent Joss Whedon, et les autres.

Joss Whedon, c’est Roseanne, Dracula, Buffy, Angel, Firefly, Dollhouse, Dr Horrible’s sing-along blog, mais aussi X-Men, le très fameux et récent The Avengers, blockbuster de l’année 2012 ou encore Thor 2 et Marvel’s Agents of SHIELD. C’est à la fois des scénarios, de la réalisation, de la télé, du cinéma, et des comics.

Ce type est partout et c’est un peu un monument de la culture geek…

Un monument qui est fan de Shakespeare et qui a décidé, en lieu et place de ses vacances à Venise, de tourner une nouvelle adaptation de ma comédie préférée, Beaucoup de bruit pour rien. Un film « en famille », tourné en 12 jours entre le tournage et le montage des Avengers, dans sa maison californienne. La musique est de lui, les acteurs sont ses amis, bref, ce n’est même plus un mini mais un micro-budget pour un film qui n’était même pas destiné à la distribution en salles ! Cela existe donc encore, des gens qui font du cinéma pour l’amour de l’art ? On dirait bien que oui…

J’étais donc mardi à l’avant-première du film sur les Champs-Elysées, sautillante et légèrement hystérique (qui a dit que j’étais un peu geek ?) à l’idée de rencontrer Joss et de voir enfin ce film ! Une soirée magique pour moi, un film extraordinaire, une salle qui riait aux éclats et a même applaudi a plusieurs reprises pendant la projection, un réalisateur qui a passé plus de 45 minutes à répondre aux questions du public et encore un long moment après pour signer des autographes (non je n’en ai pas demandé, j’ai préféré le prendre en photo et lui dire bonsoir !!!), enfin, une expérience inoubliable qui me permet d’affirmer que c’est un vrai bijou et LE film à voir cette semaine (et toutes les suivantes) !

josswhedon

(vous trouverez ici une vidéo mille fois meilleure que les miennes, pour vous résumer la soirée)

Pitchons donc :
De retour de la guerre, Don Pédro et ses fidèles compagnons d’armes, Bénédict et Claudio, rendent visite au seigneur Léonato, gouverneur de Messine. Dans sa demeure, les hommes vont se livrer à une autre guerre. Celle de l’amour. Et notamment celle qui fait rage entre Béatrice et Bénédict, que leur entourage tente de réconcilier tout en essayant de déjouer les agissements malfaisants de Don Juan.

Film en noir et blanc qui rappelle l’élégance un peu vénéneuse et raffinée des comédies sombres des années 40, Joss a également évoqué d’un trait d’humour le fait que les acteurs portaient leurs propres vêtements, donnant lieu à des associations de couleurs qui n’étaient pas toujours des plus harmonieuses. Le noir et blanc dissimule ainsi habilement la délicate couleur turquoise d’une robe que le spectateur doit s’estimer heureux de ne pas avoir vu !

Obsession, haine, amitié, amour, loyauté, pouvoir, vérité, mensonge, sexe, jalousie, devoir, trahison, les ingrédients habituels des pièces de Shakespeare prennent vie sous l’œil du réalisateur et nous emportent dans l’histoire, sans une seconde de répit, notamment par la prestation remarquable du duo principal, Amy Acker et Alexis Denisof (mention spéciale à Nathan Fillion et Clark Gregg, remarquables dans leurs rôles également) qui s’envoient des piques en vieil anglais avec une aisance déconcertante de naturel et un rythme qui ne faiblit pas pendant 1h45.

En effet, malgré la contrainte d’un texte que l’on ne peut pas modifier (assez étonnamment, Will n’a pas voulu adapter ses dialogues au monde moderne), on retrouve exactement ce qui caractérise l’œuvre de Whedon : les mimiques et l’énergie, la comédie des corps qui habitent tout l’espace, le rythme scandé, tous les clins d’œil  du décor au dialogue, les différents niveaux de compréhension de l’histoire, le tout pour notre plus grande joie.

Et si je me suis bien tenue lors de cette projection, c’est parce qu’après tout, le plus important, c’est bien de rencontrer Joss en allant voir son film ! Vous n’avez donc plus d’excuses pour ne pas aller voir Beaucoup de bruit pour rien, mariage de l’humour et la finesse de Whedon et du talent de conteur de Shakespeare, en salle mercredi 29 janvier !

Bon film,
Chi-Chi

PS : Avengers 2 ne sera pas une comédie musicale, mais tous les acteurs savent très bien danser et chanter, ce qui est fort étrange. Oui oui, même Hawkeye, son arc à la main, est très doué. C’était la petite minute fangirl, et une de ces informations capitales partagée avec le public !

Et les gagnantes sont (résultats du concours)

Avis à la population du royaume rose de la romance à paillettes arc-ciel…

Après une réflexion intense arrosée de tisane (oui, nous sommes des princesses comme il faut, pas de breuvage fermenté chez nous!), voici le temps de vous révéler les gagnantes du concours (d’ailleurs, je ne puis qu’être surprise devant l’absence totale de participation masculine. C’est quand même très étrange non? T.)

Sans plus attendre, les noms:

Maddy et Stéphanie auront donc la grande joie de recevoir leur petit paquet (enfin, quand j’aurais trois minutes pour aller à la poste hein, parce que je suis over-occupée à être gâteuse devant les risettes de sa majesté. T.).

Pour ce faire, j’invite nos deux gagnantes à nous envoyer leur coordonnés (parce que sinon, le facteur risque de subtiliser les enveloppes).

Je vous laisse avec une vidéo (parce que je suis d’humeur) de Elizabeth Hoyt qui parle de Romance (bien évidemment), d’écriture et du dernier opus de la série sorti (que je vous chronique très très vite, et que j’ai adoré. T.)

Et un clin d’oeil pour Chi-Chi, parce que j’ai une oreille de sniper (mais que mon anti-mémoire des noms a quand même frappé! T.)

Plein de bisous les girls!

T & C

Coup de coeur pour Walter

Attention, instant cinéma !

J’ai vu un film super, un film doudou bonne humeur comme on n’en voit pas souvent, et je ne pouvais pas ne pas le partager avec vous !

Samedi, j’ai vu La vie rêvée de Walter Mitty.

Avant de rentrer dans la salle, je ne savais rien du film. Vu l’affiche (pas des plus attirantes, elle ne rend pas du tout justice au film), et vaguement entendu parler du fait que Walter mène une vie monotone et qu’il fait des rêves extravagants. Je m’attendais à quelque chose d’un peu surréaliste, de l’ordre d’Eternal sunshine of the spotless mind, une aventure fantasmagorique entrecoupée de clips abstraits et imaginaires.

Mais c’est complètement autre chose qui s’est passé.

Walter est effectivement un homme à la vie un peu monotone, un peu grise. C’est effectivement un homme qui s’évade dans ses rêves éveillés. Et c’est un homme qui va vivre une aventure extraordinaire.

C’est un film émouvant, drôle, un peu fantasmé mais pourtant étrangement ancré dans la réalité, dans le terriblement possible.

C’est un film de et avec Ben Stiller, tout en finesse et en élégance (et un peu swag aussi, parce qu’il ne faut pas exagérer, il y a un quota beau gosse à respecter). Le héros qu’il incarne est émouvant, amoureux, acteur de sa vie dans le plus beau sens du terme, plein de surprises et de charme (si si, je vous assure, il fait très bien le « ruggedly handsome »), d’humour délicat et subtil. Des moments d’humour surprenants qui nous permettent de voir le héros littéralement naitre sous nos yeux et se métamorphoser.

C’est un film visuellement magnifique, qui nous entraine aux quatre coins de la planète dans des paysages sublimes (non je ne vous dirais pas où pour ménager la surprise), avec une photographie incroyable (la plupart du temps je ne le remarque pas mais là…).

C’est un film dont on sort le cœur léger, plein d’enthousiasme et d’envie de rêver et de voyager nous aussi. De transformer notre vie et de vivre une aventure, un film qui nous laisse croire que cette aventure est possible et qu’elle nous attend au coin de la rue, si seulement nous voulons bien nous donner la peine de tourner la tête !

Voilà tout pour aujourd’hui, les mots me manquent pour vous dire à quel point ce film est un coup de cœur de tendresse que vous devez absolument tous aller voir, il est sorti le 1er janvier et passe encore dans les salles, pas d’excuses !

Bonne journée,

Chi-Chi

The Scarlet Pimpernel… sur vos écrans

scarletpimpernel22

C’est la nouvelle année et comment mieux la commencer qu’avec un beau héros de cape et d’épées?

D’abord, il y a eu ce livre, « Le mouron rouge »  écrit par la Baronne d’Orzy et recommandé par Chi-Chi, où il est question d’un sauveur masqué à l’époque de la révolution française. Ensuite il y a eu cette série de livre, où il est question d’œillet, de tulipe, de rose, et bien d’autres fleurs qui poussent dans le jardin aux espions de Lauren Willig.

Et puis il y a ma propension à aimer les séries BBC et ma tendance ces derniers temps à plus avoir envie de m’allonger devant une série qu’ouvrir un livre.

Ce qui donne… Une princesse qui décide de regarder et tester pour vous la série BBC « The Scarlet Pimpernel » de 1999/2000! Je suis adorable hein?

Nous retrouvons donc Sir Percy qui en cette fin du 18ème siècle, s’évertue à sauver les nobles de « Mme. Guillotine » et ses soldats fougueux et appliqués sous le nom sexy de « Scarlet Pimpernel » (Mouron rouge en français). Ce dernier est toujours marié à Marguerite et joue les dandy inutiles dans les salons anglais…

richard-grant-as-percy-blakeney
Et pour les jouer, des visages qui me sont très familiers: Rupert E. Grant (Penelope ou encore très récemment, Doctor Who) et avouez qu’il est sacrément « dashing » avec ce splendide chapeau sur la tête. Le summum de la subtilité incognito!

Marguerite n’est autre qu’Elizabeth McGovern, qui joue Cora dans Downton Abbey (comment ça, faudrait que j’arrête les séries BBC? Je ne vois pas de quoi vous parlez!). Dans son cas, j’avoue la préférer dans son rôle de Countess of Downton… Mais bon, j’imagine que c’est son personnage qui veut cela.

pimpernel
Venons en aux personnages d’ailleurs. Et à l’histoire et son adaptation. Après une concertation avec ma comparse, je peux d’ores et déjà vous prévenir, cette série est une adaptation « libre ». Comprendre… vous ne retrouverez pas les livres et leur structure narrative. Les personnages restent les mêmes, mais les scénaristes, ont utilisé les éléments de l’histoire de la Baronne avec liberté pour accommoder leur vision artistique.

Ce qui aurait pu donner une catastrophe, il est vrai. Mais le résultat est une histoire de capes et d’épées tout à fait honorable. Vos yeux ne saigneront pas, vous ne hurlerez pas à la trahison, sauf peut-être si vous regardez les épisodes d’1h30 avec le livre dans les mains!

J’ai pour ma part passé un très bon moment, et particulièrement apprécié la personnification très « flamboyante » du Mouron rouge par Rupert E. Grant. Tour de force quand on sait que je ne le connaissais que dans des rôles où son principal atout était son manque de sexytude et de charme! Un très beau grand écart!

Allez, laissez vous séduire vous aussi par les série BBC!!
Et puis sinon, vous pouvez aussi allez lire (ou relire) le livre!

 

Bon mercredi à tous,
Tam-Tam

Happy New Year!

2014-01-01 12.47.08

Ce matin, en me levant, j’ai réalisé un petit détail… Dans la folie des derniers jours de l’année, j’ai tout simplement OUBLIE d’écrire un article!

Il faut dire que j’ai passé la soirée d’hier en bonne compagnie, sans my beloved T. mais avec Angela Morelli, Karine, Min et d’autres copines en goguette, à boire du cidre (dans ce pays, il n’y a que ça et la bière), et à manger des chocolats pour faire passer la pilule!

Pour cette nouvelle année, je vous souhaite une année pleine de magie, de rêves réalisés et de coups de folie douce, je vous souhaite des livres par dizaines (voir centaines), des bibliothèques arc-en-ciel, de l’amour et des baisers, des amis merveilleux et une vie qui vous enchante. Je vous souhaite de rire et de chanter (de préférence des chansons kitchs), de voyager, de créer, en un mot comme en mille, d’être en 2014 encore plus heureux qu’en 2013 et moins qu’en 2015…

Love,

Chi-Chi

PS : En bonne résolution, on n’oublie pas de passer commenter sur le concours de T. qui cherche une future épouse pour son petit prince! 🙂

Long live the prince – concours inside

photo 5

My dear fellows,

Comme vous avez été super sage au pays du poney à paillettes, pour Noël, en exclusivité mondiale et devant vos yeux ébahis, je vous présente sa majesté O. Petit prince de Tam-Tamland et nouveau dictateur de nos nuits.

Et vous remarquerez, il prend déjà la pause des super héros, ou des chevaliers qui vont à la rescousses des princesses en détresse. Il est magnifique avec sa cape étoilée hein? (comment je ne suis pas objective?).

Et La générosité princière ne s’arrête pas là, puisque nous avons des romances dédicacés par Elizabeth Hoyt à vous faire gagner! Pour ce faire, c’est très simple:

Son altesse le petit Prince O. est héros de romance (bien évidement), qui est son héroïne, comment s’appelle-t-elle? et comment se rencontrent-ils?

Racontez nous votre version (dans les commentaires). Soyez créatives, soyez inventives, éblouissez nous! Ces romances le valent bien (L’homme de l’ombre chroniqué ici, l’homme des ténèbres, ici), et qui sait, peut etre d’autres petits cadeaux seront ajoutés à la récompense…

concours Hoyt
Je vous laisse à votre festin de Noël, au déballage de vos cadeaux, et à votre cogitation intense! De mon côté, je m’en retourner bêtifier devant les mimiques du petit prince…

Je vous souhaite de très bonnes fêtes du côté rose de la force, et n’hésitez pas a venir nous dire quelle romance vous attendait au pied du sapin!
Tam-Tam

Note: les résultats du concours ne seront pas dévoilés avant janvier, la sélection sera faite par Chi-Chi et moi même, lors d’une réunion au sommet en Tam-Tamland (oui, elle aussi, elle va venir bêtifier). N’oubliez pas de nous laisser vos coordonnés!!!

Christmas in London

2013-11-07 18.26.20

Noël arrive, je n’ai pas trop d’inspiration pour les Vera Cruz (ni pour mes cadeaux de Noël que je n’ai toujours pas commencé à faire), parce que la semaine dernière au bureau on a eu une soirée « pull de Noël moche » (le mien n’était pas moche, il était blanc avec des flocons en paillettes – paillettes forever), et j’ai cuisiné des brownies sans balance ni verre à mesure (aloooors 150g de farine à vue de nez, ça fait combien??), une version framboise et une version amandes.

T. me manque en ces lieux, j’ai re-déménagé dans la vraie vie et je ne répons pas à vos commentaires que je lis pourtant attentivement, je m’en excuse. Elle, de son coté, pouponne et couine sur son bébé tout neuf, et si elle vous lit, n’a pas le temps de répondre…

J’ai vu The Hobbit : La désolation de Smaug au cinéma, swooné sur la voix de Richard Armitage et ri aux mimiques de Martin Freeman, admiré l’habileté des elfes (Legolas était déjà mon chouchou dans Le Seigneur des anneaux) et regretté que les nains ne chantent pas plus mais qu’est-ce que c’était bien…

J’ai lu L’homme idéal (en mieux) de ma copine Angéla Morelli, et je vous le conseille, c’est une parfaite lecture de vacances, cute et rigolote, avec un héros qui ressemble à Bradley Cooper (ou Liam Neeson pour moi plutôt, mais finalement, c’est presque pareil non?) et une héroïne qui mesure ses hommes sur l’échelle de Hugh Jackman (copyright T. forever) !

Et j’ai été revoir (pour la 3ème fois depuis mon arrivée à Londres), les trop belles vitrines de Harrods, thème The Harrods Christmas Express. Pour plus de détails et de photos, je vous laisse aller voir là!

Love,

Chi-Chi