Managed (VIP 2)

Les amis, j’ai lu un livre et je lui ai donné 5 étoiles sur Goodreads.

Est-il besoin d’en dire plus ?

Bon allez, c’est le début de l’année, nous ne vous avons pas souhaité un joyeux Noël, et encore moins la bonne année, je me suis dit qu’il fallait que je vous fasse un petit cadeau pour me faire pardonner et vous dire que malgré tout, nous ne vous oublions pas (du coup je publie un mercredi après-midi, où vas le monde je vous le demande?).

C’est un peu triste d’avoir du arrêter par manque de temps, mais j’espère que quelques lecteurs trainent encore par ici (un accident est si vite arrivé) et que vous serez contents de voir que ce n’est pas encore tout à fait mort.

Alors déjà, BONNE ANNÉE à tous, avec tous les vœux de rigueur! 🙂

Et ensuite, parlons livre : j’ai mis 5 étoiles à Managed de Kristen Callihan, tome 2 de sa série VIP (le tome 1, Idol, a été chroniqué ici par Charlotte).

Et après Idol (avis mitigé pour moi), j’ai lu le tome 2. Lu, que dis-je ? Je l’ai dévoré.

C’est l’histoire de Gabriel (dit Scottie – surnom qui soit dit en passant ne lui va pas du tout, les geeks comprendront), le manager du plus grand groupe de rock du monde (non, pas U2, l’autre). Gabriel qui est un ultra-méga beau gosse qui laisse dans son sillage des cœurs brisés et des larmes de désespoir, juste par la force de son magnétisme et de son aura mystérieuse. Gabriel (vraiment, tout le monde l’appelle Scottie mais moi je ne peux pas) qui cache derrière cette sublime façade des secrets et des tourments que toute héroïne normalement constituée ne peut que vouloir découvrir. Sinon il n’y a pas d’histoire, vous comprenez bien…

Notre héroïne, c’est donc Sophie, photographe (ancienne paparazzo/i/a – pas certaine de la bonne terminaison), et un humour de dingue. Quelques valises à trainer mais pas trop non plus.

Et ce livre, cette histoire, c’est surtout ça : mettez Sophie et Gabriel ensemble, secouez bien (genre dans un avion, ou dans une rue sous la pluie), et ça fait des étincelles. C’est drôle, avec des dialogues bien écrits, pétillants, qui m’ont fait éclater de rire à plus d’une reprise (et ce n’est pas une figure de style, je veux dire le vrai éclat de rire où l’auteur réussit à vous surprendre et du coup vos voisins de métro eux aussi sont surpris, parce que je n’ai pas le rire le plus discret du monde).

C’est très très sexy aussi, avec une réelle montée en puissance de la tension entre les deux, des moments clés où leur alchimie donne le frisson et entre les deux, le développement d’une relation de confiance et de compréhension mutuelle.

J’ai très vaguement hésité à ne donner que 4 étoiles à ce livre, car le fond de l’histoire, bien que tout à fait convaincant, n’est pas renversant non plus. Le truc classique du héros à problème réparé par l’amour de l’héroïne (je ne vous dirai rien de plus, autant garder le suspens). Mais après tout non. Je n’ai rien à reprocher à ce livre, j’admets que c’est cliché mais c’est un cliché rondement mené, efficace et qui sait se faire oublier. Et puis tout ce qui pouvait être reproché au tome 1, sur la lenteur ou l’absence de communication, a disparu…

Je l’ai lu d’une traite, j’ai ri (je vous jure ce n’est pas si facile), j’ai frissonné, j’ai soupiré d’aise à la fin et franchement, que demander de plus ?

Un Gabriel en chair et en os au pied du sapin l’an prochain ?

Je suis sure que cela peut se négocier, j’ai 11 mois pour trouver le fabricant…

Mais d’ici là, précipitez-vous pour lire Managed (je crois qu’un tome 3 est prévu, je suis sur l’affaire et je vous tiens au courant).

Bonne lecture,

Chi-Chi

The Goal (Off-campus 4)

Pssst, vous savez quoi ?

J’ai lu The Goal, le nouveau (dernier) Elle Kennedy.

Déjà, en passant, c’est juste moi ou vous aussi vous confondez tout le temps cette série avec celle de Sarina Bowen ?

Du New Adult, des joueurs de hockey, une université en Nouvelle-Angleterre, et des auteurs qui ont travaillé ensembles et ont fait un cross-over entre leurs séries (je crois).

Bref, j’aime cette série, c’est un bon doudou pour moi, c’est choupi, c’est sexy, souvent assez drôle, moderne et avec des personnages pas crédibles du tout mais qui sont souvent intelligents du genre, bons à mettre en évidence les notions de consentement, de sexe protégé, tout ça, ce sont des bons points dans mes romances à moi.

J’ai donc lu The Goal d’Elle Kennedy, tome 4 de la série Off-campus.

Je vous le dit tout net, grosse déception.

On connaît Tucker depuis le tome 1, c’est le coloc de Garrett, c’est un saint avec ses amis, il est patient, il est bien élevé, il sait faire la cuisine, il est sérieux, il joue au hockey mais n’est pas obsédé par le sport parce qu’il ne veut pas particulièrement en faire une carrière, bref, c’est le gendre idéal.

Et Tucker un jour aperçoit Sabrina au coin d’un bar.

Sabrina, c’est un peu la bitch de service, en tout cas c’est ce que l’on a vu d’elle dans le tome précédent, celui de Dean. Parce que Dean et Sabrina ont couché ensemble un soir alcoolisé, et parce que Sabrina considère Dean comme un type arrogant et trop gâté par la vie pour lequel elle n’a aucun respect, et qu’en général, elle n’a pas une très haute opinion des hommes, en dehors de leurs qualités au lit.

Tucker aperçoit donc Sabrina, et il a aime bien ce qu’il voit. Et vice versa.

Cela se termine dans la voiture de Tuck, sur le parking du bar.

Comme Sabrina a une règle de « jamais deux fois avec le même gars », les choses devraient en rester là.

Sauf que, vous vous en doutez bien, Tuck est intéressé. Il veut la revoir, dans un vrai lit cette fois, et plus si affinités…

Et comme notre héroïne n’est pas trop trop partante, eh bien cela va prendre du temps.

Jusque là, de mon coté tout va bien.

C’est chou, c’est sexy, c’est intéressant, je vois bien les obstacles qu’il va falloir surmonter.

Et puis malheureusement, à force d’être parfait, eh bien Tuck devient un peu transparent.

Entre eux, c’est un mauvais cha-cha-cha : un pas en avant, quatre pas en arrière.

Il est parfait cet homme, compréhensif. Il est très perceptif aussi. Il comprend vite les problèmes de sa dulcinée. Il refuse de lui mettre la pression. Il ne fait jamais la gueule parce qu’elle a (encore) bloqué son numéro de téléphone, ne pipe mot quand elle reste 3 semaines sans lui donner signe de vie. Pas un reproche, pas un commentaire. Pas un seul « moi aussi j’ai des sentiments et ça serait gentil de ne pas toujours t’essuyer les pieds dessus ».

A la décharge de Sabrina, elle est bien consciente de ce qu’elle fait vivre à Tuck, et se débat avec ses problèmes pour arranger les choses. Mais elle n’est pas franchement des plus logiques en la matière, et c’est fatiguant. Et je ne spoile rien en disant ça, comme par hasaaaaard, elle tombe enceinte par accident du premier coup alors qu’elle prend la pilule (par contre on ne parlera jamais du risque de MST, pas sexy). Évidemment il fallait que ça arrive à la fille qui a le moins de chance sur terre. Ça a un vieux relent de morale bien-pensante tout cela. Je ne pense pas que c’était le but mais je l’ai ressenti comme cela…

Et une fois madame enceinte, l’histoire se traîne, parce qu’ils ne se parlent pas, parce que Tuck encaisse tout sans broncher, parce que Sabrina s’enferme dans ses problèmes. Parce qu’en théorie, il se passe beaucoup de choses dans ce livre. Des rebondissements dans tous les sens, des surprises, des personnages secondaires que l’on aime, forcément, on les connaît pour la plupart et ceux que l’on ne connaît pas sont chouettes.

Mais non, rien à faire.

Je suis déçue, je me suis ennuyée (parfois un peu agacée aussi).

C’est un livre qui a mérité deux petites étoiles sur Goodreads parce que je l’ai lu sans déplaisir, sans avoir envie de me taper la tête contre un mur. Mais c’est un livre que je ne vous conseille pas, sauf si vous êtes des fans hardcore de la série et que vous voulez absolument revoir vos personnages préférés…

Love,

Chi-Chi

Meilleurs ennemis (The Hating Game)

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J’ai vraiment vraiment lutté pour démarrer ce livre…

Pour tout vous dire, il est sur ma liseuse depuis le début du mois d’aout. Une copine l’avait lu avant sa sortie, et je l’avais précommandé, tellement elle était enthousiaste.

Et puis les vacances sont arrivées, et j’ai commencé les premières pages.

Fail.

J’ai changé d’idée et décidé de relire le tome 1 de Harry Potter.

Et puis une autre copine me l’a conseillé. Je lui ai dit merci bien poliment, je l’avais déjà, j’étais sur l’affaire, tout allait bien. J’ai donc repris ma lecture du début parce que je n’avais rien imprimé de ma première tentative.

15 pages plus tard, re-fail.

J’ai donc lu une romance nulle. (Je vous en parlerai un autre jour)

Et puis deux, et puis trois. J’étais dans une mauvaise passe, j’étais fatiguée et tous les clichés de toutes les romances de la terre m’agaçaient.

Et puis Lady V. qui a plutôt la dent dure, n’est pas spécialement une fan de romance et est pourvue d’un talent rare pour démonter en 5 secondes les livres qu’elle a trouvé nuls/clichés/trop faciles/pas logiques (ne rayer aucune mention), m’a dit qu’elle avait aimé ce livre.

Cette fois c’en était trop, il fallait que je comprenne pourquoi tout le monde chantait les louanges de The Hating Game, alors que je n’arrivais pas à dépasser les 20 premières pages !

Installée sur mon canapé, j’ai repris le livre, fait mon deuil du début que je refusais de relire, et repris là où je m’étais arrêtée. J’ai passé les 20 premières pages maudites. Puis 30, puis 50. Et puis rien, cela ne venait toujours pas. C’était lent, assez descriptif, pas très enthousiasmant.

Lucy et Josh travaillent ensemble et ne peuvent pas se voir en peinture. Alors ils passent leur temps à jouer à des jeux de gamins, le jeu du silence, le jeu de celui qui détournera son regard en premier, le jeu du miroir…

On ne sait pas comment cela a commencé, on ne sait pas pourquoi ils jouent, on ne sait pas vraiment à quoi cela sert ni où l’auteur veut nous emmener.

J’ai lancé un appel sur FB (oui, vous saurez vraiment tout des étapes de ma relation avec ce livre, à la minute près). J’en étais presque à 25% et je m’ennuyais. D’habitude, je renonce, refusant de perdre mon temps avec un livre qui m’ennuie, mais c’était dimanche, c’était le lendemain de mon anniversaire et j’aurais donné n’importe quoi pour ne pas faire le ménage post-soirée…

Et puis à un moment, justement au quart du livre, j’ai tourné LA page.

Et là, tout a changé.

Je ne peux pas vous dire quoi, ni quand ni comment, mais j’étais d’un coup totalement accrochée. On avait allumé la lumière, tout s’est éclairé d’un jour différent, et je voulais savoir la suite.

Qu’allait-il se passer ? Lucy et Josh se retrouvent en compétition pour une promotion, et le fait de changer le prix change les règles. Alors, d’un coup, je voulais savoir. Allaient-ils se comprendre ? Quel serait leur prochain jeu ? Et puis, à chaque nouveau rebondissement, un petit frisson d’excitation, parce que OMG c’est mené tambour battant, et c’est drôle, et tout à coup, cela devient hyper sweet, et on se met à les aimer, nos personnages, et à vouloir qu’il leur arrive plein de bonnes choses, et c’est tout à fait à la hauteur, et zut, la journée est déjà passée et oh mon dieu quelle horreur mais c’est déjà la fin et la dernière page et le livre est fini, je vais pleurer, ou sautiller partout parce que cela donne envie d’être à la place de Lucy, ou plutôt tiens si j’allais relire quelques passages parce que c’était trop bien !!!

Alors voilà, je crois que tout est dit, je vais en rester là pour The Hating Game de Sally Thorne, Meilleurs ennemis en VF, sorti le 5 octobre chez nos amis Harlequin.

Que dire de plus à part peut-être, lisez-le et ne ne vous laissez pas décourager par un début un peu lent, cela en vaut totalement la peine !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Ça a commencé comme ça

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Dear Angéla Morelli,

 

C’est toute tremblante d’émotion (et un peu aussi de manque de sommeil) que je prends la plume (et le bout de mon clavier) pour vous écrire.

J’ai terminé « Ca a commencé comme ça » à précisément 1h27 la nuit dernière.

Et pour être plus précise encore, je m’étais couchée à 22h53, pleine de bonnes intentions, me disant « Allez, juste quelques pages, et vite au dodo, la semaine est déjà assez rude comme cela ».

L’un des problèmes majeurs de votre livre, c’est que vous nous dites que « Ça a commencé ». Et moi, en bonne lectrice frustrée, j’aurais apprécié que vous continuiez à me dire comment cela avait continué pendant 250 ou 3470 pages de plus. A peu près. Un truc qui commence comme ça, on aimerait ne pas le voir se terminer en fait…

Mais puisqu’il faut bien que dans la vie, tout ait une fin (et je constate que la fin des vacances arrive toujours bien plus vite que celle d’une journée de travail), cette lettre aussi va se terminer.

Et pour finir en beauté, je glisserai les quelques raisons (mais pas trop) qui font que je vais mettre ce livre entre les mains innocentes de quelques personnes, dans les semaines/mois à venir.

Tout d’abord parce que vous avez très bon gout en musique. Tout auteur qui peut me citer mes chansons préférées de Michel Sardou et dans la foulée me faire découvrir une chanson inconnue de Michel Delpech mérite mon admiration/ma reconnaissance éternelle.

Ensuite, parce que j’ai appris à faire des confitures avec Flore. J’admets ne pas avoir encore tenté la mise en pratique, mais c’est uniquement parce que je n’ai pas de marmite en cuivre à disposition. Oui, on dit une bassine en vrai, mais c’est tout comme. Et puis admettez que Flore a un délicieux petit côté sorcière, entre ses cheveux roux (oui oui c’est une vraie rousse, c’est ça, merci monsieur), sa bicoque qui tombe en ruine, son chien à trois pattes, ses chats, ses alambics, ses marmites, ses plantes médicinales, et bien sûr, ses croissants. Et oui, dans mon univers, les croissants relèvent de la pure magie. Peu importe qu’ils se mangent (je précise que j’ai faim) ou qu’ils soient accrochés dans le ciel.

Par contre, je n’aime pas le beau blond ténébreux. Mais alors pas du tout. J’ai un problème de prénom. Quand on s’appelle Corto on est un beau brun ténébreux madame. C’est quoi cette incohérence scénaristique ?

Bon, comme il est tatoué, je veux bien vous pardonner cette erreur. Mais sachez que cela me coute. J’ai été obligée de prendre une photo de David Beckham en fond d’écran pour me mettre dans l’ambiance. Un vrai calvaire. Les sacrifices que les lecteurs font pour essayer de comprendre les auteurs parfois, vous n’avez pas idée… En plus il m’a donné chaud, j’ai tourné de l’œil dans le métro. C’est à peine plus glamour qu’un bouquet de ronces. Et ça manquait de preux chevalier pour me ramasser. Et de mûres.

Chère Angéla Morelli, vous croyez que la pathologie dont souffre Flore pourrait être contagieuse à travers le grain du papier ? Elle aussi, elle a souvent chaud en présence de Corto…

Dans l’attente de votre réponse,

Kiss kiss,

Chi-Chi

 

Chers lecteurs, maintenant que vous avez pu apprécier ma prose un peu idiote, et être témoin de ces drôles de lettres que je m’amuse parfois à envoyer aux auteurs que j’aime, je vais vous glisser quelques mots de plus sur ce livre :

L’héroïne se met en scène dans sa propre vie, c’est doucement dingue, c’est tendre aussi. Il y est question du sud de la France en été, de soleil et de shorts, de confitures bien sur, mais aussi plus généralement de nourriture. C’est une histoire terrienne. Attachée à la terre. Ancrée dans les lieux qu’elle habite, dans son quotidien, ses habitudes, ses produits et ses excentricités, dans tout ce qui fait que l’on est chez soi quelque part. C’est une histoire pétrie de souvenir aussi, de retour sur ce qui a fait Flore et l’a construite.

Je dirais que c’est une romance « light », dans le sens où c’est plus l’histoire de Flore que celle de Flore et Corto. Je voudrais pouvoir parler aussi de Flore et sa mère, mais les mots ne viennent pas pour aborder ce sujet délicat. Alors je vous laisse sur un autre mot : c’est une jolie histoire, avec quelques moments de franche émotion, et des éclairs d’humour. C’est un roman…

Allez, je lance le mot, je sais qu’il est attendu par quelques experts.

C’est un roman feel-good ! 🙂

(et ça sort demain!)

Bonne lecture,

Chi-Chi

First star I see tonight (Chigaco Stars – 8)

Comme toujours avec Susan Elizabeth Phillips, j’attendais ce livre comme le messie. Il faut dire que l’auteur n’écrit pas vite, 18 mois au minimum entre deux livres. Bien assez de temps pour faire monter les espoirs du lecteur fébrile !

Et ce nouveau livre s’annonçant comme le tome 8 de la série des Chicago Stars que j’avais tellement adoré que nous en avions fait le casting pour la série télé, je ne pouvais pas passer à coté de First star I see tonight.

Alors, magie au rendez-vous, promesse tenue ou pas ?

Eh bien oui et non. Ce fut une jolie lecture, mais pas un coup de cœur.

Et voici pourquoi :

Déjà, je dois dire que j’ai aimé que SEP ne profite pas de l’occasion pour nous inonder de l’intégralité de tous les couples de la série. On en voit certains, il y a des liens, mais c’est bien dosé à mon humble avis (je déteste avoir l’impression de l’auteur a fait du remplissage avec ses couples déjà formés pour ne pas avoir trop d’efforts à faire pour nous raconter une histoire).

Ensuite…

Ensuite, l’auteur est toujours aussi drôle. La dynamique entre Piper, la détective dure à cuire et Cooper, Coop pour les intimes, ex-superstar du football tout juste retraité, est hilarante. Ils se chamaillent, s’envoient des piques, se challengent mutuellement et arrivent malgré tout à se surprendre l’un l’autre, et à surprendre le lecteur. Piper est droite comme un i, honnête jusqu’au bout des ongles, avec un coté efficace en toutes circonstances que j’ai adoré. Coop est un « overacheiver », qui tient plus que tout à son indépendance, et ne veut surtout surtout pas à aucun prix devenir une star vieillissante qui n’existe plus que par la gloire de sa carrière passée.

Pour vous résumer le début, Piper est embauchée pour suivre Coop, qui la repère assez vite et n’apprécie pas. Piper se fait donc passer pour la stalker de Coop, se disant que c’est mieux que de voir sa couverture percée à jour. La ruse ne fonctionnant pas, Piper perd son job et Coop finit par l’embaucher pour gérer quelques autres problèmes qu’il a avec la boite de nuit qu’il vient d’ouvrir. Sans oublier que la personnalité étonnante de la demoiselle lui plaît bien.

Et je vous dirait bien que la suite appartient à l’histoire, mais ce serait mentir.

Car si j’ai un reproche à faire à ce livre, c’est qu’il y a trop d’histoire. Trop de rebondissements, trop d’éléments perturbateurs. Enfin pas exactement. Tous ces éléments se justifient devant le fait que Piper mène l’enquête, et que donc, elle trouve sur son chemin moult fausses pistes, qui l’induisent en erreur autant que nous, pauvres lecteurs.

A l’inverse de ce qui touche à la relation entre Piper et Coop, SEP a l’air de ne pas très bien savoir où elle veut nous emmener. A moins que ce n’ait justement été son intention, auquel cas, c’est réussi. Je me suis sentie un peu ballottée entre tous ces fils narratifs, tous ces suspects, ces rebondissements qui prenaient beaucoup de place et me faisaient croire que nous allions dans un certain sens, pour arriver dans une impasse.

Je ne peux vraiment pas vous en dire plus sans spoilers. Simplement, SEP n’est pas Linda Howard (oui je suis assez limitée dans ma connaissance des romances policières, mais j’en sais assez pour trouver que cela aurait pu être mené plus efficacement).

Je me retrouve donc à la dernière page du livre, ayant adoré tout ce qui touche à Coop et Piper, leur relation, leurs interactions, leur entourage, et leur personnalité, et ayant bien moins adoré tout ce qui touche à l’enquête elle même..

Un livre qui se finit pour moi en demi-teinte, avec le sentiment que si l’auteur avait simplifié son histoire, celle-ci en serait ressortie bien plus réussie. Une demi-teinte positive tout de même, un livre qui m’aura donné plus d’un fou-rire est forcément à sa place dans la liste des livres à recommander !

Bonne lecture,

Chi-Chi

Breakfast at Darcy’s

Ouf, j’ai enfin réussi à taper ce titre sans faire l’erreur la plus évidente qui soit, changer le « Darcy’s » par « Tiffany’s ». Avouez que prendre le petit déjeuner avec Audrey Hepburn aurait été du meilleur goût en ce lundi. (NDLA – Breakfast at Tiffany’s porte le titre français de Diamants sur canapé). Mais il faudra aujourd’hui se contenter du dernier né de l’auteur Ali McNamara, cette britannique qui avait su enchanter la fin de mon séjour pluvieux en perfide Albion en juillet.

Son premier opus m’avait beaucoup plu avec toutes les références cinématographiques parsemées ça et là au fil des pages. Comme si, en lisant un livre, l’auteur jouait au Petit Pouçet et vous guidait vers une salle remplie d’allusions romantiques, de « meet-cute », de dénouements sous la pluie et autres déclarations d’amour éternel.

En découvrant la sortie de son deuxième livre, et son titre, j’ai pensé « Chic, cette fois-ci, les références seront littéraires »! Cela n’a pas manqué, même si ces dernières sont beaucoup moins nombreuses que les allusions cinématographique du premier.

Après une intense interrogation avec ma conscience, j’ai décidé de vous en révéler trois. Les trois qui m’ont sauté au visage lorsque j’ai reçu le livre, les trois que j’ai cherché à retrouver à travers les lignes d’Ali, les trois qui m’ont fait lire ce livre, et les trois qui j’espère sauront atteindre votre cœur de jeune fille romantique (celui qui est caché sous une épaisse couche d’indépendance et de pragmatisme) :

Breakfast at Tiffany’s tout d’abord. J’en ai mentionné l’adaptation ciné plus haut, mais c’est originellement une œuvre de Truman Capote qui raconte l’histoire de Holly et ses prétendants (je prends quelques libertés de simplification ici, afin de ne pas vous faire un article en 3 actes). Holly est belle, charmante, et très mystérieuse. Un passé voilé et jamais tout à fait dévoilé. Comment ne pas retrouver sous ses traits, Darcy au début de ce livre ?

Pride and Prejudice ensuite. Puisque l’héroïne s’appelle Darcy. Il m’a d’ailleurs été difficile de ne pas bondir de joie à l’idée de retrouver un héros à la hauteur du ténébreux, orgueilleux et si correctement chevaleresque Mister Darcy. Mais que les fans invétérés de P&P ne se précipitent pas tout de suite sur l’ouvrage. Car si la dynamique entre Darcy, Dermott et Connor n’est pas sans rappeler celle qui fut mise en place par Jane Austen entre George Wickham, Mister Darcy et Elisabeth Bennet, on peut très difficilement arriver à la cheville d’un tel ouvrage.

Autant en emporte le vent, enfin. Le roman d’Ali McNamara se déroule sur une île nommée Tara. Cette île, tout d’abord vue comme un simple héritage, finit par prendre une importance capitale dans l’évolution des personnages, leurs attentes et leur évolution. Si, au début du livre, j’ai vaguement pensé que j’avais bien trop d’imagination et que je prêtais à l’auteur des intentions et des sous-entendus qui n’existent que dans mon esprit, je n’ai pu me retenir de penser que Tara, nom de la plantation de Scarlett, est au cœur du roman de Margaret Mitchell, tout comme cette île est au cœur du roman de notre auteur. Et puis, si Darcy n’est pas aussi butée que Scarlett elle-même, Autant en emporte le vent est encore une fois une histoire de triangle amoureux.

Un triangle… amoureux… arrgggg !

Le fameux triangle amoureux qui était devant mon nez depuis le début, me direz vous. Depuis le titre et ses références, au synopsis de la 4ème de couverture qui nous explique que suite à la mort de sa tante Molly, Darcy a quitté sa vie londonienne de journaliste pour aller s’installer sur Tara où, afin d’exécuter les derniers vœux de sa cher tante, elle doit construire un village et créer une communauté. Au passage elle rencontre Dermott, raisonnable et entêté ; et Connor, charmeur et confiant.

2 hommes, un choix…
Le livre en lui même est agréable, mais ce triangle amoureux fut assez décevant.

Pourquoi ? Parce qu’un triangle amoureux est aussi compliqué à rendre crédible que des retrouvailles. J’en entends au loin certaines qui s’insurgent. Que je puisse dire qu’un livre où l’héroïne « a le choix » ne soit pas crédible, c’est aberrant étant donné que dans la vraie vie, parfois, la femme a des choix compliqués à faire. Entre la raison et le cœur, entre deux hommes, entre une paire de talons et une paire de ballerines, entre un fruit et une décadente mousse au chocolat… Des choix clés. Des choix cornéliens presque, j’en ai bien conscience. C’est là d’ailleurs l’ironie de la situation. Il doit se produire une réaction chimique mystérieuse qui fait que les triangles amoureux ne satisfont pas ma soif de romance.

A croire qu’ils suivent tous le même schéma.

Le livre s’ouvre sur l’héroïne, puis on découvre les deux prétendants. Là, deux options s’ouvrent à notre jeune demoiselle :

  • Soit elle attend tout le livre pour peser lentement le pour et le contre avant de choisir celui qui saura la rendre heureuse. Prétendant que nous avons bien sur identifié dès les premières pages. Je veux dire, comment a-t-elle pu avoir ne serait-ce qu’un doute sur l’issue de la situation ?
  • Soit elle se laisse séduire par l’un des deux, alors que bien évidemment c’est l’autre qui est tellement mieux qu’on se retient avec peine de lui hurler que les signes sont là, il faut juste qu’elle arrête de faire sa grosse gourdasse et qu’elle choisisse le bon.

J’ai d’ailleurs l’exemple parfait pour illustrer mon propos : Twilight. Y-a-t-il seulement une femme qui ait douté que Bella choisisse quelqu’un d’autre qu’Edward (même si cela n’a aucun sens)?

Dans les deux cas, le choix n’en est pas un. Nous autres lectrices averties, nous SAVONS, et cette hésitation chez l’héroïne fait ressortir le Hulk qui est en nous, ce qui n’est pas bon pour notre teint !

Ultime hypothèse : nous ne savons pas (je cherche encore l’auteur talentueuse qui arrivera à me faire douter) et là, quelque chose va bien évidemment nous retenir de nous prendre d’affection pour l’un des deux héros, puisque nous SAVONS que l’un des deux n’est pas le bon. C’est le cercle vicieux par excellence !

Personnellement, je finis systématiquement en colère contre l’héroïne qui hérite alors du titre de cruchaude du mois (position peu enviable, croyez moi). Les seules histoires avec des triangles amoureux qui fonctionnent chez mois sont celles qui ne tablent pas toute l’histoire sur le-dit triangle, comme P&P, ou Autant en emporte le vent.

Le roman de Ali McNamara, malgré toutes ses qualités, ne rentre pas dans cette catégorie.
Néanmoins, si vous aimez les triangles amoureux, n’hésitez pas une seconde, la lecture sera un plaisir pour vous !

Bonne lecture…ou pas,
Tam-Tam

Un pianiste ou rien


Du contemporain (je sais, c’est toujours surprenant de ma part) et en plus traduit (miraculeux) en ce mardi de juillet. Il n’y a pas à dire, je suis aventureuse! J’ai acheté un livre que ni Charlotte ni Chi-Chi n’ont lu, que personne autour de moi ne m’a recommandé et j’ai aimé.

Oui, parce que mes dernières tentatives se sont souvent conclues sur des échecs cuisants. Bon après, vous me direz, c’est important d’essayer, sinon on ne découvre plus rien, et il faut que je remplisse mon rôle de chroniqueuse aventureuse!

Et donc voilà, aujourd’hui, « Un pianiste sinon rien » de Kat French (que j’ai lu sous le titre « The Piano Project ») qui était exactement ce dont j’avais besoin quand je l’ai lu. Je l’avoue, ce livre à quelques défauts, mais l’auteur fait preuve de talent quand elle nous embarque dans l’histoire de Honey qui vient elle même de se faire embarquer par ses copines Tash et Nell dans le « Projet Pianiste ».

La problématique : Honey semble n’être tombée que sur des incompétents et n’a jamais goûté au 7eme étage du plaisir des sens au grand dam de ses amies qui en concluent que Honey a besoin d’un pianiste.

Leur théorie est simple puisqu’elle est fondée sur l’assertion suivante : pour entrer au 7eme étage, il faut quelqu’un de doué de ses mains et de sensible. Un pianiste, de part sa formation, est doué de ses 10 doigts. De plus, sa formation musicale fait de lui un être artistique en phase avec la sensibilité de ses sentiments. Ergo, Honey a besoin d’un pianiste.

Voilà, vous connaissez le pitch de base. Mais soyons clair, ce n’est absolument pas ça qui m’a poussé à acheter. Ce qui m’a poussé à acheter et lire ce lire, c’est la mention du voisin bourru, sexy et aveugle, Hal.

Et si le projet pianiste apparaît en fil rouge dans le roman, c’est clairement la construction de la relation entre les deux voisins qui était au centre de tout. Et force est de constater que l’auteur veut une relation aux fondations solides et prend le temps d’établir la backstory du héros et de construire prudemment leurs échanges. Car vous ne vous trompez pas, derrière « bourru, sexy et aveugle » se cache un passif bien complexe à démêler avec délicatesse et application. Et là où d’autres auraient usé de raccourcis (qui m’auraient rendue dingue), l’auteur a pris le parti de faire les choses avec panache.

Petit bémol néanmoins (oui, il en faut), si l’auteur a pris son temps tout au long du roman, j’ai trouvé le dénouement un peu rapide. De plus quelques éléments en amont m’ont fait tiquer :

-Nos héros sont voisins, et j’ai trouvé certains moments un peu statistiquement improbables. C’est à dire que je me suis mise dans la peau de l’héroïne pendant 1/4 de seconde, et je me suis dit que non, juste non, même pas en rêve je fais ça avec mes voisins.

– Cette histoire de whisky (et pour ne pas spoiler, je n’en dis pas plus, mais toi qui a déjà lu, tu vois de quoi je parles)…

Mais c’est finalement facile de se dire, bon, OK, j’arrête de tiquer sur ça et je me laisse porter par l’histoire pour en profiter à mort!

Donc une histoire parfaite pour les esprits fatigués par l’année, à déguster sur la plage, au soleil, avec un « sex on the beach » (virgin ou pas).

Bonne lecture,

T.

The All-Star antes up (Wager of Hearts 2)

Hello friends! Chi-Chi here…

Je ne sais pas vous mais moi j’ai un peu le moral dans les chaussettes en ce  moment. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis française et je vis à Londres depuis trois ans. Autant vous dire que ce fichu Brexit nous met la tête à l’envers et l’ambiance n’est pas vraiment pas rose… Raison de plus pour essayer de trouver le réconfort dans des jolies  romances !

Du coup j’ai pris ce livre un peu par hasard. J’avais lu mon premier Nancy Herkness, un peu par hasard aussi, et sans grande conviction. Juste assez pour me dire qu’il y avait là un bon potentiel. C’était mignon, pas completement mal écrit, bien trop rapide mais assez bon pour que je ne me transforme pas en mégère sur la fin, avec une grande tirade énervée de la nana frustrée a qui on a volé son happy-end/ses paillettes/son prince charmant/son quota de lecture frivole. Ne rayez aucune mention.

Te transformer en mégère, tu veux dire comme ca?

Je suis d’humour potache héhé!

C’est que si je vais perdre mon temps à lire (ahem) (c’est bien connu, la lecture, plus grosse perte de temps depuis l’invention de la roue) (attendez, je pleure de rire!) (ça se voit que je suis championne de Questions pour une championne?) (question pour une princesse tu veux dire… Tiens d’ailleurs c’est un jeu avec du potentiel non?) si je vais donc perdre mon temps à lire, mon temps précieux, alors je veux en avoir pour mon argent. Raisonnement bassement consommateur de la lectrice qui pleure pour trouver 5 minutes de lectures dans sa journée, et qui a BESOIN que le livre soit bon, sinon elle pleure et les 5 minutes se transforment en 12 secondes, parce que de rage le livre fait un vol plané à travers la pièce (je me controle dans le métro) (par contre le kindle je ne vous raconte pas le drame) (je ne vis pas dans une cellule capitonnée). Du coup, c’est beaucoup de pression pour l’auteur, je ne vous le cache pas.

Comme je te comprends, je ne lis plus rien depuis un mois exactement pour cette raison. J’ai fait une seule entorse (le dernier Kleypas), mais je ne risquais pas grand chose, faut admettre!

Donc, Nancy Herkness. Dont j’avais lu le tome 1 de la série Wager of Hearts (Le pari des coeurs, en français). Que j’avais trouvé sympa mais sans plus. Mais assez sympa pour que quand le tome 2 est sorti, je me dise que j’allais lui donner sa chance.

Tu es une fille sympa toi. Je suis devenue vachement plus vilaine. Tu crois que je deviens aigri de la romance? Oh mon dieu?? Tu crois que je suis blasée????

Allons droit au but. C’était chouette. Toujours pas inoubliable. Mais vraiment chouette.

Miranda et Luke sont choupinous, ascendant sexy (attendez, Monsieur est superstar de football américain, fichu comme un dieu grec, et en plus, il lui fait le coup du fantasme du cowboy texan, chapeau Stetson, bottes et torse nu à l’apui, que demande le peuple???). Ils sont plutot smarts, ils sont plutot marrants, ils ont des soucis mais pas de drama pénible – juste la moyenne de casserole tolérable pour une histoire qui va aussi vite.

Sur l’échelle des Chicago Stars, on est où niveau sexytude??? Moi je veux du concret là. Parce que il y a sexy et Seeeexy *Tam-Tam cligne des yeux et remue les sourcils dans un effet peu concluant, mais comme vous êtes gentil, vous voyez ce qu’elle veut dire*.

Ben oui, que voulez-vous, autant dans la vie en vraie, je n’aime pas quand les choses trainent (l’angoisse existentielle de l’effeuillage de marguerites à base de « il m’aime », « il ne m’aime pas »…) autant dans les livres, je veux que les choses prennent leur temps. Parce que les livres et la réalité, c’est bien connu, cela ne fonctionne pas pareil, et dans mes livres, je veux VOIR les sentiments se developper.

Traduction, Chi-Chi est une vilaine sadique qui veut bien que les héros souffrent dans l’angoisse et l’incertitude, mais elle veut elle-même sauter cette étape et passer directement aux promesses gravées dans le marbre (saumon, obviously).

Résultat des courses? Eh bien cela m’a changé les idées le temps de la  lecture,ce qui est déjà pas mal, et je vais attendre la sortie du tome 3. Parce que si Nancy continue à s’améliorer, elle est chaque fois plus proche de me donner mon livre parfait qui justifie que je sacrifie 10 minutes de sommeil pour en savoir plus… Et que donc, ce livre était choupinou et que le seul reproche que je lui fait, c’est qu’il va trop vite. C’est un défaut avec lequel je peux vivre, et je pense que vous aussi. 😉

Mouuais…. Je reste perplexe. Mais je suis une perpétuelle perplexe. Surtout sur la romance contemporaine…

En attendant, bonne lecture!

Chi-Chi

Et T. en mode pénible…

L’homme le plus sexy

Alors que vous lisez tranquillement ces lignes, vous ne savez pas qu’un drame a presque eu lieu la veille au soir. En effet, dans un accès de bonté et de serviabilité, le prince pas si charmant a décidé hier que mon ordinateur faisait un peu de bruit (comprendre, il soufflait comme un fumeur de cigarillos asthmatique qui aurait décidé de faire un hammam) et qu’il devait donc être temps pour lui d’être défragmenté.
Vous me direz, ce n’est pas bien grave une défragmentation… c’est juste un peu long.
C’est justement là que le drame patientait sagement avant d’éclater. A l’heure où je vous écris, la défragmentation n’est toujours pas finie, le prince pas si charmant n’a pas l’air optimiste et mon article est dû pour le lendemain (aujourd’hui, maintenant tout de suite, pour ceux qui ont du mal avec les dates). Dans votre innocence, vous pensez sans doute que je prépare scrupuleusement mes articles pendant la semaine, que ces derniers sont pré-postés 4 à 5 jours en amont… I wish…
Je vais vous révéler un secret (de polichinelle). La procrastination et moi, on a pris un appart’ et on vit ensemble dans une relation « je t’aime, moi non plus » depuis cette réalisation funeste en CM1, au rendu de mon auto-dictée de la semaine : que j’apprenne dès le lundi ou que j’attende le jeudi soir au goûter, ma note était sensiblement la même…
Ayant hurlé à la lune mon besoin viscéral de ne pas laisser tomber mes lecteurs et de pouvoir partager avec eux le roman « L’homme le plus sexy » de Julie James (Just the sexiest man alive en VO), le prince pas si charmant a mis son costume de Batman (celui de McGyver étant pris) et m’a installé devant le vidéo projecteur, un clavier à la main. J’aime les challenges, j’aime les défis, et le clavier fonctionne. Que demander de plus?
Bah puisque vous le demandez si gentiment, je reprendrais bien une dose de Jason Andrews, le héros de ce roman. Pas de publicité mensongère ici, Jason, c’est Hugh Jackman et Bradley Cooper qui auraient fait un enfant. Et histoire de nous faire baver pour l’éternité, cet enfant, il a trois marraines: Gerard B., Alexander S. et Colin F. Une explosion de l’échelle de sexytude, un charisme et un charme qui en font l’acteur chouchou d’Hollywood. Julie James, en terme de héros de roman, met la barre haut, c’est le moins que l’on puisse dire.
Et entre deux crises de salivation extrême, j’ai tout de même réussi à connecter mes neurones pour comprendre l’histoire.Taylor Donovan est avocate. A Los Angeles pour quelques mois, elle travaille d’arrache-pied à la préparation d’un procès qui s’annonce juteux pour sa boite et avantageux pour sa carrière. Taylor, c’est la femme forte et volontaire que l’on rêve toutes d’être quelques fois. C’est la bucheuse que l’on enviait à l’université alors que l’on courait après le retard pris en procrastination toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait « bien sûr » que pure coïncidence. C’est la femme qui vous monte un meuble ikéa en 3 minutes, sans lire la notice. C’est celle qui n’oublie jamais que le mardi, la bibliothèque est fermée et qui peut vous faire la vidange de votre voiture au besoin.

Taylor, si elle n’avait pas un ex-fiancé n’avait pas brisé son cœur (et sa foi dans la gente masculine) je crois que je vous autoriserais à la détester. Mais cette version 2.0. de nous toutes, est bien plus qu’une énième femme parfaite. Elle a des failles, tout comme notre héros.

Oui, parce que sous des airs de perfection humaine, Jason c’est quand même un acteur talentueux qui peut se montrer quelque peu imbu de sa propre célébrité. Môssieur est une star, on ne lui refuse jamais rien.

Et quand môssieur veut qu’on l’aide à se mettre dans la peau d’un personnage pour un nouveau film, le cabinet d’avocats qui s’occupe de ses petites affaires se plie en quatre pour lui trouver un associé/bonne poire pour lui cirer les pompes et répondre à ses moindres demandes.

Mais là où d’autres auraient rongé leur frein et encaissé les attitudes de diva de l’acteur, Taylor prend un malin plaisir à le remettre à sa place, ce qui, ironiquement, intrigue le monsieur, à qui l’on n’a plus osé dire ses 4 vérités depuis qu’il a joué dans son premier blockbuster.

Pour nous autres lecteurs, c’est un pur délice à lire. Les dialogues sont comme un jeu d’échec, où les joueurs parent les coups un par un. C’est un ballet acrobatique où la moindre victoire est durement arrachée à l’adversaire. C’est un match de boxe, une joute verbale, un spectacle de marionnettes (euhh…je m’emballe un peu là).

*respire, respire, respire*

Jason et Taylor ne se laissent ni l’un ni l’autre intimider et finisse par commettre l’erreur qu’ils s’étaient promis de ne pas commettre : ils se dévoilent! Le voile se lève, les personnages prennent de la profondeur, les traits parfaits montrent quelques imperfections…

Je pourrais vous en conter encore bien plus sur cette romance qui m’a fait glousser comme une lycéenne, mais je ne gâcherai pas votre plaisir. Du Julie James, ça se déguste comme du chocolat : on commence un instant, celui d’après, la boite et vide et on en veut encore!

Bonne lecture,
Tam-Tam

Who’s that girl?

Je continue mon intérim sur le blog. Chi-Chi étant ma dealeuse officielle, je fais comme T. et je surveille ses recommandations Goodreads. Enfin, le peu qu’il y en a ! :p

Oui, Chi-Chi est une bonne source goodreadesque. Parce qu’elle ne mets pas 4 étoiles à un livre moyen. Je veux dire, c’est quoi ce délire de mettre 3 étoiles à un livre qu’on a pas aimé 4 à un moyen et 5 à un bon. Alors après ça argumente que ça préside 5*+++ ou « méga coup de coeur » quand le livre est vraiment vraiment bon. Mais mince, ça fausse tout le calcul. Les gens, 1 et 2 étoiles ce sont des notes à utiliser! Et la note « moyenne », c’est 2,5!!!!!!! 

L’avantage c’est qu’on est d’accord à 99%, cela à l’avantage que je suis rarement déçue.

En attendant, moi je suis vénère parce que je n’arrive pas à lire un « bon livre » à moins de me farcir la lecture de 10 trucs nuls.

Hello, Chi-Chi here, venue rétablir quelques vérités! T. my dear, tu n’as qu’à te remettre au contemporain, cela irait beaucoup mieux pour toi… Après moi, ce que j’en dis… 😉 

Mais du coup je risque de spoiler un peu le début (juste le début, c’est promis), évitez le rose si jamais vous êtes allergiques…

C’est comme ça que je me suis retrouvée à lire Who’s that girl de Mhairi McFarlane.

Il vient de sortir en anglais mais je suis certaine que la traduction n’est pas loin, vu le succès de ses premiers livres (je suis aussi à peu près certaine qu’il y en a eu 2 chroniqués déjà ici mais j’ai eu la flemme de chercher) (vous me direz, ce n’est pas compliqué, il y a un moteur de recherche) (mais tant pis, je vous laisse faire !)

Et comme mon ordi est mort et que je fais tout sur tablette (et que donc c’est franchement le bazar) ce n’est pas moi qui irais vous les chercher. Mais nous favorisons ainsi vos capacités d’autonomie (vous le sentez que j’ai un enfant en bas age hein?).

Et moi, si je vous dis que je n’aime pas utiliser le touchpad de mon portable et que la souris est planquée au fond d’une boite depuis mon déménagement il y a 6 mois, ça me fait une excuse aussi?

Who’s that girl c’est l’histoire d’Eddie, qui atteint l’âge canonique de 35 ans toujours célibataire. Il faut dire qu’être amoureuse de son collègue de travail depuis 3 ans ne l’aide pas beaucoup ! Et comme Eddie aime faire les choses simplement, elle ne s’épargne rien. Pas même d’assister au mariage dudit collègue. Qui ne trouve rien de mieux à faire entre le cocktail et le diner, que de lui rouler une pelle. Spectacle auquel assiste malencontreusement la toute nouvelle mariée qui, il faut bien le reconnaitre, n’est pas très contente de la tournure prise par les évènements.

Et donc elle fait quoi quand il lui roule une pelle. Elle reste passive comme la vache qui regarde les trains passer ou elle entre dans le feu de l’action (comme… comme… Non, je n’ai pas de métaphore animalière là)

Noooon, elle le repousse, juste pas assez vite! C’est une fille bien Eddie! (mais un peu lente j’avoue)

S’en suit une véritable cabale médiatique, où Facebook, Twitter, Instagram, et tous les réseaux sociaux que vous pouvez imaginer sont mis à profit pour faire de la vie d’Eddie un enfer (merci la témoin de la mariée, horrible virago hargneuse qui a un sens très relatif de la mesure).

Et, elle atterit sur les réseaux sociaux comment??? Genre il a fait ça devant TOUT le monde? Ou la mariée à eu le temps de sortir son téléphone pour faire une petite vidéo???

Pas besoin qu’il y ait eu une vidéo ou une photo pour démarrer une campagne sur les réseaux sociaux! Et la mariée pas trop contente n’a pas vraiment choisi de traiter le problème dans la discrétion!

Pauvre Eddie, qui subit les conséquences de ses actes mais franchement j’avais de la peine pour elle, aucun être humain ne devrait avoir à subir un tel harcèlement, quels que soient ses fautes. Pauvre Eddie donc, fuit la ville, Londres et son boulot, pour se retrouver à Nottingham, chez son père, où elle va passer quelques mois à écrire la biographie d’un acteur célèbre, en attendant que les choses se calment un peu.

Il est shérif son papa?

OK, je sors…

Rentrer chez son père c’est évidemment se retrouver face à son passé, et à toute son histoire familiale (sujet qu’il était sacrément temps de traiter).

Ce livre était super. Drôle, très chouchou par moments, une pure chick-lit mais vraiment bien faite et bien écrite, avec des personnages pas trop caricaturaux (à part la sœur d’Eddie que j’ai trouvée insupportable). Bizarrement, il y a plein d’éléments qui m’auraient agacée si l’on me les avait juste décrits, mais qui dans le contexte fonctionnent bien. La preuve s’il en faut que l’auteur sait écrire et accrocher son lecteur, pari réussi.

Mais.

Les gars, ça pue…

Il y a un énorme mais.

Je crains le pire…

Ce livre a soit deux chapitres de trop à la fin, soit il lui manque 100 pages !

Il se termine sur une queue de poisson complètement ridicule et inutile à mon sens. Qui m’a passablement énervée, du coup j’ai du mal à vous parler d‘autre chose. Et pourtant j’ai vraiment aimé, je l’ai lu très vite, je vous le recommande et je pense que vous aimerez aussi.

Juste, soyez prévenus. La fin… Frustration…

Non mais là, c’est toi qui est frustrante! Genre c’est quoi le jus de boudin. Diiiissss nouuuusssss!!!! (Parce qu’avec une conclusion pareille, tu ne crois quand même pas que je (et plein d’autres avec moi) vais aller le lire ce bouquin! Si c’est pour balancer mon Kindle quand le mot fin arrivera, merci bien!

Ah ah ah ah! Ce teasing de folie! Allez T. je suis sympa, je t’explique : il y a un moment à deux chapitres de la fin où juste, l’histoire aurait pu se terminer, et c’était parfait. Sauf que non, l’auteur nous jete un petit rebondissement de dernière minute, et qu’après elle ne se laisse pas le temps de le résoudre correctement. Mais happy-end il y a bien. Tu penses que je n’aurais pas laissé Charlotte vous en parler sinon!

Bonne lecture,

Non mais ou pas!!

Charlotte

et T. qui proteste vigoureusement!

Et C. qui passait par là pour éviter la crise cardiaque à T. ! 😀

Idol (VIP 1)

Je veux vous parler du cas du livre qu’on adore et déteste à la fois.

Un peu comme la pluie en plein milieu du mois de juin? Genre pfffff… Je voudrais le soleil, mais en vrai, la pluie c’est plutot pratique pour les pollens?

Genre celui la…

Idol de Kirsten Callihan.

Bon, je ne connais pas bien l’auteur, mais une copine (non, ce n’était ni Chi-Chi, ni Tam-Tam) (QUÔÔAAAAA???? Tu as d’autres amies???? I am crushed) m’a dit qu’il était très chouette, après en avoir lu les 3 premiers chapitres. J’étais désœuvrée, j’avais un avion à prendre (et en plus tu pars en voyage… Je suis verte d’envyyyyyy), je cherchais l’inspiration, l’inspiration est venue à moi, tous les ingrédients étaient réunis pour que cela se passe bien.

J’ai donc commencé ma lecture.

Dis??? Tu avais la place à côté du hublot????

C’est l’histoire de Liberty, qui trouve, un matin au réveil, un mec à la dégaine de bad boy / rocker/ biker – complètement bourré et endormi sur sa pelouse, devant sa porte d’entrée. Liberty n’est pas trop contente, d’abord parce que cela fait mauvais effet, ensuite parce que le mec bourré ça ne sent pas bon, et enfin, parce que la moto dudit mec bourré a défoncé sa pelouse (et que ses parents sont morts dans un accident causé par un mec bourré, ce qui ne la rend pas très charitable avec les mecs bourrés qui conduisent).

A ce stade, vous vous dites que ce livre sera une histoire avec un mec bourré.

Et perso je me dis que l’auteur a de l’ambition, parce que me vendre le « mec bourré », c’est pas gagné! L’alcool a tendance à rendre les gens bêtes et à les faire régresser à l’état primitif. Ce qui est tout sauf classieux (j’ai des images de popotins montrés aux voitures… Mais que voulez vous, j’ai été jeune, et les princes qui ont accompagnés mes années étudiantes n’étaient pas tous des gentlemen).

Ben non. Killian, le mec en question, n’est pas coutumier du fait. C’est aussi une super rock star de la mort qui tue, mais cela, Liberty ne le sait pas. Elle vit un peu en ermite notre amie Liberty. Libby pour les intimes.

Je peux demander à ce que ce soit Tom Hiddleston qui vienne s’écrouler devant chez moi alors? Quitte à choisir hein? 

Et comme Killian n’est pas là par hasard (il a loué la maison d’à côté), avec Libby, ils vont avoir l’occasion de se revoir. Heureusement que les premières impressions ne sont pas toujours les bonnes, et que cela va s’arranger entre eux !

Je n’en dis pas plus sur l’histoire.

Ouhhhhhh vraiment??? Vraiment??? même si je dis please, que je ne mets pas de chantilly dessus (parce que oui, je me suis souvenue que te n’es pas fan) mais que je mets des M&Ms (en gardant les rouges pour moi, parce qu’il faut pas déconner, ce sont les meilleurs!)

Mais je vais vous en dire plus sur ma relation conflictuelle avec ce livre.

Ah? Tu es en conflit avec toi même? Un peu schizophrène sur les bords? C’est d’avoir un pseudo (Mouahaha) ça… C’est confusing!

J’ai ADORE la première partie.

Mais genre, vraiment, jusqu’à la moitié je me disais « ce livre est génial, je vais lui mettre 5 étoiles, c’est drôle, c’est fin, là et là et là aussi j’ai vu un écueil magnifique et l’auteur a su l’éviter, franchement, chapeau ». En particulier un super passage sur le consentement et le préservatif…

Je sens venir le bémol. Enfin le bémol… Je nous vois passer de Fa majeur à Do majeur…ET je me demande si il ne faudrait pas passer directement dans la relative mineur, pour plus d’effet dramatique…

NDLR- En fa majeur, il n’y a qu’un bémol dans l’armature, en do majeur, 7. 

Et puis il y a eu une scène de sexe (une de plus à ce stade) et je me suis dit « bon, ok, on a compris qu’ils ont une alchimie de ouf de malade, on est peut-être pas obligés d’avoir tous les détails à chaque fois ».

Et puis j’ai enchainé avec « bon, ok, ça suffit les chauds lapins, vous avez complètement arrêté de vous parler là, less kissing, more talking ».

Et puis…

Et puis (définitivement La Mineur les gars. On en est à 4 répétitions! Et Charlotte maîtrise ses figures de styles!) j’ai commencé à m’agacer. L’auteur est tombée dans le piège de la non-communication (alors qu’elle avait juste super bien géré jusqu’alors). Libby et Killian ne se parlent plus, ils doutent, ils s’inquiètent. Il se passe des trucs, ils ne se parlent pas.

Pour être juste avec le livre, ce n’est pas atroce. Il n’y a pas d’énorme malentendu à se taper la tête contre un mur.

Mais frustration certaine, quand tout était TELLEMENT bien parti, et que la qualité baisse comme cela. Baisse au point que si tout le livre avait été de ce niveau, il aurait eu deux étoiles au classement. Ce qui nous fait une moyenne de 3 étoiles pour ce livre. Et une grosse déception pour moi qui ai tellement adoré la première moitié.

C’est pénible ces auteurs qui changent la tonalité du livre en plein milieu (oui, je continue avec ma métaphore filée à la musique, sue me!)

Là où vous savez que c’est tout de même un livre pas mal ?

A la fin, il y a le premier chapitre du tome suivant (en passant, cela existe encore, des auteurs qui n’écrivent pas de série ??!), et j’ai… adoré… Donc je suis à peu près certaine de tomber dans le panneau et de redonner sa chance à l’auteur, ne serais-ce que pour retrouver les petits papillons et les rires qu’elle a su provoquer pendant un moment.

Alors moi, je te propose de réécrire la suite, et de nous la proposer en ces murs. Comme ça au lieu d’une bonne première partie, on pourra se régaler d’un livre entier top! 

 

Bonne lecture quand même !

Charlotte

Et T. Chef d’orchestre de la romance, oui oui!

Je peux très bien me passer de toi

Bonjour!

Charlotte de nouveau au micro cette semaine, pour vous parler du livre que je recommande à tout le monde en ce moment.

Avec 1 an de retard, mais tout de même.

Du retard? Ça dépend du référentiel… Il y a des gens qui m’ont recommandé Jane Austen, George Sand, ou encore Lucy Maud Montgomery… Il n’a jamais été question de retard. Donc je déclare aujourd’hui que c’est le jour « verre à moitié plein » et sur l’échelle de la romance, tu es grave large (surtout si je décide que l’échelle de la romance est identique à l’échelle géologique! (Je vous ai déjà raconté que je voulais être géologue?)

Parlons de « Je peux très bien me passer de toi » (La princesse que je suis remercie la Mano Negra de bien vouloir quitter son esprit, parce que ça va pas être possible de vous avoir en tête toute la semaine)  de Marie Vareille, que j’ai adoré. Un coup de cœur avec les papillons dans l’estomac et les frissons de plaisir et le petit soupir de satisfaction qui fait bien à la fin.

Le même soupir que quand je parle de Jamie ou quand Chi-Chi évoque les Colin?

Comme je suis assez paresseuse (parce qu’on est vendredi, que j’ai une dead-line à tenir au boulot et que je n’ai pas beaucoup dormi et que je ferais mieux de m’y mettre au lieu de rédiger cette chronique), je vous laisse lire la 4ème de couverture…

Chloé et Constance sont bonnes copines, bien qu’elles n’aient en commun que leurs vies sentimentales catastrophiques. Chloé écume les boîtes de nuit et enchaîne les histoires d’un soir, Constance, éternelle romantique et perpétuelle célibataire, lit Jane Austen en attendant que le Prince Charmant ne tombe du ciel. Mais rien ne tombe du ciel, si ce n’est les tuiles, et les deux jeunes femmes décident de prendre leur vie en main en concluant un pacte. Chloé, Parisienne jusqu’au bout des ongles, devra s’exiler avec ses talons aiguilles en pleine campagne avec interdiction d’approcher un homme pendant six mois. Constance s’engagera à coucher le premier soir avec un parfait inconnu.

Humour, amour et grands voyages seront au rendez-vous : des vignobles du Sauternais à Londres en passant par Paris, cet étrange pacte entraînera les deux amies bien plus loin que prévu…

Alors clairement, il y a pas mal d’identification dans ce livre… Pour moi, j’étais complètement Chloé ! La page que l’on n’arrive pas à tourner, les préjugés de la citadine, les chaussures pas adaptées, tout ce qu’il faut. En plus, il y a une Charlotte là-dedans. Qui ne me ressemble pas du tout ! Le premier qui dit que c’est normal vu que Charlotte est un pseudo pour moi s’expose à des représailles… 😉

Non, non, promis, je ne dirais rien. Mais je tiens à souligner que 1) je n’ai jamais vu un prince voler (donc pour tomber du ciel faudra repasser) et 2) tu n’arriveras pas à me convertir à la boite de nuit (oui, parce que je la vois venir la Miss Charlotte). 

Et comme Chloé, j’ai un peu le fantasme de la vie à la campagne – même si tous mes amis se liguent pour affirmer que je pourrais m’y ennuyer comme un rat mort. Je ne les crois pas.

*essuie son clavier qui vient d’être aspergé par le café que T. sirotait en commentant*

Mouahahahahahahahahahahahahaha. Attendez, Charlotte, à la campagne. C’est pire que mes « JAMAIS » ça !

NDLA- j’ai la fâcheuse habitude d’être trop catégorique sur certains sujets et je suis connue pour avoir eu l’audace (et le malheur) de dire « jamais » en quelques circonstances qui ont fini par très ironiquement se réaliser – comprendre « jamais je ne me marierai » (le prince se marre à chaque fois), « jamais je n’habiterai dans cette petite ville ridicule » (qui est donc mon lieu de résidence), etc, etc…

Ce livre, ce sont donc deux histoires en parallèle, celles de deux copines qui ne se ressemblent pas tellement et qui, à travers ce challenge qu’elles se lancent, essayent de sortir de l’impasse dans laquelle leur vie se trouve et de devenir elles-mêmes. C’est beau, c’est philosophique, c’est spirituel. C’est surtout hyper charmant.

C’est un peu le voyage initiatique. Jésus est parti 40 jours dans le désert, Chloé part à la campagne et Constance « en » campagne… C’est ça?

Il ne me manque plus que le château près de Bordeaux pour trouver enfin une bonne raison de quitter la ville. Je prends mon prince charmant sous le bras et on ira planter de choux, ou je ne sais quoi d’autre que l’on fait quand on ne vit pas entre deux tours d’immeubles. Regarder les étoiles, respirer à plein poumons (sans ventoline) et manger les fruits cueillis à même l’arbre. Quand je vous disais que j’ai bien réfléchi à la question… Identification totale !

Moi je suis plus « bord de mer », « les éléments se déchaînent », « les embruns ». Parce que respirer à plein poumons à la campagne, c’est oublier que c’est PollenLand la campagne (comment ça je « pleuvois » sur ta « parade »?)

Ceci dit, vous n’êtes donc pas là pour m’écouter raconter ma vie, je reprends :

C’est un livre adorable, mignon comme tout, drôle tout en finesse. Qui parle plutôt bien d’émotions, de la vie moderne pas toujours simple. Ce n’est pas torturé, ce n’est pas dramatique, et c’est exactement ce dont j’avais besoin en ce moment.

C’est plein de bonne humeur, de joues rosies par le soleil et de repas en famille, ça se promène dans les vignes du bordelais, Paris et à Londres. C’est un super compagnon de voyage, de sieste au soleil, de plage, de métro, d’après-midi pluvieuse et de nuit blanche.

En résumé, c’est joliment romantique et tendre,et vous devriez tous aller le lire si ce n’est pas déjà fait !

Non pas encore. Mais qui sait, quand j’aurais trois minutes et l’envie d’un contemporain, je note. 

 Bonne lecture,

Mic drops! (Genre j’ai quand même attendu tout l’article pour faire ma blague pourrie, admirez) (oui, parce que je trépigne depuis la première phrase avec l’allusion au micro) (faut que j’arrête le snif de paillettes…)

Charlotte

Et T.

 

Emporte-moi (Backstage – 3)

Après mon article de la semaine dernière, vous ne serez pas surpris d’apprendre que je suis très très légèrement à court de temps. Du coup, j’ai fait un truc hyper mature, j’ai renoncé à tout gérer de front et j’ai appelé à l’aide. Comme j’ai de chic copines, Charlotte a répondu à mon appel (un couinement assez pathétique entre le cri de grâce et le grognement de douleur)(hyper élégant et glamour, je vous l’accorde). Je compte donc sur vous ce mois ci pour la couvrir de guimauve…

Je passerai en pointillés pour vous surveiller hein!

Bises bises

T.

Hello !

T. est sous l’eau en ce moment, alors elle m’a recrutée pour donner un coup de main pendant quelques semaines. Du coup, je viens vous proposer une petite chronique de Fade into you – Shaken Dirty 3 de Tracy Wolff (Emporte-moi de la série Backstage,  en français dans le texte, sortie prévue le 8 juillet chez Milady).

Je suis comme ça, je commence les séries par le tome 3.

Moi je valide la lecture anarchique, mais ça vous le saviez. 

Faux, j’ai lu le tome 2 aussi, je lui avais donné 3 étoiles, chou mais pas inoubliable (une sombre histoire de musicien rock qui retrouve son amour d’enfance, une pianiste classique qui vient d’avoir un grave accident et ne pourra plus jouer de piano). Le tome 1 ne m’inspirait vraiment pas du tout donc j’avais fait l’impasse.

Alors, quand tu dis terrible accident, tu sous-entends quoi? Parce que j’imagine que cela ne l’handicape que pour le piano, parce que une héroïne manchot, tu nous le dirais hein?

Ce tome 3, comment vous dire… Pas bien. Pas atroce/détestable, mais pas bien. Une LC avec la princesse Chi-Chi qui ne s’est d’ailleurs pas super bien passée, pas une pour rattraper l’autre…

L’honneur!!!!! 

ATTENTION SPOILERS!

Le livre où le héros est un drogué qui sort tout juste (moins de 12h) de cure de desintox. La 3ème cure, pour un type qui a commencé à boire à 11 ans et se piquait à l’héroïne. C’est vous dire qu’il a des soucis dans la vie. Sauf que l’on ne saura presque pas pourquoi il se drogue. On nous parle d’un trauma d’enfant, je manque peut-être de cœur mais cela m’a semblé à peine justifier le comportement autodestructeur qu’il traine depuis 20 ans. On y reviendra.

12h?? Genre même digérer une pomme prend plus de temps, alors purger son corps de 20 ans de drogue, je peux rire?

Le livre où l’héroïne est une business woman qui rêve de prouver à son père (un crétin misogyne qui est aussi son patron) que oui oui, une femme cela peut aussi avoir des idées. Alors elle prend incognito des fonctions de babysitter auprès du groupe (Shaken Dirty – il faut suivre !) pour s’assurer que le héros ne se re-drogue pas. Elle a un cas de conscience horrible parce que mentir c’est MAL, mais c’est son frère (qui bosse aussi pour papa) qui l’a obligée, et puis se droguer c’est mal aussi, et faire perdre de l’argent à la boite, c’est mal, alors du coup, on est en droit de se demander ce qui est le plus mal dans l’histoire hein ?

Et puis c’est connu, le titre de « baby sitter de groupe », ça en impose. C’est Papounet qui va être impressioné par l’accomplissement… 

Notre héroïne (Poppy – comme une fleur, une fleur de pavot – pour un drogué, c’est trop poétique non ?) arrive donc en ville et croise un beau mec dans la pénombre, dans une allée sombre près de la boite de nuit où elle doit retrouver les musiciens. Prise d’une attraction irrésistible, elle se laisse aller à quelques moments intimes avec le BG dont elle n’a même pas vu le visage (et heureusement, sinon elle aurait reconnu Wyatt – le héros qu’elle est venue pour babysitter).

J’aime tellement ces héroïnes qui ont des pulsions incontrôlables. C’est tellement crédible, et hyper adapté à une ambitieuse qui veut prouver à Papounet qu’elle est une businesswoman. Cré-Dible. 

Et là, paf, magie absolue de la romance et de la féminité de l’héroïne (là encore, le lien avec la drogue, so subtile, vous avez vu ?), Wyatt va mieux. Il a carrément moins envie de se droguer. Il est de nouveau inspiré par la musique, la vie est belle, les oiseaux chantent, les licornes s’envolent…

(Mouahahaha, moi quand je serai grande, je serai dresseuse de licornes!)

Ah bah non en fait.

Mais nous avons là une magnifique démonstration d’insta-love.

1/4 de secondes passés ensembles et ça y est, nos héros ne peuvent plus se passer l’un de l’autre.

#insta-love #licornepower #sniffonsdespaillettesensemble 

Tout ceci, j’aurais pu le pardonner. Excuser le fait qu’ils se sautent dessus comme des lapins en rut (quoi, ça ne rut pas un lapin ?), avec moult détails de scènes pseudo-sexy que je n’ai pas trouvé particulièrement inspirantes ni aguichantes.

Tu crois que le rut du lapin c’est duveteux ou viril?

Mais je ne peux pas pardonner que le livre entier se déroule sur moins de 2 semaines. Pendant lesquelles l’amour de Poppy guérit Wyatt de son addiction (en tout cas pour le moment) (de toute façon, il peut replonger sans souci car c’est un type tellement bien que ses amis l’aiment même drogué et la preuve c’est qu’il n’a pas besoin de jamais s’excuser de rien qu’il aurait pu faire quand il était sous influence) (d’ailleurs c’est dingue parce que pour un camé de haut vol, il semble n’avoir jamais rien fait de mal – ni vol, ni arrestation, ni conduite en état suspect, ni insultes à personne, ni… rien.), où un seul mot de sa part suffit à le guérir de son trauma (il a vu mourir son papa écrasé par un tracteur à l’âge de 5 ans et se sent responsable car il n’a pas su arrêter ledit tracteur. Et que sa mère lui a rabâché que c’était de sa faute) (ok c’est un trauma légitime, mais cela justifie-t-il une vie d’autodestruction, je vous le demande ???) là où tous les psys de la terre n’avaient pas réussi. Et parlons-en tiens, pourquoi ce type n’est-il pas suivi par un psy, genre 4 fois par jour ? Il en a les moyens, il est « à risque », mais non non, il sort de desintox et hop, dans la nature sans aucun garde-fou ? Je n’y crois pas une seconde

Un tracteur+ un enfant de 5 ans = une purée mousseline de futur junkie. Personne lui a passé le mémo? Quant aux psys incapables, je pense qu’eux aussi sont sous l’influence des paillettes snifées consciencieusement tous les matins avant le porridge (oui, je suis une fille wild, les psys ça mange du porridge qui, on le sait tous, facilite le transit) (mais je m’égare).

Pour traiter d’un sujet aussi délicat, il aurait fallu des mois et des mois à l’auteur.

Et moi, pour me remettre du portrait dramatique qu’elle en a dressé, il m’aurait fallu des pages et des pages.

C’est parce qu’à l’époque il y avait pénurie de papier. Nous en France on a une pénurie d’essence, et trop d’eau dans des endroits pas adaptés (genre ton parking ou ta salle de réunion), l’auteur de son côté a souffert d’une grande pénurie de papier. Du coup son éditrice lui a dit « soit synthétique », ce qu’elle a interprété par « je vais te boucler le truc en 15 jours, easy! ».

Ici, rien de tout cela. Il se passe des trucs, le méchant papa qui complote, la mauvaise conscience de Poppy, mais rien de très constructif. C’est trop court, tout est trop raccourci, simplifié à l’extrême, on tombe dans une forme assez désagréable de manichéisme primaire. Blanc, noir, gentil, méchant, amour, haine, bien, pas bien. Drogue, pas drogue.

Puis-je émettre une suggestion: notre amie Poppy, elle a un sérieux problème elle aussi. Elle aime sauter suavement sur des types dont elle ne voit même pas le visage, mais elle a des cas de conscience avec son père qui a l’air d’être le plus gros douchebag de la terre, et ne parlons même pas du fait qu’elle se laisse séduire par un junkie, qui sont les personnes les plus stables de la terre, obviously! Poppy, je crois qu’il faut que tu te trouve un psy toi aussi… Après je dis ça..

Wyatt + trauma = drogue = pas bien = problèmes MAIS

Wyatt + Poppy = plus de trauma = pas de drogue = bien = happy end

Vous avez la recette du livre… que donc, je ne vous recommande pas.

 Tu as oublié les paillettes et les licornes, celles qui sont sous acides!

Bonne journée quand même!

Charlotte

Et T. qui se marre bien!

Le mois de l’angoisse

Mes très chers tous…

Le mois de mai à été (et le mois de juin sera) synonyme de lecture en mode gruyère. Dans mes contrées, il commence à faire beau, les week-ends commencent à se remplir d’impératifs formels et diplomatiques et la masse de travail de princesse de faiblit pas.

Du coup, après des lectures plus que bof, j’attends patiemment la sortie du nouveau Hoyt et du nouveau Kleypas. En dehors de ces deux livres, je n’ai franchement pas envie de me lancer dans quoi que ce soit…

Il faut dire que la liste des livres lus ce mois-ci est déprimante en terme de performance:

J’ai tenté (je ne sais pas bien pourquoi) « Their Kidnapped Bride » de Vanessa Vale. Et c’est bof, ascendant mauvais. J’ai mis 2 étoiles, mais juste parce que je l’ai fini sans avoir des envies de meurtres. C’est donc l’histoire d’Emma qui est vendu par son demi-frère parce qu’elle l’a surpris en train d’empaler la bonne de son membre turgescent. Quand on sait que le demi-frère en question et sa femme sont des membres (mouahahaha, le correcteur d’orthographe qui me propose membrés) incontournables de leur communauté plutot très conservatrice… Après, le concept m’a bien fait rire, le demi-frère qui vend sa soeur à un bordel pour garder secret ses penchants pour la chair.

Ok, là je suis obligée d’intervenir, une histoire de femme vendue, déjà tu ne t’es pas posé des questions?

Non mais la prochaine fois appelle moi avant, je suis inquiète là!

Bien entendu, un regard suffit à Whitmore et Ian pour savoir qu’elle va leur appartenir. C’est qu’ils ont été soldats dans les contrées éloignées de l’Orient, où les choses se font différemment et où partager une femme c’est la norme, trop normal, franchement je vois pas pourquoi vous haussez les sourcils mademoiselle Emma.

Appelez les secours, T. est très très gravement malade. Ou carrément Mulder et Scully, on nous l’a remplacée par un extraterrestre. Donc toi tu vois le pitch pour un ménage à trois et tu te dis « oh ben tiens, pourquoi pas, y’a de l’idée »???!!!!!!!!!!!

Je suis tellement, mais alors là tellement désolée pour toi, une épreuve pareille… Je m’en vais t’envoyer des recommandations de livres garantis sans ménage à trois, sans « kidnapped bride » – qui en plus si j’ai bien compris n’est pas kidnappée mais vendue comme esclave, et surtout, garantie sans infarctus pour moi quand je découvrirais ce que tu lis! :p

Bref, c’était bof, c’était trop cliché sans avoir l’humour pour permettre de passer outre. Et Emma était un peu insipide et les deux hommes ne vendaient pas assez du rêve. C’est qu’il me faut du mystère, des passifs de ouf et des traumas refoulés pour me faire avaler qu’un bataillon entier de soldats de Sa Majesté se sont découvert un amour du partage…

Ensuite, je me suis lancée dans « Frenched » de Mélanie Harlow. J’étais supposée découvrir avec joie et sensualité la rencontre entre Mia, qui vient de se faire planter à l’autel par son ex-fiancé, et Lucas, franco-américain supposément méga sexy. Mais c’est tellement oubliable que j’ai 1) oublié le métier supposément sexy du héros et 2) j’ai même pas rougi du tout. Alors que bon, avec un titre pareil… Moi je demandais de la sensualité.

En plus, je réalise aujourd’hui que je devais divaguer à la fin de ma lecture, j’ai mis 3 étoiles… Genre. C’est la fatigue. Qu’on m’envoie des schoko-bons, il n’y a plus que cela!

Enfin, j’ai testé « Blurred lines » de Lauren Layne.

OMG je l’ai lu celui-là, j’en tremble d’avance!!!

Une histoire de meilleurs amis qui tombent amoureux. Je voulais vérifier que je n’y croyais pas vraiment, je confirme, j’y crois pas vraiment. Je veux dire, surtout dans les circonstances de cette romance où nos héros avaient ZERO attractions l’un pour l’autre avant qu’une colique sensuelle les prennent (je schématise hein).

Euhhhh, c’est quoi cette expression? Tu me fais peur!

Et sinon, ben tout pareil, je n’y ai pas cru du tout…

Alors voilà, j’ai décidé que je faisais grève, que j’allais attendre que Lisa Kleypas et Elizabeth Hoyt  viennent me sauver et je réfléchis présentement à la manière de contraindre mes auteurs chouchous à écrire plus vite (même si le premier scénario qui me vient en tête n’est franchement pas bienveillant)(quelqu’un a parlé de Mysery?)

 

Bonne pas lecture,

T.

Et C.

Acting up

Bien, chers lecteurs, nous avons déjà établi que je suis une princesse pleine de préjugés… ce dont je ne suis pas forcément fière !
Ici on parle de romance, quelle surprise pour vous. Et, la romance « ultime », celle que les fans utilisent souvent pour donner au genre sa crédibilité, c’est l’inégalable Orgueil et préjugés de Jane Austen. Œuvre dont je suis bien évidemment fan, comme il se doit, que j’ai lu plusieurs fois, en anglais et dans plusieurs traductions, vu les adaptations cinématographiques, et même une adaptation au théâtre, si si j’ai beaucoup de chance !
Bref, je suis pleine de préjugés et j’aime Orgueil et préjugés. Ce que je n’aime pas trop en revanche, ce sont les suites et réinterprétations, je trouve souvent que l’auteur prend trop de libertés avec l’histoire. J’ai pourtant aimé Lost in Austen, et Coup de foudre à Bollywod. Mais Mr Darcy and I, Darcy’s story, Pride and prejudice and zombies n’ont pas vraiment trouvé grâce à mes yeux. Je suis un public méfiant sur le sujet.
Pourtant, au 4ème avis dithyrambique lu sur Pride and prejudice and Jasmin Fields (aussi connu sous le titre de Acting up), j’ai fini par me rendre à l’évidence. Il fallait que je lise ce livre, Pimpi, Fashion, Cess, et Karine m’ayant toutes assurées que j’allais aimer.
D’autant plus qu’en me renseignant, j’ai réalisé que je connaissais déjà l’auteur, Mélissa Nathan, et qu’elle avait écrit d’autres livres que j’avais beaucoup aimé : The Nanny et The waitress. Comment avais-je pu oublier son nom ?!! Ma mémoire ne me joue pourtant pas des tours pareils d’habitude… Ni une, ni deux, la semaine dernière, en deux clics grâce à Isidore, je commençais la lecture de Acting up (le changement de titre correspondant à une simple réédition).
Bien, suspens insoutenable, est-ce que j’ai aimé ? La réponse est, sans l’ombre d’une hésitation, oui !
Jasmin, notre héroïne, écrit des chroniques pour un magasine féminin. Je veux bien son job moi, soit dit en passant. Bref, elle est journaliste, et s’en va passer un casting pour participer à une représentation de P&P, mise en scène par le grand Harry Noble, et dont les bénéfices seront reversés à une œuvre de charité. Si vous ne savez pas qui est Harry Noble, c’est car vous ne suivez pas bien la presse people… Un peu comme pour Jordan Hayes en son temps, tout le monde sait qui est Harry Noble voyons ! (oui, j’ai osé faire le lien entre Harry et JH, honte sur moi sur 27 générations)
Jasmin, Jazz, n’a pas particulièrement d’ambition de devenir actrice, mais c’est une bonne publicité pour elle, et puis sa sœur, actrice montante, et sa coloc/meilleure amie, passent aussi les auditions, ce sera une occasion de passer un bon moment toutes ensembles ! Sauf que, bien sûr, Jazz a les oreilles qui traînent et qu’elle surprend une conversation du grand Harry Noble, sur son manque évident de beauté. Ce qui, vous pouvez l’imaginer, ne lui fait pas exactement plaisir…
Après… après je ne vous raconte rien de plus sur l’histoire puisqu’il s’agit d’une retranscription moderne de l’histoire que vous connaissez tous déjà. Jasmin/Lizzie est pleine de préjugés, Harry/Darcy est bien trop fier pour son propre bien, arrogant et déconnecté du monde réel, et tous les personnages qui gravitent autour d’eux correspondent à certains éléments de l’histoire. En général, celui qu’ils jouent dans la pièce d’ailleurs, serait-ce une façon subtile de brouiller les pistes ? Le mimétisme de l’acteur avec son personnage, tout ça, tout ça…
Mélissa Nathan a très bien su retranscrire dans notre monde moderne les problématiques des relations entre chaque personnage. Wickham notamment m’a beaucoup choquée, j’imagine dans les mêmes proportions que le comportement du Wickham de Jane avait du choquer ses contemporains…
Je vous dis que j’ai aimé, c’est évidemment au dessous de la vérité, j’ai adoré cette comédie pétillante, tendre et acérée à la fois, j’ai dévoré le livre en 24h, j’ai risqué la vie d’Isidore pour lire dans mon bain, j’ai risqué ma vie en cuisinant d’une main sans regarder, je me suis fâchée contre ma famille qui avait l’audace de vouloir commencer le repas de Noël alors qu’il ne me restait qu’une vingtaine de pages à lire,  bref, j’ai dévoré cette histoire…
Dommage que Noël soit déjà passé, je sais à qui j’aurais pu offrir ce livre !
Mais surtout (oui, certaines vont se plaindre que je les pousse à la consommation), surtout, lisez Acting up.
En lisant les dernières pages, je me suis dit que j’adorerais voir cette histoire adaptée en film…
Bonne lecture,
Chi-Chi

Irresistibly Yours – Oxford #1


Ma relation avec Chi-Chi fête cette année ses 8 ans. Et dès le début, on a entretenu un lien « lecture » très fort. Ces derniers temps, on est un peu sous l’eau question vies personnelles. Mais on ne demande pas à Superman et Batman de se justifier quand Clark et Bruce sont overbookés. Donc on peste sur les journées trop courtes et on se lamente qu’on arrive pas à se voir/s’appeler assez, mais jamais on ne faillit.

Et toujours, toujours, on se recommande des lectures. La lecture d’aujourd’hui, c’est une fois encore Chi-Chi qui me l’a conseillée. Mais cette fois ci, à l’insu de son plein gré. En effet, j’ai été fouiner sur son Goodreads (grosse stalker que je suis) et j’ai été lire ses impressions sur les livres auxquels elle donnait 4 étoiles ou plus (on est des juges assez dures et exigeantes en romance – Cher auteur, si vous obtenez un 4 étoiles de notre part, c’est une très très bonne note, car nous ne réservons les 5 étoiles que pour le moment où la lumière divine de l’archange de la romance vient caresser délicatement la couverture de votre oeuvre ).

Je me suis donc lancée vaillament dans une romance contemporaine. Chose rare pour moi. Et j’ai aimé l’histoire de Cole Sharpe et Pénélope Pope. Tous deux journalistes sportifs, les voilà qui se rencontrent alors qu’ils briguent le même poste. L’équation pour se hair au premier regard… Sauf que l’auteur Lauren Layne en a décidé autrement, et nous embarque dans une romance au concept simple mais efficace.

Pénélope est le garçon manqué par excellence (on donne dans le cliché pour une journaliste sportive, je vous l’accorde), et Cole est un charmeur fini mais avec un peu de matière quand même. Les héros physiquement intelligents, ca finit par etre méga boring.

La romance se construit sans gros drama, mais avec quelques problématique à résoudre (efficace je vous disais). On se laisse emporter, on glousse des personnages secondaires, on sourit des héros et on passe un très bon moment!

Que vous dire de plus. Allez donc le lire!!!

Très bonne semaine,

Tam-Tam

Allez je passe vous faire un petit commentaire en bonus! 🙂

Je ne savais même pas que T. avait lu ce livre, c’est vous dire le niveau de non-communication entre nous en ce moment, elle ne m’a rien dit cette fourbe! T. my dear, je suis ravie que tu ais aimé ce livre. En revanche ne lis pas le suivant, il est nettement moins bon. Seulement deux étoiles, c’est dire… Ceci dit, j’attends avec impatience la publication du tome 3 d’ici quelques mois. Je ne perds pas espoir!

Et je confirme, c’est une jolie romance sans prise de tête avec de l’humour, un peu de sexy, une ribambelle de persos secondaires tous bien alignés en rang d’oignons pour faire valoir/devenir les meilleurs amis/servir de conscience à nos héros, en fonction des besoins. Mais comme c’est drôle on pardonne à l’auteur.

Enjoy!

Chi-Chi

PS : Happy birthday to us, 1ère fois que l’on ne fête pas l’occasion…

The Player and The Pixie

Un an après cet article, et une chronique plutôt mitigée sur le tome 1, me voici de retour pour le tome 2 de la série « Rugbymen » – écrite à 4 mains entre Penny Reid et L.H. Cosway.
J’attaquais ce livre avec une grande méfiance. D’abord, parce que je ne lis presque pas en ce moment. Presque pas et encore moins de romance. J’ai déserté les pages de ce blog, à mon grand regret, mais voici enfin quelque chose qui méritait que je le partage avec vous !

The player and the pixie, c’est donc l’histoire de Sean et Lucy. Sean, c’est le méchant dans le tome 1. La tête brulée de l’équipe qui n’a qu’une idée en tête, faire virer le héros précédent, qui ne vit que pour le provoquer et qui règle tous les problèmes de sa vie en jetant de l’argent dessus d’un grand geste. Autant dire, un gars bien, un mec qui fait rêver. Sauf que Sean est, je viens de le dire riche, sportif (donc bien foutu), célèbre, et accessoirement, n’a pas encore les oreilles en chou-fleur du joueur de rugby qui a trop vécu. Sean est un ultra-méga beau-gosse.

Et Sean est aussi un très très très, mais alors vraiment très mauvais coup.

Du genre à ne pas savoir où se trouvent les parties intéressantes, et à faire un bruit d’aspirateur aux moments les plus inopportuns. Du genre qui dure 12 secondes et laisse ses partnaires admirer les fissures du plafond (et 12 secondes c’est déjà trop long dans ces circonstances).

La loose totale.

D’autant plus que Sean sait qu’il est nul, nul, archi-nul. Et qu’il ne le vit pas hyper bien. Ce qui le rend encore plus charmant. Comprenez, il se comporte encore plus comme un idiot.

Entre en scène Lucy.

Lucy c’est la sœur du héros du tome 1, donc la fille qui a toutes les raisons du monde de détester Sean, pour ce qu’il a fait à son frère. Lucy a les cheveux arc-en-ciel, une mère tarée qui zappe toute sa confiance en elle, et une volonté de se libérer de cette emprise. Lucy vient donc de déménager à New-York pour mettre de la distance entre sa mère et elle, elle pratique la méditation et le yoga, bref, Lucy est une fille qui traine quelques casseroles mais qui est globalement saine et surtout, sympa. Avant même d’avoir connaissance des petits problèmes de Sean, elle essaye d’être sympa. Parce qu’il faut toujours être sympa avec tout le monde.

Pauvre Lucy qui n’imaginait pas ce qu’elle allait déclencher!

Et c’est là que se joue la meilleure partie de ce livre : enfin, Penny Reid a écrit (avec l’aide non négligeable de L.H. Cosway je n’en doute pas) une héroïne différente. Lucy n’est pas une originale excentrique (à part les cheveux), elle fait plaisir à lire.

Pour l’histoire ? Eh bien Sean et Lucy font des étincelles, Sean est nul, Lucy est sympa, ils font du yoga et du toilettage de chien, la mère est insupportable, le grand frère pète les plombs en apprenant la nouvelle, l’histoire est hyper mignonne, et prend bien son temps pour évoluer et développer les sentiments de tout le monde (y compris ceux du lecteur), et enfin, c’est drôle et enlevé.

Pour conclure, je dois vous avouer que j’ai très sérieusement hésité à donner 5 étoiles à ce livre sur Goodreads. Il me manque un minuscule je-ne-sais-quoi pour l’adoration totale et l’entrée dans mon Panthéon des livres inoubliables, mais depuis le temps vous me connaissez, vous savez qu’il n’y a guère qu’une quinzaine de livres de tous les temps dans ce classement !

Excellente lecture,

Chi-Chi (en coup de vent)

PS de Tam-Tam (qui a lu la chronique en amont): Arrrgggg, j’aurais pas dû lire la chronique alors que j’avais plein de boulot. Je viens de passer mon après-midi à lire d’une traite. Super bon moment. Et moi aussi, j’ai failli mettre 5 étoiles, mais je trouve qu’il y a quelques questionnements qui restent sans résponses concernant le héros (et moi j’aime bien qu’on réponde à toutes mes questions)(j’étais madame Pourquoi)(j’assume). Mais sinon, very very good indeed!!!!!

Cross my heart

(Réédition)

Pfiouh, j’ai eu chaud ! Après les déceptions de ces derniers livres, j’étais un peu en peine de lecture… Je suis comme ça, un mauvais bouquin et je ne veux plus rien toucher sans avoir l’assurance de ne pas être déçue !

Mais comme Kristan Higgins et Julia Quinn ne sortent pas de nouveauté tous les mois, (oui je radote et vous reparle toujours des mêmes auteurs finalement…) et qu’Eloisa James a déjà prévu d’arriver chez moi dans la hotte du bonhomme en rouge, j’ai un peu tâtonné… La semaine dernière je vous ai parlé d’un livre bien plus vieux, mais cela ne pouvait pas durer, vous êtes d’accord !

Et j’ai fini par prendre, un peu au hasard, et parce qu’il n’étais pas cher dans la boutique Kindle, Cross my heart d’Abigail Strom.

Voilà, c’était mon cadeau de Noël en avance…

C’est un petit livre court, un Silhouette Harlequin, qui ne paie pas de mine, mais il est bien écrit, très agréable et, indice non négligeable, drôlement bien classé à l’échelle de mes papillons dans l’estomac !

Je vous fait un petit topo : Michael est chirurgien, pas désagréable à regarder, et entièrement dévoué à son travail. Sauf quand sa fille de 14 ans vient lui rendre visite, 2 semaines par an. Le souci, c’est qu’il a aussi la fâcheuse réputation (méritée) d’être un peu froid et distant et que Claire étant une ado dans toute sa splendeur, Michael, comme tout père célibataire qui se respecte, n’a pas l’ombre du début d’une idée de comment s’y prendre avec elle !

Michael, c’est donc Dr McDreamy avec une fille adolescente.

Et Michael a aussi une très jolie nouvelle voisine, qui répond au doux nom de Jenna. Et qui, sa fille fraîchement débarquée s’empresse de le lui annoncer, est aussi une ancienne star du rock. Pas star genre U2, avec émeutes et fans hystériques, mais tout même relativement connue.

Jenna est assez compliquée de son coté, elle est en pleine reconversion professionnelle après la séparation de son groupe et a prévu de ne passer que quelques mois dans cette ville où elle a grandi. Plus que tout, elle est attachée à sa liberté, et souhaite continuer à vivre pour son art, lequel devrait l’emmener de l’autre coté du pays bientôt. L’amour n’est donc pas au programme pour elle, surtout avec un voisin, père de famille et bien sous tout rapport, qui va vouloir quelque chose de plus stable qu’une histoire d’un soir. L’alchimie qui se développe entre eux n’arrange donc pas du tout ses affaires.

Entre ces trois-là, l’alchimie est pourtant certaine et immédiate, Jenna n’ayant pas son pareil pour arrondir les angles entre le père et sa fille, qui tombent tous deux sous son charme. La situation entre Claire et son père, faite de non-dits, est également plus compliquée qu’il n’y parait au premier abord…

J’avoue que, même moi qui aime sincèrement la romance, j’ai des préjugés sur certains livres. Et notamment, j’ai souvent tendance à considérer que les nouvelles Harlequin sont trop simplistes pour mon goût, parce que trop courtes, et souvent écrites à la va-vite. Et vous savez ce qui arrive avec les livres écrits trop vite. Souvent, je ne les regarde même pas… Voilà un parfait exemple qui m’a donné tort, puisque j’ai été impressionnée par la capacité de l’auteur à me plonger dans son histoire en peu de mots, et à me garder intéressée tout du long. Quand apprendrais-je enfin qu’il ne faut se fier à aucun signe extérieur de présentation en matière de romance??!

C’est un livre simple, c’est un Harlequin, et pourtant, il n’y a, à mon humble avis, pas de fausses notes dans cette histoire, qui est charmante, douce et sexy à la fois, avec juste ce qu’il faut de complications pour être intéressante, et juste assez peu pour ne pas tomber dans la caricature.

Hélas, information tragique, maintenant que je vous ai bien appâté, ce livre n’existe qu’en e-book… Mais il existe deux autres livres de cette auteur en version papier et je vais me pencher sur la question dans les semaines qui suivent ! Je crois bien que l’un d’entre eux raconte l’histoire de la sœur de Jenna d’ailleurs… Un autre cadeau à me faire peut-être?

Je vous souhaite une bonne lecture !

Chi-Chi

Un parfum de chèvrefeuille – Boonsboro tome 1

Nora Roberts, c’est un peu la papesse de la romance contemporaine. Non pas qu’elle écrive forcément ce qui se fait de mieux (vous savez déjà que je ne jure que par Julia Quinn pour l’historique et Susan Elisabeth Phillips ou Kristan Higgins pour le contemporain), mais parce que c’est incontestablement celle qui écrit le plus. Et également parce que, rendons à César ce qui est à Nora, elle a largement contribué à faire évoluer le genre de la romance old-school à ce que nous connaissons aujourd’hui.Et puis, c’est un peu avec Nora que j’ai exploré la romance durant mes folles années d’adolescente, aussi, quand je vois qu’elle a sorti un nouveau titre, c’est un réflexe un peu pavlovien, il faut que je vois de quoi il s’agit, et notamment s’il saura me rappeler pourquoi, à l’époque d’Une femme dans la tourmente et de La fortune des Sullivan, cette auteur était pour moi incontournable.

Hélas, il y a eu plusieurs déceptions, et je vous confirme à présent que Nora n’est pas une auteur vers laquelle on peut se diriger en toute confiance. Il n’y a qu’a voir la différence entre la Trilogie irlandaise, les MacKade et le quartet des Wedding-planners.

Et comme vous ne pouvez pas vous précipiter aveuglément sur le dernier Nora, je me suis empressée de le lire pour vous donner mon avis ! Pour l’occasion, j’ai (re)fait lecture commune avec Pimpi. Avant, à l’époque où je n’avais pas de blog, je faisais lecture commune avec Tam-Tam… Maintenant cela ne fonctionne plus, nous essayons de lire des choses différentes pour mieux vous en parler ! Mais, je disais donc, j’ai lu The next always en même temps que Pimpi…

Alors alors…

Eh bien voilà une trilogie qui débute dans la droite ligne de la série précédente… Et de toutes ses autres séries en fait ! Le schéma de la série chez Nora est toujours très classique…

Trois frères décident de rénover, avec l’aide de leur mère, un Bed and Breakfast de la petite ville de Boonsboro, Maine. Pour la petite anecdote, Boonsboro est la ville où Nora habite depuis plus de 30 ans et la plupart des boutiques, noms de rues et autres lieux notables, sont fidèles à la réalité.

Le B&B donc, approche de la fin des travaux, le gros œuvre est fait, on en est à poser les parquets et à choisir le mobilier… Beckett, l’architecte du trio supervise tout cela avec une grande efficacité, tout en continuant de bosser sur quelques petits projets à coté et en mettant la main à la pâte dans l’atelier de menuiserie hérité de son père Entre deux journées de 18h, il trouve le temps de partager une pizza avec sa mère, boire des bières avec ses frères, et aller soupirer après Clare, qu’il aime depuis l’adolescence sans jamais le lui avoir dit, dans la librairie qu’elle tient…

Voilà un homme occupé, à qui il ne manque qu’une femme pour être heureux. Et Clare, veuve et maman de trois garçons, ne va pas avoir beaucoup de travail à faire pour attirer son attention !

Maintenant que le décor est planté, je vais vous dire ce que j’ai aimé :

  • J’ai aimé que Clare ne soit pas une veuve éplorée. Six ans après la mort de son mari, elle a fait son deuil et est prête à refaire sa vie si un homme bien se présente.
  • J’ai aimé qu’elle soit présenté profondément et avant tout comme une maman, avec une routine à un train d’enfer que j’ai reconnu.
  • J’ai aimé Avery, la meilleure amie de Clare, qui change de couleur de cheveux au gré de ses humeurs et prépare des pizzas fort appétissantes.
  • J’ai aimé que l’esquisse des tomes suivants soit suffisamment légère pour que je m’interroge un moment sur le « qui finira avec qui ».
Malheureusement, il y a plus de choses que je n’ai pas aimé :
  • Je n’ai pas aimé retrouver encore une fois ces descriptions à n’en plus finir de chaque détail de chaque pièce du B&B, qui me font penser que Nora cherche surtout à remplir ses pages et non pas à approfondir son histoire. Surtout qu’il s’agit des gouts décoratifs typiquement américains, et que je ne suis souvent que moyennement convaincue. Encore plus quand on m’évoque les merveilles de toilettes qui font bidet en même temps, comme summum du luxe… et du glamour?
  • Je n’ai pas aimé la perfection parfaite de ce monde idyllique où tous les gentils sont super gentils et il n’y a qu’un ou deux méchants histoire de remplir les quotas, un monde en noir et blanc, sans zone intermédiaire.
  • Je n’ai pas aimé que Beckett n’ait jamais une minute pour souffler, se reposer, se concentrer et réfléchir à ce qu’il faisait. Vivre à ce train d’enfer, ce n’est pas une vie ! Et personne ne peut tenir avec 4h de sommeil pendant aussi longtemps.
  • Je n’ai pas aimé le manque cruel de scènes entre Clare et Beckett, me frustrant d’assister au développement de leur relation. Bien que l’on nous dise qu’ils ont passé du temps ensembles, le lecteur n’a pas le privilège d’y assister Là encore, j’ai l’impression que Nora cherche à remplir sans trop se fatiguer.
  • Je n’ai pas aimé le conflit entre nos héros, tellement léger au début qu’il n’est qu’un détail anodin, avant de prendre des proportions énormes – dont les conséquences sont expédiées en 5 lignes top chrono.
  • Je n’ai pas aimé les descriptions de scènes « sexy » qui sont si ampoulées et fleuries que l’on frise le ridicule sans provoquer la moindre émotion.
  • Je n’ai pas aimé la présence incongrue de Lizzie le fantôme, qui m’a parue superflue, avant que je ne me rende compte qu’elle n’était qu’un prétexte pour faciliter le déroulement de l’histoire – sans avoir à penser à autre chose !
Pour conclure, je vous dirait que, même si j’ai passé un bon moment, et que j’ai lu The next always sans déplaisir, je ne peux m’empêcher de penser qu’il s’agit là d’un livre écrit certes agréablement, mais trop vite et sans profondeur.Nora elle même dit qu’il lui faut en moyenne 45 jours pour écrire un livre. Hélas, avec les années, cela se ressent de plus en plus et je me lasse d’être déçue.

Sans aller jusqu’à dire que l’on ne m’y reprendra plus, je ne suis pas particulièrement sûre d’avoir envie de lire la suite de cette série et, vous l’aurez compris, je ne vous recommande pas ce livre, trop superficiel et facile…

Chi-Chi

Sixty Five Hours

   

 Comment j’en suis arrivée à lire ce livre?

Je ne m’en souviens plus. Mais je suis ravie d’avoir croisé le chemin de l’auteur car un soir pluvieux de mars, j’ai lu cette petite romance MM par N.R. Walker en une tirée, n’en gardant pas une miette pour le lendemain. En plus mes chers amis, ce livre est gratuit, alors il n’y a plus vraiment aucune raison pour ne pas tenter l’aventure…

De quelle aventure est-il question me demanderez-vous? Celle de 2 publicistes qui se retrouvent bloqués pendant 65 heures pour boucler le pitch pour gagner la campagne d’un nouveau client. 

Lucas est texan, flirt invétéré, et « publiquement-j’assume-parfaitement-je-suis-magnifique » gay, Cameron est inconfortable dans son placard aux portes en adamentium. C’est que voyez vous, Cameron est le fils du patron, ouvrir la porte en grille de Wolverine pourrait être cataclysmique en terme de carrière en plus du raz de marrée personnel.

Mais la perspective d’une campagne pour une parque de préservatif et autres joujoux pour adultes les catapulte 65 heures dans le même appartement. 

Je n’en dis pas plus, ce serait vous gâcher le plaisir. Mais force est de constater que j’ai beaucoup aimer. A tel point que j’en ai tenter d’autres de l’auteur (avec moins de succès). C’est very steamy, la tension monte bien comme il faut, et nos deux héros sont irrésistibles ensemble. 

Alors oui, la chronique du jour est courte. Mais parfois, être synthétique est un atout. Alors on fais clic-clic chez son dealer habituel, et on me remerciera plus tard!

Bon lundi

T

PS: vous préférez quelle couverture?

J’avoue que je me demande encore laquelle est la mieux (ou moins pire, en fonction de mon humeur).

  

La mystérieuse histoire de l’OEillet rose

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(Réédition du 26/09/15)

Dans une autre vie, James bond était Horticulteur!

Vous ne le saviez pas ? Ce n’est pas grave, j’ai lu un livre où tout est bien expliqué : James Bond, dans un autre vie, avait Napoléon pour ennemi.  Il ne vivait que pour protéger sa chère Grande-Bretagne des griffes du Mini-Pouce corse! Il était courageux, il était vaillant et avec ses compères, il avait un nom de code « botaniquement chargé ». Au revoir monsieur Bond et bonjour à « l’œillet rose », « le mouron rouge » et la « gentiane violette » !

Ce jardin aux espions ouvre une nouvelle série de livres qui, pour changer, ne m’ont pas été recommandés par Chi-Chi (le monde continue de tourner? vraiment?) mais par une de nos lectrices qui a la fièvre de la romance au corps et un gout prononcé pour le sirop d’érable, j’ai nommé Pimpi.

Cette dernière, apprenant que je traversais une phase peu enviable de désert de lecture (40 livres en souffrance, mais aucune envie d’en prendre un et de l’ouvrir) s’est mise en tête de me redonner « le goût » et s’est mise à me parler de sa série chouchoute par Lauren Willig.

Vous serez rassurée d’apprendre que je ne me suis pas laissée persuader comme ça. Je ne suis pas une princesse facile! Elle a du recourir à tout son talent de persuasion, se montrer tour à tour charmeuse et catégorique… Tant et si bien que je me suis résolue à me procurer le premier de la série en audiobook (dans la vraie vie, votre Tam-Tam passe pas mal de temps au volant, l’audiobook, c’est la garantie que je puisse lire plusieurs heures par jour !) et j’ai passé la semaine à découvrir ce nouvel univers… Imaginez…

Il ne fait pas encore jour, me voici donc au volant de ma batmobile, et sur les conseils de Pimpi, l’audiobook « The Secret History of the Pink Carnation » résonne dans l’habitacle. Je découvre Eloïse… Universitaire en mal de matériel pour sa dissertation de thèse, elle nous raconte comment et pourquoi elle a décidé de lever le mystère qui plane au dessus de ce groupe d’espions de l’aire napoléonienne et de découvrir enfin l’identité secrète du plus valeureux d’entre eux : the Pink carnation aka l’œillet rose (sexy le nom de code hein?).

Mais Éloïse a un problème, elle a compulsé toutes les archives possibles et inimaginables, elle a passé un nombre d’heures incroyables le nez penché sur des rapports insipides du ministère de la Défense, mais pas la moindre mention de l’espion le plus connu de Grande-Bretagne, après James et son martini bien sûr!

Pour tacher de retrouver la piste du furtif bouton (c’est le jour de la métaphore filée sur le thème du jardin, qu’on se le dise!), elle s’est résolue à contacter les descendants des autres espions du jardin, ceux dont l’identité à été découverte par les français à l’époque même des faits. Et c’est donc avec la motivation du désespoir qu’elle se rend chez Arabella Selwick-Alderly, pour découvrir…………… un coffre entier de correspondance entre les divers fleurs du jardin des espions (quand vous en aurez marre des allusions botaniques, vous me ferez signe hein?) !

La voilà donc plongée dans la correspondance d’Amy, au grand dam d’un certain Colin, neveu de cette chère Arabella, qui ne voit pas la présence de notre américaine d’un si bon œil (NDLA : Je flaire une affaire entre ces deux-là sur plusieurs volumes, mais passons). Nous découvrons donc avec elle l’univers napoléonien de la jeune fille.

Française par son père, Amy Balcourt a beaucoup souffert de la révolution qui lui a ravi son père, plongeant sa mère dans une « mélancolie » qui l’a précipitée vers la tombe elle aussi. Elle a grandi avec les histoires des prouesses du Mouron Rouge (oui, vous l’avez bien compris, l’auteur fait une référence directe aux livres de la Baronne Orczy) et de son successeur, « The Purple Gentian ». Elle caresse depuis toujours l’espoir de rejoindre sa ligue et de combattre à ses côtés le joug Napoléonien et profite d’une invitation lancée par son frère resté en France pour traverser la manche avec sa cousine…

Mais qui est ce fameux espion ? Je ne souhaite pas tout vous dévoiler, mais sachez juste qu’iI est grand, blond, sait se mouvoir avec discrétion (surtout sur les balcons) et possède un sens de l’honneur digne de tous les espions de sa majesté… Et puis, avec un nom de code de la mort qui tue : the Purple Gentian, il ne peut qu’être irrésistible non ?

Entre le bel espion et sa « Gentian Girl », l’avenir de la monarchie est entre de bonnes mains. Enfin, pas tout à fait…

De l’aventure, du mystère, de l’humour, j’ai béni les kilomètres parcourus cette semaine et j’ai enfin résolu le mystère de la gentiane violette…

Je n’ai qu’une hâte, découvrir la suite avec le masque de la Tulipe Noire…

En attendant, bonne lecture !
Tam-Tam

PS : La photo, c’est un peu Colin, un peu la Gentiane… Et c’est toujours très agréable à regarder, surtout qu’il a de la bonne lecture à portée de main, héhé!

PS 2 : pour les myopes, notre ami Alexander lit « The Secret History of the Pink Carnation »!!!

Le roi du plaquage

Edit du 14/09/2016 :

En bonus, la nouvelle couverture, l’œuvre ayant été rachetée par Milady, qui a décidément très bon gout! 🙂

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My dear fellows, 
Faites une haie d’honneur, car aujourd’hui en ces murs nous accueillons, avec toutes les pompes nécessaires, Charlotte. Cette princesse par intérim aime la romance, le rugby et la pâtisserie (qu’elle porte ou pas le même nom qu’elle). Elle n’a qu’un défaut, elle n’aime pas les paillettes. Ce qui, en fait, en fait ma meilleure alliée puisque je n’aime de la paillette que le concept!
Faite place!
T.

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Cher Marc Moritz,

Sur les conseils d’une princesse, j’ai lu Le roi du plaquage, et les gens autour de moi s’en sont plaint.

Mes voisins, parce que les éclats de rire à  2h du matin les ont réveillés, ayant commis l’erreur fatale de commencer à lire à minuit.

Mes compagnons de métro parce qu’ils n’ont pas apprécié les coups de coude pour tenir mon kindle dans mes 30cm² d’espace vital, pas prête à renoncer à 30 minutes de lecture supplémentaire.

Mes collègues, parce que j’ai servi un café à celle qui ne boit que du thé et proposé un chocolat à celle qui est au régime, distraite par la scène au milieu de laquelle j’avais du m’arrêter.

Mon chef, parce que je dors debout et n’enregistre aucune de ses instructions, obnubilée par la perspective de lire un peu pendant ma pause déjeuner.

Mes clients, parce que je leur envoie des mails étranges où j’ai oublié la moitié des mots et ne répond pas à leurs questions, fatiguée par seulement 4h de sommeil distrait.

Mon mec, parce que je lui ai demandé s’il comptait se mettre bientôt au rugby, et que même la promesse de lui faire la cuisine jusqu’à ce qu’il pèse 111 kilos ne l’a pas convaincu.

Je crois bien qu’autour de moi, personne n’est heureux que j’aie lu votre livre, cher M. Moritz.

Sauf moi.

Moi je vous remercie de m’avoir donné envie de lire jusqu’au milieu de la nuit, de m’avoir fait rêver, d’avoir fait passer plus vite les 30 minutes de mon métro quotidien, d’avoir égayé ma journée de travail avec la perspective de retrouver Margot et Romain, et surtout, d’avoir réussi à parler d’amour en évitant le piège le plus redoutable, la faute impardonnable – en littérature ou dans la vie : la mièvrerie.

Cher M. Moritz, je crois bien que je vous aime. A moins que ce ne soit un transfert. En tout cas, j’aime votre plume!

Cher Monsieur, auriez-vous l’obligeance d’écrire rapidement une autre romance, avec le double de pages cette fois-ci ?

Merci,

Bien à vous,

Charlotte, princesse par intérim

PS de Tam-Tam:
A la lecture de son article, j’ai acheté et lu cette histoire en une nuit… Après, je dis cela…

Trouver son Jamie Fraser

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Fans du kilt et de la roussitude, cet article est pour vous car il sera plein de morceaux de Jamie (les morceaux sexys, bien entendu), et de Outlander.

Morceau #1: en papier, avec une couverture, un titre et une 4ème qui vend du rêve; j’ai nommé le dernier tome que j’ai fini en septembre dernier (oui, je suis à la bourre pour la chronique, je ne vous le fais pas dire!). Written in my own heart’s blood est le 8ème opus et dernier en date de l’auteur Diana Gabaldon. Il nous raconte toujours l’histoire de Claire et Jamie et alors que les années passent, les voilà qui traversent les évènements qui animent les « colonies » de l’autre côté de l’Atlantique… Claire et Jamie, où le couple qui est stratégiquement au coeur de beaucoup d’évènements historiques de l’époque. Après, vous me direz que ce n’est pas de leur faute si l’époque était mouvementée…

Mon avis sur le livre est partagé. Si je suis en besoin d’une romance, clairement, ce n’est plus du tout cela. Mais je swoone encore à mort à chaque fois que je surprends au détour d’une page la manifestation de l’amour incommensurable qu’ils se portent. Les livres de Diana Gabaldon sont de grandes fresques historiques documentées avec soin, et l’histoire de nos héros s’articule de manière pertinente autour de l’Histoire avec le H qui va bien.

Si comme moi vous êtes des inconditionnels de la série, plongez-vous dedans avec délectation, c’est toujours aussi bon, aussi haletant, aussi trépidant et Jamifiant (oui, mot du jour!).

Morceau #2: sur un écran, avec du son, un accent râpeux et un galbe du mollet qui fait bien envie ma foi : j’ai nommé la série « Outlander » de Starz. J’ai eu la chance (et le temps, surtout le temps en fait) de voir la première partie (c’est à dire les 8 premiers épisodes) et j’attends avec impatience que le DVD de la saison complète soit disponible pour me faire un marathon (que j’espère estival) et boire le Jamie cinématographique pendant 16 épisodes chargé en kilt.

La première partie est franchement belle, les acteurs sont bluffant de vérité. Il n’y a qu’a voir la prouesse de l’acteur qui joue à la fois le mari de Claire au 20ème siècle et le capitaine des Dragons. Tobias Menzies qui joue les deux rôles me fait frémir d’horreur en Randall alors que je le trouve affectueux et plein d’humour en Frank. Un coup de maitre.

Morceau #3: en version papier (ou du moins digitale), qui m’a bien fait sourire et qui fait un peu voyager, j’ai nommé Finding Fraser, de l’auteur K.C. Dyer.

Ce livre raconte l’aventure de Emma Sheridan, 29 ans, qui décide de tout plaquer pour aller se trouver son Jamie à elle en Ecosse. Elle en a marre d’attendre, sa vie ne la satisfait pas et parce qu’elle est tombée amoureuse de Jamie il y a des années, elle se dit qu’en fait, c’est lui qu’il lui faut.

Pitch simple plutôt bien mené par l’auteur qui fait parlé son héroïne de blogs post en chapitres rédigés à la première personne. Cela est plus de l’ordre du roman féminin que de la romance à l’état brut, mais il était intéressant de voir que dans la folie de cette décision, la protagoniste évolue et apprend des autres et d’elle-même.

J’ai une grande affection pour les romans qui parlent de nouveau départ, et ce Finding Fraser en est un bon exemple. Je regrette cependant que la part romantique soit à ce point sous-développé car la 4eme avait clairement plus surfé sur cet angle.

3 morceaux de Jamie, c’est pas mal pour aujourd’hui non?

Bonne lecture/visionnage,

Tam-Tam