Le roi du plaquage

Edit du 14/09/2016 :

En bonus, la nouvelle couverture, l’œuvre ayant été rachetée par Milady, qui a décidément très bon gout! 🙂

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My dear fellows, 
Faites une haie d’honneur, car aujourd’hui en ces murs nous accueillons, avec toutes les pompes nécessaires, Charlotte. Cette princesse par intérim aime la romance, le rugby et la pâtisserie (qu’elle porte ou pas le même nom qu’elle). Elle n’a qu’un défaut, elle n’aime pas les paillettes. Ce qui, en fait, en fait ma meilleure alliée puisque je n’aime de la paillette que le concept!
Faite place!
T.

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Cher Marc Moritz,

Sur les conseils d’une princesse, j’ai lu Le roi du plaquage, et les gens autour de moi s’en sont plaint.

Mes voisins, parce que les éclats de rire à  2h du matin les ont réveillés, ayant commis l’erreur fatale de commencer à lire à minuit.

Mes compagnons de métro parce qu’ils n’ont pas apprécié les coups de coude pour tenir mon kindle dans mes 30cm² d’espace vital, pas prête à renoncer à 30 minutes de lecture supplémentaire.

Mes collègues, parce que j’ai servi un café à celle qui ne boit que du thé et proposé un chocolat à celle qui est au régime, distraite par la scène au milieu de laquelle j’avais du m’arrêter.

Mon chef, parce que je dors debout et n’enregistre aucune de ses instructions, obnubilée par la perspective de lire un peu pendant ma pause déjeuner.

Mes clients, parce que je leur envoie des mails étranges où j’ai oublié la moitié des mots et ne répond pas à leurs questions, fatiguée par seulement 4h de sommeil distrait.

Mon mec, parce que je lui ai demandé s’il comptait se mettre bientôt au rugby, et que même la promesse de lui faire la cuisine jusqu’à ce qu’il pèse 111 kilos ne l’a pas convaincu.

Je crois bien qu’autour de moi, personne n’est heureux que j’aie lu votre livre, cher M. Moritz.

Sauf moi.

Moi je vous remercie de m’avoir donné envie de lire jusqu’au milieu de la nuit, de m’avoir fait rêver, d’avoir fait passer plus vite les 30 minutes de mon métro quotidien, d’avoir égayé ma journée de travail avec la perspective de retrouver Margot et Romain, et surtout, d’avoir réussi à parler d’amour en évitant le piège le plus redoutable, la faute impardonnable – en littérature ou dans la vie : la mièvrerie.

Cher M. Moritz, je crois bien que je vous aime. A moins que ce ne soit un transfert. En tout cas, j’aime votre plume!

Cher Monsieur, auriez-vous l’obligeance d’écrire rapidement une autre romance, avec le double de pages cette fois-ci ?

Merci,

Bien à vous,

Charlotte, princesse par intérim

PS de Tam-Tam:
A la lecture de son article, j’ai acheté et lu cette histoire en une nuit… Après, je dis cela…

Délicieuse Dépendance (ou pas) – Harlequin 100% Rugby

Délicieuse Dépendance

Bonjour à tous, c’est Min’ qui repasse par là !

Quand Chi-Chi m’a parlé d’une série de romances sur le rugby, je me suis vite portée volontaire pour en lire une (grand coeur, abnégation, sens du sacrifice, tout ça tout ça…).

Mais on se dévoue pour la cause, oui madame! On travaille d’arrache-pied chaque semaine à rester la plus objective sur les profils de rugbymen!!! ON effectue des recherches approfondies sur le sujet, toussa, toussa…

PS : c’est T.

Mon enthousiasme a été un peu tempéré quand j’ai compris qu’il s’agissait de nouvelles, mais j’avais déjà donné ma parole. (A qui le dis tu! Des nouvelles, le plan casse gueule franchement!) Comme je vous le disais la semaine dernière, je n’aime pas trop les nouvelles. De deux choses l’une: soit elles sont ratées (comme le dit si bien Tam-Tam, la nouvelle c’est une alchimie particulière), soit elles sont réussies et je suis toujours frustrée de ne pas pouvoir en savoir plus sur les personnages et leur histoire.

Bon après, une nouvelle qui donne envie de lire d’autres choses mais ne frustre pas, c’est plutôt une réussite. Mais clairement, les auteurs aiment explorer leur personnages et du coup, souvent, c’est périlleux la nouvelle en romance.

Bon mais qu’en est-il de cette Délicieuse Dépendance rubgystique (si si c’est un vrai mot) me direz vous ? Sous l’élégante accroche « Amour, rugby et erreur de plaquage », Eve Borelli nous parle d’Agathe, jeune médecin de campagne, et de son cœur brisé par Nicolas, véritable dieu du stade, qui l’a plaquée (ha ha) du jour au lendemain sur un bout de Sopalin. (un bout de Sopalin? Il n’avait plu d’enveloppe usagée? ou de vieux ticket de caisse? parce que globalement, il y a plus pratique que du Sopalin!) Plus d’un an après, Nicolas repasse avec son équipe par la petite ville où vit toujours Agathe, ce qui donne naturellement des vapeurs à cette dernière. Mais Agathe est en colère et blessée, que va-t-il donc se passer ???

Gros suspense donc… Moi je vois déjà plusieurs problème, les retrouvailles déjà. Et je ne parle même pas du fait que ce soit un truc que je n’affectionne que moyen. Mais qui dit retrouvailles dit bagage émotionnel à traiter. On est dans une nouvelle, pour être efficace, l’auteur vient de se rajouter un niveau de difficulté supplémentaire. Après je dis ça…

Je vous épargne le suspense, la seule raison pour laquelle je l’ai lue jusqu’au bout c’est que c’était une nouvelle, donc très court. Je ne vous fais pas une liste exhaustive mais malgré quelques tentatives d’humour pas trop mal réussies (j’ai bien aimé le concept de « la respiration de la loutre en trois temps » pour se vider la tête, ou quand Agathe compare son ex à « une ridicule paire d’escarpins synthétiques: brillants au premier abord, puants en un temps record. »), le style est plutôt moyen.

La respiration de loutre en trois temps? tu m’intrigues… ça consiste en quoi spécifiquement?

Les personnages et l’intrigue ne sont pas du tout convaincants: Agathe et Nico vivent une histoire d’amour intense, elle est convaincue qu’il est l’homme de sa vie, il lui a déclaré son amour éternel, et quand il la quitte par essuie-tout interposé elle ne lui passe même pas un coup de fil pour essayer de comprendre ? Et je ne vous parle même pas de la raison pour laquelle lui est parti comme ça.

Mouahahahaha… Non mais tu pensais vraiment qu’il y  aurait de la communication? Malheureuse, ce serait espérer un raisonnement cortiqué de la part d’une héroïne qui est en proie à ses hormones!

En plus Agathe, la pauvre, est clairement nymphomane : l’histoire commence sur une scène « torride » avec Nico qu’elle est en train de revivre dans son imagination. Soit. Sauf qu’en fait, elle est complètement obsédée et ne peut plus fonctionner normalement parce que ce genre de scène lui envahit l’esprit tous les quart d’heure, y compris en pleine consultation médicale d’un rat répugnant (non non, elle n’est pas vétérinaire, elle se laisse juste harceler par Louis, l’ancien entraîneur de Nicolas, et son rat tricolore). Personnellement vous me mettez un gros pervers et un rat agressif sous le nez, je peux vous dire que ça calme mes fantasmes rapido, dieu du stade ou pas…

C’est le genre de meuf qui doit se faire des films au rayons saucissons du supermarché et qui a des vapeurs devant un concombre.

Donc entre les scènes sexy imaginaires un peu clichés toutes les 2 pages, les personnages stéréotypés (James, son collègue médecin gay londonien), le surnom douteux que lui donnait Nicolas (« cul » – oui, il l’appelle affectueusement « cul ») (Mouahahahahahahan juste là, mouahahahahaha. Juste pour rire, ce soir, je tente le sobriquet avec le prince, juste pour voir la réaction d’une personne normale, et je vous tiens au jus), c’était mal parti. Tout ça pour finir sur des retrouvailles parfaites alors que dans toute la nouvelle les héros passent en tout à peu près 15 minutes ensemble – et que quand Nicolas essaye de s’expliquer, Agathe lui saute dessus et déclare que ce n’est pas nécessaire, passons tout de suite au sexe et aux projets de mariage – moi je dis merci mais non merci.

J’imagine la scène, petite musique d’Ennio Morricone en fond (Le Professionnel, parce que ça fait toujours un peu royal canin), elle et lui qui court dans une prairie en se déshabillant… pour finalement se sauter dessus en parfaite synchronisation…. explosion de paillettes hallucinogènes (c’est nouveau sur le marché, très efficace!)… Et BAM, happy end. Je me trompe?

Après la chronique de Tam-Tam de la semaine dernière, je crois que je vais plutôt me contenter de regarder les rugbymen jouer dans le stade et de me plonger dans une bonne romance historique… ou steampunk tiens !

Moi je n’ai pas envie de lire en ce moment, j’ai la troisième saison de Miss Fisher qui m’attend! (et la lecture assidue de Pierre Lapin aussi, mais c’est dans un autre registre!)

Bonne journée à vous et peut-être à bientôt !

Min’

Et Tam-Tam

A un stade du plaisir – Harlequin 100% Rugby

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Harlequin s’est mis aux couleurs de la coupe du monde, et comme 1) je n’ai pas eu la chance d’aller admirer les Gallois se faire ratatiner par les Irlandais et que 2) il faut bien quelqu’un pour se dévouer pour la science, j’ai lu ce weekend « A un stade du plaisir » de Valéry K. Baran dans la collection 100% Rugby de Harlequin.

De la romance et du rugby, ça promet de réchauffer nos soirées d’automne ça ! *se lèche subrepticement les babines* (Au fait bonjour, c’est Min, je passe juste pour le thé)

Bilan: extrêmement mitigé. Un peu comme un match des All Blacks où ces derniers ne marqueraient qu’après presque une heure de match… Une question de rythme qui ne colle pas.

Inimaginable pour les All Blacks ! Quoique, s’ils pouvaient faire ça contre les Bleus… En attendant ça s’annonce mal pour les soirées lecture romance-rugby…

Le pitch? Josh, rugbyman en proie à une colère sourde, a été sélectionné pour jouer dans l’équipe des bleuets (ce qui pour les non rugbysants veut dire qu’il est dans l’équipe de France des moins de 20 ans). Dans son équipe se trouve Damien. Damien, ses muscles, son aura, sa vitesse, sa puissance, sa testostérone et son sourire perturbent Josh et ses hormones (d’où la colère).

Des muscles, de l’aura, de la puissance, de la testostérone, un beau sourire… Moi ça me plaît déjà ! *se re-lèche subrepticement les babines*

Josh réussira-t-il à y voir clair dans le magma de sensations et sentiments qui l’habite? Damien saura-t-il lui montrer le chemin?

Oh oui Damien, montre nous le chemin !

La réponse? Oui, bien évidemment. Mais c’est le comment qui est intéressant en romance. D’où l’amour sans frontières que je porte à ce genre de la littérature. Ainsi, c’est avec tristesse que je suis au regret de vous annoncer que les sentiments qui m’agitaient à la fin de la lecture de cette nouvelle n’étaient pas chatoyants de couleurs et de paillettes. Je suis mitigée.

NOOON on veut des paillettes ! Moi je ne suis pas mitigée: « sans paillettes, nouvelle ne vaut que poubelle ». C’est une nouvelle vérité universelle de la romance, je le déclare solennellement ! Là !

Si il y a des très bon passages (du genre de ceux qui donnent chaud), le rythme est « off », des retours en arrière pour expliquer d’où viennent les personnages, beaucoup de débat intérieur, et au final, pas tant d’échanges entre les deux héros… Mais le format nouvelle est complexe, il faut en dire suffisamment mais pas trop. Il faut de l’efficacité. Le background des personnages est compliqué à aborder, parce que s’il faut que les héros aient de la matière et de la profondeur, il ne faut pas que cela se fasse au détriment de l’action elle même et de l’histoire.

Bon je dois vous avouer 2 choses : 1) Je n’aime pas trop les nouvelles et 2) Nous on a vu les Gallois jouer pour de vrai dans leur magnifique stade ce weekend et ça, ça tient bien chaud en hiver (oui, à Galles c’est déjà l’hiver).

Lorsque le mot fin est arrivé, j’avais l’impression que l’auteur en avait encore tellement à nous dire et qu’il n’avait que gratté la surface, sauf que c’est ma lecture qui en a pâti. Grrrrr… pourquooiiiiiiii?????

Bon ce n’était pas un échec total au moins, si ton sentiment à la fin était l’envie d’en savoir plus et pas le soulagement que ce soit terminé. Mais je ne la mets quand même pas dans ma PàL…

Merci pour le thé et à très bientôt 😉

Tam-Tam

Et Min

Mêlée à deux – Harlequin 100% Rugby

 

Pour ceux d’entre vous qui vivent sous un caillou (ou qui n’en ont tout simplement rien à faire, c’est possible, cela existe, j’en ai fait partie pendant longtemps) (et moi aussi, j’avoue), je vous fais une petite mise à jour :

La coupe du monde de rugby commence cette semaine.

Et cette année, la coupe du monde a lieu chez moi (outre-manche donc).

(Là, en revanche, t’es une petite veinarde, parce que tu vas voir défiler de l’ultra beau gosse viril mais correct, plein de poils et de testostérone. Je suis jalouuuuuse.)

Vous pensez bien que j’étais sur le coup, et que j’ai des places pour aller voir un match depuis un an. (re-jalouse) Et vous pensez aussi que quand HQN – Harlequin décide de sortir une série spéciale coupe du monde de rugby, avec dans le tas, une nouvelle de ma copine Angéla Morelli, je me suis aussi mise sur le coup !

Je vous présente donc Mêlée à deux, d’Angéla Morelli, en vente dès vendredi.

Oh by the way, vous avez cru que c’était T. qui commentait cette semaine? Raté!!! Pour l’occasion, j’ai invité Angéla Morelli en personne à venir commenter!

BONJOUR ANGELA!!! Welcome! 🙂

Alors pour commencer, j’ai un gros gros problème avec ce livre : il n’est pas livré avec le monsieur sur la couverture.

(Moi aussi, j’ai trouvé que c’était un problème. Mes copino-collègues chez HQN aussi, d’ailleurs. Du coup, on a envoyé une pétition à nos éditrices bien-aimées pour demander pourquoi on n’avait pas été invitées au shooting. Elles ont juré que ça ne se produirait plus.)

J’espère bien!!! Autant vous dire que j’aurais bien crié à la publicité mensongère, mais il parait que cela ne fonctionne pas comme ça dans le monde de l’édition.

Triste réalité…

Mêlée à deux, c’est donc Eugénie, la geekette – mon héroïne préférée en contemporains, soit dit en passant, je la vois assez bien comme la wallflower des temps modernes – aux cheveux roses, qui vit dans la campagne pas loin de Montauban – ville que l’on ne devrait jamais quitter si j’en crois mes références.

(Tu connais une Polonaise qui en boit au petit-déjeuner ? Hu, hu, pardon, mais moi aussi j’adore ce film. Et je sais qu’Eugénie aussi.)

C’est curieux chez les marins, ce besoin de faire de phrases… On va monter un club « Fans des Tontons flingueurs », et on invitera Eugénie, mais seulement si elle nous ramène son rugbyman…

Car Mêlée à deux c’est aussi Rodrigue, qui fait à notre Eugénie à peu près autant d’effet qu’un coup de soleil sur une glace à la menthe.

(Han, j’adore l’image.)

Chaud. Chaud chaud chaud. Très chaud.

C’est que notre Eugénie tient avec sa tante une maison d’hôte, et que Rodrigue fait partie d’une équipe de rugby, et que ces pauvres petits malheureux, en pleine saison d’entrainement, se retrouvent à la rue parce qu’un orage est venu câliner le toit de leur centre de vacances. Et que donc, débarquent dans la maison 7 rugbymen bien sous tous rapports (enfin presque), dégoulinants de phéromones – même moi j’étais affolée à travers l’écran de mon Kindle

(venant de toi, je prends ça comme un super compliment et je couine de plaisir !)

Merci! Je reprends donc : et qu’il va bien falloir les nourrir, et surtout, arrêter de se casser la figure à chaque fois que notre héroïne se laisse distraire par les beaux yeux de notre héros !

Enfin je vous dis ça, mais j’ai adoré voir Eugénie perdre tous ses moyens, et m’éventer un peu au passage parce que j’en perdais mes moyens. Il faut dire que, toute féministe que je puisse m’autoproclamer, le fantasme du sportif, ses muscles magnifiques, sa… puissance…

(j’ai vraiment cru que tu allais oser écrire autre chose, petite coquine)

Eh non, je suis digne, je reste digne, je me contrôle. Enfin j’essaye! Sa puissance donc… tout ça, tout ça… cela fonctionne à 3000%.

(ooooh, je couiiiiiiiiine en battant des mains !)

Conclusion ? Comme si vous aviez besoin que je vous en dise davantage… Eh bien Mêlée à deux, c’est drôle, c’est sexy (why am I not surprised ?)!

(j’espère bien, j’ai tout donné sur ce coup-là !)

C’est une nouvelle donc c’est court mais c’est drôlement efficace et émouvant aussi par moments, tout n’étant pas toujours rose et simple au royaume de la romance…

(ah bon ? Tu as pleuré ?)

Ah ah, non, mais j’ai couiné, c’est presque aussi bien! Et enfin, pour finir le pitch, c’est dans le thème de la saison, et c’est à lire dès vendredi !

Bonne lecture,

Chi-Chi

(Rho, merci pour ce billet qui ravit mon petit cœur tout mou !)

Angéla