Who’s that girl?

Je continue mon intérim sur le blog. Chi-Chi étant ma dealeuse officielle, je fais comme T. et je surveille ses recommandations Goodreads. Enfin, le peu qu’il y en a ! :p

Oui, Chi-Chi est une bonne source goodreadesque. Parce qu’elle ne mets pas 4 étoiles à un livre moyen. Je veux dire, c’est quoi ce délire de mettre 3 étoiles à un livre qu’on a pas aimé 4 à un moyen et 5 à un bon. Alors après ça argumente que ça préside 5*+++ ou « méga coup de coeur » quand le livre est vraiment vraiment bon. Mais mince, ça fausse tout le calcul. Les gens, 1 et 2 étoiles ce sont des notes à utiliser! Et la note « moyenne », c’est 2,5!!!!!!! 

L’avantage c’est qu’on est d’accord à 99%, cela à l’avantage que je suis rarement déçue.

En attendant, moi je suis vénère parce que je n’arrive pas à lire un « bon livre » à moins de me farcir la lecture de 10 trucs nuls.

Hello, Chi-Chi here, venue rétablir quelques vérités! T. my dear, tu n’as qu’à te remettre au contemporain, cela irait beaucoup mieux pour toi… Après moi, ce que j’en dis… 😉 

Mais du coup je risque de spoiler un peu le début (juste le début, c’est promis), évitez le rose si jamais vous êtes allergiques…

C’est comme ça que je me suis retrouvée à lire Who’s that girl de Mhairi McFarlane.

Il vient de sortir en anglais mais je suis certaine que la traduction n’est pas loin, vu le succès de ses premiers livres (je suis aussi à peu près certaine qu’il y en a eu 2 chroniqués déjà ici mais j’ai eu la flemme de chercher) (vous me direz, ce n’est pas compliqué, il y a un moteur de recherche) (mais tant pis, je vous laisse faire !)

Et comme mon ordi est mort et que je fais tout sur tablette (et que donc c’est franchement le bazar) ce n’est pas moi qui irais vous les chercher. Mais nous favorisons ainsi vos capacités d’autonomie (vous le sentez que j’ai un enfant en bas age hein?).

Et moi, si je vous dis que je n’aime pas utiliser le touchpad de mon portable et que la souris est planquée au fond d’une boite depuis mon déménagement il y a 6 mois, ça me fait une excuse aussi?

Who’s that girl c’est l’histoire d’Eddie, qui atteint l’âge canonique de 35 ans toujours célibataire. Il faut dire qu’être amoureuse de son collègue de travail depuis 3 ans ne l’aide pas beaucoup ! Et comme Eddie aime faire les choses simplement, elle ne s’épargne rien. Pas même d’assister au mariage dudit collègue. Qui ne trouve rien de mieux à faire entre le cocktail et le diner, que de lui rouler une pelle. Spectacle auquel assiste malencontreusement la toute nouvelle mariée qui, il faut bien le reconnaitre, n’est pas très contente de la tournure prise par les évènements.

Et donc elle fait quoi quand il lui roule une pelle. Elle reste passive comme la vache qui regarde les trains passer ou elle entre dans le feu de l’action (comme… comme… Non, je n’ai pas de métaphore animalière là)

Noooon, elle le repousse, juste pas assez vite! C’est une fille bien Eddie! (mais un peu lente j’avoue)

S’en suit une véritable cabale médiatique, où Facebook, Twitter, Instagram, et tous les réseaux sociaux que vous pouvez imaginer sont mis à profit pour faire de la vie d’Eddie un enfer (merci la témoin de la mariée, horrible virago hargneuse qui a un sens très relatif de la mesure).

Et, elle atterit sur les réseaux sociaux comment??? Genre il a fait ça devant TOUT le monde? Ou la mariée à eu le temps de sortir son téléphone pour faire une petite vidéo???

Pas besoin qu’il y ait eu une vidéo ou une photo pour démarrer une campagne sur les réseaux sociaux! Et la mariée pas trop contente n’a pas vraiment choisi de traiter le problème dans la discrétion!

Pauvre Eddie, qui subit les conséquences de ses actes mais franchement j’avais de la peine pour elle, aucun être humain ne devrait avoir à subir un tel harcèlement, quels que soient ses fautes. Pauvre Eddie donc, fuit la ville, Londres et son boulot, pour se retrouver à Nottingham, chez son père, où elle va passer quelques mois à écrire la biographie d’un acteur célèbre, en attendant que les choses se calment un peu.

Il est shérif son papa?

OK, je sors…

Rentrer chez son père c’est évidemment se retrouver face à son passé, et à toute son histoire familiale (sujet qu’il était sacrément temps de traiter).

Ce livre était super. Drôle, très chouchou par moments, une pure chick-lit mais vraiment bien faite et bien écrite, avec des personnages pas trop caricaturaux (à part la sœur d’Eddie que j’ai trouvée insupportable). Bizarrement, il y a plein d’éléments qui m’auraient agacée si l’on me les avait juste décrits, mais qui dans le contexte fonctionnent bien. La preuve s’il en faut que l’auteur sait écrire et accrocher son lecteur, pari réussi.

Mais.

Les gars, ça pue…

Il y a un énorme mais.

Je crains le pire…

Ce livre a soit deux chapitres de trop à la fin, soit il lui manque 100 pages !

Il se termine sur une queue de poisson complètement ridicule et inutile à mon sens. Qui m’a passablement énervée, du coup j’ai du mal à vous parler d‘autre chose. Et pourtant j’ai vraiment aimé, je l’ai lu très vite, je vous le recommande et je pense que vous aimerez aussi.

Juste, soyez prévenus. La fin… Frustration…

Non mais là, c’est toi qui est frustrante! Genre c’est quoi le jus de boudin. Diiiissss nouuuusssss!!!! (Parce qu’avec une conclusion pareille, tu ne crois quand même pas que je (et plein d’autres avec moi) vais aller le lire ce bouquin! Si c’est pour balancer mon Kindle quand le mot fin arrivera, merci bien!

Ah ah ah ah! Ce teasing de folie! Allez T. je suis sympa, je t’explique : il y a un moment à deux chapitres de la fin où juste, l’histoire aurait pu se terminer, et c’était parfait. Sauf que non, l’auteur nous jete un petit rebondissement de dernière minute, et qu’après elle ne se laisse pas le temps de le résoudre correctement. Mais happy-end il y a bien. Tu penses que je n’aurais pas laissé Charlotte vous en parler sinon!

Bonne lecture,

Non mais ou pas!!

Charlotte

et T. qui proteste vigoureusement!

Et C. qui passait par là pour éviter la crise cardiaque à T. ! 😀

It’s not me, it’s you

Grande victoire, avec T. on a réussi à se parler hier pour la 1ere fois depuis presque 3 semaines.

La vie, la distance, le travail, les enfants (enfin surtout le sien), et les voyages pour moi, le temps passe trop vite. Ici, c’est notre bébé à toutes les deux, et il est tristement négligé ces derniers temps. Et la lecture, l’écriture, le blog, tout cela tend à passer un peu au second plan.

Tellement au second plan qu’on va encore une fois devoir changer le rythme du blog. Avec parfois un peu l’impression de renoncer, que la clé sous la porte n’est pas loin, et pourtant, nous ne sommes pas prêtes à renoncer. On en reparle mercredi…

En attendant, j’attaque la semaine avec un mini-coup de cœur tout récent, le 3ème livre de Mhairi McFarlane It’s not me, it’s you, sorti fin 2014 en VO et je suis certaine que la VF n’est pas loin, vu l’accueil reçu par les deux premiers livres de l’auteur chez Milady ! Si j’avais été mitigée sur le 1er et que je n’ai pas lu le 2ème je peux vous dire que celui-ci est plus que réussi et qu’il faut vous précipiter.

Delia a une petite vie bien tranquille à Newcastle, avec un boulot plan-plan et Paul avec qui elle vit depuis 10 ans. Delia a 33 ans et se dit qu’il est temps de passer à l’étape suivante : le mariage.

D’où la demande en mariage soigneusement orchestrée par ses soins, et dans la foulée, la réception d’un texto malencontreusement qui ne lui était pas destinée…

En parallèle, le fameux boulot plan-plan prend une drôle de tournure et n’est finalement plus si plan-plan que ça.

Et voici Delia, plus très sûre de sa place dans sa propre vie, qui se demande si c’est elle la responsable, si elle aurait pu faire quelque chose pour éviter cela, femme trompée qui plie bagage, le temps de remettre un peu d’ordre dans sa vie.

Entre Newcastle et Londres, un (deux) boss complètement dingues, dans des genres différents, notre héroïne reprend les choses en main, se réveille de la torpeur de sa vie trop tranquille et se transforme en super-héroïne. Non non, vous avez bien lu, notre héroïne est pourvue d’un alter-ego qui veille sur la ville et n’a pas froid aux yeux.

Le truc avec ce livre, c’est que je n’avais pas lu la 4ème (comme c’est de plus en plus souvent le cas en fait, j’aime me garder la surprise), et que donc, chaque nouvelle péripétie m’a tenue en haleine !

Entre le Naan cyber-justicier, Steph et son accent du Nord, Ralph le doux géant, Paul le hipster, Emma avocate de choc et londonienne de haut vol, Adam le corbeau, Kurt australien aux méthodes peu orthodoxes, toute la faune urbaine semble s’être donné rendez-vous pour graviter autour de Delia au look de pin-up, super-héroïne qui s’ignore…

Le tout dans une histoire choupinette comme tout, tendre, drôle aussi, avec une sublime lettre de déclaration d’amour comme on aimerait toutes en recevoir et qui m’a fait refermer le livre avec des petits frissons.

Après Edenbrooke, et avec mon amour du roman épistolaire, je crois que It’s not me, it’s you a gagné une place dans mon panthéon personnel.

Et vous, dans quel livre se trouve votre plus belle lettre d’amour ?

Bonne lecture,
Chi-Chi