Poldark

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L’heure est toujours aussi grave… Je ne lis plus, enfin non, je ne lis plus « pour le plaisir ». Je lis des tas de trucs pour le boulot, je lis des tas de trucs pour sa majesté le petit prince, mais je ne lis plus pour moi. J’ai toujours été de celles qui ont des phases, plus ou moins longues, mais là, c’est simple, je n’ai toujours rien lu depuis l’écoute de « Finding Audrey » de Kinsella, et je n’avais rien lu de nouveau depuis cet été.

Sauf que bon, force est de constater que j’ai rangéles affaires d’été, que les jours raccourcissent, que les températures chutent et que je mets mon écharpe tous les matins en frissonnant… L’été est bel et bien derrière nous.

Alors voilà. Le problème étant que je suis supposée vous parler de romance, de lecture, et d’envolée de licorne arc-en-ciel à paillettes.

Sauf que non. Toujours pas. J’en suis même à envisager de mettre le blog en hiatus figurez vous… Alors cette semaine encore, je vous la joue « série », mais promis, il y a du swoon dedans.

Poldark.
Le beau, le brun, le ténébreux Ross Poldark revient de la guerre (celles d’Indépendance des Etats-Unis, donc il revient pas victorieux) et retrouve la terre de ses ancêtres en piteux état. Son près est mort en laissant un massif montagneux de dettes et sa dulcinée est sur le point de se marier avec son riche cousin.
Bref, on est loin du retour en fanfare.

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Mais Ross, il est beau, brun, ténébreux ET charismatique, travailleur, persévérant. Il a soif de justice, il veut rétablir le bien, il veut vivre de sa terre… Il veut… il veut…

Bref, il est la pour rester et ce ne sont pas une ou deux embuches qui vont l’empêcher d’accomplir sa destinée – Oui, je sais, je fais un peu Phytie en pleine déclaration d’un oracle, mais je vous promets, Aidan Turner chevauchant dans les vertes étendues de la Cornouailles, la mer venant se jeter au bas des falaises au loin, ca fait naitre en moi une certaine forme de lyrisme. Tout comme ce passage où notre protagoniste fauche de l’herbe, chemise free… swwwooonnn!!!!

Qu’on se rassure, cette série propose aussi une très bonne histoire (je suis pas une princesse facile non plus), c’est un héros un peu inattendu notre ami Ross, avec un sens moral impeccable qui en fait un type bien sous des dehors un peu « rugueux » (surtout pour le canons de l’époque, où on vous la donne plus dans la réputation que dans la réelle hauteur d’un homme) et je trépigne à l’idée de mettre la main sur la saison 2.

Bonne…. dégustation!

T.

 

Le royaume des microbes

Après les photos de là semaines précédentes qui vendaient du rêve, cette semaine, j’aurais pu vous faire un reportage sur la guerre entre bactéries et virus. Parce que figurez-vous que ces deux éléments infiniment petits et indésirables ont pris résidence en Tam-Tamland et ont élu domicile dans sa majesté le petit prince (une bonne varicelle) et moi-même (une belle angine carabinée dite « de printemps »)(genre la médecine essaye de te vendre du rêve quand tu plafonnes la dose de paracétamol à la minute et que la fièvre oscille entre 39 et 40°…

Du coup, la semaine dernière, on a 1) mangé beaucoup de compotes (parce que ça passe mieux quand les amigdales ont décidé qu’elles allaient quintupler de volume) et 2) pas beaucoup lu autre chose que de la littérature enfantine entre deux siestes agonisantes, et deux parties de petits poneys (vous riez là, mais je vous promets, c’était violent).

Autant vous dire que j’ai rien lu de nouveau.

Alors vous aurez droit à une liste de trucs à découvrir en terme de séries (parce que étrangement, ça berce bien la série quand tu es au plus haut de la fièvre)(et que tu bénis la présence du prince parce que tu ne te rappelles même pas où est la porte)


-Grimm: J’aime beaucoup les contes de fées, j’aime les enquêtes, fallait pas aller beaucoup plus loin. Et passer les premiers épisodes et la découverte, j’aime le développement des personnages, les interactions, le véritable arc qui essaye de se décliner mais ne t’empèche pas de suivre un épisode pris au hasard… Et que le héros soit franchement canon aide aussi, j’avoue…


-Scorpion: Ca, c’est la série qu’on suit en couple (et figurez-vous que c’est dur de trouver des trucs qu’on a VRAIMENT envie de regarder tous les deux). Encore un peu de policier et des enquêtes atypiques menées par une Team de génies aux QI explosant les charts. On avance doucement (pas plus d’un épisode par jour)(quand on a une tendance comme moi à s’en enfiler facile 4 d’un coup en faisant autre chose… C’est plus facile à dire qu’à faire). Du coup, pas beaucoup d’infos encore dessus, mais les persos sont sympas, quoique vachement stéréotypés. Et étrangement, celui que j’aime le moins, c’est le héros.


-Outlander: La saison 2 a commencé, chaque semaine j’attends religieusement mon épisode sur Netflix. J’ai retrouvé Jamie, Claire et Murtagh et je découvre que j’aime beaucoup leur choix pour Mère Hildegrade et que le roi est plutot bien trouvé… Nous n’en sommes qu’à l’épisode 4, alors le feed back est mince, je sais. Mais je garde comme souvenir de cet opus que ce n’était clairement pas mon préféré (pour plein de raisons que je ne citerait pas ici, parce que Spoiler c’est mal), alors le rendu en série est finalement une bonne surprise puisque mon attente est moins haute!


-Grey’s Anatomy: On ne change pas une équipe qui gagne. Je suis la série depuis ses débuts (je suis vieilllllleeee) et meme si il devient claire que je n’y suis plus du tout autant addict (j’en veux pour preuve que je n’avais pas regardé les épisodes depuis la pause de  l’hiver), j’étais bien contente de trouver les 8 ou 9 épisodes de retard à regarder quand quitter le lit semblait être la chose la plus dure à faire de la journée!


-Jane the Virgin: Entre la voix off qui se veux sexy et glamour et qui me faisait pleurer de rire (avec la fièvre, pleurer devient facile) et les situations tellement exagérées que le over the top fonctionne parfaitement, Jane the Virgin, c’est la série qui se regarde facilement, qui fait sourire, et qui te fait dire « en fait, ma vie est facile » (comprendre, le combo varicelle et angine, à côté des problèmes de Jane, c’est un parcours de santé!)

Bonus: La sélection du petit prince


-Kipper: C’est l’histoire d’un petit chien (qui s’appelle donc Kipper) et de ses aventures avec son pote Tiger (un autre chien), et Pig (un cochon)(je sais, c’est intense comme suspense). Il ne s’en passe pas grand chose, les dessins sont doux et rond (en mode vintage années 90) et le petit prince rigole et ricane (pendant que le prince pas si charmant et moi-même restons perplexes)(clairement, on est pas la cible).

Voilà, une petite liste testée et  approuvée dans les plus dures circonstances.

Et vous, vous regardez quoi quand vous êtes malade?

T.