Et que fait donc une Grande prêtresse de la romance quand elle ne pose pas le top-coat de sa manucure ? Élémentaire mon cher Watson, elle lit. Mais pas que…
Tout d’abord, une Grande prêtresse chronique les dernières parutions en VO et VF. Parce qu’elle ne souhaite pas que ces chers sujets s’en aillent au casse-pipe sur une histoire un chouilla ratée.
Ensuite, une Grande prêtresse tente de nouvelles expériences et tache de découvrir de nouveaux talents. Oui, les nouveaux auteurs d’aujourd’hui seront peut-être les Nora Roberts de demain.
N’oublions pas non plus qu’une Grande prêtresse se pose des questions existentielles comme « Pour ou contre le mariage arrangé entre un sultan aux yeux topaze et la cadette d’une famille de 12 enfants qui a tenté de fuir son beau-père en montant à bord d’un vaisseau philistin ? », « La question de la sexytude du kilt, du pirate, du voleur, du plombier et du comptable de ma grande tante »…
Et pour finir, puisque c’est sans doute son plus beau rôle, la Grande prêtresse initie à la romance. Et c’est un rôle délicat d’initier. Les aspirants sont souvent craintifs au début, la romance a mauvaise réputation. Il faut donc y aller avec délicatesse et tact, apprivoiser la proie… euhh… l’aspirant.
La première romance que l’on vous tend (ici, métaphoriquement parlant), c’est la graine que l’on plante. La seconde, c’est l’arrosage. A partir de la troisième, la plante perce le sol, et là, si tout ce passe bien, arrivée à la fin de la liste, la floraison a eu lieu. Elle trône alors fièrement, dans l’attente du rayon de soleil romantique qui viendra affoler sa chlorophylle. Normalement, si la Grande prêtresse a su s’y prendre, la nouvelle lectrice sera à la recherche du prochain livre qui saura créer en elle les papillons des premiers livres. Et dès lors, telle une junkie, elle partira en chasse de sa prochaine dose.
- Les contemporains :
3) Linda Howard – Mister Perfect. On tombe ici dans la romance thriller. Un psychopathe en veut à la peau d’un quatuor d’amies pour avoir osé dresser une liste un peu tendancieuse sur ce qu’elles attendaient de l’homme parfait. (NDA : il existe en VF, mais, si possible, préférez la VO. Ce roman est de ceux pour qui la traduction n’a pas fait que du bien.)
4) Sophie Kinsella – Samantha, bonne à rien faire. Un parfait exemple de ce qui se fait de mieux en chick-lit. L’histoire d’une femme moderne, avocate surmenée, dont la vie prend un tournant inattendu.
5) Susan Elizabeth Philips – Un retour inattendu. Chi-Chi voue un culte aux Colin de la littérature. L’histoire de celui-ci a tout pour vous plaire : le Sud américain, une héroïne au caractère bien trempé, et de l’humour… plein d’humour !
6) Debbie Macomber – Un printemps a Blossom Street. Quatre femmes que rien ne devait rapprocher, si ce n’est un club de tricot… Et des vies qui, malgré leur différences finissent par s’entremeler.
7) Julie James – Mon ange gardien. Julie James n’a pas son pareil pour vous concocter des dialogues hilarants. Dans la chasse au meurtrier où Cameron et Jack se retrouvent, c’est à qui aura le dernier mot, et pour nous, lectrices, à qui rira le plus fort !
8) Kristan Higgins – Toi et moi. Ce livre est l’exception qui confirme la règle. Quelle règle ? Celle qui veut que les histoires de retrouvailles ne fassent les meilleures romance. Harper et Nick, c’est l’histoire qui vous fera fondre de l’interieur…
9) Catherine Anderson – Celle qui avait peur d’aimer. Catherine Anderson s’est spécialisée dans les causes désespérées. Dans ce livre, elle prouve que l’on peut faire une très bonne romance en s’éloignant du cliché selon lequel toutes les héroïnes de romance entrent dans le même moule… ou presque ! Bethany est en fauteuil roulant, ce qui n’arretera pas Ryan Kendrick. Et là, l’auteur fait fort, elle ne tombe ni dans le pathos, ni dans le larmoyant, mais nous dépeint une histoire émouvante.
- Historiques :
12) Amanda Quick – Un alibi de charme. L’histoire d’Arthur Lancaster qui, pour démasquer un assassin, a recours aux services d’une dame de compagnie qu’il fait passer pour sa fiancée. Mais Elenora Lodge n’est pas une jeune femme soumise et discrète. Et qui sait, elle pourrait être celle qui lui fera perdre son calme, pour notre plus grand plaisir… et un peu le sien finalement.
13) Elizabeth Hoyt – Séduire un séducteur. Mélisande, Jasper… *soupir*. Au-delà de l’histoire fort sympatique, n’oublions pas que découvrir Hoyt, c’est s’assurer papillons dans le ventre, frissons dans le cou, joues rosies par l’émotion et gloussements d’écolière. Qui a dit que la romance était pour les femmes coincées ?
14) Julie Garwood – Un ravisseur sans scrupules. Nous ne pouvions vous présenter une liste sans un écossais dans le lot. Garwood, c’est du old-school. Mais du bon old-school. Le mollet y est frétillant, l’homme viril et l’héroine aussi butée qu’une bourrique auvergnate, pas décidée du tout à obéir aveuglement à « l’homme ».
- Paranormal :
- VO, si d’aventure vous vouliez vous laissez tenter :
18) Jennifer Crusie – Bet me (Tu veux parier)
19) Teresa Medeiros – Goodnight Tweetheart (Pour un tweet avec toi)
J’aurais pu tomber sur un chiffre rond. 20 livres en or qui tronent en place d’honneur dans nos bibliothèques. Mais je laisse la place de 20ème livre à celui qui vous a fait craquer et tomber tête la première dans la vague rose à cœurs, dans l’envolée de poneys et le tourbillon de petits angelots au joues rondes. Quel est-il ce livre qui vous a converti il y a un an, il y a un siècle, il y a une éternité ?
Note: Depuis 2012, Les 3 VO recommandées ont été traduites (petites veinardes)!
Ça fait longtemps que je veux lire « Samantha Bonne à rien faire » ! Bien que mon préféré de Kinsella jusqu’à présent reste « Très chère Sadie » ^_^
J’aime beaucoup les « One shot » de Sophie Kinsella. Je n’ai jamais accroché avec la Shopaholic par contre….
Et sadie, un très bon souvenir!
T
Tout pareil, je suis restée hermétique à l’accro au shopping
J’ai essayé hein, mais j’ai eu une envie furieuse de secouer l’héroïne et de lui hurler d’aller se faire soigner!
(Donc pour la détente on repassera hein? :-D. )