La vie épicée de Charlotte Lavigne, Tome 1

Un peu de Quebec en Novembre chez les princesses, Mais toujours de la romance avec ce premier opus de la série de Nathalie Roy aussi appelé « Piment de Cayenne et pouding chômeur ».

Cette petite gourmandise romantique nous conte la vie de Charlotte, recherchiste pour une émission de télé (Pour ceux qui se demanderaient ce que « recherchiste » peut bien être en code ROM du pôle emploi, je vous renvoie au lexique que Karine avait eu la grande gentillesse de me fournir à la lecture de ma première romance québécoise) et Maximilien, diplomate français, son « chum ».

Et Charlotte, elle y tient à son chum. Elle y  tient tant qu’elle est prête à tous les stratagèmes pour s’assurer que ce dernier soit sous son charme et y reste: elle est prête à cuisiner des heures durant pour mitonner des plats plus délicieux les uns que les autres. Juste bon n’est pas suffisant, il faut que ce soit « meilleur ». Arriver deuxième, ce serait échouer pour Charlotte, alors elle est aussi prête à « mitonner » des histoires abracadabrantes pour que jamais Maximilien ne réalise qui est charlotte derrière la façade parfaite qu’elle renvoie.

Charlotte a tellement peur qu’on ne l’aime pas pour elle, qu’elle s’est construit une « charlotte » idéale dans la tête, et elle est sure certaine que Maximilien ne pourra jamais aimer que cette « charlotte » là.

Mais de charlotte en charlotte, de stratagèmes en stratagèmes… j’en suis arrivée à trouver que cela sentait quand même un peu le mensonge et la dissimulation. Et vous me connaissez, je suis pour la communication saine.

Charlotte en plus, elle est pétillante, charmante, brillante. Mais c’est un peu comme si elle voulait annihiler cette partie d’elle même qui ne rentrerai pas dans un moule. Alors je sais, c’était sans doute l’intention première de l’auteur, de nous montrer qu’elle se fourvoie et qu’il faut être authentique pour avoir son happy end, mais dans ses égarements, j’ai un peu perdu charlotte moi, et son histoire aussi…

Et j’ai donc réalisé que ce roman québécois éveillait en moi les même sentiments que d’autres romance « chic-lit ». Donc je peux annoncer que ce roman est très bon pour les aficionados du genre. Je me connais suffisamment pour pouvoir dire « Ce n’est pas le livre, c’est moi ».

Bonne lecture (ou pas, pour ceux qui sont comme moi)
Tam-Tam

Anne des Pignons Verts

(Réédition du 12/08/10)

Certaines personnes autour de moi s’amusent de mes lectures, d’autres sont franchement méprisantes. Moi, j’ai choisi : je lis ce que j’aime. Et ce que j’aime, c’est refermer mon livre, un sourire aux lèvres, en me disant que si quelqu’un a voulu raconter cette histoire, c’est que le monde n’est pas aussi gris que ce que le journal de 20h aimerait me le faire croire. Est-ce que cela fait de moi une naïve? Une personne moins intelligente? Je ne crois pas… Je connais mes classiques, et je ne suis pas embarrassée. J’ai choisi et j’assume. Un livre bien écrit reste un bon livre, que ce soit une romance ou non.

Et plus je gagne en expérience (et en cheveux blancs, mais chut, c’est un secret bien gardé entre L’Oréal et moi), et plus je réalise que j’aimais la romance bien avant de lire des livres estampillés « romance ». Eh oui, vous en avez tous lu, de ces livres un peu sentimentaux, avec une jolie histoire, qui finit bien. Souvent, ce sont des romances qui se cachent derrière un roman policier, ou un drame historique ou quelque autre prétexte. Je peux vous en citer des exemples ! Anna Gavalda, Jane Austen, Mireille Calmel, Jean Auel, Marc Levy, pour ne citer qu’eux. Le succès de leurs livres me prouve que la romance plait, et qu’elle se cache dans toutes sortes d’histoires, bien au-delà des publications de certains éditeurs qui s’y sont consacré.

Les premiers livres de ce genre, qui n’en étaient pas vraiment, la période pré-Harlequin, c’est ma mère qui me les a offerts, à l’insu de son plein gré la pauvre. Si elle avait su le futur qu’elle me préparait, elle aurait sans doute été plus prudente! Maintenant, on sent chez elle un vague regret, tout ce talent pour la lecture gâché dans des romances… Ah, mais je lui serais toujours reconnaissante de m’avoir ouvert cette porte, toutes ces lectures inoubliables, c’est à elle que je les doit! Merci maman de m’avoir mis entre les mains Les 4 filles du Docteur March de Louisa May Alcott, Le jardin secret de Frances H. Burnett, Papa longues-jambes de Jean Webster et bien évidemment, tous les contes de fées possibles et imaginables!

De cette époque, l’un des livres qui m’a le plus marqué, c’est Anne of Green Gables, ou Anne, la maison aux pignons verts de Lucy Maud Montgomery. Ce livre est le premier d’une série, écrite par une canadienne entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle, et par la suite adapté pour la télévision, d’abord en films puis en série et enfin en dessin animé. Autour de ce livre s’est créé tout un univers, centré sur le village d’Avonlea, et les multiples particularités qui font tout le charme de cette histoire.

Anne est une jeune orpheline qui entre dans l’adolescence, et tout commence pour elle lorsqu’elle est adoptée par Matthew et Marilla, un frère et une sœur d’un certain âge, lesquels vivent dans la maison « des pignons verts » sur l’ile du Prince Édouard, à l’est du Canada. Ils pensent avoir adopté un garçon pour aider Matthew aux travaux de la ferme, mais c’est Anne, avec ses nattes rousses, sa gouaille et sa philosophie de la vie qui débarque. Et qui restera. L’adaptation ne se fait pas sans mal, mais au fil des livres, on a la joie de la suivre dans sa découverte de la vie, entourée de Matthew et Marilla évidemment, mais aussi de Diana, sa meilleure amie, de Gilbert Blythe, son ennemi de cœur, et une ribambelle de personnages secondaires savoureux.

La plume de Lucy Maud Montgomery est charmante, elle décrit avec tendresse et poésie son pays, la nature canadienne. Tout passe par les yeux d’Anne, qui n’a pas son pareil pour décrire ce qui l’entoure, avec le sens du mélodramatique d’une enfant au début, et puis, au fur et à mesure que passent les années et les tomes, la sagesse d’une femme, qui se marie et a des enfants, lesquels héritent de sa personnalité pour le moins originale, et nous racontent à leur tour des histoires qui font rêver. La série s’achèvera d’ailleurs sur le mariage de la dernière fille d’Anne, comme une passation de flamme, l’ouverture vers une autre histoire que l’auteur n’a pas eu le temps de nous raconter.

Pour la petite anecdote, l’histoire d’Anne a eu tant de succès à son époque que durant la 1ère guerre mondiale, le gouvernement canadien avait offert à ses soldats partis au front en Europe un exemplaire du premier livre, pour leur rappeler leur pays et leur remonter le moral! Et si cette histoire est un peu moins connue en Europe aujourd’hui, elle reste encore un des monuments de la littérature canadienne, que je ne peux que vous encourager à lire à votre tour!

Bonne lecture,

Chi-Chi

Soutien-gorge rose et veston noir

Aujourd’hui, je vous emmène au pays de Céline Dion, des caribous, du sirop d’érable et de Raphaële Germain. Aujourd’hui, on part au Canada avec Soutien-gorge rose et veston noir.

J’aurais aimé me retenir et vous sortir cette chronique le 1er Juillet. J’aurais alors eu tout un pitch avec Canada Day, son hymne, ses festivités, j’aurais ensuite ouvert mon discours sur le pays entier, ses joueurs de hockeys, ses bucherons, ses clichés ; et j’aurais enfin conclu avec mon livre, ses différents niveaux de lectures, ses héros.

Mais je suis trop impatiente et il m’est impossible de garder tout cela pour moi plus longtemps car Soutien-gorge rose et veston noir est … un OVNI ! Chi-Chi appellerait cela une exception qui confirme la règle, j’avais envie d’OVNI. Et puis le livre vient d’ailleurs, alors c’est finalement plutôt à propos comme référence !

Le décor est planté à Montréal. Antoine et Juliette sont les meilleurs amis de Chloé, recherchiste pigiste. Dans leur jeunesse, tous trois ont signé le « manifeste du célibat ». Aucun d’entre eux ne croyant en l’amour, ils avaient décidé de montrer à tous que l’on peut être célibataire et épanoui/heureux de l’être. Mais lors d’une épluchette d’août, alors qu’une amie commune annonce ses fiançailles, Chloé se remet en question. Elle n’est finalement plus si épanouie que ça de ne pas savoir ce que c’est d’être en amour.

Là normalement, vous avez des questions à me poser :
C’est quoi recherchiste pigiste ? (Une documentaliste freelance) C’est quoi une épluchette d’août ? (Une soirée d’août où les convives épluchent du maïs avant de le déguster) C’est quoi tomber en amour ? (Tomber amoureux)

Ce qu’il y a de formidable, c’est que je me les suis posées aussi ces fabuleuses questions. Ce sont les niveaux de lecture dont je parlais un peu plus haut. Le monde merveilleux des mots. L’aventure vocabulaire. Le fossé culturel. Je me suis délectée de chaque expression, essayant de trouver un sens logique à certaines, les testant sur mes lèvres. J’en ai apprécié les différences avec mon français de métropole, les similitudes (oui, parce que tomber en amour, normalement, vous n’avez pas vraiment eu besoin de moi) et je n’en ai que plus apprécié le livre et son histoire.

Histoire qui nous raconte donc la petite vie de Chloé, qui a décidé qu’elle voulait trouver l’amour. Et comme le monde est bien fait, elle va rencontrer Simon, dont elle était amoureuse en primaire. Simon est parfait. Il est beau, il est blond, il est gentil et charmant. Et alors que Chloé découvre le bonheur d’une relation, elle s’interroge. Ce n’est vraiment « que » ça l’amour ?

Certaines d’entre vous vont le flairer, aussi je vais vous le dévoiler: Cette histoire pourrait être, sur un malentendu, de dos dans le brouillard… un triangle amoureux. Alors oui, je sais, j’avais dit que l’on ne m’y prendrait plus et que les triangles c’était FINI ! Mais que voulez-vous, à l’insu de mon plein gré, j’ai adoré.
Sans doute parce que l’histoire tient la route, sans doute parce que les dialogues sont géniaux, sans doute enfin parce que les personnages sont géniaux.
Et en parlant de personnages…

Il y a sa famille, un peu exubérante, profondément aimante. Sa mère qui fut jadis une star de feuilleton TV, qui propose des martinis comme d’autres proposeraient des cafés/thés. Son père, calme, amoureux, solide. Et sa petite sœur, qui a tout fait parfaitement : un mariage parfait à un mari parfait, des jumelles parfaites dans une maison de banlieue parfaite.

Et il y a ses amis, comme Marcus, la grande folle complètement gay qui collectionne les boa à plumes. Il vit en colocation avec Juliette, artiste maudite un peu mélancolique, qui jusqu’à peu, collectionnait les petits amis pourris (sans jamais être amoureuse, manifeste oblige). Et Antoine… ahhh… Antoine. Je soupire rien qu’à l’évoquer. C’est le grand brun qui sort avec tout ce qui bouge, l’homme charmeur au regard de braise. Pour lui, le manifeste, c’est une seconde nature. Il a des théories sur tout et surtout ce qui sert sa cause. Il croit que l’amour ne peut pas exister et encore moins durer. Pour lui, les gens qui cherchent l’amour cherchent à être surpris et les gens fidèles ont renoncés à être surpris. Pourtant, il est aussi l’ami fidèle de toujours, là quand on a besoin. Il se targue d’être un homme sans cœur, pourtant ce cœur… ahhh… je défaille…

Mais parler plus serait spoiler. Et il ne faut pas spoiler hein ?

Je vous ai laissé un mois pour vous procurer le livre avant le C-day. M’est d’avis que vous allez aimer !

Bonne lecture,
Tam-Tam

PS1 : Un dernier mot avant de rendre l’antenne… Je remercie chaudement Karine, pour sa recommandation et son soutien linguistique et Yueyin pour m’avoir fait parvenir le livre.

PS2 : petit lexique made in Karine !
4 et demi : c’est un appart de 4 pièces plus une salle de bain
Une situation plate : c’est une situation embêtante, tannante
Se faire accroire : se convaincre de quelque chose et se croire soi-même
La SAQ : le seul endroit autorisé au Québec pour vendre de l’alcool, à part certaines épiceries, qui vendent aussi du vin cheap!
La patate : c’est le cœur
Garrocher : lancer avec force, un peu n’importe comment, que ce soit un objet ou une idée. 

Les broches : l’appareil dentaire
Niaiser : (peut avoir plusieurs sens) Tu me niaises? C’est quand quelque chose paraît tellement fou qu’on se demande si la personne ne se moque pas de nous. Niaiser peut aussi vouloir dire déconner
Toutoune : grassouillet
Le Cégep : le « Collège d’Études Générales et professionnelles ». On y va deux ans au général (qui mène à l’université) entre le secondaire et l’université. Il y a un an d’école de plus qu’en France avant d’entrer à l’université
Un pichou: c’est définitivement très laid. L’expression, c’est être laid comme un pichou!
Poche : plate, tannant. Et oui, ça pourrait être comme « bête », mais plus populaire
Être une petite nounoune : c’est être une nunuche, une gourdasse. Mais des fois, c’est aussi un terme un peu affectueux, tu vois… Quand quelqu’un fait une connerie, on peut dire, t’es ben nounoune, quand c’est une copine.
Jobine : c’est un petit job alimentaire, qui ne paye pas et pour laquelle on est pas formé. Genre travailler dans une supérette ou Mac Do
Jouer aux dards : c’est jouer aux fléchettes
Ouache : beurk
Schnoutte : c’est une façon gentille de dire « merde ». C’est d’la schnoutte, ça veut dire que c’est pas bon, cheap. Peut s’utiliser aussi dans le sens de « mensonge désobligeant » dans « Pffff… ce qu’il te raconte, c’est d’la schnoutte ! »
Marde : merde
Mox : un enfant
Achalant : c’est chiant, mais plutôt comme une mouche qui nous tourne autour. Fatigant, gossant…

Ces romances qui se cachent

Certaines personnes autour de moi s’amusent de mes lectures, d’autres sont franchement méprisantes. Moi, j’ai choisi : je lis ce que j’aime. Et ce que j’aime, c’est refermer mon livre, un sourire aux lèvres, en me disant que si quelqu’un a voulu raconter cette histoire, c’est que le monde n’est pas aussi gris que ce que le journal de 20h aimerait me le faire croire. Est-ce que cela fait de moi une naïve? Une personne moins intelligente? Je ne crois pas… Je connais mes classiques, et je ne suis pas embarrassée. J’ai choisi et j’assume. Un livre bien écrit reste un bon livre, que ce soit une romance ou non.



Et plus je gagne en expérience (et en cheveux blancs, mais chut, c’est un secret bien gardé entre L’Oréal et moi), et plus je réalise que j’aimais la romance bien avant de lire des livres estampillés « romance ». Eh oui, vous en avez tous lu, de ces livres un peu sentimentaux, avec une jolie histoire, qui finit bien. Souvent, ce sont des romances qui se cachent derrière un roman policier, ou un drame historique ou quelque autre prétexte. Je peux vous en citer des exemples ! Anna Gavalda, Jane Austen, Mireille Calmel, Jean Auel, Marc Levy, pour ne citer qu’eux. Le succès de leurs livres me prouve que la romance plait, et qu’elle se cache dans toutes sortes d’histoires, bien au-delà des publications de certains éditeurs qui s’y sont consacré.


Les premiers livres de ce genre, qui n’en étaient pas vraiment, la période pré-Harlequin, c’est ma mère qui me les a offerts, à l’insu de son plein gré la pauvre. Si elle avait su le futur qu’elle me préparait, elle aurait sans doute été plus prudente! Maintenant, on sent chez elle un vague regret, tout ce talent pour la lecture gâché dans des romances… Ah, mais je lui serais toujours reconnaissante de m’avoir ouvert cette porte, toutes ces lectures inoubliables, c’est à elle que je les doit! Merci maman de m’avoir mis entre les mains Les 4 filles du Docteur March de Louisa May Alcott, Le jardin secret de Frances H. Burnett, Papa longues-jambes de Jean Webster et bien évidemment, tous les contes de fées possibles et imaginables!


De cette époque, l’un des livres qui m’a le plus marqué, c’est Anne of Green Gables, ou Anne, la maison aux pignons verts de Lucy Maud Montgomery. Ce livre est le premier d’une série, écrite par une canadienne entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle, et par la suite adapté pour la télévision, d’abord en films puis en série et enfin en dessin animé. Autour de ce livre s’est créé tout un univers, centré sur le village d’Avonlea, et les multiples particularités qui font tout le charme de cette histoire.


Anne est une jeune orpheline qui entre dans l’adolescence, et tout commence pour elle lorsqu’elle est adoptée par Matthew et Marilla, un frère et une sœur d’un certain âge, lesquels vivent dans la maison « des pignons verts » sur l’ile du Prince Édouard, à l’est du Canada. Ils pensent avoir adopté un garçon pour aider Matthew aux travaux de la ferme, mais c’est Anne, avec ses nattes rousses, sa gouaille et sa philosophie de la vie qui débarque. Et qui restera. L’adaptation ne se fait pas sans mal, mais au fil des livres, on a la joie de la suivre dans sa découverte de la vie, entourée de Matthew et Marilla évidemment, mais aussi de Diana, sa meilleure amie, de Gilbert Blythe, son ennemi de cœur, et une ribambelle de personnages secondaires savoureux.


La plume de Lucy Maud Montgomery est charmante, elle décrit avec tendresse et poésie son pays, la nature canadienne. Tout passe par les yeux d’Anne, qui n’a pas son pareil pour décrire ce qui l’entoure, avec le sens du mélodramatique d’une enfant au début, et puis, au fur et à mesure que passent les années et les tomes, la sagesse d’une femme, qui se marie et a des enfants, lesquels héritent de sa personnalité pour le moins originale, et nous racontent à leur tour des histoires qui font rêver. La série s’achèvera d’ailleurs sur le mariage de la dernière fille d’Anne, comme une passation de flamme, l’ouverture vers une autre histoire que l’auteur n’a pas eu le temps de nous raconter.


Pour la petite anecdote, l’histoire d’Anne a eu tant de succès à son époque que durant la 1ère guerre mondiale, le gouvernement canadien avait offert à ses soldats partis au front en Europe un exemplaire du premier livre, pour leur rappeler leur pays et leur remonter le moral! Et si cette histoire est un peu moins connue en Europe aujourd’hui, elle reste encore un des monuments de la littérature canadienne, que je ne peux que vous encourager à lire à votre tour!

 

Bonne lecture,

Chi-Chi