Wife lottery, tome 2 et 3

Cet été, rappelez vous, je découvrais pour vous le héros de « The texan’s wager » de Jodi Thomas. Cet homme vierge et mysterieux, cet homme fort et protecteur, cet homme silencieux et secret, cet homme qui, ma foi, a fait palpiter mon petit coeur de princesse.

Palpiter tant et si bien que j’ai enchainé avec les histoires suivantes – le livre étant le premier opus de la série « Wife Lottery »- et vous présente aujourd’hui « When a Texan gambles » et « a Texan’s luck », opus 2 et 3 de la série. Les puristes me rétorqueront qu’il y a un quatrième tome, « The texan’s reward », mais je ne sais si c’est la lassitude ou le fait que cet opus soit une histoire de retrouvailles, mais je l’ai commencé, posé, recommencé, reposé… et je suis finalement passé à autre chose (j’ai un emploi du temps de princesse que voulez-vous).

Mais passons au premier de ce jour, c’est a dire le tome 2…
Et alors que je surffais sur les papillons interieurs de ma découverte (surf sur papillon, un talent de princesse), j’ai été un peu décue par « When a Texan Gamble ». Et par un peu décue, comprendre que l’histoire est pas mal du tout, mais les papillons s’en sont allés migrer ailleurs (snif snif, plus de surf).

Mon point de vue sur le pourquoi qui expliquerai cette migration des papillons?
L’héroine est agacante. Le genre que je finis par avoir envie de secouer (on en est pas encore au stade de la tête dans le crépi, notez). Et puis c’est leeeeeennnnnnnnnnnttttt. Et alors que la tension montante du premier avait été délicieusement incendescente, ici, ça fait plus effet micro-ondes que Barbecue (cherchez pas, le manque de sommeil a un impact douteux sur mes metaphores).

Mais on suis l’histoire entre Sarah et Sam avec interet, on s’intéresse à leur rapprochement, et on retient son souffle/couine/glousse et soupire au bon moment.
Mais voilà, entre Carter et Sam, il n’y a finalement pas photo. Sans parler du fait que Sarah est trop « petite chose abimée par la vie » qui veut se la jouer « nonononononon, je me débrouille toute seule » quitte a se mettre dans une panade monumentale…

Heureusement, je suis passée au tome 3, « A Texan’s Luck », et j’ai adoré!!!
Un mariage arrangé par proxy. Si bien que le héros n’a absolument pas été consulté à propos de son mariage…
Si bien que Walker, notre héros et soldat, est tout de même un peu surpris quand il voit arriver un jour devant lui Lacy, toute grandie et bien décidée à changé le statut de son union. En effet, toutes ces années, elle n’a été que sa femme « sur le papier », et c’est la première fois qu’ils se rencontrent…

Et notre héros, laissez moi vous dire qu’au commencement de notre histoire, c’est un butor de première… Mais n’ayez crainte. En face de lui, il va avoir quelqu’un à sa mesure, car Lacy est à la fois sweet et butée, naive et forte, fière et intelligente. Et Walker va se faire avoir à l’usure. Et Lacy, dans sa grandeur d’âme, va pardonner son égoïsme originel…
Enfin, grandeur d’âme, grandeur d’âme… Je parle bien vite et schématise parce qu’ils partent de loin ces deux là. Mais je ne veux pas spoiler, parce que c’est un vrai livre bien couinant celui-ci, et que ce serait dommage!

Bilan du jour, une fois que vous aurez fondu avec Carter dans le premier tome, si vous n’avez rien contre les séries dans le désordre, vous passez directement au 3, et vous couinez avec moi!
Pour les autres, le 2 passe bien, et revenez me dire si je dois persévérer pour le 4 et enfin obtenir la conclusion à l’intrigue en fil rouge sur les 4 tomes (le vilain du premier tome qui fait des siennes à répétition, un classique!)

Bonne lecture,
Tam-Tam

 

The Texan’s wager

texan wager

Lors de la réflexion sur les titres à chroniquer le temps de la saga, Chi-Chi et moi-même essayons d’être un maximum justes. Certes, nous allons lire des livres qui nous font plaisir, mais nous tachons d’être variées dans les genres, les styles et les auteurs. Ne serait-ce que parce que l’argumentaire sur la thématique n’en est que renforcé, mais aussi parce que nous pensons à vous!

En nous éloignant ainsi des sentiers battus de nos habitudes, nous tombons parfois sur de très bonnes surprises (ou très mauvaises). Et le livre du jour est une vraiment très très bonne surprise! J’ajouterais que sa lecture a été bouclée en 24h, ce qui, compte tenu du rythme imposé par sa majesté l’empereur âgé de 7 mois, vous laisse imaginer que j’en étais au stade où je donnais à manger, je suspendais le linge et je berçais avec le livre à la main tant je voulais le lire.

Notre histoire s’ouvre sur la présentation de Bailee Moore. Rejetée par son père car elle aurait supposément tué le fils du patron (je vous laisse imaginer pourquoi la demoiselle s’est soudainement senti obligée de frapper l’énergumène avec un objet contondant), la voilà de nouveau inculpée de meurtre dans le grand ouest parce qu’une fois encore, un homme a voulu profiter d’elle et de ses deux amies (j’ai bien envie de faire un trait d’humour pourri sur « everything is bigger in texas », mais je n’ose pas, alors je m’en remets à votre imagination).

Voilà donc nos trois amies en prison avec une alternative à la potence: participer à une « wife lottery » (littéralement une vente aux enchères de leur personne) afin que leur « mari » paye l’amende qui pourra les sauver. Trois petits coups de marteau plus tard, Bailee s’en va avec Carter, rancher aux tendances d’ermite qui habite dans les parages.

Et quand je parle de tendance ermite, comprendre introverti à mort, qui parle peu voir pas (c’est à dire 3 mots environ, quand il n’y a aucune autre alternative). Mais notre ami Carter est un personnage dense et complexe qui souffre d’un trauma d’enfance, et clairement est encore sous le coup d’un bon PTSD. Il n’y a qu’à voir son besoin psychotique de « sécurité ». Si bien que dans ce livre, si la virginité n’est pas déclaré « publiquement », elle est un peu l’éléphant rose qui porte un stetson et manie le revolver; autant dire, absolument inratable et inévitable!

Mais heureusement, notre ermite a décidé de se marier! Et vous le savez, les mariages arrangés, dans ces murs, on adore. Surtout lorsque comme ici ils sont bien faits.

Car pour pallier au taciturne de Carter et à la méfiance de Bailee, l’auteur nous transforme en témoins de leurs monologues intérieurs et on assiste à un rapprochement aussi naturel que couinant! Cerise sur le gâteau, une intrigue (ayant à un rapport avec le vilain du début, le deuxième) vient se greffer au tout et pimente le livre en ajoutant un sentiment d’urgence… C’est encore meilleur!

Ça se voit que j’ai aimé hein? J’ai même tant adoré que je me suis jetée sur la suite (je suis en pleine lecture du dernier), replongeant avec délices dans cette atmosphère qui n’est pas sans me rappeler « Chercheuse d’or » (ou mes premiers émois de romance). Les héros sont cohérents et l’histoire monte en intensité…

Seul bémol (il en faut un) malgré des scènes de baisers de plus en plus « wouah mon éventail » (Chi-Chi, c’est Australia, en version écrite), il faut vraiment attendre la fin pour qu’ils « concluent »…. Mais je ne suis pas de nature patiente, que voulez-vous!

Bonne lecture,
Tam-Tam