Unsticky

Aie aie aie cela va être dur de vous parler de ce livre, j’aurais mieux fait d’en choisir un plus facile.

Vous dire « c’est tout rose et mignon, allez-y, c’est une sucrerie facile », là, pas de souci. Dans le pire des cas, vous vous ennuyez un peu, mais bon, vous commencez à me connaitre maintenant, je ne prends en général pas beaucoup de risques…

Et puis je suis tombée sur « Unsticky » de Sarra Manning. J’avais aimé You don’t have to say you love me, et j’ai dans la foulée mis la main sur les autres livres « adulte » de l’auteur (oui elle est plutôt connue pour ses YA mais ce n’est pas trop mon truc).

Unsticky, c’est l’histoire de Grace. Grace qui adore son boulot de petite main dans un prestigieux magazine de mode, et qui range l’armoire aux trésors (comprendre les vêtements prêtés/donnés par les designers) en attendant que l’on lui offre une chance comme éditrice. Grace qui n’arrive pas à joindre les deux bouts avec son salaire de misère à Londres et qui en plus, est affligée de 8 crédits sur le dos, cadeaux d’une addiction au shopping. Et pour couronner le tout, Grace qui se fait larguer le jour de son anniversaire.

Alors quand, par un concours de circonstances pour le moins hasardeux, le mystérieux Vaughn (dont elle aurait bien fait son gouter mais qui a décliné) lui propose de devenir sa maitresse (moyennant finances), Grace se dit que c’est une bouée de sauvetage qui pourrait lui permettre de mettre un peu d’ordre dans sa vie, et tant pis pour ses principes.

La suite, je vous laisse la découvrir par vous-même.

Pour une raison que je ne m’explique pas, j’ai été saisie par ce livre, je l’ai dévoré et j’en suis ressortie émue. Emue par la façon dont ces deux-là se trouvent et ce qui les rapprochent.

Grace n’est pas la plus sympa des héroïnes, elle est un peu pleurnicharde, irresponsable aussi. Elle a ses raisons et il faut bien admettre aussi qu’elle est jeune (24 ans). Vaughn n’est pas un homme sympathique, c’est même quelqu’un que l’on va assez franchement détester pendant une partie du livre. Avec la meilleure volonté du monde, il ne rentrera pas dans le rôle du chevalier servant. Pourtant c’est bien ce qui va se passer. Il sauve Grace, et elle le sauvera en retour. Là où l’auteur réussit son coup, c’est qu’aucun des deux ne va connaitre une grande rédemption avec apparition miraculeuse et chœurs célestes. Ils évoluent, s’apprivoisent, et petit à petit, apprennent à fonctionner ensemble. Ce sont deux personnages abimés qui, mystérieusement, ensemble, prennent tout leur sens.

La dernière page tournée, je me suis précipitée pour relire certains passages, pour les retrouver, pour apprécier ce qu’ils sont et le chemin parcouru. J’aurais aimé que le livre soit plus long, pour passer plus de temps avec eux, et les accompagner un peu plus longtemps.

C’est une lecture dont j’ai du mal à vous parler parce que si je l’ai aimé, je sais aussi exactement pourquoi vous pourriez le détester, tant il sort des canons habituels de la romance. Mais c’est un livre que je ne peux que vous recommander tant il m’a fascinée ! Et émue, oui, je me répète.

Pour le reste, on y retrouve bien l’écriture de Sarra Manning, cette pointe d’humour anglais et de douceur jamais mièvre qu’il y avait déjà dans ses autres livres, et Londres vu par une anglaise (ce qui donne un ton particulier à l’histoire), pour moi qui commence à bien connaitre, c’est très amusant.

Bonne lecture,

Chi-Chi

Des livres pour Noël

Noël, après avoir occupé tous les esprits pendant des semaines, est passé par là, vous avez reçu des livres sympas ? Moi, pas spécialement (plus personne n’ose m’offrir de livres), mais avec la fin de l’année qui pointe à l’horizon (genre deux jours quand même, il peut encore s’en passer des choses), j’ai lu pas mal de choses sympas que je veux vous faire partager, ça sera mon cadeau de Noël !

J’espérais me régaler de romances de Noël, mais à quelques exceptions près, ce fut un « fail » total.

Du coup, je vous recommande en passant The backup boyfriend de River Jaymes.

OMG que se passe-t-il, c’est un M/M !!! Comprendre, un genre qui d’habitude me laisse de marbre (une sombre histoire d’identification), mais il a suffi d’un mini-commentaire sur Goodreads avec une phrase, une seule, de l’un des héros, qui m’a accrochée. Du coup, je me suis lancée. Un beau docteur gay qui s’achète une moto sur un coup de tête et demande un coup de main à un fringant garagiste, lequel, bien que pas gay du tout, se propose de se faire passer pour son boyfriend, quand l’ex (du docteur) revient dans le paysage. Ma foi fort étrange idée, mais admettons ! (comment, pourquoi, tout vous sera révélé en temps utile)

La suite est top, bien écrite, très intense aussi bien émotionnellement que physiquement (j’ai eu chaud), et malgré quelques petits détails pas logiques, j’ai plongé dans l’histoire et applaudi à chaque progrès fait dans la bonne direction (la mienne donc).

Une très chouette lecture que je recommande à tous, même si comme moi vous n’êtes pas fan du genre à l’origine !

Autre réussite de ces dernières semaines, You don’t have to say you love me de Sarra Manning, avec une héroïne british (j’adore lire des histoires qui se passent à Londres en ce moment, cela me donne l’impression de vivre dans un livre), la jolie Neve. Le souci c’est que Neve ne se trouve pas jolie, et vous comprendrez pourquoi… Alors quand Max, le très sexy, très fashion-hipster Max, éditeur dans un magazine de mode Max, fait mine de s’intéresser à elle, dire qu’elle est perplexe serait un euphémisme.

Neve et Max ensemble c’est mignon comme tout, c’est une histoire qui partait mal et où chacun apprend à se dépasser au contact de l’autre, et c’est bien raconté, et c’est drôle (et j’ai mentionné mignon comme tout ?) ! Le tout au son de la chanson de Dusty Springfield, que j’adore…

Bon et puis aussi, j’ai lu Les yeux de Léon de Jo Ann Von Haff, je swoone toujours autant pour ses héros atypiques…

Et j’ai lu Rowdy de Jay Crownover, et si je swoone moins que pour Rule, c’est un bon tome de la série, qui évite plutôt habilement les clichés du triangle amoureux que je redoutais à la lecture des histoires précédentes…

Enfin, j’ai relu (pour la 4eme fois) Her best worst mistake, je swoone toujours autant, c’est une lecture doudou infaillible en cas de baisse de régime !

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse et je retourne travailler (hélas, pas de vacances pour moi ce Noel, et tout ce temps en moins pour lire !!!).

Bonne lecture,

Chi-Chi