Contemporain plus ou moins inspiré

Pas de 4 mains aujourd’hui, j’ai envoyé T. prendre des vacances, pendant que je lis des contemporains à tour de bras, et qu’elle se met à jour en Eloisa James et Elizabeth Hoyt…

Huhuhu… chuuutt, ne dites rien, mais en fait je suis quand même là, en mode clandestin. Bon, il est évident qu’au moment où vous lisez ces lignes le pot-aux-roses a été révélé, mais à l’heure où j’écris ces lignes, je ricane.

Du coup j’ai pas mal de choses à rattraper, avec une petite booklist de bon et un peu moins bon. On attaque !

A Bollywood affair de Sonali Dev : recommandé à de multiples reprises et qui est bien à la hauteur de sa réputation, une histoire très tendre et touchante, avec une héroïne qui vit un tel décalage entre ses différents univers que l’on ne peut que comprendre ses réticences à lâcher prise sur son passé. Oui, le postulat de départ va nous paraitre incroyable, et oui, plus d’une situation est complètement tirée par les cheveux, mais cela fonctionne ! Le contraste entre Inde traditionnelle et moderne est bien amené, on comprend tout sans avoir l’impression que l’on nous fait la leçon, c’est un bonheur. Et puis le héros… *soupir* très très charmant…

Moui… moui… ma chère C., tu me connais, moi et le Bollywood. C’est juste Pas. Possible. Même en littérature, j’ai la musique aux accents stridents, le curry et les épices et les overdoses de couleur qui s’imposent dans mon esprit. 

L’amour est dans le foin d’Angela Morelli : c’est la Picardie sous le soleil, déjà, ensuite c’est une héroïne qui manie la truelle et la scie sauteuse sans sourciller, et cela me plait, vous n’avez pas idée ! Ouste, dehors les héroïnes fragiles qui pleurnichent dès qu’elles se cassent un ongle, ici Louise n’a pas BESOIN d’un homme pour assurer dans sa vie. Elle en a envie, et c’est là toute la différence. Son histoire est vaaaaaguement inspirée de P&P – pour ma plus grande joie – et le héros (chut il ne faut pas dire son nom) est délicieusement réel. Et touchant… Miam.

Celui là, il faut que je le lise. Vraiment.
Faudrait juste que les étoiles s’alignent de nouveau pour que la lecture d’un contemporain soit possible. Mais pour moi qui ais la peur panique de la scie ou tout outil qui pourrait me priver d’un membre, je ne suis que respect devant Louise. 

Rise de Karina Bliss : Zander est un personnage secondaire récurrent de l’auteur, et depuis What the librarian did (où il joue quand même le méchant de l’histoire), j’attendais d’en savoir plus sur lui. Malheureusement, si le livre est agréable, il n’est pas à la hauteur de mes attentes. Nous retrouvons le big bad boy du rock and roll complétement transformé, se débattant encore avec quelques démons mais à peine. Toute la transformation s’est faite loin de notre regard, et nous n’en saurons pas grand-chose. Alors oui, c’est chou, oui, son héroïne est bien car elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, oui, ils m’ont donné des papillons tous les deux. Mais quand même, c’était un peu dommage.

Je ne suis plus si bad boy que cela. C’est mal?
Par contre, si tu me vends du rake, je soupire et je couine… Va comprendre!

The greatest love story of all times de Lucy Robinson : je continue ma découverte de l’auteur parce qu’elle me parle de ma ville… Son héroïne est complétement barrée, je ne vois pas comment ou pourrait le dire autrement ! C’est aussi une anglaise très typique, avec son sens du style particulier et son amour pour le gin tonic. Quant à la fameuse histoire d’amour, elle est secondaire pour moi. Ici c’est l’histoire de Fran, de comment elle grandit, prend sa vie en main, évolue et à la fin, retrouve l’amour. C’est super choupi trognon, si l’on fait abstraction du rôle que ses amis jouent (ou ne jouent pas) dans l’histoire. RAH frustration !!!! Mais il y a aussi une amourette en bonus choupi trognonne elle aussi alors cela fait passer le temps…

J’ai comme la sensation que ma ville actuelle te ferai vachement moins rêver…
Brive, son clocher, ses ruelles… et ses habitantes pas du tout excentriquement anglaise…
Par contre, on a des rugbymen dans le coin, ça peut vendre tu crois le mollet d’un rugbyman?

Deep de Kylie Scott : le tome 4 de Stage Dive, le volet de transition avec la série suivante, que tout le monde se rassure, l’auteur n’en a pas fini avec ses rockeurs ! Ben oui parce qu’au passage, on rencontre plein de nouveaux personnages secondaires qui sont juste des énormes appâts pour les livres suivants (celles qui l’ont lu, suivez mon regard, les autres je reste digne et silencieuse). Bon, vous l’aurez senti, pas de coup de foudre pour ce livre. Ben y est complétement absent, c’est presque un personnage secondaire de sa propre histoire ! Nous n’apprenons presque rien sur lui, il ne parle pas, il interagit à peine avec Lizzie (en dehors des textos, qui eux sont hyper cute), bref, c’est un pâle reflet de ce que devrait être un héros. Ceci dit, bon, on revoit les autres membres du groupe, en particulier Mal, alors j’ai couiné. Mais pas sur les héros…

Quoi, on serait obligé d’être le personnage principal de sa propre histoire? Tu en demandes beaucoup non? C’est un peu comme demander à être l’acteur de sa propre vie, ou maîtriser sa capacité à rougir et à frissonner à la lecture d’une belle histoire avec un héros couinant…
Franchement, ce que tu demandes aux auteurs parfois…

Almost like love d’Abigail Strom : J’aime bien l’auteur, je sais que c’est du Harlequin pur sucre, et j’ai eu exactement ce que je voulais. Une romance mignonnette, avec un héros qui est plus compliqué que les premières apparences ne le laissent penser et surtout, surtout, une héroïne geek ! Il y a une telle pénurie de femmes geeks en romance (et en général d’ailleurs), que j’ai sautillé partout en découvrant que son chat s’appelle Gallifrey ! (les initiés comprendront) Pour moi, un vrai chouette moment de lecture, tout en douceur et familiarité.

Gniiii!!!!!!! Gallifrey!!! Je valide à mort! et puis je veux un poisson rouge qui s’appellerait Chewie!!
Tu crois qu’elle porte une écharpe à rayures?

Anticipation de Sarah Mayberry : un héros qui donne toutes les apparences d’un playboy – surtout si vous avez lu Satisfaction – et qui se révèle littéralement ! Il est top, patient, compréhensif, amoureux, un vrai régal ! Blue est une héroïne complexe et il se montre vraiment à la hauteur. Du coup, je n’ai rien de plus à dire si ce n’est que Sarah et moi, on va devenir copines de chaussures, car elle offre à Blue pour son anniversaire des bottes Fiorentini and Baker qui sont juste les motardes de mes rêves les plus fous !

Conseil de princesse: ne jamais se mettre en Chi-Chi et une paire de chaussures ^^

Bonnes lectures,

Chi-Chi

Et T. en sous-marin

Des livres en vrac

Puisque je n’ai pas fait de chronique lundi, pour la peine, un petit « vrac » de ce que je peux vous recommander sans avoir pris le temps d’écrire dessus… (j’aime bien ce mot, « vrac », je trouve que l’on ne l’utilise pas assez souvent !)

Le mot d’ordre du jour va être « léger et mignon », à la rigueur un peu « sexy », et sans plus. Si l’un de ces qualificatifs vous fait fuir, je vous conseille de ne pas aller plus loin !

Miranda’s big mistake, Jill Mansell : une chick-lit dans les règles de l’art, qui évite pourtant l’écueil du soufflé trop sucré. Il y a plus de choses à découvrir dans ce livre que la 4eme ne le laisse penser, et c’est pour le mieux.

Falling for Max, Shannon Stacey : toujours les Kowalski, toujours dans la droite ligne de la série, c’est chou, cela se lit vit et facilement, et avec grand plaisir. Petit bémol avec le personnage de Max qui apparait comme bien différent de ses apparitions dans les tomes précédents… et que j’aimais plus comme perso secondaire que comme héros hélas…

The lucky charm, Beth Bolden : romance sportive (genre que j’aime bien si l’auteur me fait le plaisir de ne pas en profiter pour donner un cours en la matière), rondement menée, avec une héroïne pour qui le journalisme sportif, c’est un peu le bagne, mais bien déterminée à ne pas se laisser faire et à assurer en toutes circonstances. C’est drôle et tendre à la fois, et les personnages sont cohérents du début à la fin.

The honeymoon hotel, Hester Browne : plus de la chick-lit que de la romance (qui est assez secondaire finalement), mais cela se passe à Londres, il y est question d’organisation de mariage, et l’héroïne est charmante dans le genre « bonne copine dont on rêve toutes ».

A negotiated marriage, Noelle Adams : mignon, mariage arrange et pour une fois, arrangé entre les participants de leur plein gré et ils le vivent bien. Et oui, c’est un contemporain. C’est sexy aussi. Aurait mérité d’avoir une bonne centaine de pages en plus pour approfondir les personnages et leurs motivations, un chouette moment de lecture malgré tout.

About last night, Ruthie Knox : aloooors… C’est mignon, c’est aussi très très sexy. Genre tellement que cela laisse assez peu de place à l’histoire… Mais c’est bien ficelé, une jolie histoire et des personnages intéressants. Là aussi, trop court du coup !

Screwdrivered, Alice Clayton : dans la série, je demande la fille tatouée-piercée-casse-cou-mais-quand-meme-génie-informatique-et-artiste-non-assumée. J’aime bien mais en fait non, c’est juste TROP FACILE !!! Bon, il y a Clark, le bibliothécaire sexy. Du coup, c’est sympa, et j’ai apprécié, mais à des années-lumière de coup de cœur de Wallbanger

The unfinished symphony of you and me, Lucy Robinson : un livre qui se déroule à deux époques en parallèle, maintenant et il y a un an. Un secret qui se devine finalement assez vite. Un héros qui est adorable, et très loin de la perfection standard des héros de romance. Des personnages profondément humains, et une très jolie histoire d’amour. J’aurais juste voulu avoir plus de temps dans le présent…

Bonne fin de semaine et bonne lecture!

Chi-Chi